http://laresilience.hautetfort.com/archive/2012/05/08/grece-fin-de-l-entracte-acte-ii.html
![]() |
Combien de temps avant que la Grèce ne sorte de l'euro ?
La réponse à cette question n'est pas si simple. En février dernier, j'étais d'avis que les pouvoirs en place de l'Europe devaient absolument empêcher un défaut des obligations grecques : ils ne pouvaient se permettre un précédent.
Si la Grèce peut faire défaut sans problème, alors pourquoi pas l'Espagne ? Pourquoi pas l'Italie ? La confiance dans l'ensemble du marché européen des obligations d'Etat volerait en éclats, emportant avec elle le système bancaire (capitalisé par de la dette d'état). La Banque centrale européenne (BCE) rentrerait dans les dommages collatéraux.
Pour autant, personne dans l'establishment européen n'aime à mentionner l'Islande. Il y a probablement une raison : cela pourrait donner des idées aux Grecs. En 2008, les trois plus grandes banques islandaises devaient aux créditeurs étrangers plus d'argent que l'économie islandaise dans son entier. Le gouvernement ne pouvait garantir les dettes de ces banques. Il ne l'a donc pas fait.
L'exemple islandais
Si le gouvernement a assumé les obligations nationales des banques, il a envoyé paître les créditeurs étrangers. Il a fait défaut. La devise a chuté d'environ 80% par rapport à l'euro. Quelques années plus tard, grâce au défaut et à la dévaluation, l'Islande a enregistré un excédent commercial, et cette année l'agence de notation Fitch a relevé la note de crédit islandaise.
La Grèce a pris l'autre voie. Jusqu'ici, les responsables politiques ont rejeté ce que voulait le peuple. Les hommes politiques grecs obéissent aux ordres de Bruxelles, Berlin et Paris.

Bien sûr, la principale différence entre l'Islande et la Grèce est que l'Islande possède sa propre monnaie. Le défaut s'est accompagné d'une dévaluation. C'est ce qui a permis d'effacer la dette.
Les Grecs ne peuvent dévaluer s'ils ne sortent pas de l'euro ; et les Européens ne veulent pas que les Grecs sortent de l'euro pour l'instant. Si les Grecs refusent d'honorer leurs créditeurs étrangers, cela signifie qu'ils refusent de rembourser les dettes qu'ils doivent aux banques françaises, allemandes et aux autres banques européennes. Nul ne peut dire ce qui arriverait alors.
Certains avancent déjà l'hypothèse qu'une création monétaire massive par la BCE -- de l'ordre de centaines de milliards d'euros -- s'ensuivrait. Le but serait d'isoler le reste de l'Europe d'une sortie de l'euro par la Grèce. Mais une conséquence involontaire serait une dévaluation de l'euro... pour revenir à la parité avec le dollar américain !
Cela ferait certainement sensation. Quand même, nous sommes dans une sorte de course à la baisse s'agissant de la valeur des monnaies. Chaque pays veut une monnaie bon marché pour booster les exportations. Les exportations conduisent à la croissance. La croissance vaut mieux que l'austérité. Mais de toute évidence, tout le monde ne peut pas avoir la monnaie la meilleure marché.
Cette série d'expansions monétaires qui se répondent l'une l'autre montre bien l'absurdité de l'actuel système monétaire. Le ‘nivellement par le bas' dans la dévaluation monétaire concurrentielle a abaissé les taux d'intérêt mondiaux.
Au début, des taux d'intérêt plus bas ont conduit à une augmentation des emprunts -- le boom du crédit. Les principaux bénéficiaires en ont probablement été des pays comme l'Australie et le Brésil. Y ont été combinés une inflation des matières premières et une demande pour des actifs 'risqués' comme des devises liées aux matières premières et des valeurs sur les ressources.
Bill Gross, gestionnaire du plus grand fonds obligataire au monde, reconnaît que nous atteignons le bout de ce nivellement par le bas. "Des changements majeurs de notre système monétaire mondial se profilent", écrit Gross dans un article publié par le Financial Times. Selon Gross, la diffusion d'obligations souveraines à intérêt faible de la part du monde développé nous a amenés à un point de basculement qui pourrait conduire à un ordre monétaire totalement nouveau.
http://www.publications-agora.fr
http://www.la-chronique-agora.com
En Grèce, le démontage de l’euro a commencé
Posted: 15 May 2012 11:55 PM PDT
La sortie de la Grèce de l’euro ne signifie pas forcément que la monnaie unique sera démontée rapidement. Les dirigeants européens diront sans doute que le pays n’aurait pas dû rentrer et que sa sortie permettra au contraire d’avoir une zone plus homogène qui pourra mieux fonctionner. De manière significative, les ministres européens préparent le terrain en évoquant la sortie, que ce soit en Allemagne ou en France, signe qu’ils s’y sont sans doute résolus.
Grèce : plus de fermetures d’entreprises que de création Posted: 16 May 2012 01:32 AM PDT ![]() Le premier trimestre de 2012 a été le premier depuis le début de la crise en Grèce qui a vu plus de fermetures d'entreprises que de créations, selon les chiffres publiés mardi par le ministère du Développement du Secrétariat pour le commerce. Les données montrent que 8.361 nouvelles entreprises ont été créées durant la période janvier-mars, tandis que 10 315 ont fermé Dans le même style : :
|
Nouvelles élections en Grèce, par Mehdi Zaaf Posted: 15 May 2012 08:25 AM PDT Après cette folle semaine post-électorale (perdue tant on doutait déjà fortement de la possibilité d'entente des partis après les résultats) , OkeaNews revient sur l'annonce des nouvelles élections. Avec Syriza en position de force mais attendu au virage et les partis historiques en lutte pour leur survie, mélangé à la pression européenne pour la poursuite des plans d'austérités et du remboursement de la dette, la campagne électorale s'annonce déjà chargée. Dans le même style : :
|
Résumés des transcriptions du 13/05/2012 entre les leaders des partis politiques et le Président [traduction] Posted: 15 May 2012 04:13 AM PDT Voici un résumé des transcriptions des réunions tenues le 13/05/2012 entre le Président de la République, Karolos Papoulias, et les dirigeants de tous les partis politiques qui ont été élus au Parlement à la suite de l'05/06/2012 élections, dans une tentative de former un gouvernement de coalition. Papoulias a d'abord rencontré les dirigeants des trois plus grands partis (Nea Demokratia, SYRIZA et le PASOK) et a ensuite procédé à des réunions individuelles avec les chefs des Grecs indépendants, le Parti communiste, Golden Dawn et la Gauche démocratique. (Remarque: ce travail est en cours, nous allons ajouter les résumés de ces réunions qui sont manquants ici que nous les recevons de nos contributeurs.) Dans le même style : :
|