http://www.eco-sapiens.com/images/produits_big/La-boutique-des-desobeissants/48055.jpg
http://www.dailymotion.com/video/k5xQlb0z0iUv2jtRiX?start=5#from=embed
.
![]() | Crier plus fort que les lobbies... |
78% des français sont contres les OGM, les tests ont prouvés le danger potentiel de ces cultures, de nombreuses associations tirent la sonnette d'alarme et des personnes n'hésitent pas à risquer la prison pour dénoncer ces cultures. Or un procès vient de condamner Greenpeace pour son infomation sur les champs OGM, ce qui témoigne de la répression à l'encontre des anti-OGM (ceux qui veulent consulter la carte de France pour savoir si les champs du voisinage contiennent des cultures OGM doivent désormais aller sur le site international) : il serait désormais interdit d'informer sur le sujet?
Pourtant, désolée pour les omnivores qui lisent ce blog, mais vous consommez sans doute des OGM sans le savoir. Petite illustration en image toujours grâce à Greenpeace...
(encore une bonne raison de devenir végétarien, non? Cliquer sur l'image pour une meilleure résolution)
Contrairement à ce qu'opposent les pro-OGM, la plupart des associations ne sont pas contre les OGM en tant que tels: elles luttent simplement contre la dissémination des OGM dans l'environnement et leur introduction dans la chaîne alimentaire. La planète n'est pas un laboratoire, nous ne sommes pas des cobayes! Face au lobbying extrêment puissant des firmes expérimentant et vendant des OGM, il est absolument indispensable de faire entendre sa voix. On peut aussi porter un badge pour afficher sa position... en espérant qu'il ne soit pas trop tard!
Pratique
Pour s'informer, le dossier OGM de Greenpeace répond simplement et rapidement aux questions cruciales.
Le badge
Vous pouvez télécharger le visuel "OGM j'en veux pas" en trois couleurs, jaune, bleu et rose, sur le site de Greenpeace ici (format pdf). Vous pouvez le commander à Greenpeace via ce lien. J'ai trouvé mon badge au Biocoop de Lannion donc vous pouvez aussi jetez un coup d'oeil dans les magasins bio..
Les pétitions
Ecrivez à votre député à l'aide de cette lettre type
Les actions
Vous pouvez refuser d'acheter des produits contenant des OGM: vous trouverez ici le guide des produits OGM non-étiquetés.
Vous pouvez devenir détectives OGM: à la ville, traquez les produits dans les magasins, à la campagne, allez discuter avec vos voisins agriculteurs et éventuellement tester le maïs près de chez vous.
...et relayer la campagne en affichant le logo en bas de votre site ou blog...
http://hooly.over-blog.com/article-3594222.html
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/11/28/ogm-en-france-conseil-d-etat-et-union-europeenne-i.html
OGM en France,
Conseil d'Etat et Union Européenne (I)
Le 28 novembre, Le Parisien écrit « Maïs OGM [organisme génétiquement modifié] : la culture n'est plus suspendue, le gouvernement promet de réagir », à propos des arrêts rendus ce jour par le Conseil d'Etat annulant les deux arrêtés gouvernementaux sur le maîs OGM MON 810 de Monsanto. La Depêche estime ouvertement « Cultiver du maïs Monsanto va être de nouveau possible en France », alors que de son côté TF1 News rapporte « Le maïs OGM n'est plus interdit, le gouvernement promet de réagir ». Quelle sera, concrètement, la réaction du gouvernement français qui d'après TF1 déclare envisager une nouvelle interdiction ? Le Nouvel Observateur souligne : « Le gouvernement reste "défavorable" à la culture du maïs Monsanto ». Pour Libération, « Le Conseil d’Etat donne la clé des champs aux OGM ». Mais s'agit-il du Conseil d'Etat ou de l'Union Européenne ? Car c'est à un arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE), que le Conseil d'Etat se réfère. La question juridique portant sur les conditions dans lesquelles des pays membres de l'Union Européenne peuvent adopter des mesures d'urgence (suspension, interdiction) censées être du ressort de l'Union Européenne. Il s'agit donc d'une claire limitation de la souveraineté des Etats. De surcroît, se posent des questions telles que celle des garanties d'impartialité des expertises, ou celle de l'évaluation des risques. Dans le communiqué de presse concernant sa décision du 28 novembre, le Conseil d'Etat exige explicitement de l'Etat qu'il « établisse non seulement l’urgence, mais aussi l’existence d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement ». Mais avec tout le respect dû aux juridictions française et européenne, pourquoi la charge de la preuve devrait-elle revenir à ceux qui ont pour mission de protéger la santé publique et l'environnement ? Et comment garantir l'impartialité des expertises, alors que les universités se trouvent en plein processus de privatisation et des établissements publics comme le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) sont de plus en plus ouvertement livrés au secteur privé ? L'affaire des organismes génétiquement modifiés n'est en réalité que l'une des manifestations d'un problème d'ordre politique et institutionnel dont il conviendra d'examiner la portée.
Le 29 novembre, Le Télégramme écrit « Le Conseil d'Etat réhabilite le maïs Monsanto », se référant aux deux jugements prononcés la veille par le Conseil d'Etat français sur la culture en France du maïs OGM [organisme génétiquement modifié] MON 810 de Monsanto. En réalité, le Conseil d'Etat avait renvoyé l'affaire à la CJUE (Cour de Justice de l'Union Européenne) il y a deux ans. Il était donc lié par l'arrêt récent de cette Cour, qui à son tour ne pouvait que se baser sur les textes européens adoptés par le monde politique. Voir notre article « OGM en France, Conseil d'Etat et Union Européenne (I) ». Le Monde interroge : « La France peut-elle rétablir le moratoire sur le maïs OGM ? », alors que Libération souligne : « Sarkozy maintient son opposition au maïs OGM Monsanto ». Métro emploie le titre « Le débat sur les OGM est relancé », évoquant à ce sujet la déclaration d'hier de Nicolas Sarkozy « Le gouvernement maintient et maintiendra son opposition à la culture du Monsanto sur notre territoire ». La Croix confirme : « Le gouvernement maintient sa volonté d’interdire le maïs OGM de Monsanto ». Libération annonce « Maïs OGM: NKM promet une autre clause de sauvegarde avant les semailles ». Qu'en sera-t-il au moment des véritables décisions ? Force est de constater que « droites » et « gauches » ont signé au cours des décennies récentes un ensemble de textes européens qui placent la France dans une situation de dépendance à l'égard des institutions de plus en plus autoritaires de l'Union Européenne. Le 29 novembre également, un article du Nouvel Observateur dont l'auteur se proclame d'emblée « écologiste » estime « Maïs OGM Monsanto autorisé : la France peut quand même dire non ». Mais mieux aurait valu, de toute évidence, que les groupes politiques qui se disent « écologistes » fassent preuve en temps utile d'une plus grande circonspection à l'égard de la tant vantée « construction européenne ». Or force est de constater que trop souvent, c'est le contraire qui s'est produit. Alors qu'il était depuis longtemps manifeste que la politique d'ouverture systématique des frontières à la « libre circulation » des capitaux et des marchandises, et d'affaiblissement des Etats souverains par des vagues de privatisations, ne pouvait que favoriser les lobbies financiers et les grandes multinationales. Qu'il s'agisse des OGM ou d'autres aspects essentiels de l'économie, de l'environnement et de la santé publique.
[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/11/29/ogm-en-france-conseil-d-etat-et-union-europeenne-ii.html ]
et pour rappel :
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/11/28/ogm-en-france-conseil-d-etat-et-union-europeenne-i.html
Bonjour à toutes et à tous
Comme vous pourrez le constater notre réseau s'implique fortement pour répondre à la demande des consommateurs qui ne veulent plus de ce système alimentaire empoisonné.
Les cantines scolaires veulent des produits locaux de qualité mais nous sommes en manque. Notre lutte pour la souveraineté alimentaire est le plus sûr moyen de redresser notre pays en reliant producteurs, acteurs des associations locales engagées pour la protection de nos sols , consommateurs et intermédiaires médias .
Pendant que nos campagnes sont toujours menacées par l'exploitation des gaz de schiste, alors que des voies alternatives sont proposées pour sortir notre pays du naufrage dans lequel il entraîne une grande partie de nos concitoyens par le chômage et la misère, nous venons d'apprendre la réhabilitation de Monsanto à cultiver ses OGM en France.
Suivre les dernières info OGM lien: OGM l'étude qui accuse
Merci de faire passer cette info parmi vos amis.
Cordialement
René Chaboy Pdt de l'association Lien en Pays d'OC