
par la rédaction
Voilà un sacré problème ! Quand tout allait bien, François Fillon avouait être « à la tête d’un pays en faillite », puis Nicolas Sarkozy révélait être pris de vertige devant les « caisses vides » de l’État... Mais je vous parle d’un temps lointain, avant la crise bancaire... Depuis, la situation s’est retournée, il faut gérer l’opulence et distribuer le plus de milliards possibles, aux banques en faillites, aux spéculateurs, à des pays au bord de la ruine...
Au contraire, remercions les tous :
Grâce à la crise créée par nos amis financiers, plus question de France en faillite ni de caisses vides ! C’est donc bien la moindre des choses que le gouvernement les couvrent de milliards, quitte à faire payer les pauvres.
Ces salauds de pauvres sont d’une ingratitude éhontée :
Ils s’entêtent à ne pas vouloir comprendre qu’il faut absolument une forte récession pour rétablir les fondamentaux si chers aux agences de notations : étant entendu qu’exporter, c’est fini, la seule solution reste la destruction de leur pouvoir d’achat pour cesser d’importer, et envisager sereinement un nouvel ordre mondial où les niveaux de vie auront été nivelés par le bas.
Tout allait pour le mieux, la France était en passe de devenir le chien de troupeau de l’Allemagne, récompensée par quelques bons morceaux pour garder les moutons noirs ou gris dans la prison des peuples européens. Pour plaire au Maître teuton, il fallait simplement adopter sa fiscalité pour montrer le bon exemple, qu’ainsi prises au piège étoilé, les autres nations acceptent de remettre les clés de leurs économies, en application de la seule vraie loi européenne, celle du plus fort.
Les riches se sont encore enrichis trop vite !
Voilà 1 milliard d’euros de recette d’ISF qui compliquent tout. Mais faisons confiance au gouvernement, il va trouver la solution : taxer plus durement les plus-values sur les résidences principales, en élargir l’assiette à toutes les résidences, quel qu’en soit le prix.
J’entends déjà le sinistre du budget, avec sa voix de barointon venir sur les ondes expliquer gravement qu’il faut que « l’opération soit neutre pour les finances de l’État, comme la France s’y est engagée » et défendre farouchement sa politique de faux Robin des Bois, retourné à voler les pauvres pour donner aux riches. Si on ajoute l’effet dévastateur sur le secteur immobilier qui va ainsi se figer, il faut avouer que ce gouvernement aura tout fait pour que la France rejoigne au plus vite le tiers-monde. Si après ça, les Français refusent encore que la politique ne relève plus que de L’union européenne et du FMI, c’est à dégouter de tous leurs efforts que font « ceux qui ont été élus pour résoudre des problèmes ».
Conclusion :
Ça sent le jasmin.
* 400 millions, c’était le chiffre officiel ce matin.
D’après les dernières mises à jour, il ne resterait plus que 360 millions. Bravo et merci à ceux qui ont déjà réduit de 10% le problème en quelques heures !