Vive l'Alsace républicaine !
C'est le "non" qui l'a emporté aujourd'hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du "oui" à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.
Les Alsaciens ont refusé d'être les cobayes d'une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.
Ils ont choisi de ne pas entrer dans l'espace du "Rhin Supérieur", tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l'État à la collectivité territoriale d'Alsace.
Ce projet initié par l'UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.
Les Alsaciens viennent d'infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d'exploiter le monde du travail.
Coup d'arrêt également à tous les européistes qui n'ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !
Les Alsaciens viennent d'envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu'ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.
Désormais, c'est à l'acte III de la décentralisation qu'il faut s'opposer.
Frontalement.
Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.
Le M'PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.
Il a mené campagne en faveur du "non" et continuera d'agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l'Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire...
Pour que demain reviennent des jours heureux !
Pour accéder au dossier "Alsace", cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348
avril 2013, par Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d'Hères
Jamais 2 sans 3 ! Après les Corses en juillet 2003, les Guadeloupéens et Martiniquais en décembre 2003, les Alsaciens ont refusé, par référendum, ce 7 avril 2013 de valider le projet de « Collectivité unique ». Ils ont notamment rejeté la disparition des assemblées départementales, à terme, des départements eux-mêmes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Ce vote est d’une grande importance non seulement pour les Alsaciens mais pour tous les Français. Un nouveau cheval de Troie des forces décidées à démanteler les services publics nationaux, l’échelon démocratique national a été repoussé.
Une nouvelle tentative pour imposer l’Europe des régions, celle qui fait le jeu de l’UE du capital et des féodalités patronales locales, a été mise en échec.
Le désaveu frappe directement les forces politiques qui se sont regroupées derrière le Oui : UMP, PS, « verts », ces derniers se révélant plus que jamais, en Alsace en tout cas, être avant tout un lobby pro-UE bien plus que des « écologistes ».
Soutenu par Sarkozy, le projet emmené par le président UMP de la Région et ex-ministre Philippe Richert a reçu également la bénédiction de Hollande. Le changement dans la continuité !
Flairant le scepticisme de la population, certains maires UMP ou PS se sont prudemment désolidarisés du oui avant les municipales, de même que les leaders locaux du FN qui ont changé d’avis en cours de campagne…
Les promoteurs du oui ont choisi la discrétion, le profil bas pour faire passer à minima leur « réforme ». 25% des inscrits suffisaient après les lois Raffarin, mais même ça ils ne l’auront eu ni dans le Haut-Rhin où le NON l’emporte, ni dans le Bas-Rhin. Ils ont joué le passage en douce dans l’indifférence ; ils ont rencontré la défiance dans le NON et l’abstention !
Le projet est resté soigneusement flou, les dispositions les plus importantes ont été reportées à l’après-adoption. La fin de l’échelon départemental n’a pas été évoquée explicitement. La campagne du OUI est restée au niveau superficiel de la méthode Coué.
Maintenant, les partisans du oui vont expliquer que le scrutin a été parasité par des débats nationaux, que les électeurs du NON ont été trompés, qu’ils se sont trompés de vote, que ce sont les moins éduqués etc. On connaît la musique depuis Maastricht.
La vérité est tout autre.
La défaite du « OUI », c’est la défaite infligée au processus de mise en concurrence des territoires en France et en Europe au profit des capitalistes, notamment les multinationales allemandes et suisses, enclins à placer l’Alsace sous leur tutelle comme réservoir de main-d’œuvre qualifiée ou à la reléguer comme zone résidentielle.
C’est une défaite infligée aux démolisseurs du service public qui s’apprêtaient à liquider des centaines d’emplois dans les services départementaux, demain dans les sous-préfectures et préfectures, et à liquider les droits qu’ils servent.
C’est une défaite infligée aux lobbys patronaux, nationalistes, particularistes et à certains lobbys cléricaux qui se sont investis dans la campagne du oui.
Ils voulaient faire de l’Alsace le laboratoire de la casse du cadre national, cadre historique de l’expression, des luttes et des conquêtes démocratiques et sociales des travailleurs de notre pays.
Ils ont placé les Alsaciens à l’avant-garde des Français dans la résistance à « l’Europe des régions » et à l’Union européenne du capital.
Bravo à la campagne des communistes des fédérations du Bas-Rhin et du Haut-Rhin !
Réforme territoriale : l'appel des 200
Pendant que Des brigades républicaines sont en route pour l'Alsace , l'ANECR lance un Appel pour un renouveau de la démocratie territoriale dans une République unie et solidaire...reproduit ici tel
Grève du 9 avril : ce n'est qu'un début !
Tous en grève le 9 avril 2013 ! - RUPTURE TRANQUILLE oui, mais plus encore : La lutte contre « l’ANI » doit amorcer une riposte globale. Elle doit compléter le rejet du « CICE » (surtout ne pas l’entériner !) par le Parti Communiste Français Section...
Cliquez ici pour lire la suite
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Le taux spectaculairement élevé d'abstention de l'ordre de 70% dans chacun des deux départements a montré que le projet de collectivité territoriale unique d’Alsace est un projet artificiel et de diversion qui ne correspond en aucun cas au souhait des Français.
En outre, et contrairement à toutes les prévisions, le "non" l'emporte largement dans le département du Haut-Rhin ce qui constitue un camouflet supplémentaire pour les instigateurs de ce projet.
L'UPR se réjouit d'autant plus de cet échec, que ses équipes militantes ont pris une part très importante dans la prise de conscience par les Alsaciens de ce qui se cachait réellement derrière ce projet, à savoir le démantèlement de la République française.
L'UPR demande qu'il soit mis un coup d’arrêt définitif au projet d'"’Europe des régions" inspiré par les forces qui veulent la destruction des États-nations pour assurer l'emprise d'une oligarchie financière dictatoriale dont les Chypriotes et les Grecs ont déjà pu voir les méfaits.
Pour toute demande d'entretien avec François Asselineau contacter :
François-Xavier Grison
francois-xavier.grison@u-p-r.fr
Tél. : + 33 (0)6 72 02 57 34
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VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE EN ALSACE !
Communiqué du Mouvement politique d'émancipation populaire (M'PEP).
Le 7 avril 2013.
C'est le "non" qui l'a emporté aujourd'hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du "oui" à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.
Les Alsaciens ont refusé d'être les cobayes d'une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.
Ils ont choisi de ne pas entrer dans l'espace du "Rhin Supérieur", tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l'État à la collectivité territoriale d'Alsace.
Ce projet initié par l'UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.
Les Alsaciens viennent d'infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d'exploiter le monde du travail.
Coup d'arrêt également à tous les européistes qui n'ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !
Les Alsaciens viennent d'envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu'ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.
Désormais, c'est à l'acte III de la décentralisation qu'il faut s'opposer.
Frontalement.
Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.
Le M'PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.
Il a mené campagne en faveur du "non" et continuera d'agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l'Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire...
Pour que demain reviennent des jours heureux !
Pour accéder au dossier "Alsace", cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348
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par Gilbert Reilhac, Reuters
STRASBOURG (Reuters) - La fusion du conseil régional d'Alsace avec les deux conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, soumise dimanche à référendum, n'aura pas lieu: le "non" l'emporte par 54,85% des voix dans le Haut-Rhin, selon des résultats encore partiels.
Les électeurs du Bas-Rhin y seraient en revanche favorables à 66,87%.
Pour que le projet passe, il fallait qu'il soit validé par plus de la moitié des suffrages exprimés et au moins 25% des électeurs inscrits dans chacun des départements.
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