Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 00:06
Alexandre Latsa
10:49 27/03/2013

Un peu d’histoire

 

Les récents événements à Chypre ont donné lieu à un déferlement médiatique excessif et souvent bien éloigné de la réalité. La partie sud de l’île de Chypre (la partie nord étant envahie militairement par la Turquie depuis 1974) est peuplée de 770.000 habitants et ne représente que 0,3% du PIB de la zone euro. L’île, bien que relativement méconnue du grand public, du moins jusqu'à cette crise, a eu une histoire très tumultueuse la partageant largement entre l’Occident et l’Orient. Les lecteurs souhaitant en savoir plus peuvent consulter cette histoire illustrée de l’île s’arrêtant à 2004.

C’est justement à cette date que Chypre a intégré l’Union Européenne (le pays étant le plus riche des nouveaux entrants à l’époque) puis en 2008 Chypre a intégré la zone euro. A ce moment l’île connaissait déjà des afflux de capitaux russes et la législation fiscale y était déjà sensiblement la même qu’aujourd’hui. La même année la crise financière à frappé l’île comme tous les pays occidentaux et lors de la restructuration de la dette Grecque, les actifs des banques Chypriotes (qui contenaient une forte proportion de bons du trésor grecs) ont été brutalement dévalorisés par cette décision de l'Eurogroupe. Le pays en 2011 avait pourtant une dette en pourcentage du PIB inferieure à celle de la France, de  l’Italie et  de l’Allemagne. Jacques Sapir rappelle en outre que les banques chypriotes ont aujourd’hui des actifs qui sont égaux à 7,5 fois le PIB de l’île, alors que la moyenne dans l’UE est de 3,5 fois, mais que c’est largement moins par exemple que le Luxembourg dont les actifs bancaires pèsent 22 fois le PIB.

Le racket fiscal: nouvelle solution pour régler la crise?

La Troïka (une alliance de la BCE, du FMI et de l’UE) a donc choisi une mesure radicale pour récupérer la trésorerie nécessaire au renflouement des banques: le prélèvement de l’argent via une ponction obligatoire pour tous les détenteurs de comptes sur l’île. Une mesure sans précédent et vraisemblablement contraire à toutes les normes juridiques bancaires internationales, que les autorités russes ont qualifié non seulement d’injustes et dangereuses et qui montrent bien selon eux que le modèle économique néolibéral est complètement épuisé. Des officiels russes ont même parlé d’une mesure de type soviétique et la presse russe à elle titré sur la fin de l’Europe civilisée.

Les commentateurs français quand à eux ont ces derniers jours au contraire justifié ce racket fiscal imposé sur les comptes chypriotes par la Troïka en affirmant qu’après tout on y prélevait de l’argent sale et russe, ou russe et donc sale, et que par conséquent la mesure était justifiée. Mention spéciale à Marc Fiorentino pour qui il ne faut pas "s’emmerder" avec ce pays (…) Dans "lequel les gens ne payent pas leurs impôts (…) Et en frappant l’argent de la mafia russe". Les Chypriotes apprécieront. Pour Christophe Barbier la mesure vise "l’argent pas propre de Chypre" ce que les milliers de petits salariés qui risquent d'être maintenant licenciés auront sans doute du mal à croire.

Les politiques ne sont pas en reste. Pour le Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères Bernard Cazeneuve "il est normal que les oligarques russes payent", pour Alain Lamassoure "il est normal que la lessiveuse à laver l'argent sale qu'est Chypre soit arrêtée et que les oligarques russes payent" et pour Daniel Cohn-Bendit "qu'on taxe un oligarque russe ne va pas lui faire mal digérer ce qu'il a mangé ce soir" (sources). Quand a François d’Aubert il affirme lui "qu’il n’y a pas de raison que le contribuable européen finance l’épargne des oligarques russes".

On aimerait bien entendre les mêmes commentateurs sur les investissements russes en Angleterre, ce pays qui accorde le droit de résidence à un grand nombre d’oligarques dont on peut grandement douter qu’ils aient fait fortune légalement, ou même et pour faire plus proche sur nombre d’investissements russes en France notamment sur la cote d’Azur à la fin des années 90.

Romaric Gaudin remet lui relativement les pendules à l’heure en rappelant que "Les Européens, prompts à pleurer sur le sort peu enviable de Mikhaïl Khodorkovski oublient que ce dernier avait construit son empire sur la banque Menatep, basée à… Chypre" ou encore que "Lorsque l’argent russe va vers Chypre, il est forcément sale. En revanche, lorsque l’argent russe construit un gazoduc sous la baltique vers l’Allemagne, investit dans le football britannique, il devient respectable".

Les mythes sur Chypre ont la peau dure

A Chypre, en y regardant de plus près, la situation n’est pas vraiment celle décrite dans la presse francophone.

D’après l’économiste Natalia Orlova, le montant des dépôts dans les banques chypriotes s’élève à 90 milliards d’euros (particuliers et entreprises) dont seulement 30% est détenu par des personnes (morales ou physiques) pas originaires de la zone Euro. Les dépôts russes à Chypre sont selon elles estimés à environ 20 milliards et 13 milliards correspondent à des dépôts grecs, britanniques mais aussi du Moyen-Orient. L’immatriculation de sociétés a en effet contribué à la fortune de Chypre, qui offre il est vrai un cadre légal et fiscal avantageux et très souple. De nombreuses sociétés se sont ainsi très logiquement et légalement domiciliées à Chypre, au sein de l’Union Européenne. Parmi elles de nombreuses sociétés russes ayant des activités économiques intenses avec l’UE, bénéficiant à Chypre d’un régime fiscal avantageux (I.S à 10%) et d’un traité de non double imposition leur permettant donc de rapatrier leurs profits  en Russie sans être taxées deux fois.

Les arguments basés sur la "volonté de lutter" contre le blanchiment d’argent sale et russe, ou russe et forcément sale, ont tourné à la caricature grotesque puisque si les dépôts russes à Chypre se montent à environ 20 milliards d’euros, à titre de comparaison l’an passé, on a enregistré 120 milliards d’euros de mouvements de fonds russes vers Chypre, mais aussi et surtout 130 milliards d’euros de mouvements de fonds de Chypre vers la Russie (sources ici et la). Depuis 2005 les investissements de Chypre vers la Russie sont supérieurs aux investissements de Russie vers Chypre! Selon Marios Zachariadis, professeur d'économie à l'université de Chypre: "la proportion des avoirs étrangers illégaux à Chypre n’est pas supérieure à ce qu'elle est en Suisse ou au Luxembourg", pays qui vient par ailleurs il y a peu de signer le traité de non double imposition avec la Russie tout comme Chypre. Une réalité confirmée par le secrétaire d’Etat allemand aux Finances, Stefan Kampeter qui a explicitement affirmé qu’il "n’y avait aucun signe à Chypre de dépôt illégal et que les allégations de blanchiment d’argent contre Chypre ne pouvaient être prouvées".

Le parlement chypriote a voté contre le pan initial de la Troïka qui envisageait un prélèvement obligatoire sur tous les comptes de l’île et c’est seulement dans la nuit de dimanche à lundi dernier qu’un accord a été trouvé, à savoir le prélèvement de 100% des actifs au-dessus de 100.000 euros sur tous les comptes de la banque la plus malade de l’île, et un pourcentage non encore fixé (30 à 40%) au-dessus de 100.000 euros sur tous les comptes de la seconde grande banque du pays. En clair, le racket pur et simple de l’argent chypriote et non chypriote (russe, est européen, anglais et oriental) massivement stocké dans les deux principales banques de l’île. Est-ce normal que des actifs étrangers légaux payent pour la crise grecque? Peut-on imaginer les sociétés françaises ou américaines de Russie se faire taxer 40% de leurs actifs pour payer la dette d’un pays qui au sein de l’Union Eurasiatique serait mal en point? On peut tenter d’imaginer la réaction américaine dans une telle situation.

La guerre financière, entre énergie et orthodoxie

Chypre apparaît en réalité de plus en plus comme un maillon (un pion pour Thierry Meyssan) au cœur d’une tension géopolitique opposant de plus en plus directement et frontalement la Russie et l’Occident.

L’Eurogroupe a sans doute rempli ses objectifs réels. Tout d’abord celui de prendre une mesure test sur un pays de petite taille et qui a sans doute servi de laboratoire. Déjà l’Espagne et la Nouvelle Zélande se sont dites prêtes à faire passer une mesure similaire, pour combler le déficit de leurs systèmes bancaires. Nul doute que la liste va s’allonger. Les conséquences vont sans doute être très lourdes et pourraient insécuriser de nombreux titulaires de comptes dans la zone Euro. Bien que l'Eurogroupe répète en boucle que Chypre est un cas bien à part, nombreux sont les Européens tentés de déplacer leurs actifs financiers ailleurs, et sans doute outre-Atlantique, affaiblissant ainsi de plus en plus l’Europe et la zone euro. Les Chypriotes l’ont bien compris en brandissant dans la rue des pancartes "Nous ne serons pas vos cobayes" et alors que les rues de Nicosie sont pleines de messages adressés aux frères orthodoxes russes et que les manifestations de ces derniers jours voient fleurir les drapeaux russes.

Après la faillite de la Grèce, la Russie s’était engagée il y a près d’un an sur la voie du rachat du consortium gazier grec DEPA/DESFA par Gazprom. Ces négociations intervenaient quelques mois après la chute du régime libyen (et la perte financière importante liée pour Moscou) mais elles se sont visiblement arrêtées lorsqu’il y a un mois le département d'Etat américain a tout simplement mis en garde Athènes contre une coopération énergétique avec Moscou et déconseillé une cession de DEPA à Gazprom qui "permettrait à Moscou de renforcer sa domination sur le marché énergétique de la région". Empêcher une plus grande intégration économique Russie-UE est-il vraiment dans l’intérêt de l’Europe aujourd’hui alors que le président chinois vient de faire sa première visite internationale à Moscou avec à la clef une très forte intensification de la coopération politique, militaire mais aussi et surtout énergétique entre les deux pays ?

En sanctionnant ainsi directement les actifs russes dans les banques de Chypre, c’est la Russie qui est directement visée et touchée. Bien sur les Russes ont logiquement des visées et elles sont bien plus importantes que la simple exploitation du gaz offshore dont le consortium russe Novatek a été exclu de façon assez inexpliquée. D’après l’expert en relations internationales Nouriel Roubini, la Russie vise simplement l’installation d’une base navale sur l’île (ce que les lecteurs de RIA-Novosti savent depuis septembre dernier) et que les Russes pourraient tenter de monnayer en échange d’une aide financière à Nicosie.  

A ce titre, les négociations russo-chypriotes n’ont pas échoué contrairement à ce que beaucoup d’analystes ont sans doute hâtivement conclu. Mais Chypre ne se trouve sans doute pas suffisamment dans la sphère d’influence russe au vu de la dimension de tels enjeux. Il faudrait pour cela qu’elle quitte l’UE et rejoigne la Communauté économique eurasiatique, comme l’a clairement indiqué Sergueï Glaziev, le conseiller du président Poutine.

Il faut rappeler que Sergueï Glaziev avait au début de cette année dénoncé la "guerre financière totale que mènent les pays occidentaux contre la Russie aujourd’hui". Une guerre financière qui semble confirmée par les dernières menaces de la BCE envers la Lettonie pour que celle-ci n’accueille pas d’éventuels capitaux russes qui pourraient vouloir sortir de Chypre.

Sur le plan extérieur, Chypre reste un maillon crucial pour la Russie dans le cadre de son retour au Moyen-Orient et en Méditerranée, mais aussi dans le cadre de ses relations avec l’Occident. Sur le plan intérieur, le pouvoir russe peut enfin montrer qu’il est décidé à maintenir ses objectifs de lutte contre l’offshorisation de l’économie russe, dont Vladimir Poutine avait fait un point essentiel, dans son discours de fin d’année 2012. C'est dans cette optique que le groupe public russe Rosneft vient d’indiquer qu’il allait rapatrier de plusieurs zones du monde réputées offshore les actifs hérités lors de l’acquisition de son concurrent anglais: TNK-BP, notamment de Chypre et des Caraïbes.

Au cœur du monde orthodoxe, la fin du rêve européen?

Mais pendant qu’Occident et Russie s’affrontent par territoires interposés au cœur de la Méditerranée (Grèce, Syrie, Chypre…) le peuple chypriote et les dizaines de milliers de travailleurs anglais et est-européens immigrés à Chypre vont payer la facture et sans doute traverser des années difficiles, Jean Luc Mélenchon a par exemple déjà promis l’enfer aux Chypriotes.

Alors que la Bulgarie a récemment  interrompu ses négociations d’intégration à l’euro, la Grèce continue à s'enfoncer dans l’austérité. A Chypre aujourd’hui, selon les derniers sondages, 67% des habitants souhaitent désormais que leur pays quitte la zone euro, l’UE, et se rapproche de la Russie, une position soutenue activement par l’église orthodoxe chypriote.

Au cœur de la Méditerranée et du monde orthodoxe, le rêve européen semble toucher à sa fin.

 

L’opinion exprimée dans cet article ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.

Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

 

http://fr.rian.ru/blogs/20130327/197911750.html

Chypre : c'est un "cadeau pour Poutine"

Par Charles Carrasco

Publié le 25 mars 2013 à 18h44 Mis à jour le 26 mars 2013 à


Un homme brandit une photo de Poutine lors d'une manifestation près du Parlement à Nicosie.

Un homme brandit une photo de Poutine lors d'une manifestation près du Parlement à Nicosie. © Reuters

 

LE POINT DE VUE DE - Ce plan d'aide va renforcer la place financière russe, dit Alexandre Latsa.

L'INFO. Un accord sur le plan de sauvetage de Chypre a finalement été trouvé lundi matin avec l'Union européenne, le FMI et la Banque centrale européenne, à quelques heures de la fin du délai accordé par Bruxelles. Cette décision a une influence directe sur les relations avec la Russie, le premier partenaire économique de Chypre. "Le vol continue", s'est ainsi insurgé Dmitri Medvedev.

>>> Pour Alexandre Latsa, chef d'entreprise à Moscou, analyste pour La Voix de la Russie et Ria Novotsi, cet accord va faire des perdants et des gagnants.

Chypre cherche toujours son plan B

© Reuters

Comment est perçu ce plan en Russie ? Il est très mal ressenti par l'opinion. Des actifs publics russes ont été gelés, sur lesquels on va prélever des sommes. Vous vous imaginez, vous êtes la filiale chypriote d'Aeroflot (compagnie aérienne russe, ndlr) et on vous dit : 'on prend 300.000 euros, merci beaucoup, vous payez la dette'. La Russie n'est pas un pays de l'UE. Les Russes, qui travaillent, qui ont des activités, des bars, des restaurants à Chypre, vont devoir payer et ne sont pas contents. La presse russe a titré que l'UE n'était plus une 'zone civilisée'.

>>> A lire : La Russie trouble le jeu à Chypre

Chypre cherche toujours son plan B

© Reuters

Quels effets sur les avoirs russes ? Sur le plan intérieur, c'est indirectement un cadeau pour Poutine puisqu'il avait dit en décembre dernier qu'il voulait lutter contre "l'offshorisation" et rapatrier les capitaux afin d'augmenter les recettes fiscales. Si les détenteurs russes d'actifs hors de Russie ont observé la situation à Chypre, ils vont être tentés de rapatrier l'argent en Russie. Ils vont se dire : 'où que je sois dans le monde, on peut me prendre 30% de mes avoirs. On peut me liquider mon compte en banque'". L'UE a mal manœuvré parce que cela ne peut que renforcer la place financière russe. Si le but était de l'affaiblir, il me semble que l'effet sera contraire.

Les détenteurs d'avoir russes avaient anticipé ce plan ? Pas seulement russes mais aussi chypriotes. Avant la prise de cette mesure et le gel des comptes qui a suivi, il y a plus de 4 milliards qui sont sortis de l'île et qui sont allés principalement dans d'autres paradis fiscaux au sein de la zone euro. Il y a eu des flux vers le Luxembourg, vers la Lettonie qui n'a pas encore intégré l'euro. Ce sont principalement l'argent de fortunes chypriotes. Ce sont des gens qui étaient de mèche avec de grands banquiers, des grandes fortunes ou des politiques. Ils ont compris qu'il y allait avoir ce gel.

En ce qui concerne les grandes fortunes russes, Rosneft (le géant russe du pétrole, ndlr), qui vient de terminer l'acquisition de TNK-BP et dont les actifs sont à Chypre et dans les îles Caïman, a assuré que tous ses actifs en zone 'offshore' allaient être récupérés pour être ramenés dans l'Etat russe.

 

http://www.europe1.fr/Economie/Chypre-c-est-un-cadeau-pour-Poutine-1460199/

 

 

 

Par ailleurs veuillez trouver les dernières interventions dans la presse Mainstream concernant le dossier chypriote ci-dessous:

Chypre, les dessous d'une plaque tournante pour l'argent russe
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130320trib000755038/chypre-les-dessous-d-une-plaque-tournante-pour-l-argent-russe.html

Ce que la Russie veut imposer à Chypre
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130319trib000754863/ce-que-la-russie-veut-imposer-a-chypre.html

 

.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 00:00

 

La LDJ bientôt devant les tribunaux ?
Jeudi 28 Mars 2013

La LDJ bientôt devant les tribunaux ?
Les mercenaires du groupuscule ultra sioniste vont-ils enfin être jugés ? C’est ce qui semble se profiler puisque certains d’entre eux ont été mis en examen.

Houria Bouteldja a été entendue par la juge d’instruction, laquelle a semblé indiqué que le procès aurait bien lieu.

Pour rappel, Jacob Cohen, écrivain, Olivia Zemor, membre d’Euro-Palestine et Houria Bouteldja, membre du PIR, ont tous les trois été agressés physiquement par la LDJ et ont porté plainte contre l’association qui non seulement reconnaît les faits mais s’en vante ouvertement.

 

Si le procès se confirme, ce sera la première fois que la LDJ sera trainée devant les tribunaux . Ce procès devra être exemplaire. Aidez-nous à le financer, aidez-nous à condamner l’extrême droite sioniste en France. Aidez-nous à mettre fin à l’impunité de ces petits nervis, lâches et dangereux.

 

Pour apporter votre soutien, il y a plusieurs solutions :

 

1) Envoyer un chèque à l’ordre de « Indigènes de la république », à l’adresse suivante : Indigènes de la république, 39 avenue Walwein - 93 100 Montreuil.

2) Opérer un virement sur notre compte bancaire : CREDIT COOPERATIF, 252 boulevard Voltaire, 75544 PARIS Cedex 11, Code Banque : 42559, Code Guichet : 00008, Numéro : 2102 9261 606 clé RIB 56. Numéro de compte bancaire international (IBAN) : FR76 4255 9000 0821 0292 6160 656 Code BIC : CCOPFRPPXXX

3) Nous faire un virement électronique par Paypal. Il y a un bouton prévu pour cela en page d’accueil de notre site (juste à droite). Vous verrez c’est très simple et ultra sécurisé.

 

Un grand merci d’avance et toutes nos salutations décoloniales.

Une réunion publique d’information avec les trois victimes est prévue dans les semaines qui viennent. Nous vous tiendront informés.

A Paris, le 28 mars 2013


par PIR


http://www.indigenes-republique.fr

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 22:07
VIDÉO. Syrie: Plongée dans l’antre des amis de François Hollande et de leurs enfants soldats.

Publié le 28 mars 2013

15

 

Ahmed

Ahmed

 

ALEP, Syrie – Ahmed (photos), 7 ans, est le fils d’un combattant de l’ASL. Cette photo a été prise hier, dans le secteur du quartier de Salahadeen encore contrôlé par les terroristes. Voilà comment les princes de la guerre, de Washington à Doha, en passant par Paris et Londres, font aux enfants. Une vraie génération perdue. Sacrifiant la vie de leurs propres enfants, les terroristes attaquent des écoles, pour que les autres enfants n’y aillent plus. Tout ceci pour le pouvoir et au nom de Dieu ? Lequel, celui de la mort ?


Dans le reportage qui va suivre, intitulé tendancieusement « Alep, une ville abandonnée par le monde », des gamins enrôlés par les terroristes qui veulent détruire la Syrie parlent ouvertement des actes macabres dont ils sont témoins, notamment ceux qui travaillent dans les hôpitaux des terroristes. Ils disent que, pour eux, la vue du sang ne leur fait plus rien, c’est comme voir de l’eau. Faut-il dire et redire ici que recruter un enfant est un crime de guerre condamné par la Convention de Genève ? Obama et ses laquais n’en ont cure. Tous ces gens doivent être traduit devant les instances internationales mais, hélas, ce sont eux ces institutions….Dans la vidéo, les terroristes du Front al-Nosra, plus actifs sur le terrain, parlent de leur amour pour Hitler…etc…

 

Ahmed

Ahmed

 

http://allainjules.com/2013/03/28/video-syrie-plongee-dans-lantre-des-amis-de-francois-hollande-et-de-leurs-enfants-soldats/

 

.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 21:46

 

 

"Ne stigmatisons pas les musulmans !"

LE MONDE | 28.03.2013 à 15h42 • Mis à jour le 28.03.2013 à 17h32 Par un collectif d'intellectuels

Abonnez-vous
à partir de 1 €
  Réagir   Classer   Imprimer   Envoyer

Partager google + linkedin

 

A l'heure où nous traversons une crise économique et sociale de grande ampleur, la haine et le rejet s'expriment de plus en plus ouvertement à travers l'Europe ; force est de constater que la classe politique française ne prend pas suffisamment la mesure d'une forme de racisme qui se manifeste désormais librement dès lors qu'elle se dissimule sous les atours d'une laïcité dévoyée de son sens historique, pour en faire, entre autres, un outil de stigmatisation et d'exclusion des musulmanes et des musulmans.

 

 

La laïcité par laquelle, selon l'article 1 de la loi de 1905, la République "assure la liberté de conscience" et "garantit le libre exercice des cultes", dans le respect mutuel des appartenances et l'égalité de toutes les croyances devant l'Etat, se retrouve détournée au profit d'une vision clivante, légitimant le rejet de l'Autre en prétendant participer à l'émancipation des personnes.

 

Il semble plus que jamais nécessaire de rappeler une vérité élémentaire : il n'existe pas de laïcité réelle sans liberté. Or cette liberté ne peut exister sans respect de la différence. Il s'agit ici de droits fondamentaux, établis par la loi de 1905, la Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que la Convention européenne de sauvegarde des droits humains et des libertés fondamentales.


Le devoir de neutralité, tel qu'invoqué par les tenants d'une laïcité d'exclusion, est la négation de toute forme de diversité. Il n'est ni plus ni moins qu'une censure de l'expression d'un choix, en l'occurrence religieux.


Dès lors, nous voulons réaffirmer notre volonté de vivre et d'évoluer dans une société où la différence est reconnue comme une richesse et où le respect de chacun, dans tout ce qui fait sa singularité, est une valeur centrale, en accord avec les droits humains tels qu'y souscrit notre pays.

Nous attendons de nos maires, de nos députés, de nos ministres et du président de la République, qu'ils soient les garants de ces droits, sans jamais céder à la tentation autoritaire de ceux qui voudraient, aujourd'hui comme hier, mettre à l'index des individus ou une communauté.


SURENCHÈRE LÉGISLATIVE


Plutôt que de se lancer dans une surenchère législative qui viendra, une fois de plus, restreindre les libertés fondamentales au mépris des dispositions du droit positif, national et international, nous proposons de faire un état des lieux du développement de l'islamophobie en France.


Une commission parlementaire réunie sur ce sujet pourra étudier les dérives auxquelles a donné lieu l'instrumentalisation de l'identité nationale, des luttes féministes et de la laïcité, et prendre la mesure du racisme, voire de la haine, qui visent aujourd'hui nos concitoyens musulmans, ou perçus comme tels. Une telle commission devra également être pluraliste, indépendante, ouverte sur la société civile et capable de dresser un bilan objectif de la politique menée durant les dernières années.


Intellectuels, universitaires, élu(e)s, cadres associatifs, journalistes, artistes ou simples citoyen(ne)s, nous voulons croire que dans la France de 2013 il existe encore des responsables politiques capables d'être à la hauteur de ces enjeux, de se prononcer et d'agir clairement et efficacement contre le racisme et les discriminations.

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/28/ne-stigmatisons-pas-les-musulmans_3149730_3232.html

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:59
Le juge Jean-Michel Gentil
http://www.sudouest.fr/2013/03/25/affaire-bettencourt-le-juge-gentil-fait-enrager-la-droite-1004161-4869.php

 

 

 

 

L'Appel d'un Lecteur fidèle, Ahura

 

Eva ... nous touchons vraiment le fond !

Mais dans quel pays vivons nous ?

Si les citoyens français ne prennent pas conscience immédiatement

de la gravité de la situation,

nous allons tout droit vers une société

où seule la loi du plus fort sera de mise !

 

Il faut absolument que le juge Gentil sente

qu'il a le soutien de la population

et qu'il aille au bout du travail qu'il a entrepris .

Nous sommes tous responsables de sa sécurité

et nous serons tous responsable si il lui arrivait quelque chose,

ou comme si l'avocat Metzger il lui venait à l'idée de se suicider !

 

Des services d'action civiques devraient être créés

un peu partout en France pour l'assurer de notre soutien .

Il est quand même incroyable que la plume de Sarkosy en tête,

et de nombreux hommes politiques se permettent

de critiquer le travail de ce juge.

 

Sommes nous encore dans un étét de Droit ?

Ou dans un régime mafieux ?

N'oublions pas que Sarkosy est un citoyen comme un autre

et qu'il n'est pour l'instant que mis en examen .

Qu'en sera-t-il si la preuve de sa culpabilité est prouvée ?

Une guerre civile ??????

 

AHURA

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-affaire-sarkozy-tournure-mafieuse-le-consciencieux-juge-gentil-menace-116592727-comments.html#comment112100771

 

 

drogues dealers quartiers hlm issy-les-moulineaux justice bail bailleurs familles expulsées expulsions

 

 

Mon opinion :

 

Les scandaleuses menaces de mort

contre un Juge intègre,

font de la France une République bananière

avec des gens si attachés au Pouvoir

qu'ils refusent de le lâcher.

Trop d'intérêts sont d'ailleurs en jeu

derrière certains individus !

Je me demande si les menaces de mort

n'ont pas été téléguidées, lancées pour dissuader,

en le terrorisant, le futur Juge

(qui sera chargé d'examiner la mise en examen),

de confirmer le jugement du Juge Gentil.

Et pour dissuader, aussi,

de porter plainte contre les supporters de Sarkozy.


De Sarkozy et de sa clique,

on peut s'attendre à tout !

 

Et nous, nous ne pouvons pas rester les bras croisés :

Soutenons le Juge Gentil,

et faisons-le savoir !

 

Eva R-sistons

 

 

sarko-menteur.jpg

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:33

 

Protéger et défendre les populations

victimes de crimes économiques

 

http://www.asso-sherpa.org


 

Sherpa a été créée en 2001 par William BOURDON, avocat au barreau de Paris et ancien secrétaire général de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.


L’association est née du constat que la mondialisation des échanges et la financiarisation de l’économie créaient de nouvelles formes d’impunité contre lesquelles la société civile était impuissante. En effet, alors que les auteurs des crimes de sang les plus graves (i.e. les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide) allaient enfin pouvoir être traduits en justice avec la mise sur pied de la Cour Pénale Internationale en 2002, aucune juridiction ne pouvait appréhender ces nouveaux crimes économiques.

Notre objectif est d’inscrire l’intérêt collectif et le respect des droits humains au cœur des stratégies des entreprises et des politiques publiques.

L’association Sherpa rassemble des juristes ainsi que toutes les compétences convaincues que le droit existant et celui à inventer constituent un outil indispensable pour favoriser l’émergence d’une société respectueuse de l’intérêt collectif et des droits humains.
 

 

L’action de Sherpa s’appuie sur les valeurs de Justice, de Solidarité et de Dignité et a pour objet de prévenir et lutter contre les crimes économiques qui portent atteinte aux droits humains qu’ils soient le fait d’acteurs privés ou publics.

Sherpa entend ainsi :


-    Obtenir réparation pour les victimes de crimes économiques ;
-    Faire évoluer le droit, les politiques publiques et les pratiques des acteurs publics et privés ;
-    Sensibiliser la société civile aux enjeux de la criminalité économique et lui donner les moyens de la combattre.

À cette fin :


-    elle mène des actions de recherche et de plaidoyer ;
-    elle mène des actions de sensibilisation et de formation ;
-    elle engage ou appuie toute action judiciaire ou extrajudiciaire.

Pour plus d'information, et pour vous informer sur les différents dossiers traités ainsi que sur les travaux de recherche et les publications de Sherpa, rendez-vous sur notre site internet: www.asso-sherpa.org

L'association Sherpa est aussi présente sur Facebook (https://www.facebook.com/assosherpa) et Twitter (https://twitter.com/Asso_SHERPA): Rejoignez-nous !

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


 

Notre mission
Pourquoi “SHERPA”?

Les Sherpas sont un peuple montagnard originaire des régions du Népal dont les guides sont réputés pour leur endurance, leur dextérité et leur audace ; ils sont si fiables que leur nom est devenu synonyme de « porteur ». Comme eux, notre association ambitionne d’accompagner les populations victimes de crimes économiques dans leur quête de justice.

Qui sommes-nous?

SHERPA, association loi 1901 basée à Paris, a été créée en 2001 en vue de protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques.

L’association rassemble des juristes et des avocats venus de divers horizons, et travaille en étroite collaboration avec de nombreuses organisations de la société civile à travers le monde.

Les activités de SHERPA reposent également sur le généreux soutien de volontaires, de stagiaires et d’avocats travaillant pro bono.

Que faisons-nous?

Vision et Mission

Convaincue que le droit constitue un outil précieux pour agir en faveur du développement, SHERPA a choisi de mettre ses compétences et son savoir-faire juridiques au service de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM).

Programmes

  • Flux financiers illicites et développement

Qu’il s’agisse de l’argent de la corruption ou de l’évasion fiscale des multinationales, les flux financiers illicites constituent un enjeu majeur de développement. Ils réduisent les ressources disponibles pour les services publics essentiels et aggravent le poids de la dette des Etats, particulièrement des pays du Sud. La situation est telle qu’aujourd’hui encore la plupart des gouvernements des pays en développement ne parvient pas à satisfaire les besoins humains les plus élémentaires.

SHERPA mène des campagnes visant à dénoncer la fuite illicite des capitaux.

  • Globalisation et droits humains

La Commission européenne a défini la RSE comme « L’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes » (Livre vert sur la responsabilité sociale des entreprises, 2001).

Une telle position reste insuffisante pour SHERPA, qui milite vivement pour la mise en place d’un cadre juridique contraignant à l’endroit des entreprises transnationales.

Moyens d’action
  • Assistance juridique

Forte de son réseau de juristes et d’avocats, SHERPA apporte son soutien aux populations victimes de crimes économiques.

L’association utilise toute sorte d’outils juridiques allant de la négociation à l’utilisation des instruments de soft law (telles que les principes de  l’OCDE pour les Entreprises Multinationales), ou au déclenchement d’actions judiciaires.

  • Recherche & plaidoyer

En tant que cercle de réflexion, SHERPA développe de nouveaux outils juridiques et mène des campagnes de plaidoyer auprès des acteurs économiques et des autorités publiques dans le but de promouvoir une meilleure régulation des activités commerciales et des flux financiers transnationaux.

  • Sensibilisation & formation

Convaincue que la transmission des savoirs participe favorablement au développement, SHERPA organise des ateliers de sensibilisation auprès des organisations de la société civile afin de les éveiller aux enjeux de la criminalité économique et de leur donner les moyens de la combattre.


Pour aller plus loin:

  • Télécharger la plaquette de présentation de SHERPA [pdf]
  • Télécharger le rapport moral de SHERPA pour l’année 2011 [pdf]
  • Télécharger le rapport moral de SHERPA pour 2010 [pdf]
  • Télécharger le rapport moral de SHERPA pour l’année 2009 [pdf]
  • Télécharger le plan d’action de SHERPA 2010-2012 [pdf]

 

Contacts

Association SHERPA

22 rue de Milan
75009 PARIS
Tél : + 33 (0) 1 42 21 33 25
Informations générales : contact[a]asso-sherpa.org
Relations publiques / Relations presse : communication[a]asso-sherpa.org

 

.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:20
usisrael

 

Obama en visite en Israël :
Disparition définitive de la Palestine originelle
Global Research, mars 24, 2013

«Il y a deux fous dans tout marché: l’un qui ne demande pas assez, et l’autre qui demande trop.»

Proverbe américain

Obama s’est rendu en Israël où il a rencontré les autorités du pays. Pour lui, la cause palestinienne et sa résolution sont de la responsabilité unique d’Israël, des citations en hébreu pour s’assurer les bonnes grâces de Netanyahu:

«Au premier jour de sa visite au Proche-Orient, le président américain a multiplié mercredi les déclarations visant à rassurer une opinion israélienne méfiante. A peine le pied posé sur le sol de Tel-Aviv mercredi, le président américain a lancé en hébreu: ´´C’est bon de revenir en Israël´´. Outre l’effort linguistique, toujours appréciable, il a rappelé que ce n’était pas son premier séjour dans le pays. ´´Notre alliance est éternelle´´, a assuré Obama, ajoutant que les Etats-Unis étaient ´´fiers d’être le plus fort allié d’Israël´´. Barack Obama, qui a appelé à sept reprises Benjamin Netanyahu par son surnom ´´Bibi´´, a annoncé que les Etats-Unis et Israël allaient ´´ouvrir des discussions´´ pour prolonger l’aide militaire américaine au-delà de 2017. Les deux hommes ont ensuite inspecté le système antimissile Iron Dome, financé par les Etats-Unis.» (1)

Lors du discours d’accueil, le Premier ministre Netanyahu a clairement défini les priorités d’Israël, à savoir, l’Iran, la Syrie et la Palestine selon sa vision. Ecoutons-le: «Monsieur le Président, vous avez dit clairement que vous êtes déterminé à empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires. (..) Malgré nos efforts conjoints et votre grand succès dans la mobilisation de la communauté internationale, la diplomatie et les sanctions jusqu’à présent n’ont pas arrêté le programme nucléaire iranien. Et comme vous le savez, mon avis est que pour stopper le programme nucléaire iranien, la diplomatie et les sanctions doivent être complétées par une menace claire et crédible d’action militaire. (…) Le peuple juif, seulement il y a deux générations, était un peuple impuissant et sans défense contre ceux qui ont cherché à nous détruire. Aujourd’hui, nous avons le droit et la capacité de nous défendre. Comme vous l’avez dit plus tôt, aujourd’hui, l’essence même de l’Etat d’Israël, l’essence de la renaissance de l’Etat juif, est la réalisation du rêve séculaire du peuple juif: d’être maîtres de notre destin dans notre propre État, et je pense que c’est quelque chose de merveilleux que nous chérissons. C’est l’essence même de cet Etat. (…) J’ai donc hâte de continuer à travailler avec vous pour régler ce qui est une menace existentielle pour Israël, et une grande menace pour la paix et la sécurité dans le monde.»(2)

«Monsieur le Président, nous avons discuté aujourd’hui de la situation en Syrie. Nous partageons l’objectif de voir un pays stable et pacifique en Syrie sortir du carnage auquel nous avons assisté au cours des deux dernières années. Nous partageons également la volonté d’empêcher l’arsenal meurtrier de la Syrie de tomber dans les mains de terroristes. (…) Enfin, Monsieur le Président, votre visite nous a donné l’occasion d’essayer de trouver un moyen de faire progresser la paix entre Israéliens et Palestiniens. (…) Alors, laissez-moi être clair: Israël reste pleinement attaché à la paix et à la solution à deux Etats pour deux peuples. Nous tendons la main dans la paix et l’amitié au peuple palestinien. (…) Asseyons-nous autour de la table de négociation. Mettons de côté toutes les conditions. Laissez-nous travailler ensemble pour réaliser le compromis historique qui mettra fin à notre conflit une fois pour toutes.»(2)

Le discours d’Obama à Jérusalem

Dans son discours, à Jérusalem, la symbolique est importante car il permet de faire référence au discours du Caire -mal perçu en Israël- pour les Arabes, le président américain Barack Obama a appelé jeudi la communauté internationale à déclarer le mouvement chiite libanais Hezbollah une organisation ´´terroriste´´, ´´Chaque pays qui reconnaît la valeur de la justice doit désigner le Hezbollah pour ce qu’il est: une organisation terroriste.» (3)

«Le président américain a déployé à Jérusalem tout son talent d’orateur pour gagner le coeur des Israéliens. (…) Point culminant d’un voyage pensé et conçu comme une opération de charme vers les Israéliens, son discours de Jérusalem était avant tout destiné à rassurer et conforter son auditoire. (…) Le lien «indestructible» entre Israël et les États-Unis, mantra de sa visite, a été longuement développé par le président américain. L’ordre des priorités évoquées par Obama était aussi destiné à rassurer les Israéliens: sécurité, paix, et prospérité.»

«Énumérant toutes les menaces qui pèsent sur Israël, depuis les roquettes du Hamas jusqu’à l’arme nucléaire iranienne, en passant par les missiles du Hezbollah et les armes chimiques syriennes, Obama s’est fait l’écho de la vision sécuritaire israélienne, selon laquelle il n’existe pas de partenaire pour la paix: «Vous vivez dans une région où beaucoup de vos voisins refusent votre droit à l’existence», a dit Obama à son auditoire, «et c’est pourquoi la sécurité du peuple juif en Israël est aussi importante», a-t-il continué, avant de lancer sous les applaudissements: «Israël ne disparaîtra pas!». (…) » (3)

« Vous avez fait des propositions crédibles aux Palestiniens à Annapolis. Vous vous êtes retirés de Gaza et du Sud-Liban, et n’avez obtenu que du terrorisme et des roquettes. Vous avez tendu la main de l’amitié et trop souvent été confrontés à l’hideuse réalité de l’antisémitisme… Vous avez tous les droits d’être sceptiques», a dit Obama. «Il peut être tentant de mettre de côté les frustrations et les sacrifices qui accompagnent la recherche de la paix», a-t-il aussi ajouté, expliquant que lui-même aurait plutôt intérêt à «mettre ce sujet de côté, et soutenir tout ce que décide Israël. C’est à vous de décider dans quel type de démocratie vous voulez vivre», a insisté le président américain, «et rappelez-vous qu’en prenant cette décision, vous définirez l’avenir de vos relations avec les Palestiniens, mais aussi le futur d’Israël. (…) Israël est le pays le plus puissant de la région. Israël a le soutien du pays le plus puissant de la région… C’est à vous d’écrire le nouveau chapitre dans l’histoire de cette grande nation!» Obama semble surtout avoir remis aux Israéliens la responsabilité du processus de paix.»(3)

Obama en «visite touristique» en Israël

Avec son franc-parler coutumier, le rédacteur en Chef du New York Times,Thomas Friedmann explique pourquoi la visite d’Obama est un non-événement au vue de la géopolitique actuelle du Moyen-Orient. Nous lisons: «(…) Sachez que le président Obama se rendra en Israël cette semaine. (…) Sans tambour ni trompette, l’incontournable question du conflit israélo-palestinien s’est vue reléguée au rang de simple hobby pour les diplomates américains. Et comme c’est le cas pour tout hobby -qu’il s’agisse de fabriquer des modèles réduits d’avion ou de tricoter des pulls -, il y a des jours où l’on s’y attelle et d’autres pas. Cela dépend de votre humeur et peu importe quand le pull sera fini. Le conflit israélo-palestinien a occupé le président au début de son premier mandat. Puis, il s’est retrouvé coincé lorsque les deux parties en présence ont rejeté ses propositions, et dès lors, il a décidé d’adopter une attitude -parfaitement rationnelle à mon avis -de négligence désinvolte. Et presque personne n’a rien remarqué.»(4)

Thomas Friedman énumère ensuite les causes de cette désaffection, pour lui, c’est aux Chinois et aux Indiens pauvres en pétrole de se démener pour convaincre Israël et éviter du fait de leur dépendance une guerre au Moyen-Orient: «Si le conflit au Moyen-Orient n’est plus qu’un hobby pour les Américains, c’est essentiellement à cause de changements structurels, notamment la fin de la Guerre froide. Il fut un temps où l’on redoutait vraiment qu’une guerre israélo-arabe ne débouche sur un conflit plus large entre grandes puissances. Ce scénario paraît improbable aujourd’hui. La découverte, en outre, d’immenses réserves pétrolières et gazières aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique a fait de l’Amérique du Nord la nouvelle Arabie Saoudite. Dès lors, pourquoi s’accrocher au vieux royaume pétrolier? Mais même si les Etats-Unis continuent d’importer du pétrole du Moyen-Orient, nous ne risquons plus d’être confrontés à une pénurie aux stations-service suite à un embargo arabe en réaction à un événement dans la région. Pour l’Inde et la Chine, la situation est différente. Pour ces puissances, le Moyen-Orient est un ancien hobby devenu nécessité car elles sont largement dépendantes du gaz et du pétrole de cette région. Si quelqu’un devait aujourd’hui se charger de faire avancer le processus de paix entre Israël et les pays arabes, ce sont les ministres des Affaires étrangères chinois et indiens.»(4)

L’auteur conclut en citant la colonisation qui bloque toute évolution: «Les Etats-Unis n’ont jamais eu aussi peu besoin de faire la paix entre Israéliens et Palestiniens, les obstacles n’ont jamais été aussi nombreux: près de 300.000 colons israéliens vivent aujourd’hui en Cisjordanie (…) Barack Obama pourrait être le premier président américain à se rendre en Israël comme simple touriste. Est-ce une bonne nouvelle pour Israël? Non. Le statu quo actuel est peut-être tolérable pour l’Etat hébreu, mais il reste malsain. Son maintien implique en effet la poursuite de la colonisation et l’annexion tacite de la Cisjordanie par Israël ». (4)

Le lent abandon de la cause palestinienne

Barack Obama a lentement abandonné les convictions favorables aux Palestiniens qu’il affichait avant d’entrer à la Maison-Blanche et au début de son premier mandat.

«De fait, estime Jonathan Baker, les Palestiniens n’attendent pas grand-chose de sa visite ce 21 mars. Pour ce qui est d’Israël, le président américain a bien fait savoir que son pays placerait la sécurité israélienne au centre de toutes les discussions qu’il aurait sur le conflit. (…) Il suffit de prendre en considération le temps que le président passera de chaque côté de la barrière de séparation. Une cinquantaine d’heures en Israël, Quatre heures en tout et pour tout en Palestine. En 2007, alors qu’il était encore sénateur, il a déclaré devant un groupe de démocrates de l’Iowa: ´´Personne ne souffre davantage que les Palestiniens.´´ Quand il a été élu pour son premier mandat, il a déclenché la colère d’Israël en réclamant un gel de la colonisation, une proposition qui impliquait que, pour lui, les colonies étaient le principal obstacle à la paix. (…) Puis, lentement, mais sûrement, comme une vieille peinture qui s’écaille, il a abandonné l’une après l’autre ces positions acceptables. Il n’appelle plus à un gel de la colonisation, son pays s’est opposé à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’octroi du statut d’Etat à la Palestine et a rejeté une résolution de l’Assemblée générale sur le même sujet en novembre dernier. Il ne manque jamais d’évoquer le ´´lien spécial´´ des Etats-Unis avec Israël ni leur soutien indéfectible à ce pays.» (5)

Faut-il dissoudre l’Autorité palestinienne? Yossi Beilin en est convaincu. Alain Gresh qui rapporte ses propos le présente: «Il a été l’un des artisans de la négociation de ce qui devait s’appeler les Accords d’Oslo. Yossi Beilin fut aussi le signataire, avec Yasser Abdel Rabbo, des Accords de Genève d’octobre 2003, qui proposaient une solution au conflit. La lettre qu’il vient d’envoyer à Mahmoud Abbas est d’autant plus significative. Il appelle le président palestinien à «end this farce» (Foreign Policy, 4 avril 2012) – mettre un terme à cette farce des négociations.(..) Dissoudre l’Autorité palestinienne et donner le contrôle des affaires quotidiennes à Israël serait une initiative que personne ne pourrait ignorer. (6)

Pour sa part, Ami Ayalon, ancien directeur du Shin Bet, le service de renseignements israélien, donne ses conseils à Obama. Promoteur d’un plan de paix israélo-palestinien il propose qu’Israël se retire des territoires occupés. Il déclare: «(…) Nous comprenons aujourd’hui que le maintien du statu quo risque de nous entraîner dans l’abîme et nous sommes conscients des douloureuses concessions que nous devrons faire pour nous en éloigner. Il faut qu’on nous montre clairement que le chemin sera long et ardu, mais que nous nous préparons un avenir meilleur en l’empruntant. (…)le président américain devrait clairement adhérer aux principes suivants: deux Etats-nations seront établis sur la base des frontières de 1967 pour accueillir les deux peuples; des échanges de territoire équivalents seront organisés pour permettre aux blocs de colonies [en Cisjordanie] de demeurer sous souveraineté israélienne; Jérusalem sera une ville ouverte, capitale des deux Etats; les quartiers arabes seront placés sous souveraineté palestinienne et les quartiers juifs, sous souveraineté israélienne; un régime spécial sera mis en place pour l’administration et la garde des Lieux Saints; l’Etat palestinien sera démilitarisé et la communauté internationale garantira sa sécurité; les réfugiés palestiniens seront autorisés à revenir sur le territoire palestinien ou à émigrer vers des pays tiers et se verront offrir un dédommagement; toutes les parties devront signer une déclaration de fin de conflit. (7)

En appelant ´´les Palestiniens à reconnaître qu’Israël (serait) un Etat juif´´ et les Israéliens qu’´´une Palestine indépendante (devait) être viable´´ Obama va au-devant des espérances des Israëliens. Pour rappel, Obama réinsère ´´Jérusalem capitale d’Israël´´ dans le programme démocrate en septembre 2012. De plus, accepter qu’Isräel soit un Etat juif, c’est à terme reposer le problème des arabes israéliens -chrétiens et musulmans- qui n’auraient plus vocation à vivre dans un Etat aseptisé, un Etat «élu». Nous serons alors en présence d’une autre Nekba pour ces Arabes israéliens. C’est de notre point de vue un discours de prudence qui n’apporte rien au contraire, il conforte Israël dans sa vision du «Grand Israël». Pour rappel encore, la déclaration de Riyadh proposait la reconnaissance d’Israël et posait comme seule condition l’application des résolutions de l’ONU, notamment celles du 22 novembre 1967. Il est vrai que la gabegie règne de l’autre côté palestinien, d’ailleurs, le quotidien israélien Yediot Aharonot a demandé au président américain de ne pas se rendre dans les Territoires palestiniens, dirigés par un autocrate corrompu et où manuels scolaires et émissions de télévision perpétuent les clichés antisémites. Les aides versées par les Etats-Unis et par d’autres pays au gouvernement Abbas, tant qu’il se déclare en faveur de la paix, lui permettent de se maintenir en place artificiellement.

On le voit, le monde occidental laisse la bride sur le cou à Israël qui poursuit son chemin, la disparition inexorable du peuple palestinien en tant que nation. Il restera des confettis de territoires non viables Un siècle de combat se solde par la disparition d’une utopie. Peut-être qu’il faille revenir à la solution à un Etat avec des citoyens juifs chrétiens et musulmans et autres avec une égale dignité.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

1. http://dafina.net/gazette/article/lop%C3% A9ration-s%C3%A9duction-dobama-en-isra%C3%ABl

2. http://jssnews.com/2013/03/21/discours-integral-et-en-francais-de-benyamin-netanyahu-devant-barack-obama-20032013/

3. http://www.lefigaro.fr/international/2013 /03/21/01003-20130321ARTFIG00700-le-plaidoyer-d-obama-pour-la-paix.php

4. Thomas Friedman http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/20/obama-en-visite-touristique-en-israel

5. Jonathan Baker http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/21/avec-obama-les-espoirs-restent-limites

6. Alain Gresh – Le Monde diplomatique. Yossi Beilin: En finir avec «la farce» des négociations de paix Le Monde.fr 16/04/2012

7. Ami Ayalon http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/14/conseils-pour-obama

 

Copyright © 2013 Global Research
-----------

VISITE DE COURTOISIE

EN TERRE PALESTINIENNE OCCUPÉE ?!...

 

robertbieau@hotmail.com

 

27.03.2013

http://les7duquebec.org/7-au-front/visite-de-courtoisie-en-terre-palestinienne-occupee/

 

Debout sur le tarmac de l’aéroport international Ben-Gourion – de triste mémoire – ébaubi sous un soleil ébaudi, le reporter-figurant de Radio-Canada en Orient sourit de toutes ses dents à la vue du distingué invité de Bibi Netanyahu, dit «l’Étrangleur de Gaza». Dans les instants qui suivent, monsieur Chartrand, l’envoyé spécial de la télé d’État, rend compte de ce qu’il qualifie d’une visite de courtoisie que consacre Barak Obama à son nouvel ami le Premier ministre éconduit, puis reconduit, «Bibi» l’homme fort du gouvernement israélien.

 

Évidemment, Chartrand n’est pas un fin limier de la politique internationale, même s’il use ses savates depuis longtemps sur les tarmacs. Le Président de la deuxième puissance économique mondiale en sursis et de la première puissance militaire en péril – menacée à tout instant de défaut de paiement, de banqueroute et de mise aux enchères aux plus offrants – n’a tout simplement pas le temps pour les faux fuyants. Si Obama ne cherchait qu’à gratifier les sionistes d’un sourire, il n’aurait pas fait ce voyage et il serait resté sagement à Washington où son entourage grouille d’hystériques sionistes à qui il pouvait sourire tout son saoul. Non, ce personnage important se déplace là-bas pour un motif autrement plus conséquent, et ce n’est pas non plus pour autoriser les fous de la centrale militaire-nucléaire de Dimona de lancer une attaque contre l’Iran. La Chine, première puissance commerciale mondiale, ne l’accepterait pas.

 

S’il s’agissait – comme le propose le charlatan et autres reporters présents – de réaffirmer l’amour éternel de l’Amérique pour Israël, un appui étatsunien franc et public à la colonisation rampante en Cisjordanie occupée aurait été mieux avisé que ce voyage inopiné. De toute façon, chacun subodore que l’éternité amoureuse entre les deux comparses, ayant débuté en 1967, s’« éternisera » jusqu’au moment de la mise au banc des États-Unis d’Amérique. À quoi servirait un parrain américain sans le sou à un ami israélien gobe-sous ?

 

Il faut chercher ailleurs que dans le panégyrique des médias à la solde – dans les textes glanés auprès de l’État-major du Mossad ou dans les communiqués diffusés par les ateliers de propagande du gouvernement israélien – la cause et les motifs de cette visite diplomatique – sachant que la diplomatie est la poursuite de la guerre de d’autres manières –.

 

À sa descente d’Air Force One, Barak Obama s’attarde longuement devant le nouvel arrivant au gouvernement – le « centriste » Yaïr Lapid – marquant sa préférence outrecuidante pour l’opposant à Bibi, le soupirant. Le Premier étatsunien est venu ici appuyer son désir d’en finir avec la fronde du Likoud ; vérifier si son allié nucléarisé est bien fidélisé ; constater l’étendue des dommages collatéraux que lui inflige la Chine, son adversaire ascendant au Levant.

 

Cette région du Proche-Orient doit être remise en ordre de marche – la Turquie intégriste doit se réconcilier avec son ami sioniste théocratique – avant de pousser plus avant vers l’Iran, le Pakistan, le Turkménistan, le Tadjikistan et tout au bout de cette nouvelle route de l’oléoduc d’Orient – suintant le carburant – la Chine impériale, déjà première puissance industrielle et commerciale mondiale. Voilà l’un des enjeux de ces jeux de coulisse et de cette visite impromptue – la contre-révolution n’est pas un dîner de gala, disait un célèbre penseur chinois.

 

Il y a fort à parier après la nomination de Jim Kerry au Secrétariat d’État et de Chuck Hagel au Secrétariat à la défense nationale – pardon, à l’agression internationale – que la bande des irréductibles à « Bibi » aura intérêt à jeter du lest, ou alors qu'elle se cherche prestement un nouveau commandant ou un nouveau tuteur payant (dollar contre yuan).

 

Prévoyez que sous peu la Cisjordanie déchiquetée puis rapiécée, à peine – genre  réserve indienne canadienne – sera offerte à Abou Mazen du Fatah et que Gaza l’emmurée sera offerte au Hamas en peine. Si ces deux-là acceptent cette trahison sans  tergiversation, le pouvoir sioniste à Jérusalem n’aura plus qu’à contresigner cette paix des adjudants sous les applaudissements de la « communauté internationale » sur les gazons de la Maison Blanche et au suivant… sus à l’Iran en passant par la Syrie qui – malheureusement pour l’OTAN – n’en finit plus d’agoniser et de résister tant et tant aux massacres djihadistes et aux bombes chimiques « humanistes » – grâce au soutien de l’Iran, de la Russie et de la Chine justement. Le Vent d’Est souffle dorénavant vers l’autre continent.

 

Évidemment, cette machination des grands ne pourra avoir raison de la juste résistance du peuple palestinien qu’à la condition que les factions dominantes en Palestine occupée aient raison des factions d’opposition. Déjà, elles s’agitent parmi les fumées du narguilé et ne laisseront certainement pas passer cette occasion de tasser leurs compagnons d’armes. Personnellement, je prendrais le pari que ce complot anti-palestinien ne réussira pas davantage que les précédents.

 

L’État capitaliste monopoliste théocratique israélien doit être abattu pour que naisse de ses cendres et sous la direction du prolétariat un nouvel état laïc, multiethnique, démocratique et socialiste sur l’ensemble des terres libérées du protectorat britannique. L’OLP à l’origine avait raison et aurait dû s’y tenir.

 

.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 16:08

 

 

Je l'ai annoncé voici 2 jours en tweet. Cela mérite en effet un article, en voici un (eva) https://twitter.com/rsistons
Le BRICS veut créer une Banque pour contrer la Banque mondiale

Publié le 28 mars 2013

33

 

Les 5 dirigeants du BRICS

Les 5 dirigeants du BRICS, Dilma Rousseff, Vladimir Poutine, Manmohan Singh, Xi Jinping et Jacob Zuma

 

Les cinq dirigeants des pays du BRICS envisagent de créer une Banque de développement pour enfin contrer la Banque mondiale qu’ils accusent de partialité et toujours en faveur de l’Occident. Il était temps.


Cette banque, avec un budget initial de serait 50 milliards de dollars en parts égales entre ces Etats, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, pourra ainsi se démarquer de l’institution de Bretton Woods, facteur de domination occidentale. Ce serait la première institution de ce forum informel a commencé dès 2009, suite à l’effondrement économique mondial. Elle permettra de ne pas être dans  ce nouvel ordre mondial injuste et visera à plus d’équité sur le plaqn économique. Une bonne nouvelle en somme.

Lors du sommet qui s’est tenu mercredi à Durban, en Afrique du Sud, le président russe Vladimir Poutine a apporté son soutien à cette banque mais a averti qu’elle « doit travailler sur les principes du marché. » Pour les Indiens, cette Banque va « avoir une influence déterminante sur l’ordre mondial en ce siècle. »

Les cinq pays représentent un cinquième du PIB mondial et la part de croissance la plus élevée au monde. Sur le plan géopolitique dans ces régions distinctes, l’influence quasi-certaine du poids économique influencera-t-il une force politique ? C’est moins sûr. Néanmoins, considérant que l’économie dirige tout, on peut souhaiter que ce soit le cas.

Les deux plus grandes puissances économiques du groupe, la Chine et le Brésil, ont marqué leur détermination à apporter des changements dans le monde du commerce et de l’ossature financière, en signant un parténariat bilatéral de 3 ans, à hauteur de 30 milliards de dollars par an dans le commerce.

Les responsables brésiliens ont déclaré que le but était d’assurer une croissance rapide pour des liens commerciaux qui ne subiraient pas une nouvelle crise bancaire provoquée par un financement du commerce par le dollar qui est essouflé. La banque serait en charge des besoins de financement des pays émergents et des pays en développement pour la construction des routes, des ports, le développement de l’énergie et les services ferroviaires.

C’est la peur du chaos et une très mauvaise nouvelle au niveau des institutions de Bretton Woods, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), puisque le BRICS a déclaré vouloir quitter ces institutions. Ces dernières, outils de dominations des pays du sud, devraient maintenant comprendre qu’il faut annuler la dette de certains pays spolier par des pays occidentaux complices de la mort des peuples…

Les dirigeants du BRICS ont également discuté des relations économiques avec l’Afrique, à un moment où de nombreux pays sur le continent cherchent un meilleur équilibre et une approche différente dans le commerce et l’investissement, en particulier avec la Chine. Ce dernier a proposé de faire des prêts sans intérêts, et de d’établir des relations égal à égal avec l’Afrique, sans domination comme le font les autres

 

http://allainjules.com/2013/03/28/scoop-le-brics-veut-creer-une-banque-pour-contrer-la-banque-mondiale/

 

 

Voir aussi :


Le dynamisme des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique Sud)

 

.

 

.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 05:19

 

Afrique/Venezuela
Par Olivier Dossou Fado
20 mars 2013
Pourquoi l’Afrique doit impérativement s’inspirer d’Hugo Chavez
.

hugo chavezEl Comandante Hugo Chavez. Source: www.guardian.co.uk
© Copyright www.vr-africa.com, 03/2013

 

Comme il sied en pareille occasion, je voudrais avant tout, saluer la mémoire du Président Chavez décédé le 05 mars 2013 à Caracas au Venezuela. Un immense phare s'est éteint. Hugo Chavez Frias a donc définitivement succombé au mystérieux cancer qui le rongeait depuis plusieurs mois. Il avait 58 ans et venait d'être réélu pour un troisième mandat.

Une perte incommensurable. D'extraction modeste, Hugo Chavez, le "Zambo", métis indo-africain, n'appartenait pas à la caste des élus, celle des descendants des colons espagnols qui ont longtemps trusté le pouvoir d'Etat au détriment des petites gens, en instaura un bipartisme corrompu, oligarchique, et totalement inféodé aux Etats-Unis.
Ces dernières décennies, l'Amérique latine n'a eu de cesse d'offrir au monde entier un champ inouï d'imaginaires et d'innovations politiques dont le noyau essentiel reste la conquête de la souveraineté pleine et entière.
Depuis son accession au pouvoir en 1999, Hugo Chavez fut l'inspirateur, le moteur et le centre de gravité politique de toutes les mutations politiques majeures dans cette partie du monde. L'objectif de cette tribune libre, est de s'inspirer des enseignements d'Hugo Chavez, pour formuler à l'adresse de l'Afrique, un message d'optimisme afin qu'à son tour, celle-ci s'affranchisse totalement du joug néocolonial.

1. Le socialisme révolutionnaire est un humanisme toujours d'actualité...
Face à l'atomisation croissante de nos sociétés, à l'exclusion sociale et à la misère grandissante dans les villes africaines, il urge de redéfinir un nouveau contrat social basé sur un socialisme révolutionnaire. Une sorte de "socialisme de 21è siècle" comme aimait à l'appeler Hugo Chavez lui-même. Chavez l'appelait également "révolution bolivarienne" du nom de Simon Bolivar, héros des luttes d'indépendances en Amérique Latine, parvenu à ses fins grâce à l'apport politique et logistique de la République noire d'Haïti en 1824.
Qu'importe la dénomination qu'on voudra, le primordial restera l'extirpation de la pieuvre néocoloniale et de ses tentacules partout en Afrique. Or cela n'est possible que dans le cadre d'un mouvement politique révolutionnaire qui entrainerait une mutation radicale des institutions, des hommes et des idées dans nos pays.
Par ailleurs, depuis les indépendances nominales de 1960 qui ont surtout consacré la contractualisation asymétrique (post-colonie/métropole) des rapports de domination, la France exerce, plus que de raison, un droit de propriété sur le sol, sous-sol, espace aérien de son ancien pré-carré.  Il faudra y mettre un terme !  Cela ne sera possible que dans un paradigme totalement révolutionnaire, loin du cadre institutionnel émasculateur actuel qui a cours dans nos Etats francophones.
Dans les pays africains, l'impression globale qui se dégage est celle d'une histoire finie, figée, écrite pour nous par autrui. Nous devons être les propres acteurs de notre histoire et non des contemplateurs passifs voire des sujets totalement inertes. La révolution bolivarienne socialiste d'Hugo Chavez nous montre la voie malgré ses défauts inhérents à toute œuvre humaine. L'Afrique doit s'affranchir de la logique des Etats néo-patrimoniaux où sévit néocolonialisme, corruption, crimes, misère, enkystement démocratique et racket institutionnel afin d'édifier de véritables Etats souverains, démocratiques et progressistes.

 

2. Le peuple comme ultime gardien du temple démocratique...
Le bilan politique des années Chavez est celle d'une véritable leçon de démocratie participative contre l'oligarchie des classes possédantes inféodées à Washington.
Lors du pronunciamiento (coup d'Etat) avorté d'avril 2002, ce sont les modestes populations des ranchitos (bidonvilles) qui marchèrent sur le palais présidentiel de Miraflorès pour exiger le retour immédiat de leur président.
En Afrique, nos formes de "démocratie" manquent cruellement d'assises populaires.
Les Chefs d'Etats africains doivent souvent leur pouvoir à l'imposante garde prétorienne qui leur sert de cache-sexe démocratique. La démocratie sous nos cieux, se résume à une kyrielle de zombies institutionnelles à la légitimité souvent douteuse. Ces institutions pourries, oligarchiques, sont centrées principalement autour du Chef de l'Etat, son clan,
ses obligés et son parti-Etat au pouvoir. A cela s'ajoute une ritualisation électorale vide de sens, sans symbolique, et plus grave, sans incidence aucune, sur la vie des petites gens.
Or l'Afrique gagnerait à s'inspirer aussi du modèle démocratique populaire du Venezuela qui n'est certes pas parfait, mais au moins, a le mérite de vivifier la vie politique de ce pays. Depuis 1999 sur toutes les questions essentielles ou accessoires (limitation du mandat, nationalisations du pétrole, révocation du président, élection de conseils communaux et de provinces,...), le peuple vénézuélien est fortement impliqué au quotidien et a toujours porté massivement ses préférences sur celles de son président Hugo Chavez. 
Par ailleurs, ces consultations électorales ont aussi l'intérêt d'élever le niveau de conscience politique de la population qui devient la véritable gardienne de sa souveraineté démocratique. En dernière analyse, il est à noter que sur une quinzaine d'élections démocratiques, Chavez en a remporté quatorze à plus de 10 points d'écarts de ses principaux rivaux politiques en treize années de présidence ! Un record mondial !

 

3. Constitutionnaliser la protection vitale de secteurs stratégiques africains...
Les économies africaines sont structurellement désorganisées depuis la période coloniale.
Cette déstructuration s'est fortement accentuée durant les décennies des Programmes d'Ajustements Structurels (PAS) du début des années 80 jusqu'aujourd'hui.
Ces vagues de privatisations et libéralisation économiques ont affaibli nos capacités à conserver nos secteurs stratégiques dans le giron de l'Etat central. Ce qui entraine comme conséquence que notre souveraineté économique se trouve aux mains des multinationales étrangères. Une dépendance économique qui obère fortement nos politiques de développement dans la mesure où des secteurs aussi vitaux que l'eau, l'électricité, les télécommunications, les voies portuaires, ferroviaires et aéroportuaires sont détenus par des capitaux privés dont l'objectif ultime est l'accumulation de profits à court terme au détriment des missions de service public. Un rapide bilan des secteurs économiques privatisés (eau, électricité, télécoms, ports, chemins de fer...) montre grosso modo une indigence de la qualité de service, des prix trop élevés et une dégradation très avancée du patrimoine cédé aux intérêts privés. Il faut en finir avec cette prédation inadmissible des biens communs à la Collectivité.
A ce niveau, la révolution bolivarienne du Venezuela nous enseigne que l'urgence pour nos Etats, demeure d'abord la protection constitutionnelle des secteurs stratégiques (Sol, sous-sol, ciel et terres arables...) de nos économies africaines par un arsenal législatif très contraignant logé dans un nouveau dispositif constitutionnel.
Quand Chavez arriva au pouvoir en 1999, il organise dans la foulée, un référendum portant sur la nationalisation de l'or noir vénézuélien. Pourquoi? Parce que Hugo Chavez comprend tôt l'importance vitale que revêt le pétrole pour son pays dans les nécessaires reformes sociales qu'il entend mettre en œuvre durant son mandat. Referendum qui sera d'ailleurs, approuvé à plus de 60% par les électeurs vénézuéliens.
Dans ce corpus législatif, les articles 302 et 303 de la Constitution vénézuélienne1  de 1999 stipulent que d'une part l'Etat se réserve la primauté pour des questions d'intérêt national, de nationaliser les secteurs économiques stratégiques vitaux pour des besoins de développement économique national et d'autre part, ces articles renforcent aussi la mission de contrôle du gouvernement dans tous les entreprises et leurs filiales ayant un caractère stratégique pour le Venezuela. L'Afrique doit aller impérativement à cette école!
Il est révoltant de voir nombre de pays africains brader leurs mines, ports, aéroports, et voies ferroviaires sans aucune consultation populaire ni parlementaire !
A ce titre, l'exemple des Ports Autonomes de Lomé, Conakry et Cotonou bradés à l'homme d'affaires français Vincent Bolloré est assez édifiant sur l'incurie de nos dirigeants africains actuels.  Au demeurant, une étude2  récente montre que la multinationale Bolloré Africa Logistics dégage plus de 80% de son chiffre d'affaires en Afrique francophone, soit 2,5 milliards de d'euros ! Or ce droit d'exploiter les ports africains a été acquis souvent en violation du code des marchés publics des pays en africains comme en Guinée-Conakry, au Bénin et au Togo. Inutile de dire que les parlements des pays précités n'ont pas accès aux clauses contractuelles de ces transactions commerciales !

 

4. Vaincre la malédiction des richesses minières en Afrique...
Si le Venezuela joua une part active à la création de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) lors de la Conférence de Bagdad le 14 septembre 1960, il n'a pas su toujours tirer meilleure partie de la manne pétrolière. Alfonzo Adolfo Perez alors ministre vénézuélien du Pétrole, parla même du pétrole comme étant « l'excrément du diable »! 
Tant l'exploitation du pétrole est souvent porteuse d'une charge particulièrement déstabilisatrice (guerres civiles, putschs, insurrections, corruption...) pour les Etats qui en détiennent d'importantes réserves. Hugo Chavez a su inverser la tendance au péril de sa vie et de son pouvoir. Depuis lors, l'importante manne financière issue des recettes pétrolières a permis en 14 ans, de construire plus de 700.000 logements sociaux depuis 1999, d'abattre l'extrême pauvreté de plus de 50%, de rendre l'éducation et la santé gratuites, de permettre à plus de 83% des jeunes d'accéder à l'enseignement supérieur, d'instaurer un salaire minimum et in fine, de favoriser l'augmentation du standard de vie des vénézuéliens.
Une révolution sociale inédite!  Si Hugo Chavez a ainsi permis une véritable extension du rôle social de l'Etat vénézuélien, en Afrique globalement, l'Etat social a entièrement disparu.
Par ailleurs, en Afrique, les richesses minières de façon générale, n'ont jamais réellement servi les couches sociales marginales. Seule une infime minorité inféodée aux multinationales impérialistes pillent abusivement les recettes issues des industries extractives.
Le Gabon fut appauvri par une classe dirigeante qui s'est longtemps partagée l'argent du pétrole avec les politiques français toutes tendances confondus3.  Ainsi, le pétrole gabonais avec des réserves prouvées de 3,7 milliards de barils4  pour une population de 1, 5 millions d'habitants n'a jamais réellement profité à la population qui croupit dans une misère révoltante. Quant au pétrole du Congo-Brazzaville depuis sa découverte dans les années 1970, il  n'échappe, pas non plus à cette triste réalité. La découverte en 1992/1993 des gisements prometteurs de N'kossa5  évalués à 500 millions de barils au large de Pointe-Noire, a exacerbé les tensions politiques entre le président d'alors, Pascal Lissouba, et Denis Sassou Nguesso, l'obligé de Paris et de la compagnie pétrolière Elf6.  La conséquence logique de cette polarisation politique entre Lissouba et Sassou fut une guerre civile par milices tribales interposées; Cobras (Sassou Nguesso), Cocoyes (Lissouba) épaulées les Ninjas de Bernard Kolélas et leurs différents alliés régionaux (Tchad, Gabon, Angola, Congo RDC, Rwanda,...). Plus de 200.000 morts furent comptabilités durant cette tragédie politique dont la toile de fond reste la maitrise de l'or noir congolais par la France.
Par ailleurs, ce qui est vrai pour le pétrole dans certains pays africains, l'est aussi, mutatis mutandis, pour les autres ressources minières. L'Afrique est abondamment pillé et c'est un secret de polichinelle que de l'affirmer. Un pays comme le Niger, qui connait une pauvreté endémique avec des indicateurs sociaux7  parmi les plus faibles  au monde, nous renseigne sur l'absence de souveraineté économique en Afrique francophone.
L'uranium nigérien est abondamment pillé par la multinationale française AREVA depuis plus de cinquante ans et tous les régimes qui se sont succédés au pouvoir ont été incapables de changer cette donne. L'Etat du Niger aurait perdu pas moins de 20 milliards d'euros depuis 1960  pour un Produit Intérieur Brut (PIB) estimé à 2 milliards d'euros "gracieusement" alimenté par l'Aide Publique au Développement (APD) qui vient principalement du trésor français. Or, une politique  volontariste de nationalisation des sites uranifères et une gestion parcimonieuse et des recettes issues d'une revalorisation du prix au kilo permettraient au Niger de relever le standard de vie des couches les plus précaires. Le Niger peut inverser radicalement la malédiction de l'uranium pour édifier une société prospère et apaisée socialement. Hugo Chavez lui a montré la voie, à elle de s'en inspirer pour s'affranchir définitivement du joug impérialiste français.

En guise d'épilogue, Hugo Chavez est parti à jamais mais ce qu'il a incarné, illuminera encore longtemps l'Amérique latine et toute l'Afrique. Le chavisme continuera d'éclairer tous ceux qui aspirent à un nouvel ordre politique basé sur la justice sociale, le progrès émancipateur et la solidarité envers les plus pauvres. Dans cette quête politique, l'Etat socialiste révolutionnaire est une voie d'avenir qu'il importe de réenchanter partout en Afrique.
Enfin, il est scandaleux de voir qu'aucun dirigeant africain de premier plan, n'ait fait le déplacement de Caracas afin de rendre un dernier hommage au Président Hugo Chavez, excepté Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale. Quelle lâcheté !
Pourtant nul n'ignore que le Venezuela d'Hugo Chavez, accessoirement membre observateur de l'Union Africaine, a augmenté significativement sa coopération en direction de l'Afrique ces dernières années.

Olivier DOSSOU FADO
Mouvement pour la Renaissance Africaine (MORAF)
Bruxelles, le 19 mars 2013.
----
www.guardian.co.uk

1...  Voir Camille Forite, La diplomatie pétrolière du gouvernement Chávez en Afrique : pour une projection du « socialisme du xxie siècle » ? Revue RITA, 2012.
2...  Cfr http://www.agenceecofin.com/bourses/0603-9382-l-afrique-represente-80-des-profits-du-groupe-bollore
3...   Voir à cet effet,  François Xavier Verschaeve, La Françafrique : Le plus long scandale de la République,1998, Stock, 380 p
4...  Voir à cet effet le rapport de British Petroleum Review 2011, qui évoque 3, 7 milliards de barils en réserves prouvées.
5...  C'est le nœud gordien de la guerre civile congolaise entre les sociétes pétrolières Oxy (USA) et Elf (France) d'une part et leurs alliés respectifs Lissouba (Oxy) et Sassou Nguesso (Elf), in Patrice Yengo, La guerre civile du Congo-Brazzaville, Karthala 2006, page 189 à 191.
6...  Voir notamment le rôle direct de Elf via sa banque d'affaires FIBA, dans le financement de l'équipement militaire de Sassou Nguesso durant la guerre civile de 1997, ibid. pages 319 à 321.
7...  Le Niger est classé au niveau de l'Indice de Développement Humain (IDH) en 2011, 186 sur 193 avec  une politique de scolarisation et de santé très déficiente.

 

http://vr-africa.com/2013/03/pourquoi-lafrique-doit-imperativement-sinspirer-dhugo-chavez/


«

»

 

 

Un site à découvrir :

 

,

la voix de l'Afrique LIBRE

 

 

JT 27 MARS 2013 vision92700- marche pour la libération Gbagbo le 31 Mars 2013

 

Marche pour la libération de Gbagbo

le 31 mars 2013

 

...
.

 

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 03:40

 

 


INFOGRAPHIE. La chronologie de l'affaire Bettencourt

 

http://www.leparisien.fr/affaire-bettencourt/affaire-bettencourt-sarkozy-confronte-a-l-ex-majordome-de-la-milliardaire-21-03-2013-2659219.php

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche