7 août 2009
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Début de l'article :
La terreur artificielle..
Le chemin de la dictature
- C’est le plus vieux truc du grand livre, datant de l’époque romaine : créer les ennemis dont on a besoin.
Rome, Sparctacus et Crassus, Cicéron et Jules César
En 70 avant Jésus-Christ, un homme très riche et ambitieux politicien en devenir, Marcus Licinius Crassus, voulait diriger Rome. Juste pour vous donner une idée de quel genre d’individu Crassus était, on lui attribue l’invention des brigades d’incendies. Mais dans la version de Crassus, ses esclaves pompiers accouraient sur les lieux d’un incendie, où Crassus offrait d’acheter l’édifice sur le champ pour une fraction de son prix. Si le propriétaire acceptait, les esclaves de Crassus éteignaient le feu. Si le propriétaire refusait, Crassus laissait brûler l’édifice jusqu’au sol. De cette façon, Crassus est éventuellement devenu le plus grand propriétaire de terrains à Rome, et a utilisé une partie de sa richesse pour supporter Jules César contre Cicéron.
En 70 av. J-C, Rome était toujours une république, ce qui imposait des limites très strictes sur ce que les dirigeants pouvaient faire, et le plus important encore sur ce qu’ils ne pouvaient pas faire. Mais Crassus n’avait aucune intention de laisser de telles limites restreindre son pouvoir personnel, et conçu un plan.
Crassus profita de la révolte des esclaves menée par Spartacus pour pouvoir provoquer la terreur dans le cœur de Rome, dont Spartacus avait déjà battu la garnison lors d’une bataille. Mais Spartacus n’avait aucune intention de prendre Rome, une action qu’il savait suicidaire. Spartacus et son groupe ne voulaient plus avoir affaire à l’empire romain et avaient prévu depuis le début de piller assez d’argent à leurs anciens propriétaires italiens pour pouvoir engager un équipage de mercenaires, et voguer vers la liberté.
La dernière chose que Crassus voulait était de voir Spartacus s’échapper par bateau. Il avait besoin d’un ennemi à sa disposition avec lequel il pouvait terroriser Rome pour des gains politiques et personnels. Alors Crassus a payé l’équipage de mercenaires pour qu’ils mettent les voiles sans Spartacus, et a ensuite positionné deux légions romaines de telle façon que Spartacus n’avait plus d’autre choix que de marcher sur Rome.
Terrifiée par l’arrivée imminente de la très crainte armée de gladiateurs, Rome déclara Crassus Préteur. Crassus écrasa alors l’armée de Spartacus, et même si ce fût Pompée qui en prit le crédit, Crassus a été élu Consul de Rome l’année suivante.
Avec cette manœuvre, les Romains ont perdu leur forme de gouvernement Républicain. Bientôt on vit apparaître le premier Triumvirat, composé de Crassus, Pompée et Jules César, suivi par le règne des "quasi divins" Empereurs de Rome.
Les romains ont été manipulés, forcés à rendre leur république, et à accepter le règne des empereurs.
L’opposant politique de Jules César, Cicéron, reconnu pour ses accomplissements littéraires, a joué les mêmes jeux politiques dans sa campagne contre César, en clamant que Rome était devenue victime d’une vaste conspiration interne de droite, dans laquelle tout désir exprimé de voir des législations limiter le gouvernement était traité comme un comportement suspect. Cicéron, pour prouver aux Romains à quel point Rome était devenue dangereuse, a engagé des bandits pour causer autant de troubles que possible, et a fait campagne sur la promesse de mettre fin aux conflits internes s’il était élu et qu’on lui concédait des pouvoirs extraordinaires.
Fin de l'article :
Et maintenant...
Alors, voilà où nous en sommes aujourd’hui. Comme les romains du temps de Crassus et de Cicéron, ou les allemands sous un Hitler nouvellement élu, nous sommes avertis qu’un dangereux ennemi nous menace; implacable, invisible, omniprésent et invulnérable tant et aussi longtemps que notre gouvernement est restreint par cette vieille et inutile charte des droits. Déjà certains articles sont apparus débattant de la justification de certaines "mesures extraordinaires" (exemple: torture) sous certaines circonstances comme celles auxquelles nous faisons semble-t-il face.
Comme ce fut le cas à Rome et en Allemagne, le gouvernement continu à plaider auprès du public une expansion de ses pouvoirs et de son autorité, pour "faire face à la crise".
Toutefois, comme les chronomètres Casio sont paradés devant les caméras aux tons sénatoriaux des terribles avertissements des têtes dirigeantes, il est légitime de questionner à quel point la crise est réelle, et à quel point elle est le résultat d’une machination politique de nos propres dirigeants.
Est-ce que les terroristes sont vraiment une menace, ou juste des acteurs engagés, avec des bombes et des montres Casio, payés par Cicéron et habillés par des chemises brunes données par Hitler?
Est-ce que le terrorisme aux États-Unis vient vraiment de l’extérieur, ou est-ce une production planifiée, dessinée pour faire croire aux américains qu’ils n’ont d’autre choix que d’abandonner la république et d’accepter le régime totalitaire du nouvel empereur, ou d’un nouveau führer?
Une fois perdue, les romains n’ont jamais retrouvé leur république. Une fois perdue, les allemands n’ont jamais retrouvé leur république. Dans les deux cas, la nation s'est totalement effondrée avant que la "liberté" ne soit rendue au peuple.
Souvenez vous de cela lorsque que Crassus vous dira que Spartacus approche.
Souvenez vous de cela quand les bandits dans les rues agiront de façon clairement dessinée pour provoquer la peur.
Souvenez vous de cela lorsque le Reichstag brûlera.
La terreur artificielle..
Le chemin de la dictature
- C’est le plus vieux truc du grand livre, datant de l’époque romaine : créer les ennemis dont on a besoin.
Rome, Sparctacus et Crassus, Cicéron et Jules César
En 70 avant Jésus-Christ, un homme très riche et ambitieux politicien en devenir, Marcus Licinius Crassus, voulait diriger Rome. Juste pour vous donner une idée de quel genre d’individu Crassus était, on lui attribue l’invention des brigades d’incendies. Mais dans la version de Crassus, ses esclaves pompiers accouraient sur les lieux d’un incendie, où Crassus offrait d’acheter l’édifice sur le champ pour une fraction de son prix. Si le propriétaire acceptait, les esclaves de Crassus éteignaient le feu. Si le propriétaire refusait, Crassus laissait brûler l’édifice jusqu’au sol. De cette façon, Crassus est éventuellement devenu le plus grand propriétaire de terrains à Rome, et a utilisé une partie de sa richesse pour supporter Jules César contre Cicéron.
En 70 av. J-C, Rome était toujours une république, ce qui imposait des limites très strictes sur ce que les dirigeants pouvaient faire, et le plus important encore sur ce qu’ils ne pouvaient pas faire. Mais Crassus n’avait aucune intention de laisser de telles limites restreindre son pouvoir personnel, et conçu un plan.
Crassus profita de la révolte des esclaves menée par Spartacus pour pouvoir provoquer la terreur dans le cœur de Rome, dont Spartacus avait déjà battu la garnison lors d’une bataille. Mais Spartacus n’avait aucune intention de prendre Rome, une action qu’il savait suicidaire. Spartacus et son groupe ne voulaient plus avoir affaire à l’empire romain et avaient prévu depuis le début de piller assez d’argent à leurs anciens propriétaires italiens pour pouvoir engager un équipage de mercenaires, et voguer vers la liberté.
La dernière chose que Crassus voulait était de voir Spartacus s’échapper par bateau. Il avait besoin d’un ennemi à sa disposition avec lequel il pouvait terroriser Rome pour des gains politiques et personnels. Alors Crassus a payé l’équipage de mercenaires pour qu’ils mettent les voiles sans Spartacus, et a ensuite positionné deux légions romaines de telle façon que Spartacus n’avait plus d’autre choix que de marcher sur Rome.
Terrifiée par l’arrivée imminente de la très crainte armée de gladiateurs, Rome déclara Crassus Préteur. Crassus écrasa alors l’armée de Spartacus, et même si ce fût Pompée qui en prit le crédit, Crassus a été élu Consul de Rome l’année suivante.
Avec cette manœuvre, les Romains ont perdu leur forme de gouvernement Républicain. Bientôt on vit apparaître le premier Triumvirat, composé de Crassus, Pompée et Jules César, suivi par le règne des "quasi divins" Empereurs de Rome.
Les romains ont été manipulés, forcés à rendre leur république, et à accepter le règne des empereurs.
L’opposant politique de Jules César, Cicéron, reconnu pour ses accomplissements littéraires, a joué les mêmes jeux politiques dans sa campagne contre César, en clamant que Rome était devenue victime d’une vaste conspiration interne de droite, dans laquelle tout désir exprimé de voir des législations limiter le gouvernement était traité comme un comportement suspect. Cicéron, pour prouver aux Romains à quel point Rome était devenue dangereuse, a engagé des bandits pour causer autant de troubles que possible, et a fait campagne sur la promesse de mettre fin aux conflits internes s’il était élu et qu’on lui concédait des pouvoirs extraordinaires.
Et maintenant...
Alors, voilà où nous en sommes aujourd’hui. Comme les romains du temps de Crassus et de Cicéron, ou les allemands sous un Hitler nouvellement élu, nous sommes avertis qu’un dangereux ennemi nous menace; implacable, invisible, omniprésent et invulnérable tant et aussi longtemps que notre gouvernement est restreint par cette vieille et inutile charte des droits. Déjà certains articles sont apparus débattant de la justification de certaines "mesures extraordinaires" (exemple: torture) sous certaines circonstances comme celles auxquelles nous faisons semble-t-il face.
Comme ce fut le cas à Rome et en Allemagne, le gouvernement continu à plaider auprès du public une expansion de ses pouvoirs et de son autorité, pour "faire face à la crise".
Toutefois, comme les chronomètres Casio sont paradés devant les caméras aux tons sénatoriaux des terribles avertissements des têtes dirigeantes, il est légitime de questionner à quel point la crise est réelle, et à quel point elle est le résultat d’une machination politique de nos propres dirigeants.
Est-ce que les terroristes sont vraiment une menace, ou juste des acteurs engagés, avec des bombes et des montres Casio, payés par Cicéron et habillés par des chemises brunes données par Hitler?
Est-ce que le terrorisme aux États-Unis vient vraiment de l’extérieur, ou est-ce une production planifiée, dessinée pour faire croire aux américains qu’ils n’ont d’autre choix que d’abandonner la république et d’accepter le régime totalitaire du nouvel empereur, ou d’un nouveau führer?
Une fois perdue, les romains n’ont jamais retrouvé leur république. Une fois perdue, les allemands n’ont jamais retrouvé leur république. Dans les deux cas, la nation s'est totalement effondrée avant que la "liberté" ne soit rendue au peuple.
Souvenez vous de cela lorsque que Crassus vous dira que Spartacus approche.
Souvenez vous de cela quand les bandits dans les rues agiront de façon clairement dessinée pour provoquer la peur.
Souvenez vous de cela lorsque le Reichstag brûlera.