QUEL HUMOUR !
Cette fois-ci, c’est Berlusconi qui écrit sur sa page Facebook que l’Italie devrait sortir de la zone euro.
Mais tout est rentré dans l’ordre après quelques heures. Très certainement après avoir reçu quelques appels téléphoniques, « Il Cavaliere » affirme qu’il avait seulement voulu plaisanter…
Comme dans tout système de racket mafieux, la mafia euro-atlantiste a dû lui faire comprendre qu’il avait intérêt à se tenir à carreaux, elle doit avoir quelques dossiers compromettants qu’elle pourrait ressortir opportunément. Berlusconi a donc simplement cédé à l’intimidation de la pègre de Monti, Goldman Sachs, Barroso et consorts.
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et aussi :
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Sommaire du Numéro 255 de LIESI – 31 mai 2012
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Olivier Sarkozy, demi-frère du Président français déchu, qui aura eu la responsabilité devant l’Histoire de réveiller le fantôme de Staline du fait d’une politique menée contre l’intérêt souverain de la France, est l’un des dirigeants du Carlyle Group (co-fondé par David Rubinstein). Le Carlyle Group gère les plus gros fonds d’investissement au monde et a recruté une foule d’agents de la CIA. Son beau-père, Franck G. Wisner, est d’ailleurs une pointure de la CIA, membre du conseil d’administration d’Enron, du Council on Foreign Relations, de la Rand Corporation. Et le grand-père, Franck Wisner, fut l’un des fondateurs de l’OSS, puis un haut responsable de la CIA en Europe durant la Guerre froide.
Précisons encore que c’est Olivier Sarkozy qui organisa la première rencontre entre le président George W. Bush et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. En mai 2007, Olivier Sarkozy s’est rendu à Paris pour fêter l’élection d’un membre de la « Famille » à la tête de l’Etat français. En mai 2012, le sort de la France était désormais scellé. On change d’équipe : les Young Leaders de l’UMP sont remplacés par les Young Leaders du Parti socialiste. [...]
Rien d’étonnant, donc, si B. Obama et F. Hollande se sont si vite entendus. Les médias tenus par les membres des Young Leaders sont les principaux journaux de notre pays… Voilà pourquoi l’existence de passerelles entre les partis politiques, apparemment divisés, est cachée aux imbéciles utiles qui continuent de croire à chaque élection que le changement promis est enfin arrivé !
En réalité, N. Sarkozy et F. Hollande appartiennent à la même écurie, même s’ils ne sont pas rangés dans le même boxe… la CIA veille et surtout ceux qui la chapeautent. [...]
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Une épée de Damoclès plane sur le contribuable français
Durant la dernière campagne pour les présidentielles françaises, l’équipe du candidat F. Hollande a voulu démontrer aux agences de notation américaines que certaines mesures électorales, comme le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt, même si elle alourdit la barque (1 milliard d’euros – une paille) n’était pas un “problème” et que cela n’augmenterait pas le déficit… car des mesures fiscales doivent suivre. Les nouvelles réjouissantes seront annoncées cet été…, normalement juste avant les Jeux Olympiques de Londres.
Étonnamment, l’agence Moody’s vient d’indiquer qu’elle maintenait son triple A à la France tout en continuant de l’associer à une perspective négative. Certains cadres de l’UMP voient rouge car ils pensaient à un verdict sans clémence des agences de notation américaines. C’est oublier l’existence de certains “ponts” entre le Parti socialiste et quelques structures mondialistes comme le Groupe Bilderberg, par exemple.
Tout ce petit monde s’arrange comme il se doit, loin des caméras, et l’on attend le résultat des élections du 17 juin 2012 pour connaître le futur gouvernement de la rigueur ! Car c’est bien pour cette raison que la Finance anonyme et vagabonde a placé F. Hollande et son parti au gouvernail. La pression est entretenue par ce communiqué de Moody’s. L’agence précise encore qu’elle dégradera la note de la France “si le gouvernement ne parvient pas à stabiliser et à réduire le niveau élevé du ratio d’endettement”. Elle ajoute encore qu’elle attend “après les élections législatives de juin, une vision plus claire du programme gouvernemental”.
La guerre des chefs déclarée au sein de l’UMP fait donc les affaires des candidats socialistes… du moins sur le papier. Deux semaines à attendre…
Pour le moment, le taux de chômage dans la zone euro réalise en avril un niveau record : 11 % de la population active est victime de ce fléau, indique Eurostat. Selon les calculs de l’office européen des statistiques, 17,4 millions de personnes étaient au chômage en avril dans la zone euro, soit 110 000 de plus que le mois précédent. Pour l’OCDE : “le taux de chômage pourrait atteindre un pic de 10,5 % début 2013 et ne reculer que lentement ensuite”. Donc rien de réjouissant et ce ne sont que des projections…
Continuons dans la voie de la mondialisation contre l’Etat souverain et nous aurons toujours des points bas en bourse et encore plus de points hauts sur la courbe du chômage. C’est à n’y rien comprendre SAUF si l’on part du principe que certains ont intérêt à ce carnage pour imposer autre chose selon le principe ORDRE A PARTIR DU CHAOS… une formule célèbre employée par certaines sociétés secrètes se présentant comme “humanistes”…
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L’Espagne est de plus en plus proche du trou
Les taux d’intérêt espagnols viennent d’atteindre un nouveau sommet, supérieur à 6% tandis que les taux allemands sont au plancher. Dans le même temps on évoque un besoin urgent de 60 milliards d’euros pour recapitaliser les banques espagnoles. Au fil des jours, l’Espagne se rapproche du scénario grec et tend à voler la vedette au Portugal. Si cela se confirme, le système bancaire français se retrouvera plus rapidement fragilisé parce que les banques françaises sont les plus engagées en Espagne après les banques allemandes. En effet, selon les informations présentées par la BRI (Banque des règlements internationaux) les banques françaises sont exposées à hauteur de 132 milliards d’euros. C’est autre chose que les quelques 45 milliards d’euros d’engagements sur la Grèce ! Pas étonnant que le Financial Times signale que le Crédit Agricole et la Société générale sont en danger.
D’ailleurs, N. Sarkozy n’aurait-il pas dégagé tous ses avoirs de la Société Générale du temps de sa superbe ?
Les analystes attendent et font des paris sur le délai à partir duquel les autorités politiques espagnoles sonneront l’appel de l’Union européenne et du FMI en renfort. Les financiers eurocrates de Bruxelles ne savent plus s’en sortir autrement que par le recours à des fonds et à des effets de levier. C’est ainsi que d’aucuns imaginent le soutien de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) dont le capital augmenterait de 10 milliards d’euros, ce qui lui permettrait, en faisant appel à l’effet de levier, de prêter 60 milliards d’euros. Mais ce n’est qu’une piste parmi d’autres…
DU LOURD A DIGÉRER
Selon l’Institut de la finance internationale, basé à Washington, les pertes des banques espagnoles pourraient être estimées entre 218 et 260 milliards d’euros en 2012-2013. “Un certain nombre de facteurs laissent penser que les pertes pourraient se situer dans le haut de cette fourchette”. “Le plus gros des pertes devrait être généré par les prêts immobiliers, qui sont concentrés au sein des cajas“, les caisses d’épargne régionales.
Et quid de l’Italie ?
Trader Noé nous avertit que la situation graphique de GENERALI montre qu’au-delà les banques italiennes, les compagnies d’assurance sont aussi source d’inquiétude.
Tant que le cours est en dessous de 12 € la tendance baissière se confirme et les prochains supports sont à … 5 puis 1,4 €.
La configuration rappelle celle DEXIA… Pour éviter un tel scénario un rebond durable au-dessus de 12 € est indispensable.
Pour le moment, il y aurait comme un intérêt manifeste pour l’OR ces dernières heures…