La transition énergétique

Un article très clair sur le MOX envoyé par un correspondant de France Nature Environnement
S'il permet de recycler une partie du plutonium produit dans les centrales nucléaires, le MOX est plus radiotoxique et plus «réactif» que les combustibles classiques.
Dans le texte de l'accord trouvé entre EELV et le PS, un paragraphe prévoyant la «reconversion» de la filière de fabrication du MOX a été subrepticement supprimé par les socialistes avant le vote du bureau national du parti. Les écologistes demandent pourtant depuis des années l'abandon de ce combustible qu'ils jugent particulièrement dangereux. Explications.
Contrairement aux combustibles classiques ne contenant que de l'uranium naturel enrichi, le MOX est un mélange d'oxydes d'uranium (UO2) et de plutonium (PuO2) extraits de cœurs nucléaires usagés. Le plutonium est un produit de fission de la réaction nucléaire - un assemblage d'uranium naturel enrichi usé en contient typiquement 1% - qui n'existe pas à l'état naturel. Le MOX en contient entre 5 à 12,5% (typiquement 8% en France).
Il permet de recycler le plutonium, un produit particulièrement radiotoxique, produit dans les centrales nucléaires. A titre d'exemple, un MOX contenant 8% de plutonium n'en compte plus que 4% après son utilisation dans un réacteur à eau pressurisée (REP). Le MOX est à l'heure actuelle le seul débouché du plutonium si on met de côté son usage à des fins militaires (bombe atomique).
«La stratégie industrielle actuelle est de tendre à l'équilibre entre la production de plutonium séparé et sa consommation en réacteur», note l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Seuls 22 des 56 réacteurs français sont autorisés à utiliser du MOX. D'après Thierry Charles, un responsable de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, cela suffirait toutefois pour consommer tout le MOX fabriqué à partir de 90% des cœurs usagés. En revanche, le MOX usé n'est pas retraité car le plutonium est trop dégradé pour servir à nouveau dans les réacteurs actuels.
Le MOX est 5 à 7 fois plus radiotoxique que les crayons de combustibles classiques. Il nécessite donc des précautions d'usage particulières. D'autre part, le plutonium est un matériau plus réactif ce qui rend le contrôle du réacteur légèrement plus délicat. Après l'arrêt du réacteur, les fissions nucléaires se poursuivent plus longtemps dans le MOX que dans un combustible classique. En pratique, les crayons restent donc plus chauds, plus longtemps. Une des piscines de refroidssement à Fukushima contenait justement du MOX ce qui avait provoqué l'inquiétude des écologistes.
Enfin, en cas d'accident, la plus grande quantité de plutonium contenue dans le réacteur présente un danger accru pour l'environnement.
L'usine de La Hague permet d'extraire le plutonium et l'uranium appauvri du combustible usagé. Il est ensuite assemblé en crayons de MOX dans l'usine Melox de Marcoule. A l'origine, l'idée était de fabriquer du combustible pour la quatrième génération de réacteurs qui pourraient absorber de grandes quantités de plutonium. Lorsque l'usine de La Hague est devenue fonctionnelle, la France a abandonné cette voie pour se consacrer à l'EPR (une troisième génération bis). EDF a alors fait le choix du MOX et pris la décision d'entreposer le MOX usé en attendant la 4e génération. Celle-ci pourra en effet utiliser comme combustible le plutonium dégradé, inutilisable dans les réacteurs actuels.
La fusion froide :
la solution pour sortir du nucléaire?
Ce texte a été publié sur facebook par un de nos correspondants sur l'état de l'énergie nucléaire en France dans notre pays:
La sécheresse 2011 s'annonce pire que celle de 1976. Aujourd'hui, les centrales nucléaires françaises fournissent 75% de l'électricité du pays, et pour cela elles ont besoin de jusqu'à 19 milliards de mètres-cubes d'eau par an *, c'est à dire environ 40% de l'eau consommée en France. Sans refroidissement, une centrale nucléaire ne peut pas fonctionner. Les centrales nucléaires const...ituent une technologie complètement inadaptée à un contexte de réchauffement climatique. Pire, en chauffant des milliards de tonnes d'eau, elles agravent les conséquences du réchauffement.
Malheureusement, la France a pris un retard énorme dans l'installation de capacités éoliennes et photovoltaïques, qui ne requièrent pas une seule goutte d'eau pour produire de l'électricité. Elle va probablement être contrainte cet été, si la sécheresse se confirme, de l'électricité éolienne et solaire en provenance d'Espagne et d'Allemagne.
Printemps 2011: "La saison est également particulièrement sèche : la quantité d’eau recueillie sur la France représente environ 45 % de la moyenne relevée entre 1971 et 2000. Le précédent record datait de 1976, où ce taux atteignait 54 % (...)"
et maintenant ils demandent au cultivateur de faire des economies d'eau de 20% pour faire marcher leur saloperie d'epr ct car ils savent que l'eau va manquer pour leur centrale et que le risque est là. et Lors de la sécheresse de 1976, la part du nucléaire en France était insignifiante.
Ce texte a suscité de la part des membres
du groupe Evenement Quercy Rouergue une vive réaction
François Delonnay On est en plein délire! A croire qu'on le fait exprès!
Steve Williams C'est terrible l'arrogane française !
François Delonnay Je refuse la paranoia à ce point en tant qu'être humain....c'est que nous sommes alors gouvernés par de vrais cons,des enfants capricieux irresponsables qui méritent des baffes!
Steve Williams Exact, François....que tous t'entendent....
Marie Claire Exact, c'est l'un des dégâts du nucléaire dont on parle peu! En séjour chez une amie du Tarn-et-Garonne, entre Montauban et Moissac, j'ai pu constater combien cette région devient un désert... merci Golfech!
Marie Claire Pourquoi on ne peut pas partager?
René Chaboy IL est temps que nous nous organisions non pas pour la décroissance ( comme certains le préconisent puisque nous avons dans notre pays des personnes qui n'ont même pas l'essentiel pour vivre) mais pour la décroissance de la consommation des énergies pour les transports et toute la consommation pour la réfrigération et la congélation de l'alimentation ( même bio qui vient de très loin) Reproduire localement en mutualisant nos énergies humaines et compétences pour parvenir à ce défi démocratique de la Société Civile est déjà la base de nos actions économiques à mener coopérativement .
Vous pouvez bien entendu venir participer à ces échanges entre concitoyens responsables de notre avenir de la terre et de l'être humain
Voici ce communiqué de la Confédération Paysanne
Le gouvernement prépare le grand bond en arrière!
Voir notre article dans "Agenda": soutien aux petits semenciers
Pourquoi il serait dangereux d'attendre que nos élites actuels prennent les décisions du bon sens en donnant aux acteurs locaux de l'économie sociale et solidaire les investissements nécessaires nous garantissant la mise en place d'une réelle économie pour sortir de celle liée à la production des dettes perpétuelles?
Réponse : parce que pour eux leur gaspillage est l'économie.
Ensemble coopérons MAIS équitablement et durablement.
La fusion froide la solution pour sortir du nucléaire ? Communiqué de Philippe Derruder
Voici selon moi une très bonne nouvelle du côté des énergies nouvelles sans gaz à effet de serre ni déchets nucléaires. Je parle de ce qu’on a appelé trop rapidement la fusion froide, découverte par Pons et Fleischmann en 1989, et qu’on appelle aujourd’hui des Réactions Nucléaires à Basse Énergie (RNBÉ).
Et bien, le 28 octobre dernier, Andrea Rossi, l’inventeur principa...l d’un nouveau type de RNBÉ, a fait la démonstration d’un réacteur qui a produit 479 kW de puissance thermique, en moyenne, pendant 5 heures et 30 minutes (durée du test). L’énergie thermique produite pendant ce temps a été de 2635 kWh alors que l’énergie électrique consommée n’a été que de 66 kWh, principalement dans la première demi-heure pour démarrer la réaction à l’aide d’éléments chauffants. Pendant ce test, le réacteur RNBÉ de Andrea Rossi aurait donc produit 40 fois plus d’énergie qu’il n’en a consommé! Après le test, le premier client a signé le contrat pour l’achat du réacteur, et 13 autres seraient déjà dans le carnet de commande! Voir les deux articles suivants
http://www.wired.co.uk/news/archive/2011-11/06/cold-fusion-heating-up
Notons que dans l’expression Réactions nucléaires à basse énergie (RNBÉ) les mots «basse énergie» ne signifient pas que les énergies dégagées sont faibles, mais plutôt qu’on peut déclencher ces réactions nucléaires avec très peu d’énergie, comparativement à la fusion chaude, par exemple, qui nécessite d’atteindre d’abord des températures de plus de cent millions de degrés Celsius. Notons aussi, et ce n'est pas rien, qu'aucune radiation dangereuse n’est émise à l’extérieur et qu'il n’y a aucun déchet radioactif. Cette percée majeure est réellement porteuse d’espoir pour l’avenir.
Bonne journée
Philippe Derruder
La presse a nommé "fusion froide" ce qui semblait être une fusion nucléaire réalisée dans des conditions de températures et de pression ambiantes. Voir la suite: cliquer ici
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http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=164:inquietant-tres-inquietant-&catid=13:agenda&Itemid=59

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