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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 16:27

 

 

Les médias et l’imposture de la "menace chimique" syrienne
Depuis 17 mois la Syrie vit sous la menace des mensonges de la presse internationale. Revenons sur l’un de ses anciens mensonges pour mettre à nu ses mensonges d’aujourd’hui au sujet de la prétendue menace de l’arme chimique...
24 juillet 2012
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Vidéos sur cet excellent site :


- Voici une vidéo datant de juillet 2011 qui parle d’elle-même et est toujours d’actualité. Il s’agit d’une vidéo, diffusée par les militants de prétendues ONG des droits de l’homme, censée faire croire qu’il y avait en août 2011 dans les rues à Hama un demi-million d’opposants anti el-Assad. Cette vidéo a été diffusée, faut-il le souligner, comme étant un document véridique par les médias occidentaux.



- Voici une vidéo datant de juillet 2011 qui remet les pendules à l’heure ; elle contredit ce qu’affirme la machine à multiplier les mensonges de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et autres organismes de propagande associés.



Voici comment trois quotidiens parisiens, - Le Monde, Le Figaro, Libération pour ne citer qu’eux - participent d’une vaste manipulation ; comment une petite manifestation de dix mille personnes au plus est transformée en une manifestation d’un demi-million ou de plus d’un million.


- Le 22 juillet 2011 le quotidien Le Monde dans un article intitulé : « Syrie : 1,2 million de manifestants à Hama et Deir Ezzor » écrit : « Comme chaque vendredi depuis le début de la révolte, mi-mars, les Syriens étaient appelés à manifester à la sortie des mosquées, après la prière hebdomadaire. Selon Rami Abdel Rahmane, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), plus de 1,2 million de personnes ont répondu à l’appel à Hama et à Deir Ezzor, près de la frontière irakienne, mais huit civils ont été tués dans la dispersion de rassemblements (…) A Deir Ezzor, ils étaient plus de cinq cent cinquante mille à la fin de la manifestation, et à Hama, ils étaient plus de six cent cinquante mille", a-t-il assuré, précisant que les forces de sécurité étaient absentes dans ces deux villes. »
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/22/les-forces-de-securite-syriennes-isolent-un-quartier-de-damas_1551574_3218.html


- Le 8 juillet 2011 le quotidien Le Figaro dans un article signé Georges Malbrunot et Caroline Bruneau intitulé : « Syrie : un demi-million de personnes manifestent à Hama » écrit : « Pour la deuxième semaine consécutive, près d’un demi-million de personnes sont descendues manifester vendredi sur la place al-Assi, selon les militants des droits de l’homme. (…) Vendredi dernier déjà, 500.000 manifestants s’étaient réunis au centre-ville »
http://www.lefigaro.fr/international/2011/07/08/01003-20110708ARTFIG00518-syrie-un-demi-million-de-personnes-manifestent-a-hama.php


- Le 8 juillet le quotidien Libération dans un article intitulé : « Syrie : nouvelle manifestation monstre à Hama, assiégé par l’armée » écrit : « Plus de 150.000 personnes défilent sur la place al-Assi en affirmant le refus du dialogue avec le pouvoir et en appelant à la chute du régime », a d’abord indiqué le chef de l’OSDH Rami Abdel-Rahmane. Une estimation revue à la hausse quelques minutes plus tard : ils étaient en fait quelque 450.000, selon Abdel Karim Rihaoui, chef de la Ligue syrienne des droits de l’Homme. Vendredi dernier, des militants affirment qu’ils étaient un demi-million. »
http://www.liberation.fr/monde/01012347922-syrie-nouvelle-manifestation-monstre-a-hama-assiege-par-l-armee



 

Conclusion


Qui peut encore acheter, lire, sans se révolter, des journaux qui mentent à ce point ?

ll convient de rappeler que l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) qui est apparu dès le début de la révolte syrienne comme la principale source d’information sur la Syrie n’est pas un organisme indépendant. C’est une émanation des Frères musulmans qui n’offre aucune garantie d’impartialité. OSDH raconte n’importe quoi. Il construit des bilans statistiques truqués des victimes de la violence en disant s’appuyer sur les données de militants présents sur les lieux.

Malgré le fait que les « rapports » quotidiens de l’OSDH sont totalement fantaisistes ils sont systématiquement repris, depuis 17 mois, in extenso, par toutes les rédactions sans qu’aucun journaliste ne s’interroge quant à leur fiabilité.

Silvia Cattori

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La fausse "menace chimique syrienne" et les médias

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 05:36

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a-latine-theologie-liberarion.jpg

 

L’Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela en France 

Jesús Arnaldo Pérez

 

Dans le cadre de la Journée Internationale de solidarité avec la Révolution Bolivarienne le 24 Juillet 2012  

vous invite

  

à un rassemblement de soutien

à la révolution bolivarienne

 

le mardi 24 JUILLET 2012 à 14h

 

devant la statue du Libérateur Simon Bolivar, Pont Alexandre III PARIS

 

ainsi qu à une réunion publique sur

La Révolution Bolivarienne

et le Socialisme du XXIème Siècle

 

Avec Ana Elisa Osorio

Vice-Présidente du Parti Socialiste Unifié du Venezuela

 

Obey Ament

Responsable des Relations Internationales Amérique Latine du Parti Communiste Français

 

Christophe Ventura

Secrétaire National aux Relations Internationales du Parti de Gauche

 

le mardi 24 JUILLET 2012 à 19h

 

A l’Ambassade de la République Bolivarienne du Venezuela

11, rue Copernic, 75116 Paris

 


Embajada de la República Bolivariana de Venezuela en Francia – Teléfono: (00 33) 1 45 53 29 98
Fax: (00 33) 1 47 55 64 56 – Correo electrónico:
 info@amb-venezuela.fr – Página Web: www.embavenez-paris.fr

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 05:21


Give a man a gun and he can rob a bank, give a man a bank and he can rob the world. 

 

Quand The Economist dénonce les banksters

Posted: 23 Jul 2012 02:02 AM PDT

 

C’est bien pour cette raison que l’hebdomadaire libéral anglais reste recommandable, malgré un biais partisan extrêmement fort. C’est un journal qui n’est pas toujours dogmatique et qui n’hésite pas à être très critique contre le système économique actuel quand il le juge nécessaire.
Un procureur juste et brillant
A l’automne 2008, devant les sauvetages des banques, The Economist n’avait pas hésité à dénoncer « la privatisation des profits et la collectivisation des pertes » dont bénéficiait le système bancaire, avec une verve que l’on ne trouve plus au Parti Socialiste et qui ne se trouve que chez Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan dans le cercle politique républicain. De même, l’hebdomadaire a consacré de nombreux papiers sur le scandale de la manipulation du LIBOR.
Dans son édition du 14 juillet, il a consacré la rubrique Buttonwood à dénoncer l’aléa moral dont bénéficient les banques. On aimerait que l’ennemi en carton de la finance qui occupe l’Elysée soit capable de faire des propositions concrètes pour combattre les dysfonctionnements du système actuel. Avec ce sens de l’ironie tellement anglais, The Economist y décrit les quatre règles d’or de la finance après un sous-titre indiquant « elles (les banques) font les règles et empochent l’or ».
Lordon, sors de ce corps !
On croierait en effet le lire avec ces quatre règles d’or. La 1ère  indique que « la loi de l’offre et de la demande ne s’applique pas », pour les salaires des banquiers, qui ne baissent avec le nombre de candidats. La 2ndeindique que « le succès vient de mon génie, l’échec est la faute de quelqu’un d’autre » soulignant que les dirigeants des grandes banques ont démontré une assez incroyable incapacité à savoir ce qui se passe chez eux, confinant à un « Alzheimer précoce » !
La 3èmerègle « ce qui est chanceux pour un trader peut être malchanceux pour la banque », soulignant que les règles de promotion des banques font que les erreurs sont toujours commises quand le trader gère un gros portefeuille, maximisant les pertes. Enfin, la 4èmerègle indique que « le renvoi ou la démission peut être un plan de retraite » du fait des salaires extravagants du secteur et des parachutes dorés qui existent dans la profession, le plus souvent de manière discrète…
Un système bancaire à revoir complètement
 

The Economist conclut en soulignant en plus que les banques ont tendance à être « trop grosses pour faire faillite », ce qui pose bien évidemment un gros problème d’aléa moral puisqu’elles ne peuvent pas être sanctionnées pour leurs erreurs, ce qui les poussent à des comportements très risqués que la recherche d’une meilleure performance que les autres banques accentue encore largement dans les périodes de bulle comme nous l’avons vu avant 2008.

En revanche, il est paradoxal de ne pas se demander s’il faudrait aujourd’hui découper le système bancaire pour justement éviter qu’une banque soit « trop grosse pour faire faillite ». Ce constat devrait tout de même faire réfléchir nos dirigeants sur la taille que devraient avoir les établissements financiers pour qu’ils ne soient pas « trop gros pour faire faillite » et imposer une découpe de toutes les banques qui sont trop grosses pour mettre fin à cet aléa moral.

Mais si The Economist est capable de faire le bon constat sur de nombreuses questions, notamment les travers des milieux financiers, il reste le plus souvent au milieu du gué sur sa réforme, semblant ne pas vouloir complètement brûler un système libéral auquel il croît tellement

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 04:59

 

Crise syrienne:
Vers un conflit majeur au Moyen-Orient
Les évènements se précipitent au Moyen-Orient. Si d’un côté, le commandement militaire syrien semble tenir le coup après la décapitation partielle dont il a fait l’objet et amorcer une riposte, notamment contre la Turquie, la Jordanie et Israël, ses ennemis ne perdent pas de temps non plus.


W. Chekkat
Lundi 23 Juillet 2012


Crise syrienne: vers un conflit majeur au Moyen-Orient

En recevant hier le nouveau chef d’état-major des forces armées syriennes, le Général Ali Abdallah Ayoub, auquel il a souhaité bonne chance dans l’accomplissement de ses missions, le président Al-Assad semble déterminé à se venger des deux exécutants de l’attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables sécuritaires et membres de son cercle fermé: la Turquie et la Jordanie.

Depuis cinq jours, les éléments du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se battent depuis 1984 contre Ankara sont autorisés à établir des bases opérationnelles en Syrie septentrionale. Au Sud, des soldats syriens habillés en civil ont réussi à s’infiltrer dans des camps de réfugiés syriens en Jordanie et y créer des troubles.

Mais c’est avec Israël avec lequel il demeure techniquement en guerre que le gouvernement de Damas entend solder les comptes en cas de dérapage de la situation. Près de 500 soldats syriens et une trentaine de véhicules blindés ont franchi la semaine dernière la zone démilitarisée au Golan près du village syrien de Jubata à la poursuite de fuyards de l’armée syrienne libre (ASL) et de combattants salafistes de plusieurs nationalités voulant se réfugier en Israël. C’est la première fois que des militaires syriens pénètrent dans la zone de séparation mise en place par l’Accord signé en 1974 sur la séparation des forces des deux pays après la guerre d’octobre 1973.

Les unités israéliennes qui ont reçu l’ordre de tirer sur tout convoi se dirigeant de la Syrie vers le Liban par crainte d’une livraison d’armes au Hezbollah n’ont pas bougé.

Cependant, Israël a déposé plainte auprès de l’Organisation des Nations Unies en qualifiant cet incident de particulièrement grave. “Cette initiative constitue un message très clair que nous adressons par l’intermédiaire de l’ONU à ceux qui contrôlent encore la Syrie”, a déclaré un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Ben Dor.

La région dans laquelle ont pénétré les militaires syriens, appuyés par des blindés a été occupée par Israël durant la guerre d’octobre 1973 avant d’être annexée en 1981.

Pour Tel-Aviv, l’intrusion des soldats syriens dans cette zone constitue une violation flagrante de l’accord de 1974 et pourrait avoir d’importantes implications pour la sécurité et la stabilité de la région. L’inquiétude est grande en Israël.

Même si les américains font tout leur possible pour écarter l’Iran de l’équation syrienne en déployant une impressionnante armada (quatre portes-avions et leurs groupes de bataille) autour de ce pays, Israël aura à affronter seul le Hezbollah au Liban-Sud en cas d’une intervention militaire étrangère en Syrie.

Ce n’est pas pour rien qu’Israël vient de mettre l’ensemble de ses unités stationnées dans le Nord en état d’alerte; les permissions des soldats et des officiers sont supprimées jusqu’à nouvel ordre.

Des observateurs estiment que la multiplication de submersibles non-identifiés au large de la Syrie et du Liban n’est pas étrangère à la mobilisation de l’ensemble des armées de la région en vue d’une guerre régionale majeure.

Des informations non confirmées à ce jour font état de la présence de sous-marins d’attaque israéliens de la classe Dolphin (de fabrication allemande) et armés de missiles Popeye. Des submersibles appartenant à d’autres pays de l’OTAN mènent depuis des mois des missions de reconnaissance au large de la Syrie.

L’autre pays belligérant, la Turquie a déployé des missiles Sol-Air à la frontière avec la Turquie tout en renforçant son dispositif militaire. Des batteries de missiles antimissile américaines auraient été déployées en Turquie tandis que des rumeurs persistantes font état de l’arrivée d’escadrilles de chasseurs F-22 Raptor dans les bases US d’Incirlik et de Batman. A des milliers de kilomètres de la Syrie, à Diego Garcia, dans l’océan indien, des bombardiers stratégiques B-1B, B-2 et B-52 sont en état d’alerte maximum.

Les forces jordaniennes et surtout le renseignement de ce pays qui a joué un rôle fondamental dans la première et la deuxième guerre d’Afghanistan, le 11 septembre, l’invasion de l’Irak, la guerre de Libye et l’assassinat du ministre syrien de la défense, sont pleinement mobilisées en vue d’une intervention en Syrie. La présence de forces spéciales US en Jordanie est un secret de polichinelle: une partie des troupes de combat US retirée d’Irak a été redéployée en Jordanie dans le but de préparer la campagne syrienne.

A la concentration des satellites-espions au dessus de la Syrie et du Liban, s’ajoutent la guerre médiatique. Le gouvernement syrien a accusé des puissances étrangères de vouloir parasiter ses stations de radio et de télévision à des fins de propagande.

L’un des points les plus intéressants dans ce conflit est la présence d’une légion de volontaires de diverses nationalités mais dont le noyau dur est essentiellement arabe et turc. Du jamais vu depuis la première guerre mondiale même si le procédé a été utilisé avec succès contre les soviétiques en Afghanistan entre 1979 et 1988. Des médias internationaux rapportent que des centaines de combattants jordaniens, égyptiens, libanais, saoudiens, tchétchènes, géorgiens, afghans, libyens, tunisiens, yéménites, français, etc., se battent aux côtés de l’ASL (armée syrienne libre) en arborant des drapeaux noirs ou blancs (semblables à ceux des mouvements salafistes armés activant dans d’autres pays du monde musulman). Le nombre de ces combattants a redoublé avec l’accroissement des financements et des livraisons d’armes et de matériel par des pays hostiles à la Syrie. Leur encadrement par des britanniques, des français, des néerlandais, des turcs et arabes sert à la fois de couverture et de diversion.

La nomination de Bandar Ben Sultan à la tête des services secrets saoudiens après le limogeage de son prédécesseur renseigne sur la panique génaralisée qui s’est emparée des dirigeants du royaume: Ryad tout comme Tel-Aviv, n’a plus confiance en Obama et encore moins dans les plans en cours contre la Syrie. D’où la nomination d’un faucon dont l’une des premières décisions a été de frapper les intérêts russes. En s’attaquant aux représentants de l’Islam modéré au république du Tatarestan. En s’attaquant au Mufti de la république Faizov et son adjoint Valiulla Yakupov, connu pour leur opposition au salafisme et au wahhabisme, Bandar Ben Sultan chercherait à allumer un contre feu en Russie et pourquoi pas une réactivation des réseaux radicaux au Caucase russe dans le cadre d’un Jihad pro-OTAN contre Moscou avec l’implication de l’ensemble des républiques musulmane d’Asie centrale.

Pour l’instant, l’armée syrienne se bat sur quatre fronts. Mais ses chefs estiment que le combat pour laquelle elle a été préparée ces douze dernières années est à venir. Vu l’immense arsenal israélien en armes chimiques, bactériologiques et nucléaires, il ne fait plus de doute que la région est au bord d’un gouffre.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que la Syrie n’utilisera pas son arsenal d’armes chimiques qu’en cas d’agression de l’OTAN. Il a également fait part du rejet total par Damas de la proposition de la Ligue arabe de ménager un départ du pouvoir de Bachar al-Assad.

“Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (…), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère”, a martelé le porte-parole du ministère, Jihad Makdessi, reconnaissant pour la première fois publiquement la détention par la Syrie d’un arsenal d’armes chimiques.

“Ces différentes armes sont stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées et ne seront utilisées que dans le cas où la Syrie fait face à une agression extérieure“, a répété le porte-parole, soulignant que” les généraux [de l'armée syrienne] décideront quand et comment ces armes seront utilisées”.

M. Makdessi a par ailleurs accusé les occidentaux, Israël et certains pays arabes de mener une campagne une campagne médiatique visant à justifier une intervention militaire en mentant sur l’(éventuel) usage d’armes de destruction massive contre la population dans une tentative de répéter le scénario irakien en 2003. Il a surtout mis en garde contre la possibilité que des parties étrangères arment les groupes terroristes avec des bombes bactériologiques qui exploseraient dans un village pour que les forces syriennes soient accusées par la suite.

Bien avant ces déclarations, Israël a mis en état d’alerte ses forces de frappes balistiques à capacité nucléaire. Les Etats-Unis semblent avoir finalisé plusieurs plans d’un assaut en backdoor, limitant au maximum la présence apparente de leur forces tandis que des armées de volontaires issus de ce que l’on appelle Al-Qaida sont encadrées et envoyés en Syrie sous supervision turque, britannique ou française.

L’Iran et le Hezbollah observent en silence. Ils mènent et font face à une intense guerre de renseignement et de cyberattaques. Cependant, ils se préparent depuis 18 mois au pire scénario possible. A un palier supérieur, les Etats-Unis, la Russie et la Chine s’observent en chiens de faïences: chacune de ces puissances connaît exactement les implications géopolitiques et géostratégiques de la situation actuelle au Moyen-Orient. L’objectif apparent est le démantèlement de l’Etat-nation syrien. Le principal objectif est la suprématie totale est définitive d’Israël, au moins jusqu’à l’année 2048 et au delà.

Tous les éléments indiquent l’imminence d’un conflit majeur au Moyen-Orient. Une cinquième guerre entre Israël et la Syrie n’est plus exclue. De même qu’une guerre entre Israël et le Hezbollah. Le sort d’Al-Assad importe peu dans ce contexte. Il semblerait qu’en frappant les remparts de Damas, les vents du printemps arabe risquent de se transformer en une tempête nucléaire au dessus du lac de Tibériade. Car ce fameux chemin de Damas semble mener tout droit non vers un Léviathan révé de réserves énergétiques mais à un Armageddon tant redouté où personne ne risque de s’en sortir vraiment indemne.

 

http://www.alterinfo.net/Crise-syrienne-vers-un-conflit-majeur-au-Moyen-Orient_a79406.html

 

 

Sur ce site,

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 04:33

 

Qui se bat en Syrie ?
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Depuis 18 mois, la Syrie est en proie à des troubles qui n’ont cessé d’augmenter jusqu’à devenir un vaste conflit armé ayant déjà causé la mort d’environ 20 000 personnes. S’il y a consensus sur ce constat, les narrations et les interprétations divergent au-delà.
  


Thierry Meyssan
Mardi 24 Juillet 2012


Logo Armée Syrienne Libre (ASL)
Logo Armée Syrienne Libre (ASL)

 

 

Pour les États occidentaux et leur presse, les Syriens aspireraient à vivre à l’occidentale dans des démocraties de marché. Suivant les modèles tunisien, égyptien et libyen du « printemps arabe », ils se sesraient soulevés pour renverser leur dictateur Bachar el-Assad. Celui-ci aurait réprimé les manifestations dans le sang. Alors que les Occidentaux auraient souhaité intervenir pour faire cesser le massacre, les Russes et les Chinois, par intérêt ou par mépris de la vie humaine, s’y seraient opposés.

Au contraire, pour tous les États qui ne sont pas vassalisés par les USA et pour leur presse, les États-Unis auraient lancé une opération contre la Syrie qu’ils planifiaient de longue date. D’abord par le truchement de leurs alliés régionaux, puis directement, ils auraient infiltré des bandes armées qui ont déstabilisé le pays, sur le modèle des Contras du Nicaragua. Cependant ceux-ci n’auraient trouvé qu’un très faible soutien intérieur et auraient été mis en déroute pendant que la Russie et la Chine aurait empêché l’OTAN d’anéantir l’armée syrienne et de renverser ainsi l’équation régionale.



Qui dit vrai ? Qui se trompe ?
Les groupes armés en Syrie ne défendent pas la démocratie,
ils la combattent



En premier lieu, l’interprétation des événements syriens comme un épisode du « printemps arabe » est une illusion car ce « printemps » n’a pas de réalité. C’est un slogan publicitaire pour présenter positivement des faits hétéroclites. S’il y a bien eu une révolte populaire en Tunisie, au Yémen et au Bahrein, il n’y en a pas eue, ni en Égypte, ni en Libye. En Égypte, les manifestations de rue se sont limitées à la capitale et à une certaine bourgeoisie, jamais, absolument jamais, le peuple égyptien ne s’est senti concerné par le spectacle télégénique de la place Tahrir [1]. En Libye, il n’y a pas eu de révolte politique, mais un mouvement séparatiste de la Cyrénaïque contre le pouvoir de Tripoli, puis l’intervention militaire de l’OTAN qui a coûté la vie à environ 160 000 personnes.

La station libanaise NourTV a connu un vif succès en diffusant une série d’émissions d’Hassan Hamade et Georges Rahme intitulée « Le printemps arabe, de Lawrence d’Arabie à Bernard-Henri Lévy ». Les auteurs y développent l’idée que le « printemps arabe » est un remake de la « révolte arabe » de 1916-1918 orchestrée par les Britannique contre les Ottomans. Cette fois, les occidentaux ont manipulé les situations pour renverser une génération de leaders et imposer les Frères musulmans. De fait, le « printemps arabe » relève de la publicité mensongère. Désormais, le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Égypte, et Gaza sont gouvernés par une confrérie qui d’un côté impose un ordre moral, et de l’autre soutient le sionisme et la capitalisme pseudo-libéral, c’est-à-dire les intérêts d’Israël et des Anglo-Saxons. L’illusion s’est dissipée. Certains auteurs, comme le Syrien Said Hilal Alcharifi raillent désormais le « printemps otanien ».

Deuxièmement, les dirigeants du Conseil national syrien (CNS) comme les commandants de l’Armée syrienne libre (ASL) ne sont aucunement des démocrates, au sens qu’ils seraient favorables à « un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », suivant la formule d’Abraham Lincoln reprise dans la Constitution française.
Ainsi, le premier président du CNS fut l’universitaire parisien Burhan Ghalioun. Il n’était aucunement « un opposant syrien persécuté par le régime » puisqu’il venait et circulait librement dans son pays. Il n’était pas non plus un « intellectuel laïque » comme il le prétend, puisqu’il était le conseiller politique de l’Algérien Abbassi Madani, président du Front islamique du salut (FIS), aujourd’hui réfugié au Qatar.
Son successeur, Abdel Basset Syda [2], n’est entré en politique qu’au cours des derniers mois, et s’est immédiatement affirmé comme un simple exécutant des volontés états-uniennes. Dès son élection à la tête du CNS, il s’est engagé non pas à défendre la volonté de son peuple, mais à appliquer la « feuille de route » que Washington a rédigé pour la Syrie : The Day after.
Les combattants de l’Armée syrienne libre ne sont pas plus des militants de la démocratie. Ils reconnaissent l’autorité spirituelle du cheikh Adnan al-Arour, un prêcheur takfiriste, qui appelle à renverser et à tuer Bachar el-Assad non pour des motifs politiques, mais uniquement parce qu’il est de confession alaouite, c’est-à-dire hérétique à ses yeux. Tous les officiers identifiés de l’ASL sont sunnites et toutes les brigades de l’ASL portent des noms de figures historiques sunnites. Les « tribunaux révolutionnaires » de l’ASL condamnent à mort leurs opposants politiques (et pas seulement les partisans de Bachar el-Assad) et les mécréants qu’ils égorgent en public. Le programme de l’ASL est de mettre fin au régime laïque installé par le Baas, le PSNS et les communistes au profit d’un régime confessionnel sunnite pur.

 


Le conflit syrien a été prémédité par les Occidentaux



La volonté occidentale d’en finir avec la Syrie est connue et elle suffit largement à expliquer les événements actuels. Rappelons ici quelques faits qui ne laissent aucun doute sur la préméditation des événements [3].

La décision de faire la guerre à la Syrie a été prise par le président George W. Bush lors d’une réunion à Camp David, le 15 septembre 2001, juste après les attentats spectaculaires de New York et Washington. Il était prévu d’intervenir simultanément en Libye pour montrer la capacité d’action sur un double théâtre d’opération. Cette décision a été attestée par le témoignage du général Wesley Clark, ex-commandeur suprême de l’OTAN, qui y était opposé.

 

Dans la foulée de la chute de Bagdad, en 2003, le Congrès a adopté deux lois donnant instruction au président des États-Unis de préparer une guerre contre la Libye et une autre contre la Syrie (le Syria Accountability Act).

En 2004, Washington a accusé la Syrie de cacher sur son sol les armes de destruction massive que l’on ne parvenait pas à trouver en Irak. Cette accusation a fait long feu lorsqu’il a été admis que ces armes n’avaient jamais existé et n’étaient qu’un prétexte pour envahir l’Irak.

En 2005, après l’assassinat de Rafik Hariri, Washington a tenté d’entrer en guerre contre la Syrie, mais n’y est par parvenu car elle a retiré son armée du Liban. Les États-Unis ont alors suscité des faux témoignages pour accuser le président el-Assad d’avoir commandité l’attentat et ils ont créé un tribunal international d’exception pour le juger. Mais ils ont en définitive été contraints de retirer leurs fausses accusations après que leurs manipulations aient été mises à jour.

En 2006, les États-Unis ont commencé à préparer la « révolution syrienne » en créant le Syria Democracy Program. Il s’agissait de créer et de financer des groupes d’opposition pro-occidentale (comme le Mouvement pour la Justice et le Développement). Au financement officiel du département d’État s’est ajouté un financement secret de la CIA via une association californienne, le Democracy Council.

Toujours en 2006, les États-Unis ont sous-traité à Israël une guerre contre le Liban, dans l’espoir d’y impliquer la Syrie et de pouvoir intervenir. Mais la rapide victoire du Hezbollah a fait échouer ce plan.

En 2007, Israël a attaqué la Syrie, bombardant une installation militaire (Opération Orchard). Mais là encore, Damas a gardé son sang-froid et ne s’est pas laissé entraîné dans la guerre. Des vérifications ultérieures de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont montré qu’il ne s’agissait pas d’un site nucléaire, contrairement à ce qui avait été affirmé par les Israéliens.

En 2008, lors de la réunion que l’OTAN organise annuellement sous le titre Groupe de Bilderberg, la directrice de l’Arab Reform Initiative, Bassma Kodmani, et le directeur de la Stiftung Wissenschaft und Politik, Volker Perthes, exposèrent brièvement au Gotha américano-européen les avantages économiques, politiques et militaires d’une possible intervention de l’Alliance en Syrie.

En 2009, la CIA a mis en place des outils de propagande à destination de la Syrie comme la chaîne BaradaTV, basée à Londres, et OrientTV basée à Dubai.

À ces éléments historiques, ajoutons qu’une réunion s’est tenue au Caire, la seconde semaine de février 2011, autour de John McCain, Joe Lieberman et Bernard-Henry Lévy, des personnalités libyennes comme Mahmoud Jibril (alors numéro 2 du gouvernement de la Jamahiriya) et des personnalités syriennes comme Malik al-Abdeh et Ammar Qurabi. C’est cette réunion qui donna le signal des opérations secrètes qui débutèrent à la fois en Libye et en Syrie (le 15 février à Benghazi et le 17 à Damas).

En janvier 2012, les départements US d’État et de la Défense constituèrent le groupe de travail The Day After. Supporting a democratic transition in Syria qui rédigea à la fois une nouvelle constitution pour la Syrie et un programme de gouvernement [4].

En mai 2012, l’OTAN et le CCG mirentt en place le Working Group on Economic Recovery and Development of the Friends of the Syrian People, sous co-présidence allemande et émiratie. L’économiste syro-britannique Ossam el-Kadi y élabora un partage des richesses syriennes entre les États membres de la coalition, à appliquer le « jour d’après » (c’est-à-dire après le renversement du régime par l’OTAN et le CCG) [5].

 


Révolutionnaires ou contre-révolutionnaires ?
Les groupes armés ne sont pas issus des manifestations pacifiques de février 2011. Ces manifestations dénonçaient en effet la corruption et réclamaient plus de libertés, tandis que les groupes armés —nous l’avons vu plus haut— ressortent de l’islamisme.

Au cours des dernières années, une terrible crise économique a frappé les campagnes. Elle était due aux mauvaises récoltes, qui ont été à tort appréhendées comme des malheurs passagers alors qu’elles étaient la conséquences de changements climatiques durables. À cela se sont ajoutées des erreurs dans la mise en œuvre de réformes économiques qui ont désorganisé le secteur primaire. Il s’en est suivi un fort exode rural auquel le gouvernement a su faire face, et une dérive sectaire de certains paysans que le pouvoir a négligé. Dans de nombreuses régions, l’habitat rural n’était pas concentré en villages, mais dispersé sous forme de fermes isolées, personne n’a mesuré l’ampleur du phénomène jusqu’à ce que ses adeptes se regroupent.

En définitive, alors que la société syrienne incarne le paradigme de la tolérance religieuse, un courant takfiriste s’est développé en son sein. Il a fourni la base des groupes armés. Ceux-ci ont été richement financés par les monarchies wahhabites (Arabie saoudite, Qatar, Sharjjah).

Cette manne a suscité le ralliement de nouveaux combattants parmi lesquels on trouve des parents de victimes de la répression massive du sanglant coup d’État manqué des Frères musulmans, en 1982. Leur mobile est souvent moins idéologique que personnel. Il ressort de la vendetta.

De nombreux voyous et repris de justice appâtés par l’argent facile se sont ajoutés : un « révolutionnaire » est payé 7 fois le salaire moyen.

Enfin, des professionnels ayant combattu en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie ou Irak ont commencé à affluer. Au premier rangs desquels les hommes d’Al Qaida en Libye, conduits par Abdelhakim Belhaj en personne [6]. Les médias les présentent comme des jihadistes, ce qui est inapproprié, l’islam ne concevant pas de guerre sainte contre des coreligionnaires. Ce sont avant tout des mercenaires.

La presse occidentale et du Golfe insiste sur la présence de déserteurs dans l’ASL. C’est certain, mais il est par contre faux qu’ils aient fait défection après avoir refusé de réprimer des manifestations politiques. Les déserteurs en question rentrent presque toujours dans les cas que nous avons précédemment cités. Au demeurant, une armée de 300 000 hommes a forcément parmi elle ses fanatiques religieux et ses voyous.

Les groupes armés utilisent un drapeau syrien à bande verte (au lieu de la bande rouge) et à trois étoiles (au lieu de deux). La presse occidentale le qualifie de « drapeau de l’indépendance », car il était en vigueur au moment de l’indépendance du pays, en 1946. En réalité, il s’agit du drapeau du mandat français qui resta en vigueur lors de l’indépendance formelle du pays (1932 à 1958). Les trois étoiles représentent les trois districts confessionnels du colonialisme (alaouite, druze et chrétien). Utiliser ce drapeau, ce n’est certainement pas brandir un symbole révolutionnaire. Au contraire, c’est affirmer vouloir prolonger le projet colonial, celui de l’Accord Sykes-Picot de 1916 et du remodelage du « Moyen-Orient élargi ».

Au cours des 18 mois d’action armée, ces groupes armés se sont structurés et plus ou moins coordonnés. En l’état actuel,la grande majorité sont passés sous commandement turc, sous le label Armée syrienne libre. De fait, ils sont devenus des supplétifs de l’OTAN, le quartier général de l’ASL étant même installé sur la base aérienne de l’OTAN à Incirlik. Les islamistes les plus durs ont formé leurs propres organisations ou ont rejoint al-Qaida. Ils sont sous le contrôle du Qatar ou de la branche sudeiri de la famille royale saoudienne [7]. De facto, ils sont rattachés à la CIA.

Cette constitution progressive, qui part de paysans pauvres pour se terminer avec un afflux de mercenaires, est identique à ce que l’on a connu au Nicaragua lorsque la CIA organisa les Contras pour renverser les sandinistes, ou que l’on avait connu à Cuba lorsque la CIA organisa le débarquement de la Baie des cochons pour renverser les castristes. Précisément, c’est de ce modèle que les groupes armés syriens se revendiquent aujourd’hui : en mai 2012, les Contras cubains ont organisé à Miami des séminaires de formation à la guérilla contre-révolutionnaire pour leurs homologues syriens [8].

Les méthodes de la CIA sont partout les mêmes. Ainsi les Contras syriens ont concentré leur action militaire d’une part sur la création de bases fixes (mais aucune n’a tenu, même pas l’Émirat islamique de Baba Amr), puis sur le sabotage de l’économie (destruction des infrastructures et incendie des grandes usines), enfin sur le terrorisme (déraillement de trains de passagers, attentats à la voiture piégée dans des sites fréquentés, assassinat de leaders religieux, politiques et militaires).

Par conséquent, la partie de la population syrienne qui pouvait avoir de la sympathie pour les groupes armés au début des événements, pensant qu’ils représentaient une alternative au régime actuel, s’en sont progressivement désolidarisés.

Sans surprise, la bataille de Damas a consisté à faire converger vers la capitale les 7 000 combattants dispersés dans le pays et des armées de mercenaires en attente dans les pays limitrophes. Des dizaines de milliers de Contras ont tenté de pénétrer le pays. Ils se sont déplacés simultanément en nombreuses colonnes de pick-up, préférant traverser les déserts que prendre les autoroutes. Une partie d’entre eux a été stoppée par des bombardements aériens et a du rebrousser chemin. D’autres après s’être emparés de postes-frontière sont parvenus à la capitale. Il n’y ont pas trouvé le soutien populaire escompté. Au contraire, ce sont les habitants qui ont guidé les soldats de l’Armée nationale pour les identifier et les déloger. Au final, ils ont été contraints de battre en retraite et ont annoncé qu’à défaut de prendre Damas, ils prendraient Alep. Au demeurant, cela montre qu’ils ne sont ni des Damascènes en révolte, ni des Alepains, mais des combattants itinérants.

L’impopularité des groupes armés doit être comparée avec la popularité de l’Armée régulière et des milices d’auto-défense. L’Armée nationale syrienne est une armée de conscription, c’est donc une armée populaire, et il est impensable qu’elle puisse servir à une répression politique. Depuis peu, le gouvernement a autorisé la constitution de milices de quartiers. Il a distribué des armes aux citoyens qui se sont engagés à consacrer chaque jour 2h de leur temps pour défendre leur quartier, sous encadrement militaire.
Infiltration de Contras via le désert près de Dera
Des vessies pour des lanternes


En son temps, le président Reagan rencontra quelques difficultés pour présenter ses Contras comme des « révolutionnaires ». Il créa pour cela une structure de propagande, le Bureau de la diplomatie publique, dont il confia la direction à Otto Reich [9]. Celui-ci corrompit des journalistes dans la plupart des grands médias US et ouest-européens pour intoxiquer le public. Il lança entre autres une rumeur selon laquelle les sandinistes disposaient d’armes chimiques et risquaient de les utiliser contre leur propre peuple. Aujourd’hui la propagande est dirigée depuis la Maison-Blanche par le conseiller de sécurité nationale adjoint chargé des communications stratégiques, Ben Rhodes. Il applique les bonnes vieilles méthodes et a ressorti contre le président el-Assad la rumeur des armes chimiques.

En collaboration avec le MI6 britannique, Rhodes a réussi a imposer comme principale source d’information des agences de presse occidentales une structure fantôme : l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les médias n’ont jamais questionné la crédibilité de cette signature, alors même que ses affirmations ont été démenties par les observateurs de la Ligue arabe et par ceux des Nations Unies. Mieux, cette structure fantôme, qui n’a ni locaux, ni personnel, ni expertise, est également devenue la source d’information des chancelleries européennes depuis que la Maison-Blanche les a convaincues de retirer leur personnel diplomatique de Syrie.
En attendant le direct, le correspondant d’Al-Jazeera Khaled Abou Saleh téléphone à sa rédaction. Il prétend que Baba Amr est bombardé et organise les bruitages. M. Abou Saleh était invité d’honneur de François Hollande à la 3e Conférence des Amis de la Syrie.

Ben Rhodes a également organisé des spectacles pour journalistes en mal d’émotions. Deux tours operators ont été mis sur pied, l’un au cabinet du Premier ministre turc Erdogan et le second au cabinet de l’ex-Premier ministre libanais Fouad Siniora. Les journalistes qui le souhaitaient étaient invités à entrer illégalement avec des passeurs en Syrie. On offrait durant des mois un voyage depuis la frontière turque dans un village témoin situé en montagne. On pouvait y réaliser des séances photos avec des « révolutionnaires » et « partager le quotidien des combattants ». Puis, pour les plus sportifs, on pouvait depuis la frontière libanaise aller visiter l’Émirat islamique de Baba Amr.

Fort étrangement, nombre de journalistes ont observé eux-mêmes d’énormes falsifications, mais ils n’en ont tiré aucune conclusion. Ainsi, un célèbre reporter-photographe a filmé les « révolutionnaires » de Baba Amr brûler des pneus pour dégager de la fumée noire et faire accroire à un bombardement du quartier. Il a diffusé ces images sur Channel4 [10], mais a continué à affirmer qu’il avait été témoin du bombardement de Baba Amr relaté par l’Observatoire syrien des Droits de l’homme.

Ou encore, le New York Times a relevé que des photos et vidéos transmises par le service de presse de l’Armée syrienne libre et montrant de valeureux combattants étaient des mises en scène [11]. Les armes de guerre étaient en réalité des répliques, des jouets pour enfants. Le quotidien a néanmoins continué à croire en l’existence d’une armée de déserteurs de près de 100 000 hommes.
Lecture d’une déclaration de l’Armée syrienne libre. Les fiers « déserteurs » sont des figurants qui portent des armes factices.

Selon un schéma classique, les journalistes préfèrent mentir que reconnaître qu’ils se sont fait manipuler. Une fois bernés, ils participent donc consciemment au développement du mensonge qu’ils ont découvert. Reste à savoir si vous, lecteurs de cet article, préférerez aussi fermer les yeux ou si vous déciderez de soutenir le peuple syrien contre l’agression des Contras.



[1] La place Tahrir n’est pas la plus vaste du Caire. Elle a été choisie pour des raisons de marketing, le mot Tahrir se traduisant dans les langues européennes par Liberté. Ce symbole n’a évidemment pas été choisi par les Égyptiens, car il existe plusieurs mots en arabe pour désigner la Liberté. Or, Tahrir indique la Liberté que l’on reçoit, pas celle que l’on acquiert.

[2] La presse occidentale a pris l’habitude d’orthographier le nom de M. Syda en ajoutant un « a », en « Sayda », de manière à éviter la confusion avec la maladie du même nom. Ndlr

[3] Le terme « préméditation » s’emploie normalement en droit criminel. En matière politique, le terme adéquat est « complot », mais l’auteur s’est abstenu de l’utiliser car il suscite une réaction hystérique de la part de ceux qui s’appliquent à faire croire que la politique occidentale est transparente et démocratique. Ndlr

[4] « Washington a rédigé une nouvelle constitution pour la Syrie », Réseau Voltaire, 21 juillet 2012.

[5] « Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise », par German Foreign Policy, traduction Horizons et débats, Réseau Voltaire, 14 juin 2012.

[6] « L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 décembre 2011.

[7] Pour plus de détails, lire « La Contre-révolution au Proche-Orient », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 11 mai 2011.

[8] « L’opposition syrienne prend ses quartiers d’été à Miami », par Agence Cubaine de Nouvelles, Jean Guy Allard, Réseau Voltaire, 25 mai 2012.

[9] « Otto Reich et la contre-révolution », par Arthur Lepic, Paul Labarique, Réseau Voltaire, 14 mai 2004.

[10] « Syria’s video journalists battle to telle the ’truth’ », Channel4, 27 mars 2011.

[11] “Syrian Liberators, Bearing Toy Guns”, par C. J. Chivers, The New York Times, 14 juin 2012.


http://www.voltairenet.org/Qui-se-bat-en-Syrie,175109 http://www.voltairenet.org/Qui-se-bat-en-Syrie,175109

http://www.alterinfo.net/Qui-se-bat-en-Syrie_a79420.html

VIDEOS sur le site
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 04:29

 

Un économiste du Fonds monétaire international (FMI) démissionnaire accuse l'institution d'avoir caché des informations concernant la crise financière mondiale et la crise de la dette en zone euro


Le FMI aurait-il failli à sa tâche ? Dans une lettre de démission datée du 18 juin, envoyée au conseil du FMI (fonds monétaire international) et à des cadres dirigeants de l'organisation, Peter Doyle estime que l'incapacité du Fonds à sonner l'alerte à temps sur les crises de 2007-2008 et de l'euro représente une défaillance de premier ordre et que ce type de comportement tend à s'ancrer plus profondément dans le fonctionnement du FMI.Sa lettre, dont l'agence Reuters a consulté une copie, met en lumière les tensions internes qui couvent autour de la crédibilité du Fonds.


Des employés de l'institution, qui ont demandé à ne pas être identifiés, ont précisé à Reuters qu'ils sont nombreux à penser que le FMI a accordé des prêts à l'Europe sans respecter le même degré d'indépendance que dans d'autres dossiers, notamment pour le sauvetage des économies des pays émergents.


Le FMI a toujours eu un temps de retard


Peter Doyle, chef de la division pour la Suède, le Danemark et Israël au sein du département européen du FMI au moment de sa démission, reproche aussi à la direction du Fonds d'être corrompue par son processus de sélection qui garantit la nomination d'un Européen à la tête de l'organisation.Il estime que le FMI a toujours eu un temps de retard dans les dernières tentatives pour sauver la zone euro. Le FMI fait partie de la troïka des trois prêteurs internationaux, qui comprend également la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE), engagée dans la mise en place des plans de sauvetage de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal.


Des nominations sans légitimité


Peter Doyle, qui a travaillé pour le FMI pendant 20 ans, juge aussi que les nominations des dirigeants du Fonds au


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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 03:59
Mardi 24 juillet 2012

moldova[1]Le 12 juillet dernier, le Parlement moldave a voté une loi interdisant l’utilisation des symboles du « communisme totalitaire » dans le pays.

Les trois partis anticommunistes qui ont créé l’« Alliance pour l'intégration européenne » osent parler de « totalitarisme » alors même que la Constitution mise en place par le Parti Communiste de Moldavie, au pouvoir jusqu’en 2009, leur permet de gouverner contre lui bien qu’il soit le premier parti du pays avec près de 40% des suffrages aux dernières élections de 2010 – parfaitement régulières selon les observateurs internationaux !


En europhiles zélés, ils suivent les recommandations de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, qui avait dès 2006 prôné l’interdiction des symboles communistes dans toute l’UE, à l’initiative du catholique intégriste suédois Göran Lindblad.


Cette nouvelle insulte aux communiste et à l’URSS, dont la Moldavie a fait partie jusqu’à son éclatement, ne fera pas oublier que ce pays a été le principal artisan de l’écrasement du Reich nazi, qu’il a payé de 20 millions de morts. Elle ne fera pas oublier non plus que les communistes ont été et sont toujours les ennemis les plus résolus et les plus conséquents de la barbarie fasciste. Elle ne cachera pas l’inquiétante dérive d’un pays dans lequel les homosexuels et les musulmans sont chaque jour plus en danger. Et elle n’empêchera pas le peuple moldave de constater que ses conditions de vies se sont terriblement dégradées depuis le retour du capitalisme. La Moldavie était une république socialiste soviétique prospère, elle est aujourd’hui le pays le plus pauvre d’Europe. Le chômage y était nul, et la santé y était gratuite pour tous. Aujourd’hui, près de la moitié de la population active a émigré pour travailler (souvent clandestinement), et les malades doivent payer leurs médicaments – s’ils le peuvent…


 Les « libéraux » et « démocrates » au pouvoir à Chișinău auront beau multiplier les boucs émissaires, cela n’y changera rien.


Didas Kalos

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 03:51

 

L'Europe sécuritaire - Une conférence de François ASSELINEAU

 

Lyon, 15 juin 2012


Conférence inédite, le sujet porte notamment sur le durcissement des mesures de sécurité dans les pays de l’Union Européenne. Lois sur la propriété intellectuelle : HADOPI et ACTA, caméras de surveillance, fichiers biométriques, partage des données bancaires SWIFT ou des données sur les passagers PNR avec les USA : toutes ces mesures sont symptomatiques du processus de délitement démocratique que nous vivons : des atteintes à la liberté individuelle et à l’anonymat, qui convergent vers une centralisation toujours plus aigüe sous la houlette de personnes non élues.

 

http://cmick23r.wordpress.com/2012/07/23/leurope-securitaire-une-conference-de-francois-asselineau/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 03:04

 

Mardi 24 juillet 2012

vichy05[1]  A propos de la rafle du Vel d’Hiv, en juillet 42, François Hollande s’est cru malin de déclarer, l’air tragique, que « ce crime fut commis en France, par la France ». Pour être sur qu’on est bien compris, il ajoute, astucieux, « pas un seul soldat allemand ne fut mobilisé » pour cet acte.


Il cherche ainsi à culpabiliser l’ensemble des français, supposés d’un crime collectif. C’est parfaitement mensonger ! Le régime de Vichy ne fut en rien « la France ». A la Libération, le Général de Gaulle déclara que ce régime «était « nul et non avenu », considérant que la République Française n’avait jamais cessée d’exister dans cette période difficile, et qu’elle était présente dans la Résistance. Voir l’inverse, c’est voir en Vichy une continuité de la République, et non une rupture. C’est par essence une vision de l’histoire collaborationniste. C’est aussi oublier que le traité d’armistice, honteusement signé le 22 juin 42, un mois avant la rafle du Vel d’Hiv, stipulait, en son article 3 que « Le Gouvernement français (c'est-à-dire Vichy NDLR) invitera immédiatement toutes les autorités et tous les services administratifs français du territoire occupé à se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d'une manière correcte. ». La rafle fut un acte de soumission à l’Allemagne ! Voilà pourquoi « pas un seul soldat allemand ne fut mobilisé » ! Les traitres aux pays voulurent montrer qu’ils pouvaient faire seuls ! Voilà pourquoi la rafle du Vel d’Hiv ne peut pas être qualifiée de crime français : cela reste un crime des autorités militaires allemandes d’occupation, et de ses collaborateurs !


C’était d’ailleurs l’avis de François Mitterrand qui considérait, comme le Général de Gaulle, que, pendant l’occupation, il n’y avait eu qu’une seule France légitime, celle de la France Libre !


Rétablissons brièvement la vérité historique sur les événements douloureux de la période : la bourgeoisie française, dès l’entre deux guerre ne rêvait que de l’instauration en France d’un régime fasciste, dans le but d’étouffer les revendications ouvrières, comme en Allemagne. Aucune de ses manœuvres n’aboutit, y compris une tentative de coup d’Etat en février 34, la vigilance du pays, en particulier de sa classe ouvrière l’empêchant. Elle choisit donc la défaite face à l’Allemagne, et Vichy couronna ses efforts !


Mais on peut comprendre que François Hollande se sente solidaire de Vichy, quand on sait que les pleins pouvoirs furent votés à Pétain par une majorité de députés de la gauche de l’époque, tellement dévouée au capital, qu’elle accepta de lui rendre ce service indigne. C’est de cette gauche-là que François Hollande est si proche !


« L’honneur fut sauvé par les Justes » déclame-t-il !

 

La notion de « juste » est une notion éminemment sioniste ! En effet, en 53, Israël vota une loi commémorative de la « shoah » qui défini la notion de « justes parmi les nations ». A partir de 63, ces justes-là furent identifiés par Israël, décernant ainsi un certificat de bonne conduite à une poignée (quelques milliers) de français non-juifs, mais liés au sionisme. Or, comment expliquer que l’action de ces quelques milliers de français ait pu, à eux seuls, sauver les trois quart des juifs de France, (estimé entre 300 et 340 000 personnes) ? Le quart des juifs de France qui furent déportés, et disparurent, furent livré à la fureur nazi par la bourgeoisie collaborationniste. Ce taux de survie est d’ailleurs, de loin le meilleur de tous les pays occupés. Il est à comparer, par exemple, au taux de survie de 5 % des juifs polonais (chiffres cités par E. Todd, dans « Le destin des immigrés »). Ce ne sont pas que quelques « justes », mais la masse du peuple français qui n’a pas accepté que les juifs soient pourchassés !


François Hollande a aussi évoqué un autre concept sioniste qui est « la singularité de la Shoah ».

 

Ainsi, l’Allemagne nazie n’aurait eu pas d’autres objectifs, pendant la seconde guerre mondiale, que l’extermination des juifs ! Et ce massacre serait si « singulier » qu’il ne faudrait ne parler de rien d’autre ! Faut-il oublier les 20 millions de morts soviétiques, victimes civiles et militaires de l’Allemagne nazi, qui pourtant y perdit la guerre ? Et cette « singularité » devrait-elle nous faire ignorer les exactions d’Israël sur la terre de Palestine ?


Car, cela permet à François Hollande de conclure par une sérieuse menace quand il laisse entendre que quiconque s’insurge contre le sionisme, quiconque critique la politique d’Israël sera taxé d’antisémitisme :

 

« l’antisémitisme, partout où il se déploie, doit être démasqué et puni. Toutes les idéologies d'exclusion, toutes les formes d'intolérance, tous les fanatismes, la xénophobie, qui tentent de développer la logique de la haine, trouveront la République sur leur chemin ». Mais de quelle république parle-t-il ? De ce nouveau vichysme, soumis à l’Empire et à Israël ?


Cela donne corps à l’affirmation de Gilad Atzmon, saxophoniste israélien résidant à Londres, essayiste et auteur de « La parabole d’Esther », étude sur le différentialisme juif, quand il dit, en référence à la seconde guerre mondiale : « Avant les antisémites étaient ceux qui détestaient les juifs, maintenant, les antisémites sont ceux que détestent les juifs ».

D.R.

 

http://www.resistance-politique.fr/article-fran-ois-hollande-agent-d-israel-108451823.html

 

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Hélas, au risque de surprendre, et au nom SEULEMENT de la vérité, je dois reconnaître que François Hollande est effectivement choisi par le CRIF, comme tous les autres : Sarkozy, Copé, Jacob, DSK, Delanoë, Hidalgo, Huchon, Valls, Kouchner, Fabius, Cohn-Bendit... et les choix politiques de la France d'aujourd'hui portent la marque ultra-libérale et va-t-en guerres néo-coloniales des Sionistes-Talmudistes (comme des Atlantistes). Au détriment de nos intérêts, de nos valeurs, de notre indépendance ! Il faut le voir en face sous peine de passer à côté de la réalité : L'occupation de notre pays (Mon analyse a été saluée tant par le très sérieux GEAB que par des journalistes aussi reconnus que Michel Collon et Jean Bricmont). Eva R-sistons. NB : Concrètement, les de Villepin, Bayrou, Royal, Aubry, Fillon, Kosciusko-Morizet.. ont de ce fait peu de chances d'accéder aux charges suprêmes (Présidence, Affaires Etrangères...) puisqu'ils ne sont pas du "sérail" !

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 00:26

 

De hauts responsables à la sécurité du monde proche-oriental meurent en quelques jours, un hasard ?


Joseph Kirchner
Lundi 23 Juillet 2012

 

De hauts responsables à la sécurité du monde proche-oriental meurent en quelques jours, un hasard ?
De hauts responsables à la sécurité du monde proche-oriental meurent en quelques jours, un hasard ?


Une véritable purge en 4 jours, plusieurs hauts responsables à la sécurité du monde proche-oriental meurent en quelques jours, un hasard ?

- La décapitation de l’état-major Syrien (ministres et hauts responsables à la sécurités)
(morts dans un attentat, mercredi 18 juillet 2012)

- Omar Souleiman , le puissant chef à la sécurité Egyptienne sous Moubarak
(mort, dans un hôpital américain, jeudi 19 juillet 2012, lefigaro.fr)

- Le prince Bandar ben Sultan nouveau chef à la sécurité saoudienne (nommé vendredi 20 juillet, mort dans un attentat, dimanche 22 juillet 2012, presstv.ir)

Next..?

Il y a comme un lien, même si les choses sont différentes d’un pays à un autre.

Le prochain, voyons, un jordanien ? Un libanais ? Les deux ?



Peut-être la raison se trouve-t-elle par là, ce soir "Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie."


(..)


Joseph Kirchner pour WikiStrike
http://www.alterinfo.net/De-hauts-responsables-a-la-securite-du-monde-proche-oriental-meurent-en-quelques-jours-un-hasard_a79388.html
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