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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 14:12


Explosion du chômage des jeunes
Ces jeunes sont totalement abandonnés par l' Etat Français, ils sont dépourvus d' avenir, livrés à eux mêmes ! Mais leur réaction peut être à la mesure de cette abandon ! Sly


AFP
21/03/2009 | Mise à jour : 18:33
|

 

Le nombre de jeunes inscrits au chômage dans des quartiers défavorisés classés parmi les 700 zones urbaines sensibles (ZUS) a progressé de 57,2% entre janvier 2008 et janvier 2009, et doublé (+104%) pour les diplômés Bac+3 ou plus, selon Mediapart, citant une note gouvernementale.

Selon le site d'informations en ligne, la note s'inquiète également de l'augmentation de la part des jeunes diplômés de ces quartiers qui auraient cessé de se manifester auprès de Pôle emploi, l'organisme chargé des demandeurs d'emploi, et juge "alarmant" que "le nombre de diplômés laissés-pour-compte dans les ZUS augmente encore plus vite que les non-diplômés".

 


Contactés, ni le secrétariat à l'Emploi, ni le ministère du Travail, qui a la tutelle de la politique de la Ville, n'étaient en mesure de confirmer dans l'immédiat ces données.

La publication mercredi des nouvelles inscriptions au chômage en février dominera en partie la semaine sociale.

Toujours selon la note citée par Mediapart, 63.900 jeunes de moins de 26 ans vivant en ZUS étaient inscrits au chômage fin janvier, dont 12.230 en catégories 1, 2 et 3, correspondant à la catégorie A de la nouvelle présentation du nombre de demandeurs d'emplois.

Cette catégorie recouvre les personnes cherchant un emploi en CDI ou CDD, à temps partiel ou saisonnier, et n'ayant eu aucune activité, même réduite, dans le mois écoulé.

Les ZUS sont des quartiers retenus par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville. Ils sont caractérisés par un fort déséquilibre entre l'habitat et l'emploi. Le surchômage (environ 40% parmi les jeunes, selon le chiffre couramment retenu) et la pauvreté sont un lot commun, avec la mauvaise santé, les difficultés scolaires et de nombreux faits de délinquance

 

http://vigicitoyen.canalblog.com/archives/2009/03/22/13080728.html

 

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 13:18
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_la_b%C3%AAte
Papyrus 115, La flêche rouge indique ΧΙΣ (616), le nombre de la bête

La Bête de l'APOCALYPSE : 666

Il faudra le chiffre de la Bête
pour acheter et vendre...




Introduction


Elle est déjà installée à Bruxelles, en Belgique, la Bête de l'Apocalypse. C'est un ordinateur géant qui fait lui-même ses programmes. "En se servant de trois données de 6 chiffres chacune, chaque habitant du monde entier pourra se voir attribuer un numéro de carte de crédit distinct". Trois données de 6 chiffres chacune: 666.

L'Apocalypse de saint Jean parle de deux Bête, la Bête de la mer et la Bête de la terre, qui formerontle couple "Anti-christ", à la fin des temps. Les commentateurs disent que la Bête sortie de la mer, c'est la puissance politique, redoutable alliée de Satan. Et la Bête sortie de la terre, c'est le pouvoir de l'argent. La Bête de la terre, le pouvoir financier, arrivera à ce que:


Tout le monde, petits et grands, soit marqué sur la main droite ou le front, de façon à ce que personne ne puisse acheter et vendre sans être marqué du nom de la Bête, ou du chiffre de son nom. C'est le moment de se servir de son intelligence. Ceux qui seront renseignés pourront calculer le chiffre de la Bête. C'est un chiffre d'homme; et ce chiffre est 666." (Apoc. 13,16-18)


Eh bien! le chiffre 666 n'est plus un mystère maintenant. On sait qu'il désigne l'ordinateur gigantesque qui sera le grand contrôleur de tout les hommes de la terre pour leurs achats et ventes.
 

Voici un texte, traduit du Magazine Moody, qui nous révèle où les financiers internationaux ont conduit à date tous les peuples, et dans quel esclavage ils se proposent de les enchaîner.

G.C.M.


Du Magazine Moody

Le Dr. Hanrick Eldeman, analyste en chef de la conférence du Marché Commun, a dévoilé à Bruxelles qu'un plan de restauration par ordinateur est déjà en marche, devant l'éminence du chaos mondial. Lors d'une réunion d'urgence qui groupa à la fois des savants, des conseillers et des dirigeants de la C.M.C, le Dr. Eldeman dévoila "La Bête".

Par le Dr. Hanrick Eldeman


La Bête est un ordinateur gigantesque occupant trois planchers de surface de l'immeuble administratif du siège social du Marché Commun.


Ce monstre est un ordinateur autoprogrammeur possédant plus de cent sources distributrices de données. Des experts en programmation ont mis au point un plan appelé à régir par ordinateur tout le commerce mondial.


Ce plan de maître impliquerait un système de dénombrement chiffré de chaque être humain de la terre. Donc l'ordinateur attribuerait à chaque habitant du monde un numéro pour servir à tout achat ou vente, écartant le problème des cartes de crédit courantes. Ce numéro serait invisiblement tatoué au laser, soit sur le front, soit sur le revers de la main. Cela établirait un système de carte de crédit ambulante. Et le numéro ne se ferait connaître qu'à des appareils déchiffreurs infra-rouges installés dans des comptoirs de vérification exprès ou dans les places d'affaires.


666

Le Dr. Eldeman opina qu'en se servant de trois données de six chiffres chacune, chaque habitant du monde entier pourrait se voir attribuer un numéro de carte de crédit distinct.

Monnaie mondiale
 

D'autres officiels du Marché Commun croient que le chaos et le désordre actuels de cause mystérieuse démontrent le besoin d'une monnaie mondiale, d'une empreinte internationale qui mettrait fin peut-être au papier-monnaie et pièces de monnaie courants. A leur place, des billets de crédit seraient échangés par les soins de la chambre de compensation d'une banque mondiale.


Aucun membre ne pourrait acheter ni vendre sans se faire d'abord attribuer semblable empreinte chiffrée.


Les dirigeants du Marché Commun sont maintenant convaincus que l'ordre mondial dépend de l'allégeance de paix et de politique à un nouveau système de commerce mondial et de numérotage.


Un seul individu aurait à portée de la main le numéro de tout habitant de la terre. Cela pourrait être ou un instrument de paix ou une arme de dictature.


Quand on demanda à l'une des têtes dirigeantes du marché commun ce qui arriverait si quelqu'un s'objectait au système et refusait de coopérer, elle répondit plutôt carrément: "Nous serions obligés de recourir à la force pour l'amener à se conformer aux nouvelles nécessités."
 

Henri Spaak, Père du Marché Commun Européen, et Secrétaire Général de l'OTAN, disait dans un de ses discours:


"Nous ne voulons pas d'un autre comité, nous en avons déjà trop maintenant. Ce que nous voulons, c'est un homme de telle stature qu'il soit capable de rallier l'allégeance de paix et de politique pour nous tirer du marasme économique dans lequel nous nous enfonçons. Envoyez-nous un tel homme, et, qu'il soit dieu ou démon, nous l'accueillerons.

"

http://www.prolognet.qc.ca/clyde/666.htm

http://bridge.over-blog.org/article-29412137.html


_____________________________________________________________


Sur Wikipedia,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_la_b%C3%AAte

D'après l'Apocalypse, le nombre de la Bête est 666, quoique quelques manuscrits comportent le nombre 616[1] ou 665.

Cette marque, qui permettrait d'identifier la seconde bête de l'Apocalypse, a donné lieu à beaucoup d'interprétations, tant au sens littéral qu'au sens spirituel.

Contexte [modifier]

Les versets de l'Apocalypse de Jean concernant ce nombre sont les suivants[2] :

  • 13:11 Ensuite je vis une autre bête monter de la terre. Elle portait deux cornes semblables à celles d'un agneau, mais elle parlait comme un dragon.
  • 13:12 Cette nouvelle bête exerçait tout le pouvoir de la première bête en sa présence. Elle amenait la terre et ses habitants à adorer la première bête, celle qui avait été guérie de sa blessure mortelle.
  • 13:13 Elle accomplissait des signes miraculeux, faisant tomber le feu du ciel sur la terre à la vue de tout le monde.
  • 13:14 Par les signes miraculeux qu'il lui fut donné d'accomplir au service de la première bête, elle égarait tous les habitants de la terre. Elle leur demandait de faire une image de la bête qui avait été frappée de l'épée et qui était de nouveau vivante.
  • 13:15 Il lui fut même donné d'animer l'image de la bête, et l'image se mit à parler et elle faisait mourir ceux qui refusaient de l'adorer.
  • 13:16 Elle amena tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d'un signe sur la main droite ou sur le front.
  • 13:17 Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe: soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom.
  • 13:18 C'est ici qu'il faut de la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence déchiffre le nombre de la bête. Ce nombre représente le nom d'un homme[3], c'est: six cent soixante-six[4].

Différentes écritures [modifier]

Icône de détail Article détaillé : Numération grecque.

Le nombre est écrit de différentes façons suivant les manuscrits. Un fragment provenant du site Oxyrhynchus donne, par exemple, une version différente : 616, écrit χιϛ.

Autres occurrences bibliques [modifier]

De nombreuses interprétations [modifier]

Irénée de Lyon [modifier]

Dans la seconde moitié du IIe siècle, dans son livre Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur, surnommé « Contre les hérésies », le millénariste Irénée de Lyon, qui professe une autorité des absolue des Écritures, évoque le chiffre de la bête à plusieurs reprises dans son livre V, Ch. 3, 1. En voici un extrait:

« C'est pourquoi aussi, dans la bête qui doit venir, aura lieu la récapitulation de toute iniquité et de toute tromperie, afin que toute la puissance de l'apostasie, ayant conflué vers elle et s'étant ramassée en elle, soit jetée dans la fournaise de feu. C'est donc à juste titre que le nom de la bête aura le chiffre six cent soixante-six, récapitulant en lui tout le mélange de mal qui se déchaîna avant le déluge par suite de l'apostasie des anges — car Noé avait six cents ans, lorsque le déluge survint sur la terre et anéantit les êtres vivants de la terre à cause de la génération perverse du temps de Noé —, récapitulant aussi toute l'erreur idolâtrique postérieure au déluge et le meurtre des prophètes et le supplice du feu infligé aux justes — car la statue dressée par Nabuchodonosor avait soixante coudées de hauteur et six coudées de largeur, et c'est pour avoir refusé de l'adorer qu'Ananias, Azarias et Misaël furent jetés dans la fournaise de feu, prophétisant par cela même qui leur arrivait l'épreuve du feu que subiront les justes à la fin des temps : toute cette statue a été, en effet, une préfiguration de l'avènement de celui qui prétendra se faire adorer lui seul par tous les hommes sans exception —. Ainsi donc, les six cents ans de Noé, au temps de qui le déluge eut lieu à cause de l'apostasie, et le nombre des coudées de la statue, à cause de laquelle les justes furent jetés dans la fournaise de feu, signifient le chiffre du nom de cet homme en lequel sera récapitulée toute l'apostasie, l'injustice, l'iniquité, la fausse prophétie et la tromperie de six mille ans, à cause de quoi surviendra le déluge de feu...[7] »

Le traité De Monogramma Christi attribué à saint Jérôme [modifier]

Dans ce traité (Patr. latina. Suppl., II, 287-291), six cent seize (616, écrit χϛι) serait le nom usurpé par l'Antichrist d'Ap. 13, 18 ("usurpat"). Par isopséphie réduite, 616 donne 13 et 13 est le chiffre du Dieu "Un" (hébreu אחד), que l'on retrouve dans l'épigraphie (grecque !) chrétienne sous la forme ΧΜΓ (643, équivalant à 13 par isopséphie réduite). Ce sigle est parfois lu comme un acrostiche pour Christ Michaël Gabriel, mais l'hypothèse de son équivalence avec le terme hébreu repose sur une attestation assez explicite.[8] Il est fort possible que cette équivalence explique la variante 616 au lieu de 666 dans la tradition manuscrite de Ap. 13, 18.

Autres Interprétations [modifier]
  • Ce nombre a servi à beaucoup d'interprétations fantaisistes, permettant de suggérer à volonté qu'il désignait par exemple Néron, le Pape, ou bien encore Napoléon Bonaparte, démonstration que Tolstoï parodie dans son ouvrage Guerre et Paix[9] ou toute autre personne sur laquelle on désirait jeter le discrédit.
  • Au cours des années 1980, aux États-Unis, la marque Procter & Gamble a modifié son emblème parce qu'une rumeur relayée par des fondamentalistes chrétiens disait qu'il contenait le nombre de la bête[10]

Radio-étiquette et Verichip [modifier]

La droite protestante américaine, s'appuyant sur ce passage, mène une campagne vigoureuse contre les implants à radio-identification, qu'ils considèrent comme l'œuvre de Satan. [11]

De fait, outre atlantique, ce passage est souvent cité par certains opposants religieux aux implants Verichip, qu'ils mettent en parallèle avec la perspective d'une monnaie mondiale unique. L'implant, qui pourrait servir de porte monnaie électronique et de carte d'identité, est identifié par eux comme la marque de la bête[12].

On[réf. nécessaire] note également un rapprochement de ce nouveau moyen de paiement potentiel avec la marque de la bête dans le film d'Aaron Russo, America : Freedom to Fascism.

Divers [modifier]

Référence [modifier]

  1. Papyrus 115 des Papyri d'Oxyrhynque
  2. Ap 13:11-18 [archive]
  3. Commentaire de la Bible du Semeur : Autres traductions: car c'est un chiffre humain ou un chiffre à votre portée.
  4. Commentaire de la Bible du Semeur : Autres traductions: Quelques manuscrits ont: six cent seize.
  5. Esd  2:13 [archive]
  6. 1R 10:14 [archive], 2Ch 9:13 [archive]
  7. Irénée de Lyon, Contre les Hérésies, Livre V, 3, 1 [archive]
  8. M. Avi-Yonah, Abbreviations in Greek Inscriptions (Quat. Depart. Ant. Pal. Suppl. to vol. IX), 1940, p. 111: une inscription de 377 de notre ère disant ΕΙΣ ΘΕΟΣ ΧΜΓ ΜΟΝΟΣ; sur ΧΜΓ voir par exemple P. Perdrizet, "Isopséphie", Rev. Et. gr. 17 (1904), 350-360, p. 358-359.
  9. livre III, 1re partie, 19
  10. Rumeurs, Jean-Noël Kapferer
  11. Article dans Le Monde, Big Brother: Implants "la marque de Satan" pour les évangélistes américains, cité par le site Vox Dei [archive]
  12. Par exemple, Katherine Albrecht militante d'une agence religieuse de défense des consommateurs opposée aux radio-étiquettes dans son livre The Spychips Threat: Why Christians Should Resist RFID and Electronic Surveillance, An Easy Sales System or Mark of the Beast? in New-York Times, 31/10/2005 [archive] et RFID: Sign of the (End) Times? in Wired, 07/06/2006 [archive]

Voir aussi [modifier]

Liens externes [modifier]

Liens internes [modifier]


iron_maiden4-666.jpg

 

http://www.bibleetnombres.online.fr/nombr666.htm


par exemple, les T-shirts et les blousons que portent " bon nombre " de jeunes comme j'en ai tant vu chez nos voisins d'outre-Rhin, arborant avec fierté et provocation, le nombre 666, sachant pour quelques uns d’entre eux qu’il s’agit du chiffre du Diable plus simplement dit ou pour d'autres d’une volonté " innocente " de jeune de se montrer rebelle, de choquer mais sans y croire vraiment et encore moins en saisir la véritable portée !

Le disque du groupe de hard rock anglo-saxon " IRON MAIDEN " ayant pour titre : 

666, the mark of the beast - Revelation 13-18 "

(" 666, la marque de la bête, Apocalypse 13-18 ")


cdironm-maidfen-diable.jpg

 
 

paru au début des années 80 cite donc, radicalement et sans détour, les Ecritures et affiche ostensiblement l'intérêt que portent les membres de ce groupe au culte du " maître Satan ", si l’on se réfère à leurs albums. Le penchant pour l'occultisme le plus noir qui inspire dans leurs " œuvres " ce genre de disciples musiciens, colportant leurs messages de mort et de haine à l’état brut, est tout à fait " révélateur " de cet état d’esprit et d’ignorance du public qui les idolâtre. (Ce thème est plus largement développé au chapitre consacré à la musique rock.).

En effet, demandez à un de ces jeunes à l'esprit " rebelle " de citer la provenance ou la source de ce titre, une référence y étant pourtant visiblement accolée, ils en seront bien incapables et, une fois forcés d’admettre, Bible en main, qu’il s’agit d’une phrase tirée de l’Apocalypse de Jean l’Evangéliste, ils se sentiront dépités et presque trahis d’avoir cru qu’ils attaquaient le message Evangélique tout en " l’utilisant " à leur insu ! Une compilation des succès de ce groupe, IRON MAIDEN, a pour titre : " Best of the Beast "... (" Le meilleur de la Bête " en Français) et permet un jeu de mots en Anglais plutôt douteux pour ne pas dire plus !.


 

 

drapeu.jpg 


Si l’on demandait au peuple Juif, de donner un nom correspondant à ce qu’il considère comme l’expression la plus aboutie de la haine et de la cruauté d’un être humain pour l’ensemble de ses semblables, celui d’Hitler serait systématiquement cité comme ayant été leur plus grand Ennemi.

D’autre part, la marque de l’étoile jaune, obligatoirement apposée sur leurs vêtements dans les années 40 lors de leur persécution par la Bête nazie, préfigure la tribulation antichristique, le mystère d'iniquité manifesté au grand jour et admis par le plus grand nombre de citoyens non Juifs et par conséquent non concernés, lesquels pouvaient les côtoyer quotidiennement, sans se remettre en question. Ce qui se " solda " – (écrit sans " t ") mais au milieu de soldats exécutant des ordres, donc " irresponsables " – par 6 millions de morts, réduits en cendres pour la plupart, soit le tiers des 18 millions de Juifs répandus à travers le monde !



18, c’est trois fois 6

Un simple système de calcul, par exemple, des lettres du nom de Hitler donne en 6 lettres : 666

En effet, si A = 100 ; B = 101 ; C = 102 ; D = 103... le nom de HITLER donne 666 par addition simple. Un enfant pourrait le comprendre sans difficulté et établir le rapport historique avec la prophétie Biblique.

On retrouve ces étoiles jaunes (tirées du chapitre 12 de l'Apocalypse...) sur le drapeau Européen, l'Europe étant le Nouveau Saint Empire Romain dans lequel s'établira pendant la première moitié de la tribulation, le prochain Antéchrist!

 

Ce nom de Hitler est lui même renforcé comme image de totalitarisme et d’effroi par sa juxtaposition à un autre nom de lumière noire et ténébreuse, celui de son " Doppelganger ", le " double infernal " sans traduction française possible pour tout y exprimer, Himmler ! comme un moule rehaussé et reflété dans son écrin enténébré.

Hitler

Himmler

Véritable pierre de faîte

au sommet hiérarchique d'une pyramide infernale.



j’aimerais faire une parenthèse sur les dangers d’aller trop loin et de donner à Satan une place de premier rang systématique et d’occulter le fait, et même certains chrétiens l’ont oublié, que c’est DIEU qui reste Maître de Tout, qu’Il est et reste Omnipotent, et que le Mal qui se fait, parfois en Son nom, est permis et non voulu par Lui ! ce sont les hommes qui ont fait la guerre au Kosovo par exemple et non DIEU.

le nombre 666, associé à une marque, celle de la Bête, est liée à une adoration en Apocalypse, celle de l'Antichrist ou Faux Christ comme les versets suivants l'expriment clairement:

" [...] Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? (Apoc. 13/4)

" [...] Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde. (Apoc. 13/8)

" [...] Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. (Apoc. 13/12)

" [...] Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle, et qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient tués. (Apoc. 13/15)

" [...] Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, (
Apoc. 14/9)

" [...] Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. (Apoc. 14/11)

" [...] Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. (
Apoc. 16/2)

" [...] Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. (
Apoc. 19/20)

" [...] Et je vis des trônes; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. (Apoc. 20/4)


666 talents...

Pour en revenir à ce nombre dans l'Ancien Testament, la mention des 666 talents est bien moins anodine qu'il n'y parait à première vue.

" [...] Le poids de l'or qui arrivait à Salomon chaque année était de six cent soixante-six talents d'or, (4) ". (1 Rois 10/14


(...)

Mormons, Francs Maçons....


Le nombre 666 peut aussi être considéré comme une suite, ou une répétition trinitaire [6 - 6 - 6] comme un signe avant-coureur sans pour autant correspondre à un calcul au sens où Jean l'Evangéliste l'entend; l'adressage universel " WWW " d'Internet en est une illustration particulièrement figurative si l'on considère qu'il correspond à la séquence numérique " 6-6-6 " propres au caractère alphanumérique des langues Hébraïque et Grecque, langues de rédaction de l'Ancien et du Nouveau Testaments.




vwhebreu.gif




 nombre 666 correspond, selon et pour ne citer que les Ecritures;

flerouge.gif à l'alphanumérisation d'un nom (ce qui n'est pas le cas du "WWW")

flerouge.gif au total alphanumérisé de ce nom (ce qui n'est pas le cas du "WWW")

flerouge.gif au nombre d'un homme, du Faux Christ, de la Bête, de l'Antichrist ou "Antechrist" (ce qui n'est pas le cas du "WWW")

flerouge.gif à un système de contrôle planétaire du droit individuel de vendre et/ou acheter (ce qui n'est pas le cas du "WWW")

flerouge.gif à une marque apposée sur le front ou sur la main droite (ce qui n'est pas le cas du "WWW")

flerouge.gif symbolisant l'Antichrist (ce qui n'est pas le cas du "WWW")

flerouge.gif et reçue comme marque d'allégeance après l'acte d'adoration (ce qui n'est pas le cas du "WWW") 


prisu666-copie-1.jpg



 

Les signes annonciateurs de cete marque d'allégeance ne manquent pas.


useal13.gif




1776, la date de création du sceau des Etats Unis est rédigée au bas de la pyramide en lettre-nombres latines.

 

Pour conserver l'aspect trinitaire parodique de ce sceau, le nombre 1776 peut être éclaté comme suit :

1776 = 1600 + 160 + 16

Afin de reconstituer le nombre 666, on peut écrire 1776 de la manière suivante :

1776 = 1110 + 666


tab1776c.jpg


(...)


barco666.gif



En parlant du dollar et donc de devises, la "marque tatouée" selon la véritable traduction du mot grec nous rappelle qu'il s'agit d'un contrôle du commerce mondial et ce, au niveau de chaque individu. Le nombre 666 caché dans les code à barres révèle sans doute possible, que le système se met peu à peu en place à notre insu, selon un agenda caché des véritables maîtres du monde! (se reporter au chapitre sur les
biochips et celui sur les cartes et codes à barres). Que ce soit sur la main ou le front, la technologie est prête et même expérimentée sur d'autres parties du corps.


pucemain.jpg



oreille-puce.jpg


(Apoc. 18/3) "[...] les marchands de la terre
666
 
(Luc 4/5) "[...] les royaumes de la terre,
1332
= 666 x 2
(Apoc. 11/18) "[...] et de détruire ceux qui détruisent la terre
3330
= 666 x 5
(Apoc. 14/11) "[...] ceux qui adorent la bête et son image
3996
= 666 x 6
(Apoc. 18/5) "[...] Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel,
3996
= 666 x 6
(2 Thess. 2/8) "[...] Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche,
8658
= 666 x 13
(2 Thess. 2/3-4) "[...] l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.
14652
= 666 x 22
(Apoc. 13/17) "[...] et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom
10656
= 666 x 16



2520a3a4.gif



Extraits du blog

http://www.bibleetnombres.online.fr/nombr666.htm



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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 23:57
La crise et le spirituel
La colère de Dieu : 2ème niveau

Proposition de contrat


Au temps où Jésus n’était encore qu’un inconnu, l’Evangile nous rapporte les détails d’une rencontre secrète et privée qui se passa dans le désert. Là, alors que personne ne se doutait de la carrière fabuleuse que Jésus allait avoir dans la suite de l’histoire, quelqu’un, qui avait discerné de quelle trempe était cet homme, lui fit une proposition incroyable. Ce " quelqu’un " conduisit Jésus au sommet d’une haute montagne et, en un instant, il lui montra tous les royaumes de la terre habitée. Puis, il lui dit, avec un culot incroyable : " Je te donnerai toute l’autorité et la gloire de ces royaumes ! Car elle m’a été livrée, et je la donne à qui je veux !" Proposition de contrat stupéfiante, à laquelle, cependant, toujours avec le même culot, ce " quelqu’un " fit suspendre l’exécution à une seule condition : " Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi ! "

Le Prince de ce monde

Ce " quelqu’un ", vous l’aurez compris, n’est pas un homme ! Il est celui que, dès ses premières pages, la Bible présente sous les noms de Satan ou du diable. Du récit des Evangiles, et de cette rencontre privée avec Jésus, on peut déduire 3 leçons :

1. Il existe derrière les gouvernements de ce monde, tout un monde de puissances spirituelles qui, au fond, sont les vrais décideurs de ce qui se produit. Il est notable que, malgré la prétention incroyable dont faisait preuve Satan au sujet de son pouvoir, Jésus ne l’ait pas contesté. Au contraire ! Dans ses futurs discours, Jésus confirmera la réalité des dires de Satan à son propre sujet. Le diable, dira Jésus, est le prince de ce monde. L’apôtre Paul l’appellera plus tard le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit dans le cœur des rebelles. L’apôtre Jean sera sans ambiguïté : le monde entier, dira-t-il est sous la puissance du Malin ! Oui ! Satan existe, et c’est lui qui, dans les coulisses, tire les ficelles de ce qui se passe ici-bas !

2. Satan, étant à la tête de l’empire invisible du monde, il est également le seul capable de le fédérer. Il ne faut cependant pas se faire d’illusion sur la nature de cette unité fédérative que Satan est capable de susciter. Jésus nous a clairement prévenu : Satan est Menteur et Meurtrier dès le commencement ! Si donc, il réussit un jour à créer dans ce monde un consensus et une unité, celle-ci ne sera que le fruit d’une séduction et d’un aveuglement généralisés. L’objectif de Satan n’est pas la paix, mais la destruction. Même s’il en donne l’apparence, il n’a pas d’amour pour l’humanité, mais que de la haine. Car il sait que, dans le cœur de Dieu, en tant que créatures faites à Son image, nous l’avons supplanté, lui qui, dès le début, s’est montré rebelle et jaloux de Dieu. Nos lointains parents, raconte la genèse, se sont déjà un jour laissés berner par ses mensonges. Depuis, le monde est sous son contrôle. C’est ce qu’il a signifié à Jésus en disant que le monde lui a été livré. L’humanité n’a pas encore connu toute la mesure de ce que cette réalité implique, le pouvoir de Satan étant actuellement contrarié, comme nous le verrons plus tard !

3. Jésus, nous raconte les Evangiles, n’a pas souscrit à la proposition qui lui a été faite par Satan. Heureusement ! Nous imaginons ce qu’aurait été le monde si, au lieu d’utiliser ses charismes pour Dieu et le bien, Jésus aurait été le jouet du Malin ! Le règne de Jésus avec Satan aurait alors été le mariage de la puissance absolue avec la force brutale ! On ne peut dire que merci à Jésus d’avoir refusé la proposition diabolique. Ne nous réjouissons cependant pas de trop. Car la Bible nous annonce qu’arrivera, à la fin des temps, un homme qui, contrairement à Jésus, acceptera l’offre de domination mondiale faite par le diable. Cet homme, la Bible le désigne lui aussi sous différents noms : l’Impie, le Sans-loi, l’Adversaire, le fils de la perdition ou plus communément la Bête ou l’Antichrist. Aux juifs de son temps, incrédules, Jésus dira cette parole mystérieuse : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.

La venue de l’Antichrist, son identification, n’a cessé, au cours des siècles, de faire l’objet de nombreuses supputations. De façon claire, cependant, son apparition et la violence, le chaos et la dictature qu’elle entraînera dans son sillage, sont présentés dans l’Apocalypse, le livre de la révélation des choses qui doivent venir, comme le 2ème niveau de la manifestation de la colère de Dieu. Après avoir été livré à lui-même, le monde devra connaître ce que signifie pour lui d’être livré au pouvoir du sauveur qu’il s’est choisi, parce qu’il aura refusé Jésus, le Sauveur que Dieu lui a envoyé !

Comment, de quelle manière, suivant quelles grandes lignes pourrait se faire l’apparition de cet homme : c’est ce que nous essayerons de voir dans le prochain billet !


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus


http://pour-que-tu-croies.blogspot.com/2009/03/la-colere-de-dieu-2eme-niveau.html
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 23:33

"Les mots nous divisent,
les actes nous unissent" 

Tupamaros (Uruguay)

Le 29 janvier, nous étions des millions, le 19 mars, 500 000 de plus et, si on écoute certains, il faudrait attendre le 1er mai?

Pourquoi pas la Saint Glinglin?

Et que fait-on d'ici là ?

Des grèves, des grèves administratives, des désobéissances civiles qui durent dans l'université, l'industrie, le commerce, l'enseignement, chez les sans papiers depuis des mois et il faudrait rentrer chez soi avec la gueule de bois, nos revendications, nos espoirs, nos projets de société remisés jusqu'au 1er mai?

Et pourquoi pas la Saint Glinglin?!

Vous savez bien que la cause de nos malheurs, c'est le système capitaliste?

Le capitalisme, nous n'en voulons plus mais nous faisons comme si on devrait faire obligatoirement avec. Croyons-nous vraiment comme certains voudraient nous le faire croire qu'il est indépassable, juste "moralisable" ?

Le capitalisme, on en connaît les conséquences catastrophiques pour les femmes, les hommes, les corps et les esprits, l'humanité, les civilisations et la planète mais nous n'osons pas dire « NON » et ne plus rentrer à la maison, au travail car tout se passe comme si nous avions besoin d'attendre un ordre, un signal venu d'on ne sait quel « en haut » pour nous mettre à la révolution permanente.

Cela nous rassure-t-il vraiment  de rentrer à la maison, au travail alors que  nous savons que ces lieux sont de plus en plus menacés en France, en Europe, en Afrique, dans le Monde ?

Avons-nous peur de ne pas savoir penser, construire un autre modèle de société ? Est-ce pour cela que nous rentrons chez nous, au travail ? Pourtant, les résistants dans le Conseil National de la Résistance, les communards et bien d'autres ont pensé et élaboré un projet de nouvelle société dans la lutte! Et leurs propositions sont encore pertinentes aujourd'hui!

Ou pensons-nous peut-être ne pas avoir le choix ?

Pourtant, aujourd'hui même en Amérique du sud, des peuples inventent chaque jour un autre avenir pour eux-mêmes et leurs enfants !

Pourtant, en Guadeloupe et ailleurs, des luttes tenaces se sont construites à partir de milliers de gouttes d'eau qui ont su et voulu se rassembler !

Nous le savons bien, comme tant de fois dans l'histoire, nous n'avons rien à attendre « d'en haut ». Le changement ne peut venir que de nous !

Les organisations, les associations, les syndicats, les partis, bref en un mot: le mouvement social c'est nous !

Alors assumons nos responsabilités devant l'histoire !

Prenons nos revendications en main!

Donnons sans attendre de la force au mouvement !

Il faut bien commencer, je me lance. Reprenons la balle avec des modes d'organisation inspirés de la Commune, par exemple:

- organisons-nous en Commune autour des mairies de village, de ville, de quartier et d'arrondissement

-diffusons dès aujourd'hui ce message de rendez-vous dans les entreprises, aux portes des commerçants, à la sortie des écoles, devant les pôles emplois, les associations de quartier, les PMI, les foyers de travailleurs immigrés, dans les transports en commun, les jardins publics...

Il suffit d'écrire sur une feuille le rendez-vous :

« Pour faire suite aux manifestations et aux grèves, Lundi soir à 18h30 devant la mairie, on discutera de la suite, amenez un gâteau ou un sandwich à partager on ne sait jamais...Signé : « Je ne veux pas rentrer chez moi !»

-désignons nos délégués pour faire le lien avec les entreprises en lutte et les autres ! La coordination est  à construire avec des délégués  aux mandats impératifs et révocables par l'assemblée.

-organisons des gardes pour les enfants, des repas froids etc...

-faisons passer ce message partout autour de nous en imprimant un petit texte, en parlant  du rendez-vous à nos proches, voisins, collègues, amis.....

- diffusons ce message pour ceux qui ont des contacts en Europe ou ailleurs dans le monde

Commençons lundi soir à partir de 18h30 et, pour l'instant, donnons-nous rendez-vous tous les lundis et/ou  tous les soirs à la même heure au même lieu. Des mairies, il y en a même sur les lieux de vacances!

Commençons à collecter les communiqués, bilans etc sur un site pour savoir vraiment où on en est. Je propose, par exemple le site "Je ne veux plus rentrer chez moi" qui s'est créé dans la foulée de  l'Appel des Appels  et faisons-le vivre.

Je vais également proposer ce texte-appel sur le site: Rouge midi.


La grève générale ne se décrète pas, mais elle s'organise et se construit!

NOUS NE VOULONS PLUS RENTRER CHEZ NOUS !

RENDEZ-VOUS LUNDI DEVANT LA MAIRIE LA PLUS PROCHE DÈS 18H30!

ORGANISONS LA GRÈVE GÉNÉRALE À NOTRE RYTHME !

Aline



http://eldiablo.over-blog.org/article-29382552-6.html#anchorComment

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 03:03

crisis - supertramp

ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT


Il est un truisme de dire que la situation catastrophique que nous vivons en ce moment avec la crise économique qui ravage le système est due à la spéculation.

Nous allons voir que la crise actuelle a les mêmes causes que celle de 1929 et qu'après la suppression des barrières érigées à l'époque pour éviter une nouvelle crise il aura fallu moins de 10 ans aux spéculateurs pour refaire les mêmes erreurs et en arriver au même point qu'en 1929 !

Attachez votre ceinture, ça commence...


1929, ETATS-UNIS...

Entre 1921 et 1929, la production industrielle US a augmenté de 50% entrainant avec elle une croissance du Dow Jones de plus de 300%, il atteint son maximum à 380 points.
Ce boom boursier attira comme on pu s'y attendre la spéculation, ce ne sont alors plus les dividendes qui attirent les investisseurs, mais la possibilité de revendre avec une importante plus-value.
Beaucoup de titres sont achetés à crédit à cette fin.
Pour bénéficier d'un fort effet de levier, les investisseurs achètent des actions avec une couverture de seulement 10%, en clair cela signifie que sur 10 $ investis en actions, vous en apportez 1 et vous en empruntez 9 sur le marché court terme.
Dès le début de 1929, l'économie US montre alors des signes de faiblesse avec un recul de la production industrielle de 7% entre mai et octobre, la cause en étant que les capitaux affluent vers la bourse plutôt que vers l'économie réelle.


Le krach

Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) après quelques jours de ventes massives qui ne sont encore que des prises de bénéfice, le premier vent de panique souffle sur les marchés US, tout le monde veut vendre et le cours du Dow Jones s'effondre de 22% à midi.
Les investisseurs institutionnels tentent de soutenir les cours en investissant du cash réussissant à limiter la baisse à 2%.
La bourse résiste alors jusqu'au lundi suivant 28 octobre (Black Sunday) où les spéculateurs sont obligés de liquider leurs positions pour rembourser leurs emprunts entrainant une chute de l'indice de 13%, il vaut alors 260 points.
Le mardi 29 (noir évidemment) le Dow Jones perd encore 13% pour atteindre 198 points le 13 novembre.
Le Dow Jones a donc fait une chute de 39% entre le 22 octobre et le 13 novembre correspondant à une perte de 30 milliards de $ équivalent à 10 fois le budget de l'état US, plus que toutes les dépenses de la 1ière guerre mondiale.
Dans les mois qui suivirent, les spéculateurs ayant emprunté pour bénéficier de l'effet de levier se retrouvent incapables de rembourser, provoquant des pertes sèches dans les banques qui restreignent le crédit y compris pour les entreprises et les particuliers.
Les banques les plus faibles font faillite et Les épargnants paniquent en se précipitant auprès de leur banque pour retirer leur argent.

Le système s'effondre et se transforme en crise économique en 1931.
le chômage passe de 1.5 Millions à 15 Millions de personnes en 1933.

A la suite de mesures protectionnistes, la crise se propage aux économies occidentales favorisant la montée du nazisme en Allemagne avec les conséquences que l'on connait.

L'économie US ne se reprendra durablement qu'avec l'entrée en guerre des USA en 1941.


=> Les indices boursiers ne reprendront des valeurs comparables à celles précédant la crise de 1929 que vingt-cinq ans plus tard, le pic du 3 septembre 1929 est dépassé le 23 novembre 1954 !

Plus jamais ça !

1933 : Le Glass-Steagall Act


Le Glass-Steagall Act (ou Banking Act) est une mesure anti-libérale votée le 16 juillet 1933 sous l'administration de Franklin Roosevelt qui a pour but d'ériger des barrières de protection légales pour éviter qu'une telle crise se reproduise :
- il instaure une incompatibilité entre les métiers de banque de dépôt et de banque d'investissement, c'est la mesure phare
- il crée le système fédéral d'assurance des dépôts bancaires
- il introduit le plafonnement des taux d'intérêt sur les dépôts bancaires (la Regulation Q)


Séparation des métiers bancaires


Le Glass-Steagall Act distingue deux métiers bancaires :
- la banque de dépôt ou commerciales qui concernent les activités de prêts et de dépôts aux entreprises et aux particuliers
- la banque d'investissement ou d'affaires qui s'occupent des opérations sur titres et valeurs mobilières
Elles sont désormais déclarées incompatibles. Les banques existantes doivent choisir d'abandonner l'un des deux métiers.

L'objectif évident étant qu'on laisse les spéculateurs faire joujou, mais qu'en cas de krach spéculatif, les banques d'affaires boivent le bouillon mais laissent l'économie "réelle" intacte.
Autrement dit, les casseurs cassent leurs jouets mais pas ceux des autres.

A titre d'exemple, JP Morgan choisit la banque commerciale et certains de ses dirigeants fondent Morgan Stanley, banque d'investissement.
Lehman Brothers ferme en 1933 ses activités bancaires pour devenir une maison de titres jusqu'à sa faillite le 15 septembre 2008 qui a provoqué le krach boursier ayant précipité la crise économique actuelle.
A noter que le secrétaire d'état au trésor de l'époque sous l'administration Bush
Henry Paulson n'a pas jugé bon de venir au secours de cet établissement avec les deniers de l'état, certaines mauvaises langues vont même jusqu'à prétendre que c'est parce qu'il était auparavant l'un des dirigeants de Goldman Sachs l'un des principaux concurrents de Lehman Brothers...


70 ans après...

Dans les années 70, les marchés financiers vont connaitre un développement important suite entre autres à des mesures de la
Réserve fédérale américaine (FED) pour éradiquer l'inflation mais les banques US peinent à en profiter car les banques d'investissement restent par nature sous-capitalisées.
C'est ce qui a fait exploser la City londonienne par la création de filiales spéculatives des banques commerciales US à Londres pour contourner la loi de 1933.


1999 : Suppression du Glass-Steagall Act sous l'influence des lobbies


Et comme vous vous en doutez, sous l'administration Clinton qui plus est, le lobby
Fire (Finance, Insurance and Real-Estate) dépensa 200 Millions de $ pour éliminer le Glass-Steagall Act de 1933.
En particulier le secrétaire au trésor Robert Rubin pesa de tout son poids pour l'abrogation de cette loi, ce qui fut réalisé en 1999.
http://www.voltairenet.org/article158650.html

=> Résultat : moins de 10 années plus tard, le système financier est déjà en miettes suite à la fameuse crise des subprimes.


Les subprimes, c'est quoi au fait ?

Les subprimes sont une forme particulière de crédit hypothécaire à taux variables, "subprime mortgage" en anglais.
Pour bien comprendre le concept des subprimes par rapport aux crédits immobiliers à la française, il faut savoir qu'en France les établissements bancaires écartent du marché du crédit les personnes dont la situation professionnelle n'est pas assez stables pour assurer des revenus durables permettant de rembourser les crédits.
Dans le modèle subprime Anglo-saxon, on fait fi de la situation de l'emprunteur et on ne prend en compte que l'adossement hypothécaire du bien.
Dit autrement, en cas d'impossibilité de paiement des dettes, l'emprunteur se voit saisir son bien pour rembourser le prêteur.
Le hic, c'est qu'en cas de chute du prix de l'immobilier, le prêteur ne recouvre qu'en partie le montant du prêt et la différence se retrouve dans la colonne "pertes", et multiplié par des milliers de prêts accordés, on comprend déjà facilement les dépôts de bilan des établissement financiers ayant accordé en masse lesdits prêts.


Quand Sarkozy voulait introduire les subprimes en France

En 2006, notre déjà brillant et visionnaire futur président voulait introduire les subprimes en France.
Extrait d'un discours du 14 septembre 2006 : "...Le crédit hypothécaire permet à 70% des Britaniques et des Américains d'être propriétaires de leurs logements (pas très longtemps - NDA !) contre 56% en France...Je propose de changer les rêgles prudentielles (sic) imposées aux banques, de simplifier le recours à l'hypothèque et d'en réduire le coût"
Source : Le Canard Enchainé du 21/01/2009.
Et il remit ça en 2007 dans le cadre de ses propositions électorales :
http://www.u-m-p.org/propositions/index.php?id=credit_hypothecaire


La crise de 2007/2008

En 2003-2004, la politique de taux bas (2% en 2003) de la FED a incité les investisseurs à proposer massivement à des personnes à très faibles revenus des prêts immobiliers risqués à des taux variables indexés sur celui de la FED, les fameux
Subprimes.
Ces dispositions ont gonflé la demande pour l'accès à la propriété attirant une clientèle à risque.
Cette hausse de la demande s'est traduite par une hausse des prix provoquant une bulle immobilière.
Ces subprimes ont été titrisées, c'est à dire revendus sous forme d'obligations dans le monde de la finance.
Les réhausseurs de crédit ont alors mélangé ces actifs à risques avec d'autres produits moins risqués créant alors les
CDO.
C'est là que les fameuses
Agences de notation financières intervinrent en indiquant des niveaux de risques faibles (note : AAA) pour ces CDO alors qu'ils étaient au contraire très risqués car adossés principalement à une hausse continue de l'immobilier.


Les agences de notation financières


Dans la propagation des actifs dits pourris au monde entier, on notera la responsabilité particulière des agences de notation qui sont en évidence coupables de n'avoir pas pris la mesure des risques associés aux CDS.
Les agences de notations ont pour vocation d'estimer le risque associé à un produit financier par l'attribution d'une note, la note maxi AAA en principe accordée avec parcimonie signifie donc que le produit présente un risque quasi nul.
Ces notes sont alors utilisées par les établissement financiers pour décider des stratégies d'investissements sur les fonds notés.
Curieusement les 3 principales agences globales (Moody's, Standard & Poor's et Fitch Ratings) ont accordé la note maxi à 5000 fonds dont une bonne partie d'entre eux ne vaut aujourd'hui plus un clou.
La responsabilité des agences dans cette crise est donc énorme car ils ont prétendu que des fonds très risqués ne l'étaient pas encourageant les investisseurs mondiaux à les acheter en masse, ce qui a fortement contribué à mondialiser la crise.
Alors de 2 choses l'une, soit ces agences sont remplies d'incompétents, soit ils avaient de bonnes raisons de mettre des notes élevées à ces produits.
Lorsque l'on sait que ce sont les sociétés notées qui financent les agences de notation, on constate immédiatement le conflit d'intérêt.
Voir l'article du "Canard Enchainé" du 17/12/2008.
On se souviendra également que la société Enron avait reçu une bonne note jusqu'à 4 jours avant sa faillite. Lehman Brothers était encore crédité d'un A+ le matin même de sa chute !
Comme on le voit ce système vermoulu de notations est truffé de conflits d'intérêts qui lui non plus n'est pas réglementé, mais le mot réglementation est l'antonyme de libéralisme !


Revenons à notre crise,

en 2006, le taux directeur de la FED atteint 5.75% entrainant l'incapacité d'un nombre croissant d'emprunteurs à rembourser leurs emprunts provoquant une levée massive d'hypothèques de la part des organismes prêteurs et un afflux de biens immobiliers sur le marché.
En 2007, près de trois millions de foyers américains étaient en situation de défaut de paiement.
La loi de l'offre et de la demande induit alors une chute de l'immobilier provoquant une première crise financière mondiale déclenchée lors de l'été 2007 vis à vis des créances titrisées, crise qui semblait alors n'être qu'une crise de liquidités.
En 2008, cette crise s'est alors transformée en une autre beaucoup plus grave : une crise de solvabilité.
Car les sommes en jeu correspondant aux actifs dits pourris sont colossales, on parle de 45 000 Milliards de $ soit plus que le PNB mondial !
Les organismes concernés (banques d'affaire ou assurances) principaux possesseurs ou assureurs de ces actifs pourris à leur bilan (Northern Rock, Freddy & Fanny,...) tombèrent virtuellement en faillite et il ne restait plus qu'à les laisser tomber comme
Lehman précipitant la destruction de tout le système bancaire ou à les recapitaliser.


Les banques ont la trouille


Les banques ne se faisant alors plus confiance entre elles car ne sachant pas dans quel état exact se trouve sa voisine ont coupé le robinet du crédit interbancaire provoquant un fort ralentissement économique, voire même un blocage du système.


Patatrac !


L'économie réelle est donc entrée dans une spirale de crise, la consommation diminue, les entreprises produisent moins, le chômage augmente diminuant encore la consommation, etc...


En résumé

1929-2008 : les mêmes causes produisent les mêmes effets !
En 1929, les spéculateurs avaient cru que la croissance spéculative serait sans fin et au premier retournement de tendance, le système s'est effondré entrainant avec lui l'économie réelle.
Le Glass-Steagall Act a alors été mis en place pour éviter que cela ne se reproduise.
Dans les années 80, l'effondrement du système collectiviste planifiée a conforté les élites au pouvoir dans leur croyance intégriste à l'autorégulation des marché.
Ils réussirent à faire supprimer les protections mises en place et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le système financier s'est à nouveau écroulé entrainant dans sa chute l'économie réelle.


Les états au secours du système

Cela ne se passe pas si mal pour les salopards responsables de cette catastrophe puisque les états sont en train d'éponger sur le dos des peuples les déficits au fur et à mesure qu'ils apparaissent.
De plus aucune contrepartie n'est exigée puisque les états payeurs ne sont pas rentrés dans le capital des banques privées en cours d'effondrement.
Ça tombe bien car l'objectif des spéculateurs et des banquiers qui sont tout de même les premiers responsables de cette folie est de laisser les contribuables payer de leurs poches les pertes abyssales induites par leur incompétence afin de pouvoir le plus tôt possible recommencer de plus belle à jouer au grand casino mondial.
Il est bien connu que quand on perd gros au jeu, il faut vite rejouer pour se refaire !

Cela revient à faire des chèques en blanc (et à crédit sur notre dos) à ceux qui ont mis le système à terre.


Le système peut il être sauvé ?

Ce qui n'est pas rassurant c'est de constater que nul ne semble
capable de prévoir les dégâts à venir et encore moins une sortie de crise montrant ainsi la parfaite maitrise du système par nos grands génies de la finance et de la politique.
Certains comme le site
Leap2020 estiment même que le système ne peut pas être sauvé et que les milliards injectés dans ce dernier ont autant d'effet que de faire du bouche à bouche à un cadavre.
Après les particuliers et les entreprises, ce seront en 2009 les états qui risquent de tomber en faillite...
Donc pour l'instant, on continue d'injecter des milliards...

Une question se pose également, jusqu'à quel point le marché va t'il absorber les colossales émissions obligataires destinées à financer les mesures de sauvetage et de relance ?
Ne va t'on pas vers un krach obligataire ?

http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/01/12/la-dette-des-etats-une-nouvelle-bulle-financiere_1140609_3234.html
Et une bonne nouvelle de plus, les banques Européennes sont menacées par les cessation de paiement de la part des pays de l'Est qui sont d'énormes débiteurs pour ces banques.

Que faire concrètement ?
Sans vouloir prétendre posséder la clé miracle pour résoudre cette crise mondiale sur laquelle beaucoup d'experts (et de profanes) s'expriment j'ai tout de même retenu quelques propositions qui me semblent pertinentes.
Je distingue 3 axes d'intervention graduels :
- Mesures immédiates pour colmater les brèches béantes du système actuel.
- Légifération au niveau des états pour créer un contre pouvoir à la finance libérale afin de la maitriser.
- Laisser mourir ce système délétère et en reconstruire un cette fois au service des peuples.

Phase 1. Mesures immédiates
Les mesures immédiates conservatoires sont celles auxquelles nous assistons actuellement, elles consistent à tenter de sauver la système actuel en injectant sans réelles contreparties des capitaux publics afin d'éponger les pertes.
Lorsque la spéculation a réalisé d'énormes gains, ces derniers n'ont pas été redistribués vers la collectivité qui en avait cependant grand besoin.
Aujourd'hui, le système est parterre, alors j'aimerais qu'on explique pourquoi les citoyens doivent mettre la main à la poche sans que l'on impose des contreparties à ceux qui sont responsables de cette catastrophe.
C'est très bien résumé dans la formule que l'on trouve partout :
"privatisation des gains et mutualisation des pertes".

Phase 2. Maitriser l'hydre finance en légiférant
Par définition la pensée dominante libérale a laissé toute latitude à la finance depuis 20 ans de faire joujou avec l'argent des autres dans le grand casino mondial.
Maintenant que la fête est finie et que les joueurs se sont auto détruits en entrainant l'économie non financière dans sa chute, il est temps de mettre en place un contre pouvoir pour maitriser la spéculation un peu comme les adultes doivent surveiller des enfants inconscients qui jouent dans un bac à sable.
=> Une première mesure forte pour installer un contre-pouvoir au libéralisme pourrait consister à restaurer le Glass-Steagall Act, mais à l'échelle mondiale puisque les frontières entre États sont abolies du fait de la fameuse mondialisation dont on nous a tant vanté les mérites.

Phase 3. Nouvel Ordre Mondial (NOM)
J'ai volontairement utilisé ce terme sulfureux pour montrer qu'un NOM pourrait aussi être construit afin d'être mis au service de l'humanité.
La
Stratégie du choc très pertinemment dévoilée par Naomi Klein pourrait être pour une fois appliquée pour la bonne cause.
En effet, il faut profiter du fait que le pouvoir financier est à terre pour imposer la mise en place d'un nouveau système qui contrairement à celui qui vient d'exploser sera non pas au service de lui même "toujours plus de gains pour un nombre de plus en plus réduit de personnes", mais au service de la collectivité.
Le principe directeur serait comme le suggère
Paul Jorion d'empêcher l'argent de sortir de l'économie car c'est sa seule place.
Ensuite, comme l'a dit
Maurice Allais notre seul prix Nobel Français d'économie, il n'y a pas de raison que les banques continuent de s'engraisser sur le compte des états grâce aux intérêts de la dette, les états à travers leur banque centrale devraient reprendre le pouvoir de frapper de la monnaie, pouvoir qui a été transféré au privé en "loucedé" (voir Maastricht - Article 104).
Lorsque l'on sait que la dette de l'état Français qui est de l'ordre de 1300 Milliards d'Euros, les seuls intérêts de cette dette sont de 50 Milliards environ qui tombent donc directement dans la poche de la finance (passive) à partir du fruits du travail des citoyens (actifs).
Et enfin le recours à l'emprunt pour équilibrer le budget de l'état pourrait être rendu inconstitutionnel, un emprunt sans intérêt à la banque centrale serait donc réservé aux investissements destinés à accroitre le patrimoine public.
Cette mesure limiterait les risques d'une trop grande tentation de faire marcher la planche à billet, méthode génératrice d'instabilité monétaire comme l'a vu dans le passé !

Rendez vous le 02 avril à Londres pour le sommet du G20.

Liens
http://www.leap2020.eu/GEAB-en-Francais_r26.html
http://contreinfo.info/rubrique.php3?id_rubrique=3
http://www.pauljorion.com/blog/
http://www.droite-conservatrice.com/2008/11/restaurer-le-glass-steagall-act.html
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1643
http://alainjoannes.blogs.letelegramme.com/archive/2008/09/24/sarkozy-et-les-responsables-de-la-crise-financiere.html
http://www.solidariteetprogres.org/article4660.html
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/La_crise_mondiale_d_aujourd_hui_Maurice_Allais_1998.htm#_Toc166694660
http://www.alterinfo.net/Aux-sources-de-l-escroquerie-de-la-Reserve-Federale-Le-machiavelisme-des-hecatonchires*-de-la-finance-internationale_a18789.html

http://french-revolution-2.blog.fr/2009/03/01/crisis-what-crisis-5444135/#c9437757


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zevengeur
Pro  (ingénieur)

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 02:48



Profits fabuleux,
suppressions d'emplois,
bas salaires


T
ous les jours la presse publie  les résultats financiers des grands groupes capitalistes, les centaines de licenciements, les fermetures d'entreprises :


Total
 : 14,5 milliards d'euros de bénéfice, annonce 550 suppressions d'emplois


Bouygues
 : 1,5 milliard d'euros de profits, augmente le dividende par action de + 7% soit 625 millions distribués aux actionnaires  (un dividende multiplié par six en dix ans) et supprime des centaines d'emplois d'intérimaires ainsi que 147 dans une de ses filiales.


Vinci
 
: 1,59 milliard de profits, 825 millions versés aux actionnaires, un dividende en hausse de6,6%.


France Télécom
 : avec 4,3 milliards de profits,  verse des dividendes à ses actionnaires en hausse de 7%. Elle a  supprimé 22.400 emplois en trois ans. Il envisage  12.000 nouvelles suppressions d'emplois d'ici trois ans.


EADS
 annonce qu'elle renoue avec un bénéfice favorable :1,57 milliard. Elle a déjà supprimé 10.000 emplois et elle annonce que « malgré cette bonne santé, elle ne rejette pas l'idée de réaliser de nouveaux ajustements (entendez suppressions d'emplois) au nom de la profitabilité du groupe.


M
ême ceux qui pleurent misère comme dans l'automobile réalisent des profits et versent des dividendes, suppriment massivement des emplois dans leurs usines, amènent les sous traitants à la faillite et les salariés au chômage. Ils ont l'intention de continuer. Les prévisions de  400.000 chômeurs supplémentaires au moins sont annoncées pour 2009, sans compter le chômage partiel.


P
ierre Ferracci
, président du groupe Alpha, cabinet de conseil aux comités d'entreprises, écrit dans  « Les Echos »: « Il ne faut pas minorer l'impact de l'effet d'aubaine de la crise. Je parle de ces entreprises qui utilisent la crise pour justifier une restructuration destinée simplement à satisfaire leurs actionnaires ».


Danone
 : bénéfice net en hausse lui de15% , une augmentation  des dividendes versés aux actionnaires de 15% par action, une trésorerie à 1,183 milliard d'euros soit + 20%, qui doit être ajoutée au bénéfice déclaré de 1,313 milliard d'euros.

Comment un tel résultat est possible ? C'est simple: augmentation des prix, bas salaires ...


GDF Suez
 : profit de 6,5 milliards soit + 13%. La raison: la hausse vertigineuse du prix du gaz, aligné sur le prix du pétrole ; le pétrole baisse,  pas celui du pétrole. Les actionnaires en plus de leurs dividendes ordinaires de 1,40 euro par action vont toucher un dividende exceptionnel de 0,80 par action.


L
e même journal « Les Echos » publie le palmarès des milliardaires dans le monde :

793 milliardaires dont les fortunes totalisent  2.400 milliards de dollars.


L
e journal titre : les milliardaires ont perdu la moitié de leur fortune. Faut-il les plaindre ? Ils ne se portent pas si mal :

Hormis Bill Gates toujours premier de la liste, on notera que trois français sont en bonne place :

Bernard Arnault produits de luxe, avec une fortune de 17,2 milliards d'euros, Gérard Mulliez d'Auchan avec 14 milliards et Liliane Betancourt de l'Oréal avec 12 milliards.


Il y a de l'argent, beaucoup d'argent.


L
e 19 mars, journée de grèves et de manifestations,  3 millions de salariés, retraités, sans emplois, étudiants ont dit  stop, ça suffit. Nos revendications sont claires : nos salaires, du travail.


Q
ue ceux qui ont provoqué la crise la  paient. C'est seulement l'action de plus en plus forte qui les fera céder.



http://eldiablo.over-blog.org/article-29323587.html

source : « communistes 

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 05:07




19 mars 2009 (Nouvelle Solidarité) – Parce qu’ « on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps [Abraham Lincoln] », un débat sur les malversations inhérentes au système financier international, actuellement en faillite, et sur la mise en règlement judiciaire de celui-ci est en train de s’ouvrir aux États-Unis.


AIG, la première société d’assurance du monde, qui n’a survécu jusqu’à maintenant à la crise que grâce aux 173 milliards de dollars injectés par l’Etat américain, en est le déclencheur.


Il faut dire que la presse américaine a révélé le weekend dernier que 90 milliards de l’argent du contribuable avaient été versée à d’autres banques, principalement européennes, dont la Société Générale (11,9 milliards) et BNP Paribas (4,9 milliards), et que l’assureur comptait payer 165 millions de dollars de bonus aux « experts financiers » à l’origine de la débâcle qu’AIG emploie à Londres. De plus, comme le notait
le New York Times, mardi, 32 milliards de dollars n’apparaissent pas dans les relevés de compte de la banque et demandait « où sont-ils passés ? ».


Bref un scandale qui a révolté la population américaine et qui a obligé le gouvernement américain à annoncer, hier, qu’il allait mettre en place « des mesures pour liquider AIG de manière ordonnée et pour protéger le contribuable américain ».


La faillite d’AIG est due à son exposition aux CDS, CDO et autres dérivés, produits hautement spéculatifs, ayant contaminé l’ensemble du système financier international.


Le retournement qui est en train de s’opérer dans les institutions américaines, pourrait bien mener à la mise en place de la banqueroute organisée de l’ensemble du système que demande Lyndon LaRouche depuis plusieurs années maintenant. Et comme le notait Pierre-Yves Dugua, dans
Le figaro du 17 mars : « La polémique déclenchée par AIG risque de donner du grain à moudre à ceux qui, au Congrès, réclament qu’une autre méthode soit adoptée pour résoudre la crise bancaire. Certains plaident en effet pour la mise en faillite ordonnée des institutions qui exigent chaque mois plus d’argent public pour survivre, mettant le seul contribuable à contribution pour les erreurs commises par le passé. Le débat pourrait peser sur le Congrès, au moment où l’on hésite à donner 22 milliards de plus pour sauver General Motors, Chrysler et la filière automobile américaine, qui représente au moins deux millions d’emplois. »



http://www.solidariteetprogres.org/article5245.html


A lire aussi :



AIG
     
 
 
 
AIG
     
 


Voir à :

http://www.solidariteetprogres.org/



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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 04:59



Nous sommes en alerte rouge !
La crise peut se terminer par une guerre !!


Pour le commun des mortels, rien a fondamentalement changé mais pour les observateurs attentifs, nul doute que cette semaine a marqué un tournant sérieux dans l'aggravation de la crise économique et financière.

Le pivot de ce changement a été envoyé par la Fed qui a décidé de procéder à un "assouplissement monétaire" en achetant les obligations émises par les USA. Il s'agit purement et simplement de création de monnaie. L'or a bondi de 50 dollars en quelques heures suite à cette annonce. Le dollar a dévissé dans la foulée par rapport à l'euro. Observons bien ces parités euro/or/dollar dans les jours qui suivent.

Plus aucun doute n'est aujourd'hui permis. Les autorités américaines sont poussées dans le coin, elles ont le dos au mur. La seule parade qu'elles ont trouvée à court terme, face à la crise qu'elles ont générée, est d'imprimer du papier ou plutôt de l'argent électronique en rachetant leurs propres dettes.

C'est évidemment un signal catastrophique qui a déjà des répercussions sur le marché obligataire et nous savons que les chinois disposent d'un fonds énorme constitué de ces obligations US.

Le monde entre à présent en mode alerte majeure car les conséquences de ces faux monétaires vont engendrer de solides tensions géopolitiques. Nous allons bientôt assister à une déstabilisation des devises et donc des équilibres financiers, puis politiques.

Par ailleurs, le discours américain consiste pour l'instant à déplacer la responsabilité vers l'Europe. Si les européens ne dépensent pas plus, la crise ne se résoudra pas. C'est en substance ce qui a été affirmé très malhonnêtement par le Président Obama. Vous vous souvenez ? Celui que tous les médias occidentaux portaient aux nues et qui était un espoir pour toute l'humanité. Vous allez être servis, et biens servis.

La réalité est bien que, sans vraiment nous en apercevoir,  nous avons fait un grand pas en avant vers de futurs conflits militaires. L'argent fait tourner toute notre société et son absence,  ou des tromperies à son endroit,  ne peuvent que créer de solides tensions.

Cerise sur le gâteau, la première compagnie d'assurances et de réassurance au monde (AIG) est techniquement en faillite. Sa chute ferait basculer le monde entier dans le chaos. Par ailleurs, sa situation financière et ses encours pourris pourraient dépasser de loin tout ce que l'on a pu en dire... des milliers de milliards (?)...

Il va y avoir du chantage dans l'air au prochain G20. Le monde est pendu à un fil... au fil US, la grande Babylone.

Les russes, par exemple, ont bien compris la manœuvre et réclament l'établissement d'une nouvelle monnaie d'échange mondiale pour remplacer le dollar. Si le dollar perd, ou est sur le point de perdre son statuts de monnaie de référence mondiale, la catastrophe est alors à nos portes. Seul la menace de guerre pourrait empêcher les USA de perdre son hégémonie mondiale. Les USA pourraient avoir besoin d'une grosse déstabilisation pour rejouer au super puissant. Mais ont-ils seulement une autre porte de sortie ?? J'ai bien peur que non.

Évidemment, les USA ne décideront pas d'attaquer la terre entière. C'est effectivement, bien plus subtil que cela. Il y a maintes façons de lancer le monde sur les sentiers de la guerre, maintes complicités, maints artifices et manipulations. Nous le savons.

Prenons par exemple le cas d'Israel qui souhaite intervenir sur l'Iran pour l'empêcher de disposer de l'arme atomique. Le nouveau gouvernement israelien, très à droite et même à droite de la droite, pourrait lancer l'offensive. Ils l'ont déjà demandé sous Bush qui leur avait refusé son soutien. Dans le cas d'une intervention militaire israélienne sur l'Iran, les coréens du Nord en profiteraient sans doute pour dégommer ceux du Sud. C'est juste un exemple d'extensions probables.  Le conflit régional s'étendrait très vite vers d'autres régions. Ce n'est plus une hypothèse folle mais une réelle probabilité qui se dessine toujours plus précisément au fil du temps qui s'écoule.

Si vous entendez parler d'accord de paix au proche orient dans les semaines qui viennent, soyez certains que l'on nous prépare la guerre. C'est un vieux classique : quand les politiques parlent de paix, c'est que les militaires préparent la guerre.
L'histoire est remplie d'exemples à commencer par Hitler qui avait d'abord signé des accords de paix avant de lancer ses premières offensives...

Les mensonges vont pleuvoir. Un conseil : regardez toujours bien de l'autre côté que celui que l'on vous indique, si vous voulez savoir la vérité...


Nous en sommes bel et bien en alerte ROUGE
.


http://lapromo.neufblog.com/leveilleur/2009/03/nous-avons-pass.html

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 04:05
Samedi 21 mars 2009



La dernière note de conjoncture de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), rendue publique vendredi 20 mars, est alarmante. ...


En ce qui concerne l’économie française, l’Insee a d’ailleurs revu à la baisse ses prévisions de manière draconienne. En décembre 2008, l’organisme faisait état d’une contraction du produit intérieur brut (PIB) de -0,4 % au premier trimestre 2009 et de -0,1 % au deuxième. Désormais, il table sur des reculs respectifs de -1,5 % et de -0,6 %.

S’ils se refusent à faire des prévisions pour l’ensemble de l’année 2009, les conjoncturistes estiment que l’"acquis de croissance" sera de -2,9 % à la mi-2009. Les précédents records de contraction du PIB de 1993 (-0,9 %) et de 1975 (-1 %) seraient ainsi largement dépassés.

Les dernières prévisions du gouvernement faisaient état d’un recul de - 1,5% sur l’ensemble de l’année....

Commentaire - Contre Info

Le dernier bulletin du GEAB affirme que les avertissements et mises en garde sur l’économie européenne en provenance du monde Anglo-Saxon, dont nous nous sommes parfois fait l’écho, relèveraient de la manipulation.

Quelques remarques :

Le GEAB développe certes des analyses intéressantes, mais souffre - à nos yeux - d’un travers consistant à surjouer les interprétations qu’il propose en présentant comme définitives les conclusions éventuelles, possibles ou vraisemblables qui peuvent être déduites de l’observation des indicateurs économiques. De ce fait, nous nous sommes sciemment abstenus de reprendre ses publications.

Concernant l’avis des économistes américains - dont Krugman - l’accusation de manipulation nous semble particulièrement infondée. Le calcul élémentaire basé sur l’output gap, qui chiffre le niveau de l’augmentation de la demande requise pour contrebalancer la baisse d’activité, montre amplement - en tout cas en ce qui concerne la France - que la relance budgétaire est insuffisante pour compenser cette baisse.

Le GEAB met également sur la sellette le Telegraph et l’annonce - depuis disparue - des fameux 16 000 milliards de dépréciations éventuelles auxquelles aurait à faire face le système bancaire européen. Après avoir enquêté sur le sujet, ce chiffre, certes abérrant, nous semble plus relever de la "panade" - rapidement détectée et corrigée à l’initative d’Evans-Pritchard - d’un chroniqueur bruxellois fort peu au fait des données économiques, que d’on ne sait quel complot à visées destabilisatrices.

Notre sentiment - qui vaut ce que vaut un sentiment - reste que les responsables européens sous estiment et tardent à prendre conscience de l’ampleur de cette crise. Tablant sur le fait que les USA, coupables évidents, sans aucun doute, doivent en assumer le prix, ils jugent que l’Europe ne doit s’astreindre en l’occurrence qu’à un service minimum, en attendant de voir.

Pour notre part, nous estimons que cette posture ressemble fort à celle de l’autruche. Tout en espérant avoir tort.

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 03:52

Les fonds spéculatifs s’attaquent à l’agriculture 

Les fonds spéculatifs s’attaquent à l’agriculture


Après avoir provoqué la crise financière, les fonds spéculatifs commencent à s’intéresser au foncier. Du Brésil à l’Indonésie, de Madagascar à l’Ukraine, ils accaparent des millions d’hectares, aux côtés de multinationales ou d’États fortunés en manque de terrains à cultiver. La course à l’accaparement des terres semble lancée. Les petits paysans expropriés et les communautés autochtones réprimées sont les premiers à en subir les conséquences. Et demain ?

par Nadia Djabal



Un nouveau problème alarme les organisations paysannes et non gouvernementales : la course à l’acquisition de vastes surfaces de terres cultivables lancée par des États, des multinationales et, depuis quelques mois, des fonds spéculatifs. L’ONG Grain (pour Genetic Resources Action International), basée à Barcelone, a ainsi mis en place une veille mondiale quotidienne et un blog recensant les articles de presse publiés sur ce sujet.

Rentabilité de 400%

Des millions d’hectares sont actuellement achetés ou loués dans les pays pauvres par des gouvernements, des multinationales et des investisseurs privés. Conséquence de ce vaste mouvement : les terres fertiles sont privatisées et concentrées au main d’un seul propriétaire, avec à la clé l’expulsion des petits exploitants agricoles et la disparition de leurs moyens de subsistance. L’heure est grave, surtout lorsque l’on sait qu’au niveau mondial, la faim est la principale cause de mortalité et qu’elle est liée principalement aux difficultés d’accès à la terre. Mi-septembre 2008, le directeur général de la FAO, le Sénégalais Jacques Diouf a annoncé que 920 millions de personnes souffraient de la faim contre 850 millions avant la flambée des prix. 70% sont des paysans. Dans le même temps, l’aide alimentaire internationale est tombée en 2008 à son niveau le plus bas depuis 40 ans.

Gouvernements, grandes entreprises et fonds spéculatifs n’ont pas les mêmes objectifs. Les premiers - Chine, Corée du Sud, Japon, Inde, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, pour les principaux - souhaitent assurer une sécurité alimentaire pour leur population en se lançant dans la production céréalière et de viande plutôt que de recourir aux importations dépendantes des fluctuations des cours mondiaux. Les multinationales et les fonds spéculatifs, crise financière aidant, ont déserté les marchés dérivés pour se tourner vers ce nouvel eldorado. « Dans de nombreux endroits du monde, les prix alimentaires sont élevés et les prix des terres faibles, explique l’ONG Grain. On peut donc clairement gagner de l’argent en prenant le contrôle des meilleurs sols, proches des ressources en eaux. » L’horizon de placement est de 10 ans en moyenne avec bien sûr l’obligation d’exploiter les terres et de construire les silos et les routes nécessaires à l’exportation des récoltes. Les retours sur investissements sont évalués entre 10 et 40 % par an pour les fermes situées en Europe et peuvent atteindre 400 % en Afrique. Ce sont les gouvernements qui, dans un premier temps, négocient les accords de « coopération agricole » avec les pays pourvoyeurs de terres. C’est le secteur privé qui sera chargé de leur mise en œuvre.

Pétrole contre nourriture

La Chine a ainsi acquis 2,1 millions d’hectares (soit l’équivalent de la Slovénie) en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Australie. L’empire du Milieu voit ses surfaces agricoles disparaître à mesure que l’industrie gagne du terrain et sollicite de plus en plus de ressources en eau. Avec des réserves de devises estimées à 1800 milliards de dollars, la Chine a suffisamment d’argent pour honorer la trentaine d’accords de coopération agricole conclus ces dernières années. Du Kazakhstan au Queensland (Australie) et du Mozambique aux Philippines, les entreprises chinoises cultivent riz, soja, maïs, canne à sucre, manioc, sorgho, en échange de technologies, de formation et de fonds de développement d’infrastructures.

Les monarchies du golfe possèdent désormais environ 3 millions d’hectares au Soudan, au Pakistan ou en Indonésie. Suite à l’augmentation des prix alimentaires sur le marché mondial et à la chute du dollar, les pays du Golfe persique ont vu, en cinq ans, la facture de leurs importations bondir de 8 à 20 milliards de dollars. L’Arabie Saoudite a annoncé le 23 février dernier vouloir investir en Afrique du Sud et aux Philippines pour cultiver bananes, mangues, ananas, riz, maïs et viande bovine. Toutes ces denrées seraient destinées au marché saoudien. Israël prépare une visite officielle le 16 mars au Cambodge. « Je pense qu’ils cherchent des terres arables pour faire pousser du riz et des légumes », a commenté Nguon Meng Tech, le directeur général de la chambre de commerce cambodgienne.

Gentlemen farmers ?

Côté entreprises et fonds spéculatifs, l’acquisition de propriétés est une nouveauté. Cette évolution date de quelques mois, lorsque les marchés financiers se sont effondrés. La Deutsche Bank et Goldman Sachs possèdent des fermes et des usines de viande en Chine. La banque d’investissement Morgan Stanley est propriétaire de 40 000 hectares en Ukraine, grenier à blé de l’Europe. Le fonds spéculatif russe Renaissance Capital possède 300 000 hectares, toujours en Ukraine. L’entreprise lituanienne Agrowill, les Suédois Alpcot Agro et Black Earth Farming investissent massivement en Russie. Le fonds d’investissement américain Black Rock vient d’annoncer la constitution d’un fonds spéculatif agricole de 300 millions de dollars, dont 30 millions sont dédiés à des acquisitions de terre. Le britannique Dexio Capital souhaite acheter 1,2 million d’hectares de steppes russes. La société française Louis Dreyfus Commodities qui possède 60 000 hectare au Brésil est actuellement intéressée par l’achat ou la location de terres au Nigeria et en Afrique subsaharienne. La carte de ces récentes acquisitions a été dressée par l’ONG Grain :

« La terre est devenue une ressource rare. Le changement climatique entraîne une désertification à un rythme accéléré. Des centaines de milliers d’hectares de terres arables vont disparaître dans les prochaines années, expliquait au quotidien en ligne Mediapart, Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. D’autre part, la terre cultivée est épuisée, conséquence d’une agriculture intensive et d’un recours systématique aux engrais chimiques. Parallèlement, la demande de matières premières agricoles progresse, en raison de l’accroissement de la population mondiale, mais aussi de la modification des habitudes alimentaires. » Ce qui est rare étant cher, cela se traduit pour les prévisionnistes des marchés par une augmentation des prix des denrées, par un fructueux placement et par une pression accentuée pour obtenir plus de terres agricoles.

Manne financière pour les pays du Sud ?

Les gouvernements pourvoyeurs de terre voient ce phénomène d’un très bon œil. Ils défendent ces projets en expliquant à leur population que cette manne financière permettra la construction de routes et d’infrastructures. La plupart des accords de coopération comprennent aussi des programmes de recherche en vue d’améliorer les rendements agricoles. Dans un contexte de crise alimentaire mondiale, la rhétorique utilisée est celle du « gagnant-gagnant » qui valorise les politiques de développement. Or, ici, il ne s’agit ni de développement rural ni de souveraineté alimentaire mais de développement agro-industriel. Selon Grain, celui-ci « a engendré pauvreté et destruction de l’environnement et a exacerbé la perte de la biodiversité, la pollution par les produits chimiques agricoles et une contamination des cultures par les organismes génétiquement modifiés ».

Les mauvaises nouvelles n’arrivant jamais seules, la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) regardent le mouvement avec beaucoup d’intérêt et conseillent aux gouvernements de modifier leur législation foncière pour que les investisseurs étrangers puissent acquérir des terres plus facilement. Pourtant, de nombreux pays cibles sont, à l’instar du Kenya, de la Tanzanie ou de Madagascar, importateurs nets de denrées alimentaires. « Le Cambodge qui loue pour 600 millions de dollars au Qatar et au Koweït a bénéficié du Programme alimentaire mondial de 35 millions de dollars pour soulager la famine », assène Grain.

4% des propriétaires possèdent la moitié des terres

À Madagascar, 600 000 personnes dépendent de l’aide alimentaire. Les récentes émeutes qui ont embrasé l’île ont été déclenchées par l’annonce de la location de 1,3 million d’hectares - la superficie de l’Ile-de-France - pendant 99 ans par l’entreprise Sud-Coréenne Daewoo Logistics qui souhaitait y produire 4 millions de tonnes de maïs et 5 millions de tonnes d’huile de palme par an pour le marché sud-coréen. Pour l’heure, Daewoo a suspendu ses pourparlers avec le gouvernement et ses négociateurs sont partis sans laisser d’adresse. Pour combien de temps ?

L’affaire pose le problème de la propriété de la terre. Dans de nombreux pays africains, et même sud-américains, les titres de propriété n’existent pas |1|. Les exploitants courent donc le risque d’être expropriés d’une terre qu’ils occupent depuis plusieurs générations. Ces paysans sans terre viendront grossir les bidonvilles qui ceinturent les grandes métropoles du tiers-monde. « Il faut explorer des régimes alternatifs de propriété, qui reconnaissent par exemple des droits communaux sur la terre. On pourrait imaginer que les droits des cultivateurs soient reconnus, afin de les protéger de l’expropriation, tout en leur interdisant de vendre leur terre sans l’assentiment préalable de la municipalité ou de la communauté. », ajoute Olivier de Schutter.

Au niveau mondial, 4% des propriétaires fonciers sont à la tête de la moitié des terres cultivées. Pourtant, la kyrielle d’études produites dans le domaine agricole ont prouvé que les petites exploitations sont plus rentables que les grandes exploitations industrielles. Une étude a démontré qu’en Turquie, les fermes familiales de moins d’un hectare produisent proportionnellement vingt fois plus que les exploitations de plus de 10 hectares.

Que deviendront les mouvements qui luttent pour une véritable réforme agraire et pour le droit des populations autochtones ? Au Chili, par exemple, les indiens Mapuche se battent depuis des décennies pour défendre la forêt, qui est leur seul moyen de subsistance. Ils sont en conflit avec les multinationales forestières et sont victimes d’assassinats, d’arrestation, de torture et de surveillance constante. En Indonésie où les mouvements paysans sont criminalisés, ce sont 22 millions de foyers qui ont été chassés de leur terre.

Pour l’heure, Grain s’interroge. Quelles seront les conséquences économiques, sociales et environnementales à long terme de ce phénomène d’accaparement des terres ? Trop tôt pour le dire. Mais cette nouvelle tendance est inquiétante, surtout lorsqu’on connaît les projets de privatisation et de manipulation génétique des semences que caressent certaines multinationales.

Source : Basta !


Notes de bas de page:

|1| Au Brésil, un projet de « cartographie sociale » de l’Amazonie vise, entre autres, à empêcher les expropriations de communauté indienne ou rurale qui occupe une zone. Lire La crise rattrape les indiens d’Amazonie

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URL:
http://www.cadtm.org



http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-29183523.html
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