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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 05:34

Programme commun des politiques droite/gauche… la tonte de la classe moyenne

Les dirigeants franco-allemand se sont engagés hier soir à révéler une réponse « durable et globale » à la crise la zone euro pour le prochain sommet du G-VAIN à Cannes, début novembre 2011. Pour le moment, il n’existe aucun détail de ces solutions extraordinaires. Depuis la crise des subprimes, les marionnettes des deux principaux Etats assurent que les solutions qu’ils promettent vont tout changer. Aujourd’hui ne déroge pas à ce qui se faisait hier… Il faut y croire !

Cela sent l’Arlésienne : on l’attend toujours et on ne la voit jamais. Enfin, tandis que les optimistes chercheront à se rassurer, les réalistes constatent l’impuissance des politiques face au scénario que déroule le cartel bancaire avec la destruction de l’économie réelle au moyen de la manipulation de la bourse des actions et des devises. Autre «bonne nouvelle», les dirigeants de France et d’Allemagne se seraient entendus sur une recapitalisation des banques européennes. Superbe. Comment ? Il faut leur faire confiance. Nicolas Sarkozy a renvoyé « à une réunion (qui se tiendra) à une date à fixer pour le détail de ce que nous ferons ». Pour sa part, le FMI a évoqué 100 à 200 milliards d’euros… une paille.

Nicolas Sarkozy a exploité les inquiétudes des Américains sur la crise de la dette des principaux Etats européens en expliquant : « Tout le monde le sait, l’Europe a choisi la monnaie unique sans même réfléchir à ce que serait son gouvernement économique, sans même réfléchir aux questions d’harmonisation des politiques fiscales et économiques et il nous faut maintenant, en pleine crise, répondre à ces problèmes. Et bien, nous sommes décidés à le faire !«  On sait bien que certains «néo-con» européens à la solde des «néo-con» américains poursuivent l’objectif d’une Europe ROUGE sur le plan fiscal (nous aborderons ce point dans le prochain numéro de LIESI). Leur nonchalance à résoudre la crise bancaire européenne, pilotée par Wall Street, explique ce que nous verrons très probablement en 2012 sur le plan fiscal, en France par exemple.

Le rêve américain

Aux Etats-Unis, les militants « anti-Wall Street » entament leur 4e semaine d’occupation d’une place au coeur du quartier financier de New York au moment où ce mouvement de protestation hétéroclite s’enracine également dans d’autres villes américaines. Selon le site « Occupons ensemble » (www.occupytogether.org), qui se présente comme un site « informel » recensant aux Etats-Unis les actions similaires à celle lancée à New York, des occupations avaient lieu dans quelque 68 villes du pays samedi, dont Washington, Los Angeles, Chicago, Miami ou Dallas


« Après trois semaines de protestation à New York, les manifestants ont étonné les sceptiques et réussi à attirer l’attention du président américain Barack Obama et de ses opposants républicains grâce à leur sens de l’organisation, leur persévérance et leur capacité à étendre le mouvement. Branchés sur les nouveaux réseaux sociaux sur internet, ils se sont avérés capables de lever des milliers de dollars pour approvisionner leur campement et d’éviter d’importants débordements lors de leurs manifestations régulières. (…) » Certains prédisent à ce mouvement « un destin similaire à celui du mouvement ultra-conservateur du « Tea Party », devenu une des composantes informelles du parti républicain ». « Les machines politiques épuisées et leurs conseillers de presse cherchent déjà à faire émerger des meneurs, des messages (…). Plus que tout autre, ils vont tenter de se saisir de ce mouvement et de le modeler à leur convenance », écrit la dernière édition du bulletin du camp new-yorkais, le Occupied Wall Street Journal (Journal de Wall Street occupé). (Source)

 
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Publié par le 10 octobre 2011 in Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 10 octobre 2011

Les marchés des indices restent extrêmement dangereux et les mauvaises nouvelles annoncées en fin de semaine dernière risquent de peser prochainement.
Il faut vraiment travailler en très court terme pour des rebonds techniques dans un tendance de fond qui reste malheureusement très baissière.

Nous constatons que plusieurs pays sont désormais touchés par les dettes, nous ne parlons plus uniquement de la Grèce.
D’ailleurs, en 2008, la bourse d’Athènes était à 5200 points environ. Dernièrement proche des 750 points….soit une baisse de 80 % environ.
Les autres pays européens subiront probablement le même sort!

L’indice E-mini SP 500 évolue légèrement au-dessus des 1160 points et des résistances se présentent à 1180 – 1200 et 1230 points. (La résistance des 1230 points est désormais à 5 % environ des cours actuels).

Il s’agit simplement de gagner un peu de temps car il y a de l’huile sur le feu qui ne vient plus uniquement des olives grecques…

Concernant l’indice Future CAC 40, les résistances se situent à 3170-3250 points.
Surveillez également bien le Bund. Sous les 135, le cours peut se rapprocher des 132.5-132.

Le rebond technique que nous avions annoncé en début de semaine dernière a bien fonctionné. L’indice CAC 40 a atteint les 3095 points à la clôture de vendredi.
En attendant, il faudra surveiller les résistances du E-mini SP 500 pour déterminer le sens à venir.
Nous referons un point dès que nous aurons des signaux plus clairs.

 
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Publié par le 10 octobre 2011 in Non classé

 

En Grèce, les délégués de la troïka ne sortent plus sans gardes du corps

Les représentants en Grèce de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international (troïka) ne s’aventurent plus dans les rues d’Athènes sans gardes du corps, rapporte Die Welt am Sonntag. Par sécurité également, ils ne se déplacent qu’en voiture, même pour de courtes distances. « Les gens expriment parfois leur frustration de façon fort peu agréable », justifie Poul Mathias Thomsen, le chef de la délégation du FMI à Athènes, interrogé par le journal. Dès leur retour, le 29 septembre à Athènes, les délégués des créanciers internationaux de la Grèce avaient été fraîchement accueillis par des manifestations et des occupations de ministères.
La troïka doit publier un rapport d’ici la fin du mois sur les progrès de la Grèce à prendre le chemin des réformes pour améliorer sa compétitivité économique et réduire son endettement colossal. L’avis de la troïka doit permettre de débloquer le versement d’une nouvelle tranche d’aide de 8 milliards d’euros à la Grèce, sur un prêt total de 110 milliards d’euros mis en place en mai 2010. (Source)

 
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Publié par le 9 octobre 2011 in Non classé

 

Un week-end sous forte tension pour l’Europe

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy cherchent aujourd’hui à s’accorder sur une aide aux banques européennes, étape jugée cruciale pour résoudre la crise de la zone euro. L’objectif est de « recapitaliser » les banques avant de les forcer à renoncer à une bonne partie de leurs créances auprès de la Grèce. La crise de la dette a déjà creusé dans les caisses des établissements européens des trous béants, atteignant jusqu’à 200 milliards d’euros.

La banque franco-belge Dexia est l’une des premières victimes et son conseil d’administration cherche aujourd’hui même une solution pour éviter la faillite. La situation actuelle inquiète dans la mesure où les banques, manquant de capitaux, accordent moins de crédits, ce qui asphyxie les entreprises et les ménages. Pour le moment, « la Banque centrale européenne (BCE) prend en charge l’aide d’urgence aux banques en leur rachetant des titres de dettes « pourris » et en fournissant des « liquidités ». Cela signifie qu’elle leur fait des prêts, certes illimités mais d’une durée qui ne peut dépasser douze mois ». « Jusqu’à présent, les Européens ont tenté de régler leurs problèmes avec des aides de liquidités. (…) Cela ne règle pas le problème. Cela ne fait que gagner du temps », commente le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, dans une interview à paraître demain en Allemagne.

En vue de la rencontre à Berlin entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a expliqué dans un entretien au Frankfurter Allgemeine Sonntagzeitung : « Nous devons faire en sorte que les banques disposent de suffisamment de capitaux pour faire face à un défaut de paiement partiel de la Grèce ».

Tout cela est bien beau, mais qui va payer ? Est-ce que les banques vont épargner sur leurs bénéfices, plutôt que de les redistribuer en dividendes et salaires, ou lancer des augmentations de capital, ce qui déplaira à leurs actionnaires puisque ces opérations rendent leurs titres moins rentables? Est-ce que les banques vont encore exiger de l’argent public ? En tout cas, sur ce point, les propositions entre l’Allemagne et la France divergent : la France veut pouvoir puiser dans les caisses du mécanisme de secours européen FESF pour préserver sa note de solvabilité « AAA ». L’Allemagne souhaite que les gouvernements déboursent eux-mêmes les sommes nécessaires.

Selon le Welt am Sonntag de ce dimanche, un « compromis se dessine ». « Paris soutiendrait Berlin dans sa volonté d’augmenter la décote des titres de dette grecque. Et l’Allemagne consentirait à permettre au FESF d’emprunter de l’argent à la BCE comme n’importe quelle banque privée pour démultiplier sa force de frappe, selon la volonté de la France. Cette stratégie se heurte jusqu’ici au veto de la BCE, qui estime en faire déjà assez et qui ne veut pas se voir transformée en « super créancier » de la zone euro ». (Source: extraits AFP)

 
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Publié par le 9 octobre 2011 in Non classé

 

Les grandes manoeuvres automnales.. au-dessus du vide

La BCE a annoncé jeudi des mesures en faveur des banques européennes, que les gouvernements se tiennent prêts à renflouer, sans rassurer pour autant les Etats-Unis sur la gestion de la crise de la zone euro. Les Bourses ont elles choisi l’optimisme, la plupart des grandes places européennes finissant en hausse jeudi, rassurées par la perspective de nouveaux milliards pour le secteur bancaire.
Les gouverneurs de la BCE, qui se réunissent habituellement à Francfort mais avaient fait cette fois le déplacement à Berlin, ont maintenu sans grande surprise à 1,5% leur taux directeur, étalon du crédit en zone euro. Ils ont déçu le FMI, qui espère une baisse de taux, mais le président de la BCE Jean-Claude Trichet a reconnu que les dirigeants de l’institution avaient évoqué une telle possibilité.

Le Français, qui a pour la dernière fois présidé cette réunion mensuelle avant de céder la place à Mario Draghi, a toutefois annoncé une série de mesures pour permettre aux banques européennes menacées par la déconfiture de la Grèce de continuer à fonctionner. Le président sortant de la BCE a ouvert aux banques deux nouvelles lignes de crédit à volume illimité sur un an, une durée exceptionnellement longue, et leur a promis 40 milliards d’euros d’argent frais.
Hors zone euro, la Banque d’Angleterre (BoE) a aussi frappé un grand coup en annonçant l’injection de 75 milliards de livres, l’équivalent de 87 milliards d’euros, pour tenter de relancer l’économie.
Jean-Claude Trichet a aussi « enjoint » les banques à « faire tout ce qui est nécessaire pour renforcer leurs bilans ». Lui faisant écho, la chancelière Angela Merkel a déclaré jeudi qu’il ne « fallait pas hésiter » à consolider les instituts fragiles, au besoin en passant par les mécanismes d’aide européens. Plus tôt, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait proposé « une action coordonnée » en Europe pour débarasser les banques de leurs actifs toxiques.

Comme si les Etats-Unis s’attendaient à quelque chose

Ces déclarations n’ont pas empêché le président américain de revenir à la charge jeudi sur la résolution trop lente à son goût de la crise en zone euro. Les dirigeants européens doivent « agir vite », a plaidé Barack Obama, réclamant un « plan d’action très concret » lors du sommet du G20 prévu en novembre. M. Obama a averti que la crise en Europe pourrait avoir un impact « très réel » sur les Etats-Unis.
La grande crainte, aux Etats-Unis comme en Europe, est que la crise de la dette se transforme en crise du secteur bancaire, comme en 2008 après la faillite de Lehman Brothers aux Etats-Unis.
Les banques seraient alors incapables d’irriguer l’économie réelle. Cette menace est d’autant plus sérieuse que les signes d’un ralentissement économique se multiplient dans la zone euro, dont le champion, l’Allemagne, a fait état jeudi de chiffres décevants pour ses commandes industrielles.
La banque franco-belge Dexia, au bord de la faillite, illustrait à merveille jeudi les risques liés au secteur bancaire. Le démantèlement de l’établissement, voie choisie pour son sauvetage, est compliqué par son omniprésence dans le financement des collectivités locales françaises.

Le gouvernement espagnol a lui choisi de renvoyer la balle dans le camp des banques, en les sommant d’assumer elles-même les pertes éventuelles d’argent public liées à leur restructuration, afin de ne pas compromettre les objectifs de déficit de Madrid.

Le débat sur une recapitalisation des banques européennes est intimement lié à la situation en Grèce, où les établissements risquent de perdre plus d’argent que prévu, à en croire les réflexions en cours sur une décote radicale des obligations du pays. La Grèce, au lendemain d’une journée de mobilisation sociale, vit dans l’attente du verdict des envoyés spéciaux de ses créanciers, BCE, UE et FMI, sur ses réformes.
Le chef de file des ministres des Finances européens, Jean-Claude Juncker, a dit jeudi que cette troïka rendrait son rapport « vraisemblablement » le 24 octobre, répétant qu’il espérait un feu vert à un nouveau versement d’aide à ce pays. (Source)

 

 

 

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