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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 04:53

 

 

http://lejournaldusiecle.com/2013/01/04/la-nouvelle-bulle-de-1000-milliards-qui-menace-les-etats-unis/

.Etudiants américains

 

 

Vers l'abolition du «goulag chinois»


Les sinistres camps de travail chinois pourraient disparaître dès cette année. C'est le plus haut responsable chinois en matière de sécurité, Meng Jianzhu, qui l'a annoncé ce lundi, en révélant que le projet de suppression du système de «rééducation par le travail» avait été soumis aux commissions compétentes du Parlement chinois...

 

Le Figaro

 

 

Emprunts étudiants:

La nouvelle bulle qui menace les États-Unis


1 000 milliards de dollars! C'est le montant des emprunts contractés par les Américains pour leurs études. Un fardeau de plus en plus insupportable... et une "bulle" qui pourrait exploser. Sur les réseaux de type Copains d'avant, qui pullulent sur Internet, il n'est pas rare de voir des "amis" grisonnants célébrer, à plus de 50 ans, la dernière mensualité de leurs cours de sociologie...

 

L'Express

 

 

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Emprunts étudiants:
La nouvelle bulle qui menace les États-Unis

 Par notre correspondant Philippe Coste (L'Express) - publié le 03/01/2013 à 18:05

1 000 milliards de dollars! C'est le montant des emprunts contractés par les Américains pour leurs études. Un fardeau de plus en plus insupportable... et une "bulle" qui pourrait exploser.

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À l'université de Harvard (Massachusetts), la facture s'élève à près de 28 000 euros par an, sans compter le logement et l'assurance médicale.
À l'université de Harvard (Massachusetts), la facture s'élève à près de 28 000 euros par an, sans compter le logement et l'assurance médicale.
Reuters/Brian Snyder

Son diplôme est maintenant au fond d'un tiroir, enseveli sous les lettres de relance et les mises en demeure. Depuis sa sortie de la prestigieuse Rhode Island School of Design, une école d'architecture, en 2005, Silas Adams a pu rembourser un temps une partie des quelque 133 000 dollars (100 000 euros) d'emprunts contractés pour le paiement de ses études. Tant qu'il travaillait en Californie pour le compte d'un grand promoteur immobilier, les traites de son student loan, son prêt étudiant, étaient supportables. Mais son choix de revenir dans sa région natale, au nord de New York, pour tenter sa chance comme entrepreneur, a bouleversé la donne. "Je n'ai plus les moyens de payer, à moins de me retrouver à la rue, reconnaît-il. Et, parmi les décisions qui m'ont conduit à cette situation, je n'en regrette qu'une : celle d'avoir demandé la caution solidaire de mes parents. Depuis, les créanciers les appellent plusieurs fois par jour."

Aux quatre coins des Etats-Unis, les sonneries de téléphone suscitent aujourd'hui les mêmes angoisses pour des millions de familles. Après les ravages de la crise des prêts immobiliers subprime - la saisie pour impayés de milliers de logements achetés avec des crédits illusoires -, c'est un autre versant du rêve américain qui s'effrite : l'en-cours des emprunts par les étudiants atteint à présent 1 000 milliards de dollars (plus de 753 milliards d'euros), un chiffre équivalant au montant de la dette en cartes de crédit des ménages. Si les institutions financières n'ont jamais tant prêté, depuis près de dix ans, pour aider les jeunes Américains à payer leurs droits d'inscription et leurs frais quotidiens sur les campus, plus de 11 % de ces dettes individuelles n'ont pas été honorées ces trois derniers mois. Un taux d'impayés supérieur à celui du crédit à la consommation !

Emprunts étudiants: la nouvelle bulle qui menace les États-Unis

Brian Snyder / Reuters

19% des ménages ont un prêt étudiant à rembourser

40% des ménages de moins de 35 ans ont un prêt étudiant en cours

26 682 dollars c'est l'endettement moyen des étudiants

(Source : institut Pew, en 2010)

Les études universitaires, investissement clef de la promotion sociale américaine, offrent désormais plus de désillusions que de carrières prospères. Dans un pays qui compte près de 8 % de chômeurs, le recul des salaires et l'absence de perspectives de carrière peuvent rendre impossibles les remboursements. Or l'endettement étudiant n'a jamais atteint de tels sommets. 68 % des jeunes diplômés améri- cains sortent avec un emprunt à rembourser, évalué en moyenne à 26 600 dollars (20 000 euros), pour moins de 10 000 dollars (7 500 euros)en 1989.

1 étudiant sur 10 issu de médecine ou d'une business school réputée entre dans la vie active lesté d'une ardoise proche de 62 000 dollars (47 000 euros). A l'heure où l'économie patine, le fardeau apparaît de moins en moins supportable. Près de 20 % de l'ensemble des ménages américains, toutes générations confondues, paient chaque mois la facture de leurs études.

Sur les réseaux de type Copains d'avant, qui pullulent sur Internet, il n'est pas rare de voir des "amis" grisonnants célébrer, à plus de 50 ans, la dernière mensualité de leurs cours de sociologie. Mais, de facto, les plus endettés sont les ménages âgés de moins de 35 ans. Pour 40 % de cette tranche d'âge, le student loan s'ajoute au crédit immobilier et aux traites de l'automobile. De plus en plus souvent, cette dette interdit l'accès à la propriété, freine la consommation quotidienne et, par extension, la croissance du pays. Cet horizon, assombri par le chômage, les bas salaires, et des décennies d'endettement, devrait dissuader les vocations d'étudiants. Déjà, un tiers seulement des élèves inscrits au college, le premier cycle universitaire, vont jusqu'au diplôme.

Pourtant, vu la situation de l'emploi, beaucoup tentent d'améliorer leur formation et leurs chances d'être embauchés par un retour temporaire dans les amphis, qui offre aussi un autre avantage, paradoxal : "Tant que l'on est à la fac, les remboursements sont suspendus, explique Kevin Stump, âgé de 23 ans et "plombé" par plus de 13 000 dollars (9 800 euros) de dette. Voilà pourquoi, quand j'ai compris que mon premier salaire ne me permettrait jamais de rembourser mon emprunt, je me suis réendetté pour suivre un nouveau cycle à mi-temps, tout en travaillant." Sa stratégie consiste maintenant à obtenir son diplôme "le plus lentement possible", dans l'espoir que le marché de l'emploi s'améliore et que ses futures qualifications, dans les relations publiques, lui apportent un salaire décent.

 

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