
Pourquoi ce conflit ? Comme d’habitude, des tas de raisons ont été avancées pour le justifier et pour l’expliquer : réactions contre la nationalisation du Canal de Suez, situation algérienne pour la France, le nationalisme égyptien, le rapprochement avec l’URSS, ou encore Israël, etc… Mais au-delà de tous ces arguments, le véritable objectif était un changement de régime au Caire. Gamal Abdel Nasser devait partir.
Quelques mois avant le début de l’action armée, on assiste à diverses manœuvres de la part de la Grande Bretagne et de la France : des manœuvres de déstabilisation, des tentatives d’assassinat sur la personne de Nasser, la manipulation des frères musulmans, etc… Parallèlement à ces actions clandestines, ils feront aussi recours au Conseil de Sécurité de l’ONU mais se heurteront au véto soviétique.
En désespoir de cause, un scénario machiavélique est mis au point : le protocole de Sèvres. Si la France et la Grande Bretagne ont été en première ligne jusqu’ici, la mise au point des accords de Sèvres s’est déroulée à trois. Le troisième larron n’était autre qu’Israël. Pour participer aux entretiens, Israël avait envoyé une délégation de trois personnes dont… Shimon Peres. Dès le 21 Octobre 1956 commence à Sèvres une comédie ubuesque, un jeu de dupes plutôt. Les britanniques, les premiers intéressés et qui avaient remué ciel et terre pour dégommer Nasser, se montrent réticents pour une action militaire. Pour ne pas compromettre leurs relations privilégiées avec le monde arabe, disent-ils. Les israéliens, quant à eux, se présentent comme voulant rendre service, rien de plus. Ils veulent bien rendre service mais, en reconnaissance de leur action désintéressée et risquée, ils exigent des français, qui apparemment sont les seuls à vouloir la guerre, une couverture navale et aérienne de leur territoire et la livraison d’avions (Mystère II, Mystère IV, Vautour) à l’aviation israélienne, de chars légers AMX-13 et une coopération nucléaire (don d’un détonateur). Du coup la France se retrouve en position de quémandeuse d’un conflit pour le plus grand bénéfice de ceux à qui il va « demander de l’aide ». Elle va ainsi accéder à toutes les demandes d’Israël pour balayer « leur réticence » et, pour « convaincre « la Grande Bretagne, va lui concéder le commandement de l’opération. Une fois ces points cruciaux réglés, il s’avère que tout le dispositif était déjà prêt, y compris chez les réticents, puisque 5 jours après les accords, l’opération commençait. En quoi consiste-t-elle ?
Le plan prévoit trois phases : La première phase : Israël attaque l’Egypte par surprise et avance jusqu’au canal de Suez. Bien entendu, l’armée égyptienne riposte en allant au-devant de l’armée israélienne. La France et le Royaume-Uni enjoignent Israël et l’Égypte de cesser les combats et de se retirer à une quinzaine de kilomètres du canal de Suez. L’Égypte, ne pouvant l’accepter, rejette l’ultimatum, alors qu’Israël, en démocrate exemplaire, bat sa coulpe et se retire. La deuxième phase peut alors commencer. Devant le refus de Nasser, La Grande Bretagne et la France attaquent l’Egypte et occupent des points stratégiques. Une fois les objectifs atteints, ils s’attèlent à la dernière étape en faisant débarquer leurs troupes.
C’était simple. Mais voilà. Dès les premières heures de l’intervention, l’URSS réagit. Elle est déterminée à ne pas s’en laisser conter. Devant la montée de la tension, les Etats-Unis ont dû élever le ton contre leurs alliés, allant jusqu’à immiscer leurs navire dans le dispositif naval, et même faire la guerre à la Livre Sterling. Ils n’avaient pas le choix, car ça commençait à devenir brûlant. Les soviétiques n’avaient pas l’air de bluffer. En cas de guerre nucléaire, ils y auraient été automatiquement entrainés, ce que ne pouvait se permettre Eisenhower qui était en pleine campagne électorale pour un deuxième mandat.
Pourquoi ce rappel de la guerre de Suez ? Parce que l’agression contre la Syrie nous y ramène, presque point par point. Les attitudes de Hague et de Fabius sont en tous points similaires à celles de leurs prédécesseurs. Les similitudes sont telles que l’on croit voir un remake d’un vieux film en noir et blanc. Comment ne pas penser au Shimon Peres de 1956 en voyant celui d’aujourd’hui faire un petit tour en Europe et, dès le lendemain, entendre les loups hurler pour rameuter toute la meute pour la curée ? Comment aussi ne pas être troublé de constater que le pays le plus hargneux d’hier est le même que celui d’aujourd’hui ? Les deux preux chevaliers en première ligne, le troisième larron avançant masqué, Moscou toujours aussi déterminé, et enfin une Amérique n’ayant aucune envie d’en découdre à un niveau apocalyptique. C’était en 1956 à Suez. C’est en 2013 en Syrie. En Egypte la France avait utilisé les Frères Musulmans, en Syrie elle utilise les wahabo-salafistes. Si le couple Hollande-Fabius n’est pas plus tenu en laisse, il risque de nous refaire le coup du Canal, poussé avec « réticence » par la Grande Bretagne et Israël. On peut même s’attendre à voir ces deux pays demander, comme en 1956, des compensations pour leur engagement aux côtés de la France pour son « noble combat ». Si Shimon Peres a gagné une bombe nucléaire avec Guy Mollet, que gagnera-t-il avec François Hollande ? Et les anglais, que demanderont-ils pour prix de leur positionnement à Malte et à Chypre, ou des énormes sacrifices que représente la brouille avec quelques amis ? C’est triste à pleurer, et c’est à pleurer de rage de voir tant de gens mourir par bêtise. Bêtise sur le terrain, bêtise à mi- sommet, mais pas bêtise du tout au sommet où se trouvent justement les « réticents » qui savent ce qu’ils veulent, et savent à quoi faire appel pour actionner leurs marionnettes. Allah pour les uns, honneurs ou grandeur, pour d’autres et beaucoup d’argent pour tous.
Oseront-ils aller jusqu’au bout du scénario ? On se dit que non, mais on sait que certains osent tout. Rappelons-leur seulement qu’en 1956, l’Armée avait atteint tous ses objectifs. Et pourtant elle a été obligée de se retirer comme une armée vaincue. Si on lui refait ce coup une seconde fois, il n’est pas certain que ça passe aussi facilement.
Avic
http://avicennesy.wordpress.com/
Les livraisons d’armes aux terroristes ont considérablement augmenté et ont été intensifié ces derniers jours en coordination avec les Etats-Unis en vue de prendre rapidement la capitale syrienne Damas, d’après une confirmation des fonctionnaires arabes et des experts militaires occidentaux. Des déclarations qui font suite à celles du sommet de la Ligue arabe. C’est ce mercredi que tout a été acté.

Barack Obama (USA) et Hamad bin Khalifa al-Thani (Qatar)
Le Qatar aurait rassuré les Etats-unis, en lui précisant que ces armes ne sont pas livrées aux salafo-wahhabo-terroristes. La belle blague. Pour les convaincre, il ont désavoué officiellement et de facto l’Armée Syrienne Libre (l’ASL), considérée comme étant incapable de combattre. Les choses sont donc claires. Ce qui m’inquiète dans tout ce tohu-bohu, c’est le silence sino-russe.
La prise de Damas se prépare intensivement. Autour de la ville, actuellement, il y a 15 à 20 brigades terroristes différentes, dont le Front al-Nusra, comptant chacune, près de 150 hommes, prêts au combat et suffisamment entraînés. Le Qatar leur a livré 3.500 tonnes de matériel militaire. Il y a des fusils M60, des lance-roquettes M79 et Osa, des RBG-6, des lance-grenades. Toutes ces armes sont très efficaces contre les chars par exemple.
Malgré tout ça, un nouveau front est entrain de s’ouvrir au sud, vers la frontière jordanienne, où les terroristes reçoivent des armes. « Assad doit partir » a été leur credo depuis le début. Ils refusent tout dialogue, peu importe le prix à payer pour les Syriens. Jusqu’à quand on acceptera ça ? J’espère que ceux qui aiment la Syrie, ne se laisseront pas berner par ces monstres…
http://allainjules.com/2013/03/27/alerte-info-syrie-letat-terroriste-du-qatar-prepare-intensivement-la-prise-de-damas/
[EXCLUSIF] Syrie: Plus de 160 vols cargos chargés d’armes en provenance du Qatar et de l’Arabie Saoudite,by Allain Jules |
Il est interdit de filmer les armes que certains pays, dont la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis envoient en Syrie. Il ne vous a pas échappé que chaque fois qu'on montre ces soi-disant rebelles, des terroristes en fait, ils sont en guenilles sans armes. C'est la face cachée de l'iceberg. En réalité, ils sont [...]
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- Le Vendredi 22 Mars 2013
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Alors que de nombreux documents circulent sur le net et prouvent que les rebelles syriens enrôlent de force des enfants innocents dans leurs groupuscules, la France et la Grande-Bretagne ont décidé d'armer ce groupement terroriste téléguidé par les Etats-Unis et Israël. Le but ? Créer le chaos dans la région. La Belgique, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères ne s'opposera pas à cette décision franco-britannique. Le député Laurent LOUIS dénonce cette situation et accuse les pays occidentaux de crimes contre l'humanité tout en rappelant son soutien au Président Bashar Al-Assad dont le pays est victime d'une véritable agression extérieure.

Les premiers indices de cette escalade sont apparus avec les déclarations, il y a quelques semaines, de l'ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, qui a exigé l'organisation des élections au Liban selon la loi de 1960. Maura Connelly a ainsi torpillé toutes les tentatives interlibanaises d'aboutir à une loi électorale consensuelle, car Washington et ses alliés du Golfe sont parvenus à la conclusion que toute loi rectifiant la représentation chrétienne permettrait de dégager une majorité claire qui ferait échec à la mission qu'ils ont confié au bloc centriste, qui consistait à neutraliser les initiatives nationales, une tâche que le 14-Mars, le Courant du futur en particulier, n'ont pas réussi à mener à bien. Le mot d'ordre de Connelly donne le coup d'envoi à une période de confrontations et de troubles.
Les propos agressifs et provocateurs à l'égard du Hezbollah, prononcés par Obama, constituent un autre indice émanant, celui-ci, de la plus haute autorité américaine. Le président US est la source des instructions de Washington aux pétromonarchies, à la Turquie, à ses auxiliaires libanais et aux pays européens. C'est lui qui ordonne et tous les autres s'exécutent. Certaines personnalités et forces politiques libanaises se plient à ses ordres, sous prétexte que l'Occident gagne toujours, alors que les expériences du passé prouvent qu'au Liban, il a essuyé de lourdes défaites. Ou bien alors, elles affirment qu'elles sont incapables de supporter les pressions exercées sur elles. L'ordre américaine est clair: le moment est venu de mettre un terme au partenariat avec le Hezbollah au sein du gouvernement.
Les deux points litigieux qui sont, en apparence, à l'origine de la démission de Najib Mikati, sont au centre de l'intérêt américain: l'insistance à former la commission de supervision des élections s'inscrit dans le cadre de la volonté d'organiser les élections sur la base de la loi de 1960; l'insistance à maintenir le général Achraf Rifi à la tête des Forces de sécurité intérieure (FSI) est tout à fait naturelle, vu que depuis 2005, cette institution est au cœur du dispositif qui fournit services et renseignements aux Américains et à leurs auxiliaires régionaux, notamment ceux qui sont impliqués dans la guerre contre la Syrie.
Les responsables libanais qui ont milité pour le maintien de Rifi à la tête des FSI savent pertinemment que cet homme et l'institution qu'il dirige ont apporté soutien et protection aux mouvements takfiristes proches d'Al-Qaïda, et autres groupes terroristes multinationaux au Liban, dans les camps palestiniens et à l'intérieur de la prison centrale de Roumié.
La démission illustre l'enchevêtrement des enjeux politiques et sécuritaires avec la loi électorale. Toute solution politique devra attendre l'effondrement des illusions américaines en Syrie et la défaite des Etats-Unis dans ce pays.
La tournée d'Obama
Le président américain a donc donné le coup d'envoi de cette escalade lors de sa tournée régionale dont le but était de resserrer les rangs de ses alliés, d'aplanir les divergences qui existent entre certains d'entre eux, dans le but d'essayer de modifier les rapports de forces en Syrie et dans la région. Il a d'abord donné le signal de la guerre ouverte contre le Hezbollah, il a convaincu la Jordanie de jouer pleinement le rôle qui lui est imparti dans l'agression contre la Syrie (afflux de terroristes, entrainement sur le territoire du royaume etc...) et, enfin, il a réglé le pseudo-différend entre la Turquie et Israël.
Son secrétaire d'Etat a été chargé de faire le suivi, en essayant d'isoler la Syrie de ses alliés. John Kerry a prévenu dimanche à Bagdad le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki que des avions chargés d'armes qui relient l'Iran et la Syrie en traversant l'espace aérien irakien contribuaient à maintenir Bachar al-Assad au pouvoir. "J'ai très clairement dit au Premier ministre que les survols d'appareils épartis d'Iran contribuaient à soutenir le président Assad et son régime", a déclaré M. Kerry à des journalistes après sa rencontre avec M. Maliki dans la capitale irakienne. "Tout ce qui aide le président Assad pose problème", a ajouté M. Kerry, qui s'exprimait pendant une conférence de presse organisée lors d'une visite surprise dans la capitale irakienne.
Le décor est planté, la bataille décisive va bientôt commencer.

http://www.alterinfo.net/La-demission-de-Mikati-et-le-plan-d-escalade-americain_a88312.html
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ALERTE INFO. Syrie : Un violent attentat terroriste contre des étudiants en architecture à Damas
by Allain JulesLa vermine wahhabo-salafo-terroriste a encore frappé à Damas, en lançant des obus de mortier sur la faculté d'architecture. Il était exactement 13h. Toute honte bue, et guidée essentiellement par la terreur, elle veut empêcher les gens de vaquer à leurs occupations, aux enfants d'aller à l'école. Il y a au moins 9 morts (bilan provisoire) parmi [...]
Publié le 27 mars 2013
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