Et sur ce site,
http://islamic-intelligence.blogspot.fr/2012/12/lattaque-de-lotan-israel-sur-la-syrie.html#more
il est aussi écrit :
Le membre du Bureau politique du Mouvement du Jihad islamique, en Palestine ; Mohamed al-Hindi a exclu la possibilité de mener une nouvelle guerre contre Gaza, à cette étape actuelle, par l’occupation.
Il est aussi strictement interdit d’importer des matériaux de construction dans la bande de Gaza, sauf pour des quantités limitées au profit de projets internationaux
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Députés et militaires américains
s’opposent à une intervention
contre la Syrie
La rédaction
vendredi 21 décembre 2012
Le député républicain américain Walter Jones à la Chambre des représentants a tenu une Conférence de presse sur la Syrie mercredi le 20 décembre à Washington D.C., accompagné de Charles Rangel, également député (démocrate) à la Chambre des représentants, et de deux militaires à la retraite, le Colonel W. Patrick Lang et le Lieutenant-Colonel Anthony Shaffer.
Jones et Rangel ont tenu à rappeler au Président Obama que, conformément à la Constitution américaine, le Président des Etats-Unis doit disposer de l’autorisation explicite de la part du Congrès. La conférence de presse était présidée par Jeffrey Steinberg de Executive Intelligence Review (EIR), un hebdomadaire fondé par l’économiste américain Lyndon LaRouche.
Plusieurs médias étaient présents, dont Associated Press, Politico, Russia Today, Hispan TV et World Daily Net (WDN), qui a couvert la conférence de manière détaillée, notamment la résolution introduite par Jones à la Chambre des représentants (HCR 107), appelant explicitement à la destitution du Président Barack Obama en cas d’action militaire sans accord préalable du Congrès.
L’article de WDN cite également le colonel W. Patrick Lang (USA-ret.), l’ancien directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency) pour la région Moyen-Orient, qui a déclaré que l’administration Obama s’orientait vers une intervention militaire en Syrie car la situation sur le terrain diffère complètement de ce qu’on présente dans la grande presse, et que le régime Assad n’est pas du tout sur le point de tomber.
La chaîne télé iranienne en langue espagnole Hispan TV a également couvert la conférence, rapportant que plusieurs députés américains avaient envoyé une lettre au Président Obama l’exhortant à n’entreprendre aucune action militaire contre la Syrie sans l’autorisation explicite du Congrès, et affirmant que la campagne sur les armes chimiques est aussi douteuse que celle qui avait précédé la guerre en Irak.
HispanTV cite également Rangel, qui a rappelé que la Syrie ne pose aucune menace à la sécurité nationale des Etats-Unis et que si quelqu’un pensait le contraire il lui faudrait d’abord se présenter devant le Congrès pour prouver que c’était bel et bien le cas.
La vidéo complète de la conférence de presse sous-titrée en français sera bientôt disponible sur le site. Elle peut déjà être vue (avec transcription écrite) en anglais ici.
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SYRIE : L' OTAN vise le gazoduc
12 octobre 2012, par Mecanopolis
C’est en géographe que Manlio Dinucci examine la guerre en Syrie : le déploiement des forces de l’Otan et la coalition ad hoc que l’Alliance a formée, et surtout le mobile stratégique. Le véritable enjeu du conflit n’est pas le changement de régime, mais la fermeture du débouché méditerranéen pour le gaz iranien et le contrôle des réserves de gaz syriennes.
La déclaration de guerre, aujourd’hui, n’est plus d’usage. Pour faire la guerre il faut par contre encore trouver un casus belli. Comme le projectile de mortier qui, parti de Syrie, a fait 5 victimes en Turquie. Ankara a riposté à coups de cannons, tandis que le parlement a autorisé le gouvernement Erdogan à effectuer des opérations militaires en Syrie. Un chèque en blanc pour la guerre, que l’Otan est prête à encaisser.
Le Conseil atlantique a dénoncé « les actes agressifs du régime syrien à la frontière sud-orientale de l’Otan », prêt à déclencher l’article 5 qui engage à assister avec la force armée le pays membre attaqué. Mais déjà est en acte le « non-article 5 » —introduit pendant la guerre contre la Yougoslavie et appliqué contre l’Afghanistan et la Libye— qui autorise des opérations non prévues par l’article 5, en dehors du territoire de l’Alliance.
Éloquentes sont les images des édifices de Damas et Alep dévastés par de très puissants explosifs : œuvre non pas de simples rebelles, mais de professionnels de la guerre infiltrés. Environ 200 spécialistes des forces d’élite britanniques SAS et SBS —rapporte le Daily Star— opèrent depuis des mois en Syrie, avec des unités étasuniennes et françaises. La force de choc est constituée par un ramassis armé de groupes islamistes (jusqu’à hier qualifiés par Washington de « terroristes ») provenant d’Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Libye et autres pays. Dans le groupe d’Abou Omar al-Chechen —rapporte l’envoyé du Guardian à Alep— les ordres sont donnés en arabe, mais doivent être traduits en tchétchène, tadjik, turc, en dialecte saoudien, en urdu, français et quelques autres langues.
Munis de faux passeports (spécialité de la CIA), les combattants affluent dans les provinces turques d’Adana et du Hatay, frontalières de la Syrie, où la CIA a ouvert des centres de formation militaire. Les armes arrivent surtout par l’Arabie saoudite et le Qatar qui, comme en Libye, fournit aussi des forces spéciales. Le commandement des opérations se trouve à bord de navires Otan dans le port d’Alexandrette. Pendant ce temps, sur le Mont Cassioum, au bord de la Syrie, l’Otan construit une nouvelle base d’espionnage électronique, qui s’ajoute à la base radar de Kisecik et à celle aérienne d’Incirlik.
À Istanbul a été ouvert un centre de propagande où des dissidents syriens, formés par le Département d’État US, confectionnent les nouvelles et les vidéos qui sont diffusées par des réseaux satellitaires. La guerre de l’Otan contre la Syrie est donc déjà en acte, avec le motif officiel d’aider le pays à se libérer du régime d’Assad. Comme en Libye, on a fiché un coin dans les fractures internes pour provoquer l’écroulement de l’État, en instrumentalisant la tragédie dans laquelle les populations sont emportées.
Le but est le même : Syrie, Iran et Irak ont signé en juillet 2011 un accord pour un gazoduc qui, d’ici 2016, devrait relier le gisement iranien de South Pars, le plus grand du monde, à la Syrie et ainsi à la Méditerranée. La Syrie où a été découvert un autre gros gisement près de Homs, peut devenir un hub de couloirs énergétiques alternatifs à ceux qui traversent la Turquie et à d’autres parcours, contrôlés par les compagnies étasuniennes et européennes. Pour cela on veut la frapper et l’occuper.
C’est clair, en Turquie, pour les 129 députés (un quart) opposés à la guerre et pour les milliers de gens qui ont manifesté avec le slogan « Non à l’intervention impérialiste en Syrie ».
Pour combien d’Italiens est-ce clair, au parlement et dans le pays ?
Traduction Réseau Voltaire
Source Il Manifesto (Italie)
http://www.mecanopolis.org/?p=25989
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