Et qu'attend-on pour poursuivre les criminels Blair, Cameron, Bush, Rumsfeld, Cheney, Kissinger, Sarkozy, BHL etc comme les dirigeants israéliens ou tous les potentats du Qatar ou d'Arabie Saoudite, tous les fauteurs de guerres économiques ou de domination ? eva
Un procès attend Mikhaïl Saakachvili en Belgique. A l’initiative des défenseurs des Droits de l’Homme, ayant fui le pays, le président de Géorgie sera jugé pour des crimes contre l’humanité, la falsification des résultats des présidentielles de 2007, le déclenchement de la guerre contre la Russie en 2008.
Le procès peut commencer à Bruxelles d’ici à trente jours. Il est moins difficile d’intenter un tel procès que de le gagner. Quant à M. Saakachvili, il est peu probable qu’il soit condamné, mais les défenseurs des Droits de l’Homme parviendront à faire des vagues, estime Iana Amélina, en charge du Caucase au Centre des études des problèmes des pays étrangers.
« Ce qui nous semble assez évident, par exemple, la provocation par M. Saakachvili de la guerre en août 2008 et l’offensive sur la liberté de la presse, apparaît sous un jour tout à fait différent, quand il le faut prouver en justice en se trouvant loin de la Géorgie, où sont la plupart des preuves et des témoins, qui pourraient soutenir l’accusation. Mais en tant que procès public cela a un sens. S’il est difficile de juger M. Saakachvili dans le cadre d’une procédure juridique normale, il serait bien de lui faire un procès historique ou du moins de le faire juger par ses contemporains ».
Ces temps-ci les anciens alliés du président géorgien en Union Européenne et au sein de l’OTAN ont pris leurs distances par rapport à lui. La presse ne cesse de publier les déclarations variées de M. Saakachvili au sujet d’une prochaine suppression du régime des visas entre la Géorgie et l’UE ou encore à propos de ce que l’OTAN et l’UE vont demander elles-mêmes la Géorgie à se joindre à ces organisations. Les leaders européens et les Etats-Unis ne réagissent pas à ces déclarations. La seule marque de déférence a été le refus de l’UE de reconnaître les résultats des élections en Ossétie du Sud. On peut avoir l’impression que les alliés ont abandonné M. Saakachvili. Mais il est toujours nécessaire à l’Europe et aux Etats-Unis, estime Félix Stanevski, le chef de la section du Caucase à l’Institut de la CEI.
« M. Saakachvili est un personnage politique à réputation compromise. L’attitude envers lui, au niveau de l’opinion et personnel des hommes politiques, est plutôt négative. L’Europe voudrait bien voir quelqu’un d’autre au poste de président de Géorgie, mais ne parvient pas à en trouver un. Car elle voudrait quelqu’un qui puisse poursuivre la ligne sur l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN, la ligne sur les rapports négatifs avec la Russie. L’Occident en a besoin. Pour eux la Géorgie est un allié au Caucase, un territoire stratégique. Pour cette raison ils ne lâcheront pas M. Saakachvili ».
Ajoutons que des procès internationaux à Bruxelles ont déjà démontré à plusieurs reprises leur utilité pratique. Les défenseurs géorgiens des Droits de l’Homme espèrent couper M. Saakachvili de la communication officielle avec l’UE et l’OTAN. Ils estiment aussi que la vague soulevée l’empêchera de briguer un nouveau mandat présidentiel.
french.ruvr.ru
http://www.alterinfo.net/Mikhail-Saakachvili-encourt-un-proces-en-Europe_a76147.html
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