http://www.internationalnews.fr/categorie-10659895.html
Le second semestre 2011 marquera le moment où l'ensemble des opérateurs financiers de la planète va comprendre que l'occident ne remboursera pas une partie importante des prêts réalisés au cours des deux dernières décennies (selon LEAP2020)
Bon nombre de grandes villes et d'états américains vont se retrouver dans des situations financières inextricables suite à la fin du financement fédéral de leurs déficits, tandis que l' Europe fera face à un besoin très important de refinancement de ses dettes (plus de 1500 milliards € en 2011 et 2012, en incluant le Royaume Uni).
L'amplification médiatique de la crise européenne en matière de dettes souveraines des pays périphériques de l'euroland aura crée le contexte porteur pour une telle explosion dont le marché américain des "munis" vient de donner un avant gout en Novembre 2010 qui avec un mini-crash a vu s'envoler en fumée tous les gains de l'année en quelques jours.
Ce mini-crash a pu se dérouler en toute discrétion puisque la machine médiatique anglo-saxonne a réussi à focaliser l'attention mondiale sur un nouvel épisode fantaisiste : "la fin de l'euro" ou le remake monétaire de la grippe H1N1..!
(Le Financial Times par exemple a consacré depuis un mois , deux ou trois articles par jour à la
"soi-disant" crise de l'euro afin de créer artificiellement des sentiments d'inquiétudes. Certains médias français ( qui jusqu'alors ne faisaient que dupliquer les articles anglo-saxons ), commencent à se rendre compte de la formidable machine d'agriprop qu'est devenu le Financial Times).
Toutefois la simultanéité des chocs aux Etats-Unis et en Europe constitue une configuration très inquiétante, comparable au choc qui précéda la faillite de Lehman Brothers et l'effondrement de Wall Street en septembre 2008.
Le discours sur le "crise de l'euro" est du même ordre que celui sur l'épidémie de grippe H1N1 il y a un an, à savoir une vaste opération de manipulation d'opinions publiques destinée à servir deux objectifs :
d'une part, détourner l'attention des opinions publiques de problèmes plus graves (avec H1N1 c'était la crise elle même et ses conséquences sociaux-économiques, avec l'euro, c'est tout simplement pour détourner l'attention de la situation aux Etats-Unis et au Royaume Uni)
d'autre part, servir les buts d'opérateurs très intéressés à créer cette situation de crainte (pour H1N1 c'était les laboratoires pharmaceutiques et autres prestataires connexes, pour l'euro, ce sont les opérateurs financiers qui gagnent des fortunes en spéculant sur les dettes publiques des pays concernés: Grèce Irlande...
Mais tout comme la crise de la grippe H1N1 s'est terminée en mascarade avec des gouvernements empétrés dans des stocks monstrueux de vaccins et de masques sans plus de valeur, la soi-disant crise de l'euro va se finir avec des opérateurs qui devront convertir à vil prix leurs bons si "rentables" tandis que ce sont leurs dollars qui continueront à se dévaluer..!
La crise de l'endettement public occidental s'accentue très rapidement sous la pression de quatre contraintes de plus en plus fortes :
- l'absence de reprise économique aux Etats-Unis qui étrangle l'ensemble des collectivités publiques,
( y compris l'état fédéral) ,
habituées à un endettement aisé et des recettes fiscales importantes.
- l'affaiblissement structurel accéléré des Etats-Unis tant en matière monétaire, financière que diplomatique qui réduit leur aptitude à attirer l'épargne mondiale.
- le tarissement mondial des sources de financement à bon marché qui précipite la crise de surendettement des pays périphériques européens (de l'euroland comme la Grèce, l'Irlande, le Portugal l'Espagne...) et aussi le Royaume Uni et commence à toucher les pays clés USA, Allemagne, Japon dans un contexte de refinancement très important des dettes européennes en 2011.
- la transformation de l'euroland comme nouveau "souverain" qui élabore progressivement de nouvelles règles du jeu pour les dettes publiques du continent.
http://www.impots-utiles.com/recherche-impots-utiles.php?search=Dette%20publique
Ces quatre contraintes génèrent des phénomènes et des réactions variables selon les régions/pays.
Les actions de dirigeants de la zone euro sont disséquées et manipulées par les principaux médias spécialisés dans les questions économiques et financières, dont aucun n'appartient à la zone euro, et qui tous au contraire sont ancrés dans la zone $/£ où le renforcement de l'euro est considéré comme une catastrophe. Ces mêmes médias contribuent très directement à brouiller encore plus le processus en cours dans l'euroland.
On peut constater que cette influence néfaste diminue puisque, entre la "crise grecque" et la "crise irlandaise" la volatilité sur la valeur euro s'est affaiblie.Elle deviendra un phénomène négligeable en 2011.
Il ne restera plus que la question du personnel politique de l'euroland qui sera profondément renouvelé à partir de 2012 et qui seront probablement des dirigeants plus indépendants du lobby bancaire, de sorte que les mécanismes mis en place dans l'euroland lui permettront de mieux résister au choc de la crise.
Ce qui va contribuer à accélérer l'explosion de la bulle des dettes publiques occidentales, et qui interviendra de manière concomitante aux US, est la compréhension par les opérateurs financiers de ce qui se cache derrière le débat des "eurobligations" dont on commence à parler. C'est fin 2011 que le fond de ce débat va se dévoiler dans le cadre de la préparation de la pérennisation du Fond Européen de Stabilisation Financière.
Ce qui apparaîtra brusquement pour la majorité des investisseurs qui spéculent actuellement sur les taux exorbitants des dettes grecques, irlandaises, etc..;c'est que la solidarité de l'euroland ne s'étendra pas jusqu'à eux, notamment quand se poseront les cas de l'Espagne, de l'Italie ou da la Belgique.
Il faut s'attendre alors à une immense opération d'échanges de dettes souveraines qui verra offrir des eurobligations garanties par l'euroland à des taux bas contre des titres nationaux à taux élevés avec une décote de 30% à 50% puisque entre temps , la situation de l'ensemble du marché des dettes publiques se sera dégradée.
Les dirigeants de l'euroland nouvellement élus (après 2012) seront légitimés à réaliser une telle opération dont les grandes banques (y compris européennes) seront les premières victimes.
Il est fort probable que quelques créanciers souverains privilégiés comme la Chine, la Russie, les pays du golfe, se verront proposer des traitements préférentiels. Ils ne s'en plaindront pas puisque l'opération aura notamment pour conséquence de garantir leurs importants avoirs en euro..;!
http://millesime.over-blog.com/article-explosion-des-dette-publiques-occidentales-63194040.html




13 - Les niches fiscales





















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