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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 19:59

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2011/09/Sarko_Le_fou_de_guerre.jpg

 

 

Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye : les guerres de Sarkozy.


Ce texte est peut-être étonnant venant de Zemmour. Il est surtout  critique envers l'émigration venant du Sud et envahissant l'Europe (ce qui est sa grande hantise) et envers les "isamistes" qu'il confond avec les Musulmans (ce qui est sa deuxième hantise).

Le combat que mènent les Libyens, fidèles au guide n'est pas perdu. Ils se battent comme des lions pour empêcher la recolonisation de leur terre et le pillage de leurs ressources.

Si les bombardements criminels de l'OTAN s'arrêtent, ce machin crée artificiellement à l'initiative du couple maléfique, Sarko/BHL  retournera dans sa tanière


Voici le texte "étonnant" d' Eric Zemmour…

A lire absolument.


Insurrections populaires encadrées par les services secrets occidentaux ;

troupes rebelles formées à la hâte par des instructeurs français ;

bombardements de l’aviation pour user la résistance des adversaires ;

discours ronflants sur la démocratie, les droits de l’homme, le sang des civils épargné ;

tyran diabolisé, ostracisé, chassé ;

triomphe final après avoir frôlé l’enlisement.

 

En Côte d’Ivoire comme en Libye, les guerres de Nicolas Sarkozy se suivent et se ressemblent. 

 

Guerres à la fois archaïques, au fumet colonial,

et très modernes, faites au nom de la « protection des populations », version, en langage onusien, du droit d’ingérence humanitaire cher à nos french doctors.


Le cousinage n’est pas hasardeux : ce fut déjà pour éviter « les effusions de sang » qu’en 1827, à Navarin, une escadre franco-britannique intervint contre la flotte de l’Empire ottoman dans la guerre d’Indépendance grecque. C’est au nom de la civilisation, que les mêmes envoyèrent soldats et prêtres dans toute l’Afrique.


Certes, les anciennes puissances coloniales n’envoient plus de troupes au sol et ne veulent plus conquérir de territoires. Trop coûteux en hommes et en argent. Les vieilles nations sont devenues économes. Mais les matières premières et les marchés commerciaux les intéressent toujours.


On n’imaginait pas Nicolas Sarkozy en « chef de guerre ». Paradoxalement, le premier président de la Ve République qui n’ait pas connu physiquement le baptême du feu se révèle l’un des plus va-t-en-guerre. Au printemps 2011, les troupes françaises se battaient sur trois fronts : Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye !


On connaît les arguments étroitement politiciens qui encouragent les interventions militaires : le patriotisme populaire se réveille, s’identifie au chef de l’Etat ; celui-ci prend une autorité de « rassembleur », une aura de « chef de guerre ».


Le pouvoir fragile de Margaret Thatcher s’affermit avec la guerre des Malouines ; la cote de popularité de François Mitterrand gravit des sommets après la première guerre du Golfe.


Pour un Nicolas Sarkozy qui ne parvient toujours pas à endosser les habits monarchiques taillés par le général de Gaulle pour le président de la Ve République, l’occasion paraît inespérée. Mais la martingale n’est pas absolue : l’expédition réussie de Kolwezi n’empêcha pas Giscard d’être battu en 1981 ; les socialistes furent écrasés aux législatives de 1993 ; et le grand vainqueur de cette guerre du Golfe, Georges Bush père, fut vaincu par un inconnu, Bill Clinton.


Des trois guerres de Sarkozy, la Libye est la plus personnelle. Le maintien en Afghanistan est le tribut payé à l’allié américain et il avait hérité en partie de Chirac la querelle contre le président ivoirien Laurent Gbagbo. La Libye a payé pour la Tunisie voisine ; Kadhafi pour Ben Ali. Parce qu’il n’avait pas vu venir la révolte tunisienne (et égyptienne), parce qu’il avait soutenu jusqu’au bout des tyrans, amis de la France (Ben Ali, puis Moubarak), Sarkozy a saisi la première occasion pour prendre sa revanche médiatique et déployer fastueusement les valeurs démocratiques de la France éternelle.

 

Il a retrouvé pour l’occasion les accents droits-de-l’hommistes de sa campagne de 2007, qui avaient séduit un André Glucksmann ; il s’est réconcilié pour l’occasion avec BHL, au grand dam de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Il a ignoré, en réaliste des rapports de force, la répression de Bahreïn par les chars de l’Arabie saoudite et les massacres de Syriens par la garde prétorienne d’Assad.


La campagne de Libye a permis au Rafale de montrer ses éblouissantes qualités comme le Mirage, qui avait connu la gloire commerciale grâce à l’efficacité des aviateurs israéliens, lors de la guerre des Six- Jours (1967).


Mais plus la guerre durait, plus le budget de la Défense souffrait. On raclait les fonds de tiroir ; chaque missile tiré faisait autant souffrir les chars de Kadhafi que les gestionnaires d’un ministère réduit au minimum vital par les coupes successives depuis plus de dix ans. Cette guerre en Libye a aussi dégonflé la plus grande baudruche médiatico- stratégique de ces vingt dernières années : l’Europe de la défense.


L’Allemagne a refusé catégoriquement de suivre l’« ami français » ; l’Italie a traîné des pieds ; les autres ne comptent pas. On a renoué avec les classiques de l’Entente cordiale et de l’expédition de Suez. Mais les deux vieilles gloires européennes ne sont plus que l’ombre militaire de ce qu’elles furent. Sans les drones américains et les satellites de l’oncle Sam, elles sont aveugles et handicapées. Or, une autre leçon de cette guerre – décidément riche en enseignements – est que les Américains en ont fini avec les poisons et les délices de l’hyperpuissance. Hyperendettée, l’Amérique se concentre sur l’Asie et confie la police des rivages de la Méditerranée aux gendarmes européens. Le vieux rêve français de Mare Nostrum, toujours contrecarré par les Anglo-Saxons, redevient réalité, mais dans le cadre peu glorieux d’une sous-traitance otanienne.


On ne tardera pas à s’en rendre compte, lorsque l’heure des contrats de la reconstruction sera venue. Les Britanniques ont déjà investi la place ; les Américains passeront tout au bulldozer comme ils l’ont fait en Irak. La Libye, aux énormes richesses en pétrole, est une proie de choix ; les Français risquent d’être réduits à la portion congrue, en dépit de la popularité de Sarkozy à Benghazi.


Les entreprises françaises sont pourtant les championnes du monde de ces contrats d’Etat, qui marient les affaires à la politique pour de grands travaux. Encore faudrait-il qu’il y ait un Etat libyen. Or, il n’y en a jamais eu. Avec Kadhafi, déjà, en son temps, les mirifiques contrats signés sont pour la plupart restés lettre morte. La Libye est de ces pays, plus nombreux qu’on le croit, qui cumulent à la fois une tyrannie et une sous-étatisation. Kadhafi régnait seul en jouant des rivalités de tribus qui se côtoient et s’ignorent, selon un mode de vie traditionnel dans ces régions quasi désertiques. Il dominait un système complexe et fragile d’allégeances personnelles et de vassalités seigneuriales. Cette révolte contre Kadhafi fut avant tout la revanche des tribus de l’Est du pays (la Cyrénaïque), qui n’ont jamais accepté la domination de l’Ouest (la Tripolitaine). C’est parce que les tribus Zentane ou Misrati se sont révoltées que Tripoli a fini par tomber. La Libye est un pays reconnu à l’ONU, mais elle n’est pas une nation.

 

C’est ce qui fait ressembler les discours exaltant la démocratie future à des placages en faux marbre. La démocratie exige un débat rationnel entre citoyens éduqués (et donc une population qui a vaincu l’analphabétisme) et la soumission de la minorité à la loi de la majorité. Toutes ces conditions manquent en Libye. L’unique élément fédérateur reste la religion commune, l’islam, à la fois vérité révélée et code civil. Les islamistes ont pris une part active dans l’affrontement avec Kadhafi, qui les a pourchassés pendant des années et les a désignés comme ses ennemis principaux dès les premières manifestations.


Pour se venger, ils ont prétendu que Kadhafi était juif. Ils auraient aussi assassiné, à Benghazi, le 28 juillet, le chef de l’armée insurgée, le général Abdul Fattah Younes, qui fut jadis un ministre de l’Intérieur de Kadhafi, réprimant sans relâche les islamistes. Ils ne rendront pas les armes distribuées par la France. Le désordre libyen leur permettra de prendre leurs aises dans cette région où, profitant de l’inexistence de l’Etat du Niger, les émules maghrébins d’Al-Qaïda ont déjà fait parler la poudre. Mille trafics pourront s’épanouir : cigarettes, drogue, armes. Et immigrés.

 

Kadhafi, comme Ben Ali, était devenu un rempart de l’Europe contre les poussées d’immigration venues d’Afrique. Il n’hésitait pas à faire tirer contre certaines embarcations de clandestins. En l’abattant après Ben Ali, la France et l’Europe s’ouvrent encore davantage aux migrations venues du Sud. Les islamistes trouveront dans ces populations déshéritées un terreau inépuisable.


Les soldats français renoueront ainsi avec les affres sanglantes de la guérilla islamiste qu’ils s’apprêtent à quitter en Afghanistan, où Nicolas Sarkozy attendait visiblement la bénédiction américaine pour sonner l’heure du départ. D’un bourbier l’autre.

 

Eric ZEMMOUR

 

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Guerres de Sarkozy : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois ! (selon al-Manar)

Dans un article publié sur le site internet en langue arabe d’al-Manar, intitulé « Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois », le journaliste Nidal Hamadé évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés-acteurs des USA dans les événements au Proche-Orient, à savoir la France et le Qatar !

Selon des sources françaises, citées par Nidal Hamadé sur une conversation qui a eu lieu enter le président français Nicolas Sarkozy et le Président du Conseil de transition de la Libye Mustafa Abdul Jalil, et ce à l’occasion de la visite de ce dernier en France, Sarkozy a affirmé à son hôte, qui se plaignait de l’Algérie : « patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l’Iran dans trois ans ».

Des propos quoi prouvent bien que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte des jeunes de l’Egypte, c’est-à-dite la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger à travers lesquelles les puissances occidentales « colonisatrices » veulent redessiner un Proche-Orient à leur taille !

En effet, selon Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre l’Iran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents !

 

Au contraire, non seulement, ils révèlent «  l’alliance secrète qui lie la France et le Qatar, dans le monde arabe sous le parrainage des Etats-Unis », mais en plus ils interviennent après « l’échec de la visite de l’Emir du Qatar (Hamad Bin Khalifa Al-Thani) à Téhéran, et dont le rôle de simple courtier pour le compte de Washington était de faire parvenir à Téhéran une demande américaine de couvrir le l’occupation américaine en Irak en acceptant sa prolongation pendant encore deux ans », en échange les USA promettent d’ouvir des négociations sur tous les dossiers chauds de la région, y compris le dossier nucléaire » souligne Nidal Hamadé.

Or selon ce dernier, « la réponse de l’Iran à l’Emir du Qatar est la même que celle donnée aux Saoudiens à savoir que l’Iran ne couvrira pas la présence des forces américaines sur le territoire irakien, au contraire elle va défendre la position de ses alliés irakiens, en particulier le Premier ministre Nouri al-Maliki, qui exigent un retrait des forces américaines selon le délai fixé par la Convention américano-irakienne c’est-à-dire l’année prochaine ».

Et donc, poursuit Nidal Hamadé : « Ce rejet de l’Iran a poussé la France et le Qatar, alliés immédiats des Etats-Unis dans les crises du monde arabe à commencer par la guerre déclenchée contre la Libye et les provocations contre la Syrie, à se départager les tâches : d’un côté l’émir du Qatar a lancé une virulente campagne contre la Syrie immédiatement après sa rencontre avec les responsables iraniens en concordance avec une campagne sans précédent menée par al-Jazira qui a diffusé de fausses informations sur de prétendues manifestations monstres à Damas ! Informations démenties par la télévision syrienne qui pendant cinq heures a retransmis en direct des images des places de la capitale syrienne au même moment où al-Jazira et une autre chaîne satellitaire diffusaient leurs informations erronées ! »

Mais le Qatar ne s’est pas arrêté là…

« Sa campagne contre la Syrie s’est poursuivi au sein de la réunion de la Ligue arabe tenue au niveau des ministres des Affaires étrangères pour discuter le dossier syrien, et où le ministre des Affaires étrangères du Qatar (Hamad Bin Jassim)a exprimé des positions trop rigides contre la Syrie », selon Nidal Hamadé.

Pour ce qui est de la France, « le président Sarkozy s’est attaqué à l’Iran, au point de menacer la République islamique d’Iran de frappes contre ses sites nucléaires pacifiques » ajoute le journaliste !

A la lumière de ce qui a été dit, « il semble que la campagne ciblant seule Syrie risque fort de s’élargir pour inclure l’Iran et .. l’Algérie : la première à cause de son programme nucléaire et sa position sur la présence américaine en Irak sans oublier son soutien aux mouvements de résistance dans les mondes arabe et islamique ; et la deuxième pour sa position envers la Libye en y provoquant de l’instabilité pour renverser l’actuel régime et assurer le retour de la France dans un pays riche en pétrole, en gaz et en uranium » souligne Nidal Hamadé!

« Sachant qu’il n’est pas possible à quiconque de lancer une guerre préventive contre l’Iran ou la Syrie, ce qui laisse l’Algérie exposée à toutes les éventualités » conclut le journaliste !

 

 

 

a-guerre.jpg

 

 

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La guerre de Sarkozy

par eva R-sistons

 

Libye: Sarkozy a "sa" guerre ! Place à la propagande de guerre...

 

§§§§§§§.

 

Pour Sarko la mort des soldats français est un sujet de plaisanterie.
  Voici une vidéo-preuve extraite du journal de France 2 du 20 aout 2008 :
  
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L’État français commandite-t-il
des braquages ultra-violents ?
  
 
  
    Bonjour à toutes et à tous,
  
Comme il y a des vidéos extraites des journaux de France 2 et de France 3 en guise d'éléments d'analyses, je vous conseille de cliquer directement au lien ci-dessus pour les regarder.
  
    Bien à vous,
    do
  
Ci-dessous le corps de l'article, mais sans les vidéos :
 
Le braquage ultra-violent du 21 septembre 2011 aurait-il été commis par un quelconque service secret militaire ? Peut-être pour financer la guerre de Libye ?
 
En tout cas, le braquage du 21 septembre 2011 ressemble à s’y méprendre à une action commando menée par des militaires très entraînés et sans peur. Les journalistes n’ont d’ailleurs pas hésité à parler de scènes de guerre !
 
Si c’est bien un Service Secret militaire, comme je le pense, qui a commis ce crime, cela explique parfaitement pourquoi les membres de ce commando avaient un tel sang-froid, étaient si bien renseignés, si bien équipés, si bien organisés, si bien entraînés, aussi déterminés, et qu’ils n’aient pas hésité à tuer !
 
L’on nous dit dans les reportages de France 3 et de France 2 que ce sont des "professionnels" qui ont commis ce braquage en utilisant des techniques de guerre. Pas de doute, les membres des services secrets militaires sont les mieux placés pour correspondre à cette description. Et ils n’ont aucune difficulté pour se procurer des uniformes de policiers afin de se déguiser.
 
La guerre coûte cher, et la France manque d’argent, à ce qu’on nous dit. Peut-être en manquait-il juste un peu pour financer l’assassinat de Kadhafi ?
 
On nous dit que ce braquage a rapporté 5 millions d’Euros aux braqueurs, mais peut-être y avait-il beaucoup plus ? Comment savoir ?
 
Notez bien que l’on a très vite cessé de nous parler de ce braquage ultra-violent du 21 septembre 2011. Pourquoi ? Fallait-il qu’on oublie ? C’est loupé !
 
Comme pour l’affaire AZF que l’on n’oubliera pas non plus ! :
 
 
 
Ce n’est peut-être pas la première fois que des commandos des services secrets commettent des braquages :
 
À Services Secrets fonds secrets !
 
Notez bien la dernière phrase du journaliste de France 2 :
 
« Si ces malfaiteurs finissent presque toujours par être arrêtés, leur butin est en revanche rarement retrouvé. »
 
Cela signifie que, pour ce genre d’opérations, l’État utilise et manipule souvent des hommes de main qu’il est prêt à sacrifier, peut-être pêchés dans le "milieu" ou dans les prisons, mais qu’il n’oublie pas de récupèrer le butin !
 
Pour voir les vidéos extraites des journaux de France 2 et de France 3, c'est le lien ci-dessous :
  
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L'enfant brandit le poing en montrant l'inscription: maudite soit la guerre , sous-entendu "qui nous a fait orphelins"

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gentioux

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