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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 02:23
Le milliardaire qui achète la terre pour sauver la planète 
Par Thierry Oberlé
27/01/2010 | Mise à jour : 13:57
Réactions (51)
Douglas Tompkins pose sur sa propriété d'Ibera, en novembre 2009. Le fondateur des marques de vêtements Esprit et The North Face est un pionnier de l'écologie radicale : les parcs qu'il a créés en Amérique du Sud représentent un territoire grand comme la Corse.
Douglas Tompkins pose sur sa propriété d'Ibera, en novembre 2009. Le fondateur des marques de vêtements Esprit et The North Face est un pionnier de l'écologie radicale : les parcs qu'il a créés en Amérique du Sud représentent un territoire grand comme la Corse. Crédits photo : AFP

En Argentine, dans le sanctuaire de Los Esteros del Ibera, l'Américain Douglas Tompkins, fondateur de la marque Esprit, affronte les fermiers pour rendre leurs exploitations à la nature sauvage.

La péninsule d'Ibera est un bout du monde. Peuplée de carpinchos (capybaras), - une variété de rongeur au corps d'ourson - de caïmans et d'oiseaux rares, cette contrée vaste comme dix fois la Camargue, forme un royaume lagunaire dont le prophète est un milliardaire philanthrope.

L'Américain, Douglas Tompkins, 66 ans, rachète les terres cultivables du sanctuaire de Los Esteros del Ibera, l'«eau qui brille» dans la langue des Indiens Guaranis, pour les convertir en un parc national de 1,3 million d'hectares. Il acquiert les unes après les autres les fermes d'élevage et les démantèle. Il retire le bétail, démonte les barbelés, laisse à l'abandon les rizières pour rendre les terrains aux espèces en voie d'extinction. Le seigneur des marais veut réintroduire des espèces disparues comme le fourmilier et peut-être un jour le jaguar. Une utopie qui suscite la méfiance et l'hostilité parmi les petits exploitants agricoles de la Mésopotamie argentine.

À Esteros del Ibera, chaque camp défend sa vision de la nature. Celle des autochtones partis en croisade contre le nabab «yankee» est traditionaliste. Ils combattent pour continuer à exploiter leurs terres comme ils l'entendent. Celle de Douglas Tompkins et de sa femme, Kristine McDivitt, est universelle. Le couple est convaincu que la course à la consommation conduit à la catastrophe. «Nous les humains, nous nous construisons un magnifique cercueil dans l'espace appelé planète Terre», affirme-t-il. L'ex-homme d'affaires américain, fondateur des marques de vêtements Esprit et The North Face et son épouse, ancienne patronne de la firme Patagonia, se sont reconvertis en pionniers de l'écologie «profonde», une philosophie new âge. Leurs partisans en pantalon de toile plissée et chapeau à bord large de gaucho n'hésitent pas à descendre dans la rue à cheval lorsqu'il s'agit de protester devant un tribunal contre la construction d'un barrage par un grand propriétaire.

Voici peu, le conflit a pris une tournure politique. Un groupe de députés allant des nationalistes péronistes à la gauche a monté, sans succès, une campagne au Congrès pour confisquer les biens de Douglas Tompkins au nom de l'intérêt supérieur de la nation. Le magnat a riposté en précisant qu'il était disposé à léguer sa réserve à l'État dans quinze ou vingt ans…

 

«Le gringo veut dicter sa loi»

Douglas Tompkins n'en est pas à son coup d'essai. Il s'est déjà offert des fjords déchiquetés sur les côtes de Patagonie et des forêts sur les flancs de volcans au Chili. Ses parcs publics ou privés représentent aujourd'hui un territoire de la taille de la Corse.

Ex-skieur olympique, Douglas Tompkins tombe amoureux de l'Amérique du Sud en grimpant les cimes enneigées du Chili. En 1979, sa fibre environnementaliste se traduit par la création d'un parc de séquoias sur le toit de l'immeuble d'Esprit à San Fransisco. Dix ans plus tard, il vend ses entreprises. Le roi de la fringue a entre-temps découvert Arne Naess, un gourou de l'écologie radicale, mort l'an dernier à 96 ans, qui prêche l'abandon de la société techno-industrielle. Le voilà dans les habits d'un sauveur de la planète. «La vague en faveur de l'environnement ne s'arrêtera pas. Les problèmes écologiques naissent de la notion erronée selon laquelle les humains sont prioritaires alors qu'ils doivent arriver en second», assure Douglas Tompkins.

Dans les marais argentins, son quartier général de Rincon del Socorro se niche au milieu d'une immense propriété. Équipé d'une piste d'atterrissage pour son avion personnel qu'il aime piloter, il abrite une équipe de techniciens chargés de mettre en musique ses projets. «Les terres se dégradent en raison du surpâturage et de la culture intensive du riz. L'objectif est de les transformer en parc», explique Sebastien Cirignoli, le biologiste de la maison. Le milliardaire promeut une reconversion de l'économie locale dans l'écotourisme. Il donne l'exemple avec l'ouverture d'un hôtel de luxe sur la pelouse de sa résidence et de complexes touristiques dans le village voisin de Colonia Carlos Peligrini.

En quelques années, la petite bourgade habitée par des familles d'ouvriers agricoles s'est transformée en «Tompkins City». Le philanthrope qui emploie une centaine d'habitants dans sa compagnie, la Conservation Land Trust (CLT), subventionne les gardes-forestiers, la mairie, les projets sociaux. Des restaurants et des boutiques pour touristes ouvrent. Mais en ce début d'été austral, les vacanciers sont plutôt rares. Seuls quelques visiteurs explorent ces contrées sauvages en barques à moteur qui se glissent entre les hautes herbes des îles flottantes. «Le séjour est beaucoup trop cher», peste Ana Rodriguez de Moulin, l'animatrice de la Fondation Ibera patrimoine des Correntinos, l'association anti-Tompkins.

Ravie d'accueillir des journalistes, la pasionaria parcourt en 4 × 4 les pâturages en klaxonnant pour faire décoller sur le passage du véhicule des nuages d'oiseaux multicolores et pousser au galop les nandous. Le paysage est somptueux. Des chevaux et les vaches broutent, de l'eau jusqu'au poitrail. «C'était beau avant que Tompkins arrive ! Ici, c'est à nous !, tonne Ana. Les autochtones sont menacés d'être déplacés. Notre mode de vie est remis en cause. Tompkins veut en rendant la région à la nature que personne ne vive à l'intérieur des marais. Il dicte sa loi, interdit la chasse, fait donner sa police.» Vue des exploitants agricoles, la bataille de l'eau, ce sont des drapeaux verts - la couleur des anti-Tompkins - qui flottent sur les haciendas, des graffitis et des fresques contre le gringo et surtout des convocations au tribunal pour construction illégale de digues d'irrigation ou usage d'engrais.

Ramon Aguerre, un petit propriétaire aux cheveux gominés, reçoit dans son salon entre le congélateur plein à craquer de morceaux de viande de bœuf et un autel dédié en ce jour d'immaculée conception à la Vierge. «Tompkins m'accuse de nuire à l'écologie parce que mes rizières sont alimentées en eau grâce à une petite digue, s'emporte-t-il. Il me poursuit devant les tribunaux pour me ruiner. Il veut me faire partir pour récupérer mon accès au lac.» Comme beaucoup d'agriculteurs, il voit en Douglas Tompkins un étranger puissant qui vit caché dans ses propriétés. «Les gens du cru ne comprennent pas qu'un philanthrope achète des terres productives pour ne pas les exploiter. Ils sont convaincus que ça cache quelque chose», analyse Horacio Cardozo, un conseiller technique en environnement de la région.

Des thèses «conspirationnistes» circulent. Le milliardaire serait un agent de la CIA. Sa mission ? Préempter en Amérique du Sud, les régions riches en réserve d'eau. L'opération viserait à sécuriser l'accès des États-Unis à ce nouvel enjeu géopolitique.

 

Acheter un atoll sur Internet

Perçu - quelles que soient ses initiatives - comme un Yankee arrogant, Douglas Tompkins est avant tout la figure de proue d'une nouvelle tendance : la générosité au service de l'écologie. De tradition anglo-saxonne, les sociétés philanthropiques s'étaient surtout préoccupées, au début du siècle dernier, de financer des missions d'enquêtes sur les droits de l'homme. Désormais, elles investissent dans la défense de l'environnement, proposent la privatisation des terres sauvages pour empêcher les promoteurs, l'industrie ou la négligence de ravager la nature.

Aux États-Unis, des associations telles WWF et The Nature Conservancy perçoivent des milliards de dollars de dons pour acheter et louer des terrains. Il suffit pour les particuliers d'un clic sur Internet et voilà l'un des plus beaux sites du Mississippi, de la forêt vierge au Brésil ou d'un atoll d'Hawaï qui change de main. Des milliardaires suivent le mouvement. Gordon Moore, cofondateur d'Intel, a fait don de 261 millions de dollars pour acquérir des lieux phares de la biodiversité. Sa fondation a obtenu une concession au Pérou pour protéger la vallée de la rivière Madre de Dios. Le philanthrope et ex-homme d'affaires Michael Steinhardt a racheté deux îles à l'ouest des Malouines et les a données à la Wildlife Conservation Society (WCS). Quant à la banque Golden Sachs, elle s'est débarrassée de 275 000 hectares de droits de propriété en Terre de Feu chilienne au profit de WCS.

Mais le nouveau modèle de protection nord-américain qui allie volonté politique et propriété privée s'exporte mal. Bien accueilli dans les pays riches car il contribue à faire monter les prix des terres, il suscite la crainte dans les pays pauvres. Au Brésil, le gouvernement est monté au créneau pour empêcher Johan Eliasch, l'homme d'affaires anglo-suèdois et conseiller de Gordon Brown sur les questions forestières d'accaparer, via son association Cool Earth, des forêts tropicales. De tels obstacles ne découragent pas Douglas Tompkins. «Si les 10 000 personnes les plus riches du monde faisaient comme moi, on pourrait changer le monde», insiste Douglas Tompkins.

L'appel rencontre pour l'instant un succès mitigé. En Argentine, les milliardaires américains investissent avant tout pour le business tout en profitant de lieux de villégiature époustouflants. Le magnat de la presse Ted Turner possède plus de 40 000 hectares en Patagonie qu'il rentabilise. Quant à Luciano et Carlo Benneton, ils possèdent plus de 800 000 hectares pour l'élevage de moutons, ce qui leur vaut un interminable conflit avec les Indiens Mapuches.

 

 

LIRE AUSSI

» Patagonie, sur la route du bout du monde

 

http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/01/27/01029-20100127ARTFIG00017-le-milliardaire-qui-achete-la-terre-pour-sauver-la-planete-.php

 

 

Agriculteur, la nouvelle vie
de Charles Beigbeder 
Charles Gautier
22/09/2009 | Mise à jour : 08:14
Réactions (8)
Charles Beigbeder est devenu l'un des plus importants agriculteurs d'Ukraine.
Charles Beigbeder est devenu l'un des plus importants agriculteurs d'Ukraine. Crédits photo : Le Figaro

Le fondateur de SelfTrade et de Poweo exploite 22 000 hectares en Ukraine.

Initiative «Rentier ? Vous pensiez peut-être que j'étais devenu rentier ?» Portable coincé contre l'épaule, Charles Beigbeder répond aux questions avant de sauter dans son Eurostar direction Paris. L'éternel jeune homme pressé de l'économie française qui s'était, dit-on, rêvé ministre, change de vie plus souvent que d'avis. Fondateur de SelfTrade, courtier en ligne, puis de Poweo, fournisseur alternatif d'électricité dont il a revendu sa participation avant l'été, il attaque, à 45 ans, sa troisième vie.

Via son holding familial «Gravitation», il est devenu l'un des plus importants agriculteurs d'Ukraine. L'ancien grenier de l'Europe possède 30 millions d'hectares d'excellente terre, dont 6 millions en friches. Actionnaire de référence, il est président d'AgroGénération qui a déjà investi 30 millions de dollars pour louer à long terme des terres dans ­cette jeune République.

Charles Beigbeder y exploite déjà 22 000 hectares de céréales. «Le début de l'aventure remonte à trois ans, explique-t-il. N ous voulions produire des biocarburants, avec AgroFuel. Depuis nous avons abandonné le projet de transformation et nous nous sommes concentrés sur l'amont, la production de céréales pour l'alimentation animale et humaine. Nourrir la planète sera le grand défi de demain.»

Trois fermes gigantesques, d'an­ciens kolkhozes de 6 000 et 8 000 hectares, servent de tête de pont. Le groupe veut doubler la mise. «Nous espérons disposer de 50 000 hectares dans les douze prochains mois, insiste Charles Vilgrain, directeur général d'AgroGénération. C'est du long terme. L'agriculture, ce n'est pas pour les hedge funds, il peut y avoir de mauvaises années. Nous attendrons l'équilibre en 2010, un an plus tard que prévu.» Après l'Ukraine, le groupe songe à moyen terme à investir en Roumanie et après en Afrique.

AgroGénération n'est pas partie en Ukraine la fleur au fusil. «Nous nous appuyons sur le groupe industriel céréalier français Champagne Céréales qui assure notamment le négoce, c'est un partenaire indispensable», poursuit Charles Vilgrain.

 

Américains et Libyenssont déjà là

«Les entreprises françaises contrôlent ainsi directement 100 000 hectares, et participent, directement ou non, à l'exploitation d'un million d'hectares», estime Jean-Jacques Hervé, conseiller du ministre de la politique agraire d'Ukraine. Le pari reste risqué : «Le ticket d'entrée est d'un million d'euros pour une exploitation de 2 000 hectares», indique Vincent Rocheteau, directeur général du groupe semencier Euralis en Ukraine. «Le rendement est inférieur avec 80 quintaux par hectare contre 100 en France dans les meilleures terres céréalières, assure-t-il. Mais le prix des engrais est moitié moindre qu'en France et le coût de main-d'œuvre, c'est un rapport de 1 à 10.»

L'aventure est tentante mais risquée. «Je déconseille les démarches individuelles», explique Jacques Mounier, président du conseil de direction de Calyon Bank Ukraine . Certains fonds souverains sillonnent pourtant le terrain. «Les émirats, les Libyens, les Américains sont déjà là, explique Pierre Begoc, expert du cabinet de conseil Agritel. L'Ukraine reste un pays d'avenir.» Charles Beigbeder ne le démentira pas. Mais déjà celui-ci évoque d'autres projets : la santé, l'énergie, les loisirs. L'intendance n'a qu'à suivre.

 

LIRE AUSSI

» Lait : premier espoir de sortie de crise

» L'autosuffisance alimentaire de l'Asie en question

 

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/09/22/04016-20090922ARTFIG00331-agriculteur-la-nouvelle-vie-de-charles-beigbeder-.php

 

 

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Conseils pour tirer parti de la terre vite et bien :

 

Comment l’agriculture peut vous rendre milliardaire en peu de temps
Source : Autres : Dernière Mise à jour : 11/08/2010 (Auteur : .)

L’ONG AGAD-CAMEROUN se propose de vous y aider.Par une matinée du mois de juillet 2009, je me trouvai au fond d’un véhicule de transport roulant à vive allure vers Douala, la capitale économique, lorsqu’une furieuse discussion éclata parmi les passagers. J’aurai été incapable de dire, sans me tromper, ce qui mit le feu aux poudres.


Cependant, c’était une discussion coq-à-l’âne. Politique, sportif, religieux, économique se mêlaient et s’entremêlaient ! Soudain, une femme d’âge respectable craqua et lâcha tout haut le mal vivre qui apparemment l’étranglait depuis belle lurette: « çaaaa ! Le Cameroun-çi me dépasse de jour en jour, fit-elle d’une voix qui semblait provenir d’outre-tombe. Tout est cher sur le marché. Il n’existe même plus de denrée pour pauvre. Même le prix de la banane, qui dans ma prime enfance, s’échangeait en plusieurs dizaines de doigts contre une somme inférieure à 50 Fcfa, donne des tournis à la mère de famille que je suis.


-Ma copine, tu vois seulement la banane ! Je te dis, la tomate, le manioc, etc. Tout est devenu ‘’Djindja’’. Au temps d’Ahidjo, avec 100 Fcfa, tu faisais le marché et toute ta famille mangeait à sa faim, renchérit une femme en qui les larmes de sa congénère avaient réveillées le souvenir déjà si lointain de l’âge d’or alimentaire au Cameroun.»


Je fus tenté en premier réflexe de sourire. Mais non ! Cela n’aurait pas été la solution au problème soulevé. Pire, une attitude de cette nature, m’aurait attiré à coup sûr les foudres des deux ménagères et de tous les passagers dont les visages et les propos indiquaient clairement qu’ils partageaient la même « peur du lendemain » de leurs compatriotes. La solution, (pardi !) est tout simple: (Re)créer l’abondance !


La population du Cameroun n’est plus ce qu’elle était il y a deux décennies. Et comme le montrent les études sérieuses, «Au cours de ces mêmes décades, les ressources alimentaires ont emprunté la courbe inverse ».


Comment rétablir l’adéquation nourriture-population, et au-delà ? L’ONG, « Agriculture Association of Developement » AGAD, en sigle, croit avoir sa petite idée sur le sujet. C’est d’ailleurs la raison de son existence.

 

Son slogan : « Vers une Afrique sans famine ».

 

Ses objectifs :


. Sensibiliser, conscientiser, éduquer les populations sur les principes de la culture intensive, pour l’obtention en un temps record, des produits en quantité et en qualité suffisantes.

. Organiser et assurer la formation des Agriculteurs Indépendants de Développement (AID).

. Créer, encadrer, suivre et accompagner les réseaux d’agriculteurs formés et affiliés à AGAD.

. Promouvoir les cultures ornementales en encourageant l’aménagement des jardins publics ou privés, des sites paysagers en vue de la préservation de l’équilibre écologique.

. Faire de tout Africain un AID, quelque soit son statut social.

 

En ce sens, l’adhésion à AGAD-Cameroun est libre à toute personne intéressée par la problématique de la culture intensive, indépendamment des obligations et responsabilités professionnelles ou autres.


Pour ne pas faire les choses à moitié, les organisations AGAD de par le monde offrent des modules de formation révolutionnaire dont les plus illustres sont :


1- Technique de multiplication rapide des bananiers par décorticage des souches.

2- Multiplication générative

3- Multiplication végétative (faculté d’obtenir un arbre fruitier mature en mois de deux ans d’âge).

4- Micro propagation (culture in vitro)

5- Amélioration et protection des plantes.

Je m’en voudrais de ne pas ajouter à la liste : les Enseignements sur la multiplication rapide du manioc, du maïs, de l’ananas et la culture intensive du palmier à huile.


« AGAD-CAMEROUN SORT DES TERRES »

Le promoteur d’AGAD-Asbl-Ongd est un Africain comme vous et moi. Il incarne à mes yeux et à ceux de milliers de paysans l’autorité la plus crédible en matière de diffusion des secrets de la culture intensive. J’ai nommé : Gerry Manitu Mantoto.

Pour la petite histoire : Dans les années 1970, alors que le jeune Gerry, après l’obtention de son Bac se destine à une carrière juridique, son oncle haut fonctionnaire sous Mobutu le prit en aparté et lui fit des révélations qui changèrent à jamais le cours de sa vie : « Gerry, lui cria son oncle, je te déconseille vivement la voie que tu t’apprêtes à suivre. Elle est sans issue, si tu ne m’écoutes pas tu t’en mordras les doigts d’ici peu ». Devant les réticences de son neveu, l’oncle lui fit comprendre la supercherie qui se cache derrière la politique agricole du maréchal. « Je suis mieux placé pour te dire certaines choses. Nous courons droit à la famine. Les dirigeants le savent mais préfèrent se croiser les bras, et mentir au peuple sur les promesses d’un avenir radieux. Je suis ton oncle, le frère de ta mère, et je ne peux de raconter des mensonges. Demain, il faudra rattraper toutes ces années d’inaction. Je serais fier de te savoir dans les rangs de la minorité d’ingénieurs agronomes qui redonnera au Zaïre sa souveraineté alimentaire. »


Le vieil homme, tel le christ prédisant sa trahison par Judas, avait annoncé le drame à venir. Le Zaïre (devenu entre-temps République Démocratique du Congo) est en proie à une explosion démographique, parallèlement les ressources alimentaires s’amenuisent. Conséquence ! Le petit peuple mange « comme il peut.»

L’Ingénieur Agronome Phytotechnicien biotechnologiste qu’il est devenu, sur les conseils de son oncle, peut se targuer d’être L’HOMME DE LA SITUATION.


Le 25 janvier 2005, il crée à Kinshasa AGAD-Asbl une ONG à but non lucratif. Le succès est fulgurant ! Quant il en a le temps, il anime avec bonheur un programme radiophonique sur les prouesses des nouvelles méthodes culturales, qu’il a lui-même expérimentées en compagnie des membres de son ONG. Un jour, alors qu’il se rendait à une cérémonie officielle, il fut interpellé par un haut responsable du Cadastre : « Alors, monsieur l’Ingénieur c’est à cause de vous que les prix des terrains ne cessent de grimper à Kinshasa.» Revers de la médaille ? En tout cas, Gerry Manitu a su réconcilier ses compatriotes avec l’agriculture. Il l’a si bien fait qu’il s’en trouve de moins en moins de citoyens disposés à céder leurs terres, préférant la mettre en valeur et en tirer annuellement les dividendes.


« Devenez rapidement des AID et inondez le marché de vos produits »


Vous ne me croirez, sans doute, pas si je vous affirmais que la formation dont je vous parle depuis des lignes est subdivisée en six modules et se passe en… 4 (quatre) petits jours. Eh oui ! C’est la pure vérité. Là réside tout le charme des séminaires d’AGAD, car son sens pratique correspond au rythme accéléré du monde moderne. Les paysans angolais en sont séduits. AGAD-Congo, lancé en avril dernier, est en passe de tenir la promesse des fleurs. Son succès est tel qu’à chaque Séminaire, le souci des responsables locaux est de trouver dans Brazzaville une salle assez grande pour contenir la pléthore de candidats à la Formation.

Nous, à AGAD, savourons la satisfaction de n’avoir pas eu raison trop tôt ! Aujourd’hui, il est majoritairement admis que seules resteront libres les nations qui ont eu soin de maintenir leur agriculture à flot. L’ami qui vous déclare que votre pétrole ou vos diamants vous assurent une souveraineté éternelle ne vous veut pas du bien. Car, à l’heure de la disette, ces « richesses » ne vous seront pas d’un grand secours. Les experts du Fao sont formels : « A l’horizon 2050, il n’y en aura plus assez pour tout le monde ». Donc ! A vos houes… Plantez !


Comme titraille, j’ai écrit « Comment l’agriculture peut vous rendre milliardaire en peu de temps ! ». Ceux qui ont pris le parti de me croire sur parole, je leur en suis reconnaissant. A ceux qui en doutent, je dévoile ce petit secret sur la multiplication rapide du bananier par extraction du Méristème :


Prenez un rejet de bananier, après un découpage adéquat, procédé à l’extraction du méristème en vue de favoriser l’éclosion des rejets non visibles. Enfouir le résultat dans une serre, sorte de bac de germination contenant la sciure de bois (Les dimensions de la serre et d’autres explications vous seront données ultérieurement). Comprenez qu’un rejet peut donner 150 autres rejets. 5 jours après, on assiste à la levée des bourgeons. Au terme de 27 jours, les plantules peuvent être déracinées de la serre par le sevrage avant la mise définitive en plantation. Imaginez que votre champ c’est un hectare de superficie, voire plus. En un laps de temps, vous le couvrirez puisque l’expérience décrite ci-dessus peut être renouvelé n fois. Dans quelque 06 mois, vous avez toutes les chances d’être l’heureux propriétaire d’une forêt de plantains de 2 à 4 régimes. Consultez les cours de la banane dans les marchés sous régionaux et pensez à la bonne affaire que vous ferez. Cerise sur le gâteau ! Avec cette méthode, il vous est donné de faire plus d’une récolte pendant la même année.


En reste –t-il encore de « Thomas » ? D’accord, nous les invitons très aimablement à se faire enregistrer en vue de la première séance de formation que l’Ingénieur. Gerry Manitu Mantoto organisera en octobre prochain dans les villes de Douala et de Yaoundé. « Ces choses, il faut parfois les voir pour le croire, et ensuite le dire aux autres». A bon entendeur… bienvenue au club !

 

Par Thierry DJOUSSI,

Journaliste, Président national d’AGAD-Cameroun

Contact : (00237) 74377796/ (00237)94969940. thierrydjoussi@yahoo.fr

© Correspondance : Thierry DJOUSSI

 

http://cm.telediaspora.net/fr/texte.asp?idinfo=40343

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