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22 novembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Alors que l’empire financier basé à la City de Londres vient d’annexer l’Irlande (après la Grèce) et que les cerveaux français appellent à la fin des Etats-Nations souverains d’Europe, la fin de la souveraineté des peuples est avant tout une opération culturelle :
« Je ne suis pas un citoyen et je ne veux pas le devenir. Le devoir par rapport à son pays ça n’existe pas, il faut le dire aux gens, aucun. On est des individus. Je ne me sens aucun devoir à l’égard de la France. Pour moi, elle est un hôtel, rien de plus. »
Cette déclaration est celle de Michel Houellebecq, après qu’il eut reçu, le 5 novembre, le prix Goncourt pour son dernier livre, déjà vendu à 300 000 exemplaires et qui va être publié dans 30 pays (cocorico pour la « pensée » française !). Si l’auteur ne mérite même pas d’être haï, chacun d’entre nous doit toutefois se demander pourquoi une telle philosophie de la soumission peut être prônée sans honte. Menons un « Jihad al-nafs » (combat intérieur) pour reconquérir la culture scientifique et artistique qui a été arrachée aux peuples pour les abrutir et les empêcher de penser par soi-même.