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Dimanche 4 décembre 2011
Excellent article relevé dans l'arène : http://l-arene-nue.blogspot.com/
Ils sont quatre, réunis en cette matinée du 14 septembre dans une salle de travail de l’Assemblée nationale. Quatre hommes politique de tous horizons, rassemblés à l’appel de l’association « Manifeste pour un débat sur le libre-échange » afin d’examiner les ressorts de cette crise économique et financière qui n’en finit plus de secouer l’Europe.
Aux côtés du radical François Loos, ancien ministre, figurent trois candidats à l’élection présidentielle de 2012 que rien, a priori, ne devait conduire à se rapprocher. Et pour cause : venus d’horizons différents, ils ont également adopté des stratégies fort dissemblables. L’un, Arnaud Montebourg, est membre d’un grand parti, où il essaye de faire entendre sa petite musique démondialisatrice, en se portant candidat aux primaires. L’autre, Jean-Pierre Chevènement, a quitté ce même parti socialiste il y a fort longtemps. Il envisage aujourd’hui une « candidature pédagogique », dans le but de « faire bouger les lignes ». Le troisième, Nicolas Dupont-Aignan, tourna le dos à l’UMP en 2007, pour ne pas écorner ses convictions gaullistes. Il portera en 2012 les couleurs de son mouvement, Debout la République.
Le colloque débute par une mise en bouche : quelques exposés d’économistes tels Jean-Claude Werrebrouck, Jean-Luc Gréau, ou Hervé Juvin. Ils commentent un sondage IFOP réalisé à la demande de l’association organisatrice. Cette enquête, d’abord menée en France, puis prolongée en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni, offre un verdict inattendu : les européens sont protectionnistes. A l’exception des Anglais, plus de 70 % des sondés sont favorables à l’augmentation des droits de douane aux frontières de l’Europe. Ce chiffre atteint même 80% du panel français.
Ce sondage traduit les inquiétudes de très nombreux européens quant aux effets de la mondialisation marchande. Mais lorsqu’interviennent à leur tour les trois présidentiables, c’est d’abord sur le terrain de la globalisation financière qu’ils se placent. En effet, cependant que les marchés s’affolent et que tous les regards convergent vers la Grèce, un diagnostic s’impose : nous traversons actuellement une crise de la dette, qui est également une crise de l’euro. Car cette monnaie dramatiquement surévaluée ruine notre compétitivité, affecte nos exportations et favorise les délocalisations. Sur ce point, Chevènement met en garde : « pas plus que l’arbre ne doit cacher la forêt, la question de la Grèce ne doit occulter le problème de l’euro ».
Pour sauver l’euro, Arnaud Montebourg s’est déjà prononcé pour une « monétisation de la dette » : il est favorable au rachat, par la Banque Centrale Européenne, de titres de dette des pays en grande difficulté. Une monétisation massive aurait notamment pour effet de dissuader la spéculation. Mais il semble désormais bien difficile d’aller au-delà des rachats de dette espagnole et italienne réalisés cet été par la BCE. Les allemands y sont globalement défavorables, et le seuil de tolérance de certains de leurs responsables semble désormais atteint. En témoigne la récente démission du chef économiste allemand de la Banque centrale, Jürgen Stark. Déjà en février, un autre allemand, Axel Weber, avait décidé de renoncer au remplacement de Jean-Claude Trichet, pour lequel il était pressenti.
Faute de solution, la monnaie européenne serait-elle donc vouée à disparaître, alors que se murmure l’hypothèse d’une sortie de la Grèce, qui ne manquerait pas d’entraîner à sa suite d’autres pays en quête d’oxygène, tels le Portugal, l’Irlande ou l’Espagne ?
Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan l’entendent d’une autre oreille. Car si la création de l’euro fut à leurs yeux une erreur, celui-ci existe bel et bien, et il serait très incertain politiquement de prôner l’abandon de ce que d’aucuns considèrent comme la réalisation majeure de l’Union européenne. L’un et l’autre se rejoignent donc pour défendre la mutation de l’euro en monnaie commune. Au lieu d’imposer un carcan à des pays économiquement très hétérogènes, cet euro adapté constituerait ce que Chevènement appelle « un toit européen commun », autrement dit « une devise européenne constituée d'un panier de monnaies nationales qui pourraient fluctuer dans certaines marges négociées ». Et Dupont-Aignan d’ajouter non sans audace qu’une telle mue de l’euro, loin de conduire à des sorties intempestives de l’eurozone permettrait à des pays non membres…d’y entrer !
Réunis aux côtés d’économistes de toutes obédiences, des candidats de droite et de gauche à l’élection suprême mettent un instant de côté leurs divergences, et parviennent à faire surgir des points d’accord inattendus. Quand d’autres, au sein d’une même famille politique, et parfois d’un même parti, s’invectivent pour des vétilles, il serait regrettable qu’ils ne soient pas entendus.
A l’heure où fleurissent des rumeurs concernant le rachat d’une partie de la dette italienne par l’empire du Milieu, il serait saumâtre que, pour ne pas avoir à écouter la supplique de la « conjuration des hétérodoxes », nous préférions nous vendre à la Chine.
Lire ou relire :
Lorsque Jacques Sapir propose la démondialisation CLICK
Chevènement-Montebourg : pas de divergence CLACK
Euro : par ici la sortie CLOCK
CHEVENEMENT 2012 : "Vers une monnaie commune ?"
Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Journal Sud Ouest, jeudi 17 novembre 2011.
Un accord avant le premier tour avec François Hollande est-il envisageable?
Jean-Pierre Chevènement: J'apprécierai le moment venu. Tout candidat peut, par définition, se retirer. Y compris François Hollande s'il devait par exemple être moins bien placé que moi (sourire).
Nous entrons dans une période de crise majeure. Il faut donner un sens à tout cela. Or l'horizon de Nicolas Sarkozy se limite au maintien du triple A. Et François Hollande peine à s'évader de cette logique purement budgétaire. D'où mon engagement. Il sera difficile de me faire entendre. On m'attaque déjà sur le 21 avril 2002, mon appartement… Cela ne m'effraie pas.
Que pensez-vous de l'accord entre le PS et EELV sur le nucléaire?
Infaisable. Cela revient à mettre 250 milliards d'euros en l'air. Et suppose de revenir aux chaudières à gaz et à charbon alors que les émissions de CO2 explosent. Le fameux audit sur l'EPR de Flamanville n'ira pas loin. François Hollande a conclu un accord politique qu'il nuancera s'il est élu avec une majorité élargie. Il a montré une fermeté certaine sur l'EPR. Il ne pouvait faire moins, tant celui-ci est vital pour nos exportations.
Entre ce qu'elle nous rapporte à l'export et les économies qu'elle nous procure, la filière nucléaire pèse 12 milliards d'euros par an. Ce n'est pas sérieux de vouloir la démanteler quand le problème numéro un du pays est le déficit de 75 milliards de la balance commerciale.
Il y a urgence à réindustrialiser le pays. J'avais démissionné de mon poste de ministre de l'Industrie en 1983 parce que le gouvernement n'allait pas dans ce sens. Aujourd'hui, cette idée s'impose.
Comment voyez-vous l'avenir de la zone euro?
Si Nicolas Sarkozy était parvenu à convaincre à temps Angela Merkel de transformer la Banque centrale européenne en moteur, on aurait pu garder la monnaie unique avec un gouvernement économique européen. Et en faisant un petit pas vers le fédéralisme. Cela aurait été la meilleure solution. Mais l'Allemagne avance trop lentement vers cela. Et les événements se précipitent. L'arbre grec cachait la forêt italienne. Si l'Italie tombe malade, la contagion à la France sera immédiate.
Je pense que nous serons contraints d'appliquer tôt ou tard le plan B. À savoir une mutation organisée de l'euro de son statut actuel de monnaie unique vers celui de monnaie commune. L'euro servant aux grands échanges internationaux et chaque pays revenant en interne à une monnaie propre, fluctuante et renégociée chaque année au niveau européen.
Derrière cette situation se pose le problème majeur de la souveraineté et de la démocratie. Va-t-on construire une Europe post-démocratique, où les dirigeants seront désignés par l'urgence budgétaire comme c'est déjà le cas en Italie et en Grèce ? Jean-Claude Trichet est-il le futur Premier ministre de la France ? (sourire) Se dirige-t-on vers un fédéralisme coercitif, imposant à la France la fin de sa souveraineté, de sa force de dissuasion, de la gestion de son budget et de ses impôts ?
Quelles sont vos solutions?
Une monnaie moins chère, une mobilisation pour faire redécoller la croissance en réindustrialisant le pays, un retour à la souveraineté nationale et la mise en place d'une Europe réaliste. Le pire pour la France serait de rester collée à une mini-zone européenne à l'euro fort. En réalité, au mark.
Articles récents
Les dernières nouvelles du Liesi
Par Menthalo – Vous souvenez vous de ces deux japonais, arrêtés par les douanes italiennes, porteurs de Treasury Notes pour un montant total de 134 Milliards de Dollars ?
Aviez-vous suivi cette magnifique enquête de Jean Marie Le Ray, le formidable journaliste d’investigation du site ADScriptum. Une histoire absolument rocambolesque, quand on sait que ces soit-disant faux-monnayeurs d’après la Fed, étaient du Ministère des Finances japonais et qu’ils avaient rendez-vous en suisse avec des diplomates russes.
Suivez le lien
Jean Marie Bravissimo ! Quelle belle enquête ! Quelle ténacité !
Je ne peux m’empêcher de voir un lien entre ces 134 milliards de $ et la Réforme Monétaire à venir. Japonais, Russes, Chinois, Allemands … ?
Il y a un point que tu oublies de soulever, c’est que les Treasury notes de Kennedy étaient garanties par des pièces ou lingots d’argent-métal.
“President Kennedy’s Executive Order 11110 gave the Treasury Department the explicit authority: “to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury.”
Ces 134 B$ exprimés en onces d’argent représentent aujourd’hui 4 Milliards d’onces, soit près de 6 années de la production minière mondiale. Quand on sait qu’il reste environ 15 années de production de Silver, ces 134 Milliards de $ échangeables contre de l’argent-métal pèsent autrement lourd que le papier-toilettes émis par les imprimantes de la Fed. De quoi mettre les Etats-Unis en faillite et/ou faire s’envoler l’argent à des sommets totalement délirants.
Pourrait-il y avoir un quelconque rapport entre ces 134 Milliards et les 144 Milliards de $ de Dérivés Over The Counter Silver (other precious metals) dans les statistiques de la B.I.S. ?
Bon courage Jean Marie
Menthalo
Depuis que l’indice E-mini SP 500 est repassé au-dessus des 1200 points, celui-ci a atteint les résistances proposées lundi dernier 1210-1230 points.
La prochaine résistance pourrait être 1285, ensuite nous aurons peut être 1308 qui sera une résistance phare. Dans ce cas, l’indice Future CAC 40 pourrait poursuivre son rebond technique vers 3240-3250 points. Au-delà, nous aurons une zone de résistance phare vers 3350 et 3400 points.
Pour l’instant, surveillez bien le E-mini SP 500. Un petit repli sous le support des 1243 fragiliserait la reprise technique. Dans ce cas, nous surveillerons le pivot proposé dans les articles précédent à 1230 points.
Nous devrons encore attendre une semaine pour connaitre les conclusions temporaires de la réunion du 09 décembre.
Bien sûr, l’idée sera de sortir une réponse encourageante comme celle du 21 juillet pour le sauvetage de la Grèce, histoire que les personnes puissent bien consommer pour les fêtes de fin d’année.
Ensuite, le retour à la réalité pourrait être brutal, la fête se termine et cède sa place au régime sec
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Chères amies, Chers amis
La CHARGE DE LA DETTE est la source de la lente remise en cause de notre modèle social sérieusement menacé. A ce titre, A.-J. HOLBECQ, co-auteur du livre « La dette publique, une affaire retable » (2° édition 2011) a écrit sur la façon artificielle dont s’est constituée la dette de la France par les intérêts depuis l’entrée en vigueur de la loi du 3 janvier 1973, article 25. Au 31 décembre 2006, la dette de la France cumulée depuis le 1er janvier 1976 s’élevait à 1142,7 milliards d’euros et les emprunts pour payer les intérêts (constitutifs de cette dette) avaient étés de 1142,2 milliards. N’est-ce pas un gaspillage colossal et inadmissible dont personne ne parle d’y porter remède? N’y a-t-il pas là, une occasion de faire des économies de haut niveau qui ne toucheraient pas les familles les plus défavorisées ? Pour rappel, la dette s’élève au premier trimestre 2011 à 84,5% du PIB et à 1646 milliards. A tel point que les engagements financiers de l’État représentent aujourd’hui la première source de dépense dans le budget de l’État, avant même l’enseignement scolaire (intérêts en gris sur la représentation ci-dessous).
Décembre 2010
Nous retrouvons le principe de cette loi dans l’article 104 du Traité de Maastricht et dans l’article 123 du traité de Lisbonne (copié collé du précédent), ce qui explique l’aggravation de l’endettement des pays du sud de l’Europe comme du nord.
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Avant la loi du 3 janvier 1973, autrement dit, essentiellement durant les années de Gaulle, de grands projets ont pu être financés (le nucléaire, le Concorde, Ariane etc.) sans que cela endette les français de façon considérable. C’est également ce que dénonce Stéphane HESSEL dans son livre « Indignez-vous » alors que des progrès techniques importants ont étés réalisés depuis 1945 (page 11, 2° paragraphe).
En effet, la Banque de France faisait des avances ou des prêts à taux nuls ou quasi nuls à son propriétaire, la France. Aujourd’hui, cette compétence appartient aux banques privées.
Notre dette, qui était nulle avant 1973, s’est constituée essentiellement par les emprunts réalisés pour payer les intérêts au secteur privé.
De plus, l’inflation a été supérieure dans les 10 ans après 1973 à ce qu’elle avait été les 10 ans auparavant.
En retournant à la souveraineté monétaire, c'est-à-dire à la Banque de France, nous pourrions supprimer les intétêts et l'expznsion de la dertte en monétisant le remboursement des échéances et le service de la dette (les intérêts qui, à l’heure actuelle, font grossir la dette comme boule de neige roulée sur la poudreuse) sans augmenter davantage l’endettement. C’est le bon sens ! Les graphiques du résumé en Pièce jointe sont éloquents.
Ces travaux et ceux d’économistes indépendants (Jean-jacques ROSA (EIP de Paris), Jacques SAPIR( EHESS), Gérard LAFAY( Paris II), Alain COTTA( Université Paris Dauphine), feu Maurice ALLAIS, Prix Nobel d’économie ; le politique feu Philippe SEGUIN ) sont à l’origine de la position de Nicolas DUPONT-AIGNAN sur la monnaie.
A défaut de pouvoir monétiser notre dette par la BCE car l’Allemagne s’y oppose pour des raisons historiques que nous respectons, nous proposons la sortie de l’euro unique en conservant l’euro commun reliant les monnaies nationales européennes entre elles, un peu comme le faisait l’écu par des taux de change justes, réalistes. Nous aimerions voir se réaliser dans l’ordre une coopération monétaire intra européenne permettant le libre échange loyal (avec taux de change administrés) visant à équilibrer les balances commerciales du marché commun, système alliant en outre la protection des monnaies nationales contre les manipulations intempestives unilatérales et la spéculation (Voir Jacques SAPIR).
La gestion de la dette de la France est notre responsabilité à tous car elle constitue un fardeau pour le futur de la jeunesse française. Aussi, nous devons tout faire pour que ce débat, comme celui sur les délocalisations, le chômage qui en résulte, les autres sources de déficit et de perte du moral de la nation, et les solutions nécessaires pour y remédier (1), ait lieu lors de la présidentielle de 2012. C’est, en tout cas, notre objectif en sollicitant des maires, au nom du pluralisme démocratique, le parrainage de Nicolas DUPONT-AIGNAN, député-maire (non inscrit) de YERRES (ESSONNE) afin qu’il puisse exposer ses idées devant les autres candidats et devant la nation, au moment du débat présidentiel.
Des gens malhonnêtes cachent les défauts, erreurs et mauvaises intentions des dirigeants corrompus qui nous ont surendettés par des emprunts (nuisibles et inutiles) auptès du système des banques privées. Avec NDA, nous n'aurions pas fait des dettes par les intérêts payés au secteur privé. Ces propagandistes travaillent pour enrichir les banques privées. Mais peu à peu, le peuple commence, grâce à Internet, à connaître la vérité comme avec la courte vidéo : "Comprendre la dette publique »
http://www.dailymotion.com/video/xlen9m_comprendre-la-dette-publique-en-10-minutes_news?start=0#from=embed
Voici comment le peuple avait été endormi avec l'euro:
http://www.youtube.com/watch?v=bd7eLeaNLNI&feature=share
(1) charges sociales à faire supporter par les importations autant que par les produits intérieurs, taxes antidumping monétaire, salarial, social, environnemental, afin de protéger l’emploi industriel et l’Agriculture des délocalisations et pouvoir donner des salaires décents, par ailleurs indispensables au bon fonctionnement économique de la société; revenir sur le principe de la loi du 3 janvier 1973 et retour à la Banque de France permettant de monétiser le remboursement de la dette sans l’aggraver et investir pour l’avenir; régulariser la bourse en supprimant les moyens techniques de la spéculation et taxe modique sur les transactions pour décourager le spéculation, souplesse monétaire, contrôle des changes, séparation des banques de dépôts et de crédit des banques d’affaires, retour aux nationalisation du Conseil National de la Résistance, contrôler les frontières, appliquer les peines de justice, respecter les principes du développement durable, ect..