Et ça glose, et ça glose et encore et encore… Nouvel Ordre Mondial ou pas N.O.M. ? Et sinon une conspiration séculaire « magique » de grande envergure, du moins une volonté, de plus en plus dévoilée, d’instaurer une dictature mondiale et de confisquer le monde. C’est pourtant simple :
Après la première guerre mondiale, l’Allemagne se retrouve étranglée économiquement par les USA et les alliés européens ce qui creuse le lit d’Hitler. Ce sont des banquiers et des entreprises étasuniennes et de la city de Londres (Ford, Prescott Bush, les Rothschild,…) qui donnent à Hitler les moyens d’entrer en guerre.
La seconde guerre mondiale déchire l’Europe. Les USA attendent pour entrer dans le jeu de la guerre que la destruction soit consommée.
Ensuite vient le plan Marshall qui est non pas une aide généreuse mais un prêt conditionné comme le seront plus tard les « aides » du FMI. C’est l’ouverture d’une ligne de crédit pour des achats dictés et la promesse de futurs profits mirobolants.
Manque de pot, milieu des années 70, la crise (fabriquée elle aussi ?), et voilà les débiteurs en mauvaise posture. Moralité : Les pays qui ont scellé leur sort avec la dette Marshall ont connu les fausses apparences de la prospérité à crédit alors qu’ils étaient en réalité des pays en voie de paupérisation pour cause de surendettement. Et « faisceau d’indices convergents », il semble bien que tout cela ne soit pas la résultante de malheureux hasards mais bien les techniques traditionnelles des usuriers qui savent bien à quel moment il faut tirer sur la corde pour mettre les débiteurs à genoux, soumis à leur volonté, ne pouvant plus rien leur refuser.
Et que font alors les usuriers… des prêts supplémentaires, et encore pour donner l’occasion à leur victimes de se refaire, disent-ils. Tout en sachant qu’elle ne fera que s’enfoncer d’avantage, jusqu’à leur devoir jusqu’à sa dernière chemise. Jusqu’au point où elle sera prête à vendre son âme pour se sortir du piège. Sauf que c’était bien cela le but : l’amener à abdiquer de toute autonomie pour ne pas se faire étrangler totalement. Moralité : Nos gouvernements successifs ont vendu l’âme des peuples aux banquiers de Wall Street et de la City.
Tout cela s’accompagnant d’une prodigieuse entreprise d’acculturation. La destruction systématique des cultures locales ne touche pas que les peuples premiers, ici aussi nous avons vu détruire nos repères culturels pendant 5 siècles d’Inquisition et v’là que maintenant faudrait qu’on se mette tous à porter des Nike et des casquettes visées à l’envers sur des crânes qui sonnent creux.
Seconde guerre mondiale, plan Marshall, FMI, nous avons assisté à l’instauration d’une dictature économiste qui a détruit le pouvoir des gouvernements nationaux, les réduisant à des sortes d’interfaces chargées de faire passer de gré ou de force l’amère pilule de la confiscation du monde, du détricotage de tout tissu social, de l’anéantissement du bien commun.
Une fois les biens des nations confisqués, la politique réduite à se mettre au service de l’économisme, et non plus à remplir son rôle de gestionnaire des biens des peuples selon leur choix du mode de gestion qui se manifestent par des élections, bref une fois dissous le pouvoir des nations de choix d’une gestion et de protection de leurs ressortissants, l’ultime étape pouvaient être mise en œuvre : la confiscation des biens des particuliers, une expropriation généralisée à l’échelle planétaire. C’est ce qui se passe à présent et la méthode est la même que celle qui fut utilisée pour les nations : création de surendettement suivi d’étranglement. Si les gouvernements avaient réellement voulu sauver les particuliers, n’est-ce pas à eux qu’ils auraient donné l’argent qu’ils ont donné aux banques ? Avec l’avantage de maintenir leur « sacro-saint pouvoir d’achat » et de pouvoir étaler leurs dons selon les échéances des remboursements des dettes, ce qui exigeait de moins grosses sommes à sortir d’un coup de la poche des contribuables au détriment de tout programme social. Attention, je ne crois pas à toutes ces carabistouilles : pouvoir d’achat, programme social, et tous le saint frusquin de l’économisme mécaniste, tout ce que je veux montrer là, c’est à quel point les oligarques, leurs vassaux et leurs valets agissent en contradiction totale avec leur discours officiel, berçant le peuple de « belles » paroles tout en creusant sa tombe et le nid de son esclavage.
Et c’est ce qui motive mon combat pour la protection des modes de vie de la simplicité volontaire et de la croissance qualitative : ce sont les derniers refuges, les derniers germes, les derniers espoirs d’une reconstruction, d’une nouvelle construction. Celui de voir émerger un monde fondé sur des relations de douceur, d’entraide, de convivialité. Et si ceux qui pratiquent ces modes de vie subissent en ce moment des attaques ciblées, ce n’est pas innocent. Quand « ils » auront anéanti les derniers havres d’espoir, devrons-nous faire comme le faisaient les dissidents du moyen-âge, nous réfugier au fin fond des forêts les plus profondes pour y développer une civilisation parallèle alors que partout ailleurs séviront la mal-vie, l’esclavage et la répression ?
« Combien d’anges tiennent sur un tête d’épingle » 25 siècles d’inflation philosophique nous ont bourré le crâne de tellement de sottises qu’il n’y a plus pour la pensée aucune fluidité possible. Simplifions, les amis, les choses ne sont pas si compliquées qu’elles ne le paraissent. Il n’y a pas un « dysfonctionnement systémique », c’est une mutation du système, un point de bifurcation, une transformation non linéaire, un changement de nature.
Soit l’esclavage pour une population drastiquement réduite en nombre au service de quelques profiteurs et il ne sera alors plus question d’humanité. Soit le « peuple des humains » prend son sort en mains, défends ses amours et son territoire, l’humanité advient comme un tout, organisation harmonieuse de ses parties différenciées, un organisme.
Mon opinion : une situation hybride pendant une durée indéterminable à priori, mais finalement l’une des deux possibilités prendra le dessus vouant l’autre à disparaître. A chacun de choisir son camp.
Bref, soit vous en êtes encore à vouloir sauver ce système parce que vous ne voyez pas qu’il est déjà mort depuis 25 ans au moins et « plus dure sera votre chute… ». Soit vous espérez qu’après la mutation vous ferez partie des vassaux ou des valets plutôt que des esclaves, et vous soutenez les projets des oligarques. Soit vous choisissez de participer activement à la construction d’un nouveau monde. Bien sûr cela ne va pas sans risques, mais les options précédentes non plus.
La première vous condamne à subir passivement la confiscation de votre destin.
Dans la seconde, vous êtes à la merci des bons vouloirs d’oligarques qui ne s’embarrassent pas de sentiments et n’éprouvent pas de reconnaissance pour ceux qui les servent.
La troisième vous offre la possibilité d’avoir une vie intéressante et riche, ici et maintenant.
Mon choix vous le connaissez. Je vais donc aller le mettre en pratique : moins de mots et plus d’actions concrètes.
Anne
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