Alerte !
Les parasites fiscaux, produits de l’anarchie néolibérale
Posted: 24 Feb 2013 10:55 PM PST
La concurrence entre parasites consacre la loi du plus fort : The Economist rapporte qu’à Jersey, la crise financière a poussé les autorités à introduire une sorte de TVA à 5% pour combler les déficits et il était hors de question de remettre en question la fiscalité zéro de la plupart des entreprises ! Pourtant, l’hebdomadaire conclut en disant que « l’harmonisation des règles financières semble plus lointaine que jamais. Et temps qu’il y aura des différences dans les taux nationaux de taxes, les standards de réglementation et les lois sur la confidentialité, il y aura des opportunités ».
On constate que depuis 2008, les Etats adoptent un ton beaucoup plus critiques à l’égard des parasites fiscaux. Certaines actions ont été lancées mais sont-elles véritablement à la hauteur des promesses des dirigeants qui les ont faites ? Sinon, que faut-il faire ? Réponse demain.
Le divorce entre le couple Allemagne/France se confirme
Lors du dernier sommet du G-VAIN à Moscou, on s’est rendu compte que le sujet de la guerre monétaire est devenu TABOU. Il est interdit d’évoquer par exemple la surévaluation de la monnaie européenne, qui annihile tous les efforts des pays européens pour redresser leur économie. A ce titre, des dirigeants européens s’inquiètent de voir François Hollande chercher à fédérer les mécontents de la zone euro pour affaiblir, voire renverser, tout le dogme du redressement budgétaire, imposé depuis trois ans par Angela Merkel et ses alliés du Nord. Mais les voisins du Nord commencent à avoir des problèmes de ralentissement sérieux. Et que dire des pays de l’Est dont certains comme la Hongrie ou la Tchéquie ?
Alors, tout cela va-t-il nous mener à un changement de cap ? NIET.
L’Allemagne de Merkel joue (pour le moment) le jeu avec Bruxelles, directement sous la coupe des lobbies de Wall Street. Or ces puissances veulent la peau des Européens. Certains au sein de la zone sur de l’euro ont déjà perçu le vent de l’histoire et préparent discrètement le scénario de guerre civile en se préoccupant déjà de la manière de gérer des milliers de cadavres dans les rues… Mais chut… nous n’avons rien dit.
Ailleurs sur ce site,
http://liesidotorg.wordpress.com/
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le flot des dernières statistiques de l’économie de la zone euro met à nu le jeu de communication perfide de Mario Draghi en faveur des stratégies financières que veulent mener ses patrons officieux américains. Mario Draghi apparaît de plus en plus comme l’agent ennemi au service des intérêts de la mafia de Wall Street pour torpiller l’Europe et conditionner une batterie d’éléments en faveur d’une explosion sociale. Bien sûr, restons objectifs, il est relayé pour ce faire par d’autres électrons au service de ce plan : des politiciens de nationalités différentes et bien connus des lecteurs européens de LIESI.
La « reprise économique » de Mario Draghi et sa communication plaidant pour un renforcement de l’euro font contraste avec les publications des informations macro-économiques des pays de la zone euro.
La presse économique européenne tend désormais à mettre en évidence le fait que les politiques d’austérité conduisent la zone euro vers le mur et la vitesse que prend cette perspective risque de rendre très difficile un changement de cap. Les mesures d’injection monétaires se sont faites au détriment de l’économie réelle et alimentent la bulle des produits dérivés, fragilisant donc les banques. La solution monétaire des banques centrales ne peut donc plus être utilisée pour l’économie réelle. La presse confidentielle anglo-saxonne (lettres confidentielles auxquelles nous sommes abonnés) cite de plus en plus de déclarations de banquiers européens évoquant une « faillite de la BCE » à cause de ses produits toxiques gonflant démesurément au fil des mois.
Question chiffre : le recul de 0,6 % sur un trimestre de la richesse de la zone euro est la troisième plus forte dégringolade enregistrée depuis 1995, autrement dit, depuis qu’Eurostat a commencé à réaliser des statistiques sur l’Union économique et monétaire. Pour le Portugal on compare la récession actuelle à celle de 1975, et pas une éclaircie pour le moment à attendre. Lisbonne est déjà visitée par les technocrates de Bruxelles qui insistent désormais pour une restructuration du secteur bancaire.
Le cas de la zone euro Nord, à l’abri jusqu’ici, est terminé !
NRC Handelsblad annonce que l’« économie (des Pays-bas) tombe en récession pour la troisième fois » depuis le début de la crise de la dette en 2008. Certains politiciens du Nord de la zone euro chuchotent en faveur d’un assouplissement de la rigueur budgétaire imposée par Bruxelles. La chancelière Merkel est inflexible (..)
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