La Révolution islamique, la dignité humaine et la sauvegarde des droits des femmes

IRIB - On est au seuil du 32ème anniversaire de la Révolution islamique de l'Iran, une révolution qui a abouti à la victoire, sous le leadership de l'Imam Khomeyni, (Que sa demeure soit au paradis), et qui fut porteuse d’acquis qui la distinguent des autres révolutions.
Un grand acquis de la Révolution islamique a été la revalorisation de la dignité des êtres humains, qu'ils soient du sexe masculin ou féminin. L'Imam Khomeyni a appelé les gens à faire confiance à leurs talents et capacités et à obéir et demander uniquement l'aide de Dieu. L'Islam reconnaît une grande dignité à l'homme. Dans la doctrine islamique, l'Homme est le meilleur des innovateurs et réunit en lui les capacités et le talent de faire de son existence l'incarnation même de son Créateur. La sauvegarde de la dignité de l'homme exige, bien évidemment, que sa personnalité et ses droits fondamentaux soient respectés, et il s'agit de droits dont personne ne devrait se permettre d'en priver l'humanité. Le respect de la dignité humaine a une place toute particulière dans la ligne de conduite du fondateur de la Révolution islamique, autant que dans la Constitution de l'Ordre de la République islamique.
Selon l'article 20 de la Constitution iranienne, tous les membres de la grande communauté iranienne, qu'ils soient hommes ou femmes, bénéficient de droits légaux humains, politiques, économiques, sociaux et culturels. L'article 21 de la Constitution charge le gouvernement d'assurer les droits des femmes, dans tous les domaines, et de préparer les conditions, pour le développement de leur personnalité et une réhabilitation de tous leurs droits matériaux et spirituels. Le document établissant le programme vicennal de la République islamique porte, aussi, un regard particulier sur l'amélioration de la place des femmes dans la société.
L'avènement de la Révolution islamique a fait naître une énorme évolution dans la nature du regard porté sur les femmes. La dignité humaine des femmes a été privilégiée, dans tous les domaines, individuels et sociaux, liés aux femmes. L'Imam Khomeyni reconnaissait même aux femmes un rôle plus important que celui des hommes. L'Imam croyait en cette réalité que la véritable dignité des femmes consiste à élever les futures générations. Dans cette optique, la femme est la source de toutes les bonnes ou mauvaises choses. Le bonheur et le malheur de la société dépendent des femmes. A la lumière du leadership de l’Imam Khomeyni, la place de la femme iranienne a été promue, en conformité avec les valeurs islamiques. Dans son testament politique et religieux, l’Imam Khomeyni a honoré la place des femmes, en affirmant qu’elles font honneur à l’Ordre de la République islamique.
Dans toutes les sociétés, les femmes se voient réserver leurs propres droits. Il existe, ainsi, dans toutes les sociétés, des lois exclusivement rédigées en rapport avec les femmes et qui s’inspirent de la culture et des convictions de la société. L’Iran offre un exemple parfait de pays qui a réussi à améliorer la place sociale des femmes, en privilégiant les enseignements de la religion musulmane. « Avec l’avènement de la Révolution islamique et grâce aux recommandations de l’Imam Khomeyni, un nouveau chapitre s’est ouvert pour les femmes iraniennes ; nous sommes, ainsi, témoin, de vastes efforts, en matière des droits des femmes et en faveur de leur progrès et élévation sociale », dit Mme Maryam Mojtahed-zadeh, la Présidente du Centre des affaires féminine et familiales, au sein du bureau présidentiel de la RII. Il va de soi que la femme iranienne possède des droits légaux, comme les hommes, mais de façon à ce que leurs caractéristiques physiques et psychiques y soient prises en considération. Comme les hommes, les femmes ont droit à l’éducation, au travail, à la propriété du vote et d’avoir accès à d’autres domaines où le législateur a prévu des droits pour les hommes.
L’autre acquis de la Révolution islamique concerne l’évolution spirituelle et mentale des femmes. Avant la Révolution islamique, les femmes étaient vues comme de simples objets par l’Ordre pro-occidental au pouvoir, tandis que leur mentalité était prisonnière des concepts matérialistes propagés par l’Occident. Or, après la victoire de la Révolution islamique, les femmes iraniennes ont, toujours, fait preuve d’une présence active, dans divers domaines, dont la résistance, pendant les 8 années de la défense sacrée, les activités liées à la reconstruction et en matière de progrès scientifiques. L’écrivain et traducteur américain Paul, qui a traduit le «Dâ», un livre célèbre sur les souvenirs d’une femme iranienne des années de guerre, a affirmé que son premier souci était de faire découvrir au public américain une image claire et authentique de la femme iranienne. « J’ai constaté les vastes activités des femmes iraniennes dans les voyages que j’ai faits en Iran ; j’ai la conviction que les femmes iraniennes sont plus puissantes que les hommes ; je souhaite, donc, donner une image claire et juste des femmes iraniennes aux autres nations du monde, à travers la traduction du Livre ‘‘Dâ’’ », ajoute l’écrivain et traducteur américain.
La femme iranienne joue, de nos jours, un rôle saillant, dans différents domaines scientifiques. Avant la Révolution islamique, peu de filles et de femmes iraniennes trouvaient l’occasion de recevoir une éducation, et le taux de l’analphabétisme féminin était assez élevé, en Iran. Mais, aujourd’hui, la société iranienne offre un climat propice à l’éducation des femmes. Les filles iraniennes se font remarquer, de nos jours, dans diverses compétitions scientifiques internationales. Plus de 60% des étudiants des universités iraniennes sont des filles. Grâce aux recommandations du Guide suprême de la Révolution islamique et à son insistance sur la production scientifique, on est témoin de la présence remarquable de jeunes filles talentueuses et innovatrices iraniennes aux Olympiades scientifiques du monde.
Pour le Dr Nasrin Soltankhah, Conseillère du président iranien et patronne de la fondation de l’élite, cette réussite, on la doit, largement, à la confiance en soi que le défunt Imam Khomeyni et le leadership de la Révolution ont insufflé à notre peuple, notamment, aux femmes iraniennes. La jeune scientifique iranienne, Elaheh Sadat-Naqib, médaille d’or mondiale en astrophysique, rappelle sa responsabilité et celle de tous les autres Iraniens et Iraniennes de son âge, «de faire preuve de persévérance et de mettre à contribution leurs talents, pour conquérir, grâce à Dieu, les sommets de la réussite».
La santé et l’hygiène constituent un domaine, dans lequel, les femmes iraniennes se montrent très actives. La ministre iranienne de la Santé, le Dr Marziyeh Dastjerdi, évoque le nombre élevé des femmes médecins. « 49% des médecins généralistes, 40% des médecins spécialistes et 30% des professeurs en médecine, en Iran, sont des femmes », précise la ministre. Elle évoque, également, l’amélioration des indices établissant les progrès des femmes, la prévention des maladies des femmes et la réhabilitation de leurs droits matériels et spirituels, dont leurs droits spécifiques, pendant la grossesse et l’allaitement. Toujours, à propos du décuplement des activités des femmes, dans le domaine de la médecine, le Dr Fatemeh Firouzi, médecin spécialiste en déficiences spinales, nous raconte ses souvenirs des années de guerre. « Notre travail était concentré sur le traitement des mutilés de guerre qui souffraient de déficiences spinales. Les voir se déplacer, dans leurs fauteuils roulants, m’attristait profondément. La motivation a donc, surgi, chez mes collègues et moi-même, de mener des recherches, pour traiter ces patients. Nous avons effectué une première greffe sur un mutilé de guerre qui était en fauteuil roulant depuis 18 ans. Et cette réussite nous a rendus plus sérieux dans nos recherches », ajoute le Dr Firouzi.
L’Islam reconnaît à la femme le droit de choisir un métier licite et de mener une vie saine. Après la Révolution, les conditions ont été réunies, pour accueillir les femmes, sur la scène sociale, et aux postes administratifs, juridiques et judiciaires. En outre, la Constitution iranienne a chargé le gouvernement de soutenir le travail des femmes. De nos jours, les femmes assument le métier de conseillère, dans les tribunaux concernant les femmes et les enfants. La présence de femmes, dans ce domaine, donne un sentiment de sécurité aux clients de sexe féminin et encourage le climat de dialogue, au sein des tribunaux. On remarque, aussi, cette présence féminine, dans les administrations des forces de l’ordre, au sein de l’appareil judiciaire, dans le centre de contrôle d’identités de la police et les centres de recherches judiciaires, de même que dans les centres de consultations et d’aides sociales.
En Iran d’aujourd’hui, les femmes occupent, également, des postes clé de la gestion politico-économique. Grâce aux femmes députées, le parlement iranien a adopté, jusqu’à aujourd’hui, des lois, en faveur de l’amélioration du statut social, civique, juridique, et lié à l’emploi, des femmes iraniennes. Nombre d’assistants et de conseillers du Président et d’autres hauts responsables iraniens sont, aussi, des femmes.
La Révolution islamique a offert un modèle innovant de la femme conforme aux enseignements islamiques, un modèle qui privilégie, surtout, et contrairement aux modèles occidentaux, la dignité humaine et la pureté féminine. Ce modèle met la femme à l’abri de toute vision qui cherche à l’exploiter, illégitimement, et lui assure la possibilité d’assumer des rôles multiples, sur la scène sociale, et au sein du foyer familial.
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