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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 20:15

 

eurogroupe 550

http://www.mecanopolis.org/?p=16973

 


Merkel/Sarkozy: Le putsch de Paris


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Mercredi, 17 Août 2011 10:04

Sans opposition, sans critiques dans les médias et sans l'avis des peuples européens, tout le monde a apparemment avalé ce qui a été dicté à Paris. Un gouvernement économique de l'UE ayant pour tâche de gouverner en silence dans l'auto-détermination est sans précédent dans l'histoire.


Michael Mross pour news 26

Nous sommes habitués depuis quelques temps à un déficit démocratique dans les deux pays. Mais avec l'introduction de l'UE et l'imposition de l'Euro, ce qui a été décrété hier à Paris se révèle être un véritable sommet.

Déterminés, Sarkozy et Merkel (mais probablement le seul Sarkozy car Angela Merkel faisait contre mauvaise fortune, bon coeur) ont tout simplement décidés de leur propre chef l'adoption d'un gouvernement économique. Sans aucun murmure entendu à travers les pays concernés. Les gens protestent-ils? Non, ils restent calmes. Des critiques dans les médias? Aucunes. Cela a certes un peu surpris. Pour ce qui a été décidé n'est rien d'autre qu'un coup d'Etat.

Encore plus étonnante fut la réponse des représentants élus dans les gouvernements respectifs: de la droite à la gauche tout le monde soutient le coup d'Etat de Paris. Que reste-t-il des parlements nationaux après cette décision? A Paris, la capitulation totale a été signée. 

Qui veut un gouvernement économique? Les gens veulent-ils un gouvernement économique de l'Union européenne? Certainement pas - mais ils n'ont pas même été questionnés. C'est désormais le comportement traditionnel de Bruxelles.

Bientôt un van Rompuy décidera ce qui se passera avec l'argent des impôts allemand et français. Un homme qui est certainement inconnu par 75% des citoyens français et allemands. Un nom que 99% des allemands et des français ne peuvent toujours pas même épeler correctement. Une personne qui n'est élue par personne. Un des dirigeants de l'UE relevant d'aucune légitimité démocratique.

Lorsque ce van Rompuy, dont chacun a dit a l'envi qu'il avait le profil du parfait homme de paille, statuera sur les sujets de l'UE, il décidera où l'argent sera aspiré et où il coulera. Il déterminera quand et où intervenir dans un pays, s'il ne se comporte pas correctement - c'est à dire, quand  il ne suivra pas la discipline imposée par Bruxelles.

Van Rompuy - et non les parlements nationaux - gouvernera désormais sur tous les sujets des différentes nations. Dans nos pays, nous ne voterons plus désormais que pour décider de fumer ou non dans les cafés. Une interprétation très fine de la démocratie.

L'autodétermination économique est une composante essentielle d'une nation. Elle fut hier même abolie d'un trait de plume. Et personne ne pleure. Personne ne critique. Le silence dans la presse est assourdisant.

Ce qui a été décidé hier reléve du coup d'Etat pur et simple. Il s'agit de la perte de pouvoir des parlements nationaux et la capitulation totale devant les désirs de Bruxelles.

Pourquoi cette prise de pouvoir? Pour sauver l'euro? Mais la tentative se révélera vite inadaptée. Et en attendant que l'euro se fracasse, les vis seront bien serrées sur les autres sujets. La taxe sur les transactions n'est qu'une première étape. Avec plus de fiscalité européenne, des mesures, des restrictions, des contrôles de capitaux vont suivre. Les libertés seront encore plus limitées.

Ce que nous voyons se dessiner à présent est une «Euro-dictature». La monnaie commune ne fonctionne pas et est seulement maintenue par la force. Cette violence va bientôt parvenir à être ressentie par chaque citoyen.


http://www.news-26.net/politique/935-merkelsarkozy-le-putsch-de-paris.html

 

 

_____

 

 

Bruxelles instaure une dictature économique dans la zone euro

Article placé le 14 mai 2010, par Mecanopolis

Au mépris des droits du Parlement et de la volonté des peuples, la Commission européenne, l’Eurogroupe et la BCE ont proposés, mercredi soir, de placer la mise sous tutelle économique des seize pays de la zone euro.


eurogroupe 550

 

Le président de la Commission, José Manuel Barroso, se garde bien de parler de « gouvernement économique ». Il a d’ailleurs raison, car le terme exact serait plutôt « dictature économique ». Le projet a le mérite d’être clair : à brève échéance, les budgets des pays de la zone euro seront entièrement contrôlés et décidés par un « triumvirat », composé de la Commission européenne, de la Banque Centrale Européenne et de l’Eurogroupe. Le Parlement de Strasbourg sera totalement écarté des décisions, même à titre consultatif. Les pays récalcitrants se verront amender par Bruxelles, et leurs droits de vote seront suspendus.

C’est bien sûr la crise grecque et les attaques en cours contre le Portugal et l’Espagne qui servent de prétexte à cette abolition pure et simple de la démocratie européenne, préparée de longue date (1) et que la récente ratification du Traité de Lisbonne (2) permet de mettre en oeuvre aujourd’hui.

 

Barroso tombe le masque : l’Europe aura un régime policier

 

« Les États membres doivent avoir le courage de dire s’ils veulent une union économique ou pas », a prévenu mercredi José Manuel Barroso, dans un discours d’une brutalité insensée. « S’ils ne veulent pas d’une union économique, alors il faut oublier l’union monétaire. Nous devons nous attaquer aux racines du problème : le renforcement de la coordination des politiques économique ». Le message est limpide : qui n’est pas avec nous est contre nous. C’est donc bien un régime policier qui est en train de se mettre en place. La crise actuelle est utilisée pour constitutionnaliser le libéralisme, ce qu’aucune résolution démocratique n’aurait concédé, et la souveraineté des nations et des peuples est, de fait, morte et enterrée.

L’Allemagne, qui, comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises (3), dans un jeu de poker menteur, avait laissé entendre qu’elle était attachée aux souverainetés nationales – une stratégie qui n’avait pour seul objectif d’imposer son diktat – a finalement retrouvé ses penchants impérialistes naturels. La chancelière allemande, Angela Merkel, a parlé d’un « pas important dans la bonne direction », même si « cela signifie que les droits du Parlement soient quelque peu remis en cause ». Quelque peu ? Il faut se pincer pour le croire.

La France fait presque pire, par la voix de son secrétaire d’État aux Affaire européennes, Pierre Lellouche, qui a déclaré : « C’est la contrepartie du plan européen de sauvetage. La discipline de chacun devient l’affaire de tous. Bruxelles aura le droit de surveiller tous les comptes ».

D’autres collabos mondialistes se sont empressés de soutenir le projet, tel Pierre Moscovici, député socialiste et ex-ministre des Affaires européennes, pour qui « la commission semble enfin se réveiller. C’est une idée juste ».

Même son de cloche de la part du vendu Daniel Cohn-Bendit, eurodéputé d’Europe-Ecologie, qui affirme, sans en avoir honte, « que l’UE décide [des budgets] ne me choque pas ».

 

Que faire ?

 

La stabilitätkultur allemande semble donc avoir gagné la partie, au moins provisoirement. Néanmoins, la bataille ne fait que commencer. La proposition du « triumvirat » ne manquera de provoquer de furieux débats dans les États membres. En Espagne, au Portugal et en Italie, la contestation s’organise.

A l’heure où nous terminons la rédaction de cet article, nous apprenons qu’une bombe vient d’exploser à Athènes (voir l’article et la vidéo sur notre forum), devant la prison de haute sécurité de Korydallos, où sont notamment incarcérés des membres de l’organisation 17-Novembre.

Rarement, à l’échelle d’un continent, les temps n’ont été aussi pré-révolutionnaires.

Plus que jamais, nous devons garder à l’esprit ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.

Mecanopolis


Sur le même sujet, lire également L’Europe donne son feu vert aux spéculateurs

Les citations de José Manuel Barroso, Angela Merkel, Pierre Lellouche, Pierre Moscovici et Daniel Cohn-Bendit sont issues des quotidiens Libération et Le Monde du 13 mai 2010

Notes :

1. Dès la préparation du traité de Maastricht, Jacques Delors, alors président de la Commission, avait proposé, en 1991, que Bruxelles puisse autoritairement décider des budgets des Etats membres. L’Allemagne, alors occupée par sa réunification (avec la RDA), avait refusé.

2. Le traité de Lisbonne a renforcé les pouvoirs de la Commission européenne et donné une existence juridique à l’Eurogroupe.

3. Lire notre article du 18 mars

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commentaires

(
<br /> Blog(fermaton.over-blog.com),No-19:DATTIER -ORIGINE DE LA DÉMOCRATIE.<br />
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