De petites fermes ou des particuliers faisant pousser leurs légumes pourraient être placés sous la supervision directe du gouvernement fédéral grâce à une nouvelle législation présentée au Congrès.
La Résolution 875, a été présentée à la Chambre sous le nom de Acte de Modernisation de la Sécurité Alimentaire 2009 en février par Rosa DeLauro dont le mari, Stanley Greenburg, dirige les recherches pour la firme Monsanto - le leader mondial de la production d'herbicides et de semences génétiquement modifiées.
La nouvelle loi viserait à réduire les risques de contamination par la nourriture: bactéries, produits chimiques, toxines naturelles ou artificielles, virus, parasites, prions et autres agents pathogènes pour l'homme.
Elle concernerait les établissement qui produisent, stockent, font transiter ou vendent toute catégorie de nourriture. Fermes agricoles et aquacoles, ranches, vignobles seraient soumis à une stricte régulation gouvernementale.
Des experts de l'industrie alimentaire, mandatés par le gouvernement, pourraient venir demander de mettre au norme de petites exploitations, causant des mises en faillite nombreuses.
La blogosphère s'agite
et relève les risques suivants:
- Obama et son équipe cherchent-ils à tout nationaliser pour désarmer la population et contrôler la nourriture ?
Super ! C'est très "écolo" de la part d'Obama. Quel est son motif véritable ?
Ca va trop loin. La FDA autorise déjà bien assez de poisons dans notre nourriture !
- Si tu meurs de faim, tu ne pourras plus te défendre pour rester libre. Celui qui contrôle la nourriture c'est celui qui fait les règles.
- Le gouvernement a peur de perdre de l'argent en impôt collecté. Imaginez les taxes perdues si tout le monde fait pousser ses légumes? Imaginez si les gens coordonnaient leurs efforts entre amis, voisins et familles? En peu de temps, les gens pourraient manger le produit de leurs propres efforts et vivre en autarcie.
- Ils veulent rendre dépendants du gouvernement. Ils veulent endetter mes arrière-arrière petits enfants, m'enlever mes armes, m'interdire toute médecine parallèle.
Nous avons besoin d'une révolution
contre ce nouveau fascisme.
- Les mises aux normes seront excessivement chères pour les petits exploitants.
- Sans l'ombre d'un doute, ils confisqueront votre propriété en cas de risque de contamination ou si vous n'êtes pas aux normes.
- Ne perdez pas votre temps à raisonner les criminels de Washington. Tout cela se terminera en révolte sanglante.
- Plus je regarde cette loi en apparence inoffensive, plus je la déteste. C'est une façon lâche de pousser les petits exploitants à l'illégalité car nombre d'entre eux feront le choix de ne pas se plier à la loi.
WorldNet Daily |
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29.03.2009
Face à la crise, certains se souviennent du conseil de Voltaire: "cultivons notre jardin!"...
Comme nous sommes toujours en vie, cela signifie que des pans entiers de l’économie continuent de fonctionner. L’expérience des crises précédentes donne une idée de ce qui survit. En fait, ce sont les secteurs les moins mondialisés difficilement délocalisables, qui répondent à des besoins incompressibles, ou sont marqués par de très fortes spécificités culturelles, voire qu’ils répondent à l’adaptation des ménages à la crise.
En 1997, l’Asie est frappée par une crise d’endettement à court terme. Les Etats-Unis ont servi de bouée de sauvetage pour épargner à cette région la noyade en absorbant ses exportations. Cette crise violente et brève était différente dans sa nature et son ampleur à celle d’aujourd’hui. Cependant, elle donne un éclairage sur les secteurs insubmersibles.
Ce sont en gros :
- la santé. La grippe et autres maladies sont totalement indifférentes aux variations de la croissance, malheureusement.
- l’alimentation. Faut bien se sustenter !
- l’éducation. Les enfants vont toujours à l’école et les adultes mettent à profit ce passage à vide pour acquérir de nouvelles compétences.
- les biens et services culturels comme les livres, locations de DVD...
- et bien sûr, tout ce qui permet d’économiser.
En 1998 et 1999, en Corée, les dépenses d’éducation ont flambé. Plutôt que de se tourner les pouces, de nombreux chômeurs ont revendu leurs voitures, cesser de sortir le soir et consacrer une partie de leur épargne à passer des diplômes supplémentaires. A Hongkong, ville réputée réfractaire aux choses de l’esprit, les librairies ont vu leurs ventes d’ouvrages historiques ou philosophiques exploser. Pris au piège du temps du boom par la « course du rat », les Hongkongais ont eu des loisirs forcés à cause du ralentissement des affaires pour réfléchir au sens de la vie. Quant à Taiwan, alors que l’électronique payait durement la crise, les producteurs taïwanais de sauce ou de conserve ont conservé une profitabilité moyenne de 12%.
Les signes d’un changement de comportements sont déjà perceptibles. Le consommateur ne renonce pas à acheter mais choisi ce qui est moins cher. Aux Etats-Unis, les vendeurs de graines prévoient une augmentation de 25% de leurs ventes pour 2009 informe US News et World Report. Les Américains redécouvrent le jardinage. Au lieu de passer leurs week-ends à tondre leurs pelouses et à tailler des haies improductives, puis à maigrir dans des salles de gym, certains font un verger et un potager. C’est un bon pour la santé, meilleur au goût et, critère déterminant, moins cher.
Se nourrir justement ! On mange autant mais différent. Certains supermarchés britanniques notent un effondrement de 50% de leurs ventes de plats préparés et... une hausse de 50% de leurs ventes de légumes, viandes, œufs, lait. Au lieu de glisser une pizza dans un four à micro-onde, les familles mitonnent.
Aux Etats-Unis encore, fin 2008, alors que le champagne trinquait salement, le mousseux en 10 et 20 dollars la bouteille faisait la fête. Dans l’ensemble, les ventes de vins sur Internet ont baissé de 17% en valeur rapporte The Herald Tribune mais ont augmenté de 15% en volume ! Les mauvaises langues disent que pour oublier on boit. Mais pas seulement ! On dîne plus chez soi, alors pourquoi pas une boutanche pour égayer sa table, non ?
Des produits trouvent un regain inattendu. Comme les préservatifs malgré la publicité contraire que leur a fait récemment un saint homme. En Corée, leurs ventes ont connu, selon The Chosun Ilbo, des hausses de l’ordre de 20% l’année dernière. Les couples hésitent à avoir des enfants, et plutôt que de broyer du noir pendant les soirées de récession...
(par Bruno Birolli)
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