8 mai 2012
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09:15
La Banque du Vatican,
Un Paradis Fiscal sur terre
Le Pape,Sa Banque et la Mafia
Le pouvoir occulte du Vatican
http://www.alterinfo.net/La-Banque-du-VaticanUn-Paradis-Fiscal-sur-terre_a75765.html

L’Eglise catholique est-elle indécente ? En pleine crise financière, avec les conséquences inéluctables qu’elle engendrera à court terme, les évêques de France lance une campagne publicitaire pour récolter des legs (coût de la campagne 300.000 euros). Pendant que le numéro 2 du Vatican, le cardinal Bertone en appelle au christianisme comme recours à la crise mondiale actuelle : « La crise financière qui balaye l’économie mondiale prouve que la politique a besoin de la religion », et même d’une éthique inspirée par la « religion rationnelle » qu’est le christianisme. Etranges propos venant d’une personne dont le nom a été cité à plusieurs reprises dans une affaire de pots de vin impliquant en 2002 l’hôpital pédiatrique du diocèse de Gênes à l’époque où il en était l’archevêque. Par ailleurs les pratiques de la Banque du Vatican, l’IOR (l’Institut des OEuvres Pontificales), n’en font pas un enfant de choeur dans le monde sans scrupules de la haute finance. Enquête sur la face cachée des richesses enigmatiques et mafieuses du Vatican.Le Terrorisme etatique,les Affaires economiques scabreuses,les Groupes Islamistes,l'Argent Sale Nazi,la Mafia Americaine,la Mafia Sicilienne..Tous ces elements sont,en verité,les traits du visage anonyme et etrange,de l'un des organes les plus criminels de tous les Temps....
Le siège de l’IOR est un écrin de pierre à l’intérieur des murs du Vatican. Une tour typique du XIVème siècle,construite sous le pape Nicolas V, avec des murs épais de neuf mètres à la base. On entre par une porte discrète, sans indication ni sigle ni symbole. Seule la garnison de la Garde suisse présente nuit et jour en signale l’importance. A l’intérieur on trouve une grande salle informatique avec de très nombreux ordinateurs, une seule porte et un unique distributeur de billets automatique. A travers ce trou d’aiguille passent en fait d’immenses et même d’obscures fortunes. Les estimations les plus prudentes calculent 5 milliards d’euros en dépôts bancaires.
La banque vaticane offre à ses clients, parmi lesquels a reconnu l’ancien président de l’IOR, Angelo Caloia, “ceux aussi qui avaient des problèmes avec la justice”, des rendements supérieurs aux meilleurs “hedge fund” et un avantage inestimable : un secret total. Complètement imperméable aux contrôles des îles Caïmans où l’IOR dispose d’importants fonds de pension, plus réservée encore que les banques suisses, la banque du Vatican est un véritable paradis (fiscal) sur terre. D’ailleurs, un carnet de chèques avec le sigle IOR n’existe pas. Tous les dépôts et les transactions d’argent se font par virements, en espèces ou en lingots d’or. Mais sans laisser aucune trace.
Il y a vingt ans, lorsque s’est terminé le procès de la “Banco Ambrosiano”, l’IOR était un immense trou noir sur lequel personne n’osait se pencher et encore moins regarder. Pour sortir du krach qui avait ruiné des dizaines de milliers de familles, la banque vaticane versa 406 millions de dollars aux liquidateurs. Moins du quart de la somme par rapport aux 1.159 millions de dollars dus selon le ministre du Trésor de l’époque, Beniamino Andreatta.
Le scandale fut accompagné d’histoires et de légendes sans fin ainsi que d’une série de cadavres de personnalités réputées. Michele Sindona fut empoisonné dans sa prison de Voghera, Roberto Calvi pendu sous le pont des “Frères Noirs” à Londres, le juge d’instruction Emilio Allessandrini assassiné, l’avocat Giorgio Ambrosoli abattu devant la porte cochère de son immeuble par un tueur de la mafia venu spécialement des États-Unis. Sans oublier le mystère le plus inquiétant, la mort du pape Luciani (Jean Paul I), après seulement 33 jours de pontificat, à la veille de la décision de remplacer Mgr Paul Marcinkus, le patron américain de l’IOR et ses collaborateurs principaux (voir à ce sujet Golias n°107).
Avec le successeur du pape Luciani, Marcinkus trouva rapidement un terrain d’entente. Karol Wojtyla est en effet tombé sous le charme de ce fils d’immigrés de l’Est qui parlait parfaitement le polonais, haïssait les communistes et semblait particulièrement sensible à la lutte de Solidarnosc. Aussi, lorsque les magistrats de Milan décidèrent d’émettre un mandat d’arrêt pour confronter Marcinkus, le Vatican se ferma comme un château fort pour le protéger, refusa toute collaboration avec la justice italienne et opposa ses passeports étrangers et son extra-territorialité. Il fallut dix années à Wojtyla pour se décider à renvoyer de l’IOR un des principaux responsables du krach de la “Banco Ambrosiano”. Mais sans émettre cependant une seule parole de condamnation ni même le début d’une critique voilée : Marcinkus était et reste pour la hiérarchie ecclésiastique “une victime”, et même “une pauvre victime innocente”.
A partir de 1989, avec l’arrivée à la présidence de l’IOR de Angelo Caloia, un gentilhomme (laïc) de la finance propre”, beaucoup de choses changèrent à l’IOR. D’autres non, en raison notamment de très graves et importantes difficultés qu’il rencontrera dans sa gestion de la banque vaticane, surtout dans les premières années de son mandat où les conflits furent nombreux. Il indiquera notamment que “le véritable patron de l’IOR est Mgr Donato De Bonis, un prélat influent au Vatican en relation avec tout ce que Rome compte de réseaux politiques et mondains. Ce qui explique en particulier les raisons pour lesquelles parmi les titulaires de comptes à l’IOR on trouve des personnalités issues des cercles aristocratiques, financiers, politiques et artistiques qui ont maille à partir avec la police et la justice. Il suffit en réalité d’un signe de Mgr De Bonis pour obtenir une domiciliation bancaire à la banque vaticane. Mgr De Bonis accompagne d’ailleurs en personne les clients de l’IOR possédant des comptes ou des lingots dans le caveau de la banque, par une échelle, au sommet de la tour,”très prés du ciel”.
La “glasnost” financière de Caiola n’empêcha pas cependant le retour des affaires. Ainsi à l’automne 1993 éclate le scandale de la “Tangentopoli”. Un beau matin du 4 octobre, après les suicides non établis de deux hommes d’affaires (Gabriele Cagliari et Raul Gardini), le président le l’IOR reçoit un coup de téléphone du procureur responsable du service ”Mains propres”, Francesco Saverio Borrelli : ”Cher professeur, il y a des problèmes concernant votre banque, notamment dans ses relations avec le groupe Enimont...”. Le fait est qu’une partie importante de la “mère de tous les pourcentages”, environ 108 milliards de lires en bons du Trésor, a transité par l’IOR sur le compte d’un vieux client, Luigi Bisignani, un journaliste véreux, collaborateur du groupe Ferruzzi, qui sera condamné par la suite à 3 ans et 4 mois de prison dans le scandale Enimont.
Après l’entretien téléphonique avec Borelli, le président Caloia est convoqué précipitamment au Vatican par Mgr Renato Dardozzi, l’homme de confiance du secrétaire d’État de l’époque, le cardinal Casaroli. “ Mgr Dardozzi, racontera plus tard Caiola, avec son langage fleuri me dit qu’il est dans la merde et, pour me le faire bien comprendre, m’ordonne d’étouffer l’affaire. Je m’y oppose, lui répondant que le patron du pôle “Mains propres “ attend une réponse. Ainsi, après consultation de juristes chevronnés, j’indique à mon interlocuteur policier, poursuit Caloia, que chaque témoignage susceptible d’être recueilli doit l’être dans le cadre d’une commission rogatoire internationale.” En réalité, la cité du Vatican est protégée par le Concordat : une telle demande doit donc partir du Ministère des Affaires étrangères italien. Or, les probabilités d’obtenir dans ce cadre une commission rogatoire sont quasiment nulles. D’autant plus qu’une saisine des juges italiens aurait été dévastatrice sur l’opinion publique. Le pôle “Mains propres” se retira sur la pointe des pieds et se contenta des explications données officiellement :” l’IOR ne pouvait pas connaître la destination de l’argent en question”.
Le second épisode, encore plus scabreux pour la banque vaticane, se déroula à la fin des années 90, à l’occasion du procès du mafieux Marcello Dell’Utri. En vidéo conférence depuis les Etats-Unis, le repenti Francesco Marino Mannoia révéla que “Licio Gelli (patron de la célèbre loge P2) avait investi l’argent de la mafia dans la banque du Vatican, l’IOR garantissant au clan incriminé investissements et discrétion”. Jusqu’ à ce que Mannoia fournisse des informations de première main. Comme chef du laboratoire d’héroïne de toute la Sicile, principale source de profit des mafieux, il ne pouvait ignorer la destination des capitaux de la mafia. Et de déclarer lors du procès : ”Quand le pape (Jean Paul II, NDLR) est venu en Sicile et décida d’excommunier les “mafiosi”, leurs chefs se sentirent trahis car ils déposaient leurs liquidités à la banque du Vatican. De là partit la décision de faire exploser deux bombes devant deux églises de Rome”. Précisons-le, Mannoia n’est pas n’importe qui ! Pour le juge Falcone notamment, “il est le collaborateur de justice le plus fiable. Chacune de ses affirmations a trouvé chaque fois des recoupements d’information crédibles”. Sauf que sur un point précis, aucun juge n’a pas voulu suivre l’une de ses pistes : celle de l’IOR. Au palais de justice de Palerme, l’un des responsables observe dépité : ”Nous nous sommes fait suffisamment d’ennemis pour ne pas en plus nous mettre à dos le Vatican”.
Concernant les intrigues de la banque du Vatican, le voile d’une autre affaire vieille de dix ans tomba et mit à mal les positions des “monsignori” des palais apostoliques. Le 10 juillet 2007, le chef d’un autre clan de la mafia, le “furbetti”, Giampiero Fiorani, raconta aux magistrats alors qu’il était en prison : ”A la BSI suisse il y a trois comptes du Saint Siège qui sont, sans exagérer, d’un montant estimé entre deux et trois milliards d’euros”. Et Fiorani de poursuivre sa confession au procureur de Milan, Francesco Greco, en reconnaissant des versements au noir effectués dans les caisses vaticanes : ”Les premières sommes, je les ai données au cardinal Castillo Lara (président de l’Apsa, l’administration du patrimoine immobilier de l’Église ndlr) lorsque le Vatican a acheté une banque milanaise la “Cassa Lombarda. Il m’a demandé trente milliards de lires, pour les mettre probablement sur un compte à l’abri à l’étranger”. D’autres versements suivirent, très nombreux à en juger par les informations du même Fiorani lors de ses rencontres avec le cardinal Giovanni Battista Re, le puissant préfet de la Congrégation des évêques et bras droit du vicaire de Rome. Pour éviter un énorme scandale le Vatican lâcha rapidement Fiorani, mais en compensation défendit le banquier Antonio Fazio, proche de l’Opus Dei, jusqu’à la veille de sa démission de responsable de la “Bankitalia” et après avoir été abandonné par tout le monde.”Avvenire”, le quotidien des évêques italiens et “l’Osservatore Romano”, le quotidien du Vatican,répétèrent à l’envi, et cela jusqu’au dernier jour de Fazio à la “Bankitalia”, la théorie du “complot politique” à l’encontre du gouverneur qui sera retrouvé quelque temps plus tard assassiné.
Du reste,la carrière de cet étrange banquier s’explique par ses appuis au Vatican, lui qui, lors des réunions des gouverneurs centraux des banques d’Italie,ne citait pas une seule fois l’économiste Keynes mais une centaine de fois au moins les encycliques. Le cardinal vicaire de Rome, Camillo Ruini, encore président de la Conférence épiscopale italienne et Giovanni Battista Re, le préfet des évêques au Vatican figuraient entre autres comme ses amis intimes au point que ces deux ecclésiastiques de haut rang célébrèrent le 25ème anniversaire de mariage du gouverneur avec Maria Cristina Rosati. Naturellement aucune des révélations et confidences de Fiorani ne permirent d’ouvrir le coffre fort des secrets de l’IOR et de l’APSA, y compris dans leurs rapports pour le moins singuliers avec les banques suisses et les paradis fiscaux à travers le monde.
Il est difficile par exemple d’expliquer au nom d’exigences pastorales la décision du Vatican de détacher les îles Caïmans du diocèse jamaïcain de Kingston, pour en faire une entité missionnaire “missio sui iuris” directement dépendante du saint Siège et l’affilier au cardinal américain Adam Joseph Maïda,membre du collège (directoire) de l’IOR (voir à ce sujet Golias numéro 82 “terres de mission et...paradis fiscaux”)
Le quatrième et dernier épisode significatif de l’implication de la banque du Vatican dans les scandales financiers (italiens) est presque comique au regard des précédents épisodes. Selon les magistrats romains Palamara et Palaia, l’argent noir de la GEA, une société de recouvrement financier présidée par le fils d’une personnalité très influente auprès du Vatican, Luciano Moggi, serait gardé dans les coffres de l’IOR. A travers notamment les bons offices d’un autre banquier de confiance du Saint-Siège au casier judiciaire pourtant bien rempli,Cesare Geronzi,père de l’actionnaire majoritaire de la GEA. Dans le “caveau” de l’IOR il semblerait établi que s’y trouve aussi le”petit trésor” personnel de Luciano Moggi, une cassette estimée à environ 150 millions d’euros. Comme d’habitude, les commissions rogatoires et les vérifications sont impossibles. Mais il est certain que Moggi bénéficie d’une grande considération auprès des autorités vaticanes. Défenseur depuis toujours de la presse catholique, accueilli à plusieurs reprises lors des pèlerinages à Lourdes par l’entourage proche du cardinal Ruini, Moggi est devenu depuis peu titulaire d’une rubrique “éthique et sport ”sur “Petrus”, le quotidien en ligne proche du pape Benoît XVI. Cet ancien dirigeant du grand club de football de la “Juventus“ de Turin, poursuivi par la justice, a subitement commencé à jeter les premières pierres contre la corruption (des autres) ! Avec l’image de Luciano Moggi, grand maître de morale catholique, prend fin l’espoir de faire changer les choses à l’IOR tel que l’incarnait l’ancien dirigeant de l’IOR, Caloia.
Les secrets de la banque du Vatican restent bien gardés, peut-être pour toujours dans la tour inexpugnable de l’IOR. L’époque Marcinkus est certes révolue mais l’opacité qui entoure la banque du Saint-Siège est très loin de se dissiper,et reste l'une des plus grandes enigmes mafieuses de tous les temps. En effet, comme si rien n’avait changé, les caisses et le “trésor” de l’IOR n’ont jamais été aussi abondants qu’aujourd’hui. Et si les dépôts continuent à affluer, c’est qu’ils y sont encouragés par des taux d’intérêt de 12 % annuel et souvent plus. Fournir des chiffres précis est presque impossible. Toutefois, selon les estimations de la FED (la banque centrale privée des états-Unis), en 2002, suite à l’unique enquête de cette institution sur les finances vaticanes, l’Église catholique possédait aux états-Unis à cette période 298 millions de dollars en titre, 195 millions en actions, 102 en obligations à long terme, ainsi qu’un “joint venture” avec un partenaire financier américain de 273 millions de dollars. Aucune autorité italienne n’a jamais pu faire une enquête pour déterminer le poids économique du Vatican dans le pays qui l’accueille. Un pouvoir énorme, direct et indirect. En effet, au cours de ces dernières décennies, à l’aide des nombreuses associations qui le composent et en lien étroit avec la hiérarchie et la prélature de l’Opus Dei, le monde catholique a pris d’assaut la forteresse traditionnelle de la minorité laïque et libérale italienne, la finance. Au point que certains observateurs autorisés en Italie n’hésitent pas à dire que l’Église catholique aujourd’hui a plus d’influence et de pouvoir sur les banques qu’à l’époque de la Démocratie chrétienne. C’est dire !
On peut deduire,que la puissance et l'emprise du Vatican sur la Politique et l'economie du Continent Européen n'a jamais eté aussi forte et frappante qu'aujourd'hui.Le Pouvoir occulte et machiavelique du Vatican qui a dirigé et orienté la politique coloniale et economique des Empires Espagnols,Jesuites,Portugais et meme Francais pendant le 17 eme siecle en Amerique du Sud,semble ne s'etre jamais arreté.On peut meme affirmer que le Vatican reste l'une des plus grandes puissances economiques et politiques de l'histoire de l'humanité.Une mascarade chretienne qui cache un Pouvoir mafieux,obscurantiste et fanatique.Les collusions Economiques et politiques entre les pouvoirs Occultes du Vatican et les Cartels Bancaires de ce bas monde,authentifie la realité sordide de cette structure "religieuse".Le Vatican,comme au temps de son apogée economique et influent,reste l'une des plaques tournantes,de la politique imperialiste,terroriste et bancaire de l'Occident.Le nombre de marchands d'armes,de mafieux siciliens,de politiciens americains,de deputés Francais et Allemands,de magnats de la Presse et de lobbys Militaires,qui gravitent autour du vatican,sont incomensurables.Si on ajoute a cela,les collusions du Nazisme avec la personalité des deux derniers Papes,c'est a dire Jean Paul 2 et Benoit 16,on peut dire,que le Vatican reste l'une des antichambres les plus sombres et les plus explosives de l'Histoire de ce Siecle.L'argent Sale des Nazis,l'edification mysterieuse de l'Emprise Sioniste sur la Palestine,la transformation des anciennes compagnies Nazis,en compagnies Americaines,Les liens implicites du Vatican avec certains Banquiers de la Fed et de Washington et les liens economiques de la Banque du Vatican avec la fortification des Camps de Concentrations Nazis,montrent encore une fois,que le Vatican est l'un des organes les plus scabreux et les plus influents sur tous les plans politiques et economiques de ces 4 derniers Siecles.Il est meme probable que les Groupes terroristes Islamistes(Al Quaida,Shebab ou Aqmi et Taliban,sont alimentés directement par les flux economiques de la Banque du Vatican.Somme toute,le proverbe Arabe qui designait le Pape pendant les Croisades,semble aujourd'hui troublant et profondement inquetant "Nafik el Akbar",ou la plus grande Hypocrisie.........
Le siège de l’IOR est un écrin de pierre à l’intérieur des murs du Vatican. Une tour typique du XIVème siècle,construite sous le pape Nicolas V, avec des murs épais de neuf mètres à la base. On entre par une porte discrète, sans indication ni sigle ni symbole. Seule la garnison de la Garde suisse présente nuit et jour en signale l’importance. A l’intérieur on trouve une grande salle informatique avec de très nombreux ordinateurs, une seule porte et un unique distributeur de billets automatique. A travers ce trou d’aiguille passent en fait d’immenses et même d’obscures fortunes. Les estimations les plus prudentes calculent 5 milliards d’euros en dépôts bancaires.
La banque vaticane offre à ses clients, parmi lesquels a reconnu l’ancien président de l’IOR, Angelo Caloia, “ceux aussi qui avaient des problèmes avec la justice”, des rendements supérieurs aux meilleurs “hedge fund” et un avantage inestimable : un secret total. Complètement imperméable aux contrôles des îles Caïmans où l’IOR dispose d’importants fonds de pension, plus réservée encore que les banques suisses, la banque du Vatican est un véritable paradis (fiscal) sur terre. D’ailleurs, un carnet de chèques avec le sigle IOR n’existe pas. Tous les dépôts et les transactions d’argent se font par virements, en espèces ou en lingots d’or. Mais sans laisser aucune trace.
Il y a vingt ans, lorsque s’est terminé le procès de la “Banco Ambrosiano”, l’IOR était un immense trou noir sur lequel personne n’osait se pencher et encore moins regarder. Pour sortir du krach qui avait ruiné des dizaines de milliers de familles, la banque vaticane versa 406 millions de dollars aux liquidateurs. Moins du quart de la somme par rapport aux 1.159 millions de dollars dus selon le ministre du Trésor de l’époque, Beniamino Andreatta.
Le scandale fut accompagné d’histoires et de légendes sans fin ainsi que d’une série de cadavres de personnalités réputées. Michele Sindona fut empoisonné dans sa prison de Voghera, Roberto Calvi pendu sous le pont des “Frères Noirs” à Londres, le juge d’instruction Emilio Allessandrini assassiné, l’avocat Giorgio Ambrosoli abattu devant la porte cochère de son immeuble par un tueur de la mafia venu spécialement des États-Unis. Sans oublier le mystère le plus inquiétant, la mort du pape Luciani (Jean Paul I), après seulement 33 jours de pontificat, à la veille de la décision de remplacer Mgr Paul Marcinkus, le patron américain de l’IOR et ses collaborateurs principaux (voir à ce sujet Golias n°107).
Avec le successeur du pape Luciani, Marcinkus trouva rapidement un terrain d’entente. Karol Wojtyla est en effet tombé sous le charme de ce fils d’immigrés de l’Est qui parlait parfaitement le polonais, haïssait les communistes et semblait particulièrement sensible à la lutte de Solidarnosc. Aussi, lorsque les magistrats de Milan décidèrent d’émettre un mandat d’arrêt pour confronter Marcinkus, le Vatican se ferma comme un château fort pour le protéger, refusa toute collaboration avec la justice italienne et opposa ses passeports étrangers et son extra-territorialité. Il fallut dix années à Wojtyla pour se décider à renvoyer de l’IOR un des principaux responsables du krach de la “Banco Ambrosiano”. Mais sans émettre cependant une seule parole de condamnation ni même le début d’une critique voilée : Marcinkus était et reste pour la hiérarchie ecclésiastique “une victime”, et même “une pauvre victime innocente”.
A partir de 1989, avec l’arrivée à la présidence de l’IOR de Angelo Caloia, un gentilhomme (laïc) de la finance propre”, beaucoup de choses changèrent à l’IOR. D’autres non, en raison notamment de très graves et importantes difficultés qu’il rencontrera dans sa gestion de la banque vaticane, surtout dans les premières années de son mandat où les conflits furent nombreux. Il indiquera notamment que “le véritable patron de l’IOR est Mgr Donato De Bonis, un prélat influent au Vatican en relation avec tout ce que Rome compte de réseaux politiques et mondains. Ce qui explique en particulier les raisons pour lesquelles parmi les titulaires de comptes à l’IOR on trouve des personnalités issues des cercles aristocratiques, financiers, politiques et artistiques qui ont maille à partir avec la police et la justice. Il suffit en réalité d’un signe de Mgr De Bonis pour obtenir une domiciliation bancaire à la banque vaticane. Mgr De Bonis accompagne d’ailleurs en personne les clients de l’IOR possédant des comptes ou des lingots dans le caveau de la banque, par une échelle, au sommet de la tour,”très prés du ciel”.
La “glasnost” financière de Caiola n’empêcha pas cependant le retour des affaires. Ainsi à l’automne 1993 éclate le scandale de la “Tangentopoli”. Un beau matin du 4 octobre, après les suicides non établis de deux hommes d’affaires (Gabriele Cagliari et Raul Gardini), le président le l’IOR reçoit un coup de téléphone du procureur responsable du service ”Mains propres”, Francesco Saverio Borrelli : ”Cher professeur, il y a des problèmes concernant votre banque, notamment dans ses relations avec le groupe Enimont...”. Le fait est qu’une partie importante de la “mère de tous les pourcentages”, environ 108 milliards de lires en bons du Trésor, a transité par l’IOR sur le compte d’un vieux client, Luigi Bisignani, un journaliste véreux, collaborateur du groupe Ferruzzi, qui sera condamné par la suite à 3 ans et 4 mois de prison dans le scandale Enimont.
Après l’entretien téléphonique avec Borelli, le président Caloia est convoqué précipitamment au Vatican par Mgr Renato Dardozzi, l’homme de confiance du secrétaire d’État de l’époque, le cardinal Casaroli. “ Mgr Dardozzi, racontera plus tard Caiola, avec son langage fleuri me dit qu’il est dans la merde et, pour me le faire bien comprendre, m’ordonne d’étouffer l’affaire. Je m’y oppose, lui répondant que le patron du pôle “Mains propres “ attend une réponse. Ainsi, après consultation de juristes chevronnés, j’indique à mon interlocuteur policier, poursuit Caloia, que chaque témoignage susceptible d’être recueilli doit l’être dans le cadre d’une commission rogatoire internationale.” En réalité, la cité du Vatican est protégée par le Concordat : une telle demande doit donc partir du Ministère des Affaires étrangères italien. Or, les probabilités d’obtenir dans ce cadre une commission rogatoire sont quasiment nulles. D’autant plus qu’une saisine des juges italiens aurait été dévastatrice sur l’opinion publique. Le pôle “Mains propres” se retira sur la pointe des pieds et se contenta des explications données officiellement :” l’IOR ne pouvait pas connaître la destination de l’argent en question”.
Le second épisode, encore plus scabreux pour la banque vaticane, se déroula à la fin des années 90, à l’occasion du procès du mafieux Marcello Dell’Utri. En vidéo conférence depuis les Etats-Unis, le repenti Francesco Marino Mannoia révéla que “Licio Gelli (patron de la célèbre loge P2) avait investi l’argent de la mafia dans la banque du Vatican, l’IOR garantissant au clan incriminé investissements et discrétion”. Jusqu’ à ce que Mannoia fournisse des informations de première main. Comme chef du laboratoire d’héroïne de toute la Sicile, principale source de profit des mafieux, il ne pouvait ignorer la destination des capitaux de la mafia. Et de déclarer lors du procès : ”Quand le pape (Jean Paul II, NDLR) est venu en Sicile et décida d’excommunier les “mafiosi”, leurs chefs se sentirent trahis car ils déposaient leurs liquidités à la banque du Vatican. De là partit la décision de faire exploser deux bombes devant deux églises de Rome”. Précisons-le, Mannoia n’est pas n’importe qui ! Pour le juge Falcone notamment, “il est le collaborateur de justice le plus fiable. Chacune de ses affirmations a trouvé chaque fois des recoupements d’information crédibles”. Sauf que sur un point précis, aucun juge n’a pas voulu suivre l’une de ses pistes : celle de l’IOR. Au palais de justice de Palerme, l’un des responsables observe dépité : ”Nous nous sommes fait suffisamment d’ennemis pour ne pas en plus nous mettre à dos le Vatican”.
Concernant les intrigues de la banque du Vatican, le voile d’une autre affaire vieille de dix ans tomba et mit à mal les positions des “monsignori” des palais apostoliques. Le 10 juillet 2007, le chef d’un autre clan de la mafia, le “furbetti”, Giampiero Fiorani, raconta aux magistrats alors qu’il était en prison : ”A la BSI suisse il y a trois comptes du Saint Siège qui sont, sans exagérer, d’un montant estimé entre deux et trois milliards d’euros”. Et Fiorani de poursuivre sa confession au procureur de Milan, Francesco Greco, en reconnaissant des versements au noir effectués dans les caisses vaticanes : ”Les premières sommes, je les ai données au cardinal Castillo Lara (président de l’Apsa, l’administration du patrimoine immobilier de l’Église ndlr) lorsque le Vatican a acheté une banque milanaise la “Cassa Lombarda. Il m’a demandé trente milliards de lires, pour les mettre probablement sur un compte à l’abri à l’étranger”. D’autres versements suivirent, très nombreux à en juger par les informations du même Fiorani lors de ses rencontres avec le cardinal Giovanni Battista Re, le puissant préfet de la Congrégation des évêques et bras droit du vicaire de Rome. Pour éviter un énorme scandale le Vatican lâcha rapidement Fiorani, mais en compensation défendit le banquier Antonio Fazio, proche de l’Opus Dei, jusqu’à la veille de sa démission de responsable de la “Bankitalia” et après avoir été abandonné par tout le monde.”Avvenire”, le quotidien des évêques italiens et “l’Osservatore Romano”, le quotidien du Vatican,répétèrent à l’envi, et cela jusqu’au dernier jour de Fazio à la “Bankitalia”, la théorie du “complot politique” à l’encontre du gouverneur qui sera retrouvé quelque temps plus tard assassiné.
Du reste,la carrière de cet étrange banquier s’explique par ses appuis au Vatican, lui qui, lors des réunions des gouverneurs centraux des banques d’Italie,ne citait pas une seule fois l’économiste Keynes mais une centaine de fois au moins les encycliques. Le cardinal vicaire de Rome, Camillo Ruini, encore président de la Conférence épiscopale italienne et Giovanni Battista Re, le préfet des évêques au Vatican figuraient entre autres comme ses amis intimes au point que ces deux ecclésiastiques de haut rang célébrèrent le 25ème anniversaire de mariage du gouverneur avec Maria Cristina Rosati. Naturellement aucune des révélations et confidences de Fiorani ne permirent d’ouvrir le coffre fort des secrets de l’IOR et de l’APSA, y compris dans leurs rapports pour le moins singuliers avec les banques suisses et les paradis fiscaux à travers le monde.
Il est difficile par exemple d’expliquer au nom d’exigences pastorales la décision du Vatican de détacher les îles Caïmans du diocèse jamaïcain de Kingston, pour en faire une entité missionnaire “missio sui iuris” directement dépendante du saint Siège et l’affilier au cardinal américain Adam Joseph Maïda,membre du collège (directoire) de l’IOR (voir à ce sujet Golias numéro 82 “terres de mission et...paradis fiscaux”)
Le quatrième et dernier épisode significatif de l’implication de la banque du Vatican dans les scandales financiers (italiens) est presque comique au regard des précédents épisodes. Selon les magistrats romains Palamara et Palaia, l’argent noir de la GEA, une société de recouvrement financier présidée par le fils d’une personnalité très influente auprès du Vatican, Luciano Moggi, serait gardé dans les coffres de l’IOR. A travers notamment les bons offices d’un autre banquier de confiance du Saint-Siège au casier judiciaire pourtant bien rempli,Cesare Geronzi,père de l’actionnaire majoritaire de la GEA. Dans le “caveau” de l’IOR il semblerait établi que s’y trouve aussi le”petit trésor” personnel de Luciano Moggi, une cassette estimée à environ 150 millions d’euros. Comme d’habitude, les commissions rogatoires et les vérifications sont impossibles. Mais il est certain que Moggi bénéficie d’une grande considération auprès des autorités vaticanes. Défenseur depuis toujours de la presse catholique, accueilli à plusieurs reprises lors des pèlerinages à Lourdes par l’entourage proche du cardinal Ruini, Moggi est devenu depuis peu titulaire d’une rubrique “éthique et sport ”sur “Petrus”, le quotidien en ligne proche du pape Benoît XVI. Cet ancien dirigeant du grand club de football de la “Juventus“ de Turin, poursuivi par la justice, a subitement commencé à jeter les premières pierres contre la corruption (des autres) ! Avec l’image de Luciano Moggi, grand maître de morale catholique, prend fin l’espoir de faire changer les choses à l’IOR tel que l’incarnait l’ancien dirigeant de l’IOR, Caloia.
Les secrets de la banque du Vatican restent bien gardés, peut-être pour toujours dans la tour inexpugnable de l’IOR. L’époque Marcinkus est certes révolue mais l’opacité qui entoure la banque du Saint-Siège est très loin de se dissiper,et reste l'une des plus grandes enigmes mafieuses de tous les temps. En effet, comme si rien n’avait changé, les caisses et le “trésor” de l’IOR n’ont jamais été aussi abondants qu’aujourd’hui. Et si les dépôts continuent à affluer, c’est qu’ils y sont encouragés par des taux d’intérêt de 12 % annuel et souvent plus. Fournir des chiffres précis est presque impossible. Toutefois, selon les estimations de la FED (la banque centrale privée des états-Unis), en 2002, suite à l’unique enquête de cette institution sur les finances vaticanes, l’Église catholique possédait aux états-Unis à cette période 298 millions de dollars en titre, 195 millions en actions, 102 en obligations à long terme, ainsi qu’un “joint venture” avec un partenaire financier américain de 273 millions de dollars. Aucune autorité italienne n’a jamais pu faire une enquête pour déterminer le poids économique du Vatican dans le pays qui l’accueille. Un pouvoir énorme, direct et indirect. En effet, au cours de ces dernières décennies, à l’aide des nombreuses associations qui le composent et en lien étroit avec la hiérarchie et la prélature de l’Opus Dei, le monde catholique a pris d’assaut la forteresse traditionnelle de la minorité laïque et libérale italienne, la finance. Au point que certains observateurs autorisés en Italie n’hésitent pas à dire que l’Église catholique aujourd’hui a plus d’influence et de pouvoir sur les banques qu’à l’époque de la Démocratie chrétienne. C’est dire !
On peut deduire,que la puissance et l'emprise du Vatican sur la Politique et l'economie du Continent Européen n'a jamais eté aussi forte et frappante qu'aujourd'hui.Le Pouvoir occulte et machiavelique du Vatican qui a dirigé et orienté la politique coloniale et economique des Empires Espagnols,Jesuites,Portugais et meme Francais pendant le 17 eme siecle en Amerique du Sud,semble ne s'etre jamais arreté.On peut meme affirmer que le Vatican reste l'une des plus grandes puissances economiques et politiques de l'histoire de l'humanité.Une mascarade chretienne qui cache un Pouvoir mafieux,obscurantiste et fanatique.Les collusions Economiques et politiques entre les pouvoirs Occultes du Vatican et les Cartels Bancaires de ce bas monde,authentifie la realité sordide de cette structure "religieuse".Le Vatican,comme au temps de son apogée economique et influent,reste l'une des plaques tournantes,de la politique imperialiste,terroriste et bancaire de l'Occident.Le nombre de marchands d'armes,de mafieux siciliens,de politiciens americains,de deputés Francais et Allemands,de magnats de la Presse et de lobbys Militaires,qui gravitent autour du vatican,sont incomensurables.Si on ajoute a cela,les collusions du Nazisme avec la personalité des deux derniers Papes,c'est a dire Jean Paul 2 et Benoit 16,on peut dire,que le Vatican reste l'une des antichambres les plus sombres et les plus explosives de l'Histoire de ce Siecle.L'argent Sale des Nazis,l'edification mysterieuse de l'Emprise Sioniste sur la Palestine,la transformation des anciennes compagnies Nazis,en compagnies Americaines,Les liens implicites du Vatican avec certains Banquiers de la Fed et de Washington et les liens economiques de la Banque du Vatican avec la fortification des Camps de Concentrations Nazis,montrent encore une fois,que le Vatican est l'un des organes les plus scabreux et les plus influents sur tous les plans politiques et economiques de ces 4 derniers Siecles.Il est meme probable que les Groupes terroristes Islamistes(Al Quaida,Shebab ou Aqmi et Taliban,sont alimentés directement par les flux economiques de la Banque du Vatican.Somme toute,le proverbe Arabe qui designait le Pape pendant les Croisades,semble aujourd'hui troublant et profondement inquetant "Nafik el Akbar",ou la plus grande Hypocrisie.........
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LA BANQUE DU VATICAN DANS L'EMBARRAS
Oscar Fortin
Samedi 5 Mai 2012
La Banque américaine J.P. MORGAN, selon diverses sources, donnerait 30 jours à la banque du Vatican pour qu’elle retire ses fonds du fait que cette dernière n’a pu répondre aux exigences d’information sur le blanchiment d’argent.
« Business Insider rapporte que la banque américaine donne 30 jours à la banque officielle du pape pour retirer ses fonds, car cette dernière a été incapable de produire les informations nécessaires pour plusieurs transferts bancaires. »
Selon le site français Atlantico d’autres détails sont donnés :
« D'après le journal économique italien Il sole 24 ore, la holding financière JP Morgan Chase à Milan avait envoyé une lettre le 15 février au Vatican pour avertir le Saint-Siège de la fermeture du compte, qui devrait être effective le 30 mars.
Le journal précise que les responsables de la banque ont décidé de clore le compte en raison du manque d'informations entourant les transferts d'argent. Près de 1,5 milliard d'euros auraient transité sur le compte en l'espace de 18 mois. Il s'agirait, selon lui, d'un compte vidé tous les soirs ("sweeping facility") en anglais, ne servant qu'à faire transiter des fonds vers un autre compte de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR), nom officiel de la banque du Vatican, en Allemagne. L'IOR gère les fonds du Vatican et de ses institutions religieuses à travers le monde, comme les ordres monastiques et les organisations caritatives. »
Il faut rappeler qu’en 2010, Benoît XVI avait pris des dispositions pour que la banque du Vatican respecte les normes européennes.
« En décembre 2010, le pape Benoît XVI a institué un nouvel organisme chargé de surveiller toutes les opérations financières du Vatican et de s'assurer qu'ils reflètent les dernières réglementations de l'Union européenne et d'autres normes internationales de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Dans le même temps, le Vatican a promulgué une nouvelle loi qui définit les crimes financiers et des sanctions établies, y compris le temps possible de prison - pour leur violation »
Il faut croire que le grand ménage n’a pu être fait à temps et que cette décision qui arrive, à n’en pas douter, après de nombreuses consultations auprès des autorités vaticanes, soit l’aboutissement d’un grand malaise au sein de l’administration vaticane. Si les luttes de pouvoir, pour occuper les postes les plus prestigieux, font partie du système, celles générées par l’argent sont, en général, beaucoup plus discrètes, mais souvent beaucoup plus radicales. Il semblerait que ce soit actuellement le cas. Voici quelques extraits d’un article récent, paru dans jeuneafrique.com :
« Rien ne va plus. » Cette phrase laconique lâchée par un haut responsable de l'administration en dit long sur l'atmosphère qui règne derrière les murs du Vatican. Une atmosphère digne des romans de Dan Brown, où les coups bas, les fuites et les règlements de comptes succèdent aux révélations plus ou moins orchestrées dans le but de déstabiliser certaines personnalités jugées gênantes par ceux qui se verraient bien détenir les clés du Saint-Siège »
« La gestion des finances vaticanes est depuis longtemps sujette à caution. Dans le passé, de nombreux scandales ont défrayé la chronique. En 1982, par exemple, la faillite de la Banco Ambrosiano, dont la banque du Vatican était le premier actionnaire, avait mis en évidence les relations troubles entretenues avec la mafia. Quatre ans auparavant, la mort de Jean-Paul Ier un mois après son élection avait suscité des rumeurs d'assassinat commandité par des gens sans doute peu désireux de voir le nouvel élu faire le ménage dans les finances vaticanes. Ces affirmations n'ont jamais été étayées par des preuves tangibles. Elles refont surface après l'évocation par Il Fatto Quotidiano d'un possible complot contre Benoît XVI. »
L’objectif du présent article n’est pas de dénigrer l’Église des croyants, dont je suis, mais de rappeler à ceux qui s’en disent les dirigeants qu’ils ne peuvent en être que des serviteurs. Il est plus que temps que cette église institutionnelle retourne à ses origines évangéliques et qu’elle se rapproche des hommes et des femmes qui luttent, aujourd’hui, pour la justice, la vérité, la solidarité et la compassion.
Personne n’échappe aux tentations de la corruption et de la cupidité, car il y a toujours un moment où les masques tombent. La vérité finira toujours par s’imposer.
Oscar Fortin
.http://www.alterinfo.net/LA-BANQUE-DU-VATICAN-DANS-L-EMBARRAS_a75757.html
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