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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 17:53

Alerte ! A écouter absolument, otan, nom, guerre mondiale

Jean Loup Izambert
a écrit  "Pourquoi la Crise" et nous explique que le capitalisme a besoin d'un conflit majeur pour survivre.
En réalité, je crois que ce point de vue est erronné.


Les puissances agressives : USA, GB et France pour l'essentiel, il suffit de regarder les budgets militaires, sont DEJA en guerre depuis pas mal de temps, leurs économies respectives s'effondrent sous le poids de leurs dépenses militaires, ils n'arrivent qu'à défier de très petites puissances, et même leurs succés sont très relatifs.

La révolution programmée en Iran n'a pas eu lieu. Son échec était prévisible, le soutien populaire trop grand pour le président sortant, et le fait que la révolution iranienne n'ait que trente ans a beaucoup joué. La génération au pouvoir est encore celle des conquérants, pas celle des héritiers comme Gorbatchev, avec eux, c'est beaucoup plus compliqué de prendre l'ascendant.
Ils savent aller bastonner dans la rue. C'est leur vécu.
Hamid Karzaï va finir par passer pour un brave type aux yeux de son peuple : le torchon brûle avec ses "amis" occidentaux. Il pourrait finir par en retirer des bénéfices politiques.
L'Irak connait une flambée de violences. Sans l'accord du voisin iranien, la paix ne peut y régner.

Pour l'amérique latine, les "succés" US, comme le renversement de Zelaya et les bases colombiennes, se heurtent à des difficultés et à un obstacle non présenté par la presse : Lula.
Beaucoup plus présentable que Chavez, il joue désormais son rôle de grande puissance régionale, et l'affaire colombienne ne lui plait pas du tout.
Dernier registre dans l'étalement des crises : la république Tchéque a appliqué la législation américaine et refuser de vendre des appareils anti-guérilla (matériel de basse technologie) à la Bolivie. C'est donc
le Brésil et la Chine qui seraient pressentis comme fournisseurs .
Bien entendu, à terme, la république Tchéque aura seulement l'impression d'être un peu cocu, de même, sans doute, pour
la question du BMDE. 

Le durcissement intérieur décrit par l'auteur et les volontés bellicistes se heurtent à un fait : la réalité. L'occident représente désormais moins de 50 % de l'économie, loin derrière les sommets atteints en 1914 et 1939, qui devaient atteindre les 80 %.
En un mot comme en 100, la force n'est plus du côté américaniste et occidentaliste. Si leurs appareils militaires sont encore importants, ils deviennent insupportables économiquement et de plus, inefficaces.

Des conflits, à la marge, sont ingagnables désormais, ne parlons même pas d'un conflit avec la Russie, ni même avec l'Iran, mais de l'Afghanistan, du conflit entre Hezbollah et Israël et la bande de Gaza.
Pour ce qui est de l'Afghanistan, la position officieuse est claire : c'est perdu.
Quand à Israël, une partie de l'empire, une confrontation avec le hezbollah aurait toute les chances de tourner à la catastrophe. Même un nouveau raid sur Gaza serait problématique.

Mais la situation actuelle se dénouera sans doute au Japon. La politique de soumission est vieillie, insupportable et impopulaire. En plus elle n'apporte plus grand chose, à part des problèmes.
Si après la béquille chinoise, se retire la béquille nipponne au dollar, la partie ne sera plus guère flamboyante.

Comme l'horloge arrêtée, certains donnent quand même l'heure deux fois dans la journée. Ce qu'il est à craindre, ce sont des crises d'effondrements, entrainant avec eux le reste du monde pour causes de liens économiques. Si la chute du bloc de l'est a pu passer inaperçue, pour cause de relative faiblesse dans le pib mondial, de tendances autarciques, ce n'est pas le cas aujourd'hui. La propagation de la crise s'est faite par la baisse des échanges internationaux, dans un contexte pas du tout protectionniste.

Le triomphe du capitalisme est purement virtuel. Ce qui a fait la force du système, des liens dans le monde de plus en plus forts, deviennent aujourd'hui sa faiblesse.
Vouloir faire la guerre, c'est une chose, pouvoir la faire, une autre. Mais les USA auraient été à court de munitions en Afghanistan et en Irak sans les chinois. Pitoyable pour un pays qui fut "l'arsenal des démocraties".
De même, la fragmentation sociale des sociétés occidentales ne permet plus la guerre : elles s'effondreraient et s'effondrent déjà. On peut envoyer une armée de métier ferrailler dans des conflits minables, mais aller au-dela est impossible.



http://lachute.over-blog.com/article-35588182.html


 

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