Le roi FAISAL AL SAOUD à cette époque n’a pu nier sa parenté familiale avec les juifs quand il a déclaré au WASHINGTON POST le 17 septembre 1969:
« Nous, la famille saoudienne, sommes les cousins des juifs: nous sommes totalement en désaccord avec tout autorité Arabe ou Musulmane qui montrerait un antagonisme aux juifs, mais nous devons vivre en paix avec eux. Notre pays (l’Arabie) est la première fontaine, d’où le premier juif est sorti, et ses descendants se sont dispersés partout dans le monde. » (Source)
Ce n’est plus un secret que les dirigeants saoudiens sont d’origine juive.[Voir le numéro 264 de LIESI.]
Au lieu de participer à la pose des dynamites chez leurs voisins, au lieu de communier au système du Marché, sans doute les dirigeants saoudiens feraient-ils bien de chercher à comprendre pourquoi, en septembre 2002, Michael Ledeen, membre du groupe des néoconservateurs de Georges Bush, écrivait dans The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur) :
« D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite. (…) Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite[1]. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » [Voir le numéro 268 de LIESI en cours de publication.]
[1] Ces propos complètent l’analyse développée dans le numéro 264.