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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 04:48

publié par
roland (Dazibaouebmaster) le 17/06/2009 18H02

De Info-Palestine - Ma’an News Agency


L’ancien président Carter a tout simplement exprimé, avec un vocabulaire clair et précis, ce que toute la clique de diplomates, personnalités diverses ou envoyés spéciaux du monde occidental s’est toujours refusée à dire par lâcheté ou par compromission avec l’occupant sioniste.

(JPG)

16 juin 2009 - Jimmy Carter et le Premier Ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, en compagnie des enfants survivants de la famille Samouni dont 20 membres ont été massacrés par les israéliens lors de l’attaque de décembre et janvier dernier contre Gaza - Photo : AP/Khalil Hamra


Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, a déclaré mardi qu’il serait favorable à une véritable proposition de créer un État palestinien indépendant et souverain sur les frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale.

Les déclarations d’Haniyeh ont été faites au cours d’une conférence de presse tenue conjointement dans la ville de Gaza avec l’ancien président américain Jimmy Carter. « Je vais agir dans le sens de la réalisation de cette vision », a dit Haniyeh.

Il a déclaré dans le même temps que son gouvernement maintiendrait le cessez-le-feu, en coopération avec d’autres organisations palestiniennes, mais que le passage des frontières devaient être ouvert afin de garantir la poursuite de ce cessez-le-feu.

Haniyeh a également expliqué que Carter avait rencontré une délégation de dirigeants du Hamas et discuté la question des prisonniers, affirmant par ailleurs que son gouvernement soutiendra les efforts pour parvenir à un échange de prisonniers.

Pour sa part, Carter souhaite que les Palestiniens se réconcilient, affirmant qu’il fera un rapport au président des Etats-Unis Obama, à la secrétaire d’État Clinton et à l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, George Mitchell concernant ce qu’il a vu dans la bande de Gaza.

« Je me sens en partie responsable »

« Mon premier sentiment est aujourd’hui le chagrin, le désespoir et aussi de la colère quand je vois les destructions perpétrés contre des innocents », a dit Carter lors de sa visite dans les zones dévastées de la bande de Gaza.

« Malheureusement, la communauté internationale ignore trop souvent les appels à l’aide et les citoyens de la Palestine sont plus traités comme des animaux que comme des êtres humains », a-t-il encore dit.

« Le fait de priver 1,5 million d’êtres humains de ce qui est nécessaire à la vie — jamais dans l’histoire une communauté grande comme celle-ci a harcelée par les bombes et les missiles, puis s’est vue refuser les moyens de se rétablir par elle-même », a déclaré Carter lors d’une cérémonie de remise de diplômes dans une école des Nations Unies dans la ville de Gaza.

Il a déclaré à propos du blocus de la bande de Gaza : « La responsabilité de ce crime terrible contre les droits humains est à Jérusalem, au Caire, à Washington, et dans l’ensemble de la communauté internationale. Ces abus doivent cesser, les murs doivent être abattus et votre droit fondamental à la liberté doit être respecté. »

Les États-Unis et l’Europe « doivent faire tout ce qui est nécessaire pour convaincre l’Egypte et Israël de permettre aux produits de base d’entrer dans la bande de Gaza », a-t-il dit.

« En même temps, il ne doit plus y avoir de tirs de roquettes » à partir de Gaza vers Israël, a déclaré l’ancien président.

« Je suis obligé de retenir mes larmes lorsque je vois la destruction délibérée dont de votre peuple a été la victime », a-t-il encore dit devant les ruines de l’école internationale américaine, ajoutant qu’elle avait été « délibérément détruite par les bombes de F16 de mon pays. »

L’offensive d’Israël a tué plus de 1400 Palestiniens et laissé de larges zones en ruines dans le territoire côtier coincé entre Israël et Egypte. Treize Israéliens sont morts durant le dernier conflit.

« Je me sens en partie responsable de cela, comme devraient l’être tous les Américains et les Israéliens », a ajouté Carter.

« Tentative d’assassinat ? »

La police de Gaza a nié les informations selon lesquelles aurait été déjouée une tentative d’assassinat contre Carter.

Carter est arrivé en début de matinée et peu après les agences de presse israéliennes ont commencé à parler d’une tentative d’assassinat contre Carter.

Le quotidien israélien Ma’ariv a cité une source en provenance des services de sécurité palestiniens [de Ramallah ?] disant que le Hamas aurait déjoué une tentative d’assassinat contre Carter, peu après son arrivée dans le nord de la région par le passage frontalier d’Erez.

le porte-parole de la police dans Gaza, Islam Shahwan, a démenti ces informations, disant que « la police et les services de sécurité dans Gaza ont réalisé un contrôle de la zone avant la visite de Carter, » et a garanti qu’aucun explosif ni aucune arme [en batterie] n’avaient été découverts au cours de ce contrôle approfondi.

« Les mesures de sécurité ont été prises comme prévu, sans aucune exception », a déclaré Shahwan Ma’an.

Selon Marriv, la police aurait trouvé deux engins explosifs placés sur la route qui conduit du passage d’Erez vers la bande de Gaza et que le président devait emprunter.

La même source affirme que la police, des unités gouvernementales du génie et de la sécurité étaient arrivées sur les lieux et enquêtaient.

Visites controversées

Carter n’a pas hésité à provoquer la polémique durant sa visite en cours au Proche-Orient, rencontrant la semaine dernière à Damas le premier dirigeant du Hamas, Khalid Mash’al, puis se réunissant avec des colons israéliens ce dimanche.

Avant sa rencontre avec Mash’al jeudi dernier, Carter a estimé que le Hamas devait être impliqué si on voulait une paix durable dans la région.

« Je ne crois pas qu’il existe de possibilité de parvenir à la paix entre les Palestiniens et Israël à moins que le Hamas ne soit directement impliqué, ainsi que le Fatah », a déclaré Carter après sa réunion à Damas avec le président syrien Bashar Al-Assad.

Le vendredi, Carter s’est entretenu avec Noam Shalit, le père du soldat israélien Gilad Shalit, retenu en captivité depuis 2006 par des combattants de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza. Noam Shalit a transmis une lettre pour son fils, dans l’espoir que Carter la remette au Hamas dans la bande de Gaza. Carter a prévu de le faire lors d’une de ses réunions avec les responsables du mouvement Hamas.

Mahmoud Az-Zahhar, un des principaux dirigeants du mouvement Hamas, a déclaré dans une interview à Radio Israël que son organisation allait étudier la possibilité de communiquer cette lettre à Shalit.

Il a ajouté que si Israël était intéressé à résoudre la question de Shalit, il fallait alors libérer les prisonniers palestiniens et en particulier ceux réclamés par le Hamas.

Il a déclaré aussi qu’Israël était moins intéressé par un échange de prisonniers que par connaître le lieu où était Shalit afin de le libérer par une incursion militaire.

Az-Zahhar a également critiqué le récent discours du premier ministre israélien Benjamin Netenyahu, en disant : « Il met en avant des conditions tout à fait inacceptables, comme l’abandon de Jérusalem et l’abandon du droit au retour ».

16 juin 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à : www.maannews.net/en/index.ph...
Traduction de l’anglais : Nazim

 


Source: Info-Palestine


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4396


 

Des gardes-frontières israéliens se sont amusés à filmer des humiliations qu'ils ont fait subir à des Palestiniens et diffusé les clips vidéo sur internet, rapporte vendredi le quotidien Haaretz.

Racisme institutionnalisé ou dérapages?
Sur l'un des clips qui remontent à plusieurs années, diffusé sur YouTube, on voit un Palestinien forcé à se gifler et à chanter en arabe: "j'aime les gardes-frontières". Un autre clip montre un Palestinien arrêté et conduit en jeep, forcé encore et encore à reprendre ce refrain.

Une troisième vidéo, remontant à 2007, montre des gardes-frontières en action, avec la photo de l'un d'eux souriant au côté d'un Palestinien menotté et les yeux bandés. Sur une autre vidéo, une voix off lit: "que chaque mère arabe sache que le sort de ses enfants est entre les mains de la compagnie C3".

Les pratiques humiliantes "toujours courantes"
D'anciens membres du corps des gardes-frontières dont un officier qui avait servi dix ans, ont affirmé que les pratiques humiliantes étaient toujours courantes. Le porte-parole des gardes-frontières, Moshé Finsi, a toutefois affirmé à l'AFP qu'"au cours des dernières années le nombre de bavures de ce type a considérablement diminué du fait d'un travail d'éducation des recrues".

Il a souligné que les les films "remontaient presque tous à plusieurs années et que le corps des gardes-frontières avait ouvert des enquêtes et chassé les coupables de ses rangs". Les gardes-frontières, qui dépendent de la police, sont chargés en particulier des contrôles d'identité aux barrages routiers en Cisjordanie et aux entrées de Jérusalem et de traquer les travailleurs palestiniens sans permis en Israël.

Les coupables déjà punis
Plusieurs d'entre eux ont été impliqués ces derniers temps dans des cas de mauvais traitements à l'encontre de Palestiniens. Deux gardes-frontières ont ainsi été condamnés en 2008 à six ans et demi et quatre ans et demi de prison ferme respectivement pour le meurtre d'un Palestinien à Hébron en Cisjordanie fin 2002. Ils avaient jeté Imran Abou Hamdieh, 18 ans, hors de leur jeep alors que celle-ci roulait à 80 km/h. Grièvement blessé à la tête, il était ensuite décédé. (belga/th)

http://www.marcfievet.com/article-32869218.html
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 04:42

publié par
roland (Dazibaouebmaster) le 17/06/2009 17H06

par Andrea Campilungo

Le titre peut choquer mais c’est ce qui se passe actuellement en Italie.

Un projet de loi du gouvernement de Berlusconi prévoit la possibilité pour des associations de volontaires non armés de collaborer avec la police pour surveiller le territoire et garantir l’ordre public.


Ce projet de loi satisfait les requêtes de la Ligue du Nord qui possède déjà des groupes, les « rondes padanes », qui sont nés de façon spontanée pour faire face au problème de la sécurité, en particulier dans les zones où une grande quantité d’immigrés est présente.

Pourtant, les autres partis ne veulent pas se laisser faire par la Ligue du Nord et donc d’autres groupes politiques de sécurité vont naitre en vue de l’approbation définitive de ce projet de loi.

Celui qui a reçu plus d’attention et de critiques est la « Garde Nationale Italienne », association née de l’initiative du parti d’extrême droite « nouveau Mouvement Social Italien - Droite Nationale ». à Milan, les « rondes noires », comme on commence à les surnommer, ont présenté hier leurs uniformes avec une grande fierté.

D’après l’association « Garde Nationale Italienne », près de 2100 volontaires sont prêts à porter ces uniformes et imposer l’ordre et la discipline dans toutes les rues d’Italie.

Maitre de cette opération est Gaetano Saya, fondateur du parti « Nouveau MSI - Droite Nationale », qui aux dernières élections européennes a donné son soutien public au « Peuple de la Liberté » de Berlusconi et qui depuis 2004 est poursuivi en justice pour « propagande d’idées fondées sur la supériorité et la haine raciale ».

Dans l’attente de l’approbation de la loi, nombre de groupes politiques se préparent ainsi à vivre leur credo dans la lutte à la criminalité.


Source: Agoravox


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4386

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 04:30

publié par
roland (Dazibaouebmaster) le 17/06/2009 14H31

programme de démolition à Flint

De Contre-Info


Flint, le berceau de la General Motors, a déjà perdu la moitié de ses habitants. La ville a décidé de reconcentrer sa population et de raser des quartiers entiers qui seront rendus à la nature.

L’administration Obama a approché les promoteurs de cette opération, qui sont désormais chargés d’appliquer leurs méthodes de « réduction urbaine » à une cinquantaine de cités touchées par la crise, au nombre desquelles Detroit, Philadelphie, Pittsburgh, Baltimore et Memphis. Sinistrée par le déclin de l’industrie, Flint veut désormais promouvoir une politique d’auto défense : elle va ancrer son développement dans des activités de service non délocalisables.


Par Tom Leonard, The Telegraph, 12 juin 2009


Le gouvernement cherche à développer un système expérimenté par la ville de Flint, l’une des plus pauvres aux USA, qui prévoit la destruction de quartiers entiers, dont le terrain sera rendu à la nature.

Les responsables politiques locaux estiment que la ville devrait réduire sa taille de plus de 40%, et concentrer sa population déclinante et ses services publics dans une zone plus viable.

Cette expérience radicale a été conçue par Dan Kildee, le trésorier du Genesee County, auquel appartient Flint.

Après avoir exposé sa stratégie à Barack Obama pendant la campagne électorale, M. Kildee a été approché par le gouvernement et par un groupe d’organismes de bienfaisance qui veulent le voir appliquer dans le reste du pays le savoir-faire acquis à Flint.


M. Kildee indique qu’il travaillera sur 50 villes qui doivent diminuer sensiblement de taille en raison de leurs revers de fortune et ont été recensées par une étude récente de la Brookings Institution, un groupe d’étude influent à Washington.

La plupart sont d’anciennes villes industrielles, situées dans la « ceinture de rouille » du Mid-Ouest et du Nord-Est. Il s’agit notamment de Detroit, Philadelphie, Pittsburgh, Baltimore et Memphis.

À Detroit, ébranlée par les difficultés de l’industrie automobile américaine, il existe déjà des plans pour scinder la ville en une série de petits centres urbains séparés les uns des autres par des zones vertes.

« La vraie question n’est pas de savoir si ces villes diminueront de taille - nous sommes tous en train de diminuer - mais si nous laissons cela se produire de façon destructrice ou de manière soutenable », déclare M. Kildee. « Le déclin est une réalité de la vie à Flint. Résister, c’est comme vouloir résister à la force de gravité. »

Karina Pallagst, directrice du programme « Shrinking Cities » à l’Université de Berkeley en Californie, estime qu’il existe un « tabou à la fois culturel et politique » pour admettre la réalité du déclin en Amérique.

« Des endroits comme Flint ont touché le fond. Ils en sont au point où il vaut mieux commencer à détruire un grand nombre de bâtiments, » juge-t-elle.

Flint, située à une centaine de kilomètres au nord de Detroit, a été à l’origine de la General Motors. Le géant de l’automobile y a employé jusqu’à 79.000 habitants, mais ce chiffre a diminué à environ 8000.


Le taux de chômage est maintenant de près de 20% et la population totale qui a baissé de près de moitié, n’est plus que de 110 000 habitants.

L’exode - surtout des jeunes - couplé à l’effondrement des prix de l’immobilier, a vidé les rues l’une après l’autre, dans des quartiers de la ville qui sont aujourd’hui presque entièrement abandonnés.

Dans le centre-ville, le Durant Hôtel, autrefois réputé, qui tient son nom de William Durant, le fondateur de GM, est un symbole du déclin de la ville, déclare M. Kildee. Le grand bâtiment est vide depuis 1973, début de la période où Flint a amorcé sa chute.

Considérée comme une ville modèle lors de l’essor de l’industrie automobile, Flint pourrait être à nouveau imitée, mais cette fois pour des raisons fort différentes.

M. Kildee, qui a passé ici presque toute sa vie, pense qu’il faudra d’abord surmonter l’idée profondément enracinée en Amérique, selon laquelle « big is good » et les villes doivent grandir.

« L’obsession de la croissance est malheureusement quelque chose de très américain. Partout aux États-Unis, existe l’idée selon laquelle tout développement est bon, que si les villes grandissent c’est qu’elles connaissent le succès, mais que si elles diminuent, elles sont en train d’échouer. »

A Flint certaines bennes à ordure ne recueillent qu’un sac poubelle par semaine, la voirie se dégrade, les fonctionnaires de police sont en nombre très insuffisants, et il y a tout simplement trop peu d’habitants pour financer les services publics, précise-t-il.


Si la ville ne réduit pas sa taille, elle finira par faire faillite, ajoute-t-il.

Les efforts de redressement entrepris à Flint ont été aidés par une nouvelle loi votée il y a quelques années, qui permet aux autorités locales d’acheter les immeubles vides à un coût très faible.

Ils peuvent ensuite les démolir ou les vendre à de nouveaux propriétaires qui les occuperont. La ville souhaite se spécialiser dans les service de santé et d’éducation, deux domaines d’activité qui ne peuvent pas aisément être transférés à l’étranger.

Les autorités locales ont rétabli l’attractivité du centre ville autrefois déserté, et ont démoli 1 100 maisons abandonnées, situées dans les quartiers périphériques.

M. Kildee estime que 3000 autres habitations doivent être abattues, mais que des limites de la ville resteront les mêmes.

Quelques rues sont déjà bordées de bois ou de prés, sans plus aucune trace des maisons qui se trouvaient là.

Le choix des zones à raser sera délicat, mais pour beaucoup d’entre elles il est déjà évident, constate-t-il.


La ville vient d’acheter des maisons situées dans les zones plus favorisées pour les offrir à la population des quartiers qu’elle veut démolir. Personne ne sera contraint de se déplacer, indique M. Kildee.

« Une grande partie de la terre sera rendue à la nature. Les gens vont profiter de vivre à proximité d’une forêt ou d’une prairie », dit-il.

M. Kildee reconnait que certains de ses collègues en Amérique considèrent que sa solution est « défaitiste », mais il insiste sur le fait qu’elle n’est « pas plus défaitiste que la taille effectuée sur un arbre trop développé, afin de lui permettre de porter à nouveau des fruits ».


 

Publication originale The Telegraph, traduction Contre Info

Illustration : programme de démolition à Flint

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4385

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 04:22



19 juin 2009

Il brûle sa maison, saisie, et se suicide

 

Voila les drames , que cette fichue crise économique programmée par l' obligarchie financière, entrainent pour le petit peuple! Des tragédies  qui détruisent des famille entières!Sly

Lefigaro.fr
19/06/2009 | Mise à jour : 08:10
|

 

Hier,  vers 13 heures, un septuagénaire de Cesson (Seine-et-Marne) a préféré mettre le feu à son pavillon qui devait être vendu par adjudication dans l'après-midi, avant de se suicider en se jetant sous un train à la gare RER D de Savigny-le-Temple, rapporte Le Parisien.

Le vieil homme âgé de 79 ans aurait installé des bonbonnes de gaz, mis le feu à plusieurs endroits de sa maison avant de quitter les lieux. Il s'est jeté peu après sous le train Auxerre-Paris, entraînant une interruption du trafic sur la ligne du RER D. Deux trains Paris-Auxerre et Clermont-Ferrand-Paris ont dû être évacués et leurs passagers redirigés.

 

Posté par citoyen_sly à 09:37 - Commentaires [8] - Rétroliens [0] - Permalien [#]


Commentaires

quelle detresse?qelles solutions?

Comment vivait il? faisait il partie de ces seniors qui se sont piqués de crédit revolving et d'achats compulsifs?ils sont de plus en plus nombreux,
il s'agit de personnes a protéger,meme contre eux memes,il faut anticiper pour empecher ces drames car ils se répeteront
professionnellement, je suis témoin des dérives de certains seniors et j'observe une forme d' inconscience plutot chez une population féminine
Mais ce n'est peut etre pas le cas de ce malheureux,c'est trop triste.

Posté par merce, 19 juin 2009 à 10:55
à MERCE,

A 79 Ans - "SI on a encore sa tête" - on ne se tue pas pour du financier.
Age statistique chez les hommes : 78 Ans de vie.
Chez les femmes : 83,... "pas tout à fait 84".
On est "à peine" encore valide à 79 Ans.

Les vieillards se tiennent compagnie dans une Maison de Retraite où chacun a une chambre nettoyée régulièrement et la nourriture matin, midi et soir.
Sa maison : il n'en aurait plus profité longtemps à son âge - se tuer à cause d'une maison : moi, je n'y crois pas !
-- Il y d'autres facteurs à incriminer...
Crédits révolvings : savait-il ce que c'est ?
Les parents prêtent souvent des sommes aux Enfants et après... eux, plongent (?).
Les S.D.F. sans abris vivent dehors et ne se font aucun souci.
Ils ont des bons de la Mairie pour aller prendre des douches gratuites et ils cherchent de la nourriture aux Restos du Coeur.
Il y a certains hébergements : tentes Don Quichotte - foyer ESPOIR...
Si on se tue, il y a des problèmes sous-jacents.
Vous croyez qu'il était en bonne santé à 79 Ans.
ça m'étonnerait !

Posté par Anita1945, 19 juin 2009 à 17:35
Pauvre Monsieur.

C'est affligeant d'en arriver la.Cela me fait peine.

Les amis,la famille sont d'un grand secours lorsque que l'on est en période de détresse.Il n'avait peut etre personne,son épouse est probablement décédée et redoutait d'aller en maison de retraite.

En tout cas c'est triste,très triste.

Posté par Léa, 19 juin 2009 à 18:31
oui c'est la vie,peut etre

Anita, cet homme quel que soit la cause de sa ruine a du se trouver confronté a une perte totale de repère, le toit c'est une partie importante de soi,on le lui enlève, on lui enlève le droit d'exister dignement.
79 ans en bonne santé et en bon etat psycologique,ce n'est pas le grand age.
A cet age là mon pére , faisait toute sorte de bricolage pour nous ,tout etait possible avec lui.
Ce qui est sans solution et qui provoque une telle désesperance c'est de n'avoir plus le droit d'etre ce qu'il avait ete toute sa vie a cause de l'argent.
Trop d'argent peut rendre fou,pas d'argent peut faire mourrir a n'importe quel age ,une mère de famille s'est sucidé avec son enfant a l'automne dernier,il y en a eu d'autres ,il y en aura d'autres ,qui peut se croire capable de supporter la rue?pas beaucoup surement
Et vous avez raison des parents aident leurs enfants en se demunissant de tout ou se portent caution ce qui est dangereux car tout le monde plonge ensemble.
Mais un parcours d'efforts qui finit sous un train c'est d'une violence innacceptable,la sociéte doit protèger les ainès c'est un devoir ,une responsabilité commune,mais peut etre cet homme vivait il dans l'isolement voulu ou non
Face a ces evenement je n'arrive pas a comprendre ou a accepter,j'ai toujours envie de casser quelque chose et je ne le fait pas et je ne fait rien du tout d'ailleurs c'est ça le pire.

Posté par merce, 19 juin 2009 à 18:38
Retraite

Nous avons tout a apprendre des anciens.

La vie fait que les enfants ne peuvent plus s'occuper d'eux a plein temps,étant donné que la majorité d'entre eux travaillent.C'est le coté négatif de la socièté actuelle.Nous ne profitons pas assez de nos familles.

Lorsque l'on met une personne en maison de retraite,il perd tout repères,mais parfois on ne peut pas faire autrement,je pense a la maladie d'alzheimer.La majorité des maisons de retraites sont des mourroirs.Meme si le service est correct,ils y sont malheureux.

Chez nous,en Italie,les maisons de retraites sont peu nombreuses.Les ainés sont gardés a la maison jusqu'a la fin de leur vie.Nous respectons ainsi leur désirs de partir parmi les leurs.Je ne vous raconte meme pas l'ambiance a table!Ils vivent beaucoup plus agés grace a cela.

Et une gaité immense résonne dans la maison,parce que trois générations,meme quatres se cotoient dans le respect et la bonne humeur.

J'aime beaucoup les personnes agées,c'est mon grand père qui m'a appris que les légummes qui poussent en bas de terre doivent etres plantés en lune descendante,et les autres,comme les tomates,en lune montante.

Posté par Léa, 19 juin 2009 à 19:20
Thor

Un véritable guerrier qui fait honneur au dieu Odin
meurt les armes a la mains ainsi les walkiries peuvent l'emporter a Wallalah le paradis des vrais héros !!

A quoi sert il de mourrir a plus de 80 ans alors qu'il y a des exemples de courage a donner et que nous savons très bien que nous ne sommes (heureusement pas) éternels ..?

Quand on a atteint un age certain il ne sert a rien de jouer les cobayes pour entretenir en vie
une bande de racaille riche dans le genre 'R' et 'R'

Beaucoup d'hetnies que l'on croit moins civilisées que nous l'ont compris depuis la nuit des temps et leurs anciens (que j'envie)choisissent le jour et l'heure de leur propre morts et ne servent pas de cobayes a une société prétentieuse qui croit dans la momification vivante afin de donner l'éternité a de riches connards

A bientot 67 ans je jugerai moi même quand j'aurai assez vécu et c'est surtout pas un tradder
ou un employé de banque de chez 'R'Qui va décider a ma place

viva la muerte !!!

Posté par maggendavid, 19 juin 2009 à 22:05
la vie,et le reste

A quoi sert de de mourrir a plus de 80 ans?c'est simple il y a des personnes qui a 90 ou 95 ans ont toujours l'energie vitale en eux et le corps suit le mental,donc ils sont là a leur place et ils sont magnifiques.
ici on a un centenaire qui tente deux fois par semaine de trousser une aide menagere ou une autre(ça change souvent et pour cause)
bon c'est de l'anecdote,mais oui la vie elle utilise aussi l'espace que l'on lui laisse,le vide n'existe pas,plus on retreçi son univers plus on vieilli vite(einstein,revu et corrigé)
Mais c'est vrai que l'idée de choisir le moment d'avant est entendable,toujours ici un couple l'a fait autour des 80ans ils ont laissé une lettre a leurs enfants et ils sont partis ensemble et je ne crois pas que quiconque ait condamné ce geste,c'etait surement une sorte de protection mutuelle et un geste d'amour decidé a deux
En fait c'est partir debout qui est important comme tu le dis.
Quand importe peu au final,il n'y a pas d'heure et pas de jour qu'il nous soit donné de connaitre,et une vie c'est bien ,très bien mais c'est fatiguant quand meme,heureusement que le temps d'une vie a sa limite,l'eternité ça doit etre mortel!!

Posté par merce, 20 juin 2009 à 00:50

Bonsoir,

Si je devais choisir entre vivre jusqu'a 90 ans en étant dans un état proche de la sénélité,et celui de mourir demain d'une rupture d'anévrisme,donner moi le papier,je signe sans hésitation pour demain.

J'aime la vie,mais je ne veux surtout pas finir comme un légume.C'est un fardeau très lourd a porter pour la famille.

On dit que le suicide est un acte de lacheté,pour moi c'est plutot un acte de courage.

Ce monsieur a déja eu la chance de vivre un age avancé,beaucoup ne l'ont pas et décèdes jeunes,trop jeunes.

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 03:48

Merci à Edmond qui a déniché le code de Nuremberg qui est à la base de la bioéthique actuelle. Il est bien indiqué que le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Donc en prévision de la vaccination de masse qu'ils vont décidé au niveau planetaire pour cet automne , nous avons donc dans ce code un élément pour refeuser de se faire piquer par l'industrie pharmaceutique!


Je suis de plus en plus persuadé que la décision de choisir un medecin réferent est un excellent moyen pour ficher le peuple en vu de cette vaccination ... Obligatoire?


Apres Al Qaida , les nouveaux chevaux de bataille "des gens sans Nom" sont l'Iran, la Corée Du Nord et cette pandémie qui porte la lette A comme Astuce , Argument , Agitation , Angoisse!

Sly

 


Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Cet article est une ébauche concernant le droit et l’histoire.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Le Code de Nuremberg est un document établissant une déontologie internationale sur l'expérimentation humaine. Il est une conséquence directe des Procès de Nuremberg à la fin de la Seconde Guerre mondiale et constitue une réponse aux expériences médicales nazies menées sur l'homme.

Il faut rappeler que dans l'après-guerre, deux tribunaux se constituèrent :

  • l'un a jugé les responsables politiques et militaires, et a créé la notion de crime contre l'humanité
  • l'autre a jugé les médecins, et fut qualifié de tribunal militaire car il était présidé par un militaire anglais.

En août 1947, les juges rendent leur verdict dans ce qu'on a appelé « le procès des médecins » où comparaisent 23 accusés impliqués dans l'expérimentation médicale nazie dont 20 médecins et trois officiels nazis (Rudolf Brandt, Viktor Brack et Wolfram Sievers). Les juges définissent à cette occasion ce qui est tolérable en matière d'expérimentation médicale humaine. En effet, plusieurs accusés avaient argué que leurs expériences ne présentaient que peu de différence avec celles qui avaient été pratiquées avant la guerre et qu'aucune loi ne traçait une limite entre ce qui était légal et ce qui ne l'était pas.

En avril de cette même année 1947, le docteur Léo Alexander avait soumis au conseil pour les crimes de guerre six points définissant ce qui relevait de la recherche médicale légale. Le verdict du procès reprit ces principes et leur ajouta quatre autres points. Ces dix points réunis forment le Code Nuremberg qui définit les « principes fondamentaux qui devraient être observés pour satisfaire aux concepts moraux, éthiques et légaux concernant, entre autres, les recherches menées sur des sujets humains ».

Les dix points établissent que :

  1. le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel.
  2. l'expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société et est impossible à obtenir par d'autres moyens.
  3. l'expérimentation humaine ne doit être envisagée qu'après une expérimentation sur l'animal.
  4. l'expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance non nécessaire.
  5. l'expérience ne doit pas être tentée quand il existe une raison a priori de croire qu'elle entraînera la mort ou l'invalidité du sujet.
  6. les risques encourus ne devraient jamais excéder l'importance humanitaire du problème que doit résoudre l'expérience envisagée.
  7. on doit écarter du sujet expérimental toute éventualité susceptible de provoquer des blessures ou la mort.
  8. les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées.
  9. le sujet humain doit être libre de faire interrompre l'expérience, et ce, n'importe quand.
  10. les scientifiques expérimentateurs doivent être libres de faire interrompre l'expérience s'ils jugent que leur bien-être ou celui de leur(s) sujet(s) est en danger.

L'apport du Code de Nuremberg [modifier]

  • La règle de base de l'expérimentation sur les sujets humains devient le consentement libre et éclairé du sujet.
  • L'importance de la notion de degrés de risque près que l'on estime face à l'importance humanitaire.
  • Avant la guerre, ce qui primait dans les textes était l'exigence scientifique (Claude Bernard), désormais c'est le consentement volontaire du sujet.

Le Code de Nuremberg est à la base de la bioéthique actuelle.


http://vigicitoyen.canalblog.com/archives/2009/06/19/14135557.html

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 01:50



C'est quand même formidable le Revenu de Solidarité Active (RSA) ! ! C'est ce système qui permet aux travailleurs pauvres de compléter leurs revenus. Mais attention, pas n'importe comment ! ! !


Notre bon Sarkoshow a pensé à tout dans ce beau dispositif de solidarité ! Mais pas de solidarité nationale, nan « les caisses sont vides, y a plus d'sous, on est sur la paille.... », c'est la solidarité familiale qui faudra faire jouer ! Histoire de ne pas endetter encore plus la France avec ces salauds de pauvres ! ! !

 


Voici donc comment une belle idée devient une vulgaire fumisterie !


Les allocataires RSA sont invités à intenter des actions en justice à leurs proches (père, mère, ex-conjoint) pour obtenir une aide financière s'ils affrontent des difficultés. C'est ce qu'ils ont découvert en remplissant leurs dossiers de demande de ce minima social entré en vigueur début juin.


Le formulaire retiré à la CAF ou téléchargé sur son site Internet questionne sur cinq pages les postulants au RSA et les encourage à entreprendre des démarches devant les tribunaux. Comme si Sarko leur demandait de faire jouer la solidarité familiale avant de solliciter la solidarité nationale. Il est vrai qu'avec la belle réforme judiciaire de la bonne Rachida Chanel Dati, les juges auront largement le temps de faire tout ça ! !


A la rubrique «Vous êtes célibataire et vous vivez seul», le document interroge les futurs allocataires : «Percevez-vous une pension alimentaire ?» Si le demandeur répond «non», le document lui précise qu'il est «susceptible d'engager une action envers ses parents pour obtenir une pension alimentaire».

 


Une idée inacceptable pour la plupart de ces grands adultes de 30, 40 ou 50 ans qui ont touché le fond et pour lesquels le RMI d'hier et le RSA d'aujourd'hui constituent le dernier filet de sécurité.

Là, ils se voient proposer par l'administration d'emmener leurs parents âgés parfois de 60, 70 ou 80 ans, devant les tribunaux. «Si vous souhaitez être dispensé de cette démarche, précisez le motif», stipule le formulaire. Mais on va où là ? La gestapo est de retour ou quoi ? ? ? ?


Même chose pour les personnes séparées de leurs conjoints et ayant des enfants à charge. Le dossier les invite à «engager une action envers l'autre parent pour obtenir la fixation ou le versement d'une pension alimentaire pour chaque enfant concerné». Là encore, pour «être dispensé de cette démarche» il faut «préciser le motif». Et faut remplir schnell en plus ! ! !


Le journal libération, au vu de ce questionnaire, a souhaité contacter le bon Martin pourfendeur de la pauvreté. Le journal raconte qu'il était plutôt gêné aux entournures ! Il n'aura fallut que trois au bon Martin pour faire une réponse. Mais la réponse a été communiqué à l'ensemble de la presse à la veille de la grève dans la presse écrite. Juste histoire de ne pas pouvoir la diffuser le lendemain ! ! ! C'est qu'il apprend vite le petit ! !


Voici ce que le Journal Libération en a tiré de ce communiqué laconique :

« En guise d'explication, ses services invoquent un problème d'«articulation entre la solidarité familiale telle que l'organise le code civil, et la solidarité nationale telle que l'organise le code de l'action sociale». Sous-entendu : le code civil non-toiletté de longue date a un temps de retard sur l'action sociale et notamment les dispositifs de solidarité nationale comme le défunt RMI et le nouveau RSA. Le communiqué précise que la loi du 1er décembre 2008 relative au RSA reprend «les mêmes dispositions» que le RMI.

 

Pas tout à fait vrai. Le Haut-Commissariat reconnaît que l'incitation faite aux enfants de 30, 40 ou 50 ans d'engager une action contre leurs parents «ne figurait pas dans le formulaire national du RMI».
Pourquoi l'avoir rajouté alors ? Parce que cette question «était posée par certains départements au travers de formulaires complémentaires»,argumente le cabinet, qui avance «un souci d'harmonisation».

Mais au lieu d'harmoniser par le haut, en éliminant dans tout l'Hexagone cette formule contestable, les services de Martin Hirsch ont harmonisé par le bas, en la généralisant partout et auprès des 3,7 millions de personnes éligibles au RSA. Pour finir, après bien des contorsions, le communiqué du Haut-Commissariat souligne que «le formulaire sera modifié sur ce point pour éviter les troubles inutiles». Une façon très indirecte de reconnaître qu'il y a un malaise auquel il convient de répondre. »


Pour plus d'information et pour vérifier, vous pouvez télécharger le formulaire du RSA !!  Source : le blog de Popote67 : http://ernolsheim.over-blog.com/




Ses derniers articles :


liste complète

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-32828484.html


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publié par babelouest (crisonnier) le 17/06/2009 16H56

Revenu de solidarité active :
taxez plutôt vos parents


Les demandeurs du RSA sont invités à intenter des actions en justice contre leurs proches.

Vu sur Libération


Fac-Simile du formulaire de demande de RSA, un questionnaire de 5 pages.

Fac-Simile du formulaire de demande de RSA, un questionnaire de 5 pages.

Les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) sont invités à intenter des actions en justice à leurs proches (père, mère, ex-conjoint) pour obtenir une aide financière s’ils affrontent des difficultés. C’est ce qu’ont découvert les futurs allocataires en remplissant leurs dossiers de demande de ce minima social entré en vigueur début juin.

Inacceptable. Le formulaire retiré à la CAF (Caisse d’allocations familiales) ou téléchargé sur son site Internet questionne sur cinq pages les postulants au RSA et les encourage à entreprendre des démarches devant les tribunaux. Comme si l’Etat leur demandait de faire jouer la solidarité familiale avant de solliciter la solidarité nationale.

A la rubrique «Vous êtes célibataire et vous vivez seul», le document interroge les futurs allocataires : «Percevez-vous une pension alimentaire ?» Si le demandeur répond «non», le document lui précise qu’il est «susceptible d’engager une action envers (ses) parents [père, mère, ndlr] pour obtenir une pension alimentaire».

Une idée inacceptable pour la plupart de ces grands adultes de 30, 40 ou 50 ans qui ont touché le fond et pour lesquels le RMI d’hier et le RSA d’aujourd’hui constituent le dernier filet de sécurité.

Là, ils se voient proposer par l’administration d’emmener leurs parents âgés parfois de 60, 70 ou 80 ans, devant les tribunaux. «Si vous souhaitez être dispensé de cette démarche, précisez le motif», stipule le formulaire.

Lire la suite sur Libération :

http://www.liberation.fr/societe/0101574292-revenu-de-solidarite-active-taxez-plutot-vos-parents

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4401


Commentaires

PIRE. Ce formulaire demande aussi de divulguer les montants de ses comptes. On est à deux doigts du système Hartz 4, en Allemagne, où le secret bancaire n’existe pas pour les chômeurs : au moindre mouvement créditeur repéré par la Bundesagentur für Arbeit, on vous suspend les allocations à hauteur du montant reçu.

En France, le secret bancaire peut être levé en cas de soupçons dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent. En ce qui concerne le RSA, le questionnaire outrepasse ce cadre, puisqu’il ne s’agit pas de dépister ces deux phénomènes mais que le demandeur déclare ses ressources. Or, l’état du compte bancaire (fluctuant) et l’existence de livrets d’épargne ne sont pas des “ressources à déclarer” et, de ce fait, ces questions ne devraient donc pas se trouver sur un formulaire de demande d’allocation.


Commentaire n° 1 posté par
Sophie aujourd'hui à 08h39
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 01:43


Démographie : la vraie vérité qui dérange


Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre.

Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste
.


Homo sapiens est la pire espèce invasive. Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d’extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre nous reste injustifiable. Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète viable. Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles. Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants. Mais si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !

Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont devenues des tabous de Polichinelle. Parmi celles qui dérangent encore et vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure l’ineffable choix antinataliste. Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique ! Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois. C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits. Notre Monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne, notre sacro-sainte référence. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950. Stop, ou encore ? On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 ! Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer !

Une démographie exponentielle adjointe d’un développement économique infini dans un Monde fini, aux ressources non renouvelables pour l’essentiel, en tout cas ne se régénérant pas au rythme de notre folle croissance, telle est l’effarante formule à laquelle nous sommes ancrés. Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche. Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes. Il y aura toujours suffisamment de candidats pour perpétrer un minimum d’humanité. Je lance un appel au bon sens, au nom des goujats que nous sommes et qui avons tout zigouillé.

Seront-elles donc un jour bonnes à proclamer ces quatre vérités sur le
lapinisme humain ? Probablement, mais trop tard. Pour l’immédiat, nous en
sommes au secourisme et voir mourir l’humain est insupportable, inhumain.
C’est peut-être pourquoi il faudrait dissuader l’humain de trop faire
d’autres humains. Ce qui ne nous est nullement insupportable, par contre,
c’est voir souffrir et mourir les autres espèces, et notamment nos «
mammifères », sacrifiés pour servir et nourrir la cause humaine. Il n’y a
pour ainsi dire pas de fraternité interspécifique positive (commensalisme,
mutualisme, symbiose…), mais strictement négatives (prédation, parasitisme,
pathogénie, antibiose…). C’est aussi dans cet égoïsme écologique, dans cette
couverture outrancièrement tirée à nous, que réside l’une des raisons
majeures du grand déclin annoncé. Malheur à ceux qui ne savent pas partager
! Parce qu’on le sait maintenant, il sera inutile de patienter 4 milliards
d’années pour que le soleil dysfonctionne. D'ici là, l'homme n’aura pas été
remplacé par un surhomme mais par une mouche. Ou bien la vie en tant que
telle aura fatalement disparu du fait de nos géniales erreurs.

Sauver la Planète se résume à une seule et double option : choisir entre
l’homme et Gaïa, en cherchant à désamorcer la bombe démographique. Comme
nous n’avons pas d’autre alternative à la Planète bleue, que nous ne pouvons
donc ni déménager, ni la recharger, le choix est vite fait. La bombe
démographique est pour la biosphère la pire arme de dissuasion massive. Elle
stigmatise le chaos manifeste.

Nous souffrons d’un manque incurable de discernement écologique et nous
voulons satisfaire des exigences anthropocentristes immodérées. Ces erreurs
sont pour l’essentiel l’héritage des religions créationnistes ayant placé,
selon le dogme, la Nature à la discrétion illimitée de l’homme. Les
considérations démographiques ont donc toujours été perçues dans un concept
d’intérêts purement économiques et nombrilistes, strictement repliés sur la
famille ou le pays, de préférence dans une compétitivité cocardière entre
nations. Même le contrôle des naissances n’avait été pensé que dans
l’intérêt du genre humain et non de celui légitime de la Planète et des
espèces compagnes. Comme si nous étions déconnectés de la Terre, comme si
nous vivions sur une île ou un archipel, ou mieux dit dans une arène, sur un
ring ou sur un nuage. C’est un truisme que d’énoncer que la Terre n’est pas
extensible. Le surpeuplement humain est un vrai calvaire pour la planète.
L’avenir ne nous commande plus l’expansion, mais la récession sous forme de
décroissance natale (et économique !).

Quelques générations vouées à seulement un enfant par femme, voire assurer
un soutien financier aux couples qui n’enfanteraient pas, serait le
programme d’une politique courageuse et écoconsciente. On préfère l’option
populiste des allocations familiales, gratification sociale crée en France
après l’hécatombe de 1918, augmenter la mort a toujours historiquement
augmenté la natalité… Au troisième millénaire de notre transit terrestre, de
telles prestations doivent être aperçues comme obsolètes, caduques,
surannées, relevant presque du rétro ou du kitch, mais qui viennent d’être
tout récemment et étrangement instauré en Espagne, comme si l’Espagne
n’était pas solidaire d’une Europe lucide et d’une Planète malade de
l’espèce humaine.

Posséder une famille nombreuse est un délit environnemental, une grave
atteinte à la Planète et à l’avenir commun. On peut régler le sort de
l’homme, non seulement en lui apprenant techniquement à contrôler ses
naissances, mais surtout en le persuadant de le faire par éthique écologique
et planétaire. Question de conscience. Dénoncer l’hyper capitalisme intégré
comme généalogie du saccage et de l'administration de la rareté ne suffit
pas, les institutions doivent planifier à l’échelle mondiale la
soutenabilité des activités humaines par une sage équation du binôme
population et environnement.

La société occidentale consomme à l’excès des ressources naturelles dont
elle n’est pas détentrice et qu’elle extorque aux nations qu’elle domine
tyranniquement. Nous sommes ainsi débiteurs par rapport aux contrées dont
les citoyens exploitent beaucoup moins, comme c’est le cas d’un Indien, d’un
Vietnamien, d’un Péruvien ou d’un Soudanais. Pour continuer à vivre sur les
modes adoptés, un Français nécessite 3 planètes, un Américain quasiment 6,
ce qui projette un besoin moyen de 2 planètes pour un Terrien. Belle leçon
de solidarité planétaire quand on constate qu’Américain s’octroie un droit
de ponction 100 fois supérieur à un Afghan. Difficile ensuite pour un
Occidental de s’arroger le droit de donner des leçons de morale dans des
pays écologiquement éreintés par notre faute, ou de tenter imposer un
apartheid climatique comme ce fut le cas lors de la conférence de Bali. Un
nouveau-né monégasque usurpera sa vie entière sa part amazonienne ou
groenlandaise sans jamais poser un pied ni en Amazonie, ni au Groenland, on
l’a compris. Mais naître en Amazonie ou en Australie présente le méfait
potentiel de menacer directement une biodiversité encore vive et
remarquable. C’est pourquoi les populations des contrées naturelles
présentent le risque rapproché d’une pression plus dommageable encore. On
fera d’autant moins un enfant que l’on habite une région sensible, un des
derniers bastions du capital vert de l’humanité. Le surpeuplement de l’homme
est un antagonisme à la biodiversité. Contrairement à une vue trop hâtive de
la situation planétaire, un enfant de plus à Londres, Mexico ou Hong Kong
sera un moindre préjudice qu’un début de surpeuplement et d’inquisition
humaine d’une Tasmanie ou d’une Papouasie. Restons absents ou absentons-nous
de la Patagonie, du bassin du Congo, de la forêt boréale et de bien d’autres
paradis encore sauvages et de riche naturalité, heureusement souvent peu
hospitaliers pour l’homme. Ménageons les beaux restes du grand catalogue du
Vivant, épargnons les ultimes réservoirs de gènes, les chambres fortes de
biomasse et de stocks de carbone, mettons les prédateurs envahissants que
nous sommes hors d’état de nuire et d’occire les derniers poumons de cette
Terre. L’option du tourisme, même respectueux s’il existe, est un filon tout
à fait négatif. Les régions encore partiellement épargnées n’ont besoin que
d’une chose, de continuer à l’être. Toute présence d’un humain vivant sur le
mode occidental incontournable et incontourné de l’American way of life est
une calamité pour les équilibres naturels et une menace pour les ressources.
Restons chez nous, confions les derniers berceaux de naturalité au savoir
faire millénaire des peuples natifs et n’encombrons de nos progénitures et
de nos futurs intrépides adultes que nos propres maternités, asiles et
services d’urgence !


RÉDUCTION DE LA POPULATION MONDIALE :
FAIRE FACE À L'INÉVITABLE

par J.Kenneth Smail, traduit de World Watch
 

_http://www.delaplanete.org_______________________


Si l'on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d'êtres humains, comme on l'a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.

La tension grandissante entre deux tendances apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible ces 50 dernières années. D'un côté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d'habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d'ici le milieu du 21ème siècle. De l'autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de "adéquat" à "modérément confortable", selon les standards des pays développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.

En réaction à ce "dilemme malthusien" des temps modernes, il est grand temps de penser sérieusement au futur à moyen terme et d'envisager des alternatives qui vont plus loin que le simple ralentissement ou l'arrêt de la croissance démographique mondiale. L'espèce humaine doit développer, et rapidement mettre en application, des programmes bien conçus, clairement articulés, flexibles, équitables et coordonnés au niveau international, pour réduire la population humaine de façon significative sur les deux prochains siècles ou plus. Cet effort demandera probablement une réduction de la population mondiale d'au moins deux tiers à trois quarts, des 9 à 10 milliards d'individus prévus pour la seconde moitié du 21ème siècle à une "population optimale" future (à partir du 23ème siècle) ne dépassant pas les 2 à 3 milliards.

la suite :
http://terresacree.org/population.htm
                                                  *****************

Reduction de la population Mondiale
7 Signatures
Published by reduceworldpopulation on Jul 25, 2008
Category: Environment
Region: GLOBAL
Target: ONU
Background (Preamble):
Voici environs 10 ans, j'ai commencé à développer une théorie personnelle sur la surpopulation mondiale.

Pétition
Tout à commencé par un flash lorsque j'ai lu une signature d'un email qui disait à peu près ceci :
" Les plus grandes épreuves auquelle le monde aura à faire face dans les années à venir seront la surpopulation, le manque de ressources (eau, matières premières, pétrole, etc...), des pandemies de toutes sortes de maladies connues et nouvelles, des pollutions de toutes sortes (chimiques, air, eau, alimentation, etc...)"
Ces idées proviennent d'un des plus brillant génie auquel le monde à donné naissance.

Ca à capté mon attention :
CAR C'ETAIT D'ALBERT EINSTEIN, écrit DANS LES ANNEES 30, quand le mot écologie avait encore à être "inventé", quand la conscience d'une planète dévastée n'était même pas encore présente, quand la planète avait encore des zones inexplorées à aller découvrir!!!
Petition:
Aujourd'hui, je viens de découvrir que c'est une idée véhiculée par l'Eco-Extrémiste Paul Watson dont l'origine remonte à Robert Malthus, un économiste politique Anglais qui affirmait que l'humanité avait surpeuplé la Terre.

Cette affirmation apparue pour la première fois à la fin des années 1700. !
Enfin, est il toujours inconcevable, impensable et délirant de déclarer que le monde est en grand danger : Je ne veux pas que mon enfant et ses enfants vive une vie restreinte par une terre qui se meurt.

Pourquoi est il si difficile de concevoir que NOUS DEVONS REDUIRE LA POPULATION MONDIALE IMMEDIATEMENT ?

1 enfant par couple réduit de moitié la population en une génération.
Ainsi, cela prends seulement :
1 génération, A PARTIR DE MAINTENANT, pour atteindre (6 Milliards : 2 =) 3 Milliards d'individus.
2 génération pour atteindre (3 Milliards : 2=) 1.5 Milliards d'individus.
3 génération pour atteindre (1.5 Milliard : 2=) 750 Millions d'individus : OBJECTIF DESIRABLE, mais à ce niveau les restrictions à la naissance devront être maintenues.
4 génération pour atteindre (750 M : 2=) 375 Millions d'individus : RESULTAT LE PLUS APPRECIABLE, ce niveau donne un plus grand comportement adaptatif pour laisser les individus gérer eux-même leur population.

Ce qui fait plus qu'assez d'individus sur Terre pour avoir une vie parfaite, avec une réflexion bien planifiée qui aura durée 3 ou 4 générations.

Est-ce cela que vous voulez pour vos enfants, et probablement "avec un peu de chance" pour vous ? :

1- Un visuel trés parlant en ligne ou à télécharger, fait avec powerpoint à voir de prefèrence dans Internet Explorer :
http://www.automatesintelligents.com/art/2007/fev/avenir/fullscreen.ht m
2- Lettre écrite en 2070 : L'article qui va avec ce visuel : http://www.automatesintelligents.com/art/2007/fev/lettre2070.html
3- La fin certaine des civilisations
telles que nous les connaissons? : http://www.automatesintelligents.com/edito/2009/mar/edito.html
4- La bombe démographique n'est pas désamorcée : http://www.automatesintelligents.com/edito/2009/jan/edito.html
Vous êtes d'accord vous aussi?

*************

Réduction de la population mondiale
Manifeste de l'environnement 2007

FORUM RMC

Pour sauvegarder l'environnement, vous avez les mesures bénéfiques immédiatement et d'autres points dont les effets se feront sentir à long terme mais qu'il faut instaurer de suite.
Une question que nous devrions tous nous poser, combien d'êtres humains et vivants, la planète peut-elle supporter sans dégénérer (pollution, pénurie des denrées alimentaires, disparition des espèces,...)?

A cela, je propose de mettre en place une régulation de la population mondiale et d'envisager une diminution du nombre d'habitans.

Le résultat en sera évident, moins d'habitants = moins de consommation, moins de pollution (en espérant qu'il ne soit pas trop tard).


http://www.rmc.fr/forum/rmc/manifeste-de-lenvironnement-2007/reduction-de-la-population-mondiale-164/messages-1.html


Avez-vous remarqué que cette "suggestion" n'émane que de sites écolos !! En voici un autre et pas des moindres : le WWF

Le WWF exige la réduction de la population mondiale http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-27428249.html


http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-32829011.html
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 01:32

Lente dérive vers une « dictature molle » à la Française

Depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République, Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa, certains de nos concitoyens, des élus, des associations constatent avec inquiétude une multiplication de faits graves. Ceux-ci vont de propos présidentiels et gouvernementaux blessants à l’apparition d’une stratégie récurrente de division de nos concitoyens, de la manipulation et du contrôle de l’information à l’appropriation des moyens de l’Etat par des groupes d’intérêt ou des personnes, dont au premier rang, le Président de la République. Dans le même temps, les institutions publiques sont affaiblies, le système judiciaire est attaqué et mis sous pression, alors que des actions policières de plus en plus politiques sont souvent conduites avec une violence inutile, quand elles ne bafouent pas les libertés publiques. En route vers une « dictature molle » ! 
 
Il est important de réaliser que les « dérives » constatées aujourd’hui résultent d’un mode opératoire mis en place bien avant l’élection de Mr. Sarkozy de Nagy-Bocsa à la présidence, par exemple lors de sa campagne électorale et lors de ses passages dans différents ministères de la mandature de Mr. Jacques Chirac. Les lecteurs ont en mémoire les épisodes du « Karcher » et de la « racaille », propos que Mr. Sarkozy de Nagy-Bocsa avait tenus alors qu’il était ministre de l’intérieur, ou le qualificatif de « véritable mafia » utilisé lors des émeutes des banlieues alors que les renseignements généraux parlaient, eux, de « révolte populaire des cités ». 
 
Lors de la campagne présidentielle, de nombreux arguments présentés par le futur président reposaient sur une présentation dichotomique de notre société et de ses membres, sur une double stratégie de division de nos concitoyens, et de recherche de boucs émissaires. Ces oppositions ont particulièrement visé les chômeurs, accusés de « refuser des emplois » où les fonctionnaires « trop nombreux », deux catégories souvent présentées comme des parasites de la société face aux entrepreneurs, artisans et autres membres de la « France qui se lève tôt »... De même, prenant l’opinion publique a témoin, le futur président n’hésitait pas à exhiber un cas ou deux cas avérés d’abus des systèmes de protection sociaux pour justifier la modification de ces systèmes. Le paradigme en la matière fut cette assurée sociale qui avait consulté des dizaines de médecins différents et accumulé des centaines de boîtes de médicaments qu’elle revendait sous le manteau, exemple utilisé par la suite pour justifier de la franchise médicale appliquée sur chaque boîte de médicaments.
 
L’intérêt de la stratégie du bouc émissaire, mêlant désinformation et manipulation, est au moins triple. Elle permet tout d’abord, comme le font les prestidigitateurs, de détourner l’attention de nos concitoyens des vrais problèmes et des véritables causes de ces problèmes. Ainsi, dans le cas des chômeurs, leur présentation comme des assistés fainéants vivant aux crochets de la société permet de ne pas parler des véritables chiffres du chômage, de la précarité croissante de l’emploi, de la fraude fiscale massive des professions libérales, de la faiblesse du suivi ANPE et du travail au noir institutionnalisé dans certains secteurs (BTP, restauration). Dans ces deux derniers cas, certains des problèmes constatés sont d’ailleurs liés à la diminution des moyens ou du nombre de fonctionnaires chargés de ces taches, que l’on pourra aussi rendre responsables de cet état de fait, alimentant du même coup la diatribe sur le « trop d’Etat »... Cette stratégie crée aussi une tension d’inquiétude, une peur, chez le public visé par la démarche auquel on présente certaines catégories sociales comme potentiellement dangereuses (les « jeunes », les habitants des banlieues, les immigrés, etc.). Elle permet enfin de justifier aisément la mise en place de « réformes », de présenter les opposants lucides comme des individus irresponsables prêts à gaspiller l’argent public, et surtout de faire accepter la mise en place d’une politique sécuritaire forte, bien entendu « dans l’intérêt général ».
 
 
Une dérive antisociale, sécuritaire et vichyste
 
Depuis son élection, Mr. Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa et son gouvernement tirent les bénéfices de cette stratégie du bouc-émissaire. Le problème de l’immigration est emblématique. Rappelons tout d’abord la création du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire. Le terme d’identité nationale rappelle que 20% environ de l’électorat du président est constitué de sympathisants du front national. Il rappelle aussi malencontreusement, de par ses prérogatives et ses moyens, le gouvernement de Vichy et son « commissariat général aux questions juives », à tel point que de nombreux intellectuels et politiques ont contesté cette dénomination. Elle ne peut, selon eux, que « renforcer les préjugés négatifs à l’égard des immigrés [...] l’identité nationale constitue une synthèse du pluralisme et de la diversité des populations et ne saurait être fixée dans le périmètre d’un ministère ». Plus grave, cette dérive a aussi donné naissance à une très xénophobe proposition de loi originaire de députés UMP qui permettrait aux tribunaux de déchoir de la nationalité française les étrangers naturalisés reconnus coupables de faits graves dans les violences urbaines. 
 
Le parallèle avec le gouvernement de Vichy ne s’arrête malheureusement pas là. Ainsi, le terme « valeur travail » rappelle, de façon certes anecdotique, le motto de l’Etat Français. Cependant, c’est bien au nom de cette « valeur » que le gouvernement poursuit ses entreprises antisociale et de division des Français. La loi sur le service minimum d’accueil (SMA) en est l’exemple symbolique. Présentée comme une disposition permettant à ceux qui travaillent de ne pas être gênés par l’absence des instituteurs, elle cache avec difficulté sa philosophie véritable. Tout d’abord, elle donne une vision biaisée de l’école, qu’elle présente comme une garderie d’enfants, vision renforcée par les déclarations de Mr. Xavier Darcos sur les institutrices de maternelle tout juste bonnes à « faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches »... Ensuite elle exonère l’Etat de régler les problèmes qu’il crée et qui conduisent aux grèves des enseignants, en transférant aux collectivités locales la gestion de crise sans leur en accorder les moyens. Enfin et surtout, elle légalise la casse de grèves. Bien que s’en défendant, le triomphalisme de Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa en la matière l’a trahi alors qu’il déclarait en meeting à la Mutualité « maintenant quand il y a une grève, plus personne ne s’en aperçoit ». Petit problème : lors des dernières journées de grève, de très nombreuses communes n’ont pu ou voulu organiser ce « service ». Au-delà de ces arguments, le parallèle avec Vichy trouve aussi dans le cas du SMA son sens : rappelons que ce le régime de l’Etat Français avait - en son temps - interdit les syndicats, puis les grèves... 
 
Ces dérives antisociales et vichystes s’accompagnent de dérives sécuritaires. Le fichier Edvige, reprenait un fichier plus ancien des renseignements généraux instauré par le pouvoir socialiste, l’agrémentait de données personnelles dont on peut questionner la pertinence en terme de sécurité publique. Savoir que Monsieur X ou Madame Y est homosexuelle, ou catholique ou juif, n’apportent en effet rien à la protection des biens et des personnes, et ces données ne concernent de toutes façons en rien l’Etat. En revanche, ces informations regroupées font courir un risque aux personnes fichées, en cas de vol de fichier (cela s’est vu au Royaume-Uni) ou lorsque la dérive sécuritaire se sera amplifiée. 
 
L’autre dérive sécuritaire marquée conduit à des interventions policières de plus en plus musclées à proximité des écoles, voire dans les écoles. Voilà quelques jours, en France, des gendarmes sont intervenus en plein collège au moyen de chiens policiers pour rechercher des élèves faisant usages de stupéfiants. Le récit de cette fouille par une des élèves l’ayant subie révèle sa violence. Extraits de ce témoignage : « Soudain, la porte s’est ouverte, laissant entrer deux [personnes] un monsieur chauve habillé en militaire (le dresseur de chien) et un gendarme très gros. Le chauve nous a dit : Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique ! » Le chien s’est alors « acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée. Le chien s’est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant : Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires ! Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s’empresser de me faire sortir. Dehors m’attendait une petite troupe de gendarmes... Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures. Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l’intention de l’autre gendarme : On dirait qu’elle n’a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! On ne sait jamais... » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle ! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte ! L’étape d’après, ce sera les classes de primaire et de maternelle ? Dans ce cas, il ne faudra pas oublier de vérifier les couches puisque l’on s’apprête à rendre possible l’emprisonnement de mineurs de 12 ans, et à détecter des germes de délinquance chez des très jeunes enfants, dès 3 ans !
 
Avec la chasse aux collégiens utilisateurs de stupéfiants, la « chasse aux clandestins » bat toujours son plein toujours à proximité de ces lieux, ou dans ces lieux, où parents sans papiers - mais pas sans travail - viennent chercher leurs enfants. Voilà un mois, des enfants d’une maternelle de Grenoble ont assisté au départ précipité de trois de leurs camarades et de leurs parents fortement encadrés par des policiers venus jusque dans l’enceinte de l’école, en pleine classe. Ceux-ci ont été expulsés de France le lendemain matin, aux premières heures sans possibilité de recours. D’autres arrestations violentes se sont produites en différents endroits où des parents ont été embarqués par les forces de police, et leurs enfants laissés sur le trottoir sous la garde des passants et instituteurs. Le cas de l’école Rampal à Paris est caractéristique : des parents se sont opposés à l’arrestation d’une personne âgée chinoise venue récupérer ses petits-enfants. Leur action a entrainé le jet de gaz lacrymogènes, et le lâché de chiens policiers à l’heure de la sortie des classes devant des parents et des enfants terrorisés. La directrice de l’école, qui tentait de mettre les enfants à l’abri, de discuter avec les forces de police a été arrêtée et placée en garde à vue pour « outrage et dégradation de bien public en réunion ». Un témoin raconte que dans ce quartier parisien, elle « ne peux plus sortir avec mon fils sans qu’on assiste à une interpellation ». Ce témoin précise que lors d’une de ces interpellations, l’un des sans papier a poussé des cris épouvantables qui lui ont « rappelé ceux que mon grand-père déporté poussait en cauchemardant ».
 
 
Vers la dictature molle ?
 
Toutes ces actions se doublent de faits qui montrent que nous sommes en route vers une dictature molle, et que nous y arriverons assez vite si la vapeur n’est pas renversée. Il ne s’agira pas de tuer des Français pour délit d’opinion, de les torturer, mais il s’agira de les faire taire, de leur faire peur au profit d’une minorité, une oligarchie mêlant copains et pouvoir financier.
 
Les premiers de ces faits révèlent en effet l’émergence d’un pouvoir clanique, voire purement personnel. Les liens qui lient Mr. Patrick Balkany et le président de la République sont connus. En dépit de plusieurs condamnations judiciaires, Mr. Balkany est toujours un ami du président, ce qui lui vaut d’être présent lors de très nombreux voyages officiels. On peut légitimement se demander à quel titre cet édile bénéficie de ces faveurs, lui permettant d’être traité parfois mieux qu’un ministre, au grand dam des responsables du protocole et dans un silence médiatique surprenant. Un autre exemple de la dérive clanique a, lui, été médiatisé. L’irruption d’indépendantistes corses dans la résidence secondaire de Mr. Christian Clavier, grand ami du président, a conduit au limogeage du coordinateur des forces de sécurité en Corse, Mr. Dominique Rossi, par le ministère de l’Intérieur. L’atteinte aux biens a consisté essentiellement dans un usage non autorisé de la piscine de la résidence et dans une dégradation d’une statue. Il est bon de rappeler que quelques jours plus tard, un instituteur sans problème, Mr Emmanuel Multedo, était abattu dans les rues de Bastia sans que cet assassinat ne soulève de réactions indignées à l’Elysée, et sans que des sanctions ne soient prises à l’encontre de responsable des forces de police. A ce jour, l’enquête sur ce dossier piétine toujours alors que les indépendantistes corses s’étant invités chez Mr. Clavier ont été jugés et condamnés. « Le fait du prince », commentera Mr. François Bayrou, qui ajoutera non sans raison « ce sont des décisions arbitraires et disproportionnées et qui montrent à quoi on arrive quand les pouvoirs sont ainsi concentrés entre les mêmes mains, quand le copinage avec les puissants remplace la raison d’Etat ».
 
La seconde série de faits concerne la main mise sur l’information. Celle-ci est en effet quasi-exclusivement aux mains de groupes industriels ou financiers proches du pouvoir. Les lecteurs d’Agoravox connaissent bien les liens qui existent entre Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa et les groupes Lagardère ou Bouygues. Ces mêmes lecteurs ont été tenus informés des manipulations fréquentes des images présentant le président de la République avec ou sans bourrelets, avec ou sans garde du corps, un peu plus grand que la réalité, ou d’un membre du gouvernement avec ou sans bague diamantée. Ces épiphénomènes sont caractéristiques de la situation actuelle, où l’image vaut plus que l’information, où la fiction remplace la réalité. Ces procédés sont rendus d’autant plus faciles que la presse d’opposition se fait rare, et que les opposants et sonneurs d’alarme peuvent rapidement se trouver soumis à de fortes pressions politiques, policières ou judiciaires. Citons le cas de France 2 et France 3, dont les directions seront nommées dorénavant par le président de la République, à l’image de ce qui se pratiquait du temps de l’ORTF. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le journal de France 3 et ses journalistes, plutôt indépendants du pouvoir politique, soient dans la ligne de mire des proches du président, des députés UMP allant jusqu’à demander sa suppression. Cette démarche est à rapprocher des propos agressifs du président lors de la préparation de son interview de campagne par cette chaîne. Devant attendre quelque temps pour son maquillage, Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa s’était emporté de façon inquiétante : « Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder ! ». Citons l’embauche à TF1, propriété du groupe Bouygues à qui l’Etat s’apprête à faire cadeau de la publicité divertie de France Télévision, de l’ancien chef de cabinet de Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa, Mr. Laurent Solly. Citons aussi le cas de Mr. Denis Robert, dont l’enquête sur le fonctionnement de chambres de compensation lui a valu et lui vaut des démêlés interminables avec la justice sans que cette même justice ne s’émeuve outre mesure des faits décrits dans ses publications. Enfin, citons la placardisation ou le licenciement de journalistes non-conformistes ou simplement « non-conformes », tels Messieurs Daniel Mermet, dont l’émission sur France Inter a été reléguée à une heure de faible audience, Richard Labévière de RFI, sanctionné pour un délit d’opinion et qui dénonce la mise au pas de l’audiovisuel depuis l’arrivée de la nouvelle direction proche du pouvoir politique, ou Ulysse Gosset qui paye là un portrait pour l’émission « le talk de Paris » de Mr. Bernard Kouchner, qui avait déplu au ministre des affaires étrangères. Le but de toutes ces manœuvres est de livrer à nos concitoyens une « information formatée », conforme aux vœux du pouvoir, comme l’a admis bien involontairement le communicant gouvernemental, Mr. Thierry Saussez, en annonçant sur Public-Sénat qu’il projetait de créer une "émission de communication gouvernementale à la télévision" diffusée "dans l’idéal" sur le service public.
 
Ce formatage de l’information s’accompagne de son indispensable corolaire, la surveillance de l’opinion, des médias non alignés et leur harcèlement. Cette surveillance de l’opinion s’est révèlée au grand jour lorsque les syndicats enseignants eurent dénoncé le contrat passé par le ministère de l’éducation nationale avec une entreprise privée pour surveiller les médias en ligne, « les sites de syndicats, de partis politiques, les portails thématiques ou régionaux, les sites militants d’associations, de mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d’opinion. » Cette surveillance ne s’arrête pas là : elle concerne aussi les forums, les blogs, les pages personnelles, les réseaux sociaux, les appels et pétitions en ligne des enseignants. Autre exemple de pression sur les médias, le cas récent de Mr. Vittorio de Filippis, ancien directeur de la publication de Libération, arrêté devant ses enfants à une heure matinale à son domicile, insulté devant eux (« Vous, vous êtes pire que la racaille ! » diront les policiers) soumis à des fouilles corporelles dégradantes, pour une simple notification de mise en examen pour diffamation dans un nième procès opposant son journal à Mr. Niel et la société Free. Cette façon de procéder, défendue pourtant par les ministres de la justice, Mme Rachida Dati, et de l’intérieur, Mme M. Alliot-Marie, n’a jamais été mise en œuvre envers un journaliste pour une telle notification. Ceci fait dire à la ligue des droits de l’homme qu’il est « urgent de réagir contre des dérives de plus en plus inacceptables de pratiques judiciaires et policières qui deviennent incompatibles avec l’Etat de droit ». De fait ! 
 
Le dernier volet de cette marche lente vers la dictature molle concerne la justice. Deux affaires illustrent bien le propos, mais bien d’autres pourraient être invoquées. La première est l’affaire « des terroristes de l’ultra gauche », arrêtés à leur domicile sur le plateau de Millevache pour destructions en réunion en relation avec une entreprise terroriste en lien avec les dégradations de caténaires subies par la SNCF. Il s’agit ni plus ni moins d’une manipulation de l’opinion par le gouvernement et les médias. En effet, la dénomination de terrorisme dans ce cas ne correspond en aucun cas aux actes reprochés. De plus, outre que l’implication des mis en examen dans ces dégradations ne soit en aucun cas prouvée, qu’ils soient donc présumés innocents, ceci n’a pas empêché la plupart des médias de répéter les vraies-fausses informations répandues par les policiers pour accréditer l’existence de ce groupe de terroristes. Seules quelques publications ont émis rapidement des doutes, dont le quotidien Libération qui publiait un article du philosophe italien Giorgio Agamben. Ce dernier écrivait alors « Les policiers sont tombés sur des documents précisant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d’arrivée dans les gares. En bon français : un horaire de la SNCF. Mais ils ont aussi séquestré du « matériel d’escalade. En bon français : une échelle.... » La seule conclusion possible de cette ténébreuse affaire est, toujours d’après ce philosophe « que ceux qui s’engagent activement aujourd’hui contre la façon (discutable au demeurant) dont on gère les problèmes sociaux et économiques sont considérés ipso facto comme des terroristes en puissance, quand bien même aucun acte ne justifierait cette accusation. Il faut avoir le courage de dire avec clarté qu’aujourd’hui, dans de nombreux pays européens (en particulier en France et en Italie), on a introduit des lois et des mesures de police qu’on aurait autrefois jugées barbares et antidémocratiques et qui n’ont rien à envier à celles qui étaient en vigueur en Italie pendant le fascisme.  »
 
Si malgré cette accumulation d’évènements délétères, le lecteur n’était pas convaincu, il serait bon de revenir sur la loi sur la rétention de sûreté, que M. Sarkozy de Nagy-Bocsa et Mme R. Dati ont tenté de faire appliquer de façon rétroactive aux criminels déjà condamnés. Or la constitution est explicite sur la question : c’est tout simplement impossible. Le conseil constitutionnel a donc justement remis en cause cette volonté ministero-présidentielle rappelant par la bouche de son président, Mr. Jean-Louis Debré « la loi n’est pas rétroactive, il y a des principes généraux sur la non rétroactivité des lois sauf les lois pénales les plus douces ». Mécontent de cet état de fait, le président de la République, a cherché à remettre en cause cette décision. Il a saisi le président de la cour de cassation de la question provoquant une levée de boucliers chez les politiques et les magistrats. Ainsi, le président de l’union des jeunes avocats, Me. Lionel Escofffier déclarait que « cette décision de saisir le Premier président de la Cour de cassation pour le forcer à trouver une solution pour rendre rétroactive cette loi est d’autant plus juridiquement et intellectuellement inconcevable que la Constitution de la Ve République impose aux juridictions administratives et judiciaires de respecter les décisions du Conseil Constitutionnel qui ne sont pas susceptibles de recours ». Ajoutons à cela que depuis le régime de Vichy, seuls Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa et son gouvernement ont tenté de rendre rétroactive une loi dont les conséquences risquaient d’aggraver des peines encourues. Associé au mépris de l’opinion publique et du suffrage universel perçu lors de ratification du traité de Lisbonne par le Parlement, contre l’avis référendaire du peuple Français, et lors du non Irlandais à ce même traité, le fait que le président de la République tente tout simplement de s’asseoir sur la constitution dont il est le gardien est un des premiers symptômes de la dérive vers la dictature molle, dénoncée ici.
 
 
Crédit photo :
 
http://lire-ecouter-voir-la-suite.blogspot.com/2008/04/la-musique-populaire-brsilienne-dfie-la.html

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/lente-derive-vers-une-dictature-48193


http://generation-clash.over-blog.com/article-32840692.html
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 01:12
 


LONDRES (AFP) — La récession économique a entraîné une "crise des droits de l'homme" qui a placé le monde "sur une poudrière d'inégalités, d'injustice et d'insécurité sur le point d'exploser", estime Amnesty International dans son rapport annuel publié jeudi.

Dans ce document de plus de 400 pages, Amnesty dresse un sombre bilan des violations des droits de l'homme dans le monde, aggravés par la crise économique, et appelle les dirigeants, notamment ceux du G20, à "investir dans les droits humains avec autant de détermination que dans la croissance économique".

"De fait, nous sommes assis sur une poudrière d'inégalités, d'injustice et d'insécurité qui est sur le point d'exploser", écrit dans le préambule Irene Khan, la secrétaire générale de l'organisation, dont le siège est à Londres.

"Ce n'est pas simplement une crise économique, c'est une crise des droits humains", a-t-elle expliqué dans une interview à l'AFP. "Il y a des problèmes sociaux, politiques et économiques qui ont été aggravés par la crise économique, c'est comme une bombe à retardement".

"Ces dernières années, on a vu que les questions de sécurité avaient sapé les droits humains. Aujourd'hui, avec la crise économique, ces droits se retrouvent mis en veilleuse", déplore Mme Khan.

En Afrique, la crise alimentaire a "eu un impact disproportionné sur les populations vulnérables", note le rapport. Elle a entraîné sur tout le continent des manifestations qui ont souvent été durement réprimées, notamment en Tunisie, au Zimbabwe, au Cameroun ou au Mozambique.

L'Europe n'est pas épargnée. Amnesty dénonce notamment l'usage de bombes à sous-munitions et les pillages pendant le conflit entre la Géorgie et la Russie. "Le déclenchement de cette guerre a montré que l'idée d'une sécurité définitivement acquise, dans l'Europe au lendemain de la Guerre froide, était un présupposé fragile", souligne le rapport.

L'ONG relève également, dans de nombreux pays européens, un "climat de racisme et d'intolérance" qui vise notamment "les migrants, les Juifs, les musulmans et les Roms". Ces derniers restent "largement exclus de la vie publique dans tous les pays".

Aux Etats-Unis, Amnesty salue la décision du nouveau président Barack Obama de fermer la prison de Guantanamo et de briguer un siège au Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Mais "il est trop tôt pour savoir si le gouvernement américain saura faire pression sur des pays comme Israël ou la Chine pour qu'ils respectent les droits fondamentaux de la personne - comme il le fait sur d'autres Etats, tels l'Iran et le Soudan".

L'organisation estime par ailleurs que l'administration Obama a fourni des réponses "mitigées" à la politique de son prédécesseur George W. Bush en matière d'antiterrorisme.

Au Proche-Orient, le rapport accuse Israël d'avoir "régulièrement violé les lois de la guerre" pendant son offensive de plusieurs semaines contre Gaza, qui a occasionné des "pertes disproportionnées dans la population". Mais Amnesty critique également sévèrement les violations des droits de l'homme par les forces de sécurité palestiniennes, du Hamas et de l'Autorité palestinienne.

Dans ce sombre tableau, Amnesty voit une lueur d'espoir: la possibilité d'une réforme en profondeur qui mettrait les droits de l'homme au coeur d'un système économique plus équitable.

L'ONG lance notamment un appel aux pays du G20, qui ont jeté les bases d'une réforme économique en profondeur au sommet de Londres début avril.

"Nous leur adressons ce message: vous ne pourrez trouver une solution aux problèmes économiques sans trouver une solution aux problèmes des droits de l'homme", conclut Mme Khan.

 

 

http://generation-clash.over-blog.com/article-32841951.html

 

 

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 14:06





Commentaire reçu sur mon blog R-sistons à l'INTOLERABLE

un commentaire vient d'être posté par GM sur l'article Avec Sarkozy 1er, voici la France embarquée dans l'effort de guerre !, sur votre blog r-sistons

Extrait du commentaire:

L'Elysée veut-il abolir la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789?

Passée inaperçue ou presque, cette petite phrase d'Henri Guaino, plume et porte-plume présidentiel, petite phrase lachée ce dimanche sur Europe 1 et relative à la décision du Conseil constitutionnel sanctionnant la loi HADOPI pour non-respect de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789: "En faisant référence à la Déclaration de 1789, on est pas dans l'ordre du juridique, mais dans l'ordre de la philosophie politique." 
Diable! que voilà bien des questions qui se lèvent d'un seul élan.
1/ Qu'est ce qu'il y connait en Constitution Henri Guaino?
Apparemment, rien de rien. L'ancien étudiant de Sciences po qu'il fut a visiblement oublié ce que l'on apprend en AP. Depuis la décision du 16 juillet 1971 la Déclaration de 1789 a été reconnue comme appartenant à ce que l'on appelle le bloc de constitutionnalité. S'y référer pour censurer une loi, c'est bel et bien se situer dans l'ordre du juridique, et non dans l'ordre de la philosophie politique.
2/ On peut donc être le gourou du président de la République française, son conseiller, sa plume, son inspirateur et ne rien connaître à la Constitution?
Oui. La preuve.
3/ N'est-ce pas inquiétant?
Sans doute. Cela révèle une ignorance absolue des principes fondamentaux sur lesquels s'est construit depuis deux siècles la démocratie française. Et comme il est légitime de penser que l'actuel président doit être doté d'un niveau de culture politique, juridique et historique identique à celui de Guaino, il est par conséquent tout aussi légitime de penser qu'il ne faut pas s'étonner des conséquences de cet assemblage de compétences.
4/ Justement quelles peuvent être les conséquences de cette ignorance?
Ah bon? Vous ne l'avez pas remarqué? Eh bien par exemple, les atteintes répétées à la laïcité. Savez-vous que depuis quelques mois, la France reconnaît les diplômes décernés par le Vatican comme des diplômes français, républicains? Non? Pourtant c'est le cas. Tout cela grâce à une convention discrètement signée par la France avec le pape. Ce qui revient à dire que l'Etat français laïc reconnaît comme équivalents aux diplômes républicains, les diplômes décernés par les prêtres qui enseignent au nom du pape Benoît XVI. C'est la fin du monopole de la collation des grades comme l'on dit, et personne (ou presque) ne s'est indigné de cette entorse aux principes de 1789 et de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'Etat.
5/ Dans ces conditions, faut-il s'attendre à pire encore?
Souvenez-vous, il y a un an, le président a constitué un comité théodule, présidé par Simone Veil pour réfléchir à une réécriture éventuelle du Préambule de la Constitution de 1958. Il voulait inscrire dans ce Préambule "réécrit" de nouveaux droits, et l'on sait, compte tenu des discours de notre héros sur tous les sujets ayant trait aux droits et aux libertés, que ces "droits" nouveaux auraient détruits ceux de 1789. Après un an de travail, cette commission a conclu, dans un rapport rendu à son commanditaire, que le préambule était très bien comme ça et que pour ce qui était de garantir les droits et libertés des citoyens, il y avait largement de quoi faire (A noter là encore l'impressionnant silence médiatique qui a accueilli la sortie de ce rapport camouflet pour l'Elysée). Du coup, le chef de l'Etat a remisé tous ces projets "droitsdel'hommicide" ayant pour objectif d'en finir avec la Déclaration des Droits de 1789 en attendant la bonne occasion pour frapper de nouveau.
6/ Finalement, la sortie de Guaino n'est peut être pas innocente?
Lui seul le sait. Ce qui est certain, c'est que ce dédain affiché pour le droit, alliée à une ostensible ignorance de l'Histoire démontrent qu'à l'évidence, l'actuel pouvoir veut toujours en finir avec l'héritage de 1789. Cette petite phrase est un aveu de l'inconscient sarkozyste de Guaino. Car oser dire que le texte de droit fondateur de notre démocratie et que pas un des gouvernements qui se sont succédé depuis 1870 n'avaient osé remettre en cause (hormis l'autorité de fait de Vichy), oser dire donc, que ce n'est qu'un texte de philosophie politique, sous-entendu parmi d'autres, c'est plus qu'inquiétant. Cela signifie qu'en dépit de l'échec de la loi Hadopi et de la décision du comité Veil de l'an passé, l'actuel pouvoir ne désarmera pas tant qu'il n'aura pas aboli, d'une façon ou d'une autre, cette Déclaration de 1789.
Et voilà.



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L'Elysée veut-il abolir la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789?
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Par Bruno Roger-Petit
le 16/06/2009, vu 10590 fois, 200 nombre de réactions
Info d'un posteur invité par la rédaction Le Post. Info d'un chroniqueur invité par Le Post.
L'opinion exprimée n'engage que son auteur.

 

Passée inaperçue ou presque, cette petite phrase d'Henri Guaino, plume et porte-plume présidentiel, petite phrase lachée ce dimanche sur Europe 1 et relative à la décision du Conseil constitutionnel sanctionnant la loi HADOPI pour non-respect de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789: "En faisant référence à la Déclaration de 1789, on est pas dans l'ordre du juridique, mais dans l'ordre de la philosophie politique."

VIDEO

Diable! que voilà bien des questions qui se lèvent d'un seul élan.


1/ Qu'est ce qu'il y connait en Constitution Henri Guaino?

Apparemment, rien de rien. L'ancien étudiant de Sciences po qu'il fut a visiblement oublié ce que l'on apprend en AP. Depuis la décision du 16 juillet 1971 la Déclaration de 1789 a été reconnue comme appartenant à ce que l'on appelle le bloc de constitutionnalité. S'y référer pour censurer une loi, c'est bel et bien se situer dans l'ordre du juridique, et non dans l'ordre de la philosophie politique.


2/ On peut donc être le gourou du président de la République française, son conseiller, sa plume, son inspirateur et ne rien connaître à la Constitution?

Oui. La preuve.


3/ N'est-ce pas inquiétant?

Sans doute. Cela révèle une ignorance absolue des principes fondamentaux sur lesquels s'est construit depuis deux siècles la démocratie française. Et comme il est légitime de penser que l'actuel président doit être doté d'un niveau de culture politique, juridique et historique identique à celui de Guaino, il est par conséquent tout aussi légitime de penser qu'il ne faut pas s'étonner des conséquences de cet assemblage de compétences.


4/ Justement quelles peuvent être les conséquences de cette ignorance?

Ah bon? Vous ne l'avez pas remarqué? Eh bien par exemple, les atteintes répétées à la laïcité. Savez-vous que depuis quelques mois, la France reconnaît les diplômes décernés par le Vatican comme des diplômes français, républicains? Non? Pourtant c'est le cas. Tout cela grâce à une convention discrètement signée par la France avec le pape. Ce qui revient à dire que l'Etat français laïc reconnaît comme équivalents aux diplômes républicains, les diplômes décernés par les prêtres qui enseignent au nom du pape Benoît XVI. C'est la fin du monopole de la collation des grades comme l'on dit, et personne (ou presque) ne s'est indigné de cette entorse aux principes de 1789 et de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'Etat.


5/ Dans ces conditions, faut-il s'attendre à pire encore?

Souvenez-vous, il y a un an, le président a constitué un comité théodule, présidé par Simone Veil pour réfléchir à une réécriture éventuelle du Préambule de la Constitution de 1958. Il voulait inscrire dans ce Préambule "réécrit" de nouveaux droits, et l'on sait, compte tenu des discours de notre héros sur tous les sujets ayant trait aux droits et aux libertés, que ces "droits" nouveaux auraient détruits ceux de 1789. Après un an de travail, cette commission a conclu, dans un rapport rendu à son commanditaire, que le préambule était très bien comme ça et que pour ce qui était de garantir les droits et libertés des citoyens, il y avait largement de quoi faire (A noter là encore l'impressionnant silence médiatique qui a accueilli la sortie de ce rapport camouflet pour l'Elysée). Du coup, le chef de l'Etat a remisé tous ces projets "droitsdel'hommicide" ayant pour objectif d'en finir avec la Déclaration des Droits de 1789 en attendant la bonne occasion pour frapper de nouveau.


6/ Finalement, la sortie de Guaino n'est peut être pas innocente?

Lui seul le sait. Ce qui est certain, c'est que ce dédain affiché pour le droit, alliée à une ostensible ignorance de l'Histoire démontrent qu'à l'évidence, l'actuel pouvoir veut toujours en finir avec l'héritage de 1789. Cette petite phrase est un aveu de l'inconscient sarkozyste de Guaino. Car oser dire que le texte de droit fondateur de notre démocratie et que pas un des gouvernements qui se sont succédé depuis 1870 n'avaient osé remettre en cause (hormis l'autorité de fait de Vichy), oser dire donc, que ce n'est qu'un texte de philosophie politique, sous-entendu parmi d'autres, c'est plus qu'inquiétant. Cela signifie qu'en dépit de l'échec de la loi Hadopi et de la décision du comité Veil de l'an passé, l'actuel pouvoir ne désarmera pas tant qu'il n'aura pas aboli, d'une façon ou d'une autre, cette Déclaration de 1789.

Et voilà.


(Source: Europe 1.fr)
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