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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 03:26


Le scandale de l’année 2008 :
le bouclier fiscal.
Les chiffres officiels du ministère de l’Economie.

jeudi 19 mars 2009

Le scandale de l’année 2008 : le bouclier fiscal.


http://www.lesechos.fr/info/france/4844258.htm


L’Etat a distribué 718 millions d’euros à 13 543 contribuables.


A qui l’Etat a-t-il distribué ces 718 millions d’euros ?


Seulement 17 millions d’euros ont été distribués à des contribuables ayant un revenu fiscal inférieur à 3 263 euros. L’Etat a donné à ces contribuables seulement 1 837 euros en moyenne.


412 millions d’euros ont été distribués à des contribuables ayant un revenu fiscal supérieur à 42 507 euros. L’Etat a donné à ces contribuables 105 903 euros en moyenne.


289 millions d’euros ont été distribués à des contribuables ayant un revenu fiscal supérieur à 42 507 euros et ayant un patrimoine supérieur à 15,6 millions d’euros. L’Etat a donné à ces contribuables 381 782 euros en moyenne.


http://www.lesechos.fr/pop.htm?/medias/2009/0319//4843987.jpg

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article82509

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LES CADEAUX !!! Pas seulement le bouclier

jeudi 19 mars 2009


LES CADEAUX !!! Pas seulement le bouclier


Loi Tepa : premier bilan En vidant de sa substance l’ISF et en réduisant les droits de succession des plus riches, ... Alternatives Economiques - Mensuel n°272 (Septembre 2008) A qui profitent les cadeaux fiscaux ? La réforme fiscale prévoit une nouvelle réduction de l’impôt sur le revenu, des droits de ... Alternatives Economiques - Mensuel n°260 (Juillet 2007) Les effets du bouclier fiscal Alternatives Economiques - Mensuel n°260 (Juillet 2007) Il n’y a pas que le bouclier fiscal ! Le paquet fiscal, adopté avec la loi Tepa en 2007, aurait coûté 7,7 milliards d’euros en 2008. Et si on prend en compte toutes les mesures mises en oeuvre depuis neuf ans pour alléger la fiscalité des plus riches, le montant perdu chaque année par les finances publiques s’élève à 30 milliards d’euros.

Le gouvernement a rendu public le 16 mars 2009 une estimation du coût du « paquet fiscal » adopté en 2007 pour les finances publiques : celui-ci se serait élevé finalement à 7,7 milliards d’euros en 2008. Dont plus de moitié, 4,3 milliards d’euros, pour les exonérations sociales et fiscales sur les heures supplémentaires (voir notre pétition contre ces exonérations). Dans un contexte où on se demande de plus en plus comment rétablir demain un équilibre des finances publiques mis à mal par les nécessités de la relance, le débat est vif autour de la loi Tepa.

Le gouvernement espère le désamorcer en montrant que les montants concernés sont plus faibles que les chiffres souvent avancés jusque là. Mais, même si le « bouclier fiscal » ne coûte « que » 400 millions d’euros à l’Etat, il a permis aux 3506 contribuables les plus aisés de toucher un chèque de l’Etat de 116 193 euros en moyenne chacun, soit le tiers des impôts qu’ils ont versé. Alors que le revenu médian des ménages français était de 25 136 euros en 2005... Le symbole reste très fort dans le contexte actuel.

Une fois le gros de la crise passé, si on veut rétablir l’équilibre des finances publiques, il ne faudra pas seulement en effet revenir sur ce bouclier fiscal et sur les autres exonérations de la loi Tepa mais aussi sur les multiples réformes menées depuis le début des années 2000 afin d’alléger la fiscalité sur les revenus et les patrimoines des plus riches. C’était, on ne s’en souvient guère, le gouvernement de gauche de Lionel Jospin qui avait lancé ce mouvement. Laurent Fabius, alors ministre des Finances, avait en effet publié une tribune mémorable intitulée « Baisser les impôts pour préparer l’avenir » dans Le Monde du 28 aout 2001. Quant à l’ancien Premier ministre Dominique De Villepin, devenu entre temps un des plus farouches détracteurs du « paquet fiscal », il avait fait adopter une réforme du barème de l’impôt sur le revenu qui avait, à elle seule, entraîné plus de 10 milliards d’euros de pertes fiscales par an. Davantage donc que le paquet fiscal de Nicolas Sarkozy.

Combien cela rapporterait-il aux finances publiques de ramener simplement les impôts au niveau où ils étaient en 2000, avant ces multiples réformes successives ? 30 milliards d’euros par an, soit plus de la moitié du déficit public constaté en 2008.

Comment arrive-t-on à un tel montant ? En 2000, les impôts sur le revenu et le patrimoine des ménages avaient rapporté à l’Etat 13,8 % de ce qu’on appelle leur Revenu disponible brut (RDB) selon les chiffres de l’Insee. En 2007, suite aux différentes réformes fiscales, ce taux n’était plus que de 12 %. Si on était resté à 13,8 % l’Etat aurait eu, cette année là, 22,6 milliards d’euros en plus à sa disposition... Auxquels il faut donc ajouter les 7,7 milliards perdus en plus en 2008 du fait du « paquet fiscal ». Pas étonnant en tout cas, avec de telles politiques, que les déficits publics se soient creusés et la dette se soit envolée, avant même la crise actuelle...


Guillaume Duval


http://bellaciao.org/fr/spip.php?article82510

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-29210964.html

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 03:17
G20 : le crash et nous



Les éditoriaux de Jacques Cheminade sont publiés tous les quinze jours dans le journal
Nouvelle Solidarité, sur www.solidariteetprogres.org ainsi que www.cheminade-le-sursaut.org.


Le G20, la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement qui va se tenir le 2 avril à Londres, sera un désastre politique.


Tout d’abord, le pilotage du sommet se trouve confié au chancelier de l’Echiquier britannique, Alistair Darling, et à Lord Mark Malloch Brown, honorable numéro 2 du Foreign Office. C’est confier la solution à ceux qui sont les principaux responsables de la crise. Malloch Brown, qui a rédigé la première mouture du compte-rendu final de la réunion du 2 avril, a été jusqu’en 2007 vice-président du Quantum Group of Funds et de l’Open Society Institute, de George Soros. Nous menons campagne dans le monde pour qu’il soit dessaisi.


Ensuite, la conférence préparatoire de Horsham, le 14 mars, n’a pu que constater les désaccords entre les participants sur les moyens. Washington appelle à une relance mondiale et demande aux Européens de dépenser plus, alors que les Européens exigent davantage de régulation financière, en prenant les sujets au cas par cas. Les uns et les autres sont incapables de mesurer la dimension systémique de la crise. Leurs experts se réfèrent toujours à une crise cyclique et cherchent à « lisser les évolutions de l’endettement », alors que le récipient déborde de partout.


Enfin, personne ne parle de mise en faillite ordonnée ou organisée des institutions, car tous se situent dans la perspective de sauver les créances de l’oligarchie. Les bonnes intentions affichées à Horsham sont autant de sparadraps sur les métastases d’un cancer financier : contrôler les agences de notation et les fonds spéculatifs, établir de nouvelles règles comptables pour les « véhicules hors bilan liés à des produits dérivés », privilégier le traitement des actifs toxiques des banques. Autant d’engagements insuffisants et sans garanties concrètes. Bien pire encore, l’on s’est accordé à renflouer le FMI pour qu’il renfloue les pays devant de l’argent aux banques.


Le déni de réalité est total. Les banques centrales sont appelées à « maintenir des politiques expansionnistes aussi longtemps que nécessaire, y compris par des moyens non conventionnels ». En clair, comme le font déjà la Réserve fédérale américaine et les Banques centrales de Suisse et d’Angleterre, il s’agit de faire fonctionner à tout va la planche à billets électronique pour racheter les titres pourris ou dévalués des banques, des entreprises non financières et des Etats eux-mêmes ! Désormais, les banques centrales créent de l’argent à partir de rien : on appelle cela « assouplissement quantitatif ».


Toutes les conditions d’une épidémie d’hyperinflation sont ainsi créées, qui ruinerait les salariés, les retraités et tous les titulaires de minima sociaux, mais effacerait la dette des débiteurs. Evidemment, face à cette politique inique, les peuples se mobiliseront pour résister, et depuis les caméras de surveillance jusqu’aux drones et aux Robocops, tous les instruments se mettent en place pour les réprimer.


C’est pourquoi, à ceux qui s’étonnent que nous nous battions à plein temps contre cet avenir, nous répondons simplement que nous avons le sens des priorités. Le cas d’AIG, secouru à hauteur de 173 milliards par l’Etat pour rembourser les banques américaines et européennes, et qui verse en même temps de gros bonus à ses dirigeants tout en licenciant à tout va, est une leçon de choses qui devrait tous nous réveiller.


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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 06:22
ECONOMIE SOCIALE
19/03/2009 | 17:06 par Catherine ROUGERIE
L'économie sociale face à la crise
- En Gironde, des consommateurs financent l'installation d'un maraîcher "bio" pour une vente directe sur place - AFP Pierre ANDRIEU -

En Gironde, des consommateurs financent l'installation d'un maraîcher "bio" pour une vente directe sur place

© AFP Pierre ANDRIEU
En Europe, l'économie sociale représente 10% de l'ensemble des entreprises et 10 millions de salariés

L'économie sociale tient depuis longtemps une place importante dans la société mais la crise financière et économique, qui impose de repenser les dispositifs de lutte contre l'exclusion et la solidarité Nord-Sud, pourrait encore la renforcer.

Le succès du secteur ne se mesure pas seulement à ses performances économiques mais à son apport en termes de solidarité, de cohésion sociale et d'ancrage dans les territoires.

Explications, exemples et témoignages dans ce dossier spécial consacré à l'économie sociale.

Sommaire


L'économie sociale : quelques repères

L'économie sociale s'est affirmée dès la fin du XIXème sous la forme d'associations, de coopératives et de mutuelles
L'économie sociale: une autre façon d'entreprendre

Les entreprises de l'économie sociale privilégie la non-lucrativité et la juste répartition des excédents
L'exemple d'un bar à chocolat bon, beau et authentique

Depuis son ouverture en octobre 2006, le chiffre d'affaires de la boutique Puerto Cacao progresse constamment
Des placements financiers à visage humain et solidaire

L'épargne solidaire soutient les activités professionnelles et associatives à finalité sociale et environnementale
Des Epiceries sociales par et pour les étudiants

Des structures de solidarité se développent un peu partout dans les universités françaises
Les banques coopératives ont-elles failli ?

Les banques coopératives fondées sur des valeurs sociales se sont laissées griser par les marchés financiers
Un secteur qui se professionnalise: interview

Les plus grandes écoles de commerce ouvrent leurs portes à l'économie sociale et à l'économie solidaire
Rentabilité et solidarité: et si c'était possible ?

L'investissement et l'économie solidaire intéressent de plus en plus les particuliers et les entreprises
Les mutuelles résistent mieux à la crise

Les mutuelles se séparent en deux grandes branches: les mutuelles de santé et les mutuelles d'assurances


http://info.france3.fr/dossiers/economie/52524862-fr.php
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 05:52


Bonjour, bonsoir,

Mes derniers courriels ont été alarmistes et je maintiens mes avertissements,
toujours en lumière avec les évènements mondiaux et les politiques
mondialistes actuelles.

D'un premier temps, dans ce message, j'introduis mon sujet et je développe
par la suite les moyens concrets pour être en action si tel est votre
choix...

Au Québec, le permis de conduire avec carte à puce est en place actuellement.
Les citoyens sont invités à se procurer volontairement cette carte d'identité
micro-pucée, mais gageons que celle-ci sera très bientôt obligatoire. Le
renouvellement de votre prochaine carte Visa sera aussi munie d'une puce. Des
caméras de surveillance sont installées sur toutes les autoroutes du Québec
et dans la plupart des grandes artères de Montréal. Souriez, vous êtes
filmés!

"Big Brother" n'est plus un délire Orwellien, mais une réalité qui s'installe
rapidement, trop rapidement! Nous savons que ce système de surveillance,
politiquement appelé "progrès technologique", est une avançée majeure dans
l'agenda du nouvel ordre mondial (dictature planétaire). Quand tous les êtres
humains auront en main ces cartes d'identité(GPS), la suite sera dans la
main... une micro-puce implantée dans la main ou le front!

Si vous n'avez pas cette puce, vous ne pourrez plus faire partie du système
puisqu'il sera devenu impossible d'acheter, de vendre, d'avoir un permis de
conduire, d'avoir accès aux soins médicaux, d'envoyer nos enfants à l'école,
d'aller travailler...

Ce temps arrive à grand pas où nous ne pourrons plus être dans la zone grise,
où nous ne pourrons plus tirer le meilleur des deux mondes. Nous aurons deux
choix: accepter d'entrer dans la Matrice du système ou bien, refuser d'y
entrer et survivre dans un système parallèle. Le premier choix sera beaucoup
plus confortable puisque qu'il nous donnera l'impression d'avoir la sécurité.
Le deuxième choix, celui de vivre en totale autosuffisance, exigera de vivre
au jour le jour, de réinventer notre mode de vie, de sortir des villes et de
vivre dans la nature, de s'allier avec une communauté, d'avoir une foi hors
du commun!

De vivre en autarcie actuellement et de vivre en autarcie dans un contexte où
le nouvel ordre mondial est installé est dramatiquement différent. Nous avons
tous rêvé d'une vie en communauté où nous unissons notre labeur pour le bien
commun. Toutefois, ce rêve possible deviendra un impératif qui ne sera pas
forcément facilitant. Je crois que nous devons être conscients des réels
enjeux pour pouvoir y faire face avec lucidité et intelligence. Comment nous
approvisionner quand nous n'avons plus la capacité (micro-puce) d'aller au
marché et d'emplir nos voitures d'essence? Comment survivre quand nous
n'aurons plus accès aux services essentiels?

Plusieurs questions se posent et de nombreuses stratégies doivent être
élaborées pour faire face à cet état de faits. Vous ne pourrez plus vivre
dans les villes, donc, vous devrez vivre dans la campagne. Vous ne pourrez
plus vous chauffer et vous éclairer avec les services courants, vous devrez
couper votre bois et allumer vos lampes. Vous ne pourrez plus vous rendre au
marché pour aller chercher le lait, le pain et le beurre, vous devrez
cultiver, échanger les ressources premières et cuisiner.

Savez-vous planter des choux? Savez-vous faire du pain? Savez-vous guérir les
petits et les gros bobos? Savez-vous vivre en communauté?

Commencez-vous à considérer ce jour où vous aurez à prendre une telle
décision pour vous et votre famille? Commencez-vous à discuter et agir
concrètement en vue de préparer votre transition? Commencez-vous à sentir
l'urgence d'agir?

Le lièvre croit qu'il y va de son honneur de partir tard. Il broute, il se
repose, il s'amuse à toute autre chose. La tortue, elle, part, s'évertue et
elle se hâte avec lenteur!

Se hâter avec lenteur, voilà la sagesse...

1- Préparer votre famille à toutes éventualités, élaborer un plan d'action
avec un échéancier.

2- Déménager à la campagne dans les mois qui viennent ou du moins, prévoir un
lieu où vous pourrez vous réfugier en temps et lieu.

3- Sortir vos argents des banques, payer vos comptes, vos dettes, vos cartes
de crédit pour être libres de toutes poursuites ou harcelements. Garder un
maximum d'argent liquide à portée de la main.

4- Faire une liste des denrées et équipements pour faire face à une vie en
autarcie. Commencer à s'approvisionner à certains niveaux. Notez que la
nourriture comporte des dates de péremption, il pourrait être judicieux
d'attendre "au dernier moment" avant de stocker.

5- Tisser des liens avec des producteurs locaux. Penser à ce que vous pourrez
échanger avec votre communauté, à un système de troc.

6- Acheter des vêtements 4 saisons pour votre famille dans les ressources
d'aide et ce, pour quelques mois en avance. Les vêtements se vendent 1$.

7- Soyez discrets face à vos actions, apprenez à tenir votre langue! Un jour
vient où tous ceux et celles qui refuseront de suivre le système deviendront
des "ennemis de l'état" et seront appelés à être dénoncés...

Je suis bien consciente que tout cela semble irréel et tiré d'un délire
paranoïaque. Toutefois, nous devons tristement réaliser que nous sommes au
coeur du plus grand scénario apocalyptique de toute l'histoire de l'humanité!
Toutes les prophéties nous annoncent des temps de grands bouleversements,
toutes nous prédisent que nous serons durement éprouvés. Nous sommes
finalement de grand privilégiés avec la perception du verre à moitié plein!!!

La bonne nouvelle, pour moi, est que toutes ces choses ont été annoncées
d'avance, que nous avons reçu des instructions précises pour faire face à cet
apocalypse et qu'une vie nouvelle et éternelle est disponible pour ceux et
celles qui acceptent de résister dans les mauvais jours, d'être éprouvés,
d'être amenés à un état de perfection devant Dieu.

À chacun son espérance!

Isabelle
webmaster@consciencedupeuple.com

Voici les coordonnées pour vous procurer des semences biologiques:
Jardins du Grand-Portage
800, chemin du Portage
Saint-Didace (Québec)
J0K 2G0
450-835-5813
colloidales@intermonde.net
www.intermonde.net/colloidales/

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 04:24
Pourquoi ce titre péremptoire !

Deux constats :
Le premier est la carte de la crise publiée par Médiapart, avec toutes les fermetures d’usine, et les licenciements en France.

L’autre est très terrain, comme j’ai déjà eu le loisir de l’expliquer, je fais partie et j’anime une équipe de cadres, chargée de faire la promotion du temps partagé dans les entreprises, dans notre beau département de la Loire.

A ce titre nous rencontrons chaque semaine des dizaines d’entreprises.

Le constat est simple, pour toutes celles qui sont liées de près ou de loin à l’industrie et au BTP, tout s’est arrété depuis octobre novembre 2008, voire septembre pour certaines.

Beaucoup n’ont pas encore compris pourquoi tout s’arrête, ne comprennent pas ce qui se passe, ils sont sidérés.

Département industriel s’il en est (+ de 35% de l’effectif salarié du département), avec une majorité de sous-traitant, c’est un coup de massue que viennent de recevoir toutes ces petites entreprises de la Loire (comme ailleurs sur la carte de Médiapart).

Notre département a traversé de multiples crises et s’est avec courage relevé chaque fois, mais cette fois-ci, il est évident que si les carnets de commande ne reprennent qu’en 2010, comme au minimum, les gens "avertis" le prévoient (FMI Troskan sur France Inter le 17/02/09), ce sera la grande casse.

Toutes ces petites entreprises, de 10, 20, 30 ou 50 salariés n’ont ni la trésorerie, ni la capacité de rebondir à court terme, elles vont tirer le diable par la queue car ce sont des entrepreurs courageux, inventifs, ils vont réduire la voilure, certains l’ont déjà fait.

Mais les banques vont-elles les soutenir 6 mois un an, avec 40, 50 voir 70% de chute de CA, Sarkozy, Total ou Parisot viendront-ils à leur secours ?

Dans le passé il y a eu des plans de conversion industriel, des aides de l’Etat, de l’Europe, mais aujourd’hui c’est bien simple, tout le monde l’a compris, les plans sont pour la Finance Internationale, pas pour les petits industriels Français.

L’issue est sans appel, cela va faire dans les 6 ou 12 mois à venir des centaines d’entreprise fermées et des milliers d’emplois définitivement perdus, dans notre département, avec toutes les conséquences évidentes qui en découleront.

Le Maire de notre Grande Ville du département, fraîchement élu de 2008, comme beaucoup à l’époque, voulait redynamiser le tissu industiel. La crise ne va lui laisser que des chômeurs à gérer, jusquà ce qu’ils s’expatrient eux aussi.

Aujourd’hui, sans parler de protectionnisme, il revient à mon avis aux territoires d’inventer l’industrie qui les fera vivre durablement.

Il n’y a plus rien à attendre de l’Etat, ni de l’Europe.

Par contre les besoins en logements décents pour les jeunes, les vieux, sont énormes, les besoins en isolation thermique des bâtiments anciens et des énergies renouvelables, sont, eux aussi, colossaux, les besoins en alimentation plus saine et proche des consommateurs sont également exponentiels.

Ces besoins ne seront pas satisfait par les Chinois (encore que, nous aurons à nous défendre !).

Il m’apparaîtrait de la première intelligence, et surtout de première urgence, que les territoires mobilisent les énergies de toutes ces entreprises menacées de disparition pour apporter des solutions à ces besoins, que des marchés publics soient immédiatements lancés (avec suffisament de pertinence pour faire travailler des entreprises locales, nos élus savent faire cela depuis des années !).

Nous avons besoin d’audace de la part de nos hommes politiques locaux, le probléme est de savoir si, ils en auront et rapidement surtout.

Car si les carnets de commande ne peuvent plus se remplir avec les grands donneurs d’ordres industriels Nationaux et Européens, il va bien falloir agir car sinon, un territoire ou il ne subsistera que des fonctionnaires et des grandes surfaces, ne saurait rester viable longtemps sans perfusion de l’Etat (qui,on le sait, n’a plus un sou en poche !).

Quitte à ce que nos territoires s’endettent pour cela, que cela serve, à maintenir des emplois et à améliorer le futur quotidien des habitants, cela semble tellement évident, simple et naturel, que je me demande, quand nos élus vont eux aussi sortir de la sidération générale qui paralyse le pays devant cette crise !

Je suis furieux, car nous avons un potentiel énorme d’énergies, d’entrepreneurs, d’expériences professionnelles, et nos hommes politiques sont en train de regarder partir tout cela à la casse sans réagir.

Je suis furieux car tous ces potentats politiques locaux, ont su dans le passé mobiliser des finances publiques, pour bâtir, parfois, des équipements prestigieux, inutiles mais à leur gloire, ils pourraient maintenant mettre à profit leur pouvoir local (Maire, Pdt Conseil Général, Régional) au service de l’économie d’une région.

A quand des projets ambitieux, à quand des garanties offertes aux entreprises qui s’y engageront, à quand ? 

Ce n’est pas dans 6 mois ou un an, c’est aujourd’hui en avril, en mai. Elus de tout bord bougez vous les fesses !

Vous seuls pouvez agir, ces petites boîtes elles sont pieds et poings liés, et ce ne sont pas les banquiers qui vont leur donner du boulot ! 

http://www.marcfievet.com/article-29200934.html

La crise en 2009 sonnera la mort de l’Industrie en France, Sarkozy ne l’a pas annoncé !
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 04:12
Le 11 septembre 2001 :
une provocation mondiale


A lire absolument, par tous, pour comprendre
ce qui se passe réellement...

 
par Général Leonid Ivashov*

Politologue russe influent, issu des milieux nationalistes, le général Léonid Ivashov était chef d’état-major des armées le 11 septembre 2001. Ce jour-là, il avait placé ses satellites en alerte pour observer les manœuvres militaires aériennes annoncées aux USA, mais c’est un tout autre spectacle auquel il fut confronté. Au vu des analyses de cet événements par ses experts, il a écarté l’hypothèse Al-Qaïda et conclu à une provocation de l’élite financière anglo-saxonne. Sur cette base, il développé la vision stratégique russe du monde post-11-Septembre. Nous reproduisons ici un de ses articles, représentatif de sa pensée et de celle des officiers supérieurs russes. Le lecteur sera surpris de constater que ce qui est considéré comme un délire dans les pays de l’OTAN est une vérité d’évidence en Russie, comme d’ailleurs dans de nombreux autres régions du monde. Au-delà de la question d’établir la vérité, l’honnêteté intellectuelle exige de comprendre et d’accepter la relativité des points de vue. Cet article sera particulièrement précieux pour les militaires français au moment où le ministre de la Défense a engagé une chasse aux sorcières contre les enseignants de l’École de guerre qui ont osé rendre compte de la diversité des interprétations du 11-Septembre.

L’expérience de l’humanité montre que le terrorisme apparaît partout où se produit à un moment donné une aggravation des contradictions, où les relations commencent à se dégrader au sein de la société et où l’ordre social change, où surgit l’instabilité politique, économique et sociale, où se libèrent des potentiels d’agressivité, où les valeurs morales périclitent, où triomphent le cynisme et le nihilisme, et où la criminalité explose.

Les processus liés à la mondialisation créent des conditions favorables à ces phénomènes extrêmement dangereux. Ils entraînent un redécoupage de la carte géopolitique du monde, une redistribution des ressources planétaires, violent la souveraineté et effacent les frontières des États, démantèlent le droit international, anéantissent la diversité culturelle, appauvrissent la vie spirituelle et morale.

Je pense que nous sommes en droit aujourd’hui de parler de crise systémique de la civilisation humaine. Elle se manifeste de manière particulièrement aiguë au niveau de l’interprétation philosophique de la vie. Ses manifestations les plus spectaculaires concernent le sens donné à la vie, l’économie et le domaine de la sécurité internationale.

L’absence de nouvelles idées philosophiques, la crise morale et spirituelle, la déformation de la perception du monde, la diffusion de phénomènes amoraux contraires à la tradition, la course à l’enrichissement illimité et au pouvoir, la cruauté, conduisent l’humanité à la décadence et peut-être à la catastrophe.

L’inquiétude, ainsi que le manque de perspectives de vie et de développement de nombreux peuples et états constituent un important facteur d’instabilité mondiale.
L’essence de la crise économique se manifeste dans la lutte sans merci pour les ressources naturelles, dans les efforts déployés par les grandes puissances du monde, avant tout par les États-Unis d’Amérique, mais aussi par des entreprises multinationales pour soumettre à leurs intérêts les systèmes économiques d’autres États, prendre le contrôle des ressources de la planète et surtout des sources d’approvisionnement en hydrocarbures.

La destruction du modèle multipolaire qui assurait l’équilibre des forces dans le monde a entraîné également la destruction du système de sécurité internationale, des normes et des principes qui régissaient les relations entre États, ainsi que du rôle de l’ONU et de son Conseil de sécurité.
Aujourd’hui les États-Unis d’Amérique et l’OTAN se sont arrogés le droit de décider du destin d’autres États, de commettre des actes d’agression, de soumettre les principes de la Charte des Nations Unies à leur propre législation.

Ce sont précisément les pays occidentaux qui, par leurs actions et agressions contre la République fédérale de Yougoslavie et l’Irak, ainsi qu’en permettant de toute évidence l’agression israélienne contre le Liban et en menaçant la Syrie, l’Iran et d’autres pays, ont libéré une énorme énergie de résistance, de vengeance et d’extrémisme, énergie qui a renforcé le potentiel de la terreur avant de se retourner, comme un boomerang, contre l’Occident.

L’analyse de la substance des processus de mondialisation, ainsi que des doctrines politiques et militaires des États-Unis d’Amérique et d’autres États, permet de se convaincre que le terrorisme favorise la réalisation des objectifs de domination du monde et la soumission des États aux intérêts de l’oligarchie mondiale. Cela signifie qu’il ne constitue pas un sujet en tant que tel de la politique mondiale mais un simple instrument, le moyen d’instaurer un nouvel ordre unipolaire ayant un centre de commandement mondial unique, d’effacer les frontières nationales et d’assurer la domination d’une nouvelle élite mondiale. C’est elle qui constitue le sujet principal du terrorisme international, son idéologue et son « parrain ». C’est elle aussi qui s’efforce de diriger le terrorisme contre d’autres États, y compris contre la Russie.

La principale cible de la nouvelle élite mondiale est la réalité naturelle, traditionnelle, historique et culturelle qui a jeté les bases du système de relations entre les États, de l’organisation de la civilisation humaine en États nationaux, de l’identité nationale.

Le terrorisme international actuel est un phénomène qui consiste, pour des structures gouvernementales ou non gouvernementales, à utiliser la terreur comme moyen d’atteindre des objectifs politiques en terrorisant, déstabilisant les populations sur le plan socio-psychologique, en démotivant les structures du pouvoir d’État et en créant les conditions permettant de manipuler la politique de l’État et le comportement des citoyens.

Le terrorisme est un moyen de faire la guerre de manière différente, non conventionnelle. Simultanément, le terrorisme, allié aux médias, se comporte comme un système de contrôle des processus mondiaux.
C’est précisément la symbiose des médias et de la terreur qui crée les conditions favorables à des bouleversements dans la politique mondiale et dans la réalité existante.
Si l’on examine dans ce contexte les événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis d’Amérique, on peut en tirer les conclusions suivantes :

- l’attentat terroriste contre les tours jumelles du World Trade Center a modifié le cours de l’histoire du monde en détruisant définitivement l’ordre mondial issu des accords de Yalta-Potsdam ;

- il a délié les mains des États-Unis d’Amérique, de la Grande-Bretagne et d’Israël, leur permettant de mener des actions contre d’autres pays en faisant fi des règles de l’ONU et des accords internationaux ;

- il a stimulé l’amplification du terrorisme international.

D’autre part, le terrorisme se présente comme un instrument radical de résistance aux processus de mondialisation, comme un moyen de lutte de libération nationale, de séparatisme, un moyen de résoudre les conflits entre les nations et entre les religions, ainsi que comme in instrument de lutte économique et politique.

En Afghanistan, au Kosovo, en Asie centrale, au Proche Orient et dans le Caucase nous constatons que la terreur sert aussi à protéger des narcotrafiquants en déstabilisant leurs zones de passage.
On peut constater que dans un contexte de crise systémique mondiale la terreur est devenue une sorte de culture de la mort, la culture de notre quotidien. Il a fait irruption dans la prospère Europe, tourmente la Russie, secoue le Proche-Orient et l’Extrême-Orient. Il favorise l’accoutumance de la communauté internationale à des ingérences violentes et illégales dans les affaires intérieures des États et à la destruction du système de sécurité internationale.

La terreur engendre le culte de la force et lui soumet la politique, le comportement des gouvernements et de la population. Le plus effrayant est que le terrorisme a un grand avenir en raison de la nouvelle spirale de guerre qui s’annonce pour la redistribution des ressources mondiales et pour le contrôle des zones clé de la planète.
Dans la stratégie de sécurité nationale des États-Unis d’Amérique, approuvée cette année par le Congrès états-unien, l’objectif avoué de la politique de Washington est « de s’assurer l’accès aux régions clé du monde, aux communications stratégiques et aux ressources mondiales », avec comme moyen pour y parvenir de procéder à des frappes préventives contre n’importe quel pays. Du point de vue du Congrès, les États-Unis d’Amérique peuvent donc adopter une doctrine de frappes nucléaires préventives qui s’apparente à du terrorisme nucléaire.
Cela implique l’utilisation à grande échelle de substances nocives et d’armes de destruction massive. On ne s’embarrassera pas de scrupules pour choisir les moyens de répondre à une attaque. Pour se défendre les parties n’auront que le choix des moyens.

La provocation par un acte terroriste devient un moyen d’atteindre des objectifs politiques d’ampleur globale, régionale et locale. Ainsi, une provocation organisée dans la localité de Rachic (Kosovo, Serbie) a fini par entraîner le changement de régime politique en Serbie et l’effondrement de la République fédérée de Yougoslavie, tout en servant de prétexte à l’agression de l’OTAN et à la séparation du Kosovo de la Serbie. Il s’agit d’une provocation d’ampleur régionale.

Les explosions dans le métro de Londres, les désordres à Paris en 2005-2006 sont des provocations locales qui ont eu des répercussions sur la politique et l’opinion publique en Grande Bretagne et en France.
Pratiquement chaque acte terroriste dissimule des forces politiques puissantes, des entreprises transnationales ou des structures criminelles ayant des objectifs précis. Et presque tous les actes terroristes, à l’exception des activités de libération nationale) sont en réalité des provocations.

Même en Irak, les explosions dans les mosquées sunnites et shiites ne sont rien d’autre que des provocations organisées en vertu du principe « diviser pour régner ». Il en va de même de la prise en otage et de l’assassinat de membres de la mission diplomatique russe à Bagdad.
L’acte terroriste commis à des fins de provocation est aussi ancien que l’humanité elle-même. Ce sont précisément des provocations terroristes qui ont servi de prétextes au déclenchement des deux guerres mondiales. Les événements du 11 septembre 2001 constituent une provocation mondiale. On peut parler d’opération d’ampleur mondiale. De telles opérations permettent en général de résoudre plusieurs problèmes mondiaux à la fois. On peut les définir comme suit :

- 1. L’oligarchie financière mondiale et les États-Unis d’Amérique ont obtenu le droit non formel de recourir à la force contre n’importe quel État.

- 2. Le rôle du Conseil de sécurité s’est trouvé dévalué. Il fait de plus en plus figure d’organisation criminelle complice de l’agresseur et alliée à la nouvelle dictature fasciste mondiale.

- 3. Grâce à la provocation du 11 septembre, les États-Unis d’Amérique ont consolidé leur monopole mondial et ont obtenu l’accès à n’importe quelle région du monde et à ses ressources.

Dans le déroulement d’une opération-provocation il y a toujours trois éléments obligatoires : le commanditaire, l’organisateur et l’exécutant. En ce qui concerne la provocation du 11 septembre et contrairement à l’opinion dominante, « Al-Qaida » ne pouvait être ni le commanditaire, ni l’organisateur, ne disposant pas des moyens financiers suffisants (et ils sont énormes) pour commander une action d’une telle ampleur.

Toutes les opérations menées par cette organisation ne sont que des actions locales et assez primitives. Elle ne dispose pas des ressources humaines, d’un réseau d’agents suffisamment développé sur le territoire des États-Unis d’Amérique, pour réussir à pénétrer les dizaines de structures publiques et privées qui assurent le fonctionnement des transports aériens et veillent à sa sécurité. Al-Qaida ne saurait donc avoir été l’organisateur de cette opération (sinon à quoi peuvent bien servir le FBI et la CIA ?). Ces gens pourraient en revanche fort bien avoir été de simples exécutants de cet acte terroriste.

À mon avis, le commanditaire de cette provocation pourrait avoir été l’oligarchie financière mondiale, dans le but d’installer une fois pour toutes « la dictature fasciste mondiale des banques » (l’expression appartient à l’économiste états-unien bien connu Lyndon LaRouche) et d’assurer le contrôle de ressources mondiales en hydrocarbures limitées. Il se serait agi par la même de s’assurer la domination mondiale pour longtemps.

L’invasion de l’Afghanistan, riche en ressources gazières, de l’Irak et peut-être aussi de l’Iran, qui possèdent des réserves mondiales de pétrole, mais aussi l’instauration d’un contrôle militaire sur les communications pétrolières stratégiques et l’augmentation radicale du prix du pétrole sont des conséquences des événements du 11 septembre 2001.

L’organisateur de l’opération pourrait avoir été un consortium bien organisé et abondamment financé formé de représentants (anciens et actuels) des services secrets, d’organisations maçonniques et d’employés des transports aériens.

La couverture médiatique et juridique a été assurée par des organes de presse, des juristes et des politiciens stipendiés. Les exécutants ont été choisis sur la base de leur appartenance ethnique à la région qui possède les ressources naturelles d’importance mondiale.

L’opération a réussi, les objectifs sont atteints.

L’expression « terrorisme international » en tant que principale menace pour l’humanité a fait irruption dans le quotidien politique et social.
Cette menace a été identifiée en la personne d’un islamiste, ressortissant d’un pays disposant d’énormes ressources en hydrocarbures.
Le système international mis sur pied à l’époque où le monde était bipolaire a été détruit et les notions d’agression, de terrorisme d’État et de droit a la défense ont été altérées.

Le droit des peuples de résister aux agressions et aux activités subversives des services secrets étrangers ainsi que de défendre leurs intérêts nationaux est foulé aux pieds.
Toutes les garanties sont assurées en revanche aux forces qui cherchent à instaurer une dictature mondiale et à dominer le monde.
Mais la guerre mondiale n’est pas encore finie. Elle a été provoquée le 11 septembre 2001 et elle n’est que le prélude à de grands événements à venir.

 Général Leonid Ivashov

Le général Leonid Ivashov est vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques. Il fut chef du département des Affaires générales du ministère de la Défense de l’Union soviétique, secrétaire du Conseil des ministres de la Défense de la Communauté des États indépendants (CEI), chef du Département de coopération militaire du ministère de la Défense de la Fédération de Russie. Il était chef d’état-major des armées russes, le 11 septembre 2001.



Réseau Voltaire
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 20:20


La richesse nationale
est gaspillée pour des
guerres illégales et absurdes
Le Parti social-démocrate allemand (SPD)
organise une farce pendant la campagne électorale
par Karl Müller

«Si l’on veut maintenir les dettes d’un gouvernement ou même les augmenter, il suffit de les impliquer dans une guerre ou de menacer de faire la guerre. Plus la menace est grande et plus la guerre est dévastatrice, plus les dettes s’accumuleront.»

C. Edward Griffin: «The Creature from Jekyll Island: A Second Look at the Federal Reserve»

Depuis 1990, l’Allemagne participe peu à peu aux guerres et l’endettement considérable de l’Etat allemand continue de progresser. Il y a des profiteurs de dettes et de guerres. Ils ont la même origine. Mais, face à la banqueroute menaçante de l’Etat allemand, au lieu d’imputer la responsabilité aux responsables, les politiques, et avant tout les leaders du SPD, cherchent des boucs émissaires.
A première vue, les sommes que l’Allemagne a dépensées pour sa participation aux guerres ne semblent pas très élevées. Il n’existe pas de chiffres fiables. Le 16 janvier, Spiegel Online a indiqué que le gouvernement fédéral avait confirmé un article du Bild selon lequel les «interventions à l’étranger de la Bundeswehr ont coûté, depuis 1992, plus de 11 milliards d’euros». Si l’on compare ce chiffre avec les 904 milliards de dollars qui ont été dépensés selon les données officielles du gouvernement jusqu’à la fin de 2008 par les seuls USA pour les guerres en Afghanistan et en Irak (les chiffres réels sont beaucoup plus élevés [cf. «Neue Schätzungen für US-Kriegskosten im Irak und in Afghanistan» (Nouvelles estimations des coûts des guerres en Irak et en Afghanistan), Telepolis du 23/12/2008], cela est relativement peu.
Mais les chiffres officiels mentent.
Les 17 milliards de dollars que, par exemple, le gouvernement allemand a versés au Trésor de guerre américain pour la guerre du Golfe (information du ministère des Affaires étrangères allemand du 1/2/91) n’étaient-ils pas des dépenses de guerre?
Et que penser de ce qu’écrivait l’ancien ministre des Finances Oskar Lafontaine en 2002 dans son ouvrage Die Wut wächst (La colère monte)? 64% des exportations de capitaux dans le monde en 2000 ont afflué vers les USA et le budget militaire américain à ce moment-là équivalait au déficit de la balance des paiements des USA qui s’élevait à 400 milliards de dollars. Il conclut: «L’Amérique fait pour ainsi dire financer son énorme puissance militaire par l’étranger, avant tout par les Japonais et les Européens […]»
Quelle est l’importance actuelle de cette déclaration quand on sait que selon un rapport du Center for Strategic and Budgetary Assessment (CSBA) (www.csbaonline.org), les guerres du gouvernement américain «sont financées en grande partie par des crédits donc par des dettes […]»?
Il est vrai qu’il n’existe aucun chiffre fiable sur les coûts des guerres. Apparemment, ils doivent absolument être camouflés.
Il est également vrai que les chiffres officiels indiqués dans les budgets militaires nationaux ne veulent pas dire grand-chose.
Mais il est certain que les Etats membres de l’OTAN, et en particulier l’Allemagne en tant que «championne mondiale des exportations» détentrice de dollars, contribuent considérablement au financement du crédit des guerres menées par les USA – pour un montant qui n’a jusqu’ici été précisé dans aucune statistique.
Finalement, il est certain que le monde financier a intérêt à ce que les pays soient hautement endettés auprès des institutions financières opérant dans le monde entier; car ensuite les intérêts peuvent circuler à travers le monde pour être à nouveau utilisés afin d’obtenir encore plus d’intérêts.
C’est le gouvernement américain qui a le plus grand besoin de crédits avant tout pour les guerres qui engloutissent des billions de dollars. La guerre représente l’affaire la plus juteuse de ceux qui ont beaucoup d’argent.
C’est pourquoi les intérêts allemands des dettes allemandes sont en même temps de l’argent pour les guerres des USA.
L’Allemagne a accumulé une montagne énorme de dettes. Les derniers chiffres officiels dont nous disposons datent de septembre 2008. A ce moment-là, selon les données de la Deutsche Bundesbank, les dettes de toutes les collectivités publiques d’Allemagne c’est-à-dire celles de la Fédération, des Länder et des communes, s’élevaient à 1 547 336 million d’euros donc à 1547 billions d’euros. C’était encore avant les centaines de milliards de dépenses extraordinaires qui ont dû être aussi financées par des crédits.
Ce qui n’a pas été rendu public, c’est à combien s’élèvent les dettes de l’Allemagne et qui sont les créanciers. Ce sont en majorité des banques indigènes et étrangères qui opèrent au niveau international. Les statistiques de la Bundesbank (datant du 19 février) indiquent uniquement les chiffres valables jusqu’à la fin de l’année 2007: 409 milliards d’euros étaient dus à des établissements de crédit allemands et 814 milliards à des créanciers étrangers. La Bundesrepublik Deutschland Finanzagentur GmbH, qui est chargée d’obtenir des crédits, a donné, dans un communiqué de presse du 16 décembre 2008, les noms des dix plus importants créanciers pour les différents types d’emprunts fédéraux: Barclays Bank, Deutsche Bank, Merill Lynch, UBS, Morgan Stanley, The Royal Bank of Scotland, Société Générale, J.P. Morgan, Goldman Sachs et Citygroup, autant de banques qui appartiennent en même temps aux financiers des guerres américaines.
C’est ici qu’on fait de l’argent. Année après année, l’Allemagne paie des intérêts qui vont remplir les poches des créanciers et les caisses destinées aux guerres.
Ces paiements d’intérêts ne cessent d’augmenter. Selon des chiffres officiels du ministère des Finances allemand, les intérêts à payer par la Fédération s’élevaient en 1991, première année après l’adhésion de la RDA, à 20 milliards d’euros; en 2000, ils étaient déjà de 39 milliards et en 2008, ils s’élevaient à près de 42 milliards et la planification financière à moyen terme de la Fédération prévoit que ce chiffre continuera d’augmenter jusqu’en 2012 pour atteindre 47 milliards d’euros.
Le service de la dette est le poste le plus important du budget fédéral après celui du ministère du Travail et des Affaires sociales. La troisième place revient au budget militaire, poste qui augmente en permanence avec environ 31 milliards d’euros pour 2009, deux milliards de plus qu’en 2008.
A cela s’ajoutent les paiements annuels d’intérêts des Länder et des communes allemandes. Ils s’élevaient en 2007 – dernière année pour laquelle on dispose de chiffres – à près de 30 milliards d’euros. Cela fait donc plus de 70 milliards d’euros par an uniquement pour les intérêts, et la tendance est à la hausse.
Et les citoyennes et les citoyens? Ils ne profitent absolument pas quand l’Allemagne paie des intérêts pour des guerres et quand elle les conduit! Plus de 100 milliards d’euros issus des impôts sont versés année après année au monde de la finance et aux militaires – et en même temps, la pauvreté augmente en Allemagne. L’argent manque partout où il s’agit d’assurer les besoins existentiels de la population: dans l’éducation, le système de santé, l’assurance vieillesse et beaucoup d’autres domaines.
Et voilà maintenant qu’arrive la campagne électorale.
Le SPD allemand, qui a perdu toute crédibilité et qui baisse toujours plus dans les sondages cherche maintenant à obtenir un «succès» à l’arraché. Le parti qui est essentiellement responsable de l’énorme montagne de dettes, de la catastrophique poli­tique économique et financière néolibérale, de l’appauvrissement de plus en plus de per­sonnes en Allemagne, de la participation du pays à des guerres, veut faire croire qu’il est tout particulièrement social et qu’il aspire tout particulièrement à la justice. En vérité, il veut extorquer de l’argent à d’autres pays.
En février, le candidat du parti à la chancellerie Frank-Walter Steinmeier et l’actuel ministre des Finances Peer Steinbrück ont publié un document de 19 pages intitulé «Die Finanzmärkte grundlegend neu ordnen – Unsere Finanzgrundsätze» (Réformer en profondeur les marchés financiers – Nos principes financiers). Alors qu’ils évoquent la «justice», l’«économie sociale de marché» et la «responsabilité», ils demandent en vérité des mesures coercitives contre d’autres Etats souverains.
Il existe une formule qui s’applique très bien à ceux qui sont aux commandes: elle dit que «ceux qui sont dans une large mesure responsables de la crise, doivent aussi en supporter les conséquences». Il faut donc penser aux puissances militaires
que sont les USA, Israël, la Grande-Bretagne et l’Allemagne et à leurs banquiers à New York et à Londres.    •

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1461

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 00:21




C’est la prochaine bombe après les subprimes : les Américains sont surendettés, car ils ont longtemps vécu au-dessus de leurs moyens. Les banques pourraient y perdre 100 milliards de dollars en 2009.

Avec nos six cartes de crédit, nous sommes dans le rouge de plus de 25 000 dollars, soupire Janet Irwin, assistante d’un professeur à l’université d’Atlanta. Sauf miracle, nous n’arriverons pas à faire face.» Cette femme de 46 ans ne sait plus à quel saint se vouer. Elle est prise à la gorge par une série de prêts revolving contractés au fil des années pour offrir des extras à sa famille, comme des vacances en Californie en 2006 ou un écran plat l’an passé. Tant que l’économie tournait rond, elle honorait sans difficulté les 650 dollars de remboursements mensuels. Mais, en février dernier, Mark, son mari, a perdu son poste bien rémunéré de chef de chantier. Depuis, il cumule trois jobs : manutentionnaire le jour, vendeur en grande surface le soir et animateur dans un club de sport le week-end. «Nos revenus ont été divisés par deux, à 2 700 dollars par mois, reprend Janet. Tout juste de quoi régler les traites de la maison, l’électricité, les assurances santé, les dépenses courantes pour nos deux enfants…»


Comme des millions de familles américaines habituées à ne manquer de rien, les Irwin en sont aujourd’hui réduits à mendier la clémence de leurs créanciers. C’est le résultat d’une addiction à une drogue en apparence douce, mais devenue toxique à cause de la crise et du chômage (le pays a perdu 900 000 emplois en décembre) : le crédit à la consommation. Depuis 1996, l’encours total des prêts revolving aux particuliers a plus que doublé aux Etats-Unis, pour approcher aujourd’hui les 1 000 milliards de dollars. Mais, comme dans le cas des subprimes, les fameux crédits immobiliers à l’origine de la crise actuelle, la solvabilité des bénéficiaires n’a pas été vérifiée de très près, à en juger par la hausse spectaculaire des défauts de paiement sur les cartes de crédit : 25 milliards de dollars en 2007, le double en 2008 et au moins 100 milliards cette année, selon une étude récente du cabinet spécialisé Innovest (en France, la proportion d’accidents sur ce type de produit est trois fois plus faible). De quoi fragiliser encore un peu plus la finance américaine, et donc l’économie mondiale…


La bombe à retardement du crédit à la consommation menace d’abord d’exploser au nez de trois des principales banques américaines, déjà mises sous perfusion par le plan Paulson : JPMorgan Chase, Bank of America et Citigroup, qui ont distribué chacune pour plus de 150 milliards d’argent facile. Même American Express, pourtant réputée sélectionner une clientèle plus huppée, est largement exposée : sa capitalisation boursière a fondu de 60% en un an. La célèbre marque aux cartes vertes a obtenu à l’arraché, en novembre, le statut d’établissement bancaire, ce qui l’autorise elle aussi à profiter de l’aide de l’Etat.


Selon le même mécanisme qui a transmis le krach des subprimes à la planète, ce nouveau désastre annoncé risque de nous contaminer. En effet, d’après Innovest, 70% des créances bancaires américaines dans le crédit revolving ont, elles aussi, été «titrisées», c’est-à-dire noyées dans des packages financiers prétendument sûrs, vendus à des hedge funds, des fonds de pension et des banques du monde entier. L’augmentation alarmante des défauts de paiement aux Etats-Unis va donc à coup sûr ricocher dans les comptes des établissements européens. Mais, comme avec l’immobilier il y a dix-huit mois, personne n’est pour l’instant capable de mesurer l’ampleur des dégâts à venir. «Impossible de dire comment les Français seront touchés, observe ainsi l’économiste Marc Touati, directeur général de Global Equities. Mais il pourrait bien y avoir du grabuge.»


Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il faut se plonger dans la culture américaine. «Dans ce pays, on n’a jamais eu peur de s’endetter, explique le sociologue Paul Jorion, auteur de “L’Implosion. La finance contre l’économie” (Fayard). A l’époque du Far West, les pionniers mettaient leurs affaires au clou contre un peu de cash. Mais ce qui est longtemps passé pour une preuve d’optimisme est devenu, ces dernières années, le seul moyen pour beaucoup d’Américains de préserver leur niveau de vie.» L’envolée du revolving a en effet coïncidé avec la stagnation des revenus du travail (le salaire moyen n’a progressé que de 4% depuis 1999) et la fonte de l’épargne, qui n’a jamais été aussi basse depuis la Grande Dépression (0,4% des revenus en 2008). Consommer plus sans gagner plus, cela s’appelle vivre au-dessus de ses moyens…


Le problème, c’est que cette frénésie a été largement encouragée par les banques. Ces dix dernières années, le secteur financier a par exemple favorisé le développement du crédit hypothécaire (les «home equity loans»). Concrètement, une famille propriétaire de son logement pouvait décrocher sans le moindre souci des emprunts, sans rapport avec ses revenus, car gagés sur la valeur de sa maison. La martingale a fonctionné tant que durait le boom du marché immobilier : entre 2001 et 2006, la hausse de 80% du prix de la pierre a ainsi permis aux ménages américains de souscrire pour 250 milliards de dollars de crédits revolving supplémentaires. D’autant plus facilement que cette débauche d’argent facile avait l’assentiment des autorités, qui, après les attentats du 11 septembre 2001, étaient soucieuses de soutenir l’économie et appelaient les citoyens à consommer par devoir patriotique.


«On ne peut pourtant pas défier les lois de la gravité économique trop longtemps, et notamment faire croire que la capacité d’endettement des ménages augmentait alors même que leurs revenus stagnaient», dénonce Robert Manning, professeur de finance au Rochester Institute of Technology. En 2005, dans un livre devenu un best-seller, «Credit Card Nation», il annonçait une inéluctable crise immobilière et l’enraiement de la machine.


En outre, l’orgie du revolving n’a pas été réservée à ceux qui avaient une maison à gager via un «home equity loan». Dérégulée sous la présidence Reagan, la finance s’est mise à prêter à n’importe qui. «La moitié des foyers américains reçoivent quatre propositions de crédit par semaine, même s’ils sont déjà dans une situation financière tendue», déplore Danny Schechter, auteur du documentaire «In Debt We Trust» («nous croyons en la dette»), consacré aux dérives du système. C’est le cas de Bernadette, assistante de direction à Pittsburgh : «Au printemps, j’ai eu de gros frais médicaux, payés avec ma carte de crédit. Le jour où je suis rentrée de l’hôpital, je recevais un courrier d’American Express me proposant 10 000 dollars de revolving. Comme j’étais à sec, naturellement, j’ai craqué.» Même les étudiants sont sol¬licités, d’autant plus que de nombreuses universités monnaient leurs coordonnées personnelles aux maisons de crédit ! Selon un sondage de l’association de consommateurs US Pirg, la dette moyenne des jeunes sur les campus dépasse déjà les 2 500 dollars…


Il faut dire que les offres des émetteurs de cartes sont alléchantes. Les taux d’intérêt sont certes élevés (dans les 15% pour les ménages les plus modestes), mais assortis de nombreux bonus : crédit gratuit les trois premiers mois, reprise sans frais des dettes sur d’autres cartes, cadeaux en tout genre (essence, «miles» de compagnies aériennes…) et possibilité d’opter pour des remboursements minimaux, de l’ordre de 100 à 150 dollars mensuels, a priori supportables. Mais le piège se referme vite : «Ces petits versements ne paient pour ainsi dire que les intérêts, et l’on finit par être incapable de rembourser le capital», observe José Garcia, directeur de la recherche du think tank Demos, auteur de plusieurs rapports sur la question. Et gare aux moindres retards de paiement, ne serait-ce que d’un jour, ou aux dépassements d’autorisation de crédit : dans ces cas-là, les pénalités pleuvent (en moyenne 35 dollars par mois) et les taux d’intérêt sont revus à la hausse, jusqu’à dépasser les 30% !


Le Congrès a fini par s’émouvoir de ces pratiques et planche sur un projet de loi interdisant les taux usuraires, comme en France. Face à la crise qui menace, certains établissements, dont Bank of America et American Express, commencent pour leur part à comprendre que pressurer leurs clients au bord du gouffre peut enclencher un cercle vicieux. Les ménages étranglés risquent en effet de se déclarer en faillite personnelle afin d’effacer l’ensemble de leurs dettes (en contrepartie, le crédit facile leur est interdit pendant une dizaine d’années). «Plus de 20% des ménages américains frôlent le surendettement, avertit le professeur Manning. C’est le moment ou jamais de les laisser renégocier.» Un dossier urgent de plus pour la nouvelle administration Obama…


Eric Wattez

© Capital

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-29167663.html

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 00:16



Nous nous trouvons en ce début de siècle dans une convergence de crise aux mutiples facettes : financière, économique, alimentaire, sanitaire et écologique. Ce sont tous les équilibres, dans tous les domaines qui sont remis en question. Une vraie merveille de progrès humain, n'est-ce pas ?
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Plus de 20 000 personnes de 180 pays sont réunies depuis lundi
au 5e Forum mondial de l'eau, à Istanbul. Le constat est alarmant : la croissance démographique, l'évolution des modes de consommation alimentaire et les besoins accrus en énergie font peser sur l'eau une pression croissante. Dans un rapport publié il y a quelques jours, l'ONU a lancé une mise en garde sans équivoque sur ces « crises de l'eau » qui risquent de « s'aggraver et de converger ». Sans compter le spectre du changement climatique, qui alourdit un tableau déjà sombre. Le président turc, Abdullah Gül, a rappelé que « des milliers d'enfants meurent chaque jour en raison de complications liées à la consommation d'eau non potable » et a jugé que l'eau devait être une priorité « au plus haut niveau politique ».
LIRE ICI


http://lapromo.neufblog.com/leveilleur/2009/03/leau-encore-une.html
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 04:07



L'or des banques centrales aurait disparu

Source 24hgold.com :

Les banques   centrales pourraient bien ne posséder dans leurs coffres que la   moitié de l’or qu’elles prétendent détenir,   déclare un groupe de veille dans une annonce publiée   récemment dans le Wall Street Journal.

 

Le Gold Anti-Trust   Action Committee (GATA), déclare   que la Réserve Fédérale et   le Trésor américain manipulent subrepticement les   réserves d’or du pays en participant à des leases non-déclarés. Le   GATA pense que la majeure partie de l’or loué de cette   façon ne retournera jamais dans les coffres des banques centrales.

 

« Avec   une demande d’or mondiale si forte, il est devenu impossible de   récupérer la majeure partie de l’or qui a   été loué sans faire énormément augmenter   son prix », déclare le président du GATA, William J.   Murphy III.

 

 « La plupart des   observateurs calcule que les réserves des banques centrales sont   supposées s’élever à environ 30 000 t   d’or dans le monde, mais nous pensons que la quantité d’or   qui s’y trouve réellement est plus proche de 15 000 t   », a affirmé Murphy, « le reste a disparu ».

 

Le   Trésor américain réfute cette affirmation, insistant sur   le fait que les stocks sont contrôlés   régulièrement.

 

« Nous   voulons révéler et stopper la manipulation du marché de   l’or par le Trésor américain et dès à présent   », a déclaré Murphy, ajoutant que « l’objectif de cette   annonce est d’informer les gens du monde de l’investissement de   ce qui se passe dans les coulisses des marchés de l’or et des   marchés financiers américains ». Il a expliqué que   le GATA a décidé de verser 264 000 $ au Wall Street   Journal pour placer une annonce d’une page entière dans   l’édition nationale car la presse financière n’a   pas couvert l’événement.

 

 

L’annonce   s’intitule « Quelqu’un   a-t-il vu notre or ? », et affirme que les réserves   d’or américaines entreposées à Fort Knox ou   à West Point ont gravement diminué car et le Trésor américain   les envoient à l’étranger pour régler des   transactions complexes destinées à étouffer le prix de   l’or.

 

 

 Le GATA déclare également   que la stratégie de manipulation du prix de l’or par le   gouvernement américain a commencé à échouer.

 

 « L’objectif de cette   manipulation est de cacher la mauvaise gestion du dollar américain   afin qu’il conserve sa fonction de monnaie de réserve du monde   », peut-on lire dans cette annonce.

 

 « Le prix récent de   l’or, approchant les 1000 $ l’once, montre que le plan   d’étouffement du prix est en train de vaciller, déclare   le GATA. « Lorsque tout le monde aura compris que les banques centrales   étouffent le prix de l’or, son prix pourrait monter   jusqu’à 3000 $, 5 000 $ l’once, voire plus ».

 

Comme preuve de   la manipulation du prix de l’or par le Trésor américain   et , le GATA cite le   rapport hebdomadaire du Trésor sur la position des réserves   internationales de devises du gouvernement, qui depuis le mois de mai a   inscrit les prêts et les swaps d’or comme une composante des   réserves d’or américaines.

 

 

L’annonce   cite également une déclaration de l’ancien gouverneur de , Alan Greenspan, qui a dit au   Congrès le 24 juillet 1998 que «les banques centrales se   tiennent prêtes à prêter de l’or en cas   d’augmentation de son prix ».

 

 

La déclaration la plus récente du Trésor   américain quant aux positions des réserves internationales   américaines, publié le 24 janvier, fait état de   71 515 000 milliards de dollars de réserves de devises   internationales, dont 11 041 000 milliards de dollars d’or (y   compris les dépôts d’or, et, le cas échéant,   l’or swappé). LIRE LE SUJET ICI

http://lapromo.neufblog.com/leveilleur/2009/03/lor-des-banques.html

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