Compte rendu sur l’affaire de la disparition de Stan le samedi 22 septembre vers 15 heures, par Janett Seemann
Ce jour là, j’étais avec Jerry dans un véhicule, et Stan avec Toff dans son fourgon.
On se rendait tous à Bolandoz pour travailler sur le réseau satanique pédophile de la région.
Il y a un témoin, victime de ce réseau, qui était en contact avec Jerry depuis plusieurs mois, et qui lui avait fait des déclarations terrible par e-mails.
C’est une affaire de soirées dans des villas avec des notables, et des enfants qui sont violés et torturés. Le témoin-victime a fini par déclarer avoir aussi vu un enfant mourir pendant les tortures.
Il y avait suffisamment d’éléments et de noms de personnes impliqués pour faire une enquête plus profonde sur le terrain. Il était question de rencontrer le témoin pour avoir encore plus d’éléments, et surtout de l’aider à en sortir, car il est en danger de mort actuellement!
D’après des déclarations de ce témoin-victime le réseau est protégé par des gendarmes.
Jerry était arrivé à convaincre le témoin-victime de cette rencontre, dans le but de l’aider.
Nous sommes donc parti en équipe avec deux véhicules. Chaque équipe avait un walkie-talkie.
La première équipe, Jerry et moi, avec notre véhicule, devait aller à la rencontre du témoin-victime, sur le rendez-vous pris à Bolandoz.
La deuxième équipe c’était Stan et Toff, dans le fourgon de Toff. Ils devaient assurer notre protection, en cas de piège. Dans les histoires de réseaux avec un témoin plus ou moins découvert, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber.
Quand nous sommes entré dans le village mon véhicule a été suivi par une voiture de gendarmes, ce qui commençait à m’inquiéter. La deuxième équipe qui était passé devant s’était arrêté au niveau d’un carrefour pour nous attendre, et chercher où se trouvait le point de rendez-vous à Bolandoz.
Au moment où nous sommes passés devant l’endroit où était arrêté la deuxième équipe, les gendarmes qui nous suivaient ont repérer alors le fourgon de Toff.
A ce moment, les gendarmes ont fait demi tour derrière moi pour suivre le fourgon de Toff qui repartait.
Quand j’ai moi-même fait demi-tour j’ai vu que le fourgon de Toff était suivi par deux véhicules de gendarme. Un deuxième véhicule était arrivé subitement.
Celui qui était juste derrière le fourgon avait son gyrophare et sa sirène.
Jerry et moi avons compris qu’il avait danger, surtout pour Stan, et que le fourgon risquait de se faire contrôler.
Le dernier sms que j’ai reçu de Stan disait : « on coupe radio ». Puis, plus rien.
Nous ne nous sommes pas arrêté pour observer, par peur de nous faire contrôlé et fouillé avec tout le matériel et les dossier sensibles a bord.
J’espérais aussi que seulement Toff, le conducteur du fourgon, serait contrôlé.
A ce moment, sans savoir comment se qui se passait avec les gendarmes, nous avons reçu un sms du témoin-victime qui nous attendait. Il fallait continuer ce qu’on était venu faire venu malgré tout. On verrait plus tard pour le reste.
Jerry et moi avons donc rencontré le témoin-victime au point de rendez-vous.
Nous l’avons fait rentrer dans notre véhicule pour discuter tranquillement.
Toutes les informations sensibles sont depuis en sécurité auprès de plusieurs activistes.
Pendant ce temps on remarquait beaucoup de véhicules de gendarmerie qui circulait. Ça nous inquiétait beaucoup Jerry et moi. Peut-être que tout ça pour Stan, et que donc il avait été identifié et arrêté? Mais il fallait que je garde mon calme et que je continue l’entretient avec le témoin.
Après avoir quitté le témoin, vers 17 heures, nous avons chercher la deuxième équipe. Nous n’avons plus eu de contact ni avec Stan, ni avec Toff.
Nous avons trouvé la gendarmerie la plus proche qui est à Amancey. Nous sommes passé devant et avons vu le fourgon de Toff sur le parking. A ce moment là, nous avons compris que le contrôle de gendarmerie c’était mal passé. Malgré tout, j’espérai que Stan avait pu s’échapper, mais ça paraissait quand même peu probable. Il y avait eu deux patrouilles derrière eux, ça fait beaucoup de monde. Selon moi, si il était en fuite, il aurait emporté au moins son portable avec lui pour me prévenir. Cette absence de communication me confirmait qu’il avait bien été arrêté aussi.
Vers 20 heures 20, après tout ce temps à reflechir quoi faire nous avons reçu un appel de Toff. Il quittait la gendarmerie, était relâché. Il a alors demandé si nous avions des nouvelles! Pour nous, c’était lui qui devait en avoir! On lui a demandé alors de se rendre à un endroit précis de la ville d’Ornans où on a fait le point avant de partir et qu’on connaissait tous.
On voulait faire le point avec lui. Mais cela ne l’enchantait pas, et il était pas content de devoir faire demi tour; il était déjà sur la route de Besançon, pas du tout préoccupé de nous informer! Il nous a semblé affolé et disait qu’il avait « des flics partout » et qu’il devait partir au plus vite.
Au moment de reprendre alors la route en quittant Bolandoz pour aller retrouver Toff, je me suis arretée à un stop et j’ai vu arriver sur ma droite un véhicule de gendarmerie. Il faisait déjà nuit mais il avait les gyrophares, sans sirène. Il est passé juste dans mes phares, et il m’a semblé, en une fraction de seconde, reconnaître Stan à l’arrière du véhicule de gendarmerie!
Sur le coup, j’en était sûre. Plus tard, en y réfléchissant, j’avais un doute. Peut-être que je m’était monté la tête par l’émotion? En plus, Jerry a seulement vu la voiture passé, rien de plus.
Mais le soir en question, j’étais bouleversée. Persuadée que c’était Stan, j’ai décidé de ne plus aller à la rencontre de Toff. Il m’énervait par son comportement, et surtout je me demandais pourquoi il avait été relâché si vite. J’ai eu peur que se soit un piège tendu par les gendarmes pour attraper toute l’équipe. Car je savais qu’ils avaient dû trouver le walkie-talkie de Stan dans le fourgon de Toff et comprendre qu’il y avait donc une deuxième équipe. Aussi avec nous les éléments de notre enquête sur le réseau qu’ils protègent.
J’étais certaine que les gendarmes qui nous avaient suivis au début avaient bien repéré notre immatriculation en nous suivant avant de changer de direction. En plus, je me rappèle que Toff avait envoyé un sms quelque jours avant sur le portable de Stan pour savoir si on avait ce véhicule là pour le voyage.
Donc, je savais que si on était tous arrêtés, ça n’aurait pas aidé Stan, mais empiré la situation.
Jerry et moi nous avons roulé pour sortir de la zone dangereuse. On est allé à Besançon pour trouver un coin où essayer de dormir tranquilles. Je n’ai bien sûr pas pu fermer l’œil de la nuit, et j’avais déjà alerter des activistes de l’arrestation de Stan.
J’ai essayé d’appeler un ami fiable qui habite Grenoble pour qu’il nous rejoigne et nous aide à réfléchir à ce qu’il fallait faire, mais il était sur messagerie.
Le lendemain, un autre copain me rejoint à Besançon. Il accepte d’aller à Ornans pour attendre Stan le temps qu’il faut au cas ou. Jerry avait déjà dû partir de son côté et moi, je suis parti pour la Suisse pour trouver de l’aide pour la suite.
Une amie activiste qui était en contact avec Toff m’expliqua qu’il avait vu Stan s’enfuire en courrant au moment du contrôle de gendarmerie, et qu’en suite il avait assisté au déploiement de forces de la gendarmerie ; équipe avec chiens et hélicoptère!(L’hélicoptère avait été annulé en raison du brouillard.)
Avec de tels moyens, je voyais mal comment mon compagnon avait pu s’en sortir, sans argent sur lui, sans moyen de communication, dans une région qu’il ne connaît pas et où il n’a aucun contact. Mais d’après notre amie, Toff croyait malgré tout que Stan avait pu s’en sortir. Il disait qu’avant d’être relâché par les gendarmes, il avait vu les équipes « rentrer bredouille ». J’espérais alors que j’avais mal vu en croyant reconnaître Stan dans la voiture de gendarmerie.
En Suisse, j’espérais trouver de l’aide pour revenir très vite dans la région de Bolandoz –Amancey-Ornans, et prendre la place du copain venu attendre Stan à Ornans.
Il fallait revenir sans mon véhicule qui était « grillé ». Donc, j’ai perdu quelques jours en attendant des rendez-vous qui n’ont rien donné. Les amis et activistes de la région se dégonflaient ou était injoignable, comme trop souvent quand on a besoin d’aide. Entre temps, le copain qui attendait à Ornans avait dû repartir chez lui. Il avait tenu près de trois jours, sans résultat. J’étais de plus en plus inquiète.
Sans solution, j’ai réessayé de contacter l’autre ami qui habite à Grenoble. Il n’était plus sur messagerie et je lui ai expliqué la situation. Il m’a rejoint en Suisse et m’a accompagné à la suite en Italie et ailleurs. J’ai contacté aussi des proches de Stan pour les informer et trouver de l’aide. J’ai eu du mal à m’organiser et le temps passait. Je savais qu’il fallait retourner dans la région d’Amancey à tout prix et j’imaginais qu’il était peut-être toujours dans la nature pourchassé par les gendarmes. J’ai décidé de faire croire que lui et moi, nous sommes déjà loin.
Ce que m’a redonner espoir c’est que j’ai appris par Jerry que les gendarmes sont allés voir le témoin entre temps, comme si ils cherchait Stan ! Ils lui ont même dit que Stan est un assassin en cavale! J’étais sure à ce moment là, qu’il n’était pas pris par les gendarmes. Sinon il n y avait pas d’explications. Ou alors, les gendarmes avait bien attrapé Stan et voulaient faire croire que c’était pas le cas!?
Effectivement ce qui était bizarre aussi, qu’il n’avait rien dans la presse local.
Mais j’espérais que l’explication c’est qu’ils n’avaient pas attrapé Stan. Il fallait alors essayer de faire croire qu’il était déjà loin et de les mettre sur une mauvaise piste. Ca me permettait de revenir le chercher avec de l’aide et un autre véhicule à l’endroit ou il y avait un espoir qu’il se cache en attendant le secours.
Comme j’étais chez des proches de Stan, j’ai demandé à eux de faire la désinformation si des policiers venaient questionner. Aussi de téléphoner avec des amis à eux en France pour parler de Stan et donner des fausses informations. Car je suis sûre que ces proches sont sur écoute, et qu’il est très facile aux autorités de les trouver.
Les proches de Stan ont accepté de faire croire qu’ils nous avaient vu ensemble, lui et moi, passer dans le coin pour aller vers la Croatie.
Je suis alors reparti avec le copain de Grenoble, qui m’avait accompagné jusqu’à là pour retourner dans la région dangereuse, même si j’avais très peur pour moi aussi de me faire attraper et de « disparaître » aussi.
Quelques jours plus tard, j’ai décidé de faire une communication sur Internet. Jusque là, j’avais le problème qui si je parlais de la disparition de Stan avec l’épisode des gendarmes qui l’avaient arrêté, le témoin-victime serait démasqué, et alors en danger de mort. Mais là, je savais que de toute façon le réseau avait compris que si Stan était venu dans le coin s’était pour faire une enquête et le rencontrer lui. Le seul moyen de protéger le témoin aussi était alors comme pour Stan, de faire beaucoup de bruit, mais sans encore parler du témoin avec trop de détails.
Là c’était impossible pour moi de communiquer avec les activistes sans de donner ma position. Ils ont pensé pendant quelque jours que j’avais aussi disparue. Malheureusement nos recherches pour retrouver Stan n’ont rien donné.
Mais quelque jours plus tard le groupe d’activistes de Morkhoven a annoncé une dure nouvelle : Stan avait bien été arrêté, et était tenu au secret. Un avocat avait été engagé par le groupe pour assister Stan.
Le ciel m’est tombé sur la tête. Mais au moins, Stan est en vie!!! J’avais également redouté le pire pendant tout ce temps, car je sais à quoi nous avons a faire.
Je dois dire que j’ai aussi peur pour moi. Je dois sortir au grand jour pour faire une action avec tous les activistes, et avant, pour ma sécurité je communique ce message, même si ça prend encore un peu de temps.
A partir de maintenant, si vous n’avez plus de nouvelles de moi non plus deux jours après la publication de mon message, c’est qu’il c’est passé quelque chose et que j’ai besoin de secours aussi!
Aujourd’hui, je prépare une confrontation publique avec les autorités.
Il y a des gendarmes d’Amancey qui mentent depuis le début et qui cachent beaucoup de choses!
Il y a aussi des gendarmes qui sont obligés de se taire, mais ils doivent maintenant dénoncer les vrais criminels! Je vais faire une conférence en publique, devant la gendarmerie d’Amancey, avec le soutient et la protection de tous les activistes!
Je compte sur tout le monde pour venir avec moi, pour faire sortir la Vérité! Je suis en route maintenant et je vous donne rendez-vous très bientôt.
Source:
- http://smrrr.wordpress.com/2012/10/12/compte-rendu-sur-laffaire-de-la-disparition-de-stan-le-samedi-22-septembre-vers-15-heures-par-janett-seemann/
Liens :
http://www.alterinfo.net/Disparition-de-Stan-Millaud_a82465.html
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La réunion en Flandre de ce vendredi soir a provoqué une forte accélération dans l’affaire de la disparition de Stan.
Les plans secrets d’appui logistique qui y ont été élaborés par Morkhoven et Cineyrgie, commencent à porter leurs fruits. La situation reste délicate et complexe. Nous nous excusons de la discrétion qui nous est nécessaire.
Il faut insister sur le fait que Janett reste en danger, même si les correspondances que nous avons reçues, la protègent déjà. Elle remercie chaleureusement tout le monde du soutien moral qu’elle a reçu.
L’optimisme reste de mise, et le soutien de la population n’y est pas étranger.
J’inviterai par ailleurs Monsieur le Maire d’Amancey, à préparer une salle communale et un podium pour que la conférence de presse puisse se dérouler dans le calme, dans la sécurité et dans la dignité.
Ses services communaux peuvent m’appeler au 00 352 26 91 72 20 (sauf le mercredi), mon secrétariat est informé dans le cas de mon absence. Les journalistes peuvent contacter Marcel Vervloesem sur son mur Facebook.