
Démographie : la vraie vérité qui dérange
Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre.
Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.
Homo sapiens est la pire espèce invasive. Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d’extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre nous reste injustifiable. Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète viable. Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles. Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants. Mais si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !
Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont devenues des tabous de Polichinelle. Parmi celles qui dérangent encore et vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure l’ineffable choix antinataliste. Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique ! Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois. C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits. Notre Monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne, notre sacro-sainte référence. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950. Stop, ou encore ? On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 ! Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer !
Une démographie exponentielle adjointe d’un développement économique infini dans un Monde fini, aux ressources non renouvelables pour l’essentiel, en tout cas ne se régénérant pas au rythme de notre folle croissance, telle est l’effarante formule à laquelle nous sommes ancrés. Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche. Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes. Il y aura toujours suffisamment de candidats pour perpétrer un minimum d’humanité. Je lance un appel au bon sens, au nom des goujats que nous sommes et qui avons tout zigouillé.
Seront-elles donc un jour bonnes à proclamer ces quatre vérités sur le
lapinisme humain ? Probablement, mais trop tard. Pour l’immédiat, nous en
sommes au secourisme et voir mourir l’humain est insupportable, inhumain.
C’est peut-être pourquoi il faudrait dissuader l’humain de trop faire
d’autres humains. Ce qui ne nous est nullement insupportable, par contre,
c’est voir souffrir et mourir les autres espèces, et notamment nos «
mammifères », sacrifiés pour servir et nourrir la cause humaine. Il n’y a
pour ainsi dire pas de fraternité interspécifique positive (commensalisme,
mutualisme, symbiose…), mais strictement négatives (prédation, parasitisme,
pathogénie, antibiose…). C’est aussi dans cet égoïsme écologique, dans cette
couverture outrancièrement tirée à nous, que réside l’une des raisons
majeures du grand déclin annoncé. Malheur à ceux qui ne savent pas partager
! Parce qu’on le sait maintenant, il sera inutile de patienter 4 milliards
d’années pour que le soleil dysfonctionne. D'ici là, l'homme n’aura pas été
remplacé par un surhomme mais par une mouche. Ou bien la vie en tant que
telle aura fatalement disparu du fait de nos géniales erreurs.
Sauver la Planète se résume à une seule et double option : choisir entre
l’homme et Gaïa, en cherchant à désamorcer la bombe démographique. Comme
nous n’avons pas d’autre alternative à la Planète bleue, que nous ne pouvons
donc ni déménager, ni la recharger, le choix est vite fait. La bombe
démographique est pour la biosphère la pire arme de dissuasion massive. Elle
stigmatise le chaos manifeste.
Nous souffrons d’un manque incurable de discernement écologique et nous
voulons satisfaire des exigences anthropocentristes immodérées. Ces erreurs
sont pour l’essentiel l’héritage des religions créationnistes ayant placé,
selon le dogme, la Nature à la discrétion illimitée de l’homme. Les
considérations démographiques ont donc toujours été perçues dans un concept
d’intérêts purement économiques et nombrilistes, strictement repliés sur la
famille ou le pays, de préférence dans une compétitivité cocardière entre
nations. Même le contrôle des naissances n’avait été pensé que dans
l’intérêt du genre humain et non de celui légitime de la Planète et des
espèces compagnes. Comme si nous étions déconnectés de la Terre, comme si
nous vivions sur une île ou un archipel, ou mieux dit dans une arène, sur un
ring ou sur un nuage. C’est un truisme que d’énoncer que la Terre n’est pas
extensible. Le surpeuplement humain est un vrai calvaire pour la planète.
L’avenir ne nous commande plus l’expansion, mais la récession sous forme de
décroissance natale (et économique !).
Quelques générations vouées à seulement un enfant par femme, voire assurer
un soutien financier aux couples qui n’enfanteraient pas, serait le
programme d’une politique courageuse et écoconsciente. On préfère l’option
populiste des allocations familiales, gratification sociale crée en France
après l’hécatombe de 1918, augmenter la mort a toujours historiquement
augmenté la natalité… Au troisième millénaire de notre transit terrestre, de
telles prestations doivent être aperçues comme obsolètes, caduques,
surannées, relevant presque du rétro ou du kitch, mais qui viennent d’être
tout récemment et étrangement instauré en Espagne, comme si l’Espagne
n’était pas solidaire d’une Europe lucide et d’une Planète malade de
l’espèce humaine.
Posséder une famille nombreuse est un délit environnemental, une grave
atteinte à la Planète et à l’avenir commun. On peut régler le sort de
l’homme, non seulement en lui apprenant techniquement à contrôler ses
naissances, mais surtout en le persuadant de le faire par éthique écologique
et planétaire. Question de conscience. Dénoncer l’hyper capitalisme intégré
comme généalogie du saccage et de l'administration de la rareté ne suffit
pas, les institutions doivent planifier à l’échelle mondiale la
soutenabilité des activités humaines par une sage équation du binôme
population et environnement.
La société occidentale consomme à l’excès des ressources naturelles dont
elle n’est pas détentrice et qu’elle extorque aux nations qu’elle domine
tyranniquement. Nous sommes ainsi débiteurs par rapport aux contrées dont
les citoyens exploitent beaucoup moins, comme c’est le cas d’un Indien, d’un
Vietnamien, d’un Péruvien ou d’un Soudanais. Pour continuer à vivre sur les
modes adoptés, un Français nécessite 3 planètes, un Américain quasiment 6,
ce qui projette un besoin moyen de 2 planètes pour un Terrien. Belle leçon
de solidarité planétaire quand on constate qu’Américain s’octroie un droit
de ponction 100 fois supérieur à un Afghan. Difficile ensuite pour un
Occidental de s’arroger le droit de donner des leçons de morale dans des
pays écologiquement éreintés par notre faute, ou de tenter imposer un
apartheid climatique comme ce fut le cas lors de la conférence de Bali. Un
nouveau-né monégasque usurpera sa vie entière sa part amazonienne ou
groenlandaise sans jamais poser un pied ni en Amazonie, ni au Groenland, on
l’a compris. Mais naître en Amazonie ou en Australie présente le méfait
potentiel de menacer directement une biodiversité encore vive et
remarquable. C’est pourquoi les populations des contrées naturelles
présentent le risque rapproché d’une pression plus dommageable encore. On
fera d’autant moins un enfant que l’on habite une région sensible, un des
derniers bastions du capital vert de l’humanité. Le surpeuplement de l’homme
est un antagonisme à la biodiversité. Contrairement à une vue trop hâtive de
la situation planétaire, un enfant de plus à Londres, Mexico ou Hong Kong
sera un moindre préjudice qu’un début de surpeuplement et d’inquisition
humaine d’une Tasmanie ou d’une Papouasie. Restons absents ou absentons-nous
de la Patagonie, du bassin du Congo, de la forêt boréale et de bien d’autres
paradis encore sauvages et de riche naturalité, heureusement souvent peu
hospitaliers pour l’homme. Ménageons les beaux restes du grand catalogue du
Vivant, épargnons les ultimes réservoirs de gènes, les chambres fortes de
biomasse et de stocks de carbone, mettons les prédateurs envahissants que
nous sommes hors d’état de nuire et d’occire les derniers poumons de cette
Terre. L’option du tourisme, même respectueux s’il existe, est un filon tout
à fait négatif. Les régions encore partiellement épargnées n’ont besoin que
d’une chose, de continuer à l’être. Toute présence d’un humain vivant sur le
mode occidental incontournable et incontourné de l’American way of life est
une calamité pour les équilibres naturels et une menace pour les ressources.
Restons chez nous, confions les derniers berceaux de naturalité au savoir
faire millénaire des peuples natifs et n’encombrons de nos progénitures et
de nos futurs intrépides adultes que nos propres maternités, asiles et
services d’urgence !
RÉDUCTION DE LA POPULATION MONDIALE :
FAIRE FACE À L'INÉVITABLE
par J.Kenneth Smail, traduit de World Watch
_http://www.delaplanete.org_______________________
Si l'on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d'êtres humains, comme on l'a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.
La tension grandissante entre deux tendances apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible ces 50 dernières années. D'un côté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d'habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d'ici le milieu du 21ème siècle. De l'autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de "adéquat" à "modérément confortable", selon les standards des pays développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
En réaction à ce "dilemme malthusien" des temps modernes, il est grand temps de penser sérieusement au futur à moyen terme et d'envisager des alternatives qui vont plus loin que le simple ralentissement ou l'arrêt de la croissance démographique mondiale. L'espèce humaine doit développer, et rapidement mettre en application, des programmes bien conçus, clairement articulés, flexibles, équitables et coordonnés au niveau international, pour réduire la population humaine de façon significative sur les deux prochains siècles ou plus. Cet effort demandera probablement une réduction de la population mondiale d'au moins deux tiers à trois quarts, des 9 à 10 milliards d'individus prévus pour la seconde moitié du 21ème siècle à une "population optimale" future (à partir du 23ème siècle) ne dépassant pas les 2 à 3 milliards.
la suite : http://terresacree.org/population.htm
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Reduction de la population Mondiale | 7 Signatures |
Pétition
Tout à commencé par un flash lorsque j'ai lu une signature d'un email qui disait à peu près ceci :
" Les plus grandes épreuves auquelle le monde aura à faire face dans les années à venir seront la surpopulation, le manque de ressources (eau, matières premières, pétrole, etc...), des pandemies de toutes sortes de maladies connues et nouvelles, des pollutions de toutes sortes (chimiques, air, eau, alimentation, etc...)"
Ces idées proviennent d'un des plus brillant génie auquel le monde à donné naissance.
Ca à capté mon attention :
CAR C'ETAIT D'ALBERT EINSTEIN, écrit DANS LES ANNEES 30, quand le mot écologie avait encore à être "inventé", quand la conscience d'une planète dévastée n'était même pas encore présente, quand la planète avait encore des zones inexplorées à aller découvrir!!!
Cette affirmation apparue pour la première fois à la fin des années 1700. !
Enfin, est il toujours inconcevable, impensable et délirant de déclarer que le monde est en grand danger : Je ne veux pas que mon enfant et ses enfants vive une vie restreinte par une terre qui se meurt.
Pourquoi est il si difficile de concevoir que NOUS DEVONS REDUIRE LA POPULATION MONDIALE IMMEDIATEMENT ?
1 enfant par couple réduit de moitié la population en une génération.
Ainsi, cela prends seulement :
1 génération, A PARTIR DE MAINTENANT, pour atteindre (6 Milliards : 2 =) 3 Milliards d'individus.
2 génération pour atteindre (3 Milliards : 2=) 1.5 Milliards d'individus.
3 génération pour atteindre (1.5 Milliard : 2=) 750 Millions d'individus : OBJECTIF DESIRABLE, mais à ce niveau les restrictions à la naissance devront être maintenues.
4 génération pour atteindre (750 M : 2=) 375 Millions d'individus : RESULTAT LE PLUS APPRECIABLE, ce niveau donne un plus grand comportement adaptatif pour laisser les individus gérer eux-même leur population.
Ce qui fait plus qu'assez d'individus sur Terre pour avoir une vie parfaite, avec une réflexion bien planifiée qui aura durée 3 ou 4 générations.
Est-ce cela que vous voulez pour vos enfants, et probablement "avec un peu de chance" pour vous ? :
1- Un visuel trés parlant en ligne ou à télécharger, fait avec powerpoint à voir de prefèrence dans Internet Explorer :
http://www.automatesintelligents.com/art/2007/fev/avenir/fullscreen.ht m
2- Lettre écrite en 2070 : L'article qui va avec ce visuel : http://www.automatesintelligents.com/art/2007/fev/lettre2070.html
3- La fin certaine des civilisations
telles que nous les connaissons? : http://www.automatesintelligents.com/edito/2009/mar/edito.html
4- La bombe démographique n'est pas désamorcée : http://www.automatesintelligents.com/edito/2009/jan/edito.html
Vous êtes d'accord vous aussi?
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FORUM RMC
Pour sauvegarder l'environnement, vous avez les mesures bénéfiques immédiatement et d'autres points dont les effets se feront sentir à long terme mais qu'il faut instaurer de suite.
Une question que nous devrions tous nous poser, combien d'êtres humains et vivants, la planète peut-elle supporter sans dégénérer (pollution, pénurie des denrées alimentaires, disparition des espèces,...)?
A cela, je propose de mettre en place une régulation de la population mondiale et d'envisager une diminution du nombre d'habitans.
Le résultat en sera évident, moins d'habitants = moins de consommation, moins de pollution (en espérant qu'il ne soit pas trop tard).
http://www.rmc.fr/forum/rmc/manifeste-de-lenvironnement-2007/reduction-de-la-population-mondiale-164/messages-1.html
Avez-vous remarqué que cette "suggestion" n'émane que de sites écolos !! En voici un autre et pas des moindres : le WWF
Le WWF exige la réduction de la population mondiale http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-27428249.html
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-32829011.html