Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 00:46

 

Malaise journalistique autour du 11-septembre

Un entretien avec Olivier Taymans

http://www.mondialisation.ca

 

911

 

Invité, puis déprogrammé de l’unique émission de radio de la RTBF sur les médias (la bien nommée : “L’envers des médias”), Olivier Taymans sort d’une projection-débat consacrée à son film par le cinéma bruxellois Nova. Entretien avec l’auteur du premier documentaire francophone sur le malaise journalistique autour des attentats du 11 septembre.

Comment vous est venue l’idée de questionner et de mettre en critique la couverture médiatique francophone des attentats du 11 septembre ?Olivier Taymans : C’est venu en plusieurs temps. Lorsque Thierry Meyssan a sorti son livre (« L’effroyable imposture »), je l’ai interviewé dans une émission de radio que j’animais à l’époque (Radio Campus, ULB). Puis, j’ai cherché des contre-points aux thèses de Meyssan et j’ai trouvé plusieurs personnes qui critiquaient son travail avec sérieux. Je les ai aussi interviewées. Sans vraiment pouvoir trancher, il y a avait déjà matière à s’interroger sur le rôle des médias dans leur couverture du 11 septembre. Très vite, le traitement médiatique envers Thierry Meyssan n’a plus été ni honnête ni équilibré. Mais en tant que critique de médias, ce phénomène habituel ne m’a pas paru surprenant. Bref, je suis passé à autre chose. Jusqu’en 2004, où j’apprends qu’un troisième gratte-ciel new-yorkais, le bâtiment n°7, s’était effondré le 11 septembre 2001 (sans avoir été percuté par un avion, ndlr). A nouveau intrigué, ce qui va définitivement me lancer sur cette enquête, c’est une séquence diffusée en 2006 au JT de la RTBF. Il s’agit de ces fameuses images de l’attentat sur le Pentagone, prises d’une caméra de surveillance. Si l’on voit effectivement une explosion, on ne voit pas du tout ce qui percute la façade du bâtiment. De mémoire, ces images étaient accompagnées du commentaire journalistique suivant : « On voit brièvement et clairement un Boeing rentré dans le Pentagone et donc les théories du complot sont nulles et non avenues » … Là, je me suis dit : « on est arrivé à un point où le gars peut dire le contraire de ce qu’il montre lui-même ! ». Il y avait une schizophrénie totale. Du coup, l’aspect psychologique de journalistes capables de faire cela m’a intéressé énormément.

Avec cette séquence de 2006 et d’autres, la plupart des journalistes ont-ils cessé de faire leur métier et, pour certains, sombré dans une propagande pro-américaine ?

O.T. : On peut le voir comme ça. En même temps, je refuse de tomber dans le piège, style : « regardez ces journalistes qui manipulent ! ». Ce qui m’intéresse, c’est la psychologie de ces journalistes qui ne constituent pas, à mes yeux, les dernières petites mains d’un « grand complot  ». Toute l’idée de mon film réside là : examiner pourquoi un gars, qui n’a aucun intérêt apparent, dit le contraire de ce qu’il voit ? On voit pourtant tous la même chose que lui et ça nous amène à conclure qu’il n’y a rien sur ces images ! Sur le coup, les médias officiels sont tombés dans l’écueil qui consiste à mettre au service de leur thèse des images qui ne disent absolument rien et ne démontrent rien. Si ce journaliste ne trempe pas dans un quelconque « complot  », alors, pourquoi agit-il de la sorte ? C’est ce qui m’a intrigué.

Dans votre film, chez chaque interlocuteur francophone, on sent une dose de malaise plus ou moins grande. C’est un documentaire sur dix ans de malaise journalistique ?

O.T : Oui, mais le premier malaise, c’est celui qu’on ne voit pas : celui du journaliste responsable de l’incroyable séquence qui m’a lancé sur cette enquête. J’ai tout essayé auprès de la RTBF pour obtenir cette archive que je n’avais pas enregistré. D’une part, celle-ci illustrait parfaitement mon sujet et, d’autre part, c’est celle qui m’avait fait bouger. Puisque l’exploitation secondaire de ces images n’était pas autorisée, j’ai demandé au journaliste concerné sa permission pour disposer de son commentaire. Sur la base des mêmes images d’attentat circulant sur le net, j’aurais réalisé un montage avec sa voix off afin de redonner fidèlement ce que j’avais vu en 2006 au JT de la RTBF. Très sèchement, le journaliste m’a refusé cette archive sonore ! Abandonnant toute exploitation, j’ai demandé à pouvoir simplement visionner cette fameuse séquence. Refusé, également. Ensuite, je suis parvenu à ce qu’une parlementaire interpelle la ministre de la Culture et de l’Audiovisuel en Communauté française. Sur base de l’Article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui assure au citoyen un accès à l’information, la députée Florence Reuters (MR) a demandé au ministre Fadila Laanan (PS) : « Comment se fait-il qu’un réalisateur de documentaire n’ait pas le droit de visionner une séquence produite par le service public de la Communauté française ? ». La ministre a répondu à côté en tartinant sur les droits d’exploitation secondaire dont ne dispose pas la RTBF. Autrement dit, elle a répondu à l’impossibilité d’insérer ces images dans mon film mais pas sur l’interdiction qui m’était faite de les visionner. Florence Reuters ne s’y est pas trompée en répliquant : « Ce n’est pas la question, Madame la ministre ! La question est : pourquoi n’a-t-il pas le droit de visionner ces images ? » … L’incident était clos : je n’ai jamais pu voir cette séquence ; ne fût-ce que pour vérifier que je ne m’étais pas trompé, que je n’avais pas rêvé son commentaire journalistique. C’était le premier malaise de mon enquête ; tellement fort, qu’il a échappé à la caméra ! Il y a en d’autres, mais laissons aux spectateurs le soin de les découvrir.

A deux exceptions, il n’y a aucun journaliste belge francophone qui s’exprime dans le film. Ils ont tous refusé vos demandes d’interview ?

O.T : Exact. J’ai interpellé une série de journalistes qui, systématiquement, soit me fuyaient et me renvoyaient vers quelqu’un d’autre soit s’énervaient et m’insultaient. Si on leur dit que ce sujet « 11 septembre et médias » les terrorisent, ils vont le nier. Pourtant, force est de constater qu’il y a un malaise. Je me souviens aussi de ce journaliste d’un grand quotidien belge, auteur d’un article posant la question : « Peut-on enquêter sur le 11 septembre ? ». Rendez-vous fût pris. Il semblait enthousiaste, disait que mon projet était « très intéressant  » mais qu’il avait besoin de prétextes – c’est-à-dire d’un sujet d’actualité lié au contenu de mon film – pour rédiger un article. Le soir de notre entretien, je lui ai envoyé plusieurs prétextes d’actualité tels que, par exemple, la venue prochaine de David Ray Griffin en Belgique. Jusqu’à ce jour, je n’ai plus eu aucune nouvelle de ce gars …

En tant que critique des médias, qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans les réponses que vous avez pu obtenir ?

O.T : Ce qui m’a le plus surpris ? (bref silence) … C’est de me faire insulter par Bruno Clément, (éditeur et présentateur de l’émission d’investigations Question à la Une (RTBF). Cet épisode est dans le film car il s’agit de la plus forte illustration du malaise journalistique concernant le traitement médiatique du 11 septembre. Néanmoins, je ne m’attendais pas du tout à une telle réaction de sa part. Chacun est libre de refuser une interview, mais en arriver, comme Clément, à perdre les pédales pour s’enfermer dans une attitude ordurière de rejet, je ne l’ai pas compris et ne le comprends toujours pas.

Vous ne pouviez ignorer que le seul fait de questionner le travail des médias et leur relais inconditionnel de la version officielle du 11 septembre allait vous exposer à des réactions de haine voire développer une diabolisation à votre endroit …

O.T : Oui, bien sûr. Si ce n’est que je n’ai pas le sentiment d’avoir eu la même démarche que, par exemple, Thierry Meyssan. Je ne pense pas avoir d’autre thèse que celle-ci : certaines choses signifiantes concernant le 11 septembre ne sont pas relayées par les grands médias. Ce qui me paraît absolument démontrable. Prenons le fait qu’il existe une série d’associations de professionnels (soit des personnes compétentes dans les domaines qui touchent au 11 septembre ; ex-agents de la CIA, ingénieurs, architectes, pompiers, etc.), respectés par leurs pairs et non identifiés comme des agitateurs politiques ou des cinglés, qui déclarent que tel, tel et tel point posent des problèmes factuels et scientifiques. Des problèmes qui contredisent sur le fond les conclusions de la Commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre ! Eh bien, ce fait, hautement signifiant, n’est pas relayé par les médias ou alors de manière extrêmement superficielle. Pendant la réalisation du film, on m’a effectivement souvent renvoyé que j’avais une « thèse » et que je tentais de l’illustrer en images. Ce n’est pas le cas : qu’il s’agisse de Jean-Pierre Jacqmin (Directeur de l’information à la RTBF, ndlr), d’Yves Thiran (ex-Directeur de l’éthique, puis Chef de rédaction des nouveaux médias à la RTBF, ndlr) ou de Bruno Clément, j’ai approché ces personnes sans thèse sur le fond des évènements. Ce n’est même pas le sujet du film ! Mon sujet porte sur la couverture médiatique de la contestation raisonnée et non-conspirationniste de la version officielle des attentats du 11 septembre.

Pour quels motifs cette contestation raisonnée est-elle interdite de parole dans les médias traditionnels ?

O.T : Très bonne question ! Et dès qu’on cherche à y répondre, on devient un épouvantail prêtant aux amalgames et aux invectives. Si vous posez cette question, c’est que vous avez une « thèse  ». Si vous avez une thèse, vous êtes forcément « conspirationniste », puisque vous soupçonnez l’existence d’un « grand complot » – il est toujours « grand », le complot ! – qui implique une bonne partie de l’élite américaine. En conséquence : vous êtes « anti-américains » et, sans doute, « antisémite » parce que « négationniste », puisque vous « niez » les attentats du 11 septembre. Je n’ai jamais compris d’où venait cette locution absurde. De la remise en questions d’un évènement historique, on passe à la « négation » du 11 septembre lui-même. Amalgame complètement absurde, mais qui revient tellement souvent … La rumeur selon laquelle les employés juifs du World Trade Center avaient été prévenus de ne pas venir travailler le 11 septembre 2001 a dû avoir sa néfaste influence. Pourtant, cette assertion est fausse et personne ne la relaye ; excepté quelques extrémistes qu’il est malhonnête d’amalgamer avec tous les gens qui osent remettre tel ou tel aspect en question.

Dix ans plus tard, vous êtes le premier journaliste francophone à réaliser un documentaire sous l’angle de la critique du fonctionnement médiatique. Vos confrères des médias traditionnels subissent-ils une totale absence de liberté ou sont-ils terrorisés par l’idée de faire leur métier … jusqu’à risquer de le perdre ?

O.T : Sur ce type de sujet, je pense que la liberté se confond avec la curiosité. En travaillant pour les médias traditionnels, si vous cherchez vraiment à enquêter jusqu’au bout, vous vous confronterez à un manque de liberté.

Bien sûr, on ne vit pas dans un État totalitaire avec le bâillon sur la bouche ; par contre, on fera tout pour que vous n’ayez pas les moyens d’enquêter ni de diffuser au plus grand nombre ce que vous avez à dire. Dans le cadre hiérarchique d’une entreprise, l’employeur ne vous donnera ni les moyens ni la liberté d’enquêter. En indépendant, il faut chercher des soutiens financiers, très difficiles à trouver pour ce type de documentaire. Avant de tourner, je suis allé voir un producteur belge de petite taille, ouvert et soutenant des projets alternatifs. Son refus n’a pas seulement été motivé par les aspects « sensibles » du projet mais aussi par mon manque d’expérience en documentaires. Je suis journaliste depuis quinze ans mais c’était mon premier film. Ce fait incontestable combiné au côté épineux du sujet ne l’a pas encouragé à me trouver des financements. Néanmoins, j’ai obtenu un petit soutien financier de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias) que je tiens à remercier ici. Ceci étant dit, si je suis le premier sur un tel film, c’est aussi parce que d’autres documentaristes, plus expérimentés, ne cherchent pas à traiter le sujet. Peut-être parce qu’ils savent qu’ils n’obtiendront aucun financement ? Je n’en sais rien.

Ou peut-être craignent-ils des sanctions professionnelles capables de nuire définitivement à leurs carrières ?

O.T : Certainement. C’est ce qui explique aussi la timidité – c’est un euphémisme ! – d’une partie de la gauche de la gauche que beaucoup attendaient sur cette controverse. Or, des intellectuels comme Noam Chomsky, les journalistes du Monde diplomatique ou les politiques classés à la gauche de la gauche sont parmi les plus virulents à se démarquer de ce sujet. A l’instar des journalistes qui font les autruches, ces gens-là craignent énormément de perdre leur crédibilité. Il y a eu tellement d’amalgames autour des remises en question de la version officielle des attentats du 11 septembre que nombreuses sont les personnalités qui ne s’associeront pas à de telles interrogations ; de peur que toutes leurs autres activités, journalistiques ou militantes, soient frappés de ce sceau d’infamie. C’est la loi du « Quant dira-t-on ? ». La peur qu’on dise : « Monsieur X ? Oui, mais vous savez qu’il fricote avec les conspirationnistes ! ». C’est une sorte de contagion de la décrédibilisation qui est encore à l’œuvre. En cela, une partie des Français présents dans le film, qui n’ont cessé de crier à l’antisémitisme et au négationnisme, ont engrangé un certain succès. Ils sont parvenus à ce que des interrogations légitimes constituent désormais un « sujet sale », qu’on ne peut toucher que si l’on n’a plus rien à perdre …

Unanimement respecté dans le milieu du journalisme belge, Jean-Jacques Jespers qualifie votre sujet d’enquête de « tabou  » journalistique mais semble, lui aussi, marcher sur des œufs …

O.T : Jean-Jacques Jespers est dans une position intermédiaire. Après trente ans de journalisme à la RTBF, il est désormais Professeur de journalisme à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et n’est plus loin de l’âge de la retraite. A ces différents titres, il bénéficie de plus de liberté d’expression que d’autres. Sa position intermédiaire se reflète aussi sur le fond du dossier. Jespers estime qu’il y a beaucoup d’éléments troublants mais en reste, grosso modo, à la position suivante : « Les autorités américaines ont sans doute eu une attitude d’ignorance coupable. Ils étaient sans doute au courant des projets d’attentats et les ont laissé se dérouler parce que cela les arrangeait bien ». C’est déjà un grand pas pour quelqu’un qui a une crédibilité à défendre.

Le cap de la commémoration des dix ans va-t-il favoriser un vrai débat contradictoire sur cette couverture médiatique bancale comme sur le fond du dossier ?

O.T. : Cela me paraît assez mal parti. En période de commémorations, on revient principalement sur l’émotionnel, les victimes, les témoignages. Ces aspects ont indéniablement leur place en journalisme. Mais ce ressort est aussi utilisé par certains pour affirmer que remettre en question « la vérité » demeure scandaleux vis-à-vis des victimes qui ont souffert. Pour ma part, je pense exactement le contraire. D’ailleurs, un grand nombre de familles des victimes du 11 septembre sont parmi les gens qui remettent les choses en question. Pour la sphère médiatique, à quelques exceptions près, il existe une antinomie entre cette émotion qu’ils véhiculent et les idées critiques de remise en question. Maintenant, à la décharge des journalistes, leur position est très inconfortable. J’ai eu des échos de certains journalistes qui ont tenté d’aborder le sujet dans leurs rédactions respectives. Avec prudence, ils ont développé l’une ou l’autre incohérence de la version officielle. Ils ont tous essuyé une réaction épidermique de rejet, qui vous fait vite comprendre que si vous voulez garder votre job, il ne faut plus insister !

« Position très inconfortable » dans l’espace francophone. Car votre documentaire montre qu’il en va tout autrement pour les journalistes norvégiens qui, eux, ne risquent pas de perdre leur travail en faisant leur travail …

O.T. : Oui, en Norvège, il y a au moins eu une véritable controverse. Tous les journaux n’ont pas rivalisé d’enquêtes ou de dossiers spéciaux sur le sujet, mais le vrai débat est possible. Jusqu’à l’intérieur d’un même journal où un rédacteur en chef n’a pas voulu en parler tandis que le responsable du même quotidien en ligne a décidé d’en faire sa « Une ». Tout cela se décide sans heurts et ne mène pas à une cascade d’anathèmes invraisemblables. Sur la controverse autour du 11 septembre, la particularité française de recours systématique à l’antisémitisme et au négationnisme a fort surpris les journalistes norvégiens. Ils ne comprenaient pas comment on pouvait relier les deux domaines. Le négationnisme et la remise en questions de la version officielle du 11 septembre n’ont en effet rien avoir entre eux. Si cette dérive est peu présente en Belgique, elle est fort développée en France et ne se limite pas qu’au 11 septembre ! L’antisémitisme et le négationnisme sont devenus des épouvantails, brandis devant toute dissonance idéologique ou dès qu’est défendue une analyse qui déplaît aux « intellectuels médiatiques » régnant sur le débat en France.

Si les médias francophones recouvrent de silence votre film, pensez-vous que leur objectif est d’éviter d’éclabousser une partie des journalistes ? Que ceux-ci n’aient pas à reconnaître qu’au minimum ils ont menti par omissions au sujet du 11 septembre ?

O.T : Non. Et je ne pense pas qu’ils pourraient le reconnaître parce que cela ramène à des processus relevant davantage de l’inconscient que de l’intention. Si l’omission d’informations est réelle, elle peut aussi être inconsciente. Ce qui me semble être le cas. Une partie du métier de journaliste consiste à hiérarchiser et sélectionner en permanence. Ils doivent, en âme et conscience, juger de l’importance ou de l’insignifiance de tel ou tel élément d’information. Dans ces processus, nombre de journalistes sont victimes de la fenêtre personnelle qu’ils ont sur la réalité. Autrement dit, ils fonctionnent d’après un certain conditionnement. Interrogés là-dessus, ils ne verront pas cela comme un mensonge par omission mais comme une saine hiérarchisation et sélection de l’information. Rares sont ceux à qui je serais tenté d’imputer une intention de falsification pour des raisons idéologiques. Je pense que l’idéologie à suivre est largement inconsciente : on baigne dedans sans s’en rendre compte.

« Rares », mais souvent titulaires d’émissions d’informations télévisuelles. A l’instar de Daniel Leconte (Arte) dont l’intégrisme pro-américain est implacablement disséqué dans votre film. Concernant son « travail », peut-on parler « d’inconscience » ou même de journalisme ? 

O.T : Non, effectivement. Lorsqu’on voit les sujets produits par Docs en stock, la société de production de Daniel Leconte, c’est très orienté et univoque jusqu’au choix des invités pour de pseudo-débats. Avec Leconte, on se trouve dans des choix conscients qu’on peut assimiler à de la mauvaise foi. Un « débat » où aucun invité n’a une opinion contraire à celle du présentateur (Daniel Leconte, ndlr), où tout le monde s’entre-congratule en répétant : « C’est fou ce que vous avez raison ! », ce n’est plus ce que j’appelle un débat. Et lorsqu’on constate qu’une majorité des intervenants – au pseudo-débat et dans les documentaires diffusés – font partie d’un même cercle idéologique néoconservateur, identifié et tout à fait identifiable, j’estime qu’on n’est plus dans le journalisme mais dans la propagande.

Votre film est désormais visible sur le net, vous attendez-vous à être diabolisé ?

O.T : Je n’en ai aucune idée. L’avenir nous le dira. Si certains médias traditionnels décident de parler du film, il ne serait pas étonnant que je sois rangé dans un camp. Or, je ne me sens appartenir à aucun camp. Si j’ai des relations avec des personnes considérées comme des « conspirationnistes », cela ne fait pas de moi un militant de leur cause. Je me sens davantage militant du journalisme que d’une position tranchée au sein de cette controverse. Ce que je défends, c’est une pratique du journalisme telle que je la conçois et non telle que je l’ai vu pratiquée pendant dix ans sur le 11 septembre. Il est assez malheureux d’être forcé d’aller jusqu’en Norvège pour trouver des personnes qui tiennent un discours sur le métier qui devrait être celui de n’importe quel journaliste ! Tout journaliste devrait avoir pour instinct naturel de se poser des questions, de ne fuir aucun sujet et de manier le doute en toutes circonstances. Cela devrait tomber sous le sens, mais, visiblement, il faut faire des milliers de kilomètres pour entendre ces évidences ! Et surtout, les voir pratiquées au quotidien par les Norvégiens sans qu’ils trouvent cela extraordinaire. Normal : c’est la base du métier ! Dans l’espace francophone, les professionnels que j’ai interrogés ont complètement perdus de vue ces balises. Celles-ci sont encore enseignées dans les écoles de journalisme mais comme une sorte de truc théorique obligatoire. Un peu comme la prière du soir chez les cathos qui ne pratiquent plus vraiment …

Propos recueillis par Olivier Mukuna

.

 

La une

.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 00:26

 

AUX SOURCES DU CHAOS MONDIAL ACTUEL- Aux sources du sionisme - Et les Kazars entrèrent dans l'histoire …

 


Aline de Diéguez 19 9 12

 

1 - Un tremblement de terre géopolitique
2 - Petit rappel démographique
3 - Pourquoi les Juifs se sont détournés de la Palestine entre le IVe et le XXe siècle
4 - La Palestine avant le sionisme
5 - Les vagues migratoires successives à partir de la naissance du mouvement sioniste
6 - Et les Kazars entrèrent dans l'histoire
7 - Comment le Talmud devint le fil d'Ariane qui conduisit au sionisme
 
 
1- Un tremblement de terre géopolitique triangle.gif
 

Impossible de ne pas voir que la transplantation en plein cœur d'un monde majoritairement arabo-musulman d'une population hétérogène, aussi bien ethniquement que sociologiquement, demeure le pivot autour duquel tourne l'histoire du monde depuis le milieu du XXe siècle.

Unis par un contenu commun des cervelles remplies à ras bords de mythes et de songes élaborés en des temps lointains durant lesquels chaque ethnie se plaçait sous la protection de sa divinité personnelle, des groupes d'immigrants fanatisés issus des quatre coins de la machine ronde, mais se réclamant néanmoins d'ancêtres communs, et soutenus par des Etats aveugles aux conséquences géopolitiques de leurs décisions, se sont déversés en vagues successives sur un territoire déjà abondamment peuplé.

immigrants-juifs-haifa.jpg

Arrivée de juifs européens à d'Haifa. 1950

Un tremblement de terre géopolitique d'une intensité telle en est résulté que les répliques qui affectent la politique internationale n'ont plus cessé depuis lors d'ébranler non seulement tous les Etats du bassin de la Méditerranée, mais la quasi-totalité de la planète. En effet, ces humains-là se déclarent eux-mêmes si profondément différents et si allogènes au reste de l'humanité, qu'ils éprouvent un besoin incoercible de ne vivre qu'entre eux et de chasser du territoire qu'ils ont investi les représentants d'autres variétés d'humains lorsqu'ils sont les plus nombreux - et donc, détiennent le pouvoir. Ils refusent vigoureusement toute forme d'assimilation au groupe chez lequel ils se sont installés lorsqu'ils sont minoritaires, tout en exigeant haut et fort de bénéficier des droits universels des sociétés-hôtes.

Comme l'écrit François Fejtö, écrivain juif hongrois, dans son ouvrage Dieu et son Juif : " Ce n'est pas l'antisémitisme qui a crée le Juif. A l'origine se trouve le Juif, peuple élu, prototype des nations nationalistes, expansives, xénophobes, intransigeantes et dont l'orgueil, l'auto-affirmation fervente ont survécu aux désastres de l'Etat et se prolongent à travers les siècles d'exil jusqu'à la résurgence sioniste et à la naissance d'Israël ." (Ed. Grasset 1960, p.32)

Voir - 12 - Petite généalogie du ghetto appelé Israël , 29 juin2012

2 - Petit rappel démographique triangle.gif

La destruction de Jérusalem et de son temple par les légions romaines avait porté un coup très rude à la présence juive en Palestine. La Judée était dépeuplée, mais d'innombrables et prospères communautés juives étaient présentes dans toutes les provinces et les villes de l'empire romain et notamment en son centre, à Rome.

Durant deux millénaires, les communautés juives ont donc prospéré dans la quasi totalité des pays d'Europe occidentale et orientale, ainsi que dans toutes les provinces du bassin de la Méditerranée… sauf en Palestine. La Palestine est le seul endroit de la terre que les Juifs boudaient. Jacques Attali nous en donnera la raison ci-dessous.

En effet, depuis le règne de l'empereur Julien, dit l'Apostat, les Juifs s'étaient détournés de la Palestine et n'avaient plus le moindre désir d'y retourner Cependant, une faible présence juive s'était malgré tout maintenue dans la région depuis l'antiquité. Il semble que cette catégorie, connue sous le nom de Yichouf ancien, ne représente pratiquement plus personne aujourd'hui. Les démographes de l'actuel Etat hébreu n'ont trouvé qu'une seule famille, les Zinati de Pek'in, qui aurait résidé en Palestine sans aucune interruption depuis l'antiquité.

ancien_yichouv1895.jpg

Juifs de l'ancien Yichouv, Jérusalem 1895

Jusqu'en 1880, c'est-à-dire jusqu'à la naissance du sionisme, seuls de petits groupes d'étude et de prières, en général sépharades et plutôt pauvres, étaient installés à Tibériade, Safed, Jérusalem ou Hébron et vivaient misérablement de l'argent envoyé par les Juifs de l'étranger. A partir du XVe siècle, quelques communautés exclusivement religieuses composées de groupes expulsés d'Espagne et du Portugal s'étaient également installées en Palestine. Hier comme aujourd'hui, leurs prières étaient censées hâter la venue du Messie et le soutien financier des juifs de la dispersion représentait une sorte de placement commercial dans un système d'échange gagnant gagnant, puisqu'il était prévu que le Messie attendu rétablirait le mythique royaume de David, d'autant plus glorieux qu'il n'a jamais existé que dans l'imagination des rédacteurs de la fiction sacrée. Ce royaume à venir comblerait les Juifs de toutes les richesses de la planète.

3 - Pourquoi les Juifs se sont détournés de la Palestine entre le IVe et le XXe siècle triangle.gif

A partir du moment où, vers le VIIIe siècle, les Etats européens se sont constitués peu à peu en nations régies par la doctrine et la morale du catholicisme, les communautés juives, qui niaient la divinité du Christ, se sont trouvées en situation d'ennemis de l'ordre social né du triomphe de l'Eglise catholique, c'est-à-dire universelle, face à l'étroit particularisme juif.

Mais cette situation de paria social n'avait pas que des inconvénients. Elle produisit des conséquences particulièrement favorables aux Juifs sur le plan économique. En effet, comme je l'ai développé dans le texte précédent les communautés dispersées, unies par un lien religieux puissant et des règles sociales impérieuses, demeuraient en rapports constants avec un centre, dirigé par un exilarque (gaon) dont le lieu de résidence a varié selon l'influence exercée par ce groupe humain dans telle ou telle région du monde. Après avoir été localisé en Babylonie jusqu'à la naissance de l'islam, le centre s'est déplacé en Espagne, puis en Pologne.

Voir - 12 - Petite généalogie du ghetto appelé Israël , 29 juin2012

Devenus d'habiles commerçants dans la prospère province mésopotamienne, leur dispersion, l'unité politique et la solidarité tribale des fidèles du dieu Jahvé leur offrirent d'excellentes opportunités d'échanges de marchandises de pays à pays. Ce commerce d'importation et d'exportation particulièrement lucratif, permit à quelques-uns d'amasser les richesses considérables. L'historien juif de l'antisémitisme, Bernard Lazare, nous apprend qu'avant de diversifier leurs activités, les commerçants jufs s'étaient spécialisés dans la vente d'esclaves . (L'Antisémitisme, chapitre V)

Petit à petit, ils se sont spécialisés dans l'usure et le commerce de l'or. Mais ils n'étaient ni les seuls, ni les premiers à êtres fascinés par le métal jaune. On connaît la cupidité des feneratores romains auxquels la loi des Douze Tables reconnaissait le droit de couper des morceaux de chair sur le corps vivant de l'emprunteur insolvable; les Lombards ont été des usuriers voraces, l'or fut la principale motivation de la conquête de l'Amérique, l'avidité des colons hollandais ou anglais est célèbre et les alchimistes s'épuisaient à essayer de fabriquer de l'or à partir de métaux grossiers. Au Moyen Age, l'or était devenu une véritable divinité...et il l'est resté.

Interdisant le prêt à intérêt et à plus forte raison l'usure, l'Eglise a empêché la formation d'un capitalisme chrétien. Ses interdits n'avaient évidemment aucune prise sur les Juifs qui faisaient commerce de l'argent et qui occupèrent tout naturellement la place laissée vacante par les riches bourgeois chrétiens. Ils se sont donc rendus utiles au développement du commerce et odieux par les abus que leur pouvoir a engendré. C'est ainsi qu'ils sont devenus progressivement les banquiers du monde.

 

 
"Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux autres nations, le peuple juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la domination puisque, par ses origines, par sa religion, par la qualité de race élue qu'il s'était de tout temps attribuée, il se croyait placé au-dessus de tous. Pour exercer cette sorte d'autorité, les Juifs n'eurent pas le choix des moyens. L'or leur donna un pouvoir que toutes les lois politiques et religieuses leur refusaient, et c'était le seul qu'ils pouvaient espérer. Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient." (Bernard Lazare, L'antisémitisme)
 

 

Aux causes sociologiques et politico-économiques mises en avant par l'historien du judaïsme, Jacques Attali ajoute des arguments théologico-étymologiques. Dans son ouvrage Les Juifs, le monde et l'argent il analyse longuement les relations étroites entre la religion juive et le commerce à partir de l'étymologie du vocabulaire: "L'argent substitut du sang : on asperge l'autel avec le sang de l'animal sacrifié, acheté avec l'argent de celui qui offre le sacrifice. (p.40, souligné par l'auteur) (…) Le peuple juif fait de la monnaie l'instrument unique et universel d'échange, tout comme il fait de son Dieu l'instrument unique et universel de la transcendance." (p.41)

Et notre Attali ajoute, en point d'orgue: "La valeur en argent de chaque chose est indissociable de sa valeur éthique." (p.42 )

Il en résulte qu'un lingot d'or est infiniment plus éthique qu'une miche de pain et que la famille Rothschild, M. Jacob Schiff , M. John Pierpont Morgan , M. Paul Warburg et tous leurs acolytes et complices qui sont parvenus à mettre la main sur le système financier américain au moyen de grandes et de petites manœuvres politiciennes et grâce à l'invention de leur monnaie privée - le dollar - sont les humains les plus moraux de la création. La fin justifie les moyens et seule la victoire est jolie. Toujours est-il qu'aujourd'hui, ils sont en mesure de manifester aux yeux du monde entier tout l'éclat de leur éthique en tapissant de lingots d'or les murs de leurs banques et de leurs logis.

- Aux sources de l'escroquerie de la Réserve Fédérale - Le machiavélisme des hécatonchires de la finance internationale , 17 avril 2008
- Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle d'une éminence grise: le Colonel House , 3 février 2010

La naissance de la Fed (Federal Reserve System) a permis non seulement un enrichissement exponentiel des heureux propriétaires de ces institutions bancaires privées, mais elle témoignait de la sollicitude de Jahvé envers des spécimens particulièrement "pieux" de son "peuple élu". Et M. Attali explique complaisamment que "pour un juif, la pauvreté est intolérable." C'est pourquoi, "pour les Juifs, tirer un intérêt de l'argent n'est pas immoral. (…) L'argent est, comme le bétail, une richesse fertile, et le temps est un espace à valoriser. Pour les chrétiens, au contraire, comme pour Aristote et les Grecs, l'argent - comme le temps - ne produit pas en soi-même de richesse, il est stérile ; aussi faire commerce de l'argent est-il un péché mortel. " (p. 120)

Il se délecte à énumérer quelques belles réussites financières: "Peu de gens savent que l'agence Havas et l'agence Reuter au XIXe siècle sont des créations juives, au même titre que la Deutsche Bank, Paribas ou les principales banques d'affaires américaines. Et encore bien d'autres destins fascinants en France, en Allemagne ou en Russie."

Le même ancien conseiller spécial du Président François Mitterrand fournit la clé qui ouvre la porte de ces cavernes d'Ali Baba: "Comme les prêts sont de très courte durée - un an ou moins - et à des taux d'intérêt très élevés, de l'ordre de 50 à 80%, l'accumulation va très vite".

attali-mitterand.jpg

Le Président François Mitterrand et Jacques Attali

Mais le monde est très méchant, alors notre hagiographe de la haute finance est brusquement saisi par un doute. Il s'inquiète de voir "les Juifs prendre le risque d'être haïs pour services rendus", alors que "les Juifs ont toutes les raisons d'être fiers de cette partie de leur histoire". [[1]]url:http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos/tremblement/tremblement.html#1a

D'ailleurs dans la section de son ouvrage consacrée au commerce, notre faux naïf et ancien directeur de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) à la tête de laquelle il a été remercié en raison d'un train de vie pharaonique, ajoute une forte sentence, qui aurait enchanté Alice en son pays des merveilles: "Le commerce n'est pas le résultat d'un calcul de bénéfice, mais la juxtaposition de deux dons équivalents, la simultanéité de deux actes généreux, unilatéraux, où chacun des deux protagonistes est en situation d'égalité."(p.42) (Cette fois, c'est moi qui souligne)

Le marché simoniaque se poursuit de nos jours puisqu'une forte minorité de 20% de juifs ultra orthodoxes passent leur vie à étudier le Talmud et à prier afin d'accélérer l'arrivée d'un Messie pourvoyeur de munificences, tout en étant entretenus par de riches membres de la communauté, notamment américaine, qui ont, comme il se doit et conformément aux principes énoncés par le théoricien du judaïsme financier cité ci-dessus, acquis leur fortune grâce à la "générosité" dont ils font preuve à l'égard de l'humanité dans l'activité bancaire à laquelle ils s'adonnent si brillamment et espèrent un "retour sur investissement" à la hauteur de leur éthique.

Et voilà pourquoi il y eut si peu de candidats durant deux mille ans pour peupler, entretenir et cultiver à la sueur de leur front la terre "promise" par le Dieu Jahvé à son "peuple" bien-aimé, lequel a snobé son cadeau pendant près de deux millénaires, avant de se raviser à la fin du XIXe siècle. Il s'est alors engouffré dans le grand mouvement de colonisation des Etats européens en direction de l'Afrique et de l'Asie.

4 - La Palestine avant le sionisme triangle.gif

Lorsque les populations autochtones de Galiléens honnis, de Cananéens détestés, de Samaritains méprisés et d'autres sous-hommes, tous qualifiés péjorativement d' "arabes", eurent, durant deux mille ans d'un labeur acharné, transformé une Palestine plutôt aride en un jardin florissant et en une serre prospère, le mouvement sioniste des marches de l'Asie s'est souvenu de sa "terre promise".

Il a refusé avec horreur d'aller défricher l'Ouganda ou la Patagonie, comme certains naïfs le lui proposaient. La Thora d'une main et le Talmud de l'autre, il s'est rué sur le lopin qu'il avait sporadiquement et partiellement habité deux millénaires auparavant. Réitérant le vol accompli lors de sa première installation dans une région déjà hautement peuplée et civilisée, il a fait main basse pour la seconde fois sur les propriétés et les richesses des "indigènes" et s'est auto-justifié de ses rapines en brandissant les écrits rédigés in illo tempore par des notables religieux en Babylonie.

 

 

"Lorsque Yahvé ton Dieu t'aura conduit au pays qu'il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, aux villes grandes et prospères que tu n'as pas bâties, aux maisons pleines de toutes sortes de biens, maisons que tu n'as pas remplies, aux puits que tu n'as pas creusés, aux vignes et aux oliviers que tu n'as pas plantés. Dt 6:11

"Lorsque Jahvé, ton dieu, t'aura amené dans le pays où tu vas entrer pour en prendre possession et qu'il aura délogé devant toi de nombreuses nations (…) alors, Jahvé ton dieu les aura livrées à ta merci et que tu les livreras à l'anathème (à la destruction) . Tu ne concluras pas d'alliance avec elles, tu n'en auras point pitié ! " (Dt 7:1-2)

"Des villes de ces peuples que Jahvé, ton Dieu, te donne en héritage, tu ne laisseras rien vivre de ce qui a souffle de vie. Détruisez-les jusqu'au dernier… comme Jahvé, ton Dieu, vous l'a ordonné. " (Dt 20.16)
 
 

Voir : VI - Le messianisme biblique à l'assaut de la Palestine

Les images sont souvent plus plus parlantes qu'un long discours. Quelques documents particulièrement représentatifs datant du temps de la Palestine heureuse suffisent à anéantir l'affirmation cynique des sionistes qui prétendaient que la Palestine était une "terre sans peuple" - donc vide depuis deux mille ans - qui attendait un "peuple sans terre" , lequel aurait réfléchi durant deux mille ans avant de se mettre en route. Ces clichés d'un temps paisible et heureux crèveront le coeur de tous ceux qui sont aujourd'hui sensibles à l'irréparable injustice dont le peuple palestinien est la victime innocente.

 

Ramallah-brodeuses,-1940.jpg
Ramallah-palestinienne-cost.jpg

Brodeuses palestiniennes, Ramallah 1940 (à gauche) 1920 (à droite)

 

Ramallah-1890,-classe-de-fi.jpg
Classe de fillettes, Palestine, Ramallah, 1890
fillettes.jpg
Classe de fillettes, Palestine, XXIe siècle

 

port-de-jaffa-avant-1914.jpg

Port de Jaffa, 1914

Tous ces clichés viennent du site incontournable http://www.palestineremembered.com/MissionStatement.htm qui, dans sections "images" en présente des centaines.

 

5 - Les vagues migratoires successives à partir de la naissance du mouvement sioniste triangle.gif

L'immigration de masse n'a vraiment commencé qu'à partir de 1880 avec la première colonie fondée par les Amants de Sion. Cette fois, il s'agissait de juifs originaires d'Europe de l'Est en majorité, ainsi que de quelques groupes de juifs askhenazes allemands.

En 1885, le nombre de résidents auto-déclarés "juifs" en Palestine était de 24 000.

En 1914 leur nombre se montait à 85 000 personnes sur une population totale de 725 000 habitants: soit 12 % de l'ensemble.

Dès l'origine, l'expropriation des Palestiniens s'est installée quasi naturellement. En effet, de riches banquiers comme les barons Edmond de Rothschild et Maurice de Hirsch ont ouvert largement les vannes financières afin d'acheter des terres à n'importe que prix.

 

baron-Edmond_de_Rothschild.jpg
Baron Edmond de Rothschild
HIRSCH.jpg
Baron Maurice de Hirsch
 

La "Jewish Colonization Association" fondée dès 1891 est à l'origine des premières colonies juives agricoles et son activité ne fera que croître au fil du temps.

 

fonds-national.jpg

 

Il faut reconnaître que les "arabes" de Palestine et des Etats environnants ont manifesté un aveuglement et une passivité révélateurs de ce total manque de sens politique dont continuent de faire preuve tous les dirigeants de la région, notamment ceux de la mal nommée "Autorité palestinienne" qui, de l'Arafat signataire des calamiteux "Accords d'Oslo" à Mahmoud Abbas, l'actuel complaisant collaborateur du Jüdenrat de Cisjordanie, ont conduit les Palestiniens dans un gouffre dont ils auront le plus grand mal à sortir - s'ils en sortent un jour. Les actuels dirigeants du Hamas à Gaza semblent tentés à leur tour par les délices à courte vue de la collaboration. Les héros sont fatigués. [[2] ]url:http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos/tremblement/tremblement.html#2a Les dirigeants palestiniens pelotonnés sous l'aile de l'occupant seraient bien inspirés de méditer sur le sort de Chaim Rumkowski, le "Président" du ghetto de Lodz, dont Primo Levi raconte l'histoire édifiante dans son ouvrage Les naufragés et les rescapés.

Voir: 8 - La zone grise. Israël et la Palestine sous le regard de Primo Levi et de Kafka , 4 juin 2007

En effet, le sionisme n'a rencontré pratiquement aucune résistance de la part des Palestiniens ni même de l'ensemble des Arabes de la région. Comme l'écrit le chercheur égyptien, Mounir Mahmoud, spécialiste de la presse sioniste au sein du Centre d'études politiques et stratégiques : "Les décisions émotionnelles irréfléchies des Arabes ont contribué à la réussite des projets sionistes en Palestine pendant près de cinquante années, avant même la création de l'entité sioniste, avec le prétendu "Yichouv " qui signifie l'implantation juive en Palestine."

Cette passivité des Palestiniens s'explique par une totale absence de racisme anti-juif. Les Palestiniens n'avaient pas compris qu'ils n'avaient plus en face d'eux des juifs, c'est-à-dire des hommes normaux qui honoraient simplement leur dieu d'une autre manière qu'eux-mêmes et avec lesquels ils avaient cohabité tranquillement jusqu'alors, mais une autre catégorie humaine, composée de colons fanatiques et impérialistes pour lesquels tout "arabe" palestinien était un ennemi à chasser ou à tuer.

C'est pourquoi notre anthropologue égyptien précise que "les Juifs qui vivaient dans les pays musulmans jouissaient d'une vie tranquille et stable, avec une liberté religieuse totale sans persécutions, et étaient investis dans les sociétés islamiques tolérantes pendant des centaines d'années jusqu'à l'époque moderne." [[3] ]url:http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos/tremblement/tremblement.html#3a

Cette naïveté des Palestiniens trouve son expression dans la Charte de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) qui, dans son article 6, prévoie candidement que "les Juifs qui demeuraient en Palestine jusqu'au début de l'invasion sioniste, seront considérés comme Palestiniens".

Les Palestiniens ont été bien mal récompensés de leur générosité. Les sionistes qui ont eu connaissance de cet article ont dû être secoués d'un rire à se décrocher la mâchoire devant une telle ignorance de leur psychologie, de leur projet secret et de leur mentalité messianique de colons.

6 - Et les Kazars entrèrent dans l'histoire triangle.gif

Jahvé s'était installé dans l'exil durant dix-sept siècles et le Dieu local d'une écharpe de terre du bassin oriental de la Méditerranée était devenu une divinité itinérante qui avait pérégriné durant deux millénaires dans le monde entier au gré des déplacements de ses fidèles.

Or, ses fidèles avaient la bougeotte. Tout en le refusant et en le combattant de toutes ses forces, Jahvé avait collé aux talons du Dieu Jésus. Malgré l'inimitié réciproque que les partisans des deux divinités se manifestaient, ses fidèles s'étaient immédiatement installés dans les régions progressivement converties au nouveau Dieu trinitaire. C'est ainsi qu'à la fin du premier millénaire, et alors que le Dieu Jésus régnait en maître sur toute l'Europe occidentale - Jahvé ne l'avait précédé qu'en Espagne - ses fidèles s'étaient attachés aux pas des chrétiens et on les trouvait en France, en Allemagne et jusqu'en Europe centrale, notamment en Bohême et en Pologne.

C'est là que s'était produit l'évènement extraordinaire qui permit au judaïsme de gonfler brusquement sa population, et donc de survivre jusqu'à nos jours en tant que groupe humain spécifique .

En effet, loin de s'épuiser au fur et à mesure qu'il s'éloignait de son camp de base judéen et qu'il expédiait tous azimuts des petits groupes d'éclaireurs, Jahvé avait offert à ses fidèles éberlués la surprise et le cadeau sans prix de découvrir que dans les plaines orientales de l'Europe et jusqu'aux confins de l'Asie vivait une immense population de co-religionnaires dont personne ni en Orient, ni en Occident n'avait entendu parler.

kazaria.jpg

L'empire Kazar au moment de sa conversion à la religion du Dieu Jahvé

C'est ainsi que les Kazars judaïsés étaient entrés dans l'histoire. Ils entrèrent dans l'histoire locale par la force des choses, puisqu'ils étaient là. Mais ils ne sont jamais entrés dans la narration officielle car leur existence même contredit le mythe sur lequel se fondent les revendications des colons installés en Palestine. C'est pourquoi la narration mythologique qui tient lieu d'histoire dans l'Etat né en 1947 continue de refuser officiellement leur existence et une filiation dont leurs descendants semblent avoir honte.

7 - Comment le Talmud devint le fil d'Ariane qui conduisit au sionisme triangle.gif

La simple présentation du tableau d'une biographie succincte de tous les Premiers Ministres qui se sont succédés depuis qu'un vote de l'Assemblée générale de l'ONU en date du le 27 novembre 1947 a crucifié les Palestiniens, permet de comprendre au premier coup d'œil pourquoi je dirigerao mes pas en direction des marches de l'Asie plutôt que vers les rives qui auraient semblé plus accueillantes et plus logiques des bords de la Méditerranée, ou vers les paysages verdoyants et cléments de notre Europe occidentale qui ont connu, elles aussi, d'importantes et puissantes implantations juives au cours des siècles.

On sait, en effet, que toutes les grandes vagues migratoires se sont toujours déroulées d'est en ouest. La mythologie judaïque ne s'y est pas trompée, puisque les communautés de nos régions se proclament les descendantes légitimes d'ancêtres "chassés" de la province de Judée par les armées victorieuses de Vespasien et de Titus lors de la deuxième Guerre des Juifs en l'an 70 et qui auraient été "contraints" de se réfugier en direction de l'Occident.

Il est vrai que des groupes ont suivi les conquêtes chrétiennes et musulmanes en direction de l'Ouest européen et méditerranéen, comme je l'ai montré ci-dessus. Mais il s'agit d'une minorité par rapport à l'immense population juive qui résidait déjà en Europe de l'Est et avec laquelle les petits groupes venus de l'ouest ont établi une jonction. Aucun des premiers ministres qui ont dirigé l'Etat créé en 1947 en terre palestinienne ne peut exciper de racines méditerranéennes ou occidentales susceptibles de donner une apparence de crédit à cette prétention. Tous, sans exception aucune, sont issus des régions talmudiques de l'Orient européen ou des marches de l'Asie. Il en est de même pour l'immense majorité des immigrants venus s'y installer. Ce fait n'est évidemment pas le fruit du hasard.

Il est hautement significatif et presque comique de voir à quel point cette réalité historique est occultée, quand elle n'est pas farouchement niée par les autorités officielles de l'actuel Etat d'Israël, qui, depuis David Grün, alias Ben Gourion, s'échinent à refuser la vérité historique et à imposer une narration mythologico-théologique de leur passé et de leur présent.

voir : 20 - David Grün, alias Ben Gourion, et la naissance de l'"Etat juif" , 22 mars 2011

 

 
1 - David Ben Gourion (né David Grün) 16 octobre 1886-1er décembre 1973est né à Plonsk en Pologne dans une famille sioniste . Son père, professeur d'hébreu, était un membre des Amants de Sion. Il émigre en Palestine britannique en 1906.
2 - Moshé Sharett (né Moshé Shertok), 15 octobre 1894 - 7 juillet 1965) est né à Kherson, dans l'Empire russe, aujourd'hui en Ukraine. Il émigra en Palestine britannique en 1908.
3 - Levi Eshkol ( 25 octobre 1895 - 26 février 1969) est né dans un village à proximité de la ville de Kiev , dans l'empire russe, aujourd'hui Ukraine. Il émigre en Palestine ottomane en 1914.
4 - Ygal Allon (né Ygal Païcovitch) 10 octobre 1918- 29 février 1980, est né Kfar Tabor, au pied du Mont Tavor dans l'est de la Basse Galilée d'une famille originaire de Roumanie qui émigre en Palestine en 1901.
5 - Golda Meir ( Golda Meirson, née Golda Mabovitz), 3 mai 1898 -8 décembre 1978, est née à Kiev , au cœur de l'empire russe, aujourd'hui capitale de l'Ukraine. Sa famille émigre aux Etats-Unis en 1903, le couple Meirson arrive en Palestine en 1921.
6 - Yitzhak Rabin (Yitzhak Rubitzov) , 1er mars 1922 - assassiné à Tel Aviv par un colon juif extrémiste le 4 novembre 1995 est né à Jérusalem. Ses parents, Nehemiah et Rosa Rubitzov originaires d'Ukraine émigrèrent d'abord vers les Etats-Unis
7 - Menahem Volfovitz Begin (Mieczyslaw Biegun) , 16 août 1913 -9 mars 1992 . Il est né à Brest-Litovsk, alors ville polonaise à majorité juive, aujourd'hui Biélorussie. Il n'arrive en Palestine qu'en 1942.
8 - Yitzhak Shamir (Yitzhak Jazernicki), 15 octobre 1915( 30 juin 2012, est né à Ruzhany, en Pologne, actuelle Biélorussie. Il émigre en Palestine en 1935.
9 - Shimon Peres (Szymon Perski ) Il est né le 2 août 1923 à Wisniew, Pologne, actuellement Biélorussie. Il émigre en Palestine en 1934.
10 - Benyamin Netanyahou, né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv, petit-fils d'un rabbin émigré de Lituanie en Palestine en 1920
11 - Ehud Barak (Ehud Brog) , né le 12 février 1942 au kibboutz Mishmar Hasharon, fils d'Israel Brog et d'Esther Godin, immigrés respectivement de Lituanie et de Pologne.
12 - Ariel Sharon (Ariel Scheinermann), né le 26 février 1928 à Kfar Malal en Palestine . Son père Shmouel Scheinerman est originaire de Brest-Litovsk alors en Pologne, actuellement Biélorussie. Sa mère Véra est un médecin originaire de Mohilev en Biélorussie.
13 - Ehud Olmert , né le 30 septembre 1945 à Binyamina en Palestine. Son père Mordechaï - né à Buguruslan en Russie, émigre en Chine en 1919, à Harbin, et arrive en Palestine en 1933
14 - Netanyahou (voir n° 10)
 

Pour comprendre qui sont réellement ces dirigeants originaires de l'Est et imbibés jusqu'à la moelle de messianisme sioniste, il est précieux de jeter un regard sur les circonstances historiques qui ont conduit les communautés juives d'Europe occidentale d'abord, puis orientale, au fil des déplacements et des conversions, à ériger le Talmud en rempart mental infranchissable derrière lequel elles se sont enfermées à double tour.

Le triomphe du talmudisme notamment dans les communautés juives de l'Europe de l'Est largement composées de descendants de Kazars ignorants et frustes, constituait, pour les rabbins et autres notables du judaïsme, une manière d'unifier les esprits, de sauvegarder et de bétonner une identité nationale autonome face à un christianisme qui régnait alors en maître dans l'Europe occidentale tout entière et qui modelait les sociétés des différents Etats. Dans un environnement social et politique chrétiens, les Juifs représentaient un groupe allogène, qui refusait catégoriquement de s'assimiler. Comment l'auraient-ils pu sans renier leur religion?

Mais les conséquences de cet isolement social étaient prévisibles. Les sociétés humaines, tout comme les sociétés animales, sont spontanément hostiles aux intrus et s'emploient à les rejeter avec plus ou moins de brutalité, en fonction du tempérament national et du degré de civilité des autorités politiques, si bien que des persécutions, parfois très violentes, ne manquèrent pas de se produire au fil des siècles dans de nombreux pays. Dans les sociétés intolérantes, comme le furent longtemps les Etats chrétiens, les motifs religieux officiellement brandis cachaient fréquemment, en réalité, des causes financières et économiques. Leurs victimes en voulaient aux prêteurs abusifs ou à aux usuriers, mais une fois déchaînée, la violence populaire ne faisait pas de quartier et s'en prenait également à la foule des besogneux innocents pour la simple raison qu'ils participaient à cette communauté et qu'ils étaient là.

A une situation politique et sociale qui leur fut très défavorable durant les siècles régis par un christianisme triomphant, donc arrogant, qui les tolérait du bout des lèvres, les notables des communautés juives répondirent par le renforcement de l'auto-exclusion, laquelle renforça à son tour l'animosité des sociétés-hôtes. La spirale était enclenchée car toutes les sociétés modelées par la religion aspirent à l'unité des cerveaux.

D'ailleurs l'actuel Etat créé en 1947 en Palestine en est un exemple particulièrement éloquent. Les moyens d'information du monde contemporain et la diffusion des images ne lui permettent plus de se comporter avec la brutalité qui fut celle des sociétés plus anciennes à l'égard des populations autochtones, bien que l'indulgence dont il a été l'objet durant des décennies lui a permis de procéder à des centaines de milliers d'expulsions - la nakba - de raser des milliers de villages, de tuer des milliers d'habitants, d'en emprisonner des centaines de milliers et d'ignorer superbement les recommandations et même les condamnations du Conseil de Sécurité de l'ONU qu'il considère comme des chiffons de papier.

Voir : 7 - Ils ont crucifié Marianne... Les nouveaux exploits de Tartuffe en Palestine , Pâques 2007

A partir du XIIe siècle environ, le nouveau parti de zélotes bigots, bornés et ignorants, ennemi des sciences profanes qui avaient rayonné du temps de l'Espagne arabe avec Maïmonide et Ibn Gabriol, et qui n'avaient que le Talmud pour tout horizon intellectuel, posa un lourd couvercle sur les cervelles et les enferma avec une férocité incroyable dans l'espace ratatiné de ses ratiocinations.

 

"Les Juifs (...) persécutèrent leurs coreligionnaires plus âprement, plus durement qu'on ne les avait jamais persécutés. Ceux qu'ils accusaient d'indifférence étaient voués aux pires supplices; les blasphémateurs avaient la langue coupée ; les femmes juives qui avaient des relations avec des chrétiens étaient condamnées à être défigurées : on leur faisait l'ablation du nez. " (Bernard Lazare, L'Antisémitisme)
 

Les conséquences intellectuelles, psychologiques et morales de l'enfermement tyrannique des esprits dans le coral du Talmud furent désastreuses pour le monde et pour fidèles de Jahvé. En effet, le Talmud est censé avoir tout prévu et tout décrit. Toute recherche intellectuelle ou scientifique se trouvait ipso facto non seulement délégitimée, mais violemment combattue. Comme seuls les actes extérieurs comptaient, il suffisait de suivre sans états d'âme et à la lettre les règles prescrites. La dictature des talmudistes réussit, certes, à maintenir par la terreur, l'unité du troupeau, mais elle le sépara irrémédiablement de son environnement et développa dans la population un esprit ritualiste, positiviste et pinailleur, ennemi de tout ce qui n'est pas juif, tourné vers les satisfactions matérielles et donc vers la recherche frénétique de la richesse.
On imagine l'effet des ratiocinations de certains des rabbins dont le Talmud a pieusement recueilli les élucubrations sexuelles, immorales et choquantes sur des cervelles uniquement gavées de cette nourriture-là.

Voir dans 12 - Petite généalogie du ghetto appelé Israël , 29 juin2012 , le tableau d'un petit florilège de grossières absurdités .
Une des des victimes les plus célèbres de l'obscurantisme et de la tyrannie des talmudistes hollandais fut le philosophe Baruch Spinoza qui s'était permis de penser par lui-même.

En effet, le 27 juillet 1656, le philosophe fut ostracisé et frappé de l'infamie et de la malédiction du herem, autrement dit, d'une mort sociale et religieuse. Un fanatique juif issu des fidèles de la grande synagogue d'Amsterdam, située sur le quai du Houtgrach, a même tenté de l'assassiner. Blessé, heureusement superficiellement, il a conservé durant de longues années son manteau troué par le poignard afin de garder sous les yeux les preuves des méfaits de tous les fanatismes, y compris et surtout de celui de ses co-religionnaires.

En 1948 David Grün, alias Ben Gourion a tenté de faire lever ce "herem", qui maudit le philosophe, y compris post mortem, mais les rabbins de l'Israel actuel s'y opposèrent. Le philosophe Baruch Spinoza demeure donc, aujourd'hui encore, frappé de pestifération par les rabbins juifs contemporains

Voir : - 5 - La théocratie ethnique dans le chaudron de l'histoire , 3 janvier 2011

 

 
Le terme " herem " signifie beaucoup plus qu'une exclusion de la communauté, équivalente à une excommunion dans le christianisme. Il induit la "destruction", l'"anéantissement" du renégat, au point que le philosophe a été réellement frappé d'un coup de poignard.
" Les messieurs du Mahamad vous font savoir qu'ayant eu connaissance depuis quelques temps des mauvaises opinions et de la conduite de Baruch de Spinoza, ils s'efforcèrent par différents moyens et promesses de le détourner de sa mauvaise voie. Ne pouvant porter remède à cela, recevant par contre chaque jour de plus amples informations sur les horribles hérésies qu'il pratiquait et enseignait et sur les actes monstrueux qu'il commettait et ayant de cela de nombreux témoins dignes de foi qui déposèrent et témoignèrent surtout en présence dudit Spinoza qui a été reconnu coupable ; tout cela ayant été examiné en présence de messieurs les Rabbins, les messieurs du Mahamad décidèrent avec l'accord des rabbins que ledit Spinoza serait exclu et retranché de la Nation d'Israël à la suite du herem que nous prononçons maintenant en ces termes:
A l'aide du jugement des saints et des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch de Spinoza avec le consentement de toute la sainte communauté d'Israël en présence de nos saints livres et des 613 commandements qui y sont enfermés.
Nous formulons ce herem comme Josué le formula à l'encontre de Jéricho. Nous le maudissons comme Elie maudit les enfants et avec toutes les malédictions que l'on trouve dans la Torah.
Qu'il soit maudit le jour, qu'il soit maudit la nuit, qu'il soit maudit pendant son sommeil et pendant qu'il veille. Qu'il soit maudit à son entrée et qu'il soit maudit à sa sortie.
Que les fièvres et les purulences les plus malignes infestent son corps. Que son âme soit saisie de la plus vive angoisse au moment où elle quittera son corps, et qu'elle soit égarée dans les ténèbres et le néant.
Que Dieu lui ferme à jamais l'entrée de Sa maison. Veuille l'Eternel ne jamais lui pardonner. Veuille l'Eternel allumer contre cet homme toute Sa colère et déverser sur lui tous les maux mentionnés dans le livre de la Torah.
Que son NOM soit effacé dans ce monde et à tout jamais et qu'il plaise à Dieu de le séparer pour sa ruine de toutes les tribus d'Israël en l'affligeant de toutes les malédictions que contient la Torah.
Et vous qui restez attachés à l'Eternel , votre Dieu, qu'Il vous conserve en vie.
Ce texte a été affiché dans tous les lieux d'Amsterdam où vivaient des juifs et envoyé dans les principales villes d'Europe où il y avait d'importantes communautés juives.
 

L'afflux de centaines de milliers de fidèles nés d'une conversion de masse de la population d'un gigantesque territoire de l'Est européen et des marches de l'Asie, dont les ancêtres n'avaient évidemment jamais mis les pieds au Moyen-Orient et qui vivaient sous la poigne de fer de rabbins talmudistes métamorphosa définitivement le judaïsme. Et c'est ce talmudisme-là qui finit par donner naissance au sionisme contemporain.

J'aborderai plus longuement cette question dans le prochain texte.
 

Notes:

[1] Jacques Attali : "Les juifs ont toutes les raisons d'être fiers de cette partie de leur histoire", propos recueillis par Eric Conan http://www.denistouret.fr/ideologues/index.html triangle.gif

[2] Joseph Massad , Hamas et le nouveau/vieux croissant américain triangle.gif
http://www.ism-france.org/analyses/Hamas-et-le-nouveau-vieux-croissant-americain-article-17320

[3] Mounir Mahmoud triangle.gif
http://www.wmaker.net/etreinformer/Chercheur-egyptien-les-regimes-arabes-ont-contribue-au-succes-de-la-judaisation-en-Palestine_a3422.html

 
Bibliographie

Professor Abdel-Wahab Elmessiri:
The function of outsiders : http://weekly.ahram.org.eg/1999/435/op2.htm
The kindness of strangers: http://weekly.ahram.org.eg/1999/436/op2.htm
A chosen community, an exceptional burden : http://weekly.ahram.org.eg/1999/437/op5.htm
A people like any other : http://weekly.ahram.org.eg/1999/438/op5.htm
Learning about Zionism: http://weekly.ahram.org.eg/2000/476/eg6.htm

Mario Liverani, La Bible et l'invention de l'histoire, 2003, trad. Ed. Bayard 2008

Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman,La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l'archéologie, 2001 ,trad. Ed. Bayard 2002

Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, Les rois sacrés de la Bible, trad.Ed.Bayard 2006

Arno J. Mayer, De leurs socs, ils ont forgé des glaives, Histoire critique d'Israël, Fayard 2009

Ernest Renan, Histoire du peuple d'Israël, 5 tomes, Calmann-Lévy 1887

Douglas Reed , La Controverse de Sion

Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Fayard 2008, coll. Champs Flammarion 2010

Avraham Burg, Vaincre Hitler : Pour un judaïsme plus humaniste et universaliste , Fayard 2008

Ralph Schoenman, L'histoire cachée du sionisme, Selio 1988
Israël Shahak, Le Racisme de l'Etat d'Israël , Guy Authier, 1975

Karl Marx, Sur la question juive

SUN TZU, L'art de la guerre

Claude Klein, La démocratie d'Israël,1997

Jacques Attali: Les Juifs, le monde et l'argent, Histoire économique du peuple juif. Fayard, 2002

18 septembre 2012

 

http://www.alterinfo.net/AUX-SOURCES-DU-CHAOS-MONDIAL-ACTUEL-Aux-sources-du-sionisme-Et-les-Kazars-entrerent-dans-l-histoire_a81529.html

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 23:35

 

Possible 'False-Flag' Cyber-Attaque Financière.

 

 

.

 


Mouammar Kadhafi assassiné par un tueur à gages français?

 

 

Assassinat de Mouammar Kadhafi : La trahison de Bachar Al-Assad ou pas ?

 

ALEP (Syrie) : En grande difficulté, les amis de François Hollande se cachent dans les Mosquées.

 

Assassinat de Mouammar Kadhafi : Qui a tué Kadhafi ? Accusés, levez-vous !

 

 

Algérie, un enseignement bridé

  L’enseignement  est, stipulent les Constitutions, la base du développement. C'est donc, comme partout ailleurs, le pouvoir politique qui selon le projet de société qu 'il veut promouvoir et ses priorités,  trace les lignes de [...]

Lire la suite

 

 

 

Un article de Kourosh Ziabari
Quand la « liberté d’expression » est transformée en incitation à la haine
1er octobre 2012 | Tout ce monde découvre le film provocateur qui insulte l’une des religions les plus vénérées et populaires sur la planète, après que leur ambassadeur et d’autres membres du personnel diplomatique aient été tués à l’étranger.

Sabra & Chatila, au cœur du massacre
Jacques-Marie Bourget et Marc Simon racontent le génocide de Sabra et Chatila, oublié des médias
download?mid=2%5f0%5f0%5f1%5f30917134%5f1er octobre 2012 | « A l’époque, personne ne se battait pour éditer ce genre de livres. » Quel éditeur aurait bien voulu mettre sur papier les mots et les images poignantes du génocide des camps de Sabra et Chatila ?

 

 


Ottawa rompt avec Téhéran : la propagande impérialiste contre l’Iran et la Syrie
Global Research, septembre 28, 2012

Généralités

Enfin, Ottawa se prononça catégoriquement. Elle rompit avec Téhéran et adopta une vision manichéenne du monde, plutôt bushéenne [1]. Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, annonça que tout le personnel diplomatique canadien fut rappelé et que tous les diplomates iraniens au Canada eurent reçu l’ordre de quitter le pays dans un délai de cinq jours.

Comme nous l’indiquâmes dans L’Iliade du Sept-Septembre [2], la manière dont M. Baird développa sa déclaration convenait par contre beaucoup moins. Il ne parla pas en ministre, mais en Achille aux pieds rapides. Il devait se faire le porte-parole de la colère d’Héphaïstos [3], et parla d’un ton épique, glorieux et sec, comme s’il s’adressait à Phoibos Apollon devant les murailles de Troie [4].

Or, M. Baird, avait une cause très simple et très claire à lever les boucliers pour la défendre, la paix mondiale ; et son exposé fut ce qu’on pouvait lire de plus embrouillé. Il reste à ajouter que les raisons de cette levée de boucliers d’Ottawa à l’égard de Téhéran sont multiples, et l’état de choses sur lequel elle avait à se prononcer fut le suivant :

premièrement, «le Canada considère le gouvernement de l’Iran comme étant la menace la plus importante à la paix et à la sécurité mondiales à l’heure actuelle » ;

deuxièmement, «le régime iranien fournit une aide militaire croissante au régime Assad »;

troisièmement, «il refuse de se conformer aux résolutions des Nations unies concernant son programme nucléaire » ;

quatrièmement, «il menace régulièrement l’existence d’Israël et tient des propos antisémites racistes en plus d’inciter au génocide » ;

cinquièmement, «il compte parmi les pires violateurs des droits de la personne dans le monde » ;

sixièmement, «il abrite des groupes terroristes auxquels il fournit une aide matérielle ».

La diabolisation du régime iranien : quoi dire des sultanats arabiques ?

Préalablement, nous prenons en critique le deuxième point de l’annonce d’Ottawa, accusant le régime iranien de fournir « une aide militaire croissante au régime Assad », qui, selon la même source d’accusation, aurait brutalement écrasé, à l’aide des titans de Hadès, une révolution démocratique pacifique, menée par une foule de moines méditants.

Il n’est plus secret que l’Iran fournit une aide militaire croissante au gouvernement syrien ; les dirigeants iraniens eux-mêmes ne le cachent pas. Au contraire, ils ont déclaré, à plusieurs reprises, qu’ils ne permettraient pas « à l’ennemi de s’avancer en Syrie [5] ».Or, s’il est vrai que l’Iran fournit une aide militaire au gouvernement syrien, il est non moins vrai que la Turquie, le royaume de l’Arabie saoudite et l’émirat du Qatar fournissent, à leur tour, une aide militaire gigantesque aux groupes armés de la soi disant « opposition » syrienne, et facilitent la pénétration des combattants d’al-Qaïda dans le territoire syrien, non pour établir la démocratie démocratique, comme le croit toujours M. Baird, mais bien plutôt pour « guerroyer » contre les kafirs, les infidèles, voire les minorités chrétiennes et musulmanes hétérodoxes de la Syrie, et cela en brûlant églises et monastères et en massacrant civils et innocents. Ce que nous indiquons ici ne fut pas pris ni des chansons de troubadour ni des romans de chevalerie [6]; au contraire, il fut bien rapporté et documenté même par les hâbleurs les plus fidèles au prétendu « Printemps arabe ». Lisons, ici, ce que les médias du monopole disent du rôle que jouent le califat turc et les émirats et sultanats arabiques dans la transportation des combattants d’al-Qaïda en Syrie :

primo, le journal américain The New York Times a indiqué la croissance des jihadistes en Syrie, qui est devenue un aimant attirant tous les islamistes d’al-Qaïda :

“The evidence is mounting that Syria has become a magnet for Sunni extremists, including those operating under the banner of Al Qaeda. An important border crossing with Turkey that fell into Syrian rebels’hands last week, Bab al-Hawa, has quickly become a jihadist congregating point [7]”.

Les preuves que la Syrie est devenue un aimant pour les extrémistes sunnites s’accumulent, y compris ceux qui opèrent sous la bannière d’al-Qaïda. Un important passage de frontière avec la Turquie, Bab al-Hawa, qui fut tombé dans les mains des rebelles syriens, la semaine dernière, devint rapidement un point de rassemblement pour les jihadistes (T. d. A.).

secundo, dans un reportage du journal britannique The Guardian la réalité sur le terrain devient plus obscure, lorsque le lecteur se rend compte que les soi disant « manifestations pacifiques », n’étaient, en effet, qu’une fabrication médiatique, et que la Syrie est gravement infestée par des milliers de combattants d’al-Qaïda :

“... But these were not average members of the Free Syrian Army. Abu Khuder and his men fight for al-Qaida. They call themselves the ghuraba’a, or “strangers”, after a famous jihadi poem celebrating Osama bin Laden’s time with his followers in the Afghan mountains, and they are one of a number of jihadi organisations establishing a foothold in the east of the country now that the conflict in Syria has stretched well into its second bloody year” ;

“Almost every rebel brigade has adopted a Sunni religious name with rhetoric exalting jihad and martyrdom” ;

“Religion is a major rallying force in this revolution [8]” ;

“Abu Omar gave an order in Arabic, which was translated into a babble of different languages – Chechen, Tajik, Turkish, French, Saudi dialect, Urdu [9]”.

... Mais ceux-ci n’étaient pas de combattants moyens de l’Armée syrienne libre. Abu Khuder et ses hommes guerroient pour al-Qaïda. Ils se font appeler les ghuraba’a, ou les « étrangers », d’après un poème jihadiste célèbre, qui fait l’éloge des jours qu’avait passés Oussama Bin Laden avec ses partisans dans les montagnes afghanes ; ils font aussi partie de nombreuses organisations jihadistes qui ont déjà établi un point d’appui à l’Est du pays, maintenant que le conflit en Syrie entre sa deuxième année sanglante.

Presque chaque brigade rebelle sunnite a adopté un nom religieux de la rhétorique exaltant le djihad et le martyre ;

La religion est une force importante de ralliement dans cette révolution.

Abou Omar a donné un ordre en arabe qui fut traduit en un babillage de différentes langues – en tchétchène, en tadjike, en turc, en français, en dialecte saoudite et en ourdou (T. d. A.).

tertio, le journal étatsunien The Independent a publié un reportage sur le rôle du califat turc et des émirats et sultanats arabiques dans la transportation massive d’armes vers le territoire syrien. Évidemment, ceux qui bénéficient de cet arsenal sont des combattants d’al-Qaïda et non pas des moines aux robes blanches :

“Syrian rebels are being armed by Saudi Arabia and Qatar, The Independent has learnt, in a development that threatens to inflame a regional power struggle provoked by the 15-month-old uprising against the Assad regime.

Rebel fighters from the Free Syrian Army (FSA) have received weapons from the two Gulf countries, which were transported into Syria via Turkey with the implicit support of the country’s intelligence agency, MIT, according to a Western diplomat in Ankara [10]”.

The Independent a appris que les rebelles syriens sont armés par l’Arabie saoudite et le Qatar, ce qui entraine en effet un développement menaçant d’incendier un conflit de pouvoir régional, provoqué depuis 15 mois par le soulèvement contre le régime Assad.

Les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL) ont reçu, de deux pays arabes du Golfe, des armes qui ont été transportées vers la Syrie à travers la Turquie dont les services de renseignement, MIT, appuient implicitement de telles opérations, selon un diplomate occidental à Ankara (T. d. A.).

Soit que nos gouvernants lisent les journaux soit qu’ils ne les lisent pas.

S’ils ne les lisent pas, une question sérieuse s’impose ici : sur quelles bases prennent-ils des décisions stratégiques déterminant l’avenir des millions de Canadiens, ainsi que la position de notre pays sur la scène internationale ? Quels sont les fondements de leurs justifications ? Certainement pas la bonhomie du premier ministre Stephen Harper ni la philanthropie philanthropique de M. Baird. Et ces fondements, sont-ils matériels concrets, soutenus par des données réelles du terrain ? Sont-ils idéologiques, prenant exclusivement en considération l’idéologie d’une telle ou telle partie des Canadiens en dépit des autres perspectives et points de vue ? Sont-ils arbitraires pour la simple raison que l’on ne lit pas ? Par contre, si nos gouvernants lisent bien les journaux, il faut, dans ce cas sonner, l’alarme ; car nous sommes devant une catastrophe politique : nos gouvernants se moquent de nous !

Les chrétiens de la Syrie massacrés dans le silence

Dans le discours du gouvernement Harper sur la Syrie, il n’y a aucune allusion aux rôles du califat turc et des émirats et sultanats arabiques dans la transportation des combattants d’al-Qaïda en Syrie, aucune insinuation aux attaques terroristes menées par ces groupes contre les minorités religieuses chrétiennes et musulmanes hétérodoxes, aucune, sauf un profond silence qui fait éveiller, par contre, une foule de soupçons.

Un reportage publié dans le journal allemand Der Spiegel a indiqué que des milliers de Syriens s’étaient enfuis vers le Liban, pas nécessairement par peur du régime Assad, mais bien plutôt dû aux attaques menées par les troupes rebelles de la soi disant « révolution » syrienne. Le reportage a aussi souligné comment la minorité chrétienne de la Syrie souffre des attaques des groupes armés rebelles :

“... the women described what happened to their husbands, brothers and nephews back in their hometown of Qusayr in Syria. They were killed by Syrian rebel fighters, the women said — murdered because they were Christians, people who in the eyes of radical Islamist freedom fighters have no place in the new Syria [11]”.

... les femmes ont décrit ce qui est arrivé à leurs maris, frères et neveux dans leur ville natale de Qusayr en Syrie. Ils ont été tués par des combattants rebelles syriens, disent-elles, ils ont été assassinés parce qu’ils étaient chrétiens, et parce que, selon les combattants islamistes radicaux de la liberté, ils n’ont pas de place dans la nouvelle Syrie (T. d. A.).

Les faits que nous mentionnons ci-dessus ne font en aucun point partie de la propagande du gouvernement syrien ; au contraire, ils ont été reportés par Der Spiegel, un journal considéré comme l’un des plus remarquables médias du monopole, un fer de lance de la guerre impérialiste contre la Syrie ; ce qui nous pousse effectivement à nous demander ici, quelle réaction messieurs Baird et Harper pourraient avoir envers un tel reportage ?

Le vacarme de la guerre contre l’Iran

Depuis un an, nous n’avons cessé d’attiré l’attention des lecteurs du CRM [12]sur les intrigues des gouvernements de la Sainte-Alliance contre la Syrie. Nous avons suivi les chemins détournés par lesquels les médias du monopole cherchaient à s’emparer de l’opinion publique. Nous avons indiqué en même temps comment les intérêts stratégiques de l’impérialisme mondial ont croisé ceux de l’islamisme califal turc et du despotisme obscurantiste arabique, pour établir ainsi la Sainte-Alliance.

Or, en ce qui concerne notre pays et son positionnement sur la scène internationale, quelques faits prouvent, jour après jour et de façon frappante, à quel point le gouvernement Harper, par sa rupture avec l’Iran, s’implique dans la Sainte-Alliance.

Non seulement les reportages quotidiens en provenance de la Syrie renversèrent tous les masques de Dionysos, derrière lesquels se cachaient les visages des vrais acteurs de la tragédie syrienne, mais aussi les dieux de l’Olympe [13], qui jadis se protégeaient derrière les nuages [14], descendirent sur Terre, à la rencontre des titans de Tartare [15]. Ainsi, Stephen Harper s’habilla en Agamemnon et John Baird en Achille aux pieds rapides ; et les deux furent accompagnés de Benjamin Netanyahou, qui maîtrisa bien le rôle de Ménélas.

Face aux préparations pour une guerre à venir contre l’Iran, nous élevons la voix et nous l’ajoutons à celle de Michel Chossudovsky, et nous demandons à nos lecteurs de propager le message dans le monde entier :

Nous demandons à tout le monde aux États-Unis, en Europe de l’Ouest, en Israël, en Turquie et partout à travers le monde de s’opposer à ce projet militaire, de se soulever contre leurs gouvernements qui appuient une action militaire contre l’Iran et contre les médias qui servent à camoufler les implications dévastatrices d’une guerre contre l’Iran [16].

 

Fida Dakroub, Ph.D

Communiquer avec l’auteur : fdakroub@gmail.com

Page officielle de l’auteur : www.fidadakroub.net

 

Notes

 

[1] Référence au discours de George W. Bush qui divisait le monde en deux axes : l’axe du bien et l’axe du mal.

[2] Dakroub, Fida. (22 septembre 2012). « L’Iliade du Sept-Septembre: le jour Stephen Harper s’habilla en Agamemnon ». Publié sur Mondialisation.ca. Récupéré le 27 septembre 2012 de

http://www.mondialisation.ca/liliade-du-sept-septembre-le-jour-stephen-harper-shabilla-en-agamemnon/

[3] Héphaistos est le dieu du feu et de la métallurgie. Dans l’Iliade, Thétis la mère d’Achille, fait appel à lui pour fabriquer des armes pour son fils.

[4] Dans L’Iliade d’Homère, lorsque Phoibos Apollon s’opposa à Achilles aux pieds rapides devant les murailles de Troie, ce dernier lui répondit en colère : « Ô Apollon, le plus funeste de tous les dieux, tu m’as aveuglé en m’écartant des murailles ! Sans doute, de nombreux Troyens auraient encore mordu la terre avant de rentrer dans Ilios, et tu m’as enlevé une grande gloire. Tu les as sauvés aisément, ne redoutant point ma vengeance. Mais, certes, je me vengerais de toi, si je le pouvais ! ». L’Iliade d’Homère, chant XXII, traduction de Leconte de Lisle (1818 -1894).

[5] The Daily Star. (31 juillet 2012). “Iran ‘will not allow enemy to advance’ in Syria”. Récupéré le 27 septembre 2012 de

http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2012/Jul-31/182766-iran-will-not-allow-enemy-to-advance-in-syria-military.ashx#axzz27hww4PMx

[6] Un roman de chevalerie est une oeuvre romanesque, le plus souvent en prose, inspirée ou adaptée des romans courtois et des chansons de geste en vers des XIe et XIIIe siècles.

[7] Nordland, Rod. (24 juillet 2012). “Al Qaeda Taking Deadly New Role in Syria’s Conflict”. Publié dans The New York Times. Récupéré le 22 septembre 2012 de

http://www.nytimes.com/2012/07/25/world/middleeast/al-qaeda-insinuating-its-way-into-syrias-conflict.html?pagewanted=all&_moc.semityn.www

[8] The Guardian. (30 juillet 2012). “Al-Qaida turns tide for rebels in battle for eastern Syria”. Récupéré le 22 septembre 2012 de

http://www.guardian.co.uk/world/2012/jul/30/al-qaida-rebels-battle-syria

[9] Abdul-Ahad, Ghaith. (23 septembre 2012).“Syria: the foreign fighters joining the war against Bashar al-Assad”. Publié dans The Guardien. Récupéré le 25 septembre 2012 de

http://www.guardian.co.uk/world/2012/sep/23/syria-foreign-fighters-joining-war?intcmp=239

[10] Vela, Justin. (13 juin 2012). “Arab states arm rebels as UN talks of Syrian civil war”. Publié dans The Independent. Récupéré le 25 septembre 2012 de

http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/exclusive-arab-states-arm-rebels-as-un-talks-of-syrian-civil-war-7845026.html

[11] Puz, Ulrike. (25 juillet 2012). “Christians Flee from Radical Rebels in Syria”. Publié dans Der Spiegel. Récupéré le 27 septembre 2012 de

http://www.spiegel.de/international/world/christians-flee-from-radical-rebels-in-syria-a-846180.html

[13] Les divinités olympiennes sont les divinités grecques qui, selon la mythologie, résident sur le mont Olympe. Ils se nourrissent d’ambroisie et de nectar, et engendrent d’autres dieux. Ils descendent parfois sur Terre parmi les mortels, afin de les aider, de les punir, mais aussi pour s’unir, engendrant ainsi des demi-dieux ou héros.

[14] Puisque son sommet reste caché aux mortels par les nuages, l’Olympe est aussi un lieu de villégiature sur lequel les dieux grecs avaient élu domicile pour passer leur temps à festoyer et à contempler le monde.

Homère décrit ce lieu comme un endroit idéal et paisible, isolé des intempéries telles que la pluie, la neige ou le vent, où les dieux pouvaient vivre dans un parfait bonheur.

[15] Dans la mythologie grecque, le Tartare est la région la plus profonde des Enfers. C’est aussi la prison des dieux déchus comme les Titans et des Géants, et tous les anciens dieux qui s’étaient opposés aux Olympiens.

[16] Chossudovsky, Michel. (26 septembre 2012). « Une guerre contre l’Iran déclenchera la Troisième Guerre mondiale ». Publié sur Mondialisation.ca. Récupéré le 27 septembre 2012 de

http://www.mondialisation.ca/une-guerre-contre-liran-declenchera-la-troisieme-guerre-mondiale/

Docteur en Études françaises (UWO, 2010), Fida Dakroub est écrivain et chercheur, membre du « Groupe de recherche et d’études sur les littératures et cultures de l’espace francophone » (GRELCEF) à l’Université Western Ontario. Elle est militante pour la paix et les droits civiques.

Copyright © 2012 Global Research
.

175cafb496a0211a7ad5f4e8e2ab3c30?s=50&d=

Syrie : Walid al-Mouallem, l’homme fort du Régime Assad était à New York. Toutes les dépêches ! (01-10-2012)

by Allain Jules


Le ministre syrien des Affaires étrangères était au siège des Nations Unies où il a rencontré le secrétaire général de l'organisation. Il a aussi prononcé un discours haut en couleur où il a condamné la violence et demandé à nouveau aux terroristes de déposer les Kalachnikov et de parlementer. Derrière cet homme, se cache la fidélité à [...]

Lire la suite

.

Pourquoi Israël se réjouit tant des tensions entre le Canada et l’Iran… Mondialisation.ca 

Iran Canada

Par une décision prise dans la précipitation et incroyablement hystérique, le 7 septembre dernier, le gouvernement canadien a suspendu tous ses liens diplomatiques avec l’Iran, fermé son ambassade à Téhéran et ordonné aux diplomates iraniens de quitter le sol canadien dans les 5 jours.

 

John-Baird--150x150.jpgLe Ministre canadien des affaires étrangères John Baird a fait une déclaration incroyablement agressive, qualifiant l’Iran de « la menace la plus grave pour la paix et la sécurité dans le monde aujourd’hui. » Comme prétextes pour interrompre les relations diplomatiques avec l’Iran, il a cité des raisons telles que l’attaque en 2011 de l’ambassade britannique à Téhéran par des étudiants iraniens, le soutien de l’Iran au gouvernement du président syrien Bachar Al-Assad, et son prétendu échec à ce que l’on lui fasse confiance quant à son programme nucléaire.

Hormis la grave impolitesse de l’initiative du gouvernement canadien, la déclaration de M. Baird était une insulte absolue et incontestable pour le peuple de l’Iran, comme pour sa glorieuse civilisation et sa culture éprise de paix.


Il est tout à fait impossible de citer n’importe quel exemple d’une action agressive par l’Iran contre les autres nations tout au long du siècle passé. Durant l’ère contemporaine, l’Iran n’a jamais envahi ni attaqué un pays quel qu’il soit. Bien au contraire, il a été la victime de guerres injustes imposées par des puissances impériales. En 1941, les forces armées soviétiques, anglaises et du Commonwealth ont envahi l’Iran afin d’essayer de miner l’influence allemande croissante des Allemands et son contrôle sur de vastes réserves pétrolières. Près de quatre décennies plus tard, sous la pression des États-Unis et de ses alliés européens, le dictateur irakien Saddam Hussein a envahi l’Iran et a fait mourir plus de 500 000 Iraniens avec l’objectif final de tuer dans l’œuf la révolution iranienne. Bien que les deux guerres aient été des échecs, elles ont permis au peuple iranien de sentir le goût amer de l’assujettissement et des massacres. Alors que l’Iran est la victime des politiques de l’impérialisme et des activités bellicistes des superpuissances, c’est une mauvaise plaisanterie de prétendre que ce pays constitue la menace la plus grave pour la paix et la sécurité mondiales.

Mais avec la suspension unilatéralement prise par le gouvernement Canadien de suspendre tout lien diplomatiques entre Téhéran et Ottawa, personne n’en est maintenant plus heureux que les dirigeants israéliens. « J’apprécie énormément la position et la conviction manifestées par le Premier ministre Harper et le gouvernement du Canada, » a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une entrevue avec la radio CBC. « Je pense que chacun en Israël apprécie sa position directe contre un régime qui brutalise son propre peuple, qui se rend complice du meurtre de dizaines de milliers de personnes en Syrie, qui nie l’Holocauste et réclame l’éradication de l’état d’Israël tout en poursuivant un programme illicite pour développer des armes nucléaires, » a-t-il ajouté.

Le Président israélien Shimon Peres – à qui a été attribué en 1994 le prix Nobel pour la Paix pour son rôle déterminant dans le massacre de Kafr Qasim en 1956 dans lequel ont été tués 6 femmes, 23 enfants âgées de 8 à 17 et un total de 49 personnes, et a exprimé sa reconnaissance à la fondation Nobel en participant directement au massacre de Qana au Liban en 1996 – ne pouvait pas non plus cacher son bonheur après l’initiative canadienne : « Le Canada a prouvé une fois de plus que la morale précède le pragmatisme. Le Canada a démontré que la politique doit refléter des principes et des valeurs, » a dit Peres dans une déclaration. « Je remercie mon collègue Gouverneur général David Johnston, le Premier ministre Stephen Harper et toute la nation du Canada d’avoir pris une position basée sur la morale la plus élevée, et j’espère que d’autres nations verront le Canada comme un modèle sur le plan moral, » a poursuivit Peres.

Les dirigeants iraniens ont qualifiée la décision du gouvernement canadien de décision prise sous la pression du lobby israélien, stigmatisant son attitude servile face aux sionistes qui veulent détourner l’attention internationale des atrocités qu’ils commettent dans les territoires palestiniens sous occupation.

« Le gouvernement actuel du Canada sous la direction de M. Stephen Harper est connu pour ses prises de position extrêmes dans le domaine de la politique étrangère, » a déclaré Ramin Mehmanparast, Porte-parole du Ministère iranien des affaires étrangères. « Le comportement hostile de l’actuel gouvernement raciste du Canada suit en réalité les politiques dictées par les sionistes et les Britanniques. » Et bien évidemment, le porte-parole iranien a raison. Le lobby israélien au Canada est extrêmement influent et puissant et les dirigeants canadiens sont si serviles et obéissants vis-à-vis du régime israélien que l’on considère à certains moments le Canada comme un État satellite d’Israël.

Peut-être les relations profondément enracinées et inextricables entre Israël et le Canada sont-elles le mieux décrites par Yves Engler dans son livre révélateur paru en 2010 : « le Canada et Israël : construire l’Apartheid. » Cet ouvrage bien rédigé et bien documenté dépeint comment le gouvernement canadien a aidé à la formation de l’état israélien en 1948 et de quels énormes appuis le Canada a fait bénéficier Israël au cours des 64 dernières années.

Il y a plusieurs organisations israéliennes et juives qui opèrent au Canada et dont l’objectif ultime est de protéger les intérêts d’Israël dans les décisions prises par le gouvernement canadien, particulièrement en ce qui concerne les questions de politique étrangère. Un de ces organismes est le Comité Canada-Israël, financé par le Conseil Canadien pour Israël et la Jewish Advocacy (CIJA), le fer de lance du United Israel Appeal Canada (UIAC). Ce groupe a été dissous en 2011, mais ses responsabilités ont été endossées par son organisation mère, le CIJA. Selon le site internet Jewish Federations of Canada, 4 millions de dollars sont annuellement assignés aux organisations pro-israéliennes au Canada. Cependant, Peyton V. Lyon, Professeur émérite en Sciences Politiques à l’Université de Carleton, a révélé que le budget du Comité Canada-Israël, avant sa dissolution, était d’environ 11 millions de dollars.

La Jewish Federations of Canada chapeaute plusieurs organisations auxiliaires qui s’activent pour faire la promotion des idées pro-israéliennes dans la société canadienne, renforcer les liens diplomatiques, économiques et culturels entre le Canada et Israël et renforcer la communauté juive au Canada, particulièrement en finançant journaux, télévisions et stations de radio dans le pays. Ces organismes qui bénéficient de fonds importants incluent le Canada Israel Experience (CIE), le Regional Jewish Communities of Ontario (RJCO), le Bequest and Endowment Fund et le Canadian Jewish Congress (CJC).

Selon Zalman Amit, Professeur de psychologie et émerite à l’Université de Concordia à Montréal, les communautés juives canadiennes envoient quelques 75 millions de dollars en Israël annuellement.

Il est facile de démontrer combien la politique au Moyen-Orient du Canada est fortement influencée par le lobby pro-israélien. « Qui décide de la politique du Canada au Moyen-Orient ? Un classement sur l’influence en politique, fait par un groupe d’officiels du Ministère des affaires étrangères, a placé la communauté juive canadienne en tête avec la note de 5,85, comparée à 5,40 pour respectivement le cabinet du Premier Ministre et le Département des Affaires Extérieures. La communauté arabe canadienne arrive à 1,80, soit au seizième rang sur les 18 notes attribuées, » explique le Prof. Peyton V. Lyon que j’ai cité plus haut dans l’article.

Et les officiels canadiens n’ont été jamais gênés d’afficher leur appui sans conditions à Israël. Lors du soixante-et-unième anniversaire de la création d’Israël, le Premier ministre Canadien Stephen Harper a déclaré : « Nous nous comptons parmi les associés les plus proches d’Israël. Depuis sa fondation en 1948, le Canada a soutenu Israël et son droit de vivre dans la paix et la sécurité avec ses voisins. Nous donnons une grande valeur à ces relations et escomptons bien que l’amitié et la collaboration se poursuivent. »

Ce qui semble clair, c’est qu’Israël est extrêmement satisfait que le Canada ait suspendu ses liens diplomatiques avec l’Iran. Il situe cette initiative dans le cadre d’un plan plus large visant à ’isoler l’Iran au niveau international, et il est difficile de douter qu’Israël ait été impliqué dans la décision que le gouvernement canadien a prise sans crier gare. Pourtant ces tentatives d’isoler l’Iran ont d’ors et déjà échoué. Le 31 août, 120 pays du monde du Mouvement des Non-alignés réunis dans Téhéran ont mis leur poids derrière le programme nucléaire iranien et ont exprimé leur opposition aux sanctions unilatérales des États-Unis et de leurs alliés européens contre l’Iran. L’Iran n’est pas un pays qui peut être si facilement isolé.

 

Kourosh Ziabari

Le 13 septembre, 2012.

 

Texte original en anglais (13.09.2012) : http://www.silviacattori.net/article3680.html

Traduit de l’anglais pour Info-Palestine.net par Claude Zurbach 

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12663 

 

Kourosh Ziabari est un jeune journaliste indépendant vivant en Iran. Il a publié book “7+1″ qui est une collection de ses interviews de 7 auteurs iraniens contemporains. Ziabari contribue au site http://www.Opednews.com. Il est aussi correspondant en Iran de OhMyNews international.

Blog en persan : http://kouroshz.blogfa.com

Blog en anglais : http://cyberfaith.blogspot.com

 

http://www.mondialisation.ca/pourquoi-israel-se-rejouit-tant-des-tensions-entre-le-canada-et-liran/
..
Pas d’entité kurde en Syrie,
dit le chef des Frères Musulmans
Par Gilles Munier*


Concernant leur avenir dans une Syrie post-Assad, les Kurdes de Syrie savent à quoi s’en tenir si le CNS (Conseil national syrien), et plus particulièrement si l’actuelle direction des Frères Musulmans sa principale composante, parvient au pouvoir. Dans une interview au quotidien turc Cumhuriyet, Mohammed Riad al-Shaqfa, secrétaire général de la confrérie, a dit clairement qu’il est «opposé à l’établissement d’une entité kurde en Syrie» (1). On s’en doutait, surtout depuis le refus du CNS au Caire, le 2 juillet dernier, d’introduire un paragraphe reconnaissant le peuple kurde en tant que nation ou tout du moins lui permette d’exercer ses droits linguistiques et culturels. Les délégués du PYD (Parti de l’union démocratique) et du CNK (Congrès national kurde) avaient alors quitté la salle et la réunion s’était achevée par un pugilat !


Le lendemain, des membres de l’opposition syrienne ont enlevé un jeune kurde à Afrin (au nord-ouest d’Alep) et l’ont décapité. Poursuivis, les assassins ont été rejoints et tués. Salih Mohammad Muslim, chef du PYD, a accusé l’ASL (Armée syrienne libre) d’être l’auteur du crime. En novembre 2011, il déclarait à kurdwatch.org : les Frères Musulmans « ont signé un accord avec la Turquie par lequel ils nieront l'existence des Kurdes s'ils viennent au pouvoir en Syrie », tous ceux qui siègent au CNS sont des « sbires de la Turquie » (2).


Depuis, suite à un accord secret avec le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), dont le PYD est la branche syrienne, les troupes et les services de renseignements du régime de Bagdad se sont quasi totalement retirés de la région kurde, pour contenir le soulèvement populaire à Alep et à Homs. La photo d’Abdullah Ocalan, chef du PKK emprisonné en Turquie depuis février 1999, trône dans tous les bureaux officiels.


La région kurde syrienne est désormais contrôlée par le PYD, sous couvert du Congrès national kurde (CNK) créé les 9 et 10 juillet dernier à Erbil sous la houlette de Massoud Barzani, président de la Région autonome du Kurdistan irakien. Des Comités de défense du peuple se sont transformés en Forces armées kurdes (YPG). Près de Dohouk, en Irak, un camp d’entraînement accueille les déserteurs kurdes et les prépare à l’après-Assad. Selon Barav Hassan, un des représentants du CNK, un millier de membres et de cadres du PKK a passé la frontière syrienne pour entraîner militairement les militants kurdes syriens (3).


A kurdwatch.org qui lui demandait, fin 2011, ce qui se passerait si Damas changeait de stratégie, Salih Mohammad Muslim, chef du PYD, a répondu : « Nous verrons ce qui arrivera ».


(1) Leader of Muslim Brotherhood Opposes Kurdish Entity in Syria, par Adib Abdulmajid (Rudaw - 22/9/12)
http://www.rudaw.net/english/news/syria/5231.html
(2) Interview de Salih Mohammad Muslim (Kurdwatch – 8/11/11)
http://www.kurdwatch.org/index?aid=2182
(3) PYD Accused of Abuse of Power in Kurdish Areas of Syria, par Hevidar Ahmed (Rudaw - 18/9/12)
http://www.rudaw.net/english/news/syria/5214.html
(4) Interview de Salih Mohammad Muslim (Kurdwatch – 8/11/11)
http://www.kurdwatch.org/index?aid=2182
_______
*
http://www.france-irak-actualite.com/
.

..

L'Iran fustige les propos de Netanyahu aux Nations-Unies
inv
Nullement impressionné par le discours "schématique" un peu enfantin du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (photo ci-contre), le représentant adjoint iranien à l’ONU, Issac Al Habib, fustigé ce dernier en réaffirmant la détermination inébranlable de son pays de défendre, par la force s’il le faut, son droit à l’énergie nucléaire !


"La République islamique d’Iran est assez forte pour se défendre et se réserve le droit de riposter avec toute la force nécessaire à toute attaque", selon une déclaration que le représentant adjoint iranien à l’ONU, Issac Al Habib, devait lire à la tribune de l’Assemblée jeudi soir.


Et de poursuivre : "Pour la deuxième fois dans l’histoire récente des Nations Unies, un graphique imaginaire et infondé a été utilisé pour justifier une menace contre un membre fondateur" de l’ONU.


Il se référait implicitement aux "preuves" apportées en 2003 devant le Conseil de sécurité de l’ONU par le secrétaire d’Etat américain Colin Powell, affirmant que l’Irak détenait des armes de destruction massive, et qui avaient mené à l’invasion américaine le mois suivant.


"Il n’est pas possible que les nations soient abusées par des moyens aussi absurdes", a martelé le représentant iranien.


Il a accusé Israël, puissance nucléaire non déclarée, "de détourner l’attention des Etats membres du danger de son (propre) programme nucléaire clandestin (...) qui est l’unique source de menace sur la paix et la stabilité du Moyen-Orient".


Le représentant iranien a également réaffirmé que le programme nucléaire de son pays était "exclusivement pacifique et en pleine conformité avec les obligations internationales".


Ce discours, qui n’était pas attendu, a été présenté comme une "réponse aux allégations du Premier ministre israélien" jeudi midi devant l’Assemblée générale de l’ONU.


Rappelons que dans son allocution, Benjamin Netanyahu avait demandé l’établissement d’une "ligne rouge claire" pour empêcher l’Iran de se doter d’une arme atomique.


Comparant un Iran nucléaire à "Al-Qaïda armé de bombes atomiques", M. Netanyahu a assuré que "l’avenir du monde était en jeu" et que "le temps pressait".


Illustrant son propos par une pancarte représentant schématiquement une bombe, M. Netanyahu a milité pour empêcher l’Iran, qui en est actuellement à 70% selon lui, d’atteindre le seuil de 90% d’enrichissement de son uranium.


Il a même tracé une ligne rouge au feutre sur le dessin.


"Au printemps prochain, au maximum l’été prochain au rythme où ils poursuivent actuellement l’enrichissement (...), ils pourront passer à l’étape finale", a assuré Benjamin Netanyahu. "Ils n’ont besoin que de quelques mois, peut-être quelques semaines, avant d’avoir suffisamment d’uranium enrichi pour la première bombe".


"Le temps presse, il est très tard", a-t-il averti : "L’avenir du monde est en jeu (...), rien ne peut mettre davantage en péril notre avenir qu’un Iran doté d’armes nucléaires", a-t-il martelé.


Pour sa part, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton affirmé lors d’une rencontre en marge de l’Assemblée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont réaffirmé lors d’une rencontre jeudi soir à New York que leurs deux pays voulaient "empêcher" l’Iran d’avoir la bombe atomique, a indiqué un haut responsable américain.


Les deux dirigeants ont eu une "discussion en profondeur sur l’Iran et ont réaffirmé que les Etats-Unis et Israël partageaient le même objectif d’empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire", a déclaré ce diplomate du département d’Etat.


Mme Clinton et M. Netanyahu se sont entretenus en tête à tête durant 75 minutes, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. "Ils sont tombés d’accord pour continuer leur étroite coopération et leurs consultations pour parvenir à cet objectif" d’empêcher Téhéran ne se dote d’une arme nucléaire, a expliqué le responsable américain.


Au cours de leur "conversation ouverte et constructive", la chef de la diplomatie américaine et le chef du gouvernement israélien ont également discuté de la situation "régionale" et du processus de paix israélo-palestinien, selon le diplomate américain.


Le Premier ministre israélien avait demandé jeudi devant l’ONU l’établissement d’une "ligne rouge claire" pour empêcher l’Iran de se doter d’une arme atomique, assurant que Téhéran serait bientôt en mesure d’en fabriquer une.


M. Netanyahu réclame depuis des semaines à l’administration du président américain Barack Obama de fixer à l’Iran "des lignes rouges claires" à ne pas franchir dans son programme nucléaire sous peine de s’exposer à une attaque militaire.


Mais il s’est heurté à des fins de non-recevoir de Washington, la dernière fois dimanche, quand le président Obama a qualifié de "bruit" les appels d’Israël à dicter des ultimatums à l’Iran.


Le président américain avait affirmé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU que les Etats-Unis feraient "ce qu’ils doivent faire" pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe atomique.


Pour régler la crise du nucléaire iranien, les Etats-Unis et leurs partenaires au sein du groupe dit P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne) privilégient une stratégie à "double voie" combinant diplomatie et sanctions économiques contre Téhéran.

 

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EFulAkkEkEoJpiCMxk.shtml.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 22:54

 

Bastamag.net - Le traité budgétaire européen, auquel s’opposent le Front de gauche, Europe écologie - Les verts et plusieurs élus socialistes, sera débattu à l’Assemblée nationale début octobre.

 

Austérité : droit dans le mur en klaxonnant !

sur PLUME DE PRESSE

 

Extrait:
...  à ce stade-là, tirons-en les conséquences : ce n’est plus de l’aveuglement, de l’incompétence et de la bêtise, c’est impossible. Il faut se résoudre à l’évidence, ces gens-là ne peuvent plus ne pas savoir ce qu’ils font. Nous sommes donc en face d’une entreprise systématique et concertée de paupérisation des peuples au profit de l’oligarchie. « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner », a déclaré Warren Buffet

 

.

.

Je vous partage ce lien vers l'émission "Là-Bas si j'y Suis", au lendemain de la manif de ce dimanche 30 septembre contre le TSCG à Paris. De nombreuses interventions éclairant une nouvelle fois le fond du sujet et une présentation de ce tout nouveau mouvement qui pour la première fois ne manifeste pas seulement contre un traité, mais contre un modèle de société dans son ensemble. Un mouvement qui se poursuivra bien au-delà en s'amplifiant dans l'avenir (très) proche.


Je donne aussi parallèlement le lien d'une récente intervention d'Edwy Plenel qui fait le lien entre le contexte historique de cet actuel traité et les conditions qui ont mené à la révolution de 1789 : http://www.dailymotion.com/video/xtyj0k_edwy-plene-c-est-comme-ca-que-la-revolution-de-1789-a-commence_news

 

Les "nonistes" de 2005 ont donc donné de la voix. Plus encore, parmi les 40.000 à 80.000 personnes décomptées dans les rues de Paris, beaucoup de "repentis" qui ont martelé à coups de slogans / chants et autres pancartes : "ce traité préconise des mesures qui auront un impact en matière de fixation et d’indexation des salaires ; de processus de négociation collective sur les régimes des retraites, sur les services de la santé ainsi que sur l’ensemble des prestations sociales."


Des journées agitées, François Hollande et son Premier ministre vont donc en vivre encore quelques-unes. Alors que la discussion sur la loi organique est prévue le 8 et le vote le 10 octobre, se tiendra, ce même 8 octobre, un meeting européen des forces de gauche à l’espace Reuilly, faisant suite à un nouveau week-end de mobilisation les 6 et 7.

La dynamique devrait allégrement franchir le mois d’octobre, puisque la soixantaine d’organisations fédératrices évoquent également la tenue d’une assemblée européenne des mouvements sociaux en novembre à Florence et un sommet altermondialiste en Grèce, au premier semestre 2013.

Un reportage d’Antoine Chao, de Sarah Lefèvre et de Gaylord Van Wymeersch.

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2547

 

.

Non au traité de la rigueur
Le lundi 1er octobre 2012

 


Les "nonistes" de 2005 ont donc donné de la voix. Plus encore, parmi les 40.000 à 80.000 personnes décomptées dans les rues de Paris, beaucoup de "repentis" qui ont martelé à coups de slogans / chants et autres pancartes : "ce traité préconise des mesures qui auront un impact en matière de fixation et d’indexation des salaires ; de processus de négociation collective sur les régimes des retraites, sur les services de la santé ainsi que sur l’ensemble des prestations sociales."

Des journées agitées, François Hollande et son Premier ministre vont donc en vivre encore quelques-unes. Alors que la discussion sur la loi organique est prévue le 8 et le vote le 10 octobre, se tiendra, ce même 8 octobre, un meeting européen des forces de gauche à l’espace Reuilly, faisant suite à un nouveau week-end de mobilisation les 6 et 7.

La dynamique devrait allégrement franchir le mois d’octobre, puisque la soixantaine d’organisations fédératrices évoquent également la tenue d’une assemblée européenne des mouvements sociaux en novembre à Florence et un sommet altermondialiste en Grèce, au premier semestre 2013.

Un reportage d’Antoine Chao, de Sarah Lefèvre et de Gaylord Van Wymeersch.

 

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2547

.

982-pour-une-constituante-1.jpg

 

Pour une Constituante

 

Veuillez trouver ci-dessous un communiqué
de l'Association pour une Constituante.
Cordialement

André Bellon
Président de l'Association
www.pouruneconstituante.fr
-------------------------------------------------
01/10/12

 
La manifestation du 30 septembre à Paris contre le traité TSCG dit « pacte budgétaire »  est une marche de plus vers la remise en cause du système politique et économique, en France comme dans d’autres pays européens.
Même si la plupart des commentateurs et des medias s’obstinent à ne l‘analyser qu’à travers les effets de personnalisations ou les enjeux tactiques, il s’agit là une fois de plus d’un mouvement vers autre chose, de la recherche d’autres principes, d’autres conceptions de la vie publique et surtout vers la démocratie.
L’Association pour une Constituante  a manifesté son soutien à cette évolution politique et sociale par ses prises de position et en organisant un point fixe le long du parcours de la manifestation (Voir http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article607). Les nombreux échos rencontrés ont confirmé une volonté large de voir réaffirmée la volonté populaire. Dans le même temps, les prises de positions des élus locaux au congrès des Présidents de Conseils généraux (Voir texte de Christian Berthier http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article606) indiquent les réticences de plus en plus fortes des représentants du peuple à accepter les diktats qui leur sont imposés.
L’Association pour une Constituante continue de proclamer, pour sa part, qu’il n’y a pas de solution pacifique à la crise politique actuelle sans réaffirmation de la démocratie par le biais d’une Assemblée ad hoc, c’et à dire d’une Constituante élue au suffrage universel.
.

rene-balme.org

.

Appel à la désobéissance du 2e forum national

Paul Aries, directeur de La vie est à nous ! Le sarkophage
René Balme, Maire de Grigny (Rhône)


Nous saluons les centaines de participants au 2e forum national de la désobéissance et les dizaines de milliers de manifestants contre le traité européen austéritaire.
Ce 2e forum national de la désobéissance a réuni ce samedi 29 septembre à Grigny près de 400 citoyens, militants, élus... pour dire : nous avons désobéi sous la droite nous désobéirons aussi sous la gauche !
Nous désobéirons aussi sous la gauche car ce dont le gouvernement du parti socialiste a besoin ce n’est pas de temps...mais de faire les bons choix en matière de justice sociale, écologique et internationale !
Nous désobéirons aussi sous la gauche car ardents prometteurs d’une démocratie participative active nous savons que rien n’est jamais possible sans la mobilisation de tous et de chacun.
Nous désobéirons aussi sous la gauche car nous refusons toute politique qui prône le sacrifice...
Nous refusons le programme du parti socialiste : trois ans d’austérité suivis de deux ans de justice sociale...
Nous le refusons non seulement parce qu’il est inefficace économiquement, injuste socialement, mais parce qu’il prépare le retour d’une droite encore plus extrêmisée aux affaires en 2017 avec un Super-Sarkozy !

La gauche n’a pas le droit d’échouer et pour cela les citoyens doivent se faire entendre !

Nous appelons les élus à utiliser le droit à l’expérimentation sociale prévu par la loi.
Nous appelons les élus à désobéir non seulement pour dire Non à tout ce qui nous tue..mais aussi pour dire Oui à la vie.
La ville de Grigny a distribué à l’occasion de ce 2e forum des graines de la désobéissance interdites...La ville de Grigny a ouvert son centre de santé...bien au-delà de son domaine réglementaire de compétence.
Le sarkophage
est devenu à l’occasion de ce 2e forum La vie est à nous ! /le sarkophage car si, avec l’élimination de Sarkozy, nous n’en n’avons pas fini avec le sarkozysme.... nous devons aussi vivre une seconde révolution, avec le passage des passions tristes aux passions joyeuses.

Nous invitons la population à multiplier les alternatives. la gauche avait su en 1981 libérer de nouveaux territoires (radios libres, lois Auroux et le renforcement de la démocratie salariale).. Nous devons aujourd’hui arracher au gouvernement le droit de multiplier des expérimentations.

Merci à nos partenaires le CADTM, ATTAC, la fondation Copernic, Le CIDEFE (organisme de formation des élus).
Merci aux dizaines d’associations syndicales, politiques, citoyennes qui ont animé le village des associations...

Nous tiendrons notre promesse du samedi soir : nous nous retrouverons en 2013 pour le 3e forum national de la désobéissance à Grigny !

  rené Balme www.rene-balme.org    
Socialisme & Souveraineté et l'ARSIN

Dossier sur la dette publique

 .

Comment la France peut sortir de la crise.

Retrouver notre souveraineté monétaire

Pour cela il faut que la France sorte de l'Euro et quitte l'Union Européenne, afin de s'affranchir de l'article 123 du traité de Lisbonne et ainsi retrouver les bonnes conditions qui prévalaient avant la loi du 3 janvier 1973 qui a interdit à l'État de se financer auprès de sa Banque Centrale.


La souveraineté monétaire dont il est ici question ne veut pas uniquement dire le retour au Franc, mais signifie aussi et surtout que l'État maîtrise la création monétaire.

Il ne faut pas désobéir aux traités, mais sortir de l'U.E. par l'article 50...[...]...
Lucien PONS
Egalement,

La dette publique pour les nuls

Sortez de la propagande médiatique

La vérité sur la crise

Avoir des projets en temps de paix

Il faut faire sauter le verrou monétaire

Propositions concrètes

La monnaie a été privatisée
.

Chevenement dit non au TSCG

http://www.atlantico.fr/decryptage/jean-pierre-chevenement-pourquoi-dis-non-au-traite-budgetaire-europeen-490482.html Atlantico : Examiné mercredi en Conseil des ministres, le projet de loi…

 

Pour lire la suite cliquez ici

 

ANNEXE :

 

L'usine d'Aulnay-sous-Bois...

Après la publication du rapport "Sartorius" sur la situation financière de Peugeot, on se demande s'il n'y aurait pas comme un oubli..!

 

On a beau commencer à être habitué, çà fait toujours quand même bizarre, ces situations où en lisant la presse, en écoutant la radio, on se demande si on est en train de rêver ou si quelqu'un quelque part nous prendrait pas pour des andouilles.

 

1- Une restructuration depuis longtemps annoncée

Le 12 juillet dernier, le groupe Peugeot confirmait le plan de restructuration tant redouté depuis des mois, qui allait aboutir à la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (93). La restructuration, particulièrement catastrophique (8000 suppressions d'emploi, sans compter les conséquences, encore inconnues, sur les sous-traitants), étaient expliquée par la baisse du marché européen, où le groupe prévoyait une baisse de 10% de ses ventes.

 

2- Où l'on apprend que les iraniens roulent en Peugeot

Parmi toutes les réactions atterrées que cette annonce avait suscitées, l'une d'elle détonait : le délégué syndical CGT de la boite pointait comme principal responsablee des difficultés l' abandon par Peugeot du marché iranien depuis février 2012.

Marché sur lequel Peugeot avait écoulé pas moins de 455 000 véhicules en 2011, en partenariat avec un construteur local nommé Khodro.


Pourquoi diable le groupe Peugeot avait-il décidé d'abandonner ce marché considérable?


La réponse de la direction était confuse, invoquant un problème de financement lié à des sanctions financières européennes prises contre l' Iran qui généraient les paiements interbancaires. Elle minimisait par ailleurs l'impact de l'abandon du marché iranien, évaluant la manque à gagner à 640 à 850 millions d'euros. Autant dire trois fois rien.

 

3- Où l'on apprend qu'Obama est actionnaire de Peugeot

L'agument du problème bancaire était ridicule, d'autres firmes faisant sans problèmes des affaires en Iran.

 

La réalité est plus crue. En février 2012,

PSA avait noué une alliance avec Général Motors, firme états-unienne détenue à 60% par l' Etat fédéral (oui, oui, une entreprise publique aux USA : c'est ce qu'on appelle la socialisation des pertes en période de crise), qui est entrée dans le capital de PSA à hauteur de 7%.

 

Or l'actionnaire principal du nouvel ami de Peugeot ( les USA, donc) est bien connu pour chercher des noises à l'Iran. L'Iran, ennemi de l'impérialisme et d' Israël, qui accueille le sommet des pays non alignés, l' Iran allié de la Syrie. C'est donc l'administration Obama qui a demandé à Général Motors d' imposer à PSA de se retirer du marché iranien. Cette décision semble même avoir été une condition préalable à l'entrée de GM dans le capital de Peugeot.

 

Comme quoi une firme capitaliste est capable de sacrifier ses intérêts pour une décision d'ordre purement politique, lorsqu'il le faut vraiment. On aurait pas cru. Ils doivent vraiment pas être sympas, ces iraniens.

 

4- Un rapport du gouvernement nous apprend que Peugeot n'est pas assez mondialisée

Nous voilà arrivé au 11 septembre 2012; date à laquelle le ministère du redressement productif a rendu public le rapport "Sartorius" qui était censé faire la lumière sur la situation économique de Peugeot et vérifier si le plan de restructuration était inévitable.

Surprise la restructuration s'avère inévitable

La presse fustige les "erreurs stratégiques" de Peugeot, coupable d'avoir "manqué d'ambition dans l'internalisation du groupe", bah oui, s'ils avaient délocalisé plus tôt la production à l'étranger, z'auraient pas besoin de supprimer des emplois aujourd'hui ; logique non ?

 

5- Ou l'on cherche vainement le mot Iran dans le rapport

Bon, à part çà, on se frotte les yeux, on cherche dans tous les articles de presse, et on trouve rien à propos de l' Iran. Finalement, c'était important l' Iran ? c'est çà ou c'est pas çà qui a fait couler le groupe? On aimerait bien savoir, mais on nous dit rien.

Alors puisque les journalistes sont des feignasses, on va remonter à la source, on va se taper le rapport "Sartorius". Vu que çà fait 47 pages, il en aura bien consacré une au marché iranien ( 13% des ventes en 2011, à rappeler)?

Eh ben non, on trouve rien.Mais alors, rien.

On cherche le mot "Iran" des fois qu'on l'aurait oublié, et on le trouve UNE fois dans un tableau intitulé "répartition géographique des immatriculations PSA en 2011 (hors Iran)"

Le seul endroit où le rapport mentionne l'existence du marché iranien, c'est pour dire qu'il en fait abstraction, sans expliquer pourquoi !

D'ailleurs, dans un autre tableau (page 7), le rapport mentionne sans aucun problème une répartition des ventes dans le monde dont le total est toujours inférieur à 100%. çà lui pose aucune difficulté, il a juste supprimé une ligne comme d'autres effaceraient des visages sur les photos officielles en d'autres lieux.

 

6- Où on se demande si on ne serait pas pris pour des truffes

C'est donc assez raide à quel point le rapporteur se fiche de notre poire. Même en étant de mauvaise foie, il aurait pu expédier un paragraphe du genre:

"contrairement aux allégations complotistes mal dégrossies, l'abandon du marché iranien et de ses 455 000 véhicules par an n'a eu qu'une incidence dérisoire sur la santé de l'entreprise"

Mais non, même pas, ils ne prennent même plus la peine d'emballer leurs foutaises.

 

Sinon le rapport nous apprend quand même que, toutes filiales confondues (banque, équipementier..) le groupe PSA n'est pas en déficit au 1er semestre 2012, vu que seule la branche automobile l'est (page 4). Mais çà on le saviat déjà.

 

Concernant la branche automobile, les difficultés sont cependant réelles, puisqu'au 1er semestre 2012 le réusltat opérationnel courant est négatif de 662 millions d'euros. C'est beaucoup. Mais en lisant cet article depuis le début on sait que l'impact de l'abandon du marché iranien était censé coûter 640 à 850 millions d'euros, et que c'était beaucoup...d'accord, c'est sur une année, pas sur 6 mois, mais quand même..!

 

Pour finir sur le bonne note, le rapport "Sartorius" trouve que l'alliance de Peugeot avec General Motors est plutôt une bonne idée, mais estime qu'il faut faire gaffe quand même que çà supprime pas encore des emplois à force de trouver des synergies (sur les achats aux sous-traitants, par exemple, qui pourraient désormais tous se faire aux Etats-Unis)

 

Vu la réussite de l'alliance avec GM jusqu'ici, on aurait tort d'être inquiets..!

 

lu sur Agoravox, écrit par lapindebois
.

.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 22:52

 

 

 

 

 

Bonjour Eva, Je deviens le rédacteur en chef du webzine Le Grand Ecart que vous connaissez peut-être déjà.


Ce nouveau média qui existe depuis bientôt 6 mois a l'ambition et le rêve de devenir un média citoyen sans étiquette politique apparente et encore moins de pub. 

Les auteurs en sont ses lecteurs et donc vous si vous le souhaitez, et si vous avez quelque chose à dire ou dessiner, exprimer ou faire taire, montrer un coup de coeur ou donner un coup de pied, crier ou chuchoter. Prose, poème, sans paragraphe ou en alexandrin. Vous voulez annoncer un évènement, une sortie, vous faire de la pub, c'est possible aussi.

Vous pouvez me contacter pour plus de renseignements, ou pour proposer un texte ou/et des images / un évènement.

Bien à vous tous

Cédric


 

 

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 22:19

 

Les manifestations contre la crise se répandent dans toute la zone euro
Publié le 30 septembre 2012 dans Facebook Les manifestations contre la crise se répandent dans toute la zone euro !

à gauche : la paume levée d'un manifestant madrilène cet après-midi porte un slogan : "le peuple pour le peuple". - à droite : ambiance tendue lors d'une manifestation à Lisbonne


Ce samedi 29 septembre 2012, des dizaines de milliers d’Espagnols et de Portugais sont de nouveau descendus dans les rues de Madrid et Lisbonne pour dénoncer les coupes budgétaires imposées par la dictature européiste – politique de destruction des acquis sociaux présentée comme ayant pour but de « sauver l’euro ».


EN ESPAGNE


Depuis le début de la semaine, la vie de la capitale espagnole est désormais quotidiennement scandée par des manifestations de grande ampleur.

Mardi et mercredi soir, ces manifestations ont dégénéré aux abords du Parlement : des heurts, assez violents, ont éclaté entre des manifestants, pressés d’en découdre, et les policiers anti-émeutes qui avaient bouclé le quartier.

Ce soir, les manifestants se sont approchés du siège du Parlement, les Cortes, pour exprimer leur colère face aux hausses d’impôts, aux réductions des dépenses publiques et à la montée du chômage. On ne peut que comprendre la colère populaire : avec 25%, le taux de chômage en Espagne est l’un des taux les plus élevés des 17 pays de la zone euro et l’on estime que plus de 1.770.000 foyers ont tous les membres de la famille au chômage.

Dans la foule madrilène, les manifestants ont scandé « virez-les, virez-les ! », en visant les membres du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.

Ces slogans constituent – hélas ! – la preuve qu’en Espagne comme en France, une grande majorité des électeurs, manipulés par les médias de masse aux ordres de l’euro-atlantisme, n’ont toujours pas compris que les gouvernements nationaux ne sont plus que des marionnettes.

Comme en Grèce, en Italie, en Irlande, au Portugal ou en France, le drame de l’Espagne ne se situe pas au niveau de ses médiocres dirigeants « de droite », qui ont succédé à d’aussi médiocres dirigeants « de gauche », ou vice-versa.

L’origine du drame se situe dans l’utopie économiquement, financièrement et socialement meurtrière que sont l’euro et l’Union européenne. Voilà ce que les Espagnols doivent encore comprendre.


AU PORTUGAL


L’agence de presse SIPA a consacré ce soir une dépêche pour rapporter les propos d’un banquier portugais à la retraite, M. Antonio Trinidade. Celui-ci y explique n’avoir jamais vu l’économie portugaise en si mauvais état, après les mesures d’austérité exigées en échange du plan d’aide de 78 milliards d’euros accordé par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Il raconte que sa pension de retraite a baissé et que de plus en plus de jeunes doivent partir à l’étranger faute de pouvoir gagner leur vie chez eux. Cette émigration en masse est un phénomène ravageur sur lequel j’ai déjà attiré l’attention de nos lecteurs, en y consacrant un article entier le 28 août dernier (http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/la-tragedie-de-l-euro-le-portugal-redevient-un-pays-demigration-massive-comme-sous-la-dictature-salazariste).

Comme l’a dit le banquier interrogé :

« Les jeunes n’ont plus d’avenir et le pays est au bord du gouffre. J’arrive à la fin de ma vie, mais ces jeunes d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, ils n’ont pas de travail ni d’avenir ».

Le bilan désastreux de l’euro est décidément sans appel.


CONCLUSION : ET LA MANIFESTATION DU 30 SEPTEMBRE À PARIS ?


Quelques sympathisants de l’UPR m’ont demandé si nous appelions à manifester demain 30 septembre contre le TSCG.

J’ai le regret de dire qu’il n’y a pas de réponse satisfaisante à cette interrogation.

Je comprends, certes, que certains de nos adhérents et sympathisants aient envie de descendre dans la rue pour exprimer leur colère contre les « diktats » européistes et l’adoption du TSCG.

Je note d’ailleurs que ce traité TSCG est aussi antidémocratique qu’absurde. Il restera largement inapplicable et sera donc violé, tant il est vrai qu’imposer par un traité à un État de ne plus jamais faire de déficit budgétaire est aussi crédible que d’imposer par la loi à Météo France de ne plus jamais annoncer qu’il pleuvra.

Il y a donc, en effet, des raisons de manifester.

Mais a contrario, nous ne devons pas oublier que cette manifestation contre le TSCG est principalement organisée par M. Mélenchon et le « Front de Gauche ». C’est-à-dire par de faux opposants au système, des leurres délibérés, puisque M. Mélenchon et le FG déclarent constamment être favorables à l’euro et revendiquent être des « fédéralistes européens ».

Rappelons que M. Mélenchon a même eu le culot de traiter de pétainistes (de « maréchalistes » pour être précis) ceux qui souhaitent sortir de l’euro :

https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/-apr%C3%A8s-le-casse-toi-pauvre-con-de-m-sarkozy-voici-le-d%C3%A9gage-de-m-m%C3%A9lenchon-/10150300864777038

Rappelons aussi que M. Mélenchon a disposé des moyens politiques pour forcer M. Hollande à consulter les Français par référendum sur le TSCG : il lui suffisait de demander solennellement à celui-ci, à l’issue du 1er tour de l’élection présidentielle d’avril dernier, de s’engager à organiser un référendum et d’en faire la condition « sine qua non » pour appeler ses électeurs à voter Hollande au second tour.

Or, M. Mélenchon ne l’a pas fait. Il s’est désisté sans vergogne pour François Hollande à 20h38 le soir du 1er tour de la présidentielle, sans demander la moindre concession en échange.

[cf. http://www.u-p-r.fr/actualite/france/le-leurre-melenchon-sert-comme-prevu-de-dent-du-rateau-ps ]

Dans ces conditions, que M. Mélenchon appelle maintenant les Français à manifester dans les rues 4 mois et demi après, alors qu’il est certain que François Hollande n’organisera pas de référendum, cela s’appelle prendre les gens pour des imbéciles.

Pour l’ensemble de ces raisons, l’UPR n’appelle pas à manifester demain. Mais elle ne le déconseille pas non plus. Que chacun fasse comme il lui semblera bon, en son âme et conscience.

Mais que ceux qui iront manifester sachent par avance que leur participation à la manifestation risque fort d’être interprétée par les médias comme un soutien… au FG et à son fédéralisme européen pour une « Autre Europe » !

C’est pourquoi je conseille à ceux qui veulent manifester de saisir l’occasion pour expliquer posément et précisément, à tous les manifestants qu’ils rencontreront, en quoi il est absurde de militer pour une « Autre Europe » et pourquoi il n’y a pas d’autre solution que de sortir de l’UE et de l’euro.

Cela peut être l’occasion de contribuer à faire connaitre l’UPR, nos analyses et nos propositions, qui n’ont assurément rien de commun avec le leurre du FG et de M. Mélenchon.

 

François ASSELINEAU

à lire également

.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 20:04

 

 

Les Médias communautaristes et laquais roulent pour Sarkozy qui a si bien défendu les intérêts des plus nantis, et aussi ceux des Anglo-Saxons et des Israéliens. Alors qu'ils ne manquent aucune occasion de discréditer la Gauche qui essaie de rendre moins dure la vie des plus modestes, les voici qui préparent à qui mieux mieux le retour du fils prodigue. Vous avez dit démocratie ? (eva)

Nicolas Sarkozy : ses vacances continuent au Cap Nègre... et à Nice

sarko

La rentrée politique est lancée et tout le monde parle de lui. Mais depuis sa sortie critique sur la Syrie, Nicolas Sarkozy reste muet au Cap Nègre avec Carla Bruni. Un plan de com bien rôdé ?

Publié le 24 août 2012, 14h30


[Mis à jour le 24 août 2012 à 14h30] Jean-François Copé souligne leur "lien très singulier, très personnel" et avoue lui "parler très souvent". François Fillon n'hésite pas à se réclamer de son bilan et à comparer son énergie avec les "postures bourgeoises" de François Hollande. Nathalie Kosciusko-Morizet estime que son absence est "un très grand vide" à droite. Bruno Le maire le cite dans son manifeste... En cette fin d'été 2012, Nicolas Sarkozy est omniprésent et tous les candidats en campagne pour la tête de l'UMP y vont de leur commentaire flatteur vis-à-vis de l'ancien chef de l'Etat. Sans compter les autres, de Valérie Pécresse à Eric Raoult en passant par Brice Hortefeux, qui évoquent à mots feutrés son retour.

Aujourd'hui, une réunion de la toute nouvelle "Association des amis de Nicolas Sarkozy" est organisée à Nice. L'occasion pour tous les ténors de l'UMP de montrer leurs attaches avec l'ancien président de la République, François Fillon excepté. Officiellement, ce dernier est excusé pour cause d'entorse à la cheville, après une chute de scooter lors de ses vacances en Italie. Le maire de Nice Christian Estrosi, en revanche, ne s'est pas ménagé pour défendre son mentor en prélude à cette rentrée politique des sarkozystes : Nicolas Sarkozy serait selon lui "le plus expérimenté" à droite et "personne n'est à la hauteur" de l'ancien locataire de l'Elysée. Mieux, il estimque que "seul le retour de Sarkozy permettra de fédérer". 

Mais que fait au juste Nicolas Sarkozy ? Il est en vacances au Cap Nègre, avec son épouse Carla et sa fille Giulia, et devrait y rester jusqu'à la fin août selon ses proches. La popularité "post-mandat" des anciens présidents de la république n'est plus une surprise et Nicolas Sarkozy commence à en récolter les fruits. D'après une enquête Ifop pour le JDD il y a quelques jours, François Fillon est le plus populaire à droite pour devenir président de l'UMP. 48 % des sympathisants souhaitent qu'il en prenne la tête. Mais pour la présidentielle de 2017, c'est déjà Nicolas Sarkozy leur favori. Ils sont 53 % à souhaiter que l'ancien chef de l'Etat "revienne dans la vie politique" et même qu'il soit candidat à la présidentielle de 2017. Et pour cultiver cette popularité dont ont bénéficié François Mitterrand et Jacques Chirac avant lui, l'absence semble un passage obligé avant un éventuel retour en piste. Pour créer le manque ?

Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve en plein été en recevant le leader de l'opposition syrienne et en critiquant l'inaction de François Hollande, attirant sur lui les critiques. Mais depuis, silence radio. L'ex chef de l'Etat a enchaîné les vacances au Maroc, où résidence et avion ont été mis à disposition par son "ami" Mohammed VI, au Canada puis au Cap Nègre. Mais qu'on ne s'y trompe pas. En coulisses, il n'a pas chômé pendant l'été. L'ancien chef de l'Etat a ainsi rejoint en toute discrétion le Conseil constitutionnel et réintégré son cabinet d'avocats. Il se serait aussi installé dans des bureaux parisiens, rue de Miromesnil, reprenant à l'identique le décor de son bureau de l'Elysée...

Nicolas Sarkozy se ferait abondamment alimenter en notes et coordonnerait en personne la mise en place de son comité de soutien, sous l'égide de son fidèle lieutenant Brice Hortefeux. Ce dernier a beau répéter que cette association "affective et non politique" a avant tout été créée pour défendre la postérité de l'ancien locataire de l'Elysée et assurer "l'avenir les valeurs qu'il a portées", il pourrait bien s'agir d'un réseau qu'il suffirait d'activer le jour venu. Selon le Figaro, en marge de la réunion qui se déroule à Nice ce vendredi, Nicolas sarkozy aurait d'ailleurs convié Brice Hortefeux et Jean-François Copé à déjeuner au Cap Nègre, à une poignée de kilomètres.

Enfin, Nicolas Sarkozy laisse bien volontiers ses amis Morano, Guéant et autres Guaino se charger de rappeler à l'opinion qu'il existe encore. Dans le duel Copé-Fillon qui s'annonce pour prendre la tête de l'UMP, il a déjà choisi de se placer "au-dessus de la mêlée" comme l'a indiqué un autre proche, le maire de Nice Christian Estrosi. Plus récemment, Brice Hortefeux estimait que Jean-François Copé était "un ami" quand François Fillon n'était "pas un ennemi" laissant filter comme un soupçon de préférence. En attendant, sans doute, de reprendre lui-même les rênes après le grabuge ?

EN VIDÉO - Jean-François Copé, qui doit officialiser dimanche sa candidature à la présidence de l'UMP dont il est le secrétaire général, a évoqué mardi son "lien très singulier, très personnel" avec Nicolas Sarkozy.

 

http://www.linternaute.com/actualite/politique/nicolas-sarkozy-ses-vacances-continuent-au-cap-negre-mais-0812.shtml

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 01:37
Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 01:04

 

.
Pétition référendum traité TSCG ..
.
http://pcfrivesdedordogne.pcf.fr/28044
.
.
" L'Union Européenne
a donné mille millards d'euros
aux banques privées "
.

Nicolas Dupont-Aignan
.

 

 

Nicolas Dupont-Aignan était en meeting ce dimanche

Nicolas Dupont-Aignan était en meeting ce dimanche SIPA/Witt

http://www.francesoir.fr/actualite/politique/dupont-aignan-souhaite-une-france-libre-et-rassemblee-201411.html

 

 

.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 01:02

 

11ème édition, couleur: 848 pages, 1300 photos !
 

Manuel de production
de semences
et
Collection planétaire
de variétés potagères


kokopelli-semences.fr/

L'Association Kokopelli se consacre, depuis 1999, à la protection de la biodiversité alimentaire, à la production de semences issues de l'agro-écologie

.

Adressée à : François Hollande

Cette pétition sera remise à:
François Hollande
François Hollande:
Faire annuler la condamnation de Kokopelli
lille, France
Signez cette pétition
3 485 personnes ont signé
Il manque 1 515 signatures

Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 qui maintient une collection planétaire unique, de plus de 2 200 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires, ornementales et une gamme de variétés très peu cultivées, peu connues, voire en voie de disparition. Elle place son action dans l’objectif solidaire de développer des projets d’aide envers les communautés démunies (183 en 2011). Kokopeli est attaquée aujourd'hui par un grainetier, Graines Baumaux.


Cette Société par actions simplifiée au capital de 1 000 000 d’euros, dont le chiffre d’affaires 2011 s’élève à hauteur de 13 952 923 € et le bénéfice 2010 à hauteur de 2 005 251 €, commercialise 2 835 variétés de graines potagères, florales, aromatiques, médicinales, fourragères et dites engrais verts. 


Le Tribunal de Grande Instance de Nancy et la Cour de Justice de l’Union Européenne ont condamné l’association Kokopelli, pour concurrence déloyale vis-à-vis de l’entreprise Graines Baumaux, à verser 100 000 € de dommages-intérêts à Graines Baumaux, ce qui pourrait la forcer à cesser ou modifier ses activités. 


Il est donc demandé au Président de la République, François Hollande, la traduction du Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Agriculture et l’Alimentation (TIRPAA) dans notre législation nationale.

 

Ce Traité, voté par la France en 2002 et approuvé nationalement en 2005, reconnaît aux agriculteurs et aux jardiniers le droit de conserver, utiliser, échanger et vendre les semences ou le matériel de multiplication reproduits à la ferme sur son territoire. Il reconnaît la contribution des agriculteurs à la conservation de la biodiversité et stipule que rien ne peut entraver leurs droits de conserver, ressemer, échanger et vendre leurs semences reproduites à la ferme. 


Il est de plus réclamé de faire respecter l’autorisation d’approbation du TIRPAA votée en 2005, en interdisant tout droit de propriété intellectuelle sur le vivant et en limitant les normes commerciales et les droits des obtenteurs là où commencent ceux des agriculteurs, et l’abrogation de la Loi du 28 novembre 2011 relative aux certificats d’obtention végétale. 


Textes repris de la lettre de Monsieur René Balme, Maire de Grigny au Président de la République 


Pour en savoir plus : 


http://www.legrandsoir.info/condamnation-de-kokopelli-rene-balme-s-adresse-a-francois-hollande.html 
http://www.semencespaysannes.org/condamnation_kokopelli_etat_condamne_qui_hono_115-actu_36.php 
http://kokopelli-semences.fr/juridique/proces_perdu_2012


Merci de partager largement ces informations et de vous impliquer.

 

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/fran%C3%A7ois-hollande-faire-annuler-la-condamnation-de-kokopelli?utm_campaign=action_box&utm_medium=twitter&utm_source=share_petition

.

.

A lire aussi,


Comment on empoisonne l'agriculture et les vivants. Changeons cela !

 

.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche