Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 07:20
 

Défendre l'Hôpital public,
pétition:


- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.
- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain. - Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale. - Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie. - Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.


La loi HPST
dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’« Établissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.


Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.


Il est prévu se supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.


NE LAISSEZ PAS FAIRE

POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT

L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ,

SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT:


« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.


Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L'Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions. »


Cliquer sur le lien pour signer la pétition.


http://sego-dom.over-blog.com/article-34012748.html

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 07:16





VIRUS H1N1 : UNE ARME BIOLOGIQUE DE DESTRUCTION MASSIVE !

Le 19/07/2009


Le 10/06/2009, la journaliste d'investigation jane Bürgermeister a porté plainte auprès du Fbi en fournissant un document de 112 pages fournissant toutes les preuves que les membres de l'oligarchie financière avec la complicité de personnalités politiques de haut rang, auxquelles on peut rajouter l'Oms et l'Onu,fomentent un génocide de masse de la population mondiale et ont crée le prétexte de la grippe porcine afin de justifier leur plan de vaccination de masse obligatoire et administrer un agent biologique toxique. Sans compter que 9220 fioles contenant des agents pathogènes très dangereux ont disparu du laboratoire militaire américain de Fort Detrick pourtant ultra sécurisé !!! LE MESSAGE AUDIO CORRESPONDANT :
http://www.blog-video.tv/video-106311d37a-Archive-tele-du-19-07-2009-10-50-51.html

 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:44


Par Observatoire des inégalités

Le patrimoine professionnel de Gérard Mulliez (Groupe Auchan) équivaut à près de 1 million d’années de Smic...

 

Les 10 plus grandes fortunes professionnelles en France
  Société

Patrimoine
en milliards

d’euros

En années

de SMIC

Gérard Mulliez Groupe Auchan 15,00 938 000
Bernard Arnault LVMH 14,59 912 000
Liliane Bettencourt Oréal 10,10 631 000
Bertrand Puech et la famille Hermès Hermès International 7,70 481 000
Famille Louis-Dreyfus Louis-Dreyfus 7,00 438 000
François Pinault PPR 4,95 309 000
Serge Dassault Groupe industriel Marcel Dassault 4,70 294 000
Romain Zleski Eramet 3,83 239 000
Jacques Servier Laboratoires Servier 3,80 239 000
Alain Wertheimer Chanel 3,50 219 000
(*) environ 16 000 € bruts par an.
Source : Magazine Challenges n°176 du 9 juillet 2009. Année des données : 2009

 


Source: Observatoire des inégalités

Pour aller plus loin : Les plus grandes fortunes mondiales

Photo : photo-libre.fr

[1] n°176 (9 juillet 2009)

Le patrimoine professionnel de Gérard Mulliez, l’homme le plus fortuné de France selon le classement 2009 du magazine Challenges [1], représente 15 milliards d’euros. Il faudrait à un smicard 938 000 années pour gagner cette somme...

Et encore il ne s’agit que de son patrimoine professionnel, c’est-à-dire le patrimoine fondé sur la propriété partielle ou totale de l’entreprise... Cette richesse n’est, il est vrai, disponible qu’en cas de cession de l’entreprise. Tout ce qui relève du domaine privé ou qui ne repose pas sur un outil de travail est exclu.

Certes, la crise financière est passée par là et la plupart des grandes fortunes ont vu leur patrimoine diminuer. Il n’en reste pas moins que les gros patrimoines disposent de fortunes colossales même quand on regarde plus bas ce classement : la fortune professionnelle de Alain Wertheimer (Chanel), classé au 10ème rang, représente quand même 3,5 milliards d’euros soit 219 000 années de Smic.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:40

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5001


Egalité, toi LE pilier de la république, comme tu gênes certains !

publié par babelouest (crisonnier) Hier 22H32

L’égalité toujours subversive.

Par Denis Collin   Mardi 14/07/2009

En 1789, les hommes sont proclamés « libres et égaux en droits », lesquels droits sont « la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ». On connaît les contradictions de cette formule : les droits politiques ne figurent pas en tant que tels dans la déclaration. Les droits de l’homme et ceux du citoyen sont distincts. a pu écrire que c’était la déclaration des droits du bourgeois égoïste. La propriété ne devient-elle pas l’organe d’un nouveau servage de la grande majorité au profit de la minorité des propriétaires ? Dans l’enthousiasme de l’été 1789, les contradictions pouvaient disparaître derrière les discours. Les décennies suivantes mirent tout cela à nu : en juin 1848, la République Sociale se dressa contre la République bourgeoise et les travailleurs firent valoir leurs droits contre la liberté et la propriété bourgeoises. Ils le payèrent cher. Au nom du droit de propriété, la soldatesque aux ordres de la bourgeoisie, commandée par le général Cavaignac, fusilla les défenseurs du droit au travail. Cavaignac fut décoré : il avait bien « mérité de la patrie ».

 

Mais il n'était pas besoin d'attendre et 1848. Hegel faisait remarquer que l'égalité en droits na vaut que dans la mesure où les individus sont égaux par ailleurs. Tous les citoyens sont égaux devant l'impôt, puisqu'ils peuvent tous bénéficier des mêmes exonérations fiscales réservées aux investisseurs immobiliers, à condition évidemment qu'ils aient les moyens d'investir dans l'immobilier. C'est pourquoi Hegel considère l'égalité en droits seulement comme la première forme, la plus abstraite de la liberté – elle signifie seulement que tout individu est au moins la propriété de lui-même. Mais le développement de la liberté, selon Hegel s'accompagne des plus grandes inégalités. Tout cela mérite des commentaires plus développés.

Les bonnes raisons ne manquent donc pas pour soupçonner l’égalité en droits de n’être que la légitimation idéologique d’inégalités sociales qui ne proviennent plus (directement) de la naissance mais de la propriété. Comment le disait ironiquement Anatole France, les riches ont autant que les pauvres le droit de coucher sous les ponts.

Pourtant le mot même d’égalité continue d’agir comme un ferment révolutionnaire. Non pas parce que derrière la revendication égalitaire se nicherait l’envie – ainsi que l’affirment les théoriciens libéraux – mais parce qu’il n’y a pas de liberté sans égalité. Le gouvernement des hommes libres, c’est le gouvernement des égaux et l’égalité n’est pas une question de grosseur du portefeuille mais une question de domination : dénonçait ce « communisme grossier » obnubilé par l'égalité des revenus et, inversement, les patrons égalisent volontiers les salaires vers le bas. Dans l’inégalité qui existe entre ouvrier et capitaliste, le problème le plus fondamental n’est pas que le capitaliste gagne beaucoup plus que l’ouvrier – car il pourrait se faire que ce ne soit pas le cas – mais qu’il soit le représentant du capital qui soumet l’ouvrier aux exigences de l’accumulation. C'est pourquoi le mouvement syndical n'a pas toujours été égalitariste dans le sens de ce « communisme grossier ». En réclamant que le travail qualifié soit mieux payé que le travail non qualifié, ou encore que les anciens aient de meilleurs salaires que les débutants, en imposant des grilles salariales, le mouvement syndical pourrait sembler avoir encouragé les inégalités au sein du salariat. Mais ces inégalités prenaient place dans un combat d'ensemble pour limiter le pouvoir du capital sur le travail et pour obtenir une baisse du taux d'exploitation qui devait profiter à tous et pas seulement aux ouvriers les mieux payés. On aura raison de remarquer que ces échelles de classifications des salaires ont été aussi utilisée par la classe dominante comme un moyen pour diviser le mouvement ouvrier. Mais il en sera toujours ainsi tant que se poursuivra la lutte entre capital et travail.

La revendication égalitaire, la seule sérieuse, exige, comme le disait le congrès de la CGT de 1906, « l’abolition du salariat et du patronat ». La révolution de 1789-1793 a posé, même sous des formes abstraites, la question de la liberté comme non-domination, car c’est là le sens moderne du républicanisme et on en voit les prémisses dans les années les pires de la révolution, par exemple dans le débat sur les subsistances où l’on a vu Robespierre défendre la taxation des produits alimentaires de base, contre les Girondins qui défendaient la loi du marché au nom de la liberté conçue comme non interférence du pouvoir politique. L’histoire s’est chargée d’apprendre que la république reste l’instrument de domination d’une classe sociale tant que les rapports sociaux de production assurent la domination de classe et que la réalisation de l’idéal républicain de la non-domination implique la transformation radicale des rapports sociaux. C’est pour cette raison que la république, au sens du républicanisme (voir notre Revive la République, A.Colin, 2005) peut et doit constituer un levier essentiel de l’émancipation sociale.

Les classes dirigeantes savent bien le potentiel subversif que garde l’égalitarisme. Les idéologues de la domination s’évertuent à détruire l’égalitarisme, dénoncé comme une forme sournoise de totalitarisme. Mais ces discours ne suffiraient pas. On détourne la revendication égalitaire par une revendication proche mais parfaitement inoffensive pour l’ordre existant : la non-discrimination : personne ne peut être empêché d’être capitaliste en raison de la couleur de sa peau ou de ses préférences sexuelles … ou encore : les pauvres blancs doivent avoir autant le droit d’être SDF que les pauvres noirs. La substitution de la non-discrimination à l’égalité a d’abord été engagée « à gauche » : au moment où Mitterrand, au nom de l’Europe, engage la France dans une politique entièrement tournée vers les besoins du capital financier, apparaît fort opportunément un mouvement « antiraciste » (SOS Racisme) qui va très vite faire de la non-discrimination son cheval de bataille – patronat notamment toutes les initiatives visant à la « réussite » (capitaliste, cela va de soi) de jeunes issus de l’immigration – aujourd’hui on dirait « issus de la diversité ». Mais très vite la droite comprend tout le profit (dans tous les sens du terme) qu’elle peut tirer de cette substitution. Et c’est pourquoi l’actuel président de la République en a fait un de ses thèmes politiques centraux.

Cette double offensive contre l’égalité, offensive frontale et offensive par dénaturation, n’est pourtant que l’hommage du vice à la vertu. Le vieil égalitarisme a la peau dure. La déconfiture du PS en est peut-être une preuve négative : champion de la non-discrimination à la place de l’égalité, défenseur des classes moyennes supérieures et en tête dans toutes les guignolades débiles si caractéristiques de notre époque, telle la « gay pride », ce parti est en train de perdre tout appui dans les classes populaires. Inversement, on sait que les revenus pharaoniens des patrons et leurs parachutes dorés concentrent les haines sociales. On s’étonne parfois que le salaire d’un PDG scandalise plus que celui d’un joueur de football ou d’une vedette du spectacle. C’est tout simplement que les derniers ne sont pas considérés comme des exploiteurs alors que chacun reconnaît dans le train de vie de nabab des premiers sa propre sueur. Preuve, s’il en était encore besoin, que c’est bien toujours la question de la domination qui constitue le cœur des revendications égalitaires.

 Denis Collin

Auteur de Le cauchemar de (Max Milo)

NOTA : Une version courte de cet article est parue dans le numéro du 13 juillet 2009 du journal L’Humanité.

Lu sur La Sociale :

http:// la-sociale.viabloga.com/news/l-egalite-toujours-subversive

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:36

10 juillet 2009 12:41, Les mots ont un sens, par Napakatbra

L'électrochoc... Après les étincelles de l'emprunt obligataire, EDF demande une augmentation de 20% de ses tarifs à l'Etat. Ce qui rapporterait 13 milliards d'euros de bénéfices supplémentaires... à ajouter aux 19 milliards cumulés sur les cinq dernières années. Pourtant, l'endettement d'EDF frisera les 50 milliards à la fin 2009... Décryptage.

Hausse des tarifs EDFEDF, un groupe solide et plein d'avenir... Sur tous les canaux, les spécialistes patentés nous vantaient par voie hertzienne (ou numérique) les mérites de notre pépite franco-française. Et ça a marché : le grand emprunt obligataire a permis de lever 3,2 milliards d'euros, trois fois plus qu'attendu. Et encore, le chiffre n'est pas tout à fait définitif, puisque le groupe servira toutes les demandes datées du 6 juillet au plus tard. Bravo. Mais deux jours après cette date butoir, le mercredi 8 juillet, le Pédégé Pierre Gadonneix sifflait la fin de la récré en déclarant dans une interview à Paris-Match (Le journaliste de Voici était indisponible ?) que le niveau d'endettement de sa société menace sa stabilité et qu'"il faudrait une hausse de 20% des tarifs" ! Ce qui rapporterait 13 milliards d'euros, de quoi payer les intérêts de l'emprunt...

Une dette de 50 milliards d'euros !

"En France, nous sommes contraints de nous endetter car nos tarifs ne suivent pas l'inflation" a ajouté Gadonneix. Curieux... 3,2 milliards d'euros d'emprunt, 5 milliards d'euros de cessions d'actifs prévus en 2009, ajoutés au pactole de 19 milliards d'euros de bénéfices cumulés sur 5 ans... et l'on apprend qu'EDF est en réalité criblée de dettes et que ces piscines de lingots ne suffiront pas à combler la fuite de 24,5 milliards, qui devrait exploser à 50 milliards d'ici la fin de l'année, selon Mediapart (dont cet article s'inspire allègrement, bouh). On frise l'apoplexie. Mais il est vrai que le groupe distribue généreusement ses dividendes, près de 75% pour l'année 2008. Il est même probable qu'il se soit endetté pour combler ses actionnaires, dont l'Etat, propriétaire à 85%. Tout ça pour assumer des pertes liées à des décisions plus que douteuses...

Le cours boursier avant tout

Les dépenses d'investissement sont tombées à un seuil critique. Au cours des dix dernières années, EDF n'aura guère engagé que quatre milliards d'euros par an dans l'entretien et le renouvellement de ses équipements, affirme Mediapart. Le réseau de distribution est dans un état calamiteux, le parc nucléaire est sujet aux pannes à répétition et "des maintenances préventives sont parfois reportées, faute de pièces de rechange disponibles", comme l'a constaté Pierre Wiroth, l'inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection d'EDF, dans Sciences et vie (sept 2008). Mais la vérité était ailleurs, pour la direction, qui préférait de loin mettre en avant ses profits records et qui s'enflammait à l'idée de multiplier les acquisitions à l'international. Résultat : le groupe est contraint d'acheter son électricité à l'étranger et dépense des milliards pour assurer l'approvisionnement de la France.

Des acquisitions en court jus

Entre 1990 et 2005, EDF a acheté l'allemand EnbW, le britannique London Electricity et l'italien Edison, le tout pour une vingtaine de milliards d'euros. 10 milliards on aussi été engloutis dans des opérations un brin foireuses au Brésil et en Argentine. Ces investissements plombent encore aujourd'hui les comptes, mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? En 2008, Pierre Gadonneix a décidé de racheter British Energy pour 13,9 milliards d'euros, entre deux et trois fois son prix réel, selon un nombre d'analystes. Justification du boss, visionnaire : une fois implanté en Grande-Bretagne, EDF se verrait confier la mise en service de 4 EPR. Comme si c'était fait... sauf que le Times a révélé, le 1er juillet, que l'autorité de sûreté nucléaire britannique remet fermement en cause la technologie frenchy et envisage d'interdire la construction de ce type de réacteur. Dommage.

On continue. Aux Etats-Unis, EDF a racheté 9% du groupe américain Constellation, en vue de la construction d'EPR. Et Pierre Gadonneix est prêt à remettre 4,5 milliards d'euros sur la table... pour éviter la faillite de sa nouvelle filiale. Problème : l'EPR n'est pas certifié aux USA et ne le sera peut-être jamais car il n'est pas conçu pour résister au crash d'un avion de ligne, comme l'a révélé le Réseau Sortir du Nucléaire en 2006. Sans compter les déconvenues hexagonales liées notamment aux retards du chantier du réacteur EPR de Flamanville dont la facture risque de s'avérer bien plus lourde que prévue.

Un démantèlement ruineux et des pertes boursières

Faut-il aussi évoquer le coût du démantèlement des centrales ? En France, la durée de vie d'une centrale est théoriquement limitée à 30 ans. 34 réacteurs sur les 58 que compte la France sont menacés de fermeture dans les années qui viennent. En 2005, la Cour des Comptes estimait que le démantèlement du parc électronucléaire français coûterait 71 milliards d'euros. Chiffre contesté par le Réseau Sortir du nucléaire qui évalue l'affaire à plusieurs centaines de milliards, s'appuyant sur l'exemple de la Grande-Bretagne qui prévoit 103 milliards pour le démantèlement de son parc, bien moins important que celui de la France. "Sous-estimation" confirmée par le document de référence 2008 de l'électricien. Ce rapport précise en outre que "la valeur de marché du portefeuille d'actifs dédiés [au démantèlement] s'élevait, au 31 décembre 2008, à environ 8 658 millions d'euros contre 8 604 millions d'euros au 31 décembre 2007". Soit une perte nette de 54 millions d'euros. Première curiosité : le portefeuille d'actions et autres titres risqués s'est réduit de... 600 millions d'euros ! Seconde curiosité : l'Autorité de Sureté Nucléaire vient d'autoriser EDF à exploiter ses vieilles centrales dix ans de plus...

Version officielle : depuis des années, les Français bénéficient des généreux tarifs d'EDF. Maintenant, il va falloir qu'ils paient... la générosité a un prix. Aussi simple !

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

A lire également :

Source : publié sur les mots ont un sens

Il n'est point besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Guillaume le Taciturne

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:26
publié par roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 15H04


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4974

Olivier Bonnet
L’hypocrisie UMPiste n’a pas de bornes

Par Olivier Bonnet (Plume de presse)

Vous vous rendez compte ? "Est-ce qu’il est normal que le dimanche, quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir ?", s’est exclamé Nicolas Sarkozy pour plaider en faveur de l’assouplissement des règles régissant le travail dominical. Tout à fait révélateur de sa mentalité monarchiste : "Que font donc ces feignants de manants ? Allez les quérir immédiatement et qu’ils ouvrent ce magasin vite fait !" Mais zut alors, Sire, il y a le droit du travail... "Eh bien qu’on le change !" Ainsi sera fait, suivant la volonté du roi tout puissant. Et les députés de droite opposés au projet se coucheront, dûment sermonnés par le Château - et tremblant de subir les foudres du psychopathe en chef : le projet de loi est passé à l’Assemblée nationale, par 282 voix contre 238. Ne reste plus maintenant que le Sénat. Qui n’y a rien changé, hier, en commission.


xdOn a les défenseurs qu’on mérite : puisqu’être un ministre incompétent et pyromane n’est pas un handicap en Sarkozie - demandez donc aux enseignants, étudiants et lycéens ! -, Xavier Darcos est notre nouveau ministre du Travail et des Relations sociales. Il s’est livré, à l’ouverture des débats devant la représentation nationale, à un véritable festival de mauvaise foi. "Je suis certain que votre assemblée (...) ne remettra pas en cause les équilibres de ce texte qui protège les salariés, soutient les entreprises qui les emploient et répond aux attentes de la très grande majorité des Français", a-t-il déclaré. Un monument d’hypocrisie et de mensonge ! D’abord, en ce qui concerne non pas la grande, mais "la très grande majorité des Français", rappelons-lui que "pour 86% des sondés, "le dimanche est un jour fondamental pour la vie de famille, sportive, culturelle ou spirituelle" et pour 85% "le dimanche doit rester un jour de repos pour le plus grand nombre". 55% se disent opposés (dont 31% "très opposés") à l’assouplissement de la loi, contre 42% qui se déclarent favorables. En outre, 57% des sondés disent qu’ils refuseraient de travailler le dimanche si leur employeur le leur demandait contre 42% qui accepteraient" (enquête Viavoice pour Libération publiée le 6 juillet). Ce qui n’empêche nullement Darcos de dire n’importe quoi, le pire étant quand il invoque une protection des salariés.


non!Il faut désormais distinguer entre trois grandes catégories d’entre eux : ceux qui travaillent dans une zone touristique ou thermale, dans un PUCE (périmètres d’usage de consommation exceptionnel, dans les communes de plus d’un million d’habitants) ou ailleurs. La troisième catégorie n’est pas concernée par la loi, ce qui ne veut bien entendu pas dire que personne n’y travaille le dimanche : "À l’heure actuelle, 11,6% des salariés travaillent de façon habituelle le dimanche et 14,6% de façon occasionnelle, selon l’Insee", rappelle France-Soir. C’est déjà le cas pour de nombreuses professions - songez par exemple à l’hôtellerie, la restauration, les services de secours...

La loi améliorera-t-elle leur situation ? Non. Ni double salaire, ni repos compensateur. Idem pour les zones touristiques ou thermales, dans lesquelles les employeurs pourront obliger leurs salariés à travailler le dimanche sans compensation. Il en ira différemment pour les PUCE, qui sont des grandes zones commerciales des agglomérations de Paris, Lille et Marseille (Lyon, grâce à la mobilisation de ses élus locaux, est exclue). Là, les salariés travaillant le dimanche seront payés double et bénéficieront d’un repos compensateur. Et travailleront sur la base du volontariat. Ce dernier concept, comme nous l’écrivions en février dernier dans Travail le dimanche : ce qui nous attend, consiste en une escroquerie intellectuelle flagrante à deux égards : de quelle liberté dispose-t-on quand on gagne un salaire de misère, en temps partiel subi, qu’on ne parvient pas à joindre les deux bouts, et quelle est la latitude, quand on connaît la réalité du monde de l’entreprise et de ses rapports hiérarchiques, de s’opposer aux pressions patronales pour un salarié ? Du reste, trois employés de chez ED ont été licenciés pour cause de refus du travail le dimanche, qui témoignent en vidéo sur Peuples.net.

En novembre 2008, nous traitions déjà de ce soi-disant volontariat, dans un billet titré Heures sup’, retraites, travail le dimanche : quel volontariat ? : Formidable ! Les gens qui veulent travailler plus pour gagner plus peuvent bénéficier de l’exonération fiscale des heures supplémentaires (pour peu que leur patron leur en propose), ceux qui désirent reculer l’âge de leur retraite au-delà de 60 ans en auront la possibilité, comme ceux qui souhaitent travailler le dimanche. Et tous ces dispositifs sont basés sur le volontariat, mdon n’est pas obligé, c’est seulement si on le choisit, formidable on vous dit ! Sauf que ça, c’est la chanson de la Sarkozie... Dans la vraie vie, comme le rétablit Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, interrogée par Le Parisien/Aujourd’hui en France : "C’est une méthode de réforme profondément hypocrite. En réalité, sous couvert de libre choix laissé au salarié, le gouvernement est en train de s’attaquer à des acquis sociaux et à des droits collectifs fondamentaux, comme le droit à la retraite à 60 ans, les 35 heures, le repos dominical, sans le dire ouvertement. (...) Demain, les générations qui arriveront à la retraite à 60 ou 65 ans n’auront pas de carrières complètes car elles auront vécu en alternance des périodes d’emploi et des périodes de chômage. Cela, le gouvernement le sait pertinemment. En réalité, si on ne fait rien, ces générations n’auront pas d’autre choix que de travailler jusqu’à 70 ans si elles veulent avoir une retraite décente. Ce ne sera pas un choix, contrairement à ce qui est affirmé aujourd’hui." Et elles crèveront ensuite d’autant plus vite qu’elles auront subi la pénibilité de leur emploi durant tant d’années... C’est tellement évident ! De la même façon, si les gens percevaient des salaires décents, croit-on qu’ils seraient si empressés de faire des heures supplémentaires ? De travailler le dimanche au lieu de passer la journée en famille, d’accompagner leurs enfants faire du sport... ? Ce fameux volontariat que les tartuffes de l’UMP nous vendent, c’est le choix du "marche ou crève".


hypoComment alors, ainsi que le prétend l’inénarrable Darcos, ce texte protégereait-il les salariés ? Deux réponses, toutes deux d’une tartufferie exemplaire. Aujourd’hui, les zones classées comme touristiques ou thermales sont au nombre d’environ 500. Qu’est-ce qui empêchera demain qu’elles se multiplient et avec elles le nombre de salariés obligés de travailler le dimanche sans compensation ? Le ministre fait valoir qu’ "Une commune ne pourra obtenir cette dérogation que sur la demande de son maire et sur l’accord du Préfet, ce qui constitue une double-garantie". Prière de ne pas rire. Le préfet, c’est l’État : il prend ses ordres directement à l’Élysée et s’il ne donne pas satisfaction au président, il saute, plutôt deux fois qu’une, pour des motifs divers et variés dans la pratique sarkozyste. Et que pense l’hôte du Château du travail dominical ? Les Échos résument clairement sa position, dans un article rendant compte de sa rencontre avec les députés de la majorité en date du 7 juillet : "Nicolas Sarkozy a appelé ses troupes à ne pas être « mou du genou » et à « y aller » . « On a géré notre formation politique comme une marque », a-t-il commencé, ajoutant que cette réforme « sera la marque d’une famille politique qui assume ses convictions". Un préfet sollicité pour autoriser le classement en zone touristique et donc permettre le travail du dimanche sans contrepartie aura donc plutôt intérêt à dire oui. Quant au maire, s’il "assume ses convictions" - si c’est un bon petit soldat de l’UMP -, il dira oui aussi. On songe notamment au sud de la France, très à droite et pouvant revendiquer sans conteste son caractère touristique. Cette loi permet par conséquent de banaliser et généraliser le travail dominical, contrairement à ce que prétend contre l’évidence la majorité. Voilà pour la "double-garantie" de Darcos. Le deuxième argument en faveur de la protection des salariés est encore plus grotesque : le Nouveau centre a fait adopter un amendement engageant à l’ouverture de négociations sur des contreparties dans les zones touristiques. Censé "rendre de l’équité sociale" (on se pince). C’est le même coup que lorsque le président parlait de subordonner les exonérations de charges sociales accordées aux entreprises à l’ouverture de négociations salariales. On oblige à ouvrir des négociations mais pas à les conclure. Zut alors, on a négocié les salaires mais ça n’a pas abouti : pas d’augmentation mais exonérations quand même. Idem dans le cas qui nous occupe : les patrons pourront ouvrir des négociations concernant les contreparties qu’ils accorderont à leurs salariés travaillant le dimanche et... ne leur en accorder aucune. Avec ça, les salariés sont bien protégés !

Sans compter que ce projet de loi viole la Constitution, qui garantit l’égalité de tous devant la loi. Un exemple flagrant est livré par le député socialiste Christian Eckert : "Si vous avez une grande enseigne qui a un établissement à Plan-de-Campagne (zone commerciale dans les Bouches-du-Rhône qui sera classée PUCE, NdA) et un autre à Marseille (qui pourrait être classée commune ou zone touristique, NdA), vous aurez des salariés situés dans la même entreprise, mais dans des établissements différents, qui n’auront pas le même traitement". À Plan-de-Campagne, le salarié sera payé double et bénéficiera d’un repos compensateur mais, 15 Km plus loin, le salarié marseillais n’aura absolument aucune compensation ! Terminons rmnotre réquisitoire contre ce projet de loi régressif par de larges extraits de la remarquable intervention du porte-parole des députés communistes, républicains et du Parti de Gauche, Roland Muzeau, consultable via Partageons mon avis (et ici en intégralité) : "La philosophie de ce texte est clair : il faut travailler plus, plus longtemps, plus vieux, le dimanche, les jours fériés, la Pentecôte et bientôt, selon notre collègue de l’UMP M. Lefebvre, pendant son arrêt de maladie ou son congé maternité. Tel est le socle de la pensée gouvernementale. (...) Si le repos dominical est, dans notre droit, érigé en principe d’ordre public, ce n’est pas le fruit d’une anomalie qui romprait avec le principe de laïcité, c’est que le législateur a jugé indispensable d’entendre l’exigence sociale et de préserver l’existence d’un jour consacré au repos collectif, à la famille, aux amis, d’un jour qui déroge aux règles de l’échange marchand. Le dimanche est précisément le jour où la question du manque à gagner ne se pose pas. C’est un jour qui échappe à l’emprise de l’activité marchande. Il exerce de ce point de vue une fonction symbolique essentielle, une fonction sociale éminente que chacun s’accorde du reste à reconnaître, tant l’enjeu dépasse a priori les clivages politiques habituels. C’est sans compter avec les plus libéraux d’entre vous, ces héritiers du parti libéral des années 20 qui fustigeaient tous ensemble socialistes, communistes et catholiques comme autant d’ennemis du progrès, c’est-à-dire d’une société transformée en tout marché où rien n’existe hors la satisfaction de l’appétit des industriels et des commerçants. Vous êtes les héritiers de cette vision du monde et ce n’est pas par hasard si quelques-uns parmi les esprits les plus réfléchis que comptent les rangs de la majorité se sont embourbés dans leurs contradictions, s’opposant un temps à ce texte, acceptant enfin de le cosigner afin de ne pas encourir les foudres du chef de l’État. Nous ne sommes, bien sûr, pas dupes des discours entendus depuis plusieurs semaines qui tentent de nous convaincre que le texte de cette proposition de loi est le fruit d’un compromis, qu’il marque un recul par rapport au texte précédent qui justifie qu’il reçoive désormais l’imprimatur des opposants d’hier. Il n’est pas difficile d’apporter la démonstration que ce texte est, à quelques artifices près, le même que celui dont nous avions entamé l’examen en décembre dernier."

Quel impact ? Mystère et boule de gomme

?"De fait, nous ne disposons s’agissant de ce texte d’aucune étude préalable relative à son impact économique, notamment sur ses conséquences en termes d’emplois. Nous devons nous satisfaire de vagues déclarations ou affirmations. Oubliant les dizaines de milliers de suppressions d emplois publics que le Gouvernement met en œuvre, M. Devedjian se complaît dans des propos démagogiques et affirme que «  dans un pays où il y a autant de chômage que nous en avons aujourd’hui malheureusement avec la crise, c’est quand même un comble d’interdire aux gens de travailler.  » Le rapport est, quant à lui, plus prudent et pour cause. S’il fallait en effet proposer, aujourd’hui, un chiffrage des créations d’emplois, à supposer qu’il y en ait, au regard du nombre d’emplois que cette réforme détruira dans l’artisanat et le petit commerce, tout indique que le solde risque d’être négatif. (...) J’observe que nous ne disposons pas non plus d’études sur l’impact social et environnemental de ces mesures. Quelles conséquences aura votre réforme sur la vie familiale, la vie associative, les pratiques culturelles ? Quel sera son impact par exemple sur la fréquentation des musées, des cinémas ou des clubs sportifs ? Quelles conséquences auront éventuellement, en termes de santé publique, des mesures qui détériorent le tissu social et familial ?"

La contrainte économique

cnt"Il vous appartient sans doute de considérer et de tenter de faire croire que le contrat de travail est un contrat comme les autres, passé entre deux personnes placées sur un pied d’égalité. La réalité est tout autre. S’il existe encore dans notre pays un droit du travail distinct du droit des contrats, c’est précisément sur le fondement de la reconnaissance du lien de subordination entre employeur et salarié. Vous vous échinez depuis des années à détricoter notre droit du travail, entretenant l’illusion d’une égalité entre les personnes au contrat, d’une parfaite liberté de l’une et de l’autre partie. Vous passez volontairement sous silence ce constat d’évidence que les salariés ne sont jamais volontaires car ils sont contraints économiquement. À qui allez-vous cependant faire croire, pour ne prendre que cet exemple, qu’un demandeur d’emploi pourra, lors d’un entretien d’embauche, affirmer tranquillement ne pas vouloir travailler le dimanche si l’employeur le lui demande et conserver réellement toutes ses chances d’être embauché ? Les plus honnêtes d’entre nos collègues de la majorité le reconnaissent sans peine. Ainsi notre collègue Jean-Frédéric Poisson indique-t-il sur son blog : « Nous sommes conscients du fait que pour certains salariés le volontariat pourra être contraint. Nous n’avons à ce stade pas de réponse à cette question. » C’est un euphémisme, mais quel aveu ! La vérité est que votre prétendu volontariat est un coup de canif de plus dans notre droit du travail et un coup de couteau de plus dans le dos des salariés. Plus encore, cette démarche volontaire n’est pas partout requise. Votre texte va en effet permettre - c’est l’autre danger et peut-être le principal - l’ouverture de droit, cette fois, des commerces le dimanche dans toutes les communes touristiques. (...) Contrairement à ce qu’affirme notre rapporteur, il n’est pas exact de dire que «  En dix ans il n’y a
eu que trente communes touristiques de plus.  » La vérité est que depuis l’entrée en vigueur de la loi du 14 avril 2006, soit depuis mars dernier, 150 communes ont déjà demandé à bénéficier du classement au titre de commune touristique. Rien ne permet non plus d’affirmer que les demandes de dérogations permanentes ne se feront qu’à « la marge ». Nous jugeons plus probable un effet de contagion, une extension des dérogations par capillarité, particulièrement dans le contexte regrettable entretenu depuis des années d’une concurrence des territoires. (...) En d’autres termes, nonobstant vos protestations, de bonne ou de mauvaise foi, le dimanche deviendra bel et bien, selon les termes de votre texte et si nous nous en tenons à sa rédaction actuelle, un jour comme les autres. Cette issue est d’autant plus probable que cela a toujours été votre objectif. Vous prétendez vouloir le statu quo, mais cela signifie modifier la loi pour rendre légales des pratiques illégales. Depuis le départ, vous voulez en effet, au nom de la sécurité juridique, protéger et couvrir les pratiques de patrons qui se sont délibérément mis en marge de la loi. Inutile de vous dire que nous ne vous suivrons pas dans cette voie, par laquelle, pour le bénéfice d’une poignée d’enseignes, vous nous proposez de piétiner, une nouvelle fois, le droit du travail et de remettre en cause l’un des piliers, selon moi, de l’ordre républicain, à savoir le repos dominical, point de repère collectif structurant du pacte social." Merci Roland Muzeau !

PS : l’illustration Non au travail du dimanche provient du site Travail-dimanche.com, qui a mis en ligne une pétition, qui a déjà récolté plus de 100 000 signatures et que vous pouvez continuer de signer.


Source: Plume de presse

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:23

SarkozyPar Juan (Sarkofrance)

Hasard du calendrier de Sarkofrance, deux retours de batons ont frappé le président français et son fidèle Darcos ce jeudi.

Les faramineuses dépenses personnelles du Monarque

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4973


La Cour des comptes vient d'épingler ... l'Elysée. Ce n'est pas la première fois que ses dépenses sont étudiées. Un député apparenté socialiste, René Dosière, s'en est fait une spécialité, et ce, bien avant l'élection de Sarkozy en 2007. La Cour des comptes se frotte les mains, et remercie d'abord le nouveau président pour son exercice de transparence : elle a pu éplucher l'année 2008, première année complète de la mandature. «La plus grande part des dépenses relatives à la présidence ont effectivement été intégrées dans le budget de l’Elysée.» Dans le détail, la Cour note que le chef d'Etat a mélangé ses carnets de chèques. Il a d'ores et déjà dû remboursé quelques 14 000 euros de dépenses, indûment chargées sur les comptes de l'Elysée. Par ailleurs, la Présidence de la République fait rarement d'appel d'offre («L’application des procédures est encore à améliorer.»). La cour remarque ainsi que 70% des 200 000 euros de frais de boucherie l'ont été chez un seul fournisseur, tout comme 36% des 90 000 euros de fruis et légumes, ou 52% des frais de crèmerie, ou 91% des 126 000 euros de boissons non alcoolisées, sans aucune trace de mise en concurrence. Pour la Garden Party du 14 juillet 2008, le prestataire le plus cher a été retenu.
Sarkozy, piètre manager ? Enfin, les frais de voyages ont explosé : 14 millions d'euros en 2008. Problème, la Cour des comptes a pu noter que l’Etat a parfois supporté les frais de transports des chefs d’entreprises conviés. Elle a aussi remarqué que les fréquents déplacements personnels du chef de l'Etat s'accompagnent toujours d'un accompagnement de sécurité très coûteux. Et que le budget prévisionnel de chaque voyage n'est jamais établi... On navigue à vue.

Le Président devant être accompagné de 6 ou 7 personnes assurant sa sécurité ou sa communication et dont le déplacement est pris en charge sur des fonds publics. En même temps, un avion de l’ETEC, à vide, suit le Président pour lui permettre éventuellement de «repartir en urgence, à tout moment». Autant emprunter l’avion officiel, conclut le rapport, quitte à rembourser des «billets fictifs sur la base des tarifs commerciaux». Source: Libération

En matière de logement, la Cour des comptes s'inquiète du coût d'entretien des demeures présidentielles ( Rambouillet, Souzy-la-Briche, Marly-le-Roi et Brégançon). D'autant plus que le président élu a eu beau jeu de se faire inviter par des riches amis (Etats Unis, Mexique, Egypte) ou sa belle-famille (Cap Nègre).

Autre élément intéressant, la Cour s'est attardé sur les études commanditées par l'Elysée. Un seul institut s'est arrogé un contrat de 1,5 millions d'euros sans aucun appel d'offre, une procédure pourtant obligatoire dans le code des marchés publics. La convention signée avec cet heureux cabinet d'études tient une page, et la mission est très succinctement rédigée: il "sera chargé de juger de l'opportunité, dans le temps et dans les thèmes, des sondages ou études d'opinion dont il confiera l'execution aux instituts spécialisés de son choix, sur la base d'une facturation ponctuelle incluant la rémunération par (ledit cabinet) de ses sous-traitants techniques." (cf. page 11 du rapport). Plus étonnant, la cour a noté que près de 400 000 euros facturés à l'Elysée correspondaient à des études intégralement publiées dans la presse.

Périgueux a la gueule de bois

Xavier Darcos a été maire de Périgueux jusqu'à sa défaite aux élections municipales de mars 2008. L'année précédente, il avait obtenu pour sa ville le statut de commune touristique. Hier, le ministre du travail se félicitait de l'adoption de l'extension du travail dominical par l'Assemblée Nationale. Il reste encore au Sénat, et sans doute au Conseil Constitutionnel à se prononcer, mais la ville de Périgueux a la gueule de bois : son statut la place dans la première catégorie des zones autorisées à laisser ouverts leurs commerces et entreprises le dimanche. Celle des zones touristiques pour lesquelles les employés n'auront pas droit obligatoirement à un doublement de salaire pour chaque journée dominicale travaillée. Patrick Faure, président de l'association de commerçants Les Enseignes, fulmine :

« Ouvrir les grandes surfaces le dimanche, ce serait transformer le commerce du centre-ville en musée. À l'époque, par exemple, on nous avait dit que l'installation des stations-service dans les hypermarchés n'allait pas nuire au pompiste du coin. Aujourd'hui, celui-ci doit être subventionné pour survivre et on ne trouve plus une seule station tout au long des 50 kilomètres qui séparent Bergerac de Périgueux. On ne compte plus les villages qui ont perdu leur boucherie ou leur épicerie. Ce texte de loi est une imbécillité, car si quelques emplois peuvent être créés, d'autres seront détruits. Ce sera une catastrophe économique à long terme »

Les vacances démarrent mal en Sarkofrance...


Source: Sarkofrance

Photo ajoutée par Dazibaoueb


http://laplote.over-blog.fr 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:12


publié par samtelam (libre panseur) Avant-hier 06H24

Des nouvelles du front sanitaire, avec pétitions et de quoi s' indigner de la politique gestionnaire du gouv.

Nous sommes des citoyens, pas des Numéros et n' oublions pas que nos parents et grand-parents ont lutté, ont péri pour que le système de solidarité mutuel de la "Sécu" existe afin que la santé ne soit pas réservée qu' aux nantis.


http://www.coordination-nationale.org/



h

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 04:00


   Allez donc à Ghaza
   De Téhéran à Ghaza

mercredi 1er juillet 2009 - 08h:40

Aissa Hirèche K. Selim/Le Quotidien d’Oran

 


Parce que les droits de l’homme sont indivisibles, universels et indifférents aux races, aux rites, aux endroits, aux religions... il est déplacé qu’on justifie la campagne médiatique qui se focalise sur l’Iran par les droits de l’homme alors que, à Ghaza, on se tait, on ne dit rien sur ce que font les Israéliens et... certains Arabes.
Allez donc à Ghaza

par Aissa Hirèche

Tout est là pour montrer et même exagérer ce qui se passe en Iran. Rien ne doit être loupé. Les manifestants, les cris, les flammes, les motos brûlées, les édifices saccagés, les heurts entre manifestants et policiers... bref, tous les ingrédients à une bonne mise en scène à l’américaine sont là. Que veulent-ils par là ?

S’ils veulent simplement informer, cette information a dépassé toutes les normes. Elle est devenue, comme nous en ont habitués certains médias, une guerre plus qu’une information et rien, absolument rien, ne justifie pourquoi des chaînes en font leur info préférée, du matin au... matin.

S’ils veulent s’inscrire en défenseur des démocraties (il faut utiliser le pluriel pour bien marquer la différence qui n’a jamais aussi fortement existé), et comme l’ont si bien signalé d’autres, il fallait faire la même chose lorsque la démocratie fut piétinée à Nouakchott. Il fallait crier au scandale, oeuvrer pour un blocus, militer pour sauvegarder les restes d’une démocratie en panne parce que, et c’est ce qu’ignorent ou font semblant d’ignorer les Occidentaux, à chaque fois qu’une démocratie est violée ou violentée quelque part dans le monde, c’est leur propre régime, leur manière de voir, leurs idéaux, leurs repères qui sont frappés. Il ne fallait surtout pas se taire au moment du putsch de Mauritanie pour venir aujourd’hui faire la pleureuse au chevet de la démocratie.

S’ils veulent manifester leur soutien aux droits de l’homme à Téhéran, disons simplement que ce qui se passe à Téhéran ne veut rien dire sur ce plan-là. Du moins pas devant ce qu’est en train de vivre le peuple palestinien à Ghaza où les aides humanitaires n’entrent que selon le bon vouloir des bourreaux israéliens. Ni ciment, ni bois, ni autres matériaux de construction ne sont tolérés aux passages qui demeurent fermés à une longue liste de produits si nécessaires pourtant. De quels droits de l’homme peut-on parler à Téhéran lorsqu’on tourne le dos à Ghaza ?

Parce que les droits de l’homme sont indivisibles, universels et indifférents aux races, aux rites, aux endroits, aux religions... il est déplacé qu’on justifie la campagne médiatique qui se focalise sur l’Iran par les droits de l’homme alors que, à Ghaza, on se tait, on ne dit rien sur ce que font les Israéliens et... certains Arabes.

Que Ahmadinejad remporte les présidentielles ou quelqu’un d’autre, cela ne peut être ni un problème de démocratie, ni un problème de droits de l’homme. C’est tout juste une information à donner avant de repartir pour... Ghaza où des innocents continuent de souffrir du silence de la communauté internationale plus que des Israéliens eux-mêmes.

Analyse

De Téhéran à Ghaza

par K. Selim

Les Occidentaux unanimes, avec leurs dirigeants, leurs opposants, leurs journaux et leurs penseurs, nous ont invités, au cours de ces dernières semaines, à nous mobiliser pour l’Iran et à défendre la démocratie et la justice. Sur les chaînes de télévision occidentales, un nombre impressionnant de personnes s’improvisant spécialistes de l’Iran nous ont invités à saisir que quelque chose de fondamental se jouait dans les rues de Téhéran. La nuance n’était pas permise. Dénoncer la répression des manifestations, tout en refusant de prendre pour argent comptant la thèse de la fraude électorale, n’est pas accepté. Ceux qui pensent pour nous ne veulent pas de nuances et encore moins faire référence aux réalités terre à terre de l’Iran. Comme de souligner que le populisme d’Ahmadinejad, fondé sur une redistribution de la rente, a été jugé plus acceptable par le grand nombre que le discours économique libéral des Moussavi et consorts.

Dans l’affaire de l’Iran, l’opinion était sommée de suivre, ceux qui refusaient passant tout simplement pour des défenseurs de la dictature. Dans cet Occident pluraliste et démocratique, les dirigeants et les médias ont marché en ordre serré et ont répété en boucle la même antienne. Les lectures divergentes ont été rares. Et même dans l’extrême gauche où il est de tradition d’être méfiant à l’égard de la pensée dominante, on a reproduit le discours ambiant.

Pourtant, les Occidentaux apportent un soutien décomplexé à de nombreux despotismes dans des pays où, contrairement à l’Iran, il n’y a ni vote ni vie politique. Cette lecture unique imposée par une orchestration remarquable est donc un traitement particulier réservé à l’Iran. La crise post-électorale iranienne aurait permis - c’est positif - à une opposition de se cristalliser, de se compter et de prendre date. Mais la lecture binaire qu’on essaie d’imposer au monde ne passe pas.

Ce discours de la liberté qui a déferlé ces derniers temps dans les médias occidentaux aurait eu du sens si ceux qui décident de ce qui est bien ou mal avaient accordé une part infime de l’intérêt pour l’Iran à la détresse de 1,5 million de Palestiniens à Ghaza. La guerre et le blocus sont une entreprise de saccage physique et psychologique effroyable subie par toute une population dans l’indifférence la plus totale. Même Benjamin Netanyahu a pu, sans susciter le moindre étonnement dans la presse du monde libre, donner des leçons de démocratie à l’Iran. On aurait volé leur vote aux Iraniens, c’est grave ! On vole leurs vies aux Palestiniens, cela n’a rien d’essentiel...

On se contentera de faire une dépêche du terrible rapport du CICR sur la situation des Palestiniens, mais lancer une mobilisation universelle pour Ghaza ne sera jamais à l’ordre du jour. Comment donc croire ces défenseurs d’un humanisme à géométrie variable ? Mais au fond, peuvent-ils accepter ceux qui pensent que la vie est digne d’être défendue aussi bien à Téhéran qu’à Ghaza ?


Editorial


De Aissa Hirèche :

-  Juridiction internationale ?
-  Questions sur le Nobel de paix !
-  Afghanistan : Les questions légitimes et le blabla...
-  Bateaux pour Gaza : Ne serait-ce que comprendre !
-  Trop jeune, Noé, trop jeune

De K. Selim :

-  Irak : "Occupation économique"
-  L’Iran « n’est pas la Géorgie »
-  Iran : Crise complexe, médias simplistes
-  La vie en commun des Libanais
-  Les mots ne suffisent pas


http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6874

Lire aussi :

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6813
(l'Iran n'est pas la Georgie)

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6799
(Crise complexe médias simplistes)

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 03:48


Irak : "Occupation économique"

mardi 30 juin 2009 - 11h:23

K. Selim - Le Quotidien d’Oran



En Irak, la guerre néoconservatrice a créé le « business de la sécurité », ces fameuses sociétés de mercenaires qui n’hésitent pas à tirer à vue sur les Irakiens.
Mais le but économique de la guerre était bien le pétrole et non des armes de destruction massive fantômes et encore moins la diffusion de la démocratie.

En entrant à Bagdad, les troupes américaines ont livré la ville aux pillards mais elles ont scrupuleusement protégé le ministère de l’Energie. L’ancien président de la Reserve Bank américaine, Alain Greenspan, quitte à choquer les bien-pensants, l’avait crûment constaté : « Cela m’attriste qu’il soit politiquement inopportun de reconnaître ce que chacun sait : la guerre en Irak est largement une question de pétrole ».

Beaucoup d’Irakiens, y compris des experts du secteur pétrolier, s’en souviennent, alors que le gouvernement de Bagdad s’apprête à ouvrir six grands champs pétroliers et deux champs gaziers aux entreprises étrangères. Ces champs constituent pratiquement la moitié des réserves pétrolières irakiennes et toutes les grandes multinationales pétrolières sont attirées et ont répondu présent pour l’appel d’offres. Les représentants des multinationales pétrolières ont multiplié les visites aux responsables irakiens, les gouvernements n’ont pas été en reste.


Dans cette course où toutes les majors sont là et qui se veut transparente - par le recours à l’appel d’offres -, on peut prendre les paris que les 6 soumissionnaires américains sur un total de 31 entreprises retenues seront biens servis. Qui peut en effet plus que les Etats-Unis exercer une « influence » décisive sur le gouvernement irakien ?


Mais pour important qu’il puisse paraître, le débat est secondaire, presque trivial. Selon de nombreux Irakiens, c’est le principe même de l’opération qui est contestable. Ainsi, le gouvernement régional kurde, qui peut être difficilement taxé d’antiaméricanisme, a critiqué une politique de « bradage » qui offre aux multinationales des champs déjà en activité, au lieu de favoriser l’exploration. Le gouvernement irakien a défendu sa démarche par le souci d’efficacité en faisant valoir que la prospection prend du temps et que l’urgence est d’augmenter rapidement la production de 1,5 million de barils jour (mbj), avant d’atteindre 4 mbj en cinq ans. Le discours officiel irakien affirme qu’un tel objectif ne peut pas être atteint par des moyens nationaux.


Nombre d’experts et des responsables des entreprises pétrolières publiques ne sont pas du tout de cet avis. Ils soutiennent que les objectifs de production fixés peuvent être réalisés et dans un temps plus court par des moyens irakiens. Des experts pétroliers du sud de l’Irak avancent que la Société publique du Sud (SOC) est en mesure d’augmenter les exportations de 2 mbj dans l’année. On l’aura compris, ces offres, au nom de la nécessité d’aller vite, vont asphyxier les entreprises publiques. Les six champs offerts aux multinationales représentent 85% de la production actuelle et 50% des réserves de l’Irak. Il n’est pas étonnant que le responsable de la SOC souligne que leur perte de contrôle est une condamnation à mort des sociétés nationales.


Dans un Irak à souveraineté limitée avec un gouvernement sous protectorat, l’accusation de « bradage » ou « d’occupation économique » n’est pas théorique.


Du même auteur :

-  L’Iran « n’est pas la Géorgie »
-  Iran : Crise complexe, médias simplistes
-  La vie en commun des Libanais
-  Les mots ne suffisent pas
-  Obama n’est pas le coursier de la démocratie

 

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6865

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche