Dieu est pauvre
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oscar fortin

Avec la démission de Benoît XVI, les commentaires fusent de partout. Les médias font appel à leurs spécialistes des questions religieuses pendant que les journalistes vont surprendre monsieur et madame tout le monde pour leur demander ce qu’ils en pensent.
Sans m’être cloué à mon téléviseur ou à ma radio, je puis dire, sans me tromper, que la grande majorité des intervenants ont parlé du Vatican, comme si ce dernier était l'Église, et du Pape, comme s’il en était la « tête ».
Or le Vatican est un État avec plein de fonctionnaires, prêtres, évêques, cardinaux, qui y assument des fonctions bien centralisées autour de celui qui en est le chef. Il est également le centre qui a main mise sur la doctrine et la foi comme si ces dernières relevaient de leur pouvoir exclusif. À s’y arrêter de plus près, c’est comme si en lui s’incarnaient l’Esprit Saint et le Christ ressuscité et qu’en dehors de lui ce n’était que des brebis égarées en attente de la bonne nouvelle et des consignes du bon pasteur.
Nous sommes bien loin de l’Église dont nous parle l’apôtre Paul dans ses lettres aux Romains, aux Éphésiens et aux Corinthiens. Que nous dit-il ?
« Car, de même que notre corps en son unité possède plus d'un membre et que ces membres n'ont pas tous la même fonction, ainsi nous, à plusieurs, nous ne formons qu'un seul corps dans le Christ, étant, chacun pour sa part, membres les uns des autres. Mais, pourvus de dons différents selon la grâce qui nous a été donnée, si c'est le don de prophétie, exerçons-le en proportion de notre foi ; si c'est le service, en servant ; l'enseignement, en enseignant ; » Rm 12,4-6
« Il y a, certes, diversité de dons spirituels, mais c'est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun. A l'un, c'est un discours de sagesse qui est donné par l'Esprit ; à tel autre un discours de science, selon le même Esprit ; (…) Mais tout cela, c'est l'unique et même Esprit qui l'opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l'entend. » Cor. 1 : 12,4-11
« Cependant chacun de nous a reçu sa part de la faveur divine selon que le Christ a mesuré ses dons. C'est lui encore qui » a donné » aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ (…) Mais, vivant selon la vérité et dans la charité, nous grandirons, de toute manière, vers Celui qui est la Tête, le Christ, dont le Corps tout entier reçoit concorde et cohésion par toutes sortes de jointures qui le nourrissent et l'actionnent selon le rôle de chaque partie, opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité. » Éphés. 4, 11-16
Ces citations s’imposent du fait qu’elles mettent en évidence, entre autres, trois réalités fondamentales dans la vie de l’Église : l’Esprit saint qui agit comme il l’entend, le Christ qui est toujours la tête de l’Église et que les dons sont distribués par ces derniers de manière à mettre à contribution toutes les articulations du corps sans qu’aucune n’en ait le contrôle exclusif.
À la lumière de ces extraits, on ne peut que constater que le Vatican a pris le plein contrôle du corps qu’est l’Église en s’appropriant lui-même, par la voie de la doctrine et des sacrements, le pouvoir de l’Esprit saint de distribuer ses dons comme bon il l’entend. Si nous prenions un langage politique bien connu dans les pays du Tiers-monde, nous parlerions d’un coup d’État.
L’évangéliste Luc raconte que lorsque Jésus, le Nazaréen, amorça sa mission en Galilée, il se rendit au temple où on lui demanda de lire un passage du livre sacré. Ce fut un texte d’Isaïe :
« L'esprit du Seigneur Yahvé est sur moi, car Yahvé m'a donné l'onction; il m'a envoyé porter la nouvelle aux pauvres, panser les cœurs meurtris, annoncer aux captifs la libération et aux prisonniers la délivrance, proclamer une année de grâce de la part de Yahvé et un jour de vengeance pour notre Dieu, pour consoler tous les affligés. » Isaïe 61,1-4
Il ne fait aucun doute que l’Église, celle dont parle l’apôtre Paul, est toujours bien vivante à travers le monde. Elle n’attend pas que le Vatican s’ajuste à elle pour agir, pas plus que Jésus n’a attendu le Sanhédrin pour annoncer la bonne nouvelle du royaume. Aucune puissance terrestre, pas même le Vatican, le Pape, les cardinaux et les évêques ne peuvent se substituer à ce pouvoir de l’Esprit saint qui agit comme il l’entend. Il n’a pas à demander la permission à qui que ce soit pour distribuer ses dons, n’en déplaise aux autorités vaticanes et religieuses.
Au nombre des quelques commentaires que j’ai écoutés, il y en avait qui insistaient beaucoup pour dire que la fonction du Pape en était une de rassembleur et qu’il se devait de trouver un dénominateur commun pour assurer l’unité de l’Église. Il ne pouvait pas se permettre d’être trop à gauche ou trop à droite pour éviter de profondes divisions. Il lui fallait, à les entendre, qu’il fasse un peu plaisir à tout le monde.
Pareil commentaire m’apparaît tout à fait hors contexte d’une Église vivante dont la mission n’est pas de garder uni ce qui ne peut l’être, mais d’affirmer haut et fort la radicalité du message évangélique qui appelle à une conversion à la vérité, à la justice, à la bonté, à la compassion, à la solidarité.
Mgr Oscar Romero l’a fait au Salvador et on l’a tué. Il savait qu’il mettait sa vie en danger en prêchant le message évangélique et il l’a fait. D’autres, en Amérique latine et en Afrique, pour ne citer que ces deux continents, ont livré ce même combat sans être rattachés à quelque bannière religieuse. Déjà, pour eux l’Esprit leur avait fait découvrir que ces grands objectifs étaient des biens sacrés indispensables à une humanité qui se respecte. Ils ont été faits prisonniers, ont été torturés et tués. Des martyrs inconnus qui ne connaîtront jamais ici-bas les honneurs des autels, mais qui recevront, en son temps, ceux de l’Esprit-Saint et du Nazaréen.
Je ne sais pas ce qui va se passer avec le Vatican et ceux qui ont usurpé les pouvoirs de l’Esprit Saint et du Christ. Chose certaine, c’est que l’Esprit Saint et le Christ ne sont pas prisonniers du Vatican et qu’ils poursuivent, à travers des millions de personnes, leur œuvre de libération d’une humanité soumise à la cupidité et aux ambitions d’oligarchies sans scrupules. Ils suscitent des hommes et des femmes de bonne volonté pour mener ce combat et rassembler dans un même esprit ceux et celles qui aspirent à un monde tout autre de celui que nous servent les forces d’un monde de consommation, d’exploitation et de mensonge.
À moins que Pierre ne revienne à la base de sa véritable mission au service de cette bonne nouvelle d’une Humanité libérée des prédateurs et placée sous la gouverne du Nazaréen et de l'Esprit-Saint, le Vatican demeurera une référence culturelle et un sujet de choix pour les historiens. Il sera également courtisé par les pouvoirs politiques qui y rechercheront la caution morale de leurs conquêtes.
Pendant ce temps, l'Église vivante poursuivra son oeuvre et les dons de l'Esprit continueront à être distribués comme bon il l'entend.
Oscar Fortin
Québec, le 12 février 2013
http://humanisme.blogspot.com
http://www.alterinfo.net/LE-VATICAN-ET-L-EGLISE_a86748.html
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| La chute de Babylone: la fin de l’Europe chrétienne.by Lecitoyenengage |
La démission de Benoît XVI vient confirmer que nous sommes en train de vivre une fin des temps. Une fin des temps qui sera marqué entre autre par la chute de Babylone qui n'est autre que l'empire romain chrétien d'occident. Cette chute sera totale et brutale car toutes les valeurs sur lesquelles le civilisation chrétienne s'est construite vont s'effondrer comme prévu. La voie sera ainsi ouverte à la venue de l'antéchrist...

Avec la démission de Benoît XVI, les commentaires fusent de partout. Les médias font appel à leurs spécialistes des questions religieuses pendant que les journalistes vont surprendre monsieur et madame tout le monde pour leur demander ce qu’ils en [...]

La dignité du geste du pape, son sens du respect de ses responsabilités sont historiques. Une rigueur germanique s’est imposée dans la gestion d’une gouvernance efficace. C’est un signe pour ses successeurs. Le monde moderne exige un pape actif et en pleine possession de tous ses moyens, une adaptation de la forme d’une mission qui n’implique en rien une modification du fond. Une leçon pour les politiques ou les religieux au pouvoir qui s’accrochent.Mais ...suite
Bientôt le Nouvel Ordre Mondial ? Opinion
(..) Le successeur de Benoît XVI sera très probablement ce fameux faux prophète qui doit préparer le terrain à l’Antéchrist, pour que toute la terre l’adore.
L’Eglise catholique va connaître, à l’instar du Christ, sa propre mort, sa propre crucifixion. Ceci sera accompli lorsque ce pape modifiera la doctrine pour supprimer le mystère de la Transsubstantiation (transformation du pain et du vin en Corps et Sang de Jésus-Christ), et appellera les religions du monde à se fondre en une seule. (..)
http://legrandreveil.wordpress.com/2013/02/12/la-demission-du-pape-confirme-les-tribulations/
Autre opinion, sur Eglise catholique
(...)
Le problème d’aujourd’hui, c’est que les prêtres, dans leur majorité, n’ont plus la foi, notamment chez les « una cum » (Vatican comme FSSPX). Ils tiennent simplement une boutique cléricale, méprisés par le monde et obéissant aux ordres d’une hiérarchie plus que douteuse. Ils ont oublié qu’un Catholique doit être dans le camp du bien, de la Vérité et non dans celui de la compromission. Ce triste constat nous amène à traiter un point sensible. Marranes et modernistes se sont donnés la main pour qu’aujourd’hui, le Corps mystique du Christ soit pourri de l’intérieur, tel un corps malade diminué par un fâcheux cancer.
Nous vivons une époque dramatique sur le plan spirituel, notamment pour la communauté catholique qui n’a de catholique que le nom. Le poisson pourrit toujours par la tête (..)
http://johanlivernette.wordpress.com/2013/02/13/la-melodie-catholique-de-labbe-lafitte/
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L’euro fort et la nouvelle version de BABEL
Après le Mali, le président socialiste français a décidé de partir en guerre contre l’Euro fort. C’est au cours de son discours prononcé devant le Parlement européen que F. Hollande est parti en guerre contre les forces de marché qui poussent l’euro vers des sommets.
Là, la partie sera plus difficile, très difficile. F. Hollande qui a tout de même fréquenté certains cercles atlantistes n’est pas stupide au point d’ignorer les forces qu’il prétend mettre au pas.
Pourquoi donc une telle déclaration sinon un terrible aveu d’impuissance et surtout l’annonce de l’échec de sa politique budgétaire ? En bon social-démocrate, François Hollande n’a pu s’empêcher d’évoquer « plus de solidarité ». Mais quelle est la portée de ce mot aujourd’hui, en pleine guerre monétaire, en période de fin du temps des NATIONS ?
D’ailleurs, soit dit en passant, F. Hollande n’est-il pas un acteur majeur de cette politique de désintégration des nations ? N’est-il pas un politicien pro-Babel ? Petit problème : lui et ses amis ne parlent pas la MÊME LANGUE.
Les Britanniques veulent une Europe à la carte et les Allemands défendent le scénario d’une “Europe à deux vitesses” opposant les “bons” et les “mauvais élèves”.
On souhaite bonne chance aux socialistes idéologues pour trouver des alliés dans de telles circonstances… D’ailleurs, les journalistes allemands signalent à F. Hollande qu’en agissant ainsi contre l’euro fort, il cherche à défendre les intérêts nationaux alors que le projet européen privilégie les intérêts européens. C’est la pagaille pour distribuer le budget européen entre les acteurs étatiques qui doivent affronter la révolte des masses qui demandent… à manger et du travail.
(..) Pauvre monde qui se révolte contre les commandements de son Créateur et va récolter la Révolution dont le Prince de monde est le leader incontesté. Il travaille inlassablement à ce projet pour détruire l’ancien monde et imposer le Nouvel Ordre.
Un signe qui ne peut pas passer inaperçu : l’annonce de la démission de Benoît XVI. Tout ce que LIESI a récemment publié dans ses derniers numéros vient de se confirmer : la voie s’ouvre sur un nouveau paradigme spirituel et géopolitique.
D’aucuns pourraient s’interroger sur la raison pour laquelle nous n’avons rien publié. La réalité est que les lecteurs qui connaissent nos publication depuis au moins 16 ans savent que nous avons déjà évoqué ce qui se passe. Encore une fois, nous recommandons aux lecteurs qui nous envoient de nombreux mails l’ouvrage L’EGLISE ECLIPSEE.
Que signifie cette décision qui n’a STRICTEMENT rien à voir avec la santé de l’occupant du siège apostolique ? Cf. les Brèves Religieuses Numéro 1 de LIESI – 2010.