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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 22:23


la Cité Radieuse de Rezé
http://nantes.images.free.fr/themes/reze.htm

Editorial d' Eva :
Et si on inventait de nouveaux chemins du bonheur ?
En matière de logement, par exemple !

Habitat coopératif



Morosité ! C'est le mot aujourd'hui. La crise ne rend pas joyeux ! On se replie sur soi, on déprime. Mais encore ? La vie est là, pleine d'imprévus. Tenez, je me promène sur le Net, et je trouve un article sur les coopératives d'habitat.  Je vous ai promis pour bientôt - en principe vendredi - un premier article sur les manipulations dont nous sommes tous victimes. Oui, nous sommes manipulés en permanence, médias, guerres "pour la patrie", "armes de destruction massive", "mondialisation heureuse" ,"le marché se régule tout seul", etc, etc. Il y en a une, en tous cas, qui est parfaitement insidieuse. Incolore, inodore - et sans saveur, ça oui !!! Puisque vous vous retrouvez seul, face à vous même. Pas très rigolo !

L'individu ! Il n' y a que l'individu qui compte, aujourd'hui, on ne cesse de nous le répéter ! Tiens donc... Vivre seul, mourir seul, ignorer tout de ses voisins, travailler dans son coin, manger devant son ordi, se débrouiller tout seul, et j'en passe. Et vivre dans des cages à lapin, isolé les uns des autres, ou dans des maisons... individuelles. Et puis quoi, vous êtes plus heureux ?  Tout seul ? Ou avec votre chat qui miaule, ou votre chien qui aboie, ou votre poisson qui fait des bules.... un serpent qui s'enroule autour de votre cou, peut-être ? Bigre, quelle fiesta ! Pratique, en tous cas, pour le gouvernement. Chacun dans son coin, on ne revendique pas. On ne milite pas. On ne fait pas une manif tout seul, n'est-ce pas ??? Et le gouvernement nous spolie de tout, sans résistance. Bande de cochons...

Donc vous êtes célibataire par choix, veuve, retraité isolé, cadre indépendant, et j'en passe. Très bien. Et quand vous vieillissez, vous êtes toujours aussi seul. Avant, les différentes générations cohabitaient dans une grande maison, et le soir, on se retrouvait au coin du feu. Même pas besoin de S.S. ! Les anciens étaient pris en charge par les plus jeunes, on échangeait les connaissances, les activités, la tendresse. Tout était mis en commun. Et aujourd'hui ? On crève dans son coin, ou en maison de retraite, dorloté à toute vitesse, deux mn chaque jour, par du personnel de plus en plus clairsemé, économies sarkoziennes obligent. Faut bien engraisser les milliardaires !

Alors moi j'en ai assez de toute cette deshumanisation, et puisque j'ai lu cet article, je prends ma plume pour vous dire : Basta ! On créée du nouveau !

On crée du nouveau. On invente un nouveau monde ! Dans la joie ! Vous remarquerez que plus la crise déprime tout le monde, plus je recours à ma plume naturelle - primesautière.

Oui, on va inventer un monde où il fait bon vivre. Ce sera notre manière de résister, de nous réapproprier notre destin, et même le monde, notre manière, aussi, de vivre. Bien.  Vous savez, on peut vivre bien avec pas grand chose. D'abord, je plaide pour l'agriculture familiale, de subsistance, le lopin qu'on cultive. Et puis pour le troc de services, comme des biens : Pour moins consommer, moins dépenser, moins gaspiller, moins engraisser la Bourse et ce maudit capitalisme, et puis pour le plaisir d'être inventif. 

Parmi nos sources de mécontentement, il y a, pour beaucoup, le fait d'être mal logé ou de ne pouvoir accéder à un logement. Et quand on en a un, d'être tout seul même au milieu de tous.

Alors voilà, puisqu'on est en crise, soyons imaginatifs ! Trouvons des solutions ! Je vous en propose une : L'habitant coopératif.

Vivre ensemble. C'est le retraité qui va partager son appartement avec un étudiant, pour ne pas rester seul. C'est la maman célibataire qui va confier son bébé à la voisine le jeudi, et chercher le gamin de celle-ci  à l'école le vendredi. C'est le célibataire endurci qui va cuisiner avec d'autres célibataires, ou regarder la télé avec eux, ou improviser une partie de cartes. C'est la retraitée qui va sortir de son isolement en tricotant dans la salle commune. C'est le couple qui va laver son linge dans la machine de la résidence. Oui, c'est possible.  Dans un habitat coopératif, tout est possible. Parce que partagé. C'est la solution de l'avenir !!!

Je vous ai déjà dit qu'en cas de crise, comme en tous temps d'ailleurs, il fallait être solidaires les uns des autres. Celui qui a un jardin, va donner ses tomates à la voisine, qui en échage va donner des cours particuliers au gamin.  Plus besoin d'argent ! Plus besoin de société capitaliste ! Et d'ailleurs, celle-ci s'écroule d'elle-même. Faute de consommateurs, aussi, bientôt, grâce à nous ! Hein, comme le suggère notre ami ASPETA, on fait la grève de la consommation, on fait la nique aux requins de la finance ! Et on préserve la nature...

Alors voilà, je vous laisse en compagnie de l'article sur l'habitat coopératif, et vous mettez en application cette idée. Comme à la Cité Radieuse de Marseille, que j'ai visitée. Des espaces privés, des espaces communs. Le rêve, non ? Et si je vous disais que ceux qui y vivent n'ont pas envie d'en partir ? Le "village vertical"... une idée, non ??? Allez, cessons d'être moroses et, ensemble, inventons les nouveaux chemins du bonheur. En tirant la langue aux financiers qui vampirisent nos vies... financiers américains, bien sûr. Si, si... Vous ne saviez pas que j'adorais les Américains ?? Comment disaient les Iraniens, ces "ennemis" que nous fabriquent les industriels de l'armement : C'est le "grand Satan". Et même Satan géant. Qu'il aille au diable ! Satan qui va au diable, faut le faire....

Je crois que c'est Fred qui me disait que j'écrivais vite. 40 mn pour le long article de l'autre jour. Et pour celui-ci, trente mn. Pourquoi faire long quand on peut faire court ??? Mais ne pensons pas... court terme. Ca, c'est important !

Bonne nuit, ou bonne journée, Eva


 

L'école maternelle Le Corbusier, sur le toit de la cité radieuse de Rezé
wikipedia.org


Logement : et si on faisait revivre
les coopératives d’habitat ?

La recherche de logement, quelle galère ! Les visites d’appartement sans fenêtre, la cage à lapin au dernier étage sans ascenseur, le studio au prix d’un T3… Quant aux loyers, ils ne cessent d’augmenter (+2,38% au deuxième semestre 2008) et pèsent de plus en plus dans les budgets des ménages. Et si la solution résidait dans l’habitat associatif?

En France, seulement 433 000 des 1,2 million de demandeurs de logement social ont pu accéder au parc HLM en 2006. Ce type d’habitat montre-t-il ses limites ? D’autant que le dernier projet de loi sur le logement prévoit d’assouplir la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) en permettant d’inclure les programmes immobiliers d’accession sociale à la propriété dans les 20% de logements locatifs sociaux.

Autrement dit : les 400 maires (sur 730) qui n’ont toujours pas atteint les quotas obligatoires pourraient comptabiliser les constructions de ménages plus aisés que ceux visés prioritairement par la loi SRU. Les associations d’aide au logement sont sur le pied de guerre. D’autres préconisent de supprimer les HLM et de subventionner les ménages plutôt que les habitations. Du côté de la propriété, le tableau n’est guère plus optimiste. Dernièrement, le rehaussement des taux d’intérêt rend l’accès au crédit bancaire de plus en plus difficile pour les particuliers.

Alors, propriétaire ou locataire ? Loin du tapage médiatique, les particuliers s’interrogent. Et finalement, pourquoi pas les deux ?

L’habitat coopératif, la solution ?

La solution se trouve peut-être hors de nos frontières : Suisses, Danois, Norvégiens et Québécois ont opté pour l’habitat coopératif. Le concept : mettre en commun des ressources humaines et matérielles pour accéder à un logement de qualité, tout en favorisant un style de vie basé sur l’échange et la responsabilité. Si l’idée paraît simple, la concrétisation se révèle plus complexe.

Dans les pays pionniers, les coopératives, très nombreuses, servent de relais aux autorités publiques en matière d’habitations mixtes et de logement social : 50 000 habitants au Québec, 17% du parc immobilier en Norvège, 10% en Suède. En France, ce modèle, qui avait connu un certain essor dans les années 1950-60 avant de disparaître au profit des HLM dans les années 70, refait surface. Des associations se créent pour accompagner les porteurs de projet.

Au dire des résidents, nul besoin d’être une bande d’amis pour se lancer dans un projet de coopérative. Le désir de vivre dans un logement convivial, un naturel plutôt sociable et une vision pas trop figée de sa maison idéale sont les ingrédients de base. Les relations avec les futurs voisins sont testées dès la première phase du projet.

Les coopérateurs confrontent leurs intérêts et établissent des plans de construction (ou de rénovation) en fonction de leurs besoins et du cadre de vie auquel ils aspirent. A noter que très souvent, la dimension écologique fait partie intégrante de la conception du bâtiment coopératif. Ensuite, ils avancent en commun une partie du capital (entre 5% et 20% suivant les pays et les projets) et empruntent le reste auprès d’une banque.

Des résidents à la fois propriétaires et locataires

Comme dans toutes coopératives, les membres ont un double statut. Détenteurs de parts sociales (proportionnellement à la superficie de leur futur appartement), ils deviennent propriétaires (collectivement) des biens acquis par la coopérative et bénéficient du droit de participer aux décisions. « Quel que soit le capital apporté, le principe « une personne, une voix » garantit le fonctionnement démocratique de la structure » explique Bertille Darragon, permanente de l’association française Habicoop.

 
Où s'informer ?

Renseignez-vous sur les projets qui existent dans votre région. Sachez que Habicoop, en région Rhônes-Alpes, encadre les initiatives qui démarrent et dispense ses conseils à qui les demande. ► Voir aussi:
Les sites de la
coopérative Inti et de la Codha, coopérative de l’habitat associatif, en Suisse.

D’autre part, les habitants sont locataires : ils versent un loyer à la coopérative qui correspond au coût réel du logement (frais de fonctionnement et remboursement de l’emprunt). Ces loyers se situent généralement dans le bas de la fourchette des prix de l’immobilier et demeurent inchangés au fil des ans. En cas de départ d’un coopérateur, la vente des parts sociales ne peut donner lieu à aucune plus-value. Un bien immobilier qui entre dans le système coopératif n’est donc plus soumis à la spéculation immobilière. Les habitants restent maîtres des lieux, mais aussi des prix.

Si l’argument budgétaire semble convaincant, « le style de vie » est toujours la réponse qui arrive en tête lorsqu’on interroge les coopérateurs sur leur choix. « Quelle alternative existe-t-il entre la villa individuelle cachée derrière sa haie de thuyas et le squat collectif? », caricature Philippe Schneider, habitant de la coopérative Inti (Suisse). Invariablement, les habitants affirment rechercher un mode de vie qui intègre le partage, la solidarité, l’entraide entre voisins.

La mixité sociale est encouragée par les loyers modérés et la mutualisation de l’apport financier qui permet d’accéder au crédit bancaire. Dans le cas du « village vertical », projet lyonnais qui devrait voir le jour en 2011, les coopérateurs pensent réserver un appartement à une association de solidarité pour les sans-logis. Le même type de partenariat existe pour permettre la venue de personnes âgées ou en situation de dépendance. Pour Philippe Schneider, « l’immeuble est comme une petite société » :

« On y trouve de tout : des familles, des couples, des jeunes, des moins jeunes… Les habitants se croisent dans la buanderie du rez-de-chaussée, se retrouve sur la terrasse du toit pour un barbecue ou au sous-sol pour un concert en soirée ». Ils assurent ensemble la gestion et l’entretien de l’immeuble, misant sur la responsabilité de chacun. Et ça marche ! »

http://www.rue89.com/passage-a-lacte/logement-et-si-on-faisait-revivre-les-cooperatives-d-habitat

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=603

La Cité Radieuse de Rezé, située sur la commune de Rezé (Loire-Atlantique) au sud de l'agglomération nantaise, rue Théodore Brosseaud, est une résidence sous forme de barre sur pilotis Le Corbusier a tenté d'appliquer ses principes d'architecture pour une nouvelle forme de cité, un village vertical.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9_Radieuse_de_Rez%C3%A9

 

Les pilotis de la cité radieuse de Rezé - wikipedia.org

Des expériences dans le monde de l'habitat coopératif
Au fil de nos recherches et/ou rencontres nous avons pu découvrir des structures qui avaient réflechi, investi et avancé dans le domaine de la participation des habitants dans leur habitat.

Dans ce post, nous avons simplement voulu y faire référence. Bien évidemment nous ne pourrons être exhaustifs... Aux lecteurs de ce messages de nous signaler d'éventuelles expériences intéressantes.

  • Nos voisins suisses ont développé depuis plusieurs années le concept de la participation coopérative. Quelques explications sur le site de la CODHA
  • En Rhône-Alpes, HABICOOP défend le concept de coopérative d'habitants et travaille actuellement sur le montages d'opérations concrètes. Voir le site d'HABICOOP
  • l'AERA (Action études et recherches en architecture) développe une forme innovante de coopératives d'habitation à vocation sociale et participative. Voir le site d'AERA
  • Une expérience de gestion des immeubles impliquant les habitants : Le CLIP. Voir le document de présentation du CLIP

L'équipe de Haute-Savoie Habitat

 

 

L'Office Public de l'Habitat de la Haute-Savoie (OPAC de la Haute-Savoie) souhaite s'engager dans des démarches associant le plus possible les habitants des immeubles qu'il réalise. Utopie ? Rêve ? Ce blog se veut être une des manières visant à mesurer si ce type de projet qui s'inscrit dans notre engagement social est réalisable...

 

http://habitatcooperatif.blogspot.com/2008/11/des-expriences-dans-le-monde-de.html

sur le blog d' Eva R-sistons à l'intolérable
http://r-sistons.over-blog.com/article-24234100.html

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