Monsieur Sarközy, qui après avoir instrumentalisé Guy Môquet, et bien d’autres hommes illustres – dont l’histoire nous dit qu’ils n’étaient, pour le moins, pas favorable à la doctrine que défend le Président de la République actuel – nous fait, en cette année électorale, le coup du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Déplacement en grande pompe à Domrémy, discours pathétique et flatteries de bas étages étaient donc à ce rendez-vous avec l’histoire de France revisitée façon Elysée.
La réplique ciselée par Audiard nous le rappelle toujours avec justesse : « Les C..., ils osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ! »... On en a reconnu pas mal en ce 6 janvier 2012, date présumée de la naissance de la pucelle.
Au premier rang desquels nous citerons Jean-marie le Pen qui, se déclarant le seul légataire de la pensée et de l’œuvre de Jeanne d’Arc a été ressorti de son hibernation pour fustiger, bave aux lèvres, en lieu et place de sa fille, ceux qui lui ont ravi son symbole à lui.
Le Président de la République qui, ne craignant pas le ridicule est venu se vautrer dans une espèce d’adoration païenne d’une icône, dont on ne sait d’elle que ce qu’elle même et certains témoins ont évoqué à son procès, mais dont chacun de ses adorateurs a particulièrement embelli l’histoire qui nous est servie d’elle au fil des circonstances.
La presse qui toutes caméras, micros et plumes dehors est tombé sur ce non-événement comme une volée de mouches sur un tas de fumier encore fumant.
Et d’une manière générale toutes celles et ceux qui ont cru que le 6 janvier 2012 a été l’événement du siècle et le jour où Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa s’est converti au culte de la pucelle sans pour autant entendre les voix de la raison et de la mesure, à savoir celles du peuple.
L’idolâtrie, cette perturbation mentale dont on connait les désastres qu’elle a pu engendrer au cours des siècles, poursuit donc, sous la houlette d’un président qui ne sait plus trop quoi inventer pour se faire remarquer – et éventuellement élire - à dévaster les esprits et à désorienter l’opinion publique.
Il eut été plus noble, vous en conviendrez, de fêter, le 28 janvier 2011, le centième anniversaire de la naissance d’Ambroise Croizat, fondateur de la Sécurité Sociale que Sarközy et sa clique s’évertuent à liquider jour après jour.
Un oubli, sans doute dans le calendrier sarközien trop chargé cette année là.
Pour ce qui nous concerne, nous fêterons avec joie et détermination le 21 janvier 2012. Il y aura ce jour-là 219 ans que Louis XVI a été décapité.
Et il nous reste pas mal de monarchies à faire tomber...
Ça tombe bien non ?
L'art de fêter les non-événements
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