Que penser de tout cela ?
Une première chose : les thérapeutes qui ont examiné ces victimes sont formels pour affirmer que ces dernières sont bel et bien des victimes et qu’elles ont subi de profonds sévices sexuels. Rien qu’aux Etats-Unis, j’ai dénombré une centaine d’associations ayant pour but de recueillir et d’aider les victimes de ce genre d’abus rituels. Etrange, une telle foison d’associations dont la plupart sont tout ce qu’il y a de plus sérieux pour un phénomène qui n’existe pas… officiellement. Autre bizarrerie : des psychiatres se sont même donnés la peine de créer une association, une sorte de lobby ayant pour but de prouver que le syndrome de personnalité multiple n’existe pas et qu’il s’agirait en fait d’une triste maladie – le « false memory syndrom » (le syndrome des faux souvenirs) – dont les enfants se servent pour poursuivre leurs pauvres pères en inventant à leur encontre de fausses allégations de viols « qu’ils vivent comme une réalité mais qui est une construction de leur imaginaire ». Ces gens ont pignon sur rue, de puissantes ramifications dans les universités américaines et tentent de devenir des experts incontournables dans les affaires de viols d’enfants qui viennent devant les tribunaux. Que d’énergie dépensée dans une affaire qui relèverait du pur fantasme (thèse prônée par une partie des experts psychiatres qui estiment que les réseaux pédophiles et les affaires de cultes sataniques et rituels divers n’existent pas !). Saviez-vous, que le FBI avait décrété officiellement, que les affaires de viols rituels ou sataniques ayant pour cadre des réseaux structurés relevaient de la légende urbaine, du fantasme de victimes en mal de démons imaginaires…?
L’exemple belge, l’affaire Dutroux et les dossiers noirs
Comme je ne peux évoquer avec consistance que ce que j’ai vécu personnellement en tant que journaliste judiciaire, je parlerai à titre d’illustration pour mieux frapper les consciences des événements qui ont secoué la Belgique en 1996-1997.
Pourquoi la Belgique dans le cadre de l’opération Monarch ?
Il faut savoir que ce petit pays, véritable carrefour stratégique au centre de l’Europe du Nord et qui abrite les cerveaux de grandes institutions internationales – l’Union européenne, l’Otan, le Shape, Eurocontrol etc… – a semble-t-il servi de laboratoires grandeur nature à certaines opérations de la CIA. Comme l’affaire des réseaux Stay Behind où la CIA implanta après la seconde guerre mondiale des réseaux dormants et des structures paramilitaires d’action, de subversion et de renseignements anticommunistes. On attribue à ces structures la paternité effective ou accidentelle des fameuses tueries du Brabant Wallon qui déstabilisèrent le pays au début des années 80, permirent au pouvoir de museler les groupes d’extrême-gauche et surtout, aboutirent à ce que la gendarmerie deviennent un corps de police surdimensionné et extrêmement centralisé.
Dans le droit fil de ce dossier des tueurs du Brabant-Wallon, certains journalistes bien installés – une minorité malgré tout – estiment que l’affaire Dutroux et des témoins X en sont le triste prolongement.
Pourquoi ?
Parce que tant l’affaire des tueurs que l’affaire Dutroux et consort constituent de véritables séismes institutionnels, de jolies opérations de déstabilisation qui transformèrent la Belgique en un état paranoïaque, dysfonctionnant et ultra-policé. Ensuite, il y a fort parier que personne ne connaîtra jamais la vérité sur l’affaire Dutroux comme ce fut le cas dans le cadre des tueries et de tous les autres « dossiers noirs » belges (il y en a eu tellement, de Stay Behind aux CCC, des télex de l’Otan aux affaires criminelles liées à certaines pointures politiques belges!) qui ont secoué l’actualité de ce petit pays.
Les témoins « X »
Un petit mot d’abord sur ce qu’est l’affaire Dutroux pour le lecteur qui ne l’a pas suivie. L’affaire éclate en été 1996 lorsque la gendarmerie belge arrête Marc Dutroux et sauve d’un horrible sort deux fillettes terrifiées qu’il avait enlevées quelques semaines auparavant et dissimulées dans une cache habilement creusée dans la cave de sa petite maison de Sars-la-Bruissière, une petite localité du Hainaut. Deux fillettes que toute la Belgique traumatisée par plusieurs vagues de disparitions d’enfants recherchait activement. Activement selon la version officielle car on découvrira avec stupeur au fil d’enquêtes piégées, de contre-enquêtes sabotées, de commissions d’enquêtes parlementaires manipulées que la gendarmerie n’avait pas estimé que la recherche des enfants était prioritaire et ce, pour des raisons que personne n’a à ce jour réussi à éclaircir. Par la suite, les enquêteurs découvrirent que Dutroux avait enlevé au minimum 4 autres fillettes (sans compter le trafic des filles d’Europe de l’Est) dont on découvrit les restes enterrés dans l’une de ces propriétés.
A ce jour, face aux aveux fluctuants de Dutroux (qui en fait nie presque toute responsabilité) personne n’a été en mesure de savoir si Dutroux faisait partie ou non d’un réseau international de pédophilie et d’enlèvements d’enfants. Mais un faisceau de présomptions semblent démontrer que l’intéressé était peut-être l’un des fournisseurs qui alimentait en chaire fraîche un réseau constitué de personnes de pouvoir (industriels, noblesse, magistrat, hommes politiques).
Pourquoi ?
Car entre autre chose, un mois après l’arrestation de Dutroux et consort, se présentèrent tour à tour à la cellule d’enquête de Neufchâteau (chargée de l’affaire) une série de témoins, tous adultes, ne se connaissant pas entre eux, provenant des 4 coins du pays, d’âge et d’origines sociales différentes et qui désiraient conserver l’anonymat. Raison pour laquelle les enquêteurs, en l’occurrence des gendarmes, les baptisèrent les témoins « X », à savoir X1, X2, X3 etc… selon leur ordre d’arrivée. Et les faits que certains de ces témoins, en fait la plupart d’entre eux ont dénoncés sont tellement horribles, tellement incroyables que même le plus tolérant, le plus ouvert des enquêteurs, à fortiori pour le grand public avait du mal à accorder du crédit à ces faits ainsi dénoncés. D’abord parce qu’il s’agit de faits d’une violence, d’une cruauté inimaginable et racontés sur le ton de la banalité : faits de cannibalisme (on contraignait les victimes à manger des morceaux de corps de nouveaux nés mis à mort puis dépecés), de mise à mort d’enfants par des chiens, de viols d’enfants par des animaux, de viols de bébés, de parties de chasse dont le gibier était des enfants etc… Le tout se passait toujours dans des parcs et des donjons de châteaux ou de grosses villas (dont certaines ont pu être identifiées). Mais le pire était que ces faits, décrits dans le détail auraient été perpétré outre par Dutroux et ses complices (ayant un rôle subalterne de fournisseurs) par des personnalités connues en Belgique et dans le monde: hommes politiques, gendarmes, magistrats, industriels et… certains membres éminents de la famille royale belge dont le comportement est décrit avec un tel luxe de détails. Et certains des récits divulgués par des témoins différents se recoupent étrangement. Si l’affaire n’a pas été révélée dans ses moindres détails dans la presse belge, elle le fut suffisamment pour ébranler et dégoûter totalement l’opinion publique. Et il y eut à cause des témoins X une réelle fracture en Belgique tant au sein de l’appareil policier ou médiatique qu’au cœur de l’opinion publique, une sorte de guerre entre croyants et non croyants, entre ceux qui estimaient que les témoins X disaient la vérité, toute la vérité et ceux qui pensaient que ceux-ci relevaient plus de la psychiatrie ou du phénomène de monstres de foire.
Une chose est certaine, ces témoins X même de bonne foi, ont sans doute saboté à leur insu l’ensemble de l’enquête Dutroux à cause du climat houleux de haines irrationnelles qui électrisa la suite des investigations. Il n’y eut plus moyen de poursuivre sereinement les recherches dans le seul pan de l’affaire dans laquelle on possédait des inculpés : Dutroux et consort. On est arrivé à une telle impasse, à un tel désaveu de l’enquête et du juge d’instruction (qui fait bien entendu partie du clan des « non-croyants » qui estime que Dutroux est un prédateur isolé qui a enlevé des fillettes pour agrandir sa famille et les adopter (sic)….) que la plupart des parents des petites victimes ne se rendront même pas au procès de Dutroux en 2004, estimant qu’il s’agira d’une vulgaire mascarade qu’il est inutile cautionner par une présence.
En ce qui concerne les témoins X, on n’en parlera pas ou peu dans le cadre du procès Dutroux puisque cette partie du dossier a été disjointe pour permettre des suites d’enquête qui ne viendront sans doute jamais.
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Le Bohemian Club
Le Bohemian Club (ou "Bohemian Grove") a été fondé en 1872, et compte environ 2000 membres, exclusivement masculins. C'est une organisation de type "ésotérique" ou "occulte", où se retrouvent des hauts dirigeants de l'économie, de la finance et de la politique.
Ces dirigeants sont supposés être des modèles de rationalité matérialiste. Mais chaque année au mois de Juillet, ils se rendent en jet privé à Monte Rio en Californie, à 120km au Nord de San Francisco, dans un immense domaine de 1500 hectares de nature sauvage, de forêts de séquoias et de lacs.
Ils y discutent des affaires du monde et s'entendent sur des stratégies politiques ou économiques. Mais surtout, ils participent à des cérémonies païennes d'inspiration druidique et souvent satanique, avec notamment un bûcher nocturne devant une immense statue de hibou, et qui est en fait une représentation de Moloch, une divinité babylonienne, et de Lilith, une divinité sumérienne. Le hibou est aussi le logo du Bohemian Club.
Moloch était une divinité à laquelle les Babyloniens offraient des sacrifices humains. Or selon des témoignages, des sacrifices humains ainsi que des rites sataniques à caractère sexuel auraient lieu dans les parties éloignées du parc. Il est probable que seule une partie des convives y participent.
D'autres activités ont un caractère allégorique ou théâtral. D'autres encore sont délibérément décadentes, et peuvent être qualifiées de beuverie collective. Le séjour est aussi agrémenté de promenades en canoë sur le lac du parc. A d'autres moments, des participants importants font des exposés qui définissent les orientations fondamentales de la politique mondiale. En 1982, Henry Kissinger a annoncé au Bohemian Club ce qu'allaient être la restructuration radicale de l'économie et l'instauration d'un nouvel ordre mondial, dans un discours intitulé "Le défi des années 80". En 1991, Dick Cheney (alors ministre de la défense de Bush-père) est intervenu sur le thème des "problèmes de la Défense au 21è siècle".
Les participants sont en majorité des Américains, souvent proches du Parti Républicain. Mais quelques Européens sont aussi invités, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français) Valery Giscard d'Estaing (ancien président français, et concepteur de la Constitution Européenne), ou John Major (ancien premier ministre britannique).
Photo d'une réunion le 23 Juillet 1967, avec Reagan et Nixon. C'est là qu'un accord fut conclu entre Nixon et Reagan, le second acceptant de céder la place au premier pour être le candidat du Parti Républicain à l'élection de Novembre 1967. Ci-dessous, le logo du Bohemian Club.
Quelques membres du Bohemian Club
David Rockefeller grand banquier, et membre du Groupe de Bilderberg, du CFR, de la Commission Trilatérale, entre autres...
Nelson Rockefeller grand banquier, et membre du CFR, et de MAJI - ou MJ12- entre autres... Très lié au lobby militaro-industriel américain, c'est lui qui a placé au pouvoir Nixon et Kissinger
Henry Kissinger ancien ministre des affaires étrangères de Nixon, et membre du Groupe de Bilderberg, du CFR, de la Commission Trilatérale, et de MAJI - ou MJ12- entre autres...
Theodore Roosevelt président des Etats-Unis de 1901 à 1909
William Howard Taft président des Etats-Unis de 1909 à 1913
Calvin Coolidge président des Etats-Unis de 1923 à 1929
Herbert Hoover président des Etats-Unis de 1929 à 1933
Harry Truman président des Etats-Unis de 1945 à 1952
Dwight Einsenhower président des Etats-Unis de 1953 à 1961
John Edgar Hoover directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort en 1972
Richard Nixon président des Etats-Unis de 1969 à 1974
Gerald Ford président des Etats-Unis de 1974 à 1976
Ronald Reagan président des Etats-Unis de 1981 à 1988
George H.W. Bush président des Etats-Unis de 1989 à 1992, père de George W. Bush, ex-directeurd e la CIA, membre des Skull and Bones, du CFR, de MAJI, entre autres
Bill Clinton président des Etats-Unis de 1993 à 2000
George W. Bush fils de George H.W. Bush. Président des Etats-Unis de 2001 à 2008, membre des Skull and Bones
Jeb Bush frère de George W. Bush, et gouverneur de Floride
Dick Cheney vice-président des Etats-Unis de 2001 à 2008, ministre de la défense de Bush père de 1989 à 1992
Karl Rove principal conseiller de George W. Bush
Colin Powell ministre de la défense de Bush père et ministre des affaires étrangères de Bush fils de 2001 à 2004
James Baker III ministre des affaires étrangères de Bush père
Caspar Weinberger ministre de la défense de Reagan, de 1981 à 1987
William Casey directeur de la CIA sous Reagan, de 1981 à 1987
William Webster directeur du FBI de 1978 à 1987
George Schultz ancien ministre des affaires étrangères de Reagan, ancien ministre de la Défense de Bush-père, membre du CFR
Arnold Schwarzenegger gouverneur de Californie
Vernon Walters ancien chef d'état major de l'Armée américaine
Eliott Richardson ancien ministre de la défense américain
Paul Volker président de la FED, la banque centrale américaine, de 1979 à 1987
Alan Greenspan président de la FED de 1987 à 2005
Malcom Forbes milliardaire américain
Charles Schwab président de Charles Schwab & Co, l'une des plus grosses sociétés de gestion financière et d'investissements boursiers
Riley P.Bechtel PDG de Bechtel Corporation, l'un des leaders mondiaux dans le secteur du batiment et travaux publics, et à qui l'état américain accorde de très gros contrats, aux USA ou à l'étranger.
David Packard co-fondateur de la société Hewlett-Packard
Lou Gerstner président d'IBM
Alex Mandl vice-président d'AT&T
Henry Ford II PDG de Ford Motor Company de 1945 to 1960; petit-fils de Henry Ford
Jack Welsh PDG de General Electric
Antonin Scala juge à la Cour Suprême américaine
Joseph Califano ancien ministre de la Justice de Nixon et Reagan
Newt Gingrich leader ultra-conservateur du Parti Républicain
Pete Wilson ancien gouverneur de Californie
Helmut Schmidt ancien chancellier allemand
Valery Giscard d'Estaing ancien président français, membre du Groupe de Bilderberg, concepteur de la Constitution Européenne
Michel Rocard ancien premier ministre français, membre du Groupe de Bilderberg
Tony Blair premier ministre britannique de 1997 à 2007, également membre du Groupe de Bilderberg
John Major premier ministre britannique de 1990 à 1997
Prince Philip Mountbatten Duc d'Edimbourg, Epoux de la reine Elisabeth II
James Wolfensohn président de la Banque Mondiale de 1995 à 2005, ancien banquier, diplomé de Harvard
Ferdinando Salleo dernier gouverneur de Hong-Kong
Lee Kwan Yew premier ministre de Singapour de 1959 à 1990
Miguel de la Madrid ancien président du Mexique
Edward Teller père de la bombe H américaine
Walter Cronkite journaliste vedette de la chaine CBS
Francis Ford Coppola cinéaste
Franck Borman astronaute
Neil Armstrong astronaute
Alexander Shulgin chimiste moléculaire, inventeur de l'Extasy et de plus de 200 autres substances "psychédéliques" (génératrices d'états modifiés de la conscience)
Charlton Heston acteur, et président le la NRA (National Rifle Association), le lobby américain des propriétaires d'armes à feu
Clint Eastwood acteur
Bono chanteur du groupe U2, par ailleurs participant assidu du World Economic Forum de Davos
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| | le président de la banque centrale des Etats-Unis |
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Caspar Weinberger et le milliardaire Malcom Forbes à la réunion de 1989 |
| arrivant à la réunion de 1991 |
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un minibus marqué aux couleurs du Club |
| sur le lac du parc |
© Syti.net, 2005
http://www.syti.net/Organisations/Bohemians.html