DÉBUT DE PANIQUE SUR L’ITALIE : EN PLEINE TRÊVE DE LA TOUSSAINT, LA BCE SE VOIT CONTRAINTE D’ACHETER EN CATASTROPHE DE LA DETTE ITALIENNE
Du fait de l’annonce surprise du référendum grec, le château de cartes semble bel et bien au bord de l’effondrement cette fois-ci. Car ce qui se profile est autrement plus monstrueux : le défaut de l’Italie, puis de l’Espagne, puis de la France.
Selon mes informations, la « migration des comptes » vers l’Allemagne et la Bundesbank ne cesse d’enfler depuis quelques semaines. Plus de 120 milliards d’euros-France ont déserté les comptes courants en France pour venir en Allemagne se transformer juridiquement en euros-Allemagne.
Il est probable que la perspective de l’effondrement grec puis italien va donner à cette « migration » des allures de raz-de-marée. L’hypothèse que l’Allemagne arrête les frais en annonçant sa sortie de l’euro se renforce de jour en jour.
http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/sortie-de-leuro-de-l-allemagne-probable
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Comme je l’annonçais dès hier soir sitôt la nouvelle connue, la décision du Premier ministre Papandreou est un véritable coup de tonnerre pour les européistes.
Non seulement la probabilité d’un rejet massif de la population grecque est énorme mais le plan de sauvetage est mécaniquement bloqué d’ici à la tenue du référendum. Ce qui laisse la porte grande ouverte à un défaut de paiement de la Grèce et à l’effondrement du château de cartes insoutenable qu’est la zone euro.
D’après les informations du Monde, le Premier ministre grec « aurait été victime d’une rébellion au sein du Pasok, le parti socialiste au pouvoir à Athènes. Le référendum grec, qui reviendrait à approuver le plan de sauvetage européen, n’aurait lieu que cet hiver, sans doute en février. D’ici là, c’est tout le plan décidé à Bruxelles qui s’effondre : comment imaginer que les banques internationales vont accepter d’effacer 50 % de leurs créances si les Grecs, par référendum, décident de faire défaut ? Comment imaginer que le Bundestag allemand va voter l’octroi d’aide supplémentaire à ce pays ? Jusqu’à présent, Berlin n’a fait valider que le projet de FESF. Côté français, on ne voit donc pas comment la Grèce va pouvoir vivre d’ici à ce référendum, s’il a lieu.
Un rejet par la population grecque du plan de sauvetage de Bruxelles signifierait qu’il faut aller plus loin dans l’effacement de la dette d’Athènes et donc prononcer un défaut de ce pays, catastrophique pour toute la zone euro. De source française, on indique que les Allemands sont stupéfaits et que le FMI découvre lui-aussi ce projet de référendum.
Tout cela ne peut que conforter les Allemands dans leur volonté de sortir de l’euro coûte que coûte, et même si les États-Unis tapent du poing sur la table pour forcer l’Allemagne à y rester.
Cela fait plus d’un an que je ne cesse de souligner cette volonté allemande de sortir de l’euro (et je l’ai encore souligné sur BFM Business voici un mois). Or, c’est désormais ce qui se dit de plus en plus ouvertement dans « les milieux bien informés ».
==> C’est par exemple ce que souligne la « Chronique Agora » de ce week-end (article de Simone Wapler dans « L’Investisseur Or & Matières » cité par Françoise Garteiser le samedi 29 octobre) :
« De La Rue, une entreprise britannique, leader mondial dans l’impression de billets, aurait reçu une commande pour imprimer des ‘nouveaux deutschemarks’ selon une fuite d’un employé, postée sur un forum. Par ailleurs, dans un récent interview au Spiegel, Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances, évoque la sortie possible de l’Allemagne de la Zone euro à mots à peine voilés ».
« Nous sommes confrontés à des événements que nous n’avions pas prévus », commence par dire Wolfgang Schäuble. Puis « nous voulons sécuriser notre prospérité à long terme » après avoir évoqué le problème du vieillissement de la population. Et qui dit population âgée, vivant de rentes, dit population vulnérable à l’inflation.
« Dans cet interview sont ensuite évoquées l’inflation et/ou la guerre comme moyen d’éroder la dette. En final, le Spiegel pose la question d’une réforme monétaire (a monetary reform). Le mot ‘monétaire’ est très important, ce n’est pas ‘fiscal’. Les Allemands sont des gens précis. Il ne s’agit donc pas de mesures budgétaires (faire rentrer des impôts, réduire les dépenses publiques, etc.). Ce à quoi à Wolfgang Schäuble répond : ‘vous avez exactement décrit l’énorme défi historique que nous affrontons’… »
« Je peux me tromper », conclut Simone, « mais il me semble bien que ce Wolfgang Schäuble et l’Allemagne ont une idée derrière la tête : claquer la porte de l’euro si l’impression monétaire — jugée suicidaire pour la prospérité à long terme — est décidée ».
CONCLUSION
Lorsque l’on est dans le TITANIC, la meilleure chose à faire est de monter dans une des premières chaloupes et non de rester jusqu’au bout avec l’orchestre qui continue sa sérénade.
Comme le propose continuellement l’UPR – seule dans son cas – depuis sa création il y a 4 ans et demi, il est de la plus haute urgence que les Français se rassemblent pour imposer à une caste de traîtres la sortie de l’UE et de l’euro.
François ASSELINEAU
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Conclusion


Regardez ces députés européens....
C'est à Strasbourg que ça se passe...
Ils prétendent tout faire pour sauver la Grèce .....
Ils ne sont là que pour se remplir les poches !!
Partout les mêmes rapaces.....!!!!!
Écœurant.....
Regardez & écoutez ce reportage, c°est une honte !!!
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déterminés» à faire appliquer le plan
Publié le 01.11.2011
Le Premier ministre grec a surpris tout le monde avec son annonce de référendum sur le plan de sauvetage à la Grèce, voté jeudi dernier par les dirigeants européens.
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Sur les marchés boursiers, la décision de Georges Papandréou a semé la panique ce mardi matin.
Dans la sphère politique française, les réactions sont diverses : certains responsables condamnent cette décision, d'autres y voient l'exercice de la démocratie. Nicolas Sarkozy doit s'entretenir avec Angela Merkel dans la journée et a convoqué une réunion interministérielle sur le sujet à 17 heures.
Suivez les événements en direct :
15h33. Des réunions entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avec l'UE et la FMI puis avec la Grèce sont prévues mercredi à Cannes, selon Elysée.
15h28. Paris et Berlin sont «déterminés» à faire appliquer le plan de sauvetage de la Grèce. Le couple franco-allemand souhaite qu'une «feuille de route» soit rapidement mise en place pour l'application de l'accord de Bruxelles, annonce l'Elysée.
15h20. La Banque mondiale craint «le bazar». «Si ça (le référendum en Grèce, ndlr) passe, ce pourrait être un signal positif pour les gens. Si cela échoue ce sera le bazar!», estime Robert Zoellick le président de la Banque mondiale.
15h10. L'euro en baisse face au dollar. Après avoir atteint jeudi 1,4247 dollar après l'adoption du plan anticrise, l'euro a commencé à chuter lundi soir, après l'annonce d'un referendum en Grèce. Ce mardi, à 15 heures, la monnaie unique valait 1,3652 dollar, après avoir accusé une baisse à1,3609 dollar à 13h50.
14h51. Une porte vers d'autres options, espère Joly. «Le risque du non du peuple grec aurait le mérite de remettre les contreparties du plan de sauvetage en question et d'ouvrir la porte à une nouvelle discussion et à d'autres options qui n'ont pas été prises en compte par la commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international», estime Eva Joly dans un communiqué.
En savoir plus : crise de la zone euro, deux années dans la tourmente
14h44. Bérézina à Moscou ? Le RTS, une des deux Bourses de Moscou, chute de plus de 6% mardi après-midi tandis que les échanges sur le Micex sont suspendus pour une raison «technique». L'autre bourse moscovite perdait jusque-là 3,31%.
14h39. New York ouvre en baisse. La Bourse de New York a ouvert en forte baisse : le Dow Jones lâchait 2,05% et le Nasdaq 3,04%.
14h.37. Attac se félicite. «L'annonce, hélas trop tardive, par Georges Papandréou de l'organisation d'un référendum sur le plan européen d'aide à la Grèce, est une première avancée de la démocratie face aux plans d'austérité qui s'abattent partout en Europe», écrit l'organisation altermondialiste Attac dans un communiqué.
14h35. Les valeurs bancaires en grande difficulté à Paris. La Société Générale plonge de 16,32% mardi après-midi. A 14h14, les banques, véritables baromètres de la confiance des marchés, plongent les unes après les autres au fur et à mesure que les craintes sur un éclatement de l'euro s'accentuent. La SocGen perd 16,32 à 17,57 euros, Crédit Agricole -13,32% à 4,92 euros et BNP Paribas -13,20% à 28,51 euros dans un marché en repli de 5,45%.
14h25. Qui est responsable ? Le Premier ministre grec, George Papandréou, «porte une très lourde responsabilité» avec sa décision de soumettre à référendum le plan de sauvetage européen pour son pays, car il a créé de l'insécurité, déclare le Premier ministre belge, Yves Leterme. «Papandréou porte une très lourde responsabilité», affirme-t-il dans des déclarations aux médias belges, «les marchés ont besoin de stabilité et de sécurité».
VIDEO. Une analyse de la situation sur BFM Business
http://www.youtube.com/watch?v=hSEC8xbgjZA
La suite ici :
Photo sur http://jmdinh.net/
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