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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 21:03

    Rockefeller-Roth--jpg

Spécial monnaie, banques et dette,

Pour comprendre les enjeux majeurs de notre temps.


capiotalisme-ne-recule-devant-rien.jpg

 

    Introduction d'eva R-sistons

Le capitalisme est l'ennemi des peuples.

 

Dans les années 80, il y avait une publicité qui disait:

"Votre argent nous intéresse".

Les banques ne se soucient en effet pas d'autre chose.

Elles sont prêtes à sacrifier nos vies pour de l'argent.

Elles sont nos ennemies.

Elles prêtent aux riches,

et font payer cher aux pauvres leur pauvreté.

Les chèques sans provision, par exemple, coûtent une fortune aux malheureux.

La raison d'être des banques était de prêter aux particuliers et aux entreprises,

elles ont été dévoyées par l'appât du gain, via une spéculation insatiable.

Quant à la monnaie, elle est à l'origine du plus grand racket de tous les temps.

Merci à Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing !


"Celui qui contrôle l'argent de la nation, 

contrôle la Nation"

(Thomas Jefferson, 3e Président des Etats-Unis) :

L’iniquité, l’injustice, la pauvreté, la corruption

et la dévastation de l’environnement ont pour origine

une cupidité soigneusement camouflée : la création monétaire. §

 

§ http://www.legrandsoir.info/Celui-qui-controle-l-argent-de-la-nation-controle-la-nation-Thomas-Jefferson-3eme-President-des-Etats-Unis.html (voir autre extrait à la fin de cet article)

 

julien 

 

En ce qui concerne l'endettement des nations,

juteux pour les Banques,

il est à l'origine de la paupérisation constante des peuples. 

Austérité, casse sociale ou des services publics,

tout se fait au nom de l'endettement.

L'économie réelle est devenue virtuelle,

le capitalisme financier a remplacé le capitalisme d'entreprise,

les délocalisations tuent l'emploi,

le nivellement se fait par le bas:

Compression du coût du travail,

management impitoyable, productivité accélérée,

salaires revus à la baisse, flexibilité,

précarité, retraites en péril,

le travail est sacrifié au capital.

Dans le mot capitalisme, d'ailleurs,

n'y-a-t-il pas le mot capital ?


Mamon-US.jpg

Compétition, concurrence,

rendements fous, culte de l'argent,

bulles financières,

circulation libre des capîtaux

mais pas des citoyens,

Marché tyrannique...

notre société a perdu la tête

et elle va droit dans le mur.

Les crises sont provoquées pour permettre

une nouvelle redistribution des richesses,

du bas vers le haut, toujours plus.

Des milliards ont été offerts aux banques,

les citoyens paieront pour une crise

dont ils ne sont pas responsables.

Et quand le capitalisme va mal,

il s'invente des ennemis et part en guerre.

 

La crise est celle du Système capitaliste,

les peuples sont sacrifiés à la Finance.

 

                         Cadeaux-banques-rien-pr-citoyens.jpg

 

Et ce n'est pas fini.

On veut nous vendre des Présidents

qui orchestrent le malheur des nations

au FMI ou à la Banque Mondiale,

et comme dans le cas de D. Strauss-Kahn,

hypocrisie suprême,

avec une casquette de gauche !


NOM-soupe-j-copie-2.jpg

 

Le Nouvel Ordre Mondial étend son influence,

il a déclaré la guerre aux peuples,

riches contre pauvres,

la pieuvre capitaliste enserre déjà chaque citoyen,

le pouvoir appartiendra aux banquiers

et aux dirigeants de  multinationales,

définitivement, totalement, et tant pis pour la démocratie.

Les élus seront juste les relais de ces monstres,

et les médias des courroies de transmission,

des vecteurs de mensonges,

plus que jamais.


octopus-copie.jpg

Monnaie, banques, endettement,

trois mots synonymes de catastrophe,

aujourd'hui, pour les citoyens.

Familiarisez-vous avec eux,

découvrez ce qu'ils signifient réellement.

 

                                                     capitalkisme-banque-danger-j.jpg

 

Il est temps d'arrêter le rouleau compresseur,

demain il sera trop tard.

Alerte, citoyens ! Les assassins ont un visage humain,

ne les laissons pas nous écraser sans réagir.

Stop à l'intolérable en marche !

Nous devons arrêter l'horreur

avant qu'elle ne broie nos vies,

les générations futures,

la civilisation.

 

 

                                                      burqa-sarkostique-jpeg.jpg

Le problème n'est ni la burqa,

ni l'Arabe,

ni l'Iran ou la Russie ou la Chine ou Cuba ou le Vénézuela,

ni les Roms ni la lapidation.

Le problème, c'est le capitalisme,

il est temps de substituer le travail au capital,

le Bien commun aux biens pour quelques-uns,

le Droit à la tyrannie d'une poignée de prédateurs sans scrupules,

la Vie à la Mort.


                                                    manif-ts-ds-la-rue.jpg    

Nous vivons à un tournant de l'Histoire.

Rendons l'avenir sinon radieux pour tous,

au moins acceptable pour chacun.

L'intolérable ne doit pas triompher !


Eva R-sistons


              Redonnons le pouvoir de création monétaire à l’Etat

Par ce moyen, tous les impôts et taxes, nationales et locales seront supprimées. Car jusqu’avant la crise financière de 2008, ce sont des milliards d’euros qui ont été créés par les banques par l’intermédiaire de prêts. Ainsi, la dette de l’Etat n’existe pas vraiment, et n’est en fait qu’une terrible supercherie. La création monétaire est un droit régalien du peuple souverain qui doit lui être retourné par l’intermédiaire de son représentant, c’est-à-dire l’Etat. Dans le cadre de l’Europe, l’Etat est alors le pouvoir central si l’Europe se dote d’une constitution proclamant une fédération d’Etats. Mais que ce soit au niveau national ou au niveau européen, le peuple est souverain et a son droit régalien de création monétaire. Et tous les budgets qu’ils soient locaux, régionaux, nationaux ou européens, doivent être financés d’abord par la création monétaire, et ne recourir à l’impôt si et seulement si les nécessités économiques l’obligent afin de maintenir la stabilité des prix. Tel que les traités de Nice et Maastricht l’ont défini, la BCE est une institution indépendante qui contrôle les taux directeurs, les taux d’intérêts des prêts aux particuliers et aux entreprises. Son président n’est pas fonctionnaire, il est un acteur privé issus du système bancaire privé et qui défend donc les intérêts privés des banquiers. Sa nomination par le Conseil européen n’y change rien. D’autant plus, la BCE est totalement indépendante de toute sorte de pouvoir politique. Ainsi, non seulement la BCE ne crée pas la monnaie, mais en plus elle sert uniquement les intérêts privés des banquiers avant les intérêts collectifs. De ce fait, il faut placer la BCE sous le contrôle total du pouvoir politique. Et dans le cadre d’une fédération européenne avec un pouvoir central, c’est à la BCE de créer la totalité de la monnaie nécessaire au bon fonctionnement de l’économie européenne que la BCE verse en place et dû de nos impôts. Si nos partenaires européens refusent ce schéma, alors, la France se doit d’en tirer les conséquences. Car il apparaît de plus en plus évident que la construction européenne s’est faite jusqu’à présent, dans le but de réaliser, une oligarchie des transnationales et des institutions financières. C’est pourquoi l’Union Européenne de 2010 impose la libéralisation des services, l’indépendance de la BCE, l’endettement des Etats et des collectivités territoriales, la perte des droits régaliens et de la souveraineté du peuple. Pour mettre fin à cet état de fait, il faut que les peuples, par l’intermédiaire de leurs représentants élus, contrôlent leurs propres énergies, et donc, aient le contrôle de leur monnaie. http://www.legrandsoir.info/Celui-qui-controle-l-argent-de-la-nation-controle-la-nation-Thomas-Jefferson-3eme-President-des-Etats-Unis.html

 

 

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La vérité sur la dette

DJAMELITO
Mardi 21 Septembre 2010

La Vérité sur la Dette
.
En Vérité, la crise a commencé quand la Banque de France a cessé d'émettre de la monnaie et ceux à cause de Pompidou et de Giscard d’Estaing qui ont vendu la France aux banques !
La Dette de la France n’existe pas ! La réalité est que la dette publique française est d’abord due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Pourquoi ? Parce que la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, puis l’article 123 du traité de Lisbonne, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques et sociétés d’assurance. La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros, fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros, soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans, pendant lesquels nous avons payé 1306 milliards d’intérêts ! »

Car si la Banque de France avait continué d'émettre la monnaie après 1974 il n'y aurait jamais eu de crise! Et si elle avait cessé d'émettre la monnaie dès 1945 (c'est à dire que si Charles de Gaule n'avait pas nationalisé la Banque de France en 1945) il n'y aurait tout simplement jamais eu, ni de reconstruction ni de "30 glorieuses".

Conclusion :

En Vérité, la crise a commencé quand la Banque de France a cessé d'émettre de la monnaie et ceux à cause de Pompidou et de Giscard d’Estaing qui ont vendu la France aux banques !

(Aux faîtes, il est dit que l’Algérie a payé sa dette, c’est FAUX ! En vérité, elle a remboursé 6 fois sa dette quand on compte les intérêts avec !)



La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D'ou vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?

La réponse est... qu'il n'y en a pas.

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

S'il n'y avait PAS DE DETTE Il n'y aurait PAS D'ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule. Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous.

En Vérité, la crise a commencé quand la Banque de France a cessé d'émettre de la monnaie et ceux à cause de Pompidou et de Giscard d’Estaing qui ont vendu la France aux banques ! :

A qui profite le système ?

Une interview d’André-Jacques Holbecq par Yves Michel.

« Il faut réduire la dette! ». On crie à la faillite! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d’aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : « Les caisses sont vides ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l’heure est au travail et aux économies ».

Ce qu’on ne nous dit pas, c’est qu’il y a une quarantaine d’années, l’État français n’était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d’ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d’euros ! Pourquoi ? S’est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l’emprunt, alors qu’auparavant on se suffisait à nous-mêmes? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?

Bref ce Système est un échec Total ! :


Vidéos sur le site,

DJAMELITO

http://djamelitoinfo.blogspot.com


Mardi 21 Septembre 2010
http://www.alterinfo.net/La-Verite-sur-la-Dette_a50030.html
.
banque-DETTE-TB-j.jpg

 

L'histoire  du contrôle
bancaire aux Etats-Unis

 

 

 

 

(Article d'Alain Pilote, paru dans Vers Demain de juillet-août 1985.)

La dictature des banquiers et leur système d'argent-dette ne se limite pas seulement au Canada, mais s'étend dans tous les pays du monde. En effet, il suffirait qu'un seul pays se libère de cette dictature et donne l'exemple de ce que pourrait être un système d'argent honnête, émis sans intérêt et sans dette par le gouvernement souverain de la nation, pour que le système d'argent-dette des banquiers s'écroule dans le monde entier.

Cette lutte des Financiers internationaux pour installer leur système frauduleux d'argent-dette a été particulièrement virulente aux Etats-Unis depuis le tout début de leur existence, où les faits montrent que plusieurs hommes d'Etat américains étaient bien au courant du système d'argent malhonnête que les Financiers voulaient imposer et de tous les malheurs qu'il entraînerait pour l'Amérique. Ces hommes d'Etat étaient de véritables patriotes, qui ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour conserver aux Etats-Unis un système d'argent honnête, libre du contrôle des Financiers. Les Financiers font tout pour tenir cachée cette facette de l'histoire des Etats-Unis, de peur que l'exemple de ces patriotes ne soit suivi encore aujourd'hui. Voici ces faits que les Financiers voudraient que la population ignore:

La population la plus heureuse

franklin.jpg

Benjamin Franklin

Nous sommes en 1750. Les Etats-Unis d'Amérique n'existent pas encore; ce sont les 13 colonies sur le continent américain qui forment la «Nouvelle-Angleterre», possession de la mère-patrie, l'Angleterre. Benjamin Franklin écrivait de la population de ce temps: «Impossible de trouver de population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe.» Faisant rapport en Angleterre, on lui demanda le secret de cette prospérité dans les colonies, alors que la misère régnait dans la mère-patrie:

«C'est bien simple, répondit Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l'appelons Colonial Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous n'avons au- cun intérêt à payer à personne.»

Les banquiers anglais, mis au courant, firent adopter par le Parlement anglais une loi défendant aux colonies de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement de la monnaie-dette d'or et d'argent des banquiers qui était fournie en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié.

«En un an, dit Franklin, les conditions changèrent tellement que l'ère de prospérité se termina, et une dépression s'installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs.»

Alors advint la guerre contre l'Angleterre et la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, en 1776. Les manuels d'histoire enseignent faussement que la Révolution Américaine était due à la taxe sur le thé. Mais Franklin déclara: «Les colonies auraient volontiers supporté l'insignifiante taxe sur le thé et autres articles, sans la pauvreté causée par la mauvaise influence des banquiers anglais sur le Parlement: ce qui a créé dans les colonies la haine de l'Angleterre et causé la guerre de la Révolution.»

Les Pères Fondateurs des Etats-Unis, ayant tous ces faits en mémoire, et pour se protéger de l'exploitation des banquiers internationaux, prirent bien soin de stipuler clairement dans la Constitution américai-ne, signée à Philadelphie en 1787, dans l'article 1, section 8, paragraphe 5: «C'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur.»

La banque des banquiers

Mais les banquiers ne lâchèrent pas le morceau. Leur représentant, Alexander Hamilton, fut nommé Secrétaire du Trésor (l'équivalent de notre ministre des Finan- ces) dans le cabinet de George Washington, et se fit l'avocat d'une banque nationale privée et de la création d'un argent-dette avec de faux arguments, tels que: «Une dette nationale, pourvu qu'elle ne soit pas excessive, est une bénédiction nationale... Le gouvernement se montrera sage en renonçant à l'usage d'un expédient aussi séduisant et dangereux, soit d'émettre son propre papier-monnaie.» Hamilton leur fit aussi accroire que seul l'argent-dette des banques privées était valable pour les transactions avec les pays étrangers.

Thomas Jefferson, le Secrétaire d'Etat, était fortement opposé à ce projet, mais le président Washington se laissa finalement convaincre par les arguments d'Hamilton. Une banque nationale fut donc créée en 1791, la «Bank of the United States», avec une charte d'une durée de 20 ans. Quoique nommée «Banque des Etats-Unis», elle était plus véritablement la «banque des banquiers», puisqu'elle n'appartenait pas du tout à la nation, au gouvernement américain, mais aux individus détenteurs des actions de la banque, les banquiers privés. Le nom de «banque des Etats-Unis» fut délibérément choisi dans le but de laisser croire à la population américaine qu'elle était propriétaire de la banque, ce qui n'était pas du tout le cas. La charte expira en 1811 et le Congrès vota contre son renouvellement, grâce à l'influence de Jefferson et d'Andrew Jackson:

«Si le Congrès, dit Jackson, a le droit d'après la Constitution d'émettre du papier-monnaie, ce droit leur a été donné pour être utilisé par eux seuls, non pas pour être délégué à des individus ou des compagnies privées.»

Ainsi se terminait l'histoire de la première Banque des Etats-Unis, mais les banquiers n'avaient pas dit leur dernier mot.

Les banquiers déclenchent la guerre

Nathan Rothschild, de la Banque d'Angleterre, lança un ultimatum: «Ou bien le renouvellement de la charte est accordé, ou bien les Etats-Unis sont impliqués dans une guerre très désastreuse.» Jackson et les patriotes américains ne se doutaient pas que le pouvoir des banquiers pouvait s'étendre jusque-là. «Vous êtes un repaire de voleurs, de vipères, leur dit le président Jackson. J'ai l'intention de vous déloger, et par le Dieu Eternel, je le ferai!» Nathan Rothschild émit des ordres: «Donnez une leçon à ces impudents Américains. Ramenez-les au statut de colonie.»

Le gouvernement anglais déclencha la guerre de 1812 contre les Etats-Unis. Le plan de Rothschild était d'appauvrir les Américains par la guerre à un tel point qu'ils seraient obligés de demander de l'aide financière... qui bien sûr ne serait accordée qu'en retour du renouvellement de la charte de la «Bank of the United States». Il y eut des milliers de morts, mais qu'importe à Rothschild? Il avait atteint son but: la charte fut renouvelée en 1816.

On assassine Abraham Lincoln

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Abraham Lincoln

Abraham Lincoln fut élu Président des Etats-Unis en 1860 avec la promesse d'abolir l'esclavage des Noirs. 11 Etats du Sud, favorables à l'esclavage des Noirs, décidèrent donc de quitter l'Union, de se séparer des Etats-Unis: ce fut le début de la Guerre de Sécession, ou Guerre Civile Américaine (1861-65). Lincoln, étant à court d'argent pour financer les armées du Nord, partit voir les banquiers de new-York, qui lui offrirent de l'argent à des taux allant de 24 à 36%. Lincoln refusa, sachant parfaitement que c'était de l'usure et que cela mènerait les Etats-Unis à la ruine. Mais son problème d'argent n'était pas réglé pour autant.

Son ami de Chicago, le Colonel Dick Taylor, vint à la rescousse et lui suggéra la solution: «Que le Congrès passe une loi autorisant l'émission de billets du Trésor ayant plein cours légal, payez vos soldats avec ces billets, allez de l'avant et gagnez votre guerrre.»

C'est ce que Lincoln fit, et il gagna la guerre: de 1862 à 1863, Lincoln fit émettre 450 millions $ de «greenbacks» (appelés ainsi par la population parce qu'ils étaient imprimés avec de l'encre verte au verso).

Lincoln appela ces greenbacks «la plus grande bénédiction que le peuple américain ait jamais eue.» Bénédiction pour tous, sauf pour les banquiers, puisque cela mettait fin à leur «racket» du vol du créditde la nation et de création d'argent avec intérêt. Ils mirent donc tout en oeuvre pour saboter l'oeuvre de Lincoln. Lord Goschen, porte-parole des Financiers, écrivit dans le London Times (citation tirée de Who Rules America, par C. K. Howe, et reproduite dans Lincoln Money Martyred, par R. E. Search):

«Si cette malveillante politique financière provenant de la République nord-américaine devait s'installer pour de bon, alors, ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans frais. Il s'acquittera de ses dettes et sera sans aucune dette. Il aura tout l'argent néces saire pour mener son commerce. Il deviendra prospère à un niveau sans précédent dans toute l'histoire de la civilisation. Ce gouvernement doit être détruit, ou il détruira toute monarchie sur ce globe.» (La monarchie des contrôleurs du crédit.)

Tout d'abord, dans le but de discréditer les greenbacks, les banquiers persuadèrent le Congrès de voter , en février 1862, la «Clause d'Exception», qui stipulait que les greenbacks ne pouvaient être utilisés pour payer l'intérêt sur la dette nationale. Ensuite, ayant financé l'élection d'assez de sénateurs et de députés, les banquiers firent voter par le Congrès en 1863 le retrait de la loi des Greenbacks et son remplacement par le National Banking Act (Loi des Banques Nationales, où l'argent serait créé avec intérêt par des compagnies privées).

Cette loi stipulait aussi que les greenbacks seraient immédiatement retirés de la circulation aussitôt leur retour au Trésor pour paiement des taxes. Lincoln protesta énergiquement, mais son objectif le plus pressant était de gagner la guerre et de sauver l'Union, ce qui l'obligea à remettre après la guerre le veto qu'il projetait contre cette loi et l'action qu'il entendait prendre contre les banquiers. Lincoln déclara tout de même:

«J'ai deux grands ennemis: l'armée du Sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis.»

Lincoln fut réélu Président en 1864 et fit clairement savoir qu'il s'attaquerait au pouvoir des banquiers une fois la guerre terminée. La guerre se termina le 9 avril 1865, mais Lincoln fut assassiné cinq jours plus tard, le 14 avril. Une formidable restriction du crédit s'ensuivit, organisée par les banques. L'argent en circulation dans le pays, qui était de 1907 millions $ en 1866, soit 50,46 $ pour chaque Américain, tomba à 605 millions $ en 1876, soit 14,60 $ par Américain. Résultat: en dix ans, 54 446 faillites, pertes de 2 milliards $. Cela ne suffisant pas, on alla jusqu'à réduire la circulation d'argent à 6,67 $ par tête en 1867!

William Jennings Bryan: «Les banques doivent se retirer»

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William Jennings Bryan

L'exemple de Lincoln demeurait néanmoins dans plusieurs esprits, même jusqu'en 1896. Cette année-là, le candidat démocrate à la présidence était William Jennings Bryan, et encore une fois, les livres d'histoire nous disent que ce fut une bonne chose qu'il ne fut pas élu président, car il était contre la monnaie «saine» des banquiers, l'argent créé sous forme de dette, et contre l'étalon-or:

«Nous disons dans notre programme que nous croyons que le droit de frapper et d'émettre la monnaie est une fonction du gouvernement. Nous le croyons. Et ceux qui y sont opposés nous disent que l'émission de papier-monnaie est une fonction de la banque, et que le gouvernement doit se retirer des affaires de la banque. Eh bien! moi je leur dis que l'émission de l'argent est une fonction du gouvernement, et que les banques doivent se retirer des affaires du gouvernement... Lorsque nous aurons rétabli la monnaie de la Constitution, toutes les autres réformes nécessaires seront possibles, mais avant que cela ne soit fait, aucune autre réforme ne peut être accomplie.»

Le plus gigantesque trust

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Charles A. Lindbergh

Et finalement, le 23 décembre 1913, le Congrès américain votait la loi de la Réserve Fédérale, qui enlevait au Congrès lui-même le pouvoir de créer l'argent, et remettait ce pouvoir à la «Federal Reserve Corporation». Un des rares membres du Congrès qui avait compris tout l'enjeu de cette loi, Charles A. Lindbergh (le père du célèbre aviateur), déclara:

«Cette loi établit le plus gigantesque trust sur terre. Lorsque le Président (Wilson) signera ce projet de loi, le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé... le pire crime législatif de tous les temps est perpétré par cette loi sur la banque et le numéraire.»

L'éducation du peuple

Qu'est-ce qui a permis aux banquiers d'obtenir finalement le monopole complet du contrôle du crédit aux Etats-Unis? L'ignorance de la population sur la question monétaire. John Adams écrivait à Thomas Jefferson, en 1787:

«Toutes les perplexités, désordres et misères ne proviennent pas tant de défauts de la Constitution, du manque d'honneur ou de vertu, que d'une ignorance complète de la nature de la monnaie, du crédit et de la circulation.»

Salmon P. Chase, Secrétaire du Trésor sous Lincoln, déclara publiquement, peu après le passage de la loi des Banques Nationales:

«Ma contribution au passage de la loi des Banques Nationales fut la plus grande erreur financière de ma vie. Cette loi a établi un monopole qui affecte chaque intérêt du pays. Cette loi doit être révoquée, mais avant que cela puisse être accompli, le peuple devra se ranger d'un côté, et les banques de l'autre, dans une lutte telle que nous n'avons jamais vue dans ce pays.»

Et l'industriel Henry Ford a dit:

«Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin.»

L'éducation du peuple, voilà la solution. Et c'est justement la formule de Vers Demain. Ah! si tous les créditistes comprenaient leur responsabilité de répandre Vers Demain! Le Crédit Social, qui établirait une économie où tout est ordonné au service de la personne humaine, a justement pour but de développer la responsabilité personnelle, de créer des hommes responsables. Chaque conquête d'un esprit au Crédit Social est une avance. Chaque personne formée par le Crédit Social est une force, et chaque acquisition de force est un pas de plus vers la victoire. Et depuis 69 ans, que de forces acquises!... Et si elles étaient toutes actives, le Crédit Social, c'est réellement avant demain matin qu'on l'aurait!

Comme l'écrivait Louis Even en 1960: «L'obstacle n'est ni le financier, ni le politicien, ni aucun adversaire déclaré. L'obstacle est seulement dans la passivité d'un trop grand nombre de créditistes qui souhaitent bien voir venir le triomphe de la cause, mais qui laissent à d'autres le soin de la promouvoir.»

En somme, c'est le refus d'endosser notre responsabilité. «A ceux qui ont beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé.» (Luc 12, 48.) Examen de conscience, chers créditistes, con- version personnelle, un petit coup de coeur et endossons nos responsabilités. Nous n'avons jamais été aussi près de la victoire! Notre responsabilité, c'est de faire connaître le Crédit Social aux autres, en les faisant s'abonner à Vers Demain, le seul journal qui fait connaître cette brillante solution.

http://nom666.over-blog.com/ext/http://www.michaeljournal.org/sign49.htm

 

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L'argent-dette, vidéo à écouter absolument,

http://vimeo.com/1711304

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour. D'ou vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir TANT d'argent à...

www.vimeo.com/1711304

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D'ou vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d'argent à preter ?

La réponse est... qu'il n'y en a pas.

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

S'il n'y avait PAS DE DETTE
Il n'y aurait PAS D'ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'etes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, meme si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous
Nous vous présentons le chef d'oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son francaise et textes en francais !
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Autres articles

 

Pour une monnaie alternative,

ne manquez pas cette vidéo,

  
 

 

http://www.demosophie.com/   

link

(Mouvement planétaire des citoyens contre le Nouvel Ordre Mondial)

La démosophie contre le sacrifice des peuples par le Nouvel Ordre Mondial

                                                                                           (cliquer sur le lien)

 

 

 

Sur le principal blog d'eva,

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-monnaie-banque-dette-crise-capitalisme-monnaie-alternative-dossier-57501630.html

 


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