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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 00:05

 

Le danger de la technocratie bruxelloise

Traité européen : le projet de loi organique adopté par les députés

Le projet de loi organique sur la gouvernance des finances publiques a été largement adopté mercredi 10 octobre à l’Assemblée nationale : 490 voix pour, 34 contre, sur 542 votants et 524 exprimés. Ce texte vise à mettre en œuvre le traité budgétaire européen adopté mardi par les députés, malgré 70 voix contre. (Le Monde)

Pourquoi ne faut-il surtout pas confier un droit quelconque aux technocrates de Bruxelles dans la gestion des pays ? Parce que les mesures imposées par ces mêmes technocrates sont déjà en train de produire ceci :

La situation est déjà inquiétante et les pays en situation de fort chômage (Espagne, Grèce) voient de plus en plus de citoyens quitter le pays pour rejoindre des cieux plus cléments, mais provisoirement, car la menace est « globale ». Les technocrates qui dirigent aujourd’hui la Grèce seront ces mêmes commissaires du peuple qui demain s’imposeront en France ou ailleurs, parce que nous aurons vendu toute notre souveraineté nationale.

Adieu souveraineté monétaire… Adieu souveraineté des frontières… Adieu souveraineté budgétaire… etc….

On peut déjà traduire tous ces bandons comme suit :

La courbe du taux de croissance italien sous la houlette du technocrate Mario Monti n’est-elle pas emblématique de ce que va nous offrir la TECHNOCRATIE ?

Commentaire de l’économiste J. Sapir : « Le Fond Monétaire International vient de publier son rapport sur l’économie mondiale, qui conclut à une aggravation de la crise dans la zone Euro. Il montre, en particulier, que les perspectives de croissance sur lesquelles reposent le “pari” du gouvernement et de François Hollande, sont parfaitement illusoires. Ce rapport constitue, de fait, la critique la plus virulente de la politique du gouvernement français mais aussi, et ceci à l’insu de ses auteurs, de la politique qui cherche à sauver l’Euro à tout prix. La crise DANS la zone Euro est ainsi appelée à s’approfondir rapidement et connaîtra certainement dès cet hiver, voir dès le printemps prochain, des moments de rupture importantes ». (Source)

 

Rien de nouveau sous le soleil

Intéressant extrait de l’ouvrage Wall Street and The Rise of Hitler (1976), écrit par le Dr Anthony C. Sutton :

« …l’apport fourni à l’Allemagne, avant 1940, par le capitalisme américain en vue de préparer la guerre ne peut être qualifié que de phénoménal. Il fut, sans aucun doute, décisif pour la préparation militaire de l’Allemagne. Des preuves permettent de comprendre que le secteur influent de l’économie américaine était, certes, lucide sur la nature du nazisme, prêt à l’aider et à le soutenir financièrement par intérêt personnel, pleinement conscient que cela finirait par une guerre où seraient impliqués l’Europe et les Etats-Unis. [...]

En connaissant les faits, il est impossible de plaider l’ignorance. Les preuves très soigneusement établies qui attestent que les milieux bancaires et industriels américains étaient largement impliqués dans la montée du Troisième Reich sont maintenant accessibles au public. On peut les trouver dans les comptes rendus et les rapports sur les auditions du gouvernement publiés entre 1928 et 1946 par les différentes commissions du Sénat et du Congrès ».

 

C’est toujours la même tactique : ceux qui financèrent Hitler avant d’offrir des crédits aux ennemis de ce dernier gagnent à tous les coups.

Aujourd’hui, il y a l’Iran, le monde arabe et le jeu de certains sionistes alliés avec les descendants des familles de financiers de Wall Street… d’hier. Mais pour combien de temps ? Au final ? Combien de millions de morts en perspective ?

 

 

 

Multiplication des signaux annonçant la tempête pour la classe moyenne

Dans la crise qui commence seulement pour la France, les gros prennent acte du scénario qui s’esquisse. A titre d’exemple, Pinault vend la Fnac et Le Redoute, « deux enseignes, explique Le Monde, qui ciblent tout particulièrement la classe moyenne« . Et où veut se recentrer Pinault ? Sur le luxe.

On connaît l’adage : en période de grosse crise, les gros maigrissent et la classe moyenne rejoint les plus pauvres, entretenus par différentes aides pour préserver la paix sociale.

Il est évident que le groupe de têtes de Pinault connaît le programme d’austérité préparé depuis plus de deux ans au sein de certaines officines et que N. Sarkozy ne pouvait décemment pas mettre en œuvre. Cela passe si bien avec « le changement » et des hommes dits de gauche. Quant aux syndicats, ils ne diront rien parce que leurs dirigeants n’ont pas de pouvoir, contrairement à ce que serinent les plus grimaçants d’entre eux. N’en trouve t-on point présents lors de certaines réunions du Groupe Bilderberg, tout près du grand capital… ? N’oublions pas que lors de la Commune, l’hôtel particulier des Rothschild était gardé par des communistes.

Donc entre les fossoyeurs de la crise du capitalisme et les tenants de la révolution communiste, il y a plus que des ponts de jonction évidents et si riche d’instruction sur la manière de décrypter l’histoire. Connaissant cette finance anonyme et vagabonde, Balzac dira: « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements ».
Les fossoyeurs de l’opinion ont résumé les compteurs de cette ‘histoire secrète, où sont les véritables causes des événements’ : on les appelle les « complotistes ». Une démarche qui en dit bien long sur la démarche intellectuelle de la plupart de certains et prétendus « beaux esprits ».

 
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Publié par le 9 octobre 2012 dans Non classé

 

Par Menthalo – ROTHSCHILD CHANGE LA DONNE (4)

My broker is Rich

Ivan Glasenberg après l’introdution réussie de Glencore en bourse, pèse 9,6 Milliards de $, le poids des 20% qu’il détient dans la société. Cette introduction préparée par CITIGROUP, Crédit Suisse et Morgan Stanley et réalisée en mai 2011, détient le record de la plus grosse IPO de la bourse de Londres. La souscription a été fermée un jour plus tôt que prévu tant la demande était forte. Parmi les grands investisseurs ayant souscrit à cette augmentation de capital, on retrouve Crédit Suisse, UBS, Black Rock et Abu Dhabi IPIC, qui ont investi ensemble 3,1 B$, soit 31% de l’augmentation de capital.

Du fait de cette cotation, la très secrète Glencore a été obligée de publier des données pour les investisseurs et quelques langues se sont déliées. En cherchant un tant soit peu, on découvre de nouvelles vérités sur Glencore et ses méthodes en Afrique ou en Amérique du Sud, longtemps financées par la B.E.I. donc avec nos impôts. En mai 2011, la Banque Européenne d’Investissement a formellement décidé de ne plus accorder de prêt à Glencore et ses filiales, à la suite des accusations de fraudes fiscales et de graves dégradations environnementales pesant sur sa filiale Mopani Copper Mines en Zambie.

Glencore a été également condamné en juin 2012, dans le procès à Bruxelles de Karel Brus, un ancien membre de la commission européenne de l’agriculture condamné pour avoir transmis des informations confidentielles concernant la PAC, permettant ainsi à ses corrupteurs de remporter des marchés céréaliers. Là aussi, Glencore avait offert outre des subsides, des « hôtesses » aussi généreuses qu’accueillantes à Karel Brus, suivant la technique originelle de Marc Rich.

XSTRATA

Fondée en 1926 pour gérer des projets électriques en Amérique du Sud, la société va vendre son cœur de métier pour se tourner vers les mines, quand Marc Rich prend la majorité en 1990 à travers sa société, qui va devenir Glencore. En moins de deux décennies, par une série de fusions-acquisitions, la société va devenir le troisième ou quatrième groupe minier mondial dans le cuivre, le charbon, le chrome ferreux, le vanadium et le zinc. Wikipedia rajoute : « elle produit à petite échelle de l’or, du plomb et de l’argent », mais cette information est tronquée, comme nous le verrons plus bas. Strata opère dans neuf pays: Australie, Argentine, Colombie, Allemagne, Pérou, Afrique du Sud, Espagne, Canada et Royaume Uni.

En 2003 Xstrata achète Britannia Refined Metals et Mount Isa Mines. Cette raffinerie, la plus grande productrice de plomb  d’Europe, est située à 40km de Londres dans l’estuaire de la Tamise, une situation optimale pour desservir tant le marché domestique britannique que le marché européen. Elle raffine le minerai de plomb brut de Mount Isa Mines depuis 1931. En 2005, les performances de MIM ont été améliorées permettant de donner 231.000 tonnes de zinc, 160.000 tonnes de plomb affiné et 11.36 Moz d’argent (353 t).

Le site de Britania Refined Metals (BRM) donne une amélioration de ces résultats qui sont passés en 2011 à 180.000 t de plomb et 400 tonnes d’Argent.

A première vue, la production d’argent ne représente que le 450 ième de la production de plomb, c’est donc en apparence infime. Si on fait les comptes, cela change tout.

Le plomb oscille autour de 2000 $ la tonne. 180.000 tonnes de pb valent donc 360 M$ alors que 400 tonnes d’argent représentent aujourd’hui 400 M$.

MIM est donc la troisième mine d’argent au Monde avec 36 Moz derrière Cannington (38,6 Moz Australie) du groupe BHP Biliton et Fresnillo de Penoles (38,6 Moz Mexique). MIM n’apparaissait pas nulle part dans les masses d’informations consultées pour écrire mon livre HISTOIRE DE L’ARGENT (que vous pouvez acheter en ligne).

70% de l’argent produit chaque année par les mines provient de mines de plomb, de zinc et de cuivre.

En épluchant les comptes de RIO TINTO, le quatrième producteur de cuivre de la planète avec  698.000 tonnes de minerai brut, qui donnent 321.000 t de cuivre raffiné, « le reste donne par affinage des produits secondaires Or, Argent, Molybdène et acide sulfurique, dont RIO TINTO est aussi un des premiers producteurs, et qui amènent des revenus substantiels à la compagnie« . « Les ventes du cuivre ont généré 8% des revenus de la compagnie en 2008, et les revenus du cuivre et de ses produits secondaires sont comptabilisés pour 16% des revenus. »

On retrouve donc chez RIO TINTO comme chez MIM un produit secondaire, qui dégage autant de revenus que le produit de base.

GLENCORE-XSTRATA

Ces deux sociétés font la une des magazines économiques et financiers ces dernières semaines, car Glencore, qui est déjà majoritaire, veut absorber Xstrata dans sa totalité. L’opération traine parce qu’elle froisse quelques intérêts particuliers.

« Le nouveau groupe Glenmore-XStrata contrôlera 60% du marché du Zinc et 50% du marché du cuivre ». C’est ce que disaient plusieurs articles fin septembre, alors que les négociations pour une fusion de ces deux entités semblaient sur le point d’aboutir. Ces articles ne parlaient pas du zinc, ni des mines d’or et bien sûr, à aucun moment du silver. L’Omerta sur l’argent est totale dans les médias. Pourtant, si le groupe Glencore-Xstrata contrôle 60% du zinc et 50% du cuivre, sans même évoquer le plomb, ils contrôlent probablement 55% des 70% de la production minière d’argent, donc près de 36%.

UNE POSITION ECRASANTE

Seule la Chine a une position plus importante sur le marché du silver.

(à suivre…)

 
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Publié par le 8 octobre 2012 dans Non classé

 

Menthalo – GROUPAMA PREND L’EAU

L’information Brute

Groupama a décidé, conformément aux modalités prévues, de ne pas procéder au paiement des intérêts dus au titre des TSS 2007 lors de la prochaine date de paiement d’intérêt, soit le 22 octobre.
Pour mémoire, l’assureur a émis en 2007 des titres super-subordonnés pour un montant en principal d’un milliard d’euros (TSS 2007).

Conformément aux modalités, le non versement des intérêts ne constituera pas un cas de défaut et l’intérêt non versé le 22 octobre prochain sera perdu et ne sera plus exigible.
Cette décision s’inscrit dans le plan d’actions exceptionnel initié par Groupama en début d’année 2012 destiné à renforcer les capitaux propres du groupe qui associe toutes les parties prenantes : les investisseurs porteurs de TSS 2007, les caisses régionales et les salariés. Cette décision se limite aux intérêts dus le 22 octobre 2012.

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FICHTRE

Fitch a annoncé aujourd’hui avoir abaissé de deux crans la note de solidité financière de Groupama et de deux de ses filiales Groupama GAN Vie et Gan Assurances, faisant tomber la note de l’assureur français dans la catégorie spéculative. L’agence de notation indique dans un communiqué que la solidité financière de Groupama et de ses deux filiales est désormais notée « BB+ » contre « BBB » précédemment, avec perspective négative.

Elle a dans le même temps abaissé les notes de trois instruments de dette hybride émis par l’assureur français qui restent sur surveillance avec perspective négative. La baisse des notes de Groupama intervient après que l’assureur a décidé de ne pas verser le coupon de ses titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) arrivant à échéance le 22 octobre. Le montant de ce coupon atteignait 63 millions d’euros, selon Fitch.

« La décision de ne pas payer de coupon sur sa dette hybride risque d’affecter la réputation du groupe de manière négative et peut faire craindre que le groupe ne soit confronté à de nouveaux défis sur le plan financier », explique Fitch. L’agence souligne aussi son inquiétude sur la flexibilité financière de Groupama dont l’accès aux marchés du financement risque de se compliquer.

Commentaire d’un banquier européen

« Ce que dit Fitch est évident, chez Groupama ils sont soit fous soit désespérés pour avoir fait cela. Je penche pour la 2ieme hypothèse …«

 

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Paris, Mercredi 10 octobre 2012

 

Sacha Pouget

L'Iran, signe de ce qui attend l'Occident ?

- "Vous feriez mieux d'acheter maintenant", suggère le marchand de riz, à Téhéran.

Le gardien d'usine à la retraite suit son conseil et achète 450 kilos de riz pour nourrir sa famille pendant les douze prochains mois.

"Alors que je m'apprête à payer", raconte le retraité au New York Times, "il reçoit un appel téléphonique. Lorsqu'il raccroche, il me dit que les prix viennent d'augmenter de 10%. Bien sûr, j'ai payé. Dieu sait combien le riz coûtera demain".

La monnaie iranienne, le rial, s'est effondrée de 40% la semaine dernière du fait des sanctions occidentales et de la politique que s'obstine à suivre le pays. Si nous ne pouvons affirmer comme Steve Hanke, chercheur au Cato Institute, que l'Iran est en hyper-inflation, il est clair que le pays s'approche tout du moins de cet état.

Les économistes autrichiens ont décrit les trois étapes de l'inflation. A la première étape, les gens s'accrochent encore à leur argent, s'attendant à ce que les prix baissent. A la deuxième étape, ils acceptent de dépenser leur argent pour faire des provisions avant que les prix ne montent encore. Dans la dernière étape, hyperinflationniste, les gens achètent tout ce sur quoi ils peuvent mettre la main -- même s'ils n'en ont pas besoin -- parce que les biens ont plus de valeur que la monnaie.

Nous l'avons déjà dit, l'Iran actuel ressemble de plus en plus à l'Iran révolutionnaire des années 1978-1979. Nous en avons la confirmation de la part de Janet Tavakoli, qui a épousé un Iranien rencontré à l'université et qui a vécu cette période.

"Le nouveau gouvernement voulait empêcher la fuite des capitaux", se souvient la spécialiste des produits dérivés.

"Dans la panique pour quitter le pays avec une partie de leur richesse", écrit-elle dans son livre Credit Derivatives paru en 1998, "les Iraniens se sont rendu compte que même s'il y avait un taux de change officiel de 7 tomans (10 rials) par dollar américain, il n'y avait aucun moyen de convertir de l'argent. La plupart du temps, les banques étaient fermées. En outre, le gouvernement a ajouté une restriction supplémentaire à la conversion de monnaie. Les Iraniens ne pouvaient faire sortir du pays que 1 000 $ américains et ne pouvaient prendre avec eux qu'une valise de vêtements. L'idée était d'empêcher les gens de faire sortir du pays des tapis de valeur, considérés comme des oeuvres d'art nationales protégées".

"Avant qu'une monnaie ne soit en chute libre", écrivait-elle dans le Huffington Post il y a quelques jours, "sa valeur peut être réduite petit à petit tandis que la population, complètement égarée, ne remarque pas que la même somme d'argent permet d'acheter des vêtements de moins bonne qualité ou moins de nourriture... C'est ce que nous vivons actuellement avec le dollar américain".

Selon elle, l'Iran est bien au-delà de cette étape. Où cela conduira le pays, personne ne le sait... mais ce n'est certainement pas une bonne chose.

 

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Les Carnets de Bill Bonner

Déficits et guerres zombies

- Les principaux gouvernements de la planète accumulent de gigantesques déficits... et les principales banques centrales impriment de l'argent. Où est-ce que ça nous mène ? C'est là la vraie question.

De l'argent imprimé, ce n'est pas la même chose que de l'argent réel. C'est une tricherie. Une contrefaçon. C'est émettre une chose qui fait semblant d'avoir de la vraie valeur... mais n'est rien d'autre que du papier.

Et plus les autorités trichent... plus le reste du monde triche. Lorsque les autorités complotent et truquent leur devise... tout le reste est faussé.

Au lieu d'encourager le travail, la production et la véritable création de richesse, l'argent factice pousse les gens à hésiter... à spéculer... et à tricher. Au lieu de travailler pour vivre, ils essaient de mettre la main sur l'argent gratuit.

C'est là le processus que nous appelons la "zombification". Les gens sont transformés de travailleurs honnêtes en parasites... en zombies... et en magouilleurs, chacun essayant d'obtenir autant qu'il le peut, aussi vite qu'il le peut, du système truqué.

Pour lire la suite...

 


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