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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 01:30

Par Menthalo – Attentat contre Hillary Clinton

clinton.jpg?w=645Après sa visite en Egypte en fin de semaine dernière, où son convoi aurait subi plusieurs bombardements de tomates et de babouches,  Hillary Clinton a atterri dimanche en Israël pour une brève visite de 24 heures. Son convoi a été attaqué dimanche soir par des desespérados en Citroën DS blanche, sur la route de Tel Aviv à Jérusalem. Les assaillants ont réussi à rouler brièvement en parallèle du convoi de Clinton, pour le mitrailler avec des armes automatiques. Les véhicules du convoi étant dotés d’un épais blindage, il n’y eut aucun blessé.

On peut se demander comment un véhicule civil a pu approcher à moins de 200m du convoi sur une autoroute, qui de plus devait être survolée par des hélicoptères militaires d’escorte.


L’affaire est très brièvement sortie dans les médias, notamment Reuters, la radio israélienne et iranienne vers minuit dimanche 15 juillet, avant d’être totalement étouffée.


sarajevo1.jpg?w=645Alors que l’assassinat d’Hillary Clinton aurait pu être un élément déclencheur de conflit, à l’instar de l’assassinat de l’archiduc d’Autriche à Sarajevo en juin 1914, cette pétarade me semble un non-événement.

Nous savons tous que ce n’est pas l’événement qui compte, mais l’exploitation de l’événement, tant en marketing qu’en politique, deux domaines très proches. Or, il n’y a eu aucune exploitation “commerciale” de cette pistolèdade.

Si on avait voulu créer un événement attribuable à tel ou tel ennemi des Etats-Unis, l’Iran au hasard, une bombe aurait explosé au passage du convoi ou lors d’une des interventions publiques de H. Clinton, faisant un carnage qui aurait fait couler plus d’encre encore que de sang. Ce moustique attaquant le troupeau d’éléphants ne méritait pas une ligne dans la presse, pas plus que les attaques à la babouche en Egypte.

On se souviendra que Nicolas Sarkozy avait subi un tir de sniper sur l’aéroport de Tel Aviv, qui avait blessé l’un de ses gardes du corps. Le sniper avait été tué avant de pouvoir tirer une seconde balle, par un autre sniper, qui avait probablement été embauché par le même commanditaire. Le but de ce non-attentat était de rappeler à l’homme politique qu’il était mortel et qu’il était tenu de rester dans les clous qu’on lui avait fixés.

Cette tentative d’attentat avait été rapportée par la presse française comme un suicide d’un soldat israélien sur le toit de l’aéroport… voir ici par exemple  Du non journalisme grotesque, ridicule et honteux de bêtise.

Bref, la bouffie Hillary n’a pas été immolée sur l’autel de Moloch… pas ce coup-ci. Cela ne mérite pas une ligne de plus, donc je m’abstiens de plus amples commentaires.

 
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Publié par liesiletter le 22 juillet 2012 dans Non classé

 

Du contrôle de la Syrie à celui du Moyen-Orient ?

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Une carte mettant bien en évidence :

1) les projets NORD STREAM et SOUTH STREAM de la Russie poutinienne et

2) le projet NABUCCO lancé par les Etats-Unis pour contrer la Russie.

La lutte pour le contrôle des routes de l’énergie du pétrole et du gaz par Washington et Moscou, à partir du Proche-Orient et vers l’Europe, explique le rôle crucial de la SYRIE pour les deux camps, ainsi que les décisions prochaines de l’Allemagne en matière de crise de l’euro, dont certains dirigeants issus de la filière ex-services secrets soviétiques (liés comme par hasard à Poutine) sont favorables à l’axe MOSCOU-BERLIN.

Vers un avenir explosif :

Le gaz syrien va t-il alimenter NABUCCO ou SOUTH STREAM ?
 
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Publié par liesiletter le 22 juillet 2012 dans Non classé

 

15 août 1971 – 2012/2013 ?

15aoc3bbt1971.jpg?w=645Depuis le 15 août 1971, en pleine vacances estivales, le président Nixon a annoncé l’abandon des règles de Bretton Woods. Fini la parité or-dollar, le dollar devenait la SEULE monnaie de référence.

Dring… dring. C’est le départ de la gabegie. Les sociétés secrètes impriment une nouvelle politique : les années soixante-dix marquent le début de la politique de DESINDUSTRIALISATION de l’Occident. Et en 1979, juste avant l’arrivé de Reagan, on entre dans ce qui deviendra une société de CREDIT.

dollarrapace.jpg?w=645Et aujourd’hui ? Nous vivons la fin de ce type de société qui a fini par ruiner les pays. Par son dollar qu’il est seul à imprimer, l’ogre américain est parvenu à faire de tous les peuples de tous les pays, ses esclaves. Mais depuis le nouveau millénaire, il y a quelques rébellions. L’armée des GI’s fut alors utilisée sur  tous les fronts pour assurer la domination de l’Empire qui décline cependant. La seule colonne vertébrale qui reste aux Etats-Unis, c’est son armée et sa haute technologie du chaos.

Que faire ? Tout le monde sent bien que les Etats-Unis sont en train de s’effondrer. Les Etats américains vivent des moments bien difficiles et l’Etat fédéral prête difficilement car la monnaie ne vaut plus grand chose. Certains responsables d’Etats américains ont alors une idée : redonner cours aux pièces d’or et d’argent. Ce sont les législateurs de l’Utah (Ouest) qui, en mai 2011, ont voté une loi instaurant les pièces d’or et d’argent comme monnaie légale dans leur propre Etat. Dans la foulée, ils ont défiscalisé les transactions commerciales ainsi métallisées. Cependant, on se sépare toujours lentement des mauvaises habitudes. Le dollar est toujours employé, mais le temps ne joue pas en sa faveur… Certains en sont conscients. C’est ainsi que « la Chambre de la Caroline du Sud a adopté un premier texte abondant en ce sens qui n’a pas encore franchi la barre du Sénat. Dans d’autres Etats – Tennessee, Géorgie, Colorado, Iowa, Minnesota -, des élus visent à convaincre leurs homologues de voter et faire voter un texte rétablissant la monnaie-or ».

 
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Publié par liesiletter le 21 juillet 2012 dans Non classé

 

Un coup la Grèce… un coup l’Espagne

Hier les indices boursiers chutaient parce qu’il y avait la Grèce. En entendez-vous parler dans les médias consensuels ? Non. On dirait que la Grèce n’est plus un sujet d’inquiétude. Et pourtant, les nouvelles d’Athènes sont bien inquiétantes… mais silence radio… les médias focalisent l’attention ailleurs : tout particulièrement sur la Syrie et l’Espagne.

balancier2.jpg?w=645Vendredi, les indices des places financières ont baissé parce que le Marché massacre l’Espagne où les taux d’intérêt viennent de dépasser les 7%. Et ce, malgré le feu vert de Bruxelles pour l’envoi d’une somme pouvant aller jusqu’à 100 milliards d’euros pour les banques ibériques. Rappelons que l’Espagne est la quatrième économie de la zone euro et ses problèmes ne sont pas derrière elle, mais devant. D’ailleurs, la région de Valence vient de demander une aide publique à Madrid en raison d’un manque de liquidités. Dans le même temps, les manifestations sont en train de dégénérer. Les Espagnols vont-ils accepter la défaite des autorités publiques face au Marché, en guerre contre TOUS les Etats nations ? Quelle justesse que ces propos entendus lors des manifestations : Ils veulent ruiner le pays. Il faut l’empêcher”. Comment ? Pas facile car les musiciens de la HAARP ont plus d’un tour dans leur sac, comme l’usage des fréquences à basse intensité.

Est-ce que les Espagnols seront défendus par des politiciens soucieux de l’intérêt national ? On peut craindre que ces derniers se couchent définitivement devant les forces du Marché. Cela confirmerait les propos d’une marionnette devenue bien silencieuse après avoir bien fait son travail, un certain N. Sarkozy… qui affirmait que personne ne pourrait s’opposer à ces puissances qui réclament un Nouvel Ordre Mondial… sans Etat nation.

 
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Publié par liesiletter le 20 juillet 2012 dans Non classé

 

Le Shanghai Stock Exchange

cyrille7.jpg?w=645Par Menthalo – En 2005, après 4 années de baisse, la bourse de Shanghai s’envole. En deux ans, les cours sont multipliés par 6, passant de 1000 à 6000.

La crise des subprimes américaine va faire éclater cette bulle. En 12 mois, le SSE chute de 6.000 à 1722.  Dur !

Après cette terrible chute, les cours ont retracé 38,20% de la baisse pour remonter à 3478 en août 2009. Le même mois, les cours chutaient massivement de 800 points.

Malgré 5 mois de hausse, les cours ne réussiront jamais à revenir au palier de 3478. La chute depuis est lente mais semble inexorable.

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La hausse de 1000 à 6000 a été très largement orchestrée par Goldman Sachs, suivi de toutes les banques occidentales et par leurs serviles valets des médias. Souvenez-vous des titres des journaux et magazines financiers, qui parlaient avec passion du “Miracle Chinois”… exactement comme leurs ancêtres avaient vendu des actions russes… Chaque banque avait monté un fonds commun de placement sur les actions chinoises. Comme vous le savez, il y a autant d’argent à gagner dans la hausse que dans la baisse. Les banques se sont gavées de short sur cette bulle d’anthologie.

Pensez Bilderberg ! Le Bilderberg réunit une ou deux fois par an une élite de la finance et des médias pour faire connaître à ces rouages de transmission la politique décidée par le Council of Foreign Relations et la Trilatérale. Ces deux organismes, financés et créés par Rockefeller, sont les “think tanks” qui planchent sur l’avenir de la planète, en faisant en sorte qu’elle soit dirigée par BigBank, BigPharma, BigWeapon, BigMedia, BigSeed & BigFood. Tous les candidats aux élections, que ce soit aux Etats-Unis ou ici, sont intimement liés à ces deux organismes.

La formation de la bulle boursière chinoise et son amplification par les médias est  l’œuvre du Bilderberg, qui donne les cartes à jouer et le timing. Idem pour le retrait massif des fonds.

Timothy Geithner, qui a fait ses premières armes chez Kissinger & Associates avant de travailler au  ministère du Trésor américain sous Robert Rubin, puis Lawrence Summers, va travailler 2 ans au Council of Foreign Relations avant de grimper les échelons de la Fed de New York jusqu’à en devenir Président. En janvier 2009, Geithner devient le Secrétaire au Trésor des Etats-Unis. C’est à ce titre qu’il fait une tournée en Chine en juin 2009, pour essayer de convaincre la PBOC de réévaluer la monnaie chinoise, d’une part, et rassurer la Chine sur ses investissements en bons du Trésor US. Donnant une conférence à l’Université de Pékin le 1er juin, Geithner, affirmant que les investissements chinois en Us T-bonds sont en sécurité, provoque un fou-rire d’une assemblée d’étudiants narquois. Une gigantesque claque pour l’homme le plus puissant des Etats-Unis.

Obama considérant que le vieux G8 est une perte de temps et que le nouveau G20 est ingérable, décide d’affronter le véritable problème de l’Amérique : la Chine. Un G2 est organisé à Washington avec une délégation de 150 chinois. L’Amérique, première puissance mondiale, mais en perpétuel déficit commercial depuis plusieurs décennies, affronte son principal fournisseur et créancier. Dés le premier jour, la réunion est un échec sur tous les fronts pour Obama. Entre le premier et le deuxième jour du sommet, les Américains frappent fort pour montrer qu’ils ont des arguments pour rendre les chinois plus souples. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, avant la reprise des négociations,  la bourse de Shanghai chute violemment de 10%.

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Les 28 et 29 juillet 2009, l’argent chute également de 10% en bourse.

L’un des très nombreux sujets qui fâchent, est un prêt de plusieurs centaines de millions d’onces d’argent de la Chine au Trésor des Etats-Unis. La Chine veut récupérer ce trésor, non pas en Dollar, mais en métal. Mais ce métal a été vendu sur les marchés et le gouvernement américain qui est dans l’impossibilité de le rendre, dit à la Chine de conserver les bons du trésor donnés en garantie. Les Chinois sont furieux.

La réunion sera un échec total pour les Américains, même si pour la presse, ils mettent en avant des petites concessions de façade.

Après cette violente chute, la bourse de Shanghai va remonter 4 jours pour faire un plus haut, avant de chuter plus lourdement encore. Au mois d’août 2009, l’indice de la Bourse de Shanghai va perdre 25% de sa valeur, comme on le voit sur le premier graphique.

 

La guerre est déclarée

A la fin de ce mois d’août, la People’s Bank of China  interdit l’exportation de terres rares et autorise officiellement les sociétés chinoises à faire défaut sur les produits dérivés sur les matières premières, qu’elle considère comme une pure escroquerie. La Chine était le premier pays raffineur d’Argent-métal et le premier exportateur d’Argent. Elle va couper ses exportations et passer net-importateur. La banque Bear Stearns, qui gérait pour le compte de la Chine la vente sur les marchés de la production chinoise d’argent, avait été mise volontairement en faillite par la Fed de NY. Dans le partage des dépouilles de B.S., JPM hérite de cette position de hedge de l’argent chinois. Mais au mois d’août 2009, le conflit économique et monétaire entre les Etats-Unis et la Chine, va transformer ce hedge industriel normal en une position nette short.

Le vice-président de JPM en charge des produits dérivés, Jim Winters, est immédiatement “défenestré” comme un malpropre de JPM.

La suite de cette bataille du silver est racontée dans le livre “l’or, l’argent et la réforme monétaire” … qui sort en version papier dans une dizaine de jours. Votre livre de l’été ?

 

Shanghai Stock Exchange : un long étouffement

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La crise des subprimes,  Lehman Brothers et le gel des transactions financières, puis les crises successives de la dette et des banques, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, vont amener un effondrement des échanges internationaux. Les pays consommateurs ont massivement diminué leurs achats à l’usine du Monde qu’était devenue la Chine. Au large des côtes de Singapour, loin des médias, des centaines de navires rouillent à l’ancre attendant un improbable fret. Malgré le gel de cette immense flotte, le prix du vrac (Baltic Dry Index) et celui des containers (Harpex) s’effondre. La Chine a continué sur sa lancée à acheter des quantités phénoménales de fer, de cuivre et autres minerais, qui s’entassent comme des terrils sur les parkings à l’extérieur des entrepôts. Les commandes occidentales ne sont plus là et les usines chinoises tournent au ralenti.

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Toutes les banques et compagnies financières occidentales sont obligées  de réduire leurs bilans pour appliquer les règles de Bâle 3. Pour ce faire, elles doivent vendre leurs actifs et leurs positions spéculatives partout dans le Monde. Toutes les bourses sont amenées à déflater. Albert Edwards de la Société Générale estimait récemment que Wall Street allait perdre la moitié de sa valeur. Il en sera de même de Paris ou de Shanghai.

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En 2001, l’indice chinois a fait un sommet à 2245, valeur qui n’a pu être dépassée qu’à la fin de 2006, au démarrage de la grande bulle de Shanghai. La chute des cours en mars 2012 a été arrêtée par ce support, mais il a été cassé le 25 juin dernier. Un pull-back est venu re-tester cette valeur qui est devenue résistance, et les cours du SSE cherchent un support solide. 2132, qui a bloqué la grande baisse de mars 2010 à décembre 2011, est en vue. Le support suivant sera 1730, qui a bloqué la dégringolade depuis 6000. En dessous, on trouve 1298 et enfin 1000.

 

Indicateur avancé

Alors que nos indices boursiers sont manipulés à la hausse pour des raisons politiques par les autorités, qui cherchent à dissimuler la profondeur de la crise, le Baltic Dry Index, le Harpex et l’indice chinois  nous montrent que la récession est là. Le prix du fret en container a été divisé par 4, le prix du vrac par plus de 10 depuis 2008, les échanges internationaux tournent à l’extrême ralenti et sont presque au point mort.

 
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Publié par liesiletter le 20 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Points à suivre pour le 20 juillet 2012

trader2511.jpg?w=645Nous surveillerons aujourd’hui la résistance des 3270-3275 points sur l’indice CAC 40.
Son franchissement permettrait au cours de poursuivre le rebond technique vers 3290-3330 points voir 3380 points, une résistance importante.

Ceci n’est pas gagné et dépend de l’évolution du E-mini SP 500 qui a du mal à franchir les 1375 points. Un retour sous les 1360-1355 points invaliderait probablement la poursuite haussière. Pour aller vers de nouveaux plus hauts il est impératif de franchir les 1375-1380 points.

La situation végète sur les marchés boursiers, après le refus de la Finlande et le report au 12 septembre de la cour de Karlsruhe.

Et entre-temps si un problème économique arrivait en Espagne par exemple, tout pourrait être remis en cause rapidement. Il suffit de constater les cours des banques comme Bankia, etc…, sans parler des énormes manifestations à Madrid.

 
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Publié par liesiletter le 20 juillet 2012 dans Non classé

 

LES MARDIS DE LA TERREUR

avatar25.jpg?w=645Le 29 mai 2012, deux journalistes du New York Times, Jo Becker et Scott Shane, ont affirmé que CHAQUE MARDI, le président Obama présidait une réunion où l’on décidait qui était sur la liste de AL QAIDA et qui pouvait être ÉLIMINÉ physiquement !

PERMIS DE TUER

killorcapture.jpg?w=645Qui sont présents ? Les boss du dispositif antiterroriste américain. On assure que tout est cependant fait pour éviter les dommages collatéraux. C’est ainsi que, selon le général James Jones : “Il est arrivé très souvent que nous suspendions une mission au dernier moment simplement parce qu’il y avait du monde autour de la cible”. Rassurant !

Et pourtant, on n’interrogera pas les femmes et les enfants massacrés par les drones de B. Obama, destinés à tuer un “terroriste”, du moins selon les certitudes des “services”. En attendant, on donne des leçons aux Libyens, aux Syriens et aux Européens, sans oublier les Russes et les Chinois, sur la manière d’entendre la DEMOCRATIE sauce USA.

On pourrait croire que la Maison Blanche s’est empressée de démentir cette information ? Nullement.

Le président potiche américain des banquiers internationaux (qui font et défont les élections) a-t-il réellement un permis de tuer légalement… au nom de la guerre au terrorisme ? Quelle est la définition du terroriste ?… car on a pu voir combien, ces dernières années, la définition est devenue extensive… jusqu’à inclure certains journalistes américains qui ne peuvent plus se risquer à prendre l’avion. Ils ont connu certaines intimidations, comme l’arrivée de forces de police à l’improviste à leur domicile pour faire peur aux enfants.

DU CÉSAR BUSH AU CÉSAR OBAMA

obamaelu2007.jpg?w=645Exemple illustrant la parfaite continuité de pouvoir entre Bush et Obama, ce dernier arrive au Bureau Ovale en janvier 2009, en dénonçant le concept bushien de guerre contre le terrorisme. Aujourd’hui, la preuve n’est plus à faire pour justifier le meurtre ; le caractère dangereux probable suffit.

Vous rappelez-vous du bourrage de crane opéré par les médias lors de l’arrivée de Barack Obama ? Bush et ses tueurs, c’est fini ! nous disaient des Américains. Obama va changer l’image de l’Amérique. Ce pays est le plus détesté au monde par les gens les plus pauvres. En 2012, jamais l’antiaméricanisme n’a été si exacerbé… Merci, Agent spécial B. Obama.

Malheur à ceux qui s’opposeraient à l’Empire et à son César qui n’a rien à faire de la Constitution américaine, protégé par l’Agence des agences qui l’a mis à la Maison Blanche. N’oublions pas que B. Obama a prêté serment devant le public, puis il y eut une autre cérémonie… loin des caméras, dans le sein des saints de l’occulte.

Preuve de la cupidité des médias ? Pour Newsweek (éditiondu 4 juin), “Obama est un homme de conscience, diplômé de droit constitutionnel, ex-président de la Harvard Law Review », blabla. Pauvre Amérique…

En attendant, on compte plus de 600 camps de concentration prêts à l’emploi aux Etats-Unis. Crise ou pas, l’argent de l’Etat fédéral est toujours bien employé pour un avenir radieux du citoyen américain.

 
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Publié par liesiletter le 20 juillet 2012 dans Non classé

 

Londres, championne olympique de la sécurité ?

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Nous approchons à grands pas de l’ouverture des JO à Londres. Cela fait des mois que certains anticipent un nouveau 11 Septembre à cette occasion pour justifier une attaque militaire de l’Iran par les forces de l’Otan. Les scénarios sont toujours possibles mais en attendant, la préparation de ces jeux a donné lieu à une démonstration de tous les moyens antiterroristes que possèdent les forces britanniques.

check-point-en-afghanistan.jpg?w=645A tel point que la presse londonienne compare la ville de Londres à l’équivalent d’un check-point en Afghanistan. Londres serait devenu l’endroit le plus sûr au monde, de l’avis de la presse britannique. Sur le plan sécurité, on compare même les lieux olympiques au bunker du président américain. Il existe même une liste d’objets interdits sans rapport avec la sécurité, comme par exemple «un appareil photo et même tee-shirt à message politique ou commercial».

Cela dit, on assure qu’un militant d’Al Qaïda, âgé de 24 ans, est parvenu à traverser le Parc olympique à cinq reprises. Il est soupçonné adhérer à un groupe islamiste Al-Shabaab, en Somalie, responsable de milliers de morts, dont plusieurs travailleurs humanitaires occidentaux. Le Sunday Telegraph prétend qu’il a cherché à recruter des Britanniques à sa cause. L’interpellation de cet homme est survenu en même temps qu’une arrestation massive de musulmans dans tout le pays.

Etant donné les failles, on vient d’augmenter le personnel de plus de 3 000 militaires… pour le Parc Olympique.

Par conséquent, tous les scénarios sont encore ouverts. Faites vos jeux ! Ils feront exactement ce qu’ils veulent.

 
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Publié par liesiletter le 19 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Au-delà de la simple lecture des graphiques 19 juillet 2012

trader251.jpg?w=645Le 28 juin dernier nous avions évoqué un scénario dans lequel le marché pouvait continuer à monter en juillet-août, le tout bien dissimulé par le Foot et les prochains jeux olympiques.
Le 05 juillet nous avions aussi précisé qu’il n’y avait pas de catastrophisme tant que les supports n’étaient pas cassés.
Cela semble cohérent, les agences ont bien dégradé l’Espagne et l’Italie.
A partir de mi août, peut-être septembre, les agences pourraient bien dégrader les pays qui ne l’ont pas encore été.

Les points parlent : les supports ont bien tenu et la résistance des 1355 points sur le E-mini SP 500 a été franchie. L’objectif premier des 1375 points a pratiquement été atteint hier. Désormais, il faudra casser les 1373-1380 pour aller chercher 1380-1420 et peut être 1500 points (beaucoup moins probable). En court terme, nous surveillerons donc 1373 et 1355 en cas de non franchissement.

On dirait que tout est planifié pour faire monter les taux Italiens, Espagnols, Portugais.

Ensuite la situation pourrait devenir ingérable et cela sera probablement au tour de ceux qui n’ont pas encore été touchés.
Actuellement, François Hollande n’arrive pas à respecter ses engagements et pourtant la crise n’a pas commencé.
Que se passera t’il quand les taux français flamberont ? Imaginons simplement les conséquences avec un plan d’austérité plus sévère (réduction des aides sociales, augmentation des impôts, réduction des retraites, etc…)
Les fuites de capitaux ont lieu dans la zone euro (plus de 200 milliards ont quitté l’Espagne), les industries anticipent déjà les conséquences prochaines et ferment leurs usines.

Le climat intervient également en provoquant des sécheresses phénoménales (Etats-Unis, Corée, Brésil). Les récoltes sont complètement anéanties pour certains pays et déjà anticipée avec -20 % minimum aux Etats-Unis.

Dans un tel contexte et comme évoqué précédemment, les gestionnaires délaisseront les actions qui vont s’effondrer pour se placer sur les matières premières.
Avec une telle montagne de dettes, les monnaies vont s’effriter, se déprécier, et il ne restera que l’or/argent physique pour acheter ou pratiquer le troc.

Attendons-nous à voir une explosion du chômage et des tsunamis de licenciements.
Serions-nous déjà dans la prophétie de Marie Julie Jahenny ?  “Manque de pain, manque de travail, l’ouvrier errera dans la rue” ?
Il est peut-être temps de nous préparer (tranquillement) à toute éventualité.

Concernant les marchés, nous essayerons de vous tenir informés dès que nous verrons les prochains points de retournement.

 
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Publié par liesiletter le 19 juillet 2012 dans Non classé

 

Holder reconnu coupable d’”outrage au Congrès”

Voici un épisode peu connu de ce qui se passe aux Etats-Unis. Il est bon de le citer à un moment où Hillary Clinton sillonne les pays pour clamer la démocratie à la sauce américaine. Elle-même s’inscrivant dans le sillage du président Obama…

eric-holder.jpg?w=645Le 28 juin, le ministre américain de la Justice Eric Holder est devenu le premier membre de cabinet de l’histoire américaine à faire l’objet d’un vote de défiance pour “outrage au Congrès”. La Chambre des représentants est passée au vote du fait que Holder refuse depuis plus d’un an à lui remettre des documents relatifs à une opération de trafic d’armes clandestine (Fast and Furious) menée par les services américains, et après que le pré­sident Obama ait décidé, le 20 juin, de protéger ces mêmes documents au titre du “privilège de l’exécutif”.

Dix-sept démocrates ont rejoint presque tous les républicains en faveur de la défiance, tandis qu’une bonne centaine de démo­crates ont quitté la séance en signe de protestation. Confirmant son mépris pour le Congrès, Holder a qualifié le vote de “théâ­tre politique”, sans même mentionner pourquoi il refusait de fournir les documents relatifs aux armes appartenant au gou­vernement qui se sont retrouvées dans les mains des cartels de stupéfiants mexicains. Quand bien même les élus républicains tentent d’exploiter l’affaire pour des raisons politiques, cela ne justifie en rien le refus du ministre de se plier à la demande tout à fait légitime de la Chambre, ni la tentative de dissimuler sa propre responsabilité.

L’outrage au Congrès est un délit qui donne normalement lieu à des poursuites devant une cour fédérale. Toutefois, Obama, qui considère que son cabinet et lui-même sont au-dessus de la loi, a décidé de bafouer une nouvelle fois la Constitution et la séparation des pouvoirs. Le 29 juin, le ministre adjoint de la Justice James Cole a envoyé une lettre au président de la Chambre John Boehner, précisant: “Le ministère ne renverra pas la citation pour outrage au Congrès devant un grand jury et n’engagera aucune autre action visant à poursuivre le ministre de la Justice”. Le motif: les documents assignés sont protégés par le “privilège de l’exécutif” ! (Source: EIR)

 
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Publié par liesiletter le 19 juillet 2012 dans Non classé

 

La banque centrale US traduit la limite de son inventivité pour prolonger l’illusion

avatar27.jpg?w=645Hier, le président de la Banque centrale américaine a démontré l’impuissance des Etats-Unis à trouver une issue dans le monde mondialisé que les banquiers américains furent les premiers à imposer avec leurs multinationales. Ben Bernanke ne peut plus vendre de rêve, mais il lui reste l’espoir d’offrir aux financiers déjà gavés de papier… encore du papier.

bernanke0.jpg?w=645Bien sûr, Wall Street se satisfait de la perspective d’une nouvelle et hypothétique injection de papier. On n’a pas voulu retenir les mauvaises nouvelles macro-économiques sur la croissance et le chômage. Bref, encore la traduction concrète que nos contemporains sont nombreux à vouloir croire aux mensonges, aux fables et aux marchands d’illusion. Il est vrai qu’aux Etats-Unis et dans le domaine financier, les escrocs ont beaucoup de pouvoir et d’aucuns sont intouchables.

Un point positif pour le docteur Bernanke, il a avoué que «les données récentes indiquent que la croissance devrait être plus faible au second trimestre». Elle est ressortie à 2% au premier. La Fed maintient que la croissance devrait être de 1,9 à 2,4% cette année et de 2,2 à 2,8% en 2013. Pur mensonge car 2013 sera bien pire que 2012. La source qui avait averti LIESI au début de l’été 2007 du krach des subprimes nous a récemment annoncé que 2012 n’est que le « hors d’œuvre sur le front macro-économique ». Le feu d’artifice sera pour 2013, selon elle. De toutes les façons, toute personne censée se rend bien compte que les financiers cherchent à gagner du temps, mais qu’eux-mêmes, comme leurs larbins politiques, n’ont pas la moindre intention de nous offrir un système économique sain et profitable à tous.

Les banquiers de la Fed restent des employés du cartel bancaire

dollars0.jpg?w=645Il ne faut pas oublier que Ben Bernanke a été placé à la tête de la Fed au (pire) moment où son prédécesseur, qui fréquente quelques sociétés secrètes de haut niveau, Alan Greenspan, est parti, en laissant une situation explosive. Greenspan a créé les conditions de la crise immobilière de 2007 volontairement. Nous n’oublierons pas qu’il a confié en 2004 à l’une de nos sources qu’il n’était qu’un « employé » et ne croyait pas une seconde que le choix de la politique monétaire des Etats-Unis puisse aboutir à une croissance durable. A l’époque, il conseillait même en privé de liquider les dollars et l’immobilier pour acheter des métaux précieux. Nous l’avions alors précisé dans le cadre de la lettre LIESI et plusieurs lecteurs en ont profité.

Aujourd’hui, que fera la marionnette Ben Bernanke ? RIEN. Il est là pour voir s’effondrer le dollar et préparer la prochaine réforme monétaire internationale, si elle a lieu avant que les explosions solaires ne provoquent des conséquences très difficilement « gérables ».

20dollarsor.jpg?w=645Le grand manitou de la Banque centrale américaine a donc annoncé que la croissance resterait en berne. Quant à l’emploi, il a dit que la reprise sera bien lente… autant dire qu’il n’y en aura pas du tout à très court terme. Mais, bien sûr, la Fed fera tout pour arroser le marché de dollars… sans contreparties.

Est-ce que la perspective de nouvelles injections d’amphétamines monétaires à un malade déjà drogué de papier changera quoi que ce soit ? Non !

Seul l’or apparaîtra de plus en plus comme la devise monétaire par excellence. Et probablement par la suite le silver, l’or du pauvre.

Vendre de l’illusion

A aucun moment, hier, Ben Bernanke n’a précisé quand il monterait à bord de son hélicoptère pour arroser Wall Street de papier monnaie. Son discours fut classique, et aussi flou que d’habitude. Ces six derniers mois, la Fed a seulement fait parler d’elle en lançant sa fameuse opération de “twist”, qui consiste à échanger des bons du Trésor à court terme en titres à plus long terme.

En attendant quelle est la réalité ? Les budgets des Etats américains vont se resserrer. Il va y avoir des manques dans le financement de la santé, des retraites, des infrastructures, ainsi qu’une baisse des revenus et d’inévitables coupes budgétaires. Pour les experts américains ayant pondu le rapport du State Budget Crisis Task Force : “La situation est pire qu’elle n’y paraît”.

L’oracle de Bernanke

A défaut d’offrir des solutions concrètes, Ben Bernanke a joué son rôle de prophète de l’avenir en annonçant que selon lui, il distingue deux risques susceptibles de nuire à la croissance américaine. Le premier est que la crise de la zone euro et les difficultés des banques espagnoles continuent de s’aggraver. Le second est la consolidation budgétaire aux Etats-Unis.

Conclusion

Grâce à ces oracles de Ben Bernanke, fidèle employé des patrons du cartel bancaire, nous connaissons le programme des prochains mois… L’Europe va s’enfoncer encore plus dans la crise et les Etats-Unis vont se trouver asphyxiés.

 
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Publié par liesiletter le 18 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Point au 18 juillet 2012

trader251.jpg?w=645Concernant les indices il n’y a rien de plus à signaler par rapport à notre analyse précédente.
Il faut continuer à surveiller les points pivots, nous sommes dessus.
Soit 1355 points pour le E-mini SP 500 et 3200 points pour le Future CAC 40.

En attendant, rappelez-vous ce que nous avions évoqué sur Bankia il y a quelques jours lorsque le cours était à proximité de la résistance des 1-0.95 euro. C’était sa porte de secours.

En quelques jours, le titre à pratiquement perdu 50 % en se rapprochant de l’objectif des 0.5 euro. Désormais la cassure de ce seuil permettrait au cours de se diriger vers le support phare des 0.2-0.1 euros.

Pour Crédit Agricole, nous surveillerons attentivement le support des 3.3 euros. Il est impératif de franchir les 4 euros pour une bouffée d’oxygène. Sinon, le cours pourrait glisser à nouveau vers les plus bas 2.7-2.1-1.7-1 euros.

 
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Publié par liesiletter le 18 juillet 2012 dans Non classé

 

Vers la chute de l’Europe

cyrille6.jpg?w=645Par Mentahlo – Depuis vendredi, des rumeurs de QE de la Fed courent les salles de marché et rendent les traders haussiers. Cette rumeur sera confirmée ou infirmée ce soir par Bernanke, lui-même, puisqu’il va défendre sa politique au Sénat.

Consultant les files des uns et des autres sur les forums spécialisés, il semblerait qu’une majorité de traders soient haussiers à TCT. Personnellement je reste baissier, en ayant la désagréable impression d’être à contre-courant.

Pourquoi suis-je baissier ?

Les Allemands, les Finnois et les Néerlandais ont refusé de valider les pseudo-solutions de la BCE, qui ne sont que de la cavalerie organisée au plus haut niveau. Souvenez-vous que la Grèce doit participer au sauvetage de l’Espagne en lui prêtant à 3% alors qu’elle doit elle-même emprunter beaucoup plus cher sur les marchés. C’est la même chose pour l’Italie. Le MES ne peut qu’augmenter la vitesse de la spirale de la dette. Ce n’est qu’une escroquerie institutionnelle au seul profit des banquiers privés. Comme ceux-ci sont propriétaires des Banques Centrales et que les dirigeants de l’Europe sont leurs hommes de paille, ces voleurs de grand chemin ne seront pas mis en prison ou au bout d’une corde de sitôt. Notez bien que Lindsey Williams avait annoncé cette volonté du Cartel d’accroître massivement l’endettement des Etats. Les pays du Nord sont donc en opposition directe avec le Cartel.

Bernanke, dans un discours antérieur, a dit que la triple crise européenne,  dettes, bancaire et monétaire, mettait en danger l’ensemble du système occidental et donc mondial. Le Ministre allemand des finances a lui même parlé de crise systémique en Europe. Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Peter Praet, annonçait, mardi 10 juillet, que la crise de la zone euro est désormais « plus profonde et plus dangereuse » qu’au moment de l’effondrement de Lehman Brothers.

Si Bernanke voulait aider l’Europe, il faudrait qu’il laisse l’Euro baisser pour faciliter la monétisation des dettes européennes.

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Voudrait-il soutenir l’Euro, le pourrait-il ?

L’un des plus grands fonds obligataire du monde, Pimco, est en train de convertir tous ses titres européens en obligations du trésor américain avec ce commentaire désabusé: “c’est la moins pire des solutions.” Cette fuite de capitaux de la zone euro est générale. 160 milliards d’euros ont fui la Grèce en quelques mois, 100 milliards d’euros d’obligations espagnoles ont été vendus par les investisseurs étrangers en 4 mois. Ce phénomène est amplifié par le bank-run des déposants qui ont  retiré 150 milliards d’euros. Cet assèchement de liquidités a poussé les banques espagnoles à  emprunter 287,8 Milliards d’eu

ros à la BCE en mai, puis 337 Mds € en juin. Les dernières mesures de rigueur du gouvernement de la péninsule ibérique devraient accélérer ce mouvement de fond.

Après la Grèce et l’Espagne, c’est l’Italie qui est dans la tourmente. Mario Monti n’a pas hésité à dire que le pays était “en guerre sur plusieurs fronts“. Avec des dettes déjà très élevées, l’Italie va devoir financer l’équivalent de 25% de son PIB en 2012-2013, 415 milliards d’Euros. Moody’s ayant abaissé la note du pays la semaine dernière à Baa 2, le trésor italien va avoir encore plus de difficultés à trouver des financements sur les marchés.

Si cette fuite de capitaux était d’abord limitée aux pays du sud de l’Eurozone, elle est désormais généralisée. Le directeur des relations internationales de la BCE, Franck Moss confiait récemment : “la zone euro fait face à un arrêt brutal des flux de capitaux en provenance du reste du Monde. C’est quelque chose que nous pensions seulement possible dans des petits pays en développement…”

James Bullard, de la Fed de Saint Louis, confiait à un journaliste du Wall Street Journal : “L’une des choses qui me préoccupent le plus aujourd’hui, c’est que cette crise oppose un marché qui bouge rapidement à un processus, qui bouge lentement.” Et “Une désintégration de la zone euro impulsée par les marchés est en cours”.

Ce phénomène explique la forte baisse en terrain négatif des obligations du trésor suisse et allemande… cf mon article  ”signes d’orage” du 14 juillet.

 

L’Euro ne peut donc que plonger fortement. A tort ou à raison, je considère que la pause dans sa chute n’est qu’un bref retracement technique, qui est proche de sa conclusion. La descente vers 1,16 devrait reprendre sous peu.  L’éclatement de la zone Euro est toujours dans les dossiers, la seule inconnue restant le timing et l’étiquette. Les chefs du protocole ne nous ont pas donné l’ordre de sortie des uns par rapport aux autres.

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Sur ce graphique du CAC , on voit que la Moyenne Mobile 50 mois (en bleu) croise à la baisse la moyenne mobile à 200 mois. Phénomène très rare.

Albert Edwards, de SG Global Research, appelle cette figure graphique “l’ultime croix mortelle”. Il souligne qu’en 1998, ce phénomène avait frappé le Nikkei qui depuis 14 ans est dans un long hiver de Kondratiev. L’analyste n’a pas montré du doigt le CAC, mais le S&P 500, disant qu’il était à deux doigts de former cette croix mortelle.

Le Nasdaq en journalier avait connu en octobre 2000 un croisement de la MM50D coupant la MM200D, la baisse avait duré deux ans.

Ce signal donné par l’Euro montre que l’indice s’est désolidarisé du S&P 500.

Je considère que le DJ et le S&P 500 sont en train de finir le retracement technique en “27″ de la figure classique “3 pics et un dôme”. Après ce petit rallye haussier, la baisse ramène à la base de la figure. Le début de la descente est probablement une question de jours, que je pense compter sur les doigts d’une main.

Le Nasdaq montre pour moi une figure très clairement baissière à court terme. Ce graphe hebdomadaire montre les potentialités d’une hausse très limitée en amplitude et en temps, avant forte baisse.

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LE BRENT

Le Brent qui avait chuté lourdement depuis son sommet à 128 en mars pour rebondir à 88,50 en juin, vient de terminer une figure en Epaule-Tete-Epaule inversée, retraçant 38,20% de la baisse.

Il pourrait s’arrêter là pour continuer la chute … ou retracer jusqu’à 50% à 198,45$.

 

Je pourrais ergoter sur chacun des indices. Quel que soit le discours de Bernanke et son éventuel effet très momentané sur les marchés. L’Euro est amené à plonger.

De ce fait, les marchés vont violemment déflater. Reste à savoir si cela commence à TCT ou si la grande vague est repoussée de quelques jours.

Pour moi, toute nouvelle hausse serait une occasion d’accumuler des positions shorts.

 

Pas de crise sans objectif…

Pourquoi n’avons-nous pas continué à vivre paisiblement comme avant, sans mondialisation, sans chômage, sans dette ? Pourquoi des individus nous ont-ils engagé dans un scénario qui semble devenu totalement incontrôlable et qui se solde par récession, chômage, désespérance, etc. ?

(A. Lincoln)

L’Italie doit injecter 2 milliards d’euros de plus au capital de la banque Monte dei Paschi et une partie importante servira au… paiement des intérêts.

A coup sûr, après deux années de fiasco embarrassant, l’idéal européen vacille, les dislocations économiques et sociales se multiplient, l’industrie bancaire tremble sur ses bases et les troubles politiques se multiplient. Ces conséquences sont pour une grande part irréversibles : l’idéal européen devra vivre avec le souvenir de manifestations d’égoïsme national et d’incivilité caractérisée (le non-respect du règlement de copropriété) ; le chômage mettra de nombreuses années à baisser substantiellement et la détresse sociale restera la marque des décennies à venir, l’ébranlement de l’édifice bancaire laissera aussi des fissures pour longtemps, les investisseurs resteront psychologiquement meurtris et quant au contrecoup politique, il est trop tôt pour en prendre la mesure – mais les évocations récurrentes de la République de Weimar en Grèce font froid dans le dos.

Ces sommets de la dernière chance étaient donc les sommets de la dernière chance pour éviter des dégâts irréparables.

Le sommet des 28-29 juin 2012 lui décidera du sort de la zone euro. Comme prédit par la plupart des observateurs, le problème espagnol est d’une taille potentielle telle que l’approche élaborée jusque là (déjà totalement défaillante pour les petits pays) n’a aucune chance de réussir – aucune.

Que signifie le mot “échec” appliqué à cette réunion du conseil ? Tout simplement que les mesures annoncées, soit parce qu’elles sont hors-sujet soit parce qu’elles sont pusillanimes (soit les deux), ne rassurent pas les investisseurs dans la dette espagnole (Etat, banques, entreprises…), ni les déposants dans les banques espagnoles.

Que se passera-t-il ? La séquence et la rapidité de propagation sont incertaines, mais les ingrédients sont les suivants :

– l’Espagne, puis l’Italie, perdront l’accès au marché – c’est à dire la possibilité de lever de la dette à un taux non punitif, en-dessous de 10-15% à 5-10 ans
– l’EFSF/ESM ne pourront pas apporter leur aide compte tenu des montants en jeu ; ne pas oublier que si un Etat perd son accès au marché, les entreprises publiques, les collectivité locales et les banques perdent également l’accès
– les investisseurs en actifs espagnols cherchent la sortie, aggravant les dislocations sur les marchés financiers
– les déposants rationnels des banques transfèrent leurs dépôts (ou vont chercher des billets)
– les banques n’ont plus d’autre recours que la banque centrale, avec des actifs à mettre en collatéral qui ont perdu de leur valeur, précipitant un deleveraging désordonné
– la BCE est suppliée d’acheter la dette souveraine sur le marché, mais ne peut pas sauver la zone euro si les responsables politiques (l’autorité légitime) y ont renoncé ; donc sauf à ce qu’elle prenne le risque ultime (interventions en violation objective du Traité), la BCE ne peut pas renverser la tendance
– les gouvernements en question réquisitionnent les banques nationales et exigent qu’elles achètent la dette de l’Etat (pour lui éviter le défaut à court terme), quitte à brader tous les actifs non domestiques
– la banque centrale nationale force le conseil des gouverneurs de la BCE et offre de l’ELA (Emergency Liquidity Assistance), y compris au gouvernement qui émet des Promissory Notes – tout ceci en infraction ouverte avec le Traité
– l’Etat paie ses fournisseurs avec des IOU (« I owe you »), comme l’a fait la Californie momentanément en 2009, et exige que les banques locales acceptent ces IOU
– les autorités locales préparent des mesures de contrôle des capitaux (plus facile à dire qu’à faire) et exigent le rapatriement des capitaux investis à l’étranger – en contradiction avec les règles élémentaires de l’Union. Les pertes patrimoniales de ces “fire-sales” sont considérables – et propagent la contagion.
– l’Etat crée une banque publique où les dépôts sont garantis, adossée à la banque centrale nationale, en violation explicite des règles européennes
– un euro circulant à Madrid ou Rome ne vaut plus un euro circulant à Francfort
– pendant ce temps, l’économie s’effondre : le financement disparaît, la consommation recule, l’investissement s’assèche, le chômage explose.
– hors de ces pays, les banques qui ont une exposition sur le risque espagnol ou italien perdent pied et sont nationalisées.

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