De Isabelle CORTES et Thierry MASURE – Il y a 3 heures
PARIS (AFP) — Les dirigeants syndicaux ont demandé lundi à Nicolas Sarkozy une véritable régulation sociale internationale pour lutter contre la concurrence entre les travailleurs, à une semaine d'un sommet sur la crise mondiale de l'emploi auquel il doit prendre part à Genève.
Au cours d'une rencontre d'une heure à l'Elysée, personne n'a soufflé mot du résultat des élections européennes. Mais, interrogés à leur sortie, les syndicalistes ont insisté sur l'ampleur de l'abstention chez les ouvriers et les jeunes ce qui, selon François Chérèque (CFDT) interdit au gouvernement de voir dans le résultat un "blanc-seing" pour sa politique.
A cinq jours d'une nouvelle journée d'action intersyndicale de manifestations samedi, Nicolas Sarkozy avait invité Bernard Thibault (CGT), François Chérèque, Jean-Claude Mailly (FO), Bernard Van Craeynest (CFE-CGC), Jacques Voisin (CFTC) et Alain Olive (Unsa). Il les reverra début juillet pour un bilan d'étape des mesures anti-crise.
Le chef de l'Etat doit prononcer le 15 juin un discours lors d'un sommet tripartite (gouvernements, syndicats et patronats) pendant la conférence annuelle de l'Organisation internationale du travail (OIT) qui fête cette année ses 90 ans.
Ce fut, selon tous les syndicats, le seul sujet abordé, malgré la proximité de la journée de manifestations de samedi, dernière salve avant les vacances pour réclamer "des réponses sociales à la hauteur de la crise", dont un coup de pouce au SMIC.
Au plan international, la "première attente" des syndicats, ce sont "des actes qui fassent qu'à l'avenir, les normes internationales du travail soient des normes à respecter par les Etats et les entreprises", de la même manière que "dans le domaine commercial, fiscal ou financier", a déclaré M. Thibault.
Selon le dirigeant cégétiste, "c'est un des moyens pour éviter la mise en concurrence des salariés sur le moins-disant social à l'échelle internationale, pour éviter les délocalisations".
Critiquant le "deux poids, deux mesures", les syndicats ont "regretté" lundi que dans la déclaration du G20 de Londres début avril, "la place du FMI a été consacrée, avec des moyens et prérogatives supplémentaires" alors que l'OIT n'était même pas conviée.
Au nom de FO, Jean-Claude Mailly a souhaité que, quand le FMI ou la Banque Mondiale interviennent, l'OIT "donne son avis" ce qui serait, a-t-il dit, "un moyen de bloquer le dumping social et environnemental".
Pour François Chérèque, le président de la République doit "exprimer la demande de tous les syndicats français et étrangers que dans les règles de commerce mondial, il n'y ait pas que des règlements financiers et bancaires mais aussi des contreparties sociales et environnementales".
Son homologue de la CFTC Jacques Voisin s'est prononcé pour "une traçabilité sociale et environnementale des produits".
Président de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest a réclamé l'application d'"un code du travail international, à l'image des codes régissant la navigation ou l'aviation internationales".
De son côté, M. Sarkozy, selon un communiqué officiel, "a réaffirmé son ambition de soutenir la voix de l'OIT dans le débat sur la définition d'une nouvelle gouvernance au niveau mondial". L'objectif, a-t-il expliqué, est que "la reconnaissance du travail et de la protection sociale soient au coeur des règles qui constitueront l'armature d'un nouvel ordre mondial".
Dans l'immédiat, M. Thibault a appelé le gouvernement à ratifier rapidement plusieurs conventions de l'OIT, notamment sur "les travailleurs migrants".
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-32421341.html
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gMlyvZGnXO-t4PHil1jPOnv_B50A
Le nouveau leader de l’opposition : Cohn Bendit !!! quelle plaisanterie ! Sarkosy cherche à faire monter Cohn Bendit le plus haut possible, pourquoi pas comme le Pen ( outil de Chirac) au deuxième tour des présidentielles. La presse de Sarkosy nous dit que Bayrou attaque Cohn Bendit "sous la ceinture",.... mais le jour où Sarkosy qui n’aura que Dany le jaune en face de lui comme seul opposant, descendra ce dernier avec ses écrits pédophiles, alors les médias à la botte du prince trouverons cela normal... et Cohn Bendit, lui, se contentera d’avoir été deuxième sur le poduim puisqu’il ne représente que lui-même. C’est à peine de la fiction, voilà où nous allons arriver. Quand à cette campagne electorale ; une farce avec la veille, une journée de propagande avec le grand Sakosy qui "débarque avec les ricains" et l’avant veille une journée consacrée à la cause écolo à coup de millions d’euros financée par les néoconservateurs.
Bové déclare qu’ Europe écologie était de toutes façon en tête des sondages AVANT la soirée écolo programmée par les néoconservateurs.. il oublie qu’il parle là des instituts de sondages payés par l’UMP pour brouiller les cartes et annoncer une forte poussée des écologistes juste avant cette formidable soirée de vendredi avec le film d’Arthus ( financé par l’oligarchie financière)....(Le but : affaiblir le PS, Bayrou et toute la gauche radicale). Bové fait aussi un aveux en mettant en avant cet avantage donné par les instituts de sondages : il ne nie pas que toutes ces projections gratuites devant des dixaines de milliers de personnes, ces débats télévisés, ces téléchargement gratuits aux frais de l’UMP lui ont profité, mais il renvoie la balle en touche.
Commentaire n° 1 posté par Lenz aujourd'hui à 02h25