Je pose cet article qui date de 2010 car il y a beaucoup de choses intéressantes. Vous verrez qu'au paragraphe "Espagne", il est question d'une "énorme catastrophe "climatique" qui pourrait survenir contre Lisbonne (Portugal), en plein désordre monétaire..." or, d'après les derniers évènements, elle est survenue en Espagne lors du fameux séisme. Peu après, il y a eu la Révolution Espagnole et la débacle du gouvernement socialiste.
Nous sommes en train d'assister à un effet domino... on peut y prendre aussi en compte les Révoltes Arabes car elles font partie du processus de déstabilisation de ce Système qui va finir par s'effondrer. Car finalement, ce qui pousse les Peuples à la Rébellion, c'est la Pauvreté et la Misère fabriqués par les grands argentiers qui nous saignent comme des "cochons". Je suis triviale, dans l'expression, parce que c'est ainsi qu'ils nous voient dans leur inhumanité. Mais ceci dit, pour NOUS LE PEUPLE SOUVERAIN, les Porcs, c'est eux. Et ce, dans tous les domaines. Car faut-il en être pour respecter aussi peu l'Humanité et, non contents, de vivre à ses crochets, en plus, l'étrangler comme ils le font. De surcroît, les chefs d'Etats comme Sarkozy et Obama sont leurs complices. Ne l'oublions pas.
Vous verrez dans le dernier paragraphe consacré à Obama qu'il est question d'une chose dont je vous ai déjà parlé, à savoir la Loi Martiale que le président Américain n'aura aucune honte à appliquer dès que "son Peuple" va vraiment commencer à se mettre en colère. Ce qui, pour moi, ne saurait tarder. Le chômage serait, en réalité, de plus de 25 % pour les ouvriers et d'au moins 50 % pour les plus défavorisés. Je ne sais pas si vous imaginez. Au cas où... le gouvernement Obama a tout prévu et surtout l'entrée en scène de l'armée pour mâter la rébellion. Posons-nous aussi la question pourquoi il y a autant de catastrophes naturelles, là-bas... comme je vous l'ai déjà expliqué, cela freine la future "Révolution"... les satanés qui tiennent le monde sous leur coupe préfèrent tout détruire plutôt que de nous rendre ce qu'ils nous ont volé et continuent de nous prendre.
Heureusement pour nous, bientôt, ils vont comprendre leur douleur. Dans le Cosmos, il se prépare des choses stupéfiantes qui vont bientôt mettre notre planète sans dessus dessous. Là, il n'y aura plus de Wall Street, ni de Cac 40, mais un rétablissement de la balance : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Voilà pourquoi il ne sert à rien de s'accrocher désespérément à quoique ce soit de matériel, c'est peine perdue.
L'effondrement des Etats
Des dettes bancaires aux dettes « souveraines »
Les jours comptés de l’Etat-nation et d’une « hypothétique » réforme monétaire internationale
Dans une étude transmise à ses clients privilégiés, la Société générale recommande de se tenir prêt face au risque d’« effondrement de l’économie mondiale » au cours des deux prochaines années. Une manière de dire : « Vous voilà bien prévenu ! » Les auteurs de cette étude fondent leur conclusion sur des données concises, sans préciser bien sûr que la crise actuelle résulte avant tout de la révolution des techniques financières spéculatives des banquiers. Techniques financières qui ont permis, depuis la fin des années 70, l’émergence, malheureusement durable, d’une économie virtuelle aux dépens de l’économie réelle. Une économie virtuelle qui a désormais besoin, pour survivre, d’écraser la véritable économie, seule source de richesses et d’emplois durables.
Finalement, notre monde s’est laissé séduire par les balivernes de Mammon, ce démon séducteur, ce génie de la Finance dont les familles oligarchiques ne sont que les laquais dociles, tremblantes comme des feuilles quand il s’agit de lui rendre compte dans des cénacles que les scénaristes d’Hollywood se gardent bien d’évoquer, si ce n’est un Roman Polanski, dans de rares films à clés, parce qu’il n’a pas accepté l’assassinat de son épouse, Sharon Tate, dans des conditions horribles. La Secte n’a d’ailleurs pas fini de régler ses comptes avec lui, comme en témoigne l’actualité récente.
Cela dit, les Occidentaux furent séduits par la dialectique des experts de la propagande de l’Est ; ils sont tombés dans le piège qui se referme sur eux, selon un scénario à tiroirs, la crise des subprimes précipitant l’étape finale. Tandis que la déconfiture prend forme, que le matérialisme s’effondre et que le cartel bancaire aspire les richesses des contribuables des Etats-nations, les démons menteurs laissent tranquillement la place aux démons tueurs ! Les alliances stratégiques se nouent entre les grandes puissances, tandis que les services secrets russes, cœur du Pouvoir occulte de l’Est, poursuivent leur travail de désinformation. Il faut par exemple savoir qu’il existe encore aujourd’hui un budget russe pour la propagande à l’étranger, dont le montant pour 2010 atteint la bagatelle de 1,4 milliard de dollars ! Pour apprécier à sa juste valeur les priorités du Kremlin, sachez que ce budget est supérieur à celui de l’aide aux chômeurs.
Pendant ce temps, les événements se déroulent exactement selon le plan dévoilé par Lénine à Bakou, en 1919.
L’effondrement de l’Ouest se poursuit et va s’amplifier
Les politiques engagées par les Etats pour résoudre l’implosion de la bulle immobilière et des « produits toxiques » créés par les banques, ont tout simplement eu pour effet de transférer du passif privé vers les finances publiques, créant de nouvelles bulles. Les conseillers des politiciens occidentaux – issus pour la majorité des grandes banques contrôlées par les familles oligarchiques –, ont imposé une « solution à la crise » ; elle doit aboutir à offrir les Etats à la BANQUE sur un plateau d’or et d’argent… Dans les deux prochaines années, la dette publique devrait atteindre des niveaux impressionnants : 105 % du PIB au Royaume-Uni, 125 % aux Etats-Unis5 et dans la zone Euro, et 270 % au Japon. La dette mondiale des Etats grimperait ainsi à 45 000 milliards de dollars, multipliée par deux et demi en dix ans !
Finalement, les banquiers de la Société générale fournissent à leurs clients suffisamment de données pour que ces derniers concluent par eux-mêmes : les méthodes employées par les gouvernements ne mèneront qu’à un plus grand désastre et il faut s’y préparer. Pour information, les Etats-Unis empruntent la bagatelle de 4 milliards de dollars par jour. Les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne et le Japon, ont emprunté plus de 1 800 milliards de dollars en 2009 pour leurs plans de relance, soit 2,7 % du PIB mondial. Observons encore qu’à l’échelle planétaire, la dette publique augmente d’un million de dollars toutes les six secondes.
Pratiquement au même moment où les clients « privilégiés » de la Société générale recevaient cette alerte rouge, Simon Johnson, l’ancien économiste en chef du Fonds monétaire international, livrait son analyse de la crise économique et financière à la chaîne CNBC. « Notre système financier est entièrement basé sur la dénégation de la morale. Des choses folles peuvent désormais arriver ». « Nous sommes en train de créer les conditions d’une énorme catastrophe. Nous sommes au tout début de la crise » et nous allons vers « une énorme catastrophe ».
Et que dire de la note communiquée en décembre dernier par la banque Morgan Stanley à ses clients, avertissant que « le Royaume-Uni risquait d’être la première grande économie à vivre une fuite de capitaux et une crise du crédit de grande ampleur. Il faut craindre que le gouvernement britannique soit incapable de « restaurer une crédibilité fiscale ». Si une agence de notation du cartel bancaire dégradait la note de la dette publique de l’Angleterre, nous assisterions à une répétition du scénario grec, mais à un niveau beaucoup plus calamiteux. Dans une telle configuration, la rédaction conseille de relire attentivement les propos exprimés par Nathanaël de Rothschild au sujet de l’Angleterre dans les dernières BREVES DE LIESI.
Finalement, le plan du cartel bancaire consistant à piéger les Etats-nations a parfaitement fonctionné : rien qu’entre 2001 et 2007, l’explosion de la dette s’est accompagnée d’un transfert de la charge de cette dette à des tiers : les entreprises aux banques, les banques à l’Etat, l’Etat aux contribuables. Avec un tel mécanisme, l’on a rendu IMPOSSIBLE l’assainissement de l’économie par la liquidation des créances toxiques. Le piège s’est refermé ! Les peuples des Etats-nations se sont fait avoir par des gens sans scrupule.
Que va t-il se passer ?
Tout ce montage n’a pas été réalisé pour le bon plaisir des groupes mafieux qui ont accaparé les leviers de l’architecture financière mondiale. La dette, il va falloir la payer, comme cela fut le cas des Etats-nations après la Première et la Seconde Guerre mondiale. Les banquiers de Wall Street avaient alors exigé leur « livre de chair ». Aujourd’hui, cette dette pourrait être soldée : 1) soit par l’inflation, entraînant la destruction d’une partie de l’épargne liquide et la régression du pouvoir d’achat ; 2) soit par la hausse des impôts et la récession. Sans oublier la déconfiture possible des Etats, la hausse des taux d’intérêt, les dévaluations, les krachs obligataires.
La source qui avait averti LIESI du krach des subprimes quelques semaines avant que ce sujet ne fasse les grands titres de la presse internationale, nous l’a clairement dit : « Pour le proche avenir, attendez-vous à des réajustements systémiques. Les marchés financiers plongeront de plus de 50 % et les gens perdront ce qu’ils ont placé en papier… ». Cela n’étonnera pas notre lecteur de « long terme » qui a déjà pris ses dispositions.
En tout cas, ce que nous écrivions récemment au sujet des agences de notation américaines se confirme avec la Grèce. Le 24 février 2009, alors que le pays était paralysé par une grève générale, l’agence de notation Fitch a déclassé les quatre premières banques grecques, jugeant que la politique d’austérité que tente de suivre le gouvernement grec affectera l’économie dans son ensemble et donc la demande de crédit. Dans la foulée, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s a indiqué que la note souveraine de la Grèce pourrait être à nouveau abaissée d’ici un mois ! Or juste avant, « les hedge funds et les banques d’affaires ont réalisé des ventes à découvert massives. En une semaine à Chicago, 40 000 contrats de vente à découvert sur la Grèce ont été achetés pour des positions d’un montant total d’environ 8 milliards de dollars », explique Michel Aglietta. Bien sûr, c’est la loi du marché et il n’existe aucun complot.
En attendant, la vente à découvert des emprunts d’Etat entraîne une montée des taux obligataires qui rend le coût de la dette plus important dans une dynamique de boule de neige, et contraint les autorités à rançonner la population pour le bien-être des banksters, lesquels financent les campagnes des marionnettes qu’ils contrôlent au gouvernement.
La liquidation de l’Etat grec : un test en vue de déboulonner l’Etat-nation
On aborde maintenant une étape cruciale menant à la mise au pas de l’Etat grec (de son gouvernement comme de sa population) par la Commission européenne, paravent du Pouvoir occulte qu’est l’establishment bancaire. Objectif : introduire l’idée que le gouvernement européen bruxellois doit supplanter les gouvernements nationaux, du moins pour les grandes lignes. Une source bruxelloise confie : « La Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI exercent une surveillance budgétaire d’ampleur inédite ».
La crise de l’euro est, veut-on faire comprendre, la conséquence d’une dérive des déficits publics. Ce, malgré des principes fondamentaux érigés par les fondateurs de l’Union européenne, et surtout les Allemands. La Grèce est montrée du doigt comme l’exemple d’une faillite conséquente d’une montée de déficit d’un pays laxiste. Le message que l’establishment envoie à Washington est d’autant plus clair que les Etats-Unis et la Grèce ont un taux de déficit comparable ! Pour le moment, les autorités européennes ne disposent d’aucun moyen de contrainte réelle pour obliger la Grèce à rééquilibrer ses comptes, et il sera très difficile pour le gouvernement grec de faire accepter par son peuple les programmes d’austérité, de plus en plus draconiens, voulus par Bruxelles. Comment feront les autorités grecques pour trouver les 53 milliards d’euros dont ils ont besoin pour rembourser la dette du pays en 2010, sans parler des quelques 30 milliards d’euros supplémentaires pour financer le nouveau déficit résultant de l’estimation de son prochain déficit budgétaire ?
D’aucuns diront : les autres pays de l’Union européenne lui viendront en aide. Fort bien, mais dans cette hypothèse, ceux qui veulent faire sauter ce verrou qu’est l’Etat-nation s’attaqueront à d’autres Etats faibles, comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie. « Ils agiront ainsi jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause », nous explique notre source, introduite auprès d’acteurs majeurs du cartel bancaire. Ceux qui ont fait rédiger l’article 125 du Traité de Maastricht, excluant explicitement tout sauvetage d’Etat européen par ceux de la zone Euro, savaient probablement ce qu’ils préparaient à long terme.
Finalement, la Grèce pourrait bien perdre sa souveraineté et l’Union européenne prendre toutes les décisions concernant le budget de l’Etat grec ; l’Union européenne agissant avec un complice : la Banque centrale européenne. Notre source a signalé (pour « notre compréhension du bon déroulement des événements ») que c’est la Banque centrale européenne elle-même qui a déclenché la crise grecque en avertissant qu’elle risquait de ne plus admettre de refinancer les titres de la dette grecque en cas de dégradation de la note du pays, faisant de la Grèce une proie facile pour les vautours de la Haute finance internationale ! Ce fait, au-delà de prouver la complicité entre les dirigeants de la BCE11 et les familles oligarchiques désireuses de faire sauter ce « verrou » qu’est l’Etat-nation, atteste qu’il y a un plan où, contrairement à ce que nous pensions initialement, l’establishment américain est certes en première ligne, MAIS il a aussi le soutien d’une partie de l’establishment européen.
… et l’Espagne ?
Nous venons d’évoquer une attaque des fonds spéculatifs du cartel bancaire contre l’Espagne. A ce jour, l’on nous « suggère » de ne pas négliger une énorme catastrophe « climatique » contre Lisbonne, pouvant survenir en plein désordre monétaire. Quarante-huit heures après avoir été informé de cette « probabilité », le 9 mars 2010, l’agence de notation Fitch « s’inquiétait de la gestion par le Portugal » (dont la capitale est Lisbonne) « de son déficit budgétaire, n’excluant pas une dégradation de la note de crédit du pays ».
Quelques semaines avant, le Wall Street Journal signalait une réunion discrète, organisée le 8 février dernier à New York, par G. Soros13 avec des dirigeants de fonds spéculatifs américains ; objectif : s’attaquer agressivement aux obligations d’Etat européennes pour couler l’euro et parvenir à la parité avec le dollar (soit 1 euro pour 1 dollar).
Aujourd’hui, la rédaction de LIESI a obtenu confirmation que la France est désormais dans la lunette de tir des vautours de la Finance internationale. Ils veulent la contraindre à payer plus cher l’argent qu’elle emprunte.
Si l’Espagne est également dans le collimateur, il s’agit là d’un cas bien particulier. En effet, la Haute finance américaine n’attaquera l’Espagne que dans la mesure où il sera admis que la City est définitivement perdue. Plusieurs éléments confirment cette impression.
Il ne faut pas pour autant conclure que les Etats-Unis s’en sortiront mieux. En effet, dans le Financial Time du 12 février 2010, Niall Ferguson, spécialiste d’histoire financière internationale, estime que la crise ne tardera pas à s’étendre aux Etats-Unis. Les « fondamentaux » américains ne sont pas meilleurs que ceux de n’importe quel Etat européen. Le New York Times du même jour fait état d’un rapport d’un groupe d’experts sur le déclin de la Silicon Valley. Après le test sur la Grèce – et s’il réussit –, « le printemps pourrait être frileux à Wall Street ! »
De l’Espagne à l’Angleterre
Le 9 mars 2010, l’agence de notation Fitch mettait en garde le Royaume-Uni, la France et l’Espagne sur la gestion de leurs finances publiques et les appelaient à prendre des mesures de réduction des déficits « plus crédibles », au risque de voir leurs notes (AAA) remises en cause. Dans le même temps, l’agence Moody’s évoquait la possibilité de voir la note de certaines banques britanniques abaissées avec la fin de l’aide publique qui leur a été accordée. Les analystes sont unanimes : un tel scénario a toutes les chances de se vérifier à l’issue du résultat des prochaines élections législatives en Grande-Bretagne, prévues pour le 6 mai 2010. Dans une note récente, le groupe bancaire italo-allemand UniCredit a alerté ses clients en leur signalant que le marché obligataire britannique et la livre sterling présentaient une situation plus inquiétante que la Grèce, dont on parle beaucoup. Les dirigeants de ce groupe bancaire expriment leur vive inquiétude quant à un rétablissement des finances publiques au Royaume-Uni. « Après les élections, les conditions imposées aux Britanniques seront très douloureuses : il faudra consentir à des réductions de salaires », avertissent les rédacteurs de cette note. « Dans les prochains mois, la situation grecque sera enviable par rapport à celle de la Grande-Bretagne », est-il précisé. « Depuis le début de la crise grecque, la demande d’information des investisseurs sur les fondamentaux de la dette d’Etat britannique et sur la livre est constante », explique un analyste de la banque Schroders. « Vendez toutes les livres que vous avez : c’est terminé », affirmait tout simplement Jim Rogers, un des cofondateurs du Quantum Fund avec George Soros (avec lequel il s’est disputé depuis). Pour sa part, Bill Gross, le responsable des investissements du fonds de pension californien PIMCO, un des plus grands investisseurs du monde dans les dettes d’Etat, recommande d’éviter le Royaume-Uni, « ses bons du Trésor reposant sur un lit de nitroglycérine ».
Mais le plus inquiétant pour l’Angleterre, c’est le devenir de l’Espagne. Le jour où les meutes du cartel s’en prendront à l’Espagne, il faudra conclure que le cartel bancaire a réellement décidé d’abandonner la City, signe que nous entrerions alors dans un schéma très dangereux où LIESI estime qu’une attaque contre l’Iran deviendrait de nouveau envisageable. Expliquons-nous.
Premièrement, la crise espagnole n’a rien à voir avec la Grèce. Sur les 541 milliards d’euros d’exposition que les banques allemandes ont sur la zone Euro, la part de la Grèce se limite à 8 %. Le plus gros, 44 %, c’est-à-dire 244 milliards d’euros, se trouve en Espagne. Les banques françaises dont l’exposition en Grèce est presque le double de celles de l’Allemagne, sont exposées à hauteur de 191 milliards d’euros en Espagne. Secondement, comme chacun le sait, la bulle espagnole est essentiellement immobilière, ce qui place Banco Santander au centre de la tempête. Les activités de Banco Santander se confondent avec celles de la Royal Bank of Scotland (RBS), récemment nationalisée. Aussi, une attaque monétaire contre l’Espagne et, par ricochet, contre Banco Santander, affecterait nécessairement de grosses opérations de la City de Londres… Plus, cela porterait un coup frontal aux finances de la famille royale britannique ! Pour information, il y a moins d’un mois, la direction financière d’Union des Banques Suisses (UBS) émettait la recommandation « vendre » à sa clientèle sur les actions Santander…
De l’Espagne… au Brésil
Si l’Espagne subit une attaque comme la Grèce, non seulement les difficultés de la Banco Santander rejailliraient sur l’Angleterre, mais également sur l’Amérique latine. En effet, selon Strategic Alert : « Santander est aussi le plus grand groupe bancaire d’Amérique latine. En octobre 2007, suite à des négociations complexes, elle s’est imposée comme une des plus grandes banques du Brésil, le plus grand pays d’Amérique du sud, aussi bien géographiquement que par son poids économique. Santander et son « partenaire stratégique » avaient mis en échec Barclays pour acquérir le géant hollandais ABN Amro. Comme résultat de cette acquisition, Santander a pris le contrôle de Banco Real, une filiale d’ABN Amro, devenant la troisième banque commerciale du pays en gérant 11 % des avoirs bancaires du Brésil ». Voilà sans doute pourquoi, évoquant la contribution d’un million de dollars de Santander à la campagne présidentielle de Lula da Silva, en 2002, l’agence Bloomberg titrait : « Construire la République de Santander dans le pays de Lula ».
Obama poursuit le projet de loi martiale des néo-conservateurs
Comme le sujet de la dette des Etats devait être traité d’une manière approfondie dans la perspective d’une faillite organisée des Etats-nations, certaines informations n’ont pas été développées. Pour terminer ce numéro, évoquons une décision importante prise par l’administration Obama. Une mesure qui confirme le fait que l’exécutif de Washington est conscient de l’ampleur de la crise à venir. Barack Obama et ses proches savent en effet que le chômage réel aux Etats-Unis a maintenant dépassé les 25 % et qu’il atteint le chiffre de 50 % pour les classes défavorisées ! De ce fait, Obama est désormais pressé d’achever la militarisation du pays. Le 11 janvier 2010, Obama a signé un décret présidentiel établissant un Conseil des Gouverneurs. Constitué de dix gouverneurs choisis par Washington, ce Conseil des Gouverneurs est sous la coupe du secrétaire d’Etat à la Défense, ainsi que du Secrétaire à la Sécurité Intérieure, de l’Assistant de la présidence pour la Sécurité Intérieure et le Contre-terrorisme, de l’Assistant au président pour les Affaires Intergouvernementales et l’Engagement Public, du Secrétaire Adjoint à la Défense pour la Sécurité intérieure et aux Affaires de sécurité de l’Amérique, du responsable américain du Centre de Commandement Nord, du Directeur des gardes-côtes, ainsi que du Chef du Bureau de la Garde nationale.
Ces préparatifs s’inscrivent dans la continuité de ce qu’avait mis en œuvre l’administration Bush. Avant de partir, le président Bush avait décidé qu’à compter du 1er octobre 2008, des soldats américains, de retour de mission en Irak, pourraient exécuter des patrouilles aux Etats-Unis. Cette information, rapportée par le site Web Army Times, précise que la première Brigade des équipes de combat de la troisième division d’infanterie « sera sous le contrôle quotidien de l’armée américaine du Nord (U.S. Army North). Une composante du NORTHCOM (Northern Command ou Commandement Nord) est à même de répondre à un appel fédéral pour des urgences et désastres naturels, voire des attentats terroristes ». L’armée doit être en mesure d’intervenir « dans le cadre de troubles civils » survenus dans un contexte d’effondrement économique total.
Ces soldats de la première Brigade des équipes de combat de la troisième division d’infanterie devaient subir un entraînement à Fort Stewart et à la Peterson Air Force Base, située à Colorado Springs. Il était prévu que ces soldats regagnent un théâtre extérieur (Irak ou Afghanistan) au début de l’année 2010. Durant ce laps de temps, les militaires américains furent entraînés par le colonel Roger Cloutier à l’emploi d’armes non létales, conçues pour maîtriser les individus indisciplinés ou dangereux, mais sans les tuer.
Les documents militaires publics se livrent à de longs commentaires sur cette information. Il est donc évident que Washington s’attend à un ensemble d’événements gravissimes aux Etats-Unis. L’expression « contrôle des foules » est ainsi définie : « […] des foules hostiles à la suite d’une dépression économique massive, jusqu’à des émeutes alimentaires et raciales… »
La question d’une crise économique de grande ampleur était déjà l’objet des inquiétudes de l’administration Bush. On se souvient, par exemple, que le 17 octobre 2006, le président Bush avait modifié la loi en y insérant : « Le Président peut employer les forces armées pour rétablir l’ordre public dans tout Etat des Etats-Unis ». Peu de temps avant les élections présidentielles américaines, d’aucuns s’interrogeaient : l’administration Bush et le NORTHCOM attendent-ils un tel scénario d’une manière imminente, une série d’événements dépassant totalement les autorités d’Etat, obligeant l’exécutif à libérer la puissance de l’armée américaine contre le peuple américain ?
Les événements de la Louisiane avaient montré les limites de l’exécutif sous un gouverneur soucieux de respecter les libertés des citoyens. Désormais, la décision prise par B. Obama le 11 janvier 2010 évitera ce genre de difficulté.
Obama instaure un régime où les militaires américains prennent une place dominante sur la sphère politique. Les services secrets russes, inquiets de cette décision d’Obama, signalent que sa décision est calquée sur la stratégie du Parti national socialiste du siècle dernier en Allemagne. En effet, après avoir fomenté l’incendie du Reichstag en 1933, Adolf Hitler fut élu Chancelier et il s’employa à ordonner un certain nombre de lois « de secours » limitant sévèrement les libertés civiques des Allemands, ainsi que des droits relatifs à la vie privée, voire la liberté de voyager.
Les Américains ont élu B. Obama en pensant que les choses changeraient radicalement par rapport aux actions entreprises par l’administration Bush dans les domaines que nous évoquions. Ils sont en train de déchanter et cela n’est pas fini puisqu’Obama est en passe de réaliser ce que G. Bush n’avait pas eu le temps d’accomplir.
Sources DENISSTOEU
http://nom666.over-blog.com/article-l-effondrement-des-etats-74977830.html
Posté par Adriana Evangelizt
L'effondrement des Etats
_______________________________________________________________________________________________
.
Article de mars 2009, mais explicite :
Alors que la France oriente ou plutôt « occidente » de plus en plus sa politique étrangère et sa politique tout court d’ailleurs, l’horizon funeste d’un gouvernement mondial sous l’égide des Etats-Unis pointe.
Cette occidentalisation ou américanisation de la France se fait à tous les niveaux, et pas seulement politique. En économie, ce n’est pas nouveau, nous nous alignons jour après jour sur les standards US. Mais cela est vrai aussi dans le domaine culturel, spirituel et social. La France disparaît au profit d’un magma informe, prélude à la masse que deviendront les futurs « occidentaux », citoyen du « Gouvernement mondial », entendez américano-centré. Une masse déculturée, consumériste invétérée, sans passé ni us et coutume propre.
Il est vraisemblable que l’OTAN - dont la France vient de réinvestir le commandement militaire intégré - sera un des instruments opérationnels privilégiés de ce gouvernement mondial ; en effet, il est fort à parier que cette organisation otanienne va développer son rôle politique à courte échéance (5 ans maximum), et va s’adjoindre de plus en plus de prérogatives politiques, d’ordre organisationnel, digne d’un traité constitutionnel (de l’acabit de celui qui fut rejeté par le peuple français et mais voté à une large majorité par nos députés).
Par ailleurs, il est presque certain que le premier « couplage » avec les Etats-Unis se fera conjointement par le biais des instances européennes (comme la très "démocratique" Commission européenne), lesquelles vont un jour prochain décider qu’il faut franchir le pas et modifier le traité constitutionnel pour mettre en lien juridique l’UE et les USA – mettre l’un en subordination à l’autre.
La crise engagée et à venir va bien sûr servir de prétexte à cet alignement politico-constitutionnel, à cette mise sous tutelle américaine de l’Europe, de la France.
Néanmoins, deux espoirs :
1) la crise semble telle, qu’un effondrement des Etats-Unis, avec une chute vertigineuse du dollar, est envisageable d’ici fin 2009.
2) si les Etats-Unis sont la Rome d'aujourd'hui, ce couplage politique (UE-USA) sera l'équivalent de l'édit de Caracalla de 212, la fin de l'hégémon.
Bientôt le rendez-vous... l'heure de vérité !
http://giovanni.drogo.over-blog.com/article-29096157.html