Cette somme correspond à ses revenus pour 2008. Herman Verwilst avait été relevé de ses fonctions le 26 septembre 2008 alors que le groupe belgo-néerlandais plongeait dans la crise.
La banque belgo-néerlandaise Fortis a accusé une perte de 28,0 milliards d'euros en 2008. (Reuters)
D'après le document, Herman Verwilst, qui avait été nommé directeur exécutif le 11 juillet 2008 alors que Fortis faisait face à un violent mécontentement des actionnaires, a gagné 800.000 euros de "rémunération de base", une "indemnité de préavis" de 800.000 euros et 2,1 millions d'euros de "coûts de pension".
"Ce montant comprend un coût de pension de 2,076 millions d'euros, représentant le financement dû à la fin prématurée de la carrière" de Herman Verwilst, qui a définitivement quitté le groupe le 2 décembre 2008, précise le rapport.
"M. Verwilst a expressément renoncé à une indemnité de préavis de 4,76 millions d'euros à laquelle il avait droit selon son contrat avec Fortis", indique le groupe, qui a par ailleurs accordé des options et des actions à son ancien administrateur exécutif.
Herman Verwilst avait été relevé de ses fonctions le 26 septembre 2008 alors que le groupe belgo-néerlandais plongeait dans la crise et venait de perdre 20% en une journée à la Bourse d'Amsterdam. Quelques jours plus tard, il était démantelé.
Son prédécesseur Jean-Paul Votron, qui avait quitté le poste de directeur exécutif le 11 juillet 2008, a reçu en 2008 2,5 millions d'euros et 1,88 millions d'euros de "droits d'appréciation" de l'évolution de l'action Fortis entre septembre 2004 et avril 2008.
Les Pays-Bas ont nationalisé les activités de banque et d'assurance néerlandaises du groupe le 3 octobre 2008.
La Belgique a ensuite nationalisé la filiale bancaire belge de Fortis avec la volonté d'octroyer le contrôle majoritaire au groupe français BNP Paribas
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Le quotidien Libération révèle dans son édition de vendredi que Jean-Pascal Beaufret, l'ex-directeur financier de Natixis limogé fin novembre 2008, s'apprête à empocher la coquette somme de 1,5 million d'euros pour neuf mois de présence dans l'entreprise qui affiche 2,8 milliards de pertes.
Arrivé en février 2008 dans la banque d'investissement, à la demande du président du directoire de Natixis, Dominique Ferrero, dont il est proche, "l'homme [Jean-Pascal Beaufret] n'a aucune expérience dans la banque d'investissement et ses passages dans le monde bancaire n'ont pas laissé un souvenir impérissable dans les années 90", souligne le journal. Tout juste débarqué d'Alcatel-Lucent, M. Beaufret reçoit, en plus de son salaire annuel de 500 000 euros, une prime d'arrivée du même montant, "un golden hello".
"A l'automne, les deux actionnaires de Natixis, les Caisses d'épargne et les Banques populaires, demandent sa tête" et l'obtiennent. M. Beaufret quitte la société le 30 novembre, non sans être assuré de bénéficier d'un préavis de six mois et d'une indemnité de départ d'un montant équivalent, soit à nouveau 500 000 euros.