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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 15:03

http://estb.msn.com/i/49/77FBE546F1BE98F3493ACD449B54F0.jpg

Aujourd’hui a lieu un nouveau sommet européen pour finaliser le second plan pour les créanciers de la Grèce et l’euro. Heureusement, il semblerait que l’Allemagne ait réussi à imposer une participation des créanciers privés, contre l’avis initial de la BCE et de la France.

 

 

L’Allemagne a raison !

 

Cela fait maintenant un mois que le gouvernement allemand et la Bundesbank mettent la pression sur leurs partenaires pour faire contribuer le secteur privé au second plan grec. En effet, les plans actuels sont avant tout des plans à destination des créanciers de la Grèce, qui permettent jusqu’à présent le remboursement intégral des créances d’Athènes. Pour ce faire, les autres pays européens empruntent de l’argent et le peuple grec doit subir une austérité sauvage.

Du coup, il apparaît comme totalement justifié et complètement normal que les créanciers participent à l’effort collectif. Cela est d’autant plus logique qu’en absence d’accord, la Grèce ferait défaut et ne rembourserait pas les prêts qui lui ont été accordés. En outre, les institutions financières empochent de grosses primes de risque et il paraît plus que légitime qu’elles assument une partie de ces risques en compensation de ces énormes bénéfices.

En fait, ne pas faire contribuer les institutions financières serait moralement inacceptable. Quelque soit le jugement des agences de notation, il serait scandaleux que les peuples paient la note sans que les créanciers ne soient mis à contribution. En ce sens, la position intransigeante de l’Allemagne est parfaitement justifiable. Elle l’est d’autant plus que l’Allemagne est le premier contributeur et que l’Europe lui demande des centaines de milliards.

 

L’irresponsabilité française et technocratique

 

A l’opposé, la France et les bureaucrates de la BCE ou de la Commission semblent toujours prêts à engager des centaines de milliards d’argent public pour venir à l’aide de ces pauvres créanciers, sans même leur demander la moindre contribution. Une telle position est d’autant plus hallucinante que les « technocrates apatrides et irresponsables » de Bruxelles et Francfort ne sont jamais les derniers pour demander des sacrifices aux peuples européens.

Bref, avec eux, il y a deux types d’argent public. L’argent public à destination des peuples, dont il faut absolument contenir la dépense. Et l’argent public à destination des créanciers des pays en difficulté ou des banques, à disposition de manière quasiment illimitée, comme l’ont illustré les mécanismes d’aide au secteur financier pendant la crise de l’automne 2008 ou encore les engagements colossaux pris par la BCE depuis la crise, comme le dénonce justement Der Spiegel.

Bien sûr, les agences de notation refusent tout défaut ou même toute restructuration de la dette grecque. Mais il est révoltant de voir la BCE et la Commission défendre sans la moindre nuance les intérêts de la finance sans sembler penser une seconde aux intérêts des peuples. On voit où ces bureaucrates placent l’intérêt général européen et cela montre surtout qu’il serait suicidaire de continuer de confier à ces fonctionnaires les clés du pouvoir en Europe.

Malheureusement, la France a apporté une grande contribution à ces politiques supranationales et ne servant que les intérêts de la finance. Heureusement que l’Allemagne bloque depuis quinze mois toute nouvelle dérive. Merci Berlin ! Merci Angela ! Tenez bon !

 

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/

 

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Jeudi 21 juillet - 13:51

Zone euro: Le projet d'accord prévoit d'étendre

la durée des prêts aux pays en difficulté et de réduire les taux.

 

Lire le direct.

 

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Faut-il sauver l'euro ?

Bonne question.Pour les médias aux ordres, la réponse ne fait aucun doute,

c'est Oui. Comme cela a toujours était Oui.

OUI à la parenthèse libérale de 1983, à l'acte unique de 1986, à la…

Pour lire la suite cliquez ici

 

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Farce du sommet européen:
Vers un défaut de paiement de la Grèce

Après un pseudo compromis franco-allemand trouvé dans la nuit à Berlin, un défaut de paiement de la part de la Grèce est cependant potentiellement inévitable, a estimé jeudi le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager. La peur des agences de notation règne - un défaut de paiement du pays aurait des conséquences imprévisibles.

 

 

Un défaut sélectif n'est pas un but en soi, ce n'est certainement pas une chose que nous recherchons, mais nous ne pouvons pas l'exclure d'avance, il est potentiellement inévitable, a déclaré M. de Jager devant une commission parlementaire à La Haye.

La zone euro envisage dans un projet d'accord du sommet de Bruxelles de réduire le montant de la dette grecque, mais les solutions sur la table risquent d'être interprétées comme un défaut de paiement de la Grèce, a déclaré jeudi à l'AFP un diplomate européen.

D'après les informations qui filtrent des négociations, celles-ci proposent plutôt de participer à l'effort financier européen par un mélange de reconduction d'obligations grecques existantes à mesure qu'elles parviennent à maturité, un échange d'obligations pour des titres aux échéances plus longues ou un rachat de dette grecque à un prix inférieur à sa valeur faciale.

Ces options risquent d'entraîner de la part des agences de notation une qualification de défaut complet ou sélectif sur la dette grecque, ce qui pourrait susciter un mouvement de panique sur les marchés financiers en permettant aux détenteurs de dette grecque de faire jouer leurs assurances et d'entraîner ainsi des réactions en cascade.

Le texte posé sur la table des discussions jeudi matin, après un compromis franco-allemand trouvé dans la nuit à Berlin, "devrait réunir l'accord des partenaires sur la quasi-totalité des points", a-t-il ajouté.

Prié de dire si ces solutions aboutiraient à un allègement de la dette grecque et du poids des intérêts que doit verser le pays, ce diplomate a répondu: "oui".

Le montant global du second plan de sauvetage de la Grèce qui doit être défini jeudi n'a pas été chiffré, selon cette source. Le plan devrait avoisiner les 115 milliards d'euros.

Les dirigeants de la zone euro ont entamé à la mi-journée un sommet extraordinaire crucial pour l'avenir de la Grèce et de la monnaie unique.

"Il y a des solutions qui peuvent être interprétées comme un défaut de paiement par les agences de notation", a souligné ce diplomate. Il a toutefois rappelé que le défaut de paiement n'était "pas décrété par les Etats".

Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker n'a pas non plus exclu un éventuel défaut partiel de la Grèce. "On ne peut jamais exclure une telle possibilité, mais tout devrait être fait pour l'éviter", a-t-il dit.

Or, la Banque centrale européenne a menacé jusqu'ici, en cas de défaut de paiement de la Grèce, de ne plus accepter les titres de la dette publique grecque comme garantie pour prêter de l'argent aux banques européennes, grecques en particulier.

Le projet d'accord prévoit une participation des créanciers privés de la Grèce (banques, assurances, fonds de pension et d'investissement...) qui n'a pas été chiffrée pour l'instant", les investisseurs n'ayant "pas fait connaître leurs dernières propositions", selon la source diplomatique.

Des dirigeants de banques européennes devaient participer au sommet de jeudi, a rapporté le quotidien allemand Bild.

"Il y a un menu d'options laissé à l'initiative des créanciers privés", a ajouté le diplomate, citant la possibilité de renouveler les prêts à la Grèce une fois que ceux qu'ils détiennent arrivent à échéance mais aussi des échanges d'obligations en circulation contre des prêts de plus longue durée.

En revanche, "il n'y a pas de taxe bancaire" dans le projet à l'étude, a-t-il dit. "Je ne pense pas qu'il y aura un accord à ce sujet", a aussi déclaré M. Juncker.

L'idée avait un temps été promue par la France, qui y voyait un moyen de répondre à l'exigence allemande d'une contribution des banques sans que cela ne provoque un défaut de paiement du pays, aux conséquences imprévisibles.

Les options sur la table - rachat de la dette grècque ou reconduction d'obligations grecques arrivant à maturité - risquent de la part des agences de notation une qualification de défaut complet ou partiel sur la dette grecques, ce qui pourrait susciter un mouvement de panique sur les marchés financiers en permettant au détenteurs de dette grecque de faire jouer leurs assurances (CDS) et d'entainer ainsi des réactions en cascade.


http://www.news-26.net/econmie/828-farce-du-sommet-europeen-vers-un-defaut-de-paiement-de-la-grece.html

 

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Commentaires de Nicolas DUPONT-AIGNAN

suite au SOMMET EUROPÉEN

http://www.dailymotion.com/video/xk17qw_nicolas-dupont-aignan_news

 

 

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Loin d'être exclu,
le défaut de paiement de la Grèce se précise

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110721trib000637748/loin-d-etre-exclu-le-defaut-de-paiement-de-la-grece-se-precise.html

 

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LETTRE OUVERTE À JEAN-LUC MÉLENCHON

De David Desgouilles (un citoyen), diffusée

par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 21 juillet 2011.


Le 26 juin 2011, sur Europe 1, le candidat du Front de gauche à la présidence de la République, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que « prôner la sortie de l'euro relève du maréchalisme », c’est-à-dire d’une politique digne du maréchal Pétain. Jean-Luc Mélenchon alimente ainsi la confusion politique en faisant croire que toutes les options proposant la sortie de l’euro se vaudraient. Or il existe une sortie de gauche de l’euro, défendue notamment par le M’PEP, comme il existait un « non » de gauche au référendum de 1992 sur le traité de Maastricht qui a ouvert la voie à la monnaie unique, et un « non » de gauche au référendum de 2005 sur la projet de traité constitutionnel européen. La sortie de gauche de l’euro est aujourd’hui la suite logique et cohérente des « non » de gauche de 1992 et 2005.

Pour lire cette lettre ouverte, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2187

 

 

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