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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 13:25
PRESSE ET MEDIAS

 

Note d'eva : Le torchon FR2, télé aux ordres, braque ses projecteurs contre les Islamistes et du coup contre l'Islam, et au moment où j'écris, sur FR2 (le 13 h 15) une mn de silence pour les victimes juives : "Les enfants de la Communauté juive sont NOS enfants" - d'ici que ceux de l'entité sioniste, Israël, le soient aussi ? Mais tout est bon pour conduire les Français à mourir bientôt pour Israël (contre l'Iran et ses Arabes) ! Quelle infâmie ! Et silence de FR2 sur le meurtre des militaires arabes au service de la France ! Il ne faut parler des Arabes ou des Musulmans que pour les critiquer. Et là, à l'instant, on voit la Maire UMP de Montauban saluer le travail de Sarkozy: "Le Président a eu le ton juste" !

 

On parle de Jacques Cheminade afin de respecter le temps de parole, mais pour le discréditer, avec ses projets pour la planète Mars, et on l'interroge sur l'antisémitisme au lieu de lui demander de parler du scandale de la Monnaie... Et au passage, cocorico Sarkozy qui remonte dans les sondages, et Hollande est nul... Rien sur l'intervention d'Eva Joly fustigeant le raid mené par Guéant lui-même ! Mais par contre, on met en avant le Parti de Gauche pour qu'il progresse au détriment du PS, tout en détournant le débat politique économique et social - avec le bilan désastreux de Sarkozy - vers le sécuritaire, et en boostant Marine le Pen : Dans l'espoir d'un duel au 2e tour mettant en présence Marine le Pen et Sarkozy, avec l'élection assurée de ce dernier.

 

Si les sondages ne lui sont toujours pas favorables, attendez-vous à un grand coup, une sorte de 11/9 sous faux drapeau pour achever de convaincre les Français de voter pour le Bush français. Eva R-sistons

 

25 Mar 2012 12:21 am

Nous lui rendions dernièrement hommage à l’occasion de la journée internationale de la femme, la militante palestinienne Hana Shalabi est entrée en guerre, depuis 35 jours, contre l’abus de pouvoir de la toute-puissance israélienne, qui a fait de la détention administrative arbitraire une redoutable spécificité, en usant de l’arme non-violente de la désespérance : la grève de la faim.

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24 Mar 2012 02:00 pm

"C'était une  tentative  de lynchage de masse", la phrase de Mohammad Youssef, responsable d’une équipe de nettoyage dans un centre commercial de Jérusalem,  fait froid dans le dos, mais elle reflète l’effroi provoqué  par le déchaînement de violence de  supporters de l’équipe israélienne de football "Beitar Jerusalem", réputés pour leur extrême agressivité, contre lui et ses employés arabes.

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26 mars 2012

Sarkozy: "comment dire ..."

Sur France-Info ce matin le Président de la République a dit: "Je rappelle que deux de nos soldats étaient... comment dire... musulmans, en tout cas d'apparence, puisque l'un était catholique, mais d'apparence. Comme l'on dit: la diversité visible".


Il s'agit là d'une déclaration diffamante qui tombe sous le coup des lois de la république contre le racisme et l'antisémitisme.


Il ne s'agit pas selement de dénoncer des propos mais d'en passer par la loi car nous sommes en présence d'une déclaration raciste. Il faut porter plainte. En ce moment le président bénéficie d'une immunité sauf devant la haute cour de justice pour trahison, mais le candidat, le simple citoyen relève des lois de la république. Je pense que cette question se pose pour la première fois, il va falloir trancher: des propos comme ceux-là la ne doivent pas rester impunis car où allons-nous si le plus haut sommet de l'Etat en est là ?

P. P

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 13:22

 

La troisième guerre mondiale se précise

   Les signes de l’avènement d’une troisième guerre mondiale sont de plus en plus frappants au fil des alliances et intérêts divergents opposant les puissances de ce monde. Chacun a pu constater une accélération graduelle dans le processus du choc des civilisations et notamment récemment avec la fusillade toulousaine, prétexte idéal pour l’instauration d’un Patriot Act français. Un peu partout aux quatre coins du globe, les alliances se multiplient. L’imminence du conflit ne fait ainsi que se confirmer, le calendrier mondialiste ayant ses impératifs d’ordre mystique que nul ne doit ignorer.

   Encerclée militairement, la Russie attire logiquement l’attention. D’autant que le verdict des élections présidentielles est tombé : succédant à Medvedev, Vladimir Poutine fut élu au premier tour avec une écrasante majorité (64%). Aucune surprise n’est venue des urnes. Mais nous allons voir que, comme pour la Syrie, l’Occident remettra probablement le couvert sur le sol russe pour d’occultes raisons.  

   Sur le plan médiatique, c’est le bal des hypocrites le plus total ; chacun cherche à rejeter la responsabilité de cette troisième grande guerre sur l’autre alors que tout le monde sait très bien que l’axe atlanto-sioniste se trouve à l’origine. Le prétexte des armes de destruction massive a déjà marché. L’exemple irakien vient nous le rappeler. Saddam Hussein en avait fait les frais. Depuis maintenant plusieurs années, le nucléaire iranien est au centre du débat et bien plus encore, puisqu’il pourrait être le point de départ du grand conflit à venir.

Washington recrute ses alliés en Asie

   Deux blocs se forment peu à peu au fil des intérêts énergétiques et financiers des protagonistes, l’axe eurasien évoluant en réaction de l’agression incessante qu’il subit. A titre d’exemple, le pétrole iranien est à présent commercialisé avec la Russie, l’Inde, la Chine et non avec les nations de l’Union Européenne.

   Tout au sud-est, habituellement discrète, l’Australie a clairement pris position.Un rapport démontre qu’un accord militaire a été trouvé entre le premier ministre Julia Gillard et le président Barack Obama. Ainsi, navires de guerre et avions américains pourront accéder aux bases navales et aériennes d’Australie.La coopération paraît dès lors évidente. Les Etats-Unis étant frontalement opposés à la Chine, notamment sur le plan monétaire, l’administration Obama ne souhaitait pas une diplomatie tiède mais un véritable allié. Nul doute que le cas australien viendra tôt ou tard sur le devant de la scène dans l’éventualité d’une attaque étasunienne en Asie. De plus, rappelons que dans sa pêche aux alliés, Washington a déjà enrôlé la Corée du Sud et le Japon, lesquels sont en nette opposition face la Chine.

   Outre ces alliances de circonstances, une question mérite d’être soulevée et c’est un bankster que l’on croyait définitivement hors du coup qui vint la poser : « Combien de temps la Chine et la Russie pourront-elles se contenter de regarder l’Amérique nettoyer ? » lança récemment Henry Kissinger avant de rappeler que l’Iran était la principale cible d’Israël puis de conclure sur une note impérialiste : « Nos équipes de jeunes, aux États-Unis et à l’Ouest, sont préparées parce qu’elles ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon. Quand elles seront commandées pour sortir dans les rues et lutter contre ces Chinois et Russes, elles obéiront à leurs ordres. N’oubliez pas ! Les Etats-Unis ont les meilleures armes. Nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a. Et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu. »

Poutine, le grain de sable de l’OTAN

   Venons-en maintenant à la Russie dont il est important de préciser qu’elle est militairement encerclée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Il est tout aussi utile de signaler que le continent russe s’est considérablement rechristianisé après avoir tourné la page communiste. L’Histoire jouant immuablement la même partition, cherchez les causes d’un problème et vous ne serez guère étonné de ses conséquences.

   L’avancée des plans mondialistes devait initialement se produire sans le grain de sable nationaliste Poutine qui représente un obstacle à l’hégémonie atlanto-sioniste. Ainsi, Washington a pour objectif de l’effacer du champ politique russe. Par quel intermédiaire ? ONG pro-atlantiste par excellence, la NED se veut l’allié objectif de l’OTAN. Autrefois amenée à provoquer des révolutions colorées, cette discrète nébuleuse s’efforce d’influencer la presse soviétique, ce qui n’empêche pas la popularité de Poutine ni sa réélection. Sa substitution par Nemtsov -ou un autre pion mondialiste- devait initialement s’établir selon les vœux américains. Mais les manifestations « oranges » n’ont visiblement pas eu l’effet escompté et le peuple russe s’est montré fidèle au Kremlin.

   Le remplacement de Poutine est ainsi reporté. Les réseaux occidentaux devront donc redoubler d’effort. Idem en Syrie où le véto russo-chinois a stoppé l’avancée belliciste américaine en s’opposant aux sanctions occidentales. Il s’agit d’un signal fort démontrant que la marche avant guerrière américaine n’est pas une fatalité. Sauf que, toujours sous couvert de liberté et de démocratie (on ne change pas une entourloupe qui fonctionne), l’OTAN se remettra vraisemblablement à l’ouvrage.

   Les services de renseignements du MI6 et de la CIA s’étant rendus sur le terrain, l’armée syrienne ayant été au passage rencontrée, il y a fort à parier que la subversion s’empare de nouveau de la Syrie. Pour une rébellion dite « populaire » comme se plaisent à déclarer nos médias alignés -habitués à mentir- qui qualifient le régime d’Al-Assad de « répressif » face aux « opposants syriens », alors que cette insurrection est fabriquée de toute pièce depuis l’étranger.

   De plus, la Syrie est un allié de la Russie. De même que l’Iran est le premier partenaire commercial de la Chine ; la nation perse fournissant abondamment la puissance communiste en pétrole. La coopération ne s’arrête pas là comme le précisa à Bruxelles le vice-premier ministre délégué pour les affaires militaires Dimitri Rogozin : “Toute attaque contre l’Iran serait considérée comme une menace directe à la sécurité de la Russie !” Une telle mise en garde s’emboîte parfaitement avec les plans des dirigeants du cartel bancaire.

L’Iran, une cible « privilégiée »

   La présence des troupes militaires anglo-américaines s’est renforcée dans le détroit d’Ormuz en ce début d’année 2012, notamment au sud où des bases navales et aériennes ont été massivement transférées. De ce lieu stratégique pourraient éclater diverses confrontations. Pour rappel, 100000 troupes US avaient rallié le Koweit avant l’invasion irakienne de 2003. Les mêmes mesures pourraient entraîner les mêmes effets… sans que cela n’émeuve le grand public occidental, les média-mensonges jouant alors un rôle majeur.

   D’autres signes avant-coureurs ne laissent rien présager de fameux dans ce coin du globe ; comme cette déclaration du Secrétaire à la Défense Léon Panetta qui prédit, selon Russia Today, une attaque israélienne en Iran pour le printemps 2012. Mais ce fameux Iran d’Ahmadinejad n’est point décidé à se laisser agresser sans réagir. Jouant sur les mots, le président perse a récemment affirmé vouloir un « Nouvel Ordre Mondial basé sur la justice face à la décadence du capitalisme. » Une chose est sûre : le fief chiite se prépare militairement et financièrement à faire front (augmentation du budget militaire iranien de plus du double). Reste à savoir si le clergé perse de Khomeini souhaite depuis le début ce choc des civilisations qui paraît aujourd’hui inévitable. En d’autres termes, l’Iran se doterait-il volontairement de l’arme nucléaire pour attiser le conflit ? Il s’agit d’une autre question auquel il est difficile de répondre.

   Les feux clignotants des médias alignés ont, depuis plusieurs années, annoncé cette confrontation d’envergure internationale. Sur RTL en septembre 2007, le sioniste Kouchner avait été un des premiers à nous mettre la puce à l’oreille alors que rien ne présageait un tel scénario. Ses propos avaient alors interloqué l’opinion. Aujourd’hui, ils sont devenus un lieu commun.

   L’avènement de la troisième guerre mondiale se précise donc au fur et à mesure que les pions prennent place sur l’échiquier. Les oligarques sous contrôle s’apprêtent à déclencher le chaos voulu par les maîtres occultes de la gouvernance mondiale, afin d’asseoir leur suprématie autant financière qu’idéologique et d’établir sur les ruines des nations, leur plan de domination à long terme et grande échelle.

 

Johan Livernette le 24 mars 2012

 

http://johanlivernette.wordpress.com/2012/03/24/la-troisieme-guerre-mondiale-se-precise/

 

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Crise Nucleaire Iranien : Téhéran prèt à se battre et Mocou disposé à soutenir l'Iran 

 

L'Iran se déclare prête à contrer toute intervention des troupes de l'OTAN ou d'Israel.

Dans le cas d'une frappe militaire sur l'Iran Téhéran a les moyens de « très bien travailler», a déclaré le chef de l'état-major général russe

Dans le cas d'une attaque militaire sur le territoire de l'Iran , la République islamique disposerai d'une force d'intervention adéquate pour répliquer à ses agresseurs, selon le ministère russe de la Défense. Selon le chef d'état-major des armées russes Nikolaï  Makarov , Téhéran  "est très efficace" quand une menace venant de l'extérieur la menace.

L'Iran est, bien sûr, un sujet sensible Selon lui, une décision de frappe pourrait intervenir dès maintenant , même si selon toutes vraisemblances, se sera probablement plus proche de l'été -a suggéré Nikolaï  Makarov  dans une interview accordé à des journalistes. Auparavant, le chef du Pentagone Leon Panetta n'a pas exclu qu'une frappe militaire contre la République islamique pourrait ètre déclenché dès le printemps .

Lors d'une interview avec des journalistes, le général Makarov a déclaré que les analystes militaires russes surveillent avec constance la situation autour de l'Iran, et en cas d'agression contre teheran, elle n'exclut pas un certain nombre de scénarios différents.

En particulier, le chef de l'état-major général, prend très au sérieux la possibilité d'une d'attaque contre l'Iran qui entrainerait contre les pays agresseurs des mesures similaires. (sic!)

Le danger pour l'Iran vient de l'Ouest. Le commandant de la Cinquième Flotte de la marine américaine, Mark Fox, a déclaré que le Pentagone est sérieux quand il menace les forces armées de l'Iran d'une intervention. Dans le golfe Persique ont été vus vedettes et sous-marins, qui appartiennent à la marine iranienne. Au total, selon le vice-amiral, la République islamique dispose de dix sous-marins opérationnels.

La rhétorique belliqueuse de l'Ouest contraste avec la tranquillité du commandement iranien, de plus en plus, jour après jour, les relations entre l'Iran et les pays occidentaux comme avec les monarchies pétrolières du Moyen-Orient se détériorent de plus belle.

 Récemment, le Président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que Téhéran va bientôt annoncer au monde "un très grand développement dans le domaine nucléaire." Quand on lui a demandé plus de détails, Ahmadinejad n'a pas précisé, mais dans son discours il a exhorté les États-Unis et d'autres pays occidentaux à cesser de parler avec Téhéran comme s'ils étaient en position de force.

Plus tôt, l'ambassadeur d'Iran en Russie Mahmoud Reza Sajjadi a déclaré que Téhéran est prêt à attaquer les forces américaines dans le monde entier, s'ils attaquent l'Iran. Il a souligné qu'attaquer la République Islamique d'Iran serait une énorme erreur pour les États-Unis , comparable à un suicide.

Cependant, très ouvertement de l'autre côté de l'océan on envisage la guerre sans détours. Début Février, le secrétaire américain de la Défense, Leon Panetta, a déclaré qu' au printemps ou en été, Israël pourrait frapper l'Iran et ses installations nucléaires, ainsi que ses bases de missiles . Auparavant, le chef du Pentagone a mis en garde Israël contre toute précipitation inconsidéré, mais dans le même temps, a déclaré que Washington était disposé à frapper un grand coup contre la République islamique.

Le dernier cycle de tensions internationales sur l'Iran est encore monté d'un cran après les attaques terroristes contre les ambassades israéliennes à Tbilissi et à New Delhi. Les autorités israéliennes ont lié les deux attentats ensemble, et  blâmé Téhéran.

"L'Iran est derrière ces attaques terroristes, étant le plus grand exportateur de terreur dans le monde" - a déclaré à cette occasion, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Cette déclaration a immédiatement fait réagir les diplomates iraniens. " l'Iran condamne avec colère toute attaque terroriste. Nous protestons contre les fausses déclarations des responsables israéliens,." - A déclaré l'ambassadeur de la République islamique en Inde Mehdi Nabizadeh.

Le chef de l'état-major des forces armées de la Fédération de Russie,  le général Nikolaï Makarov, observera quotidiennement l'évolution de la situation non seulement en Iran mais aussi en Syrie. Il a souligné que le leadership militaire de la Russie a soigneusement analysé les opérations militaires ayant eu lieu en Lybie et estime qu 'il s'agit d'une tentative visant à reproduire ce scénario en Syrie. 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, suite à la réunion avec son homologue des Emirats Arabes Unis a énuméré les symptômes de la maladie dont souffre le pouvoir syrien et a déclaré que les moyens de résoudre le conflit interne en Syrie ainsi que la question nucléaire de l'Iran passe par des moyens non-militaires.

 

Source: zebuzzeo

 

http://www.wikistrike.com/article-la-troisieme-guerre-mondiale-se-precise-102249444.html

 

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 20:53

 

Chrétiens en Syrie

 

http://www.dieucafe.com/2012/03/01/syrie-les-chretiens-tiennent-par-la-priere/

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Des Eglises accusent la France de vouloir vider la Syrie de ses Chrétiens
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Il va falloir se poser la question : serait-ce la Nakba qui recommence ?


Je répercute ici un cri d'alarme vu sur le Grand Soir


Des Eglises accusent la France de vouloir vider la Syrie de ses Chrétiens.
Al Manar
Un face à face farouche oppose en Syrie des Églises orientales chrétiennes aux ambassades occidentales, ont révélé des sources proches du patriarcat orthodoxe au site de l’opposition syrien AlHakika (La vérité).

Des Visas ouverts aux Chrétiens seulement !

Les patriarches Agnatius IV et Zakka Ier ont découvert un plan ourdi par certaines ambassades occidentales à Damas, en l’occurrence celle de France, pour vider la Syrie de ses Chrétiens.

L’affaire a été découverte par le patriarcat le mois dernier. Ainsi, des ministères des affaires étrangères français, canadiens, suédois, et allemands ont donné l’ordre à leurs représentations diplomatiques dans la capitale syrienne d’accorder à tout syrien de confession chrétienne un visa, sans exiger des garanties ou l’assurance qu’il rentrera au pays dès son expiration.

Des offres de visas

En même temps, révèle le patriarcat, ces ministères ont contacté par téléphone les ressortissants de ces églises et patriarcats syriens dans leur territoire leur demandant de mettre au point les listes de leur proches et sujet de leurs églises en Syrie, surtout ceux qui veulent la quitter, pour que les ambassades les appellent et leur accordent un visas ouvert ou de leur demander de se rendre aux ambassades pour obtenir ces visas.

Selon cette source, les demandeurs de visas devraient présenter dans leur dossier une attestation de leur église certifiant qu’ils sont bel et bien Chrétiens.

« Les églises syriennes ont vu des dizaines de ces demandes d’attestations de citoyens syriens qui se sont rendus à l’ambassade de Suède pour une demande de visas et furent surpris de voir que le consulat leur réclamaient une attestation de leur église » précise cette source.

L’enquête menée par les patriarches a révélé que ces états, et en particulier la France, veulent vider la Syrie de ses Chrétiens, et ce de concert avec les États qui parrainent les organisations islamistes terroristes en Syrie, en l’occurrence l’Arabie saoudite et le Qatar.
Ces patriarches ont alors contacté ces missions diplomatiques occidentales et les ont sommées de cesser ces actes.

Le retour du négoce d’esclaves

Selon cette source, l’altercation la plus violente a eu lieu entre le patriarche Ignatius IV Hazim qui est le patriarche d’Antioches et de tout l’Orient pour les Chrétiens orthodoxes et l’ambassadeur de France en Syrien Eric Chevalier deux jours avant son départ.

Le haut-religieux avait alors accusé les ambassades occidentales et en particulier française de ressusciter le négoce des esclaves, lorsque des commerçants transportaient comme du bétail les Africains au Continent américain pour les faire travailler dans les fermes américaines !

Selon cette source, certaines églises syriennes, en l’occurrence les catholiques sont impliquées dans ce projet, surtout en France, alors que les autres églises notamment eu Suède l’ont critiqué avec fougue et se sont dressées contre lui.

Ces églises ont même eu recours aux autorités syriennes, leur demandant de déployer leurs efforts pour empêcher le départ des Chrétiens, en refusant entre autre de leur livrer des passeports, ou de des visas de sortie pour ceux qui en ont déjà.

« Nettoyage ethnique » à Homs

Jeudi, une note de l’Église orthodoxe syrienne qui compte 60% des Chrétiens de Syrie, adressée au Vatican et rapportée par l’agence Fides a fait état d’un « nettoyage ethnique » à l’encontre des chrétiens dans la ville syrienne de Homs. Elle serait menée par la « Brigade Al-Farouk » de l’Armée syrienne libre (ASL), des éléments armés d’Al Qaeda et par différents groupes wahhabites. L’ASL compterait dans ses rangs des mercenaires provenant de Libye et d’Irak.

« Des militants islamiques armés, sont parvenus à expulser 90% des chrétiens de Homs, et par la force, ont placé leurs maisons sous séquestre » affirme cette note de l’Eglise orthodoxe.

Selon des sources du Métropolite orthodoxe, les militants se sont rendus de maison en maison obligeant les chrétiens à s’enfuir, sans leur donner le temps de prendre quoi que ce soit avec eux.

La presse étrangère ne dit pas toute la vérité

Le vicaire apostolique d’Alep, Mgr Giuseppe Nazzaro, s’exprime en ces termes : « Nous ne disposons pas de sources permettant de confirmer directement ces informations, mais on peut dire que de tels rapports commencent à faire s’écrouler le mur de silence jusqu’ici construit par la presse dans le monde entier. Dans cette situation, les mouvements islamistes et terroristes commencent à s’imposer. »


http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=56159&...
URL de cet article 16186
http://www.legrandsoir.info/des-eglises-accusent-la-france-de-vouloir-vider-la-syrie-de-ses-chretiens.html
Voir aussi sur ce blog,
Toulouse - témoignage et réactions

 

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 19:41

http://www.al-azhar.eu/176-509-large/tariq-ramadan-mon-intime-conviction.jpg

 

Les enseignements de Toulouse

COMMUNIQUE DE PRESSE | jeudi 22 mars 2012

 

Au-delà de la couverture médiatique permanente et particulièrement intense, au-delà même de la gestion politique de la crise ; il convient de faire une pause et de considérer les choses à la lumière de leur priorité. A Toulouse et Montauban, comme dans toutes les situations de guerre et de violence, nos pensées doivent accompagner les chemins de notre cœur, naturellement en sympathie avec les victimes. A Toulouse et Montauban, ce sont des adultes et des enfants, des innocents, qui ont été assassinés. La mort et la désolation touchent des familles françaises, juives, catholiques, musulmanes ou sans religion : c’est à eux qu’il faut penser, loin des projecteurs, des commentaires, des hypothèses et des possibles jeux politiques. Une communion du cœur et de l’intelligence pour exprimer nos condoléances, et notre fraternité humaine. Perdre un enfant, un frère, un père, un mari, une sœur, un ami, dans de telles circonstances est une tragédie : à Toulouse et à Montauban, comme au chevet de toutes les victimes innocentes, en Occident de même qu’en Afrique ou au Moyen-Orient, nous sommes renvoyés à notre condition humaine, aux horreurs dont sont capables les hommes comme à la dignité de nos fragilités assumées et de nos résistances légitimes. Aux victimes, à toutes les victimes, vont nos pensées. Ce silence est notre premier commentaire.

Mohamed Merah avait donc 23 ans. Il était connu de tous dans son quartier, et au-delà. Gentil, disaient-ils, serviable et ne correspondant en rien, selon eux, à cette image du « salafiste jihadiste extrémiste » prêt à tuer pour une cause religieuse ou politique. Son avocat l’a connu et défendu pour des délits allant du vol au brigandage et il n’avait décelé aucune inclinaison religieuse et encore moins salafiste. Il venait d’être condamné par la justice, il volait, conduisait sans permis et, deux semaines avant les faits, se trouvait en boîte de nuit tout sourire et, selon les témoins, d’humeur très joyeuse et festive. Il s’était rendu en Afghanistan et au Pakistan en 2010 et 2011 et il avait également essayé d’intégrer l’armée française mais sans succès compte tenu de ses antécédents judiciaires. A la lecture des faits et de sa courte biographie, Mohamed Merah apparaît comme un grand adolescent, un enfant, désœuvré, perdu, dont le cœur est, de l’avis de tous, affectueux, mais dont les pensées étaient brouillées, perturbées et particulièrement incohérentes, comme on s’en est rendu compte pendant les longues heures de son dialogue avec les forces de police alors qu’il était assiégé. Il était un peu équilibré, provocateur, assassin assumé sans, nous dit-on, être suicidaire. Il voulait, disait-il, « donner une leçon à la France ».

Le problème de Mohamed Merah n’était ni la religion ni la politique. Citoyen français frustré de ne pas trouver sa place, sa dignité, et le sens de la vie dans son pays, il va trouver deux causes politiques pour exprimer son dépit : les peuples afghan et palestinien. Il s’attaque à des symboles, l’armée, et tue juifs, chrétiens, musulmans sans distinction. Il exprime une pensée politique d’un jeune adulte dérouté qui n’est habité ni par les valeurs de l’islam, ni par des pensées racistes ou antisémites. Jeune, désorienté, il a tiré sur des repères qui avaient surtout la force et le sens de leur visibilité. Ni plus ni moins. Un pauvre garçon, coupable et à condamner, sans l’ombre d’un doute, même s’il fut lui-même la victime d’un ordre social qui l’avait déjà condamné, lui et des millions d’autres, à la marginalité, à la non reconnaissance de son statut de citoyen à égalité de droit et de chance. Mohamed, au nom si caractérisé, fut un citoyen français issu de l’immigration avant de devenir un terroriste d’origine immigrée. Son destin fut très tôt enchaîné à la perception que l’on avait de ses origines. Dans la provocation, il a bouclé la boucle : il s’est perdu dans cette image, autant déformée que dégradante, pour devenir « l’autre » définitif. Pour les Français de France, il n’y a plus rien de français chez l’Arabo-musulman Mohamed.

Il n’y a pas à excuser son acte. Espérons néanmoins que la France entende une leçon que Mohamed Merah n’avait ni l’intention ni les moyens de lui donner : il était français, comme toutes ses victimes (au nom de quelle logique étrange, d’ailleurs, les a-t-on différenciés et catégorisés sur la base leur religion ?), et s’est senti systématiquement renvoyé à ses origines par sa couleur et à sa religion par son nom. L’immense majorité des Mohamed, des Fatima ou des Ahmed des cités et des banlieues sont français et ce qu’ils veulent c’est l’égalité, la dignité, la sécurité, un travail et un logement. Ils sont culturellement et religieusement intégrés et leur problème est avant tout d’ordre social et économique. L’histoire de Mohamed Merah renvoit la France à son miroir : il finit jihadiste sans réelle conviction après avoir été un citoyen sans réelle dignité. Cela n’excuse rien, encore une fois, mais c’est bien là que se terre un enseignement crucial.

On nous a annoncé que la campagne électorale s’était arrêtée pendant deux jours. Il n’en fut rien. Cet arrêt même fut politique. A un mois des élections, tous les analystes et les journalistes, se demandent qui saura le mieux rebondir, ou instrumentaliser l’affaire. Nicolas Sarkozy, en position de Président rassembleur, a dans les mains des atouts conséquents. Les meurtres de Toulouse vont naturellement déplacer le curseur des élections présidentielles sur les thèmes favoris de la droite et surtout de l’ extrême- droite, avec les débats sur la question de l’insécurité, de l’immigration, de l’islamisme violent, et bien sûr la scène internationale en relation avec l’Afghanistan, Israël et la Palestine. C’est dans ces domaines que le Président Sarkozy est le mieux à son aise : gestionnaire de crise, il pourra à la fois naturellement chasser sur les terres du Front National et exposer jusqu’à l’hypertrophie sa stature internationale où son bilan est moins mauvais. Les jeux ne sont pas faits et les prochaines semaines peuvent nous apporter leur lot de surprises. En France comme à l’étranger. Tous les autres candidats sont dans l’attente, comme tétanisés à l’idée de faire un faux pas : Nicolas Sarkozy est en position de force symbolique. Ce statut aura un poids certain même si rien n’est assuré.

A l’observation de ces jeux et gesticulations, on se sent envahi par un malaise. Les victimes, les morts, les familles, les vraies questions sociales et politiques semblent être secondaires. Nous sommes dans le temps du calcul et des stratégies : les politiques jouent du pouvoir des symboles autant que Mohamed Merah visaient ces symboles dans son impuissance. Les thèmes s’invitent dans la campagne électorale au gré des émotions et du spectacle. On parlera de l’intégration, de l’islamisme, de l’islam, de l’antisémitisme, de la sécurité, de l’immigration, des banlieues perdues, des relations internationales et ce non comme des démocrates à l’écoute des peuples mais de plus en plus comme des populistes, qui instrumentalisent les événements et se jouent des peuples. Le Président joue au Président et ses opposants veulent prouver qu’ils sont de dignes prétendants. On aurait aimé de vrais débats politiques, on devra se contenter de numéros d’équilibristes, de mises en scène, de tentatives de récupération aussi habiles que malsaines.

A Toulouse et Montauban, la France s’est effectivement retrouvée face à son miroir : cette crise a révélé, si besoin était, que les candidats ont cessé de faire de la politique, non pas seulement deux jours durant en hommage aux victimes, mais depuis bien des années. Cela fait bien longtemps en effet que les vrais problèmes sociaux et économiques ne sont pas abordés et qu’une partie des citoyens français sont traités comme des citoyens de seconde catégorie. Mohamed Merah était un Français (dont le comportement était aussi éloigné du message du Coran que des textes de Voltaire) : Est-ce donc si difficile à concevoir et à admettre ? Cela fait donc si mal ? Tel est bien le problème français.

 

http://www.tariqramadan.com/LES-ENSEIGNEMENTS-DE-TOULOUSE,11912.html

 

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Voir aussi :

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 19:31
Samedi 24 mars 2012

Le capitalisme nous affamePour appeler l’OTAN à bombarder la Libye, il y avait 70 ONG. Pour appeler au secours des populations menacées par la famine au Tchad, elles ne sont que deux. Les premières sont occupées sur un autre chantier, en Syrie, où leur nombre a presque triplé. Elles sont 200 à faire la commande de bombardiers. Les droits de l’homme au Tchad n’intéressent, apparemment, pas. Tout autant qu’en Somalie.

 

Pourtant les 70 associations, qui ont réussi le pari de faire de la Libye un champ de ruines et d’incertitudes, sont directement responsables de ce qui se passe. Les deux ONG qui ont lancé l’alerte, Action contre la Faim et Première urgence-aide médicale, annonce une grave crise alimentaire qui se prépare au Sahel, et qui touche déjà le Tchad.

 

La responsabilité des » protecteurs de civils » réside dans les conséquences de la » révolution » atlantiste sur les travailleurs sub-sahariens, qui ont tous perdu leur emploi et les revenus qui vont avec. Quand ils n’ont pas perdu la vie sous les machettes des « révolutionnaires », ces civils que la résolution 1973 de l’ONU protégeait.

 

« La région du Kanem, à l’ouest du Tchad, a basculé en phase d’urgence » nous dit Action contre la Faim. En février, on enregistre le triple d’enfants souffrant de malnutrition par rapport à l’année dernière à la même période. Dans le canton de Kado, la moitié des habitants n’a plus de stock de nourriture.

 

Et ce nombre est en augmentation. Beaucoup d’enfants acheminés vers les centres de soins décèdent en chemin. Et les ONG engagées dans le « printemps » ne les voient pas. Elles qui pourraient, peut-être, obtenir des pétromonarques arabes d’allonger le budget d’armement des « résistants » syriens d’une rubrique consacrée à compenser l’annulation de l’importante source de vie que constituait la Libye, aujourd’hui « libérée ».

 

D’un autre côté, ceux qui subventionnent les droits-de-l’hommistes pourraient, dans l’urgence, verser les sommes prévues aux populations en danger de mort, en les considérant en tant que victimes collatérales de l’opération « protecteur unifié ».

 

Ce sera une façon de se donner une bonne image, de prouver leur bonne foi et de démontrer qu’ils sont, véritablement, des défenseurs de l’Humanité souffrante. Les familles témoignent ainsi : « Tous les quatre ou cinq mois, nos maris nous envoyaient l’équivalent de près de 400 euros. Maintenant nous ne disposons plus de ces sommes et il y a des personnes en plus à nourrir », depuis que le CNT et les bandes armées gouvernent la Libye. Plus haut dans la hiérarchie, Barak Obama et son égérie Hillary Clinton qui s’inquiètent gravement de la démocratie dans la région et des droits humains, auraient une occasion en or de se battre contre un ennemi, tout aussi, sinon plus, nocif que les « régimes autoritaires » et qui tue plus sûrement, la faim. Mais ils ne bougent pas. (Rappelons que les USA votent systématiquement contre les résolutions de l’ONU concernant le « droit à l’alimentation ». Les aliments et l’eau sont pour eux une arme de guerre. NDLR)

 

La raison en est que la faim est une catégorie économique et, en tant que telle, la religion néolibérale la classe parmi les effets de l’incapacité de survivre aux lois du marché. Il serait donc malvenu de venir interférer dans un processus, au risque de perturber son cours, où les faibles sont plutôt coupables que victimes.

 

Ahmed Halfaoui

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 18:48
http://lci.tf1.fr/france/societe/comment-un-jeune-delinquant-bascule-dans-le-jihadisme-7086169.html

Mohamed Merah âgé de 22 ans/Image d'archives

Samedi 24 mars 2012 6 24 /03 /Mars /2012 14:12

Un jeune de banlieue particulièrement perturbé qui entre en confidence avec les fonctionnaires des services spéciaux français : on aura tout vu, décidément, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Car ne nous leurrons pas : c'est bien ce qui s'est passé, au point aujourdhui d'en arriver à regarder tout autrement ce qui s'est passé à Toulouse. En ce moment, on le voit tous les jours, les américains, via leurs drones tueurs, liquident un par un tous leurs anciens amis talibans. Sysématiquement. Ceux qui les ont tant aidés jadis à repousser les soviétiques en Afghanistan. J'avais écrit il y a quelque temps qu'ils effectuaient un solde de tout compte, ce faisant. Partir du pays, certes, mais en ne laissant derrière eux rien qui puisse ressurgir un jour de leurs agissements et de leurs compromissions avec ceux qu'ils vitupèrent tous les jours depuis qu'ils se sont retournés contre eux. En France, nous ne possédons pas de drone (sinon des copies israéliennes recarossées par Serge Dassault, pour nous les vendre à un prix exorbitant). Mais nous pratiquons de même, en éliminant ceux qui, à un moment de leur vie, ont pactisé avec des services placés aujourd'hui au pied du mur et forcés de révéler leurs liaisons douteuses. Et même apeurés par les possibles révélations, à en avoir pris les devants aujourd'hui dans les colonnes du Monde.

Mohammed Merah lui aurait dit, à lui où à un de ses fonctionnaires "de toute façon, je devais t'appeler pour te dire que j'avais des tuyaux à te donner, mais en fait, j'allais te fumer (*)," finit par lâcher Bernard Squarcini dans une interview sollicitée au journal le Monde pour tenter de masquer son rôle délétère dans ce qui devient une histoire sordide, comme si les meurtres d'enfants d'une école juive ne l'avaient pas encore assez été. Qu'est-ce qui peut faire qu'un paumé de banlieue de 23 ans puisse parler sur ce ton à l'instance la plus haute, en France, des services de sécurité du pays ? D'où lui est venu cette familiarité, à ce jeune meurtrier qui écrivait pourtant à son juge sur un ton très respectueux ? Pourquoi en était-il arrivé à autant de familiarité avec ce fonctionnaire ou ses subordonnés ? Pourquoi en être arrivé à vouloir souhaiter tuer celui qu'il aura eu pendant des mois comme interlocuteur privilégié ? S'est-il senti trahi ? Pourquoi en est-il arrivé, avant de voir sa vie se terminer au bout de l'entonnoir qu'il s'était construit, ou qu'on lui avait fabriqué, à vouloir dire qu'il avait "mis la France à genoux ?" En quoi pouvait-il penser l'avoir fait en commettant de pareils actes ?

Pour une raison simple : on lui avait confié un rôle. Un double rôle, à l'évidence. Le jeune jihadiste devait en avoir à nous dire, en effet. Et mort, Bernard Squarcini s'est empressé de parler à sa place. Tellement rapidement que le soupçon n'est même plus supposé. Le lendemain même où le pantin terroriste été retrouvé en bas de son immeuble criblé de balles, l'homme qui avait demandé à le rencontrer à l'automne 2011 est venu aussi vite parler à sa place, pour nous dresser un tableau hallucinant du personnage, mais aussi et encore plus de ses propres relations avec lui. A dresser le tableau de quelqu'un qui le connaissait très bien depuis... 2007. Celui d'un jeune de banlieue sans le sous, ou vivant d'un RSA (un peu plus de 400 euros par mois) ayant déjà fait tamponner son passeport dans neuf pays, et non des moindres. Mais laissons donc le "Squale" en dresser lui-même la longue liste : "il a passé du temps chez son frère au Caire après avoir voyagé au Proche-Orient : TurquieSyrieLiban,Jordanie, et même Israël. A Jérusalem, la police découvre un canif dans son sac puis le relâche. Ensuite, il se rend en Afghanistan en passant par le Tadjikistan. Il prend des parcours qui sont inhabituels et n'apparaît pas sur nos radars, ni sur ceux des services extérieurs français, américains et locaux. Il arrive le 13 novembre à Kaboul, il est contrôlé le 22 novembre à Kandahar et il rentre enFrance le 5 décembre 2010." Neuf pays vous ai-je dit : oui, car à la liste, il faut aussi ajouter le Pakistan et même... l'Iran, qui comme chacun le sait, est un pays où l'on rentre très facilement... c'est bien connu !!! "Un autre élément troublant sur les déplacements de Mohamed Merah reste à éclaircir : sa présence en Iran"à deux reprises" d'après une source militaire française en Afghanistan. Interrogée par Le Monde, mercredi, la DCRI, chargée du contre-espionnage et de la lutte antiterroriste, a démenti ce séjour"apprend-t-on encore ce jour.

En fait, fort étrangement, ce n'est même pas le gros poisson de la sécurité française qui prend les devants en 2010. C'est le jeune de banlieue, fiché pourtant comme délinquant à surveiller par la police ou la médecine psychiatrique, qui décroche son portable et appelle Squarcini en personne : et il ne le fait pas alors qu'il est rentré, non, il le fait... à partir du Pakistan même. Tout le monde sait bien que c'est d'un naturel fou, pour un gamin de Toulouse qui avant ses voyages à 21 ans n'a jamais mis les pieds au dehors de la ville rose, à part une petite incursion en Espagne, d'appeler de son propre chef les services de renseignements français, au prix où sont les communications téléphoniques, même au fin fond d'une échoppe de communication pakistanaise : " Mohamed Merah l'appelle le 13 octobre 2011 car il n'est pas en France à ce moment-là, il est au Pakistan. "Dès que je rentre, je vous contacte", a-t-il dit. Le 3 novembre, il rappelle de l'hôpital Purpan, à Toulouse, ou il est hospitalisé pour une hépatite. "Dès que je sors, je viens vous voir", assure-t-il. Il fait preuve d'une excellente coopération, d'éducation, et de courtoisie" raconte le chef du renseignement français. Car, fait totalement hallucinant pour celui qui a déjà eu maille à partir avec la police locale (au point de vouloir dégommer son représentant !) ; et vient de sortir d'une période de 9 mois de prison (pour une condamnation à 18 mois, preuve qu'emprisonné il s'est montré plutôt coopérant, pour une tête brûlée manifeste), celui qui possède un casier judicaire lesté de 15 condamnations pour des faits sérieux (dont des agressions physiques), vient tranquillement causer le bout de gras avec un fonctionnaire de la police du plus haut niveau (Squarcini parlant d'un de ses afjoints comme interlocuteur). Et c'est lui qui propose le rendez-vous ! Un fonctionnaire un peu à côté de ses dossiers, puisqu'il oublie de lui parler ce jour-là d'une interdiction de prendre un avion américain, pour le cas où il y aurait une prochaine fois de programmé pour ses talents évidents de voyageur sans le sou vaillant.

Les autres services secrets, ceux de la concurrence pourrait-on dire, qui ont stipulé en 2011 que la rixe à laquelle a participé notre excité vient de lui fermer définitivement la porte des voyages sur les lignes US. C'est la deuxième fois, en prime, que les services US envoyaient la menace à leurs collègues français. la première fois, c'était en 2010... et ce sont eux qui avaient payé le retour à la case départ du Toulousain. Ce que raconte, toujours à sa façon, son illustre confident Squarcini : "après un simple contrôle routier à Kandahar, en Afghanistan, en novembre 2010, qui est effectué par la police afghane. Ils le remettent aux Américains qui l'ont forcé à remonter dans l'avion pour rentrer à Kaboul. La direction de la sécurité et de la protection de la défense (DPSD), un des services de renseignement des armées, nous a signalé l'incident". Un an avant que le jeune homme se propose de venir s'expliquer, les gens à qui il s'adressaient savaient déjà tout de lui, via l'ambassade française au Pakistan et celle d'Afghanistan qui avaient averti la France du "cas" Mérah. On a dit qu'il avait un "lourd passé", à Toulouse. Ailleurs aussi, sans nul doute !

Un cas passionnant en effet : débarqué devant les fonctionnaires, raconte toujours l'homme à l'allure du prédateur des mers, dont il a gardé le surnom, voilà notre étrange Phileas Fogg de banlieue venir étaler ses photos de vacances, assure le proche de Nicolas Sarkozy, avec un Merah qui le prend bien entendu au mot, dans une séquence qui tourne au surréalisme : "il vient à l'entretien avec sa clé USB qui contient ses photos de voyages. Il demande à s'allonger sur la table pour pouvoir discuter parce qu'il est malade, dit-il. Il explique en photos tout le parcours touristique qu'il a réalisé au Proche-Orient, en Afghanistan et au Pakistan. " Un fonctionnaire des services de renseignement qui feuillette un album de photos "familial" ou de randonnée et semble s'en contenter, avouez que c'est tout aussi rare qu'un tueur en scooter qui circule sur un engin dont on connait la trajectoire au mètre près grâce à sa puce émettrrice incorporée ! Sidérante scène !!! Racontée ce jour par Bernard Squarcini en personne !

Alors, reprenons un peu nos esprits, choqués à la fois par les crimes commis et par ce qu'on lui a demandé de faire quelques mois auparavant, à ce Mohammed en scooter. Les américains, a-t-on dit, ont déclaré le jeune banlieusard persona non grata au Pakistan. Très bien, découvrons exactement pourquoi, en examinant où notre photographe de vacances s'est rendu pour remplir sa clé USB. Pour cela, il suffit de demander à son frère. Ou à sa mère, tiens, plutôt. Cette dame, qui semble bien avoir eu tout le mal du monde à élever ses enfants après que son mari ne l'ait quittée pour rentrer en Algérie, s'est depuis remariée. Avec un monsieur dont le nom de famille est Essid. Un nom que les fonctionnaires de la DGSE de l'époque connaissaient bien : ce monsieur a en effet lui-même un fils, qui s'appelle Sabir Essid. En 2007, en Ariège (et donc a proximité immédiate de Toulouse), il avait fait parler de lui, ce garçon. Et pas qu'un peu, car la presse titrait alors "une filière terroriste démantelée à Toulouse".Une filière où des noms étaient apparus. Et mieux encore : une filière bien connue de la DGSE ! Qui emmagasine dans ses ordinateurs regroupés en "clusters" dans une immense salle blanche des millions de fichiers, sur des prérendants au terrorisme... ou sur les groupes de djihadistes, alors que Mérah continue à être présenté comme un "loup solitaire"...

A l'époque, comme récemment, on avait indiqué la méthode pour les "surveiller"  : "La détection d'un islamiste radical parti pour l'Afghanistan ou envisageant de le faire commence souvent dans le secret du bureau d'un magistrat antiterroriste ou d'un policier de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Les enquêtes en cours sur les « nouvelles filières afghanes » permettent d'identifier les membres des groupes plus ou moins organisés envoyant des « volontaires ». Chaque individu et ses proches font l'objet d'une surveillance. Les écoutes téléphoniques, les interceptions Internet, les témoignages recueillis dans l'entourage, l'aide éventuelle d'indicateurs permettent souvent de « découvrir » un ou plusieurs nouveaux djihadistes." Une méthode qui n'a donc pas marché, mais le Figaro comme le Squale ont la solution à ce dysfonctionnement : "Cette détection ne connaît qu'une seule faille : elle suppose l'existence d'un réseau, même informel. Un homme seul partant par ses propres moyens a des chances de passer inaperçu. Selon les déclarations du procureur de la République de Paris, ce serait le cas de Mohamed Merah, parti pour l'Afghanistan sans passer par des « facilitateurs » liés à des groupes radicaux". D'où le pilonnage de la presse actuellement pour présenter la thèse du loup... agissant seul. En Ariège, c'est vrai que les loups on connaît... "Chercheuse à la chaire d'histoire du monde arabe du Collège de France, Nora Benkorich note que dans la mesure où des témoignages et plaintes ont montré que Merah pouvait avoir un comportement dangereux, les autorités "ont plutôt intérêt à miser sur un loup solitaire chez qui les meurtres ne pouvaient pas être anticipés", note finement Rue89.

En 2007 en prime, c'était déjà une répétition, car"ce n'est pas la première fois que de jeunes extrémistes se revendiquant d'Al Qaïda font parler d'eux à Toulouse" écrivait alors la Dépêche. "Preuve de l'enracinement d'un phénomène inquiétant dans les cités, comme du travail de fond de la mouvance salafiste. Fin 2006, en Syrie, non loin de la frontière avec l'Irak, deux jeunes hommes sont arrêtés. L'un est un Albigeois de 28 ans, Thomas Barnouin, l'autre un Toulousain de 22 ans, Sabri Essid. « Des frappés qui étaient prêts à se faire sauter en Irak », lâche alors une source proche de l'enquête. Expulsés en France, les deux jeunes sont cueillis à Roissy par la police qui les attend." Des jeunes, en 2006, provenant des mêmes quartiers : "Issus des quartiers de la Reynerie, de Papus, des Izards, Stéphane Lelièvre, Imad Djebali, Mohamed Megherbi et Sabri Essid, ainsi que l'Albigeois Thomas Barnouin, partageaient leur vie entre petits boulots et prières à la mosquée. Ils s'étaient mis en tête de résister aux Américains présents en Irak". Regroupés par ce que la Dépêche résume ainsi sans hésiter : "c'était le bureau de recrutement pour le djihad islamique". Le salafisme toulousain, c'est donc comme le cassoulet du même coin ; aujourd'hui, c'est la version réchaufée qui est celle la plus prisée. Dès 2007, on savait tout de la filière, comme quoi les "entraînements" armés n'avaient pas lieu au Pakistan mais... en Egypte : 'La filière toulousaine, elle, fonctionnait depuis plusieurs mois, et aurait recruté une dizaine d'apprentis djihadistes, dont certains auraient rallié la Syrie en bus. « Il y avait une première phase d'endoctrinement, explique un enquêteur. Puis, les jeunes étaient envoyés en Égypte, pour des séjours de plus en plus longs. » Une phase de préparation, plus dure, était ensuite organisée : stages sportifs, conditionnement à base de vidéos de combats de djihad. Les candidats djihadistes devaient compléter leur « formation » en Égypte, dans une école du Caire, avant d'atteindre l'Irak, via la Syrie.'

Les officiers de la DGSE, qui les"cueillent" à leur descente d'avion de Syrie, à une époque où ce pays coopérait avec la France, Sarkozy commençant un rapprochement certain avec El-Hassad. Une DGSE qui en ramasse plein ses filets, de salafistes : "Le lendemain, le 14 février 2007, un vaste coup de filet est aussitôt déclenché par la Sous-direction anti-terroriste, la Police judiciaire et les RG. A Reynerie, à Papus, aux Izards, dans la banlieue parisienne et dans le village d'Artigat en Ariège, onze personnes sont interpellées. Dans les filets des enquêteurs : des jeunes de nationalité française. Certains sont originaires du Maghreb. Beaucoup sont de récents convertis à l'islam. À Artigat, un couple franco-syrien, âgé d'une soixantaine d'années, est soupçonné d'avoir joué les prédicateurs. Le 23 octobre 2007, dans la même affaire, lors d'une seconde vague d'interpellations dans la Ville rose et le Lot, les policiers arrêtent un Toulousain. Officiellement étudiant, il aurait formé au combat rapproché les deux candidats au Jihad. Des cités toulousaines à l'Irak, c'est toute une filière d'endoctrinement, d'acheminement et de combat que les policiers estiment avoir démantelée". La Syrie, comme zone d'envoi pour passer en Irak, et aller se faire un bel avenir (mais plutôt bref) de kamikaze, pour la simple raison que le gourou religieux ariègeois était (et est toujours) Syrien d'origine ! Des gens "surveillés de près" à l'époque : "les membres du réseau toulousain étaient étroitement surveillés depuis plusieurs mois par les renseignements généraux, la police judiciaire et la sous-direction antiterroriste (SDAT)." Au point de les attendre au bas de l'échelle de coupée à leur retour, ce que Bernard Squarcini ne sait plus faire (ou ne souhaite plus faire) en 2010 et 2011, au retour des deux voyages de Mohammed Mérah ! Le Figaro semble lui aussi depuis avoir oublié sa description forte du cas de Thomas Barnouin, devenu Thomas-Abdelhakim... et son itinéraire à la Merah !

Un Barnouin déjà très "écouté".... "Il quitte Médine juste avant un coup de filet des services de sécurité saoudiens. Mais sa trace n'est pas perdue pour autant. Les Saoudiens ont enregistré ses communications téléphoniques avec deux amis toulousains, auxquels il a donné rendez-vous en Syrie. Durant ses trois ans à Médine, Barnouin est resté également en contact avec les autres membres du réseau toulousain, démantelé en février par les policiers français. Parmi les huit hommes mis en examen, le cerveau du groupe, cheikh Olivier Qorel, 60 ans, Français d'origine syrienne, habitant Artigat, un village de l'Ariège. C'est lui qui convainc Sabri Essid, un compagnon de Barnouin, d'aller rejoindre ce dernier en Syrie, via la Bulgarie et la Turquie. « Tu retrouveras ta copine au paradis, mais avant vend ta voiture et règle tes dettes » lui enjoint Qorel." 

Un prototype de Mohammed, que ce Barnouin, comme le décrit le Figaro, qui oublie régulièrement qu'il détient des trésors qui disent le contraire de ce que sa direction actuelle aux ordres lui fait écrire : "comme la plupart des 25 à 30 djihadistes français, partis depuis quatre ans dans l'ancienne Mésopotamie, il n'avait pas d'expérience militaire. Si ce n'est les exercices de combat rapproché, auxquels les membres du réseau toulousain s'entraînaient régulièrement à cinq heures du matin dans une cité de la Ville rose. « Pour être prêt physiquement le jour où l'on devrait partir pour la guerre sainte », reconnaîtra l'un d'entre eux. « Même si on est loin des camps d'al-Qaida en Afghanistan, ce n'est tout de même pas très rassurant », s'inquiète un policier. D'autant que sur leurs ordinateurs, les enquêteurs ont retrouvé un florilège de vidéos islamistes. L'une d'elles livrait la recette de fabrication d'une bombe artisanale. Une autre martelait que « la meilleure mort, c'est la mort au combat ». Pas besoin de s'entraîner au Pakistan, donc : une "cité" toulousaine suffit !

Une filière qui atterrit donc logiquement en prison, après un procès en juin 2009 où apparaît un autre nom, comme "sympathisant " : celui d'Abdelkader Merah "soupçonné mais pas inquiété" dit la Dépêche. Le frère de l'autre. Un frangin qui a une emprise notable sur son petit frère, une emprise religieuse que les policiers connaissent là encore très bien : "son voyage en Irak aurait été facilité par son frère Abdelkader connu des services de police français pour avoir participé à l'organisation d'une filière islamiste basée dans la région toulousaine en direction de ce pays. Ce frère et sa sœur, considérés comme les "religieux de la famille Merah", selon un policier de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), auraient séjourné au Caire dans une école coranique où la proximité avec les réseaux salafistes régionaux ont permis de mettre sur pied cette filière." C'est fou ce qu'il connaît sur cette famille, notre requin élyséen ! Et c'est fou ces facultés à ne pas se rappeler du rôle "militaire" du grand frère, à entraîner les jihadistes en Egypte, dans son fief ! 

Fait tout aussi sidérant : qui donc retrouve-t-on comme porteur d'oranges à la prison où sont enfermés les salafistes désireux de finir en martyrs explosés, dont le fils du futur beau père de Merah ? Mohammed Merah en personne, pardi, alors âgé de 19 ans ! "En 2008, Mohamed Merah avait obtenu un permis pourrendre visite en prison à Sabri Essid, ex-grutier, l'un des principaux protagonistes de ce groupe. Les services de police notent, à cette époque, qu'il lui apportait de l'argent. Sabri Essid a été arrêté, les armes à la main, à la frontière entre la Syrie et l'Irak." Un beau-frère embrigadé dans un mouvement salafiste, Mohammed qui le rempace, mais qui n'est pas considéré comme membre du groupe ? On croît rêver ! Cela, l'année même ou le "Squale" devient le directeur de la DCRI (officiellement créée le 1er juillet 2008 par décret du Président de la République, une nomination qui a l'art de rendre furax les anciens de la DST et des RG, forcés à fusionnner). Une volonté Elyséenne, de "surveiller de plus près le terrorisme", le dada d'un président qui crée alors avec "Mam" une sorte de Homeland Security à la française, calqué entièrement sur le modèle US. Un Président qui vient également de nous balancer il y a deux jours une tirade sur l'apprentissage de l'islamisme extrémiste en prison... à partir de l'exemple de quelqu'un qui ne l'était pas alors, en prison, mais qui allait porter des oranges à un taliban en herbe !!! Condamnera-t-il aussi les porteurs d'oranges ?

Les voyages, c'est bien connu, ça coûte. Neuf pays, ça coûte bonbon quand on ne gagne... rien, comme cela était le cas pour le tueur toulousain. De l'argent provenant de où alors ? A coup sûr, en 2007 et 2008, du groupe qui soutient notre autre salafiste près à aller jouer les bombes vivantes en Irak. Un mouvement qui envoie aussi ses recrues au Pakistan, via un obscur mouvement ouzbèke, ce qui va arriver illico à notre Mohammed, remplaçant sur le pouce du beau-frère purgeant sa peine de prison : il a en effet été "pris en charge par le Mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO), qui a pour tâche, depuis la chute des talibans en 2001, d'encadrer les "étrangers" qui viennent combattre "les infidèles" en Afghanistan ou les forces de sécurité pakistanaises qui tentent, périodiquement, de les déloger. Le MIO, qui intègre aussi les combattants déclarés d'Al-Qaida, opère sous l'autorité du Tehrik-e-Taliban Pakistan (Mouvement des talibans du Pakistan, TTP)."

Le Tehrik-e-Taliban ? Voilà qui devient passionnant. C'est en effet le mouvement de Baitullah Mehsud, celui qui est soupçonné d'avoir commandité l'assassinat de Benazir Bhutto ! Les américains, là-bas, avaient leur "envoyé spécial" de la CIA, Michael Headley, qui n'a pas fini mort, lui mais a hérité depuis de la prison à vie sans qu'on ne sache dans quelle prison exactement (façon Ali Mohammed, que sa propre femme cherche toujours aujourd'hui !) ou ont même un successeur (Raymond Davis), qui se fera bêtement prendre dans un sorte de rixe en pleine rue. Les français ne semblant avoir personne, là-bas. Sauf, il est vrai, un jeune "touriste" de 22 ans, qui arrive même à se faire engager dans les mêmes camps d'entraînement que surveillait également Headley... malgré un stature qui n'est pas d'athlète, et qui prend des photos de "touriste" de la région... avant de sagement les rapporter sur une clé USB à qui vous savez. Tout cela avant de se faire repérer pour "faits de droit commun" et de se retrouver à l'ambassade de France, renvoyé par la police pakistanaise, qui prend soin quand même d'aller consciencieusement vider sa chambre d'hôtel (car notre banlieusard a débarqué àl 'hôtel et non en chambre d'hôtes comme il en existe des milliers là-bas).

Un parcours bien singulier, donc, que celui de notre photographe du dimanche... pakistanais. Qui n'a donc pas beaucoup d'amis à Toulouse, à-t-on appris depuis, parlait peu, mais s'épanchait beaucoup chez les fonctionnaires de la DRCI. "Les éléments détenus par les services spécialisés montrent donc des liens entre le tueur présumé de Toulouse, le MIO et le TTP qui lui ont permis d'accéder à cette zone dangereuse, l'ont formé et encadré. Ces connexions avec des structures terroristes reconnues remettent en cause le statut de "personnage solitaire" de Mohamed Merah. Il est par ailleurs surprenant qu'il ait échappé au contrôle de la CIA ou de son homologue française, la DGSE, qui prêtent une attention toute particulière aux combattants djihadistes étrangers venus dans la région et qui constituent une menace terroriste majeure pour leur pays d'origine". Une DGSE qui n'a toujours pas digéré les prérogatives étendues dont s'est emparé le vorace Squale. Une DGSE qui serait passé à côté de la plaque... Mérah. Pas d'amis ou peu à Toulouse, mais un correspondant privilégié qui lui parlera, à sa demande, derrière la porte où il s'était retranché pour ses dernières heures d'existence : "c'est d'ailleurs avec ce fonctionnaire qu'il a "souhaité parlé" lors des négociations avec le RAID, semblant avoir établi avec lui "un rapport de confiance" avoue encore Squarcini. Un "rapport de confiance" qui en dit long, très long, sur les étranges relations entre le terroriste toulousain et les services secrets français.

Sur France-Info, avant-hier, un commentateur avisé avait évalué l'impressionnant arsenal saisi chez Mohammed Merah à environ 5000 euros au bas mot. Le jeune désœuvré, apprenti carrossier ayant acheté son stock grâce à des "cambriolages", présentés depuis hier comme de "simples larcins". Personnellement, voyez-vous, je verrais davantage des revenus provenant de ventes de photos, mais bon, je ne sais pas combien ça se vend, des paysages pakistanais où apparaîtrait un bout de camp du TTP ! Comme ça, par simple analyse et le flair émanant de la déclaration ahurissante de Squarcini, à peine le corps de son "correspondant" refroidi. Car il existe de sales histoires qui sentent fort mauvais, et celle d'un jeune de banlieue prenant aussi souvent l'avion pour se balader autant en deux ans à l'art de remuer des remugles que n'aurait pas renié l'as en la matière, Charles Pasqua, le formateur d'un certain... Nicolas Sarkozy. "Charly" avait en son temps réussi à envoyer au Burkina Faso des prétendus terroristes islamistes qui ne l'étaient en rien, islamistes. Envoyés là-bas sans le sou, ils y sont encore, et pensent toujours à lui, pour sûr.

Envoyé, revenu et... poussé à agîr, mais cette fois en France. Une chercheuse en histoire du monde arabe au Collège de France, Nora Benkorich va plus loin encore : « J'ai lu beaucoup de mémoires de djihadistes, et ce sont tous des radicaux très extrêmes dans leur islamisme. Le côté bon vivant de Mohamed Merah montre, au contraire, qu'il n'a pas agi par conviction profonde. Il faut donc s'interroger sur les moteurs de ses actions. Et parmi les hypothèses, il y a celle d'une commande, d'une influence exercée par d'autres personnes sur lui afin qu'il commette ces assassinats. » Ce qu'on découvrira peut-être en épluchant les participations de Mérah à des blogs et notamment au site du groupe Forsane Alizza, dissous par Guéant en janvier dernier, et ses forums où l'on pouvait s'inscrire pour un entraînement à la guérilla urbaine ! Bien monté en sauce, nôtre jihadiste devient vite chaud comme un cassoulet devenu trop bouillant !

Mohammed Méeah, lui, s'est retrouvé en apprenti-taliban ayant fleurté de trop près avec des apprentis sorciers, qui ont fini par décider de se passer de ses services après l'avoir bien manipulé. J'ai vu ce soir son appartement, ravagé par le tir de 300 cartouches diverses et l'envoi de grenades. En voyant sa cuisine, j'ai pensé à un tir de HellFire à partir d'un drone, dans les zones tribales du Pakistan ! On vient d'apprendre qu'il a été atteint de plusieurs balles (dont deux mortelles,) la plupart, souligne le médecin légiste, tirées dans le dos. Ce qui est en complète contradiction avec Amaury de Hautecloque, le responsable du RAID, dont le témoignage sur France 2 le 23 mars, laisse plutôt pantois. Ses armes "non létales" qui laissent 300 douilles vides et qui criblent quand même le corps du forcené restent une belle vue de l'esprit, comme l'est aussi la nouvelle idée de l'usage de lacrymogène, survenue après que le web ne se soit emparé des reproches à faire à ce ratage manifeste. Jamais auparavant il n'y avait eu allusion à son usage. Son "je donne l'ordre à mes hommes de ne pas riposter", les riverains on pu l'entendre, en effet, et nous aussi en direct sur BFM : Mérah a tiré une trentaine de projectiles (il aurait possédé sur place trois Colt 45), en face dix fois plus. Son "honoré de se mesurer au Raid" une auto-admiration même pas déplacée, plus que gênante. Les crimes de Merah ont été les pires de ses seize dernières années en France Mais j'aurai aimé, tout criminel odieux qu'il ait pu être, l'entendre nous dire ce qu'il faisait en novembre 2011 dans le bureau de quelqu'un venu hier nous dire qu'il venait lui rapporter ses photos de vacances d'un endroit régulièrement bombardé par des drones, car infesté de terroristes talibans qui tuent eux aussi femmes et enfants.

On a parlé de fiasco, pour l'intervention. Personnellement, je pense que pour Bernard Squarcini c'est unesuperbe réussite. La France ne possède pas de drone tueur, mais arrive à faire exactement la même chose sans.

 (*) avant hier soir, dans le journal de France 2, la phrase a perdu son langage d'origine ""de toute façon, je devais t'appeler pour te dire que j'avais des tuyaux à te donner, mais en fait, j'allais te tuer" (*),"

 Source: agoravox

http://www.wikistrike.com/article-l-etrange-relation-entre-mohamed-merah-et-bernard-squarcini-102198119.html

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Voir aussi :

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 16:45

 

Friday, March 23, 2012

Comment Israel manipule l'OTAN pour pousser l'Europe dans un clash contre l'Islaam. Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, Claude Gueant, Bernard Squarcini et bien d'autres dans l'extreme droite juive sioniste mise a nue dans les affaires des retro-commissions des contrats Agosta, Myksa, sont des membres actifs du mossad et sont liés aux reseaux GLADIO de l'OTAN

 

Pour comprendre les liens entre Sarkozy, Pasqua, Marchiani, Grossouvre, Gueant, Larbi Belkheir, Tewfik, Nezzar, Touati, la DST, le mossad et le terrorisme ayant eut lieu en France, au Maghreb depuis 35 ans, il faut connaitre et comprendre comment les mafias juives sionistes qui controlent l'etat francais activent le terrorisme pour atteindre leurs objectifs politiques, economiques. 

(..) Les reseaux clandestins terroristes de l'OTAN du GLADIO melent franc-maconnerie, mossad, Israel, pieds noirs, juifs du Maghreb et tous les services occidentaux et ce sont eux qui viennent de frapper a Montauban et Toulouse. 

Sarkozy ira plus loin si il ne profite pas des attentats dans l'immediat, vous etes prevenus, il va simuler une attaque terroriste sur sa personne, ca fait 4 ans qu'il travaille la dessus. A moins qu'il ne soit renversé par des groupes a l'interieur du gouvernement et ceci est discuté actuellement a Paris, car la guerre civile est la. (AS, Islamic Intel (..)
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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:23

 

Vendredi 23 mars 2012

onu.pngHier le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a voté à la demande des Etats-Unis une résolution appelant le Sri Lanka à poursuivre les auteurs présumés de crimes de guerre lors du conflit contre les Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LTTE) qui s'est terminé en mai 2009.

 

Le texte est commenté en ces termes par  le Temps de Genève : "Les termes du texte demeurent fort mesurés, et celui-ci n’impose aucune commission d’enquête indépendante aux autorités sri-lankaises. Mais ce vote n’en a pas moins une portée symbolique forte, d’une part parce qu’il induit une reconnaissance des victimes du conflit, d’autre part parce qu’il constitue une forme d’acte expiatoire pour le CDH. Au terme d’une session spéciale consacrée au Sri Lanka en mai 2009, l’assemblée avait en effet adopté une résolution des plus complaisantes à l’égard de Colombo"

 

Tamara Kunanayakam, ambassadrice du Sri Lanka auprès du Conseil des droits de l'homme a estimé que Washington cherchait à obtenir un "regime change" (un changement de régime) à Colombo. Elle a fait état de menaces de mort dont elle a été victime aujourd'hui, tandis qu'ils semble qu'à l'opposé les militants d'ONG occidentales disent faire eux aussi l'objet d'attaques à Colombo. Le ministre des droits de l'homme du Srio Lanka  Mahinda Samarsinghe avait pour sa part mis en garde "ceux qui vivent dans une maison en verre" (les Occidentaux) contre les risques de jeter de l'huile sur le feu que présenterait cette résolution.

 

800px-flag_of_sri_lanka_svg.pngLa résolution du Conseil a été immédiatement dénoncée comme une ingérence inadmissible et une tentative de dynamiter le processus de réconciliation nationale par l'ensemble des journaux sri-lankais. Le leader du parti marxiste JVP,  qui a quitté la coalition gouvernementale (qui rassemble largement des communistes aux centristes) a condamné l' "impérialisme" occidental tout en reprochant au gouvernement de Colombo de n'avoir pas assez rapidement restauré la démocratie dans le nord du pays, faisant ainsi le jeu des pressions européennes et américaines (*).

 

Le vote du Conseil des droits de l'homme présente quelques surprises (**). Outre le suffrage favorable des alliés traditionnels des Etats-Unis en Europe, en Amérique (Mexique, Guatemala), et en Afrique (le Nigéria, et le nouveau régime libyen), on observe le ralliement inattendu de l'Inde (qui a beaucoup d'influence sur le Sri Lanka), ce qui confirme son détachement du bloc des BRICS déjà amorcé sur la Syrie. Même des régimes "de gauche" comme le Pérou et l'Uruguay votent avec les USA. Le Cameroun plus réservé sur la Libye et la Syrie rejoint les Occidentaux

 

On note une grande prudence des pays africains (Angola, Botswana, et même Djibouti, le Burkina et le Sénégal) qui avaient manifesté leurs résistance à l'ingérence en Libye. Certains même comme l'Ouganda (qui pourtant héberge des troupes américaines sur son sol), le Congo-Brazzaville et la Mauritanie rejoignent le bloc du "non"

 

Un bloc du "non" composé des traditionnels opposants à l'ingérence de l'ALBA (Cuba, Equateur), de la Russie et de la Chine, mais aussi beaucoup de pays riverains de l'Océan indien (Thaïlande, Bangladesh, et Maldives malgré le renversement du dernier président en ce moment exilé au Sri Lanka), et même, une fois n'est pas coutume, les trois pétromonarchies du Golfe persique (Qatar, Arabie Saoudite et Koweit). Le Qatar a souligné que le Sri Lanka "en tant que membre des non-alignés" a déjà fourni "d'énormes efforts" pour "promouvoir la réconciliation" à la fin du conflit et le Koweit a estimé qu'on ne pouvait exiger des poursuites judiciaires seulement trois ans après la fin de la guerre civile.

 

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(*) Cette nuance que le JVP manifeste par rapport aux autres partis de gauche sri lankais suscite des interrogations car le JVP par ailleurs s'oppose à l'autonomie des provinces tamoules) - le JVP s'était distingué en 2005 par sa campagne contre les ONG occidentales, mais a discuté récemment avec les responsables d'USAID.

 

(**) Oui 24

Autriche, Belgique, Bénin, Cameroun, Chili, Costa Rica, Rep tchèque, Guatemala, Hongrie, Inde, Italie, Libye, Maurice, Mexique, Nigeria, Norvège, Pérou, Pologne,Moldavie, Roumanie, Espagne, Suisse, Etats-Unis, Uruguay

Abst 8

Angola, Botswana, Burkina, Djibouti, Jordanie, Kyrghizistan, Malaisie, Sénégal

Non 15

Bangladesh, Chine, Congo, Cuba, Equateur, Indonésie, Koweit, Maldives, Mauritanie, Philippines, Qatar, FR de Russie, Arabie saoudite, Thaïlande, Ouganda

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:18

 

Vendredi 23 mars 2012


0023.jpgLe vendredi 16 mars comme tous les ans à Riga, des vétérans de la Légion lettone de la Waffen SS et leurs sympathisants ont déposé des fleurs devant le Monument à la Liberté Ils étaient 1500 selon une agence occidentale

 

La Commission européenne avait pourtant condamné cette manifestation comme incompatible avec les valeurs de l'Union.

 

Les manifestations de vétérans SS jouissent d'une assise institutionnelle forte en Lettonie. Au printemps 2010 une cour administrative avait annulé un arrêté de la mairie de Riga interdisant cette marche, et le président du parlement avait lui-même pris position contre cet arrêté. Le ministre des affaires étrangères lui aussi s'est exprimé pour que cette manifestation puisse continuer.Selon l'ONG "Monde sans nazisme", les responsables politiques lettons cette année n'ont fait aucun effort pour se désolidariser de cette marche, le président letton Valdis Dombrovskis estimant même que le monde devrait "courber la tête" devant ces "libérateurs" de la Lettonie (où 90 % des Juifs ont été exterminés sous l'occupation allemande...).

 

Beaucoup d'anti-SS dans les pays baltes estiment aujourd'hui que leur position est affaiblie par le refus constant des Occidentaux de voter les résolutions de l'Assemblée générale des Etats-Unis condamnant la nostaligie du nazisme. Le 23 décembre 2010 129 pays à l'ONU ont voté une résolution russe condamnant la glorification du nazisme. Les Etats-Unis ont voté contre. L'année suivante, le 19 décembre 2011, une résolution A/66/460 sur “Le caractère inadmissibie de certaines pratiques qui contribuent à nourrir des formes conteporaines de racisme, de discriminations raciales, la xénophobie et les intolérances du même type”  qui exprimait notamment " une inquiétude profonde devant la glorification du mouvement nazi et d'anciens membres de la Waffen SS" a été votée par 134 pays aussi différents qu'Israël, la Syre, l'Iran, la Biélorussie,l'Inde,la Corée du Nord ou le Venezuela. 24 pays ont voté contre, dont les Etats-Unis et les pays européens. Le représentant des Etats-Unis a souligné que la résolution ne distinguait pas assez nettement ce qui devait relever du délit et ce qui procédait de la liberté d'expression.

 

En outre, les diplomates occidentaux ont parfois d'étranges positions sur le sujet, comme le montre un courrier de l'ambassadeur britannique à Riga daté du 1er mars dernier et publié ici. En réponse à une lettre de Monica Lowenberg qui a réuni 6 000 signatures dans le monde contre la marche des SS du 16 mars, celui-ci estime que la pétition reproduit "la vieille propagande soviétique réchauffée sur la 'Lettonie fasciste' " et  souligne que, selon lui, les SS lettons n'ont jamais commis de crimes de guerre et n'ont pas été réellement partisans de l'idéologie nazie (dont les symboles sont selon lui absents des commémorations du 16 mars).

 

La Russie quant à elle reste en pointe sur le dossier du révisionnisme balte. Le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré aujourd'hui "honteux" le vote des Occidentaux à l'ONU et rappelé que ceux-ci doivent appliquer la jurisprudence de Nüremberg. La banalisation du nazisme en Lettonie entre en résonnance avec la politique d'exclusion des citoyens de langue russe. 16 % des habitants de la Lettonie souvent de condition très modeste et très liés au souvenir de l'URSS sont aujourd'hui apatrides du fait qu'ils sont d'origine russe. Le pays, par référendum a refusé le 18 février dernier d'ériger le russe en langue officielle aux côtés du letton, alors qu'un quart des électeurs soutenait cette proposition (en plus des 16 % privés du droit de vote). De même le 1er mars le Parlement letton a refusé de reconnaître le Noël orthodoxe comme jour férié, ce qui signifie par exemple qu'à Riga où la moitié de la population environ est de culture orthodoxe (russes, ukrainiens, biélorusses) celle-ci doit prendre un congé le 7 janvier pour célébrer son noël.

 

Sur le dossier de la minorité russe l'Union européenne demeure aussi hésitante que sur les manifestations d'anciens SS. Ainsi les efforts de l'eurodéputée Tatiana Jdanoka de l'Alliance libre européenne (qui inclut les Verts français) pour que le russe soit reconnu comme langue de l'Union au même titre que le gaélique par exemple (puisqu'il y aurait plus de locuteurs russes dans les Pays baltes que de locuteurs en gaélique en Irlande) n'ont pour l'heure toujours pas abouti et la Commission s'est excusée auprès des autorités lettones pour avoir publié par erreur un texte dans la langue de Tolstoï le 10 mars dernier.

 

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http://atlasalternatif.over-blog.com/article-commemorations-d-anciens-ss-et-discriminations-anti-russes-se-poursuivent-en-lettonie-102144371.html

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:14

 

http://www.live2times.com/imgupload/event/123918/041211145100/normal/signature-du-traite-de-non-proliferation-nucleaire-tnp-cartoon-tnp-.gif

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Non prolifération nucléaire: Londres présente une nouvelle stratégie

Le gouvernement britannique a publié vendredi une nouvelle stratégie de non-prolifération nucléaire, a annoncé le secrétariat des Affaires étrangères et du Commonwealth, soulignant que ce document a vu le jour à la veille du sommet sur la sécurité nucléaire qui aura lieu les 26 et 27 mars à Séoul.

Élaborée par le Conseil de sécurité nationale de la Grande-Bretagne, cette stratégie poursuit trois objectifs clés: prévenir l'accès des terroristes aux composantes et aux technologies de production d'armes de destruction massive, empêcher des pays comme la Corée du Nord et l'Iran d'obtenir des armes de combat modernes ou des armes d'extermination massive, et soutenir l'AIEA, l'ONU et d'autres organisations ou conventions internationales appelées à renforcer la sécurité dans le monde.

La stratégie existe en deux versions: l'une secrète, destinée aux personnes munies d'autorisations spéciales, l'autre publique. Cette dernière est disponible sur le site du Foreign Office.

La Grande-Bretagne sera représentée à Séoul par le vice-premier ministre Nick Clegg.

"Le terrorisme nucléaire constitue une menace réelle et sérieuse. Il y a deux ans, le président Barack Obama a organisé à Washington un sommet symbolique dont les participants ont soutenu sa proposition de bloquer pour quatre ans l'accès aux matières nucléaires. Nous avons parcouru la moitié de ce chemin, et le sommet de Séoul doit appuyer le processus engagé", a indiqué M. Clegg à la veille du forum qui réunira des dirigeants et des experts de 52 pays du monde.

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Ce sommet de Séoul soulèvera-t-il la question de l'État d'Israël, dont on sait de sources sûres qu'il dispose de l'arme nucléaire en quantité sans accepter de signer les traités de non-prolifération, sans être membre de l'AIEA, sans accepter de se plier aux inspections de celle-ci ? Cette question vaut aussi pour les frères ennemis, Inde et Pakistan. C'est pourquoi, presque à coup sûr cette réunion ne servira à rien. Comme les précédentes. Car qui dit armes, dit risque de prolifération, soit de ces armes, soit de simples déchets, ou de matières de base.

Le dragon est lâché, qui pourrait l'arrêter désormais ?  C'est d'autant plus terrible que des qualifications pointues ne sont pas nécessaires, s'il s'agit seulement de contaminer un maximum de gens : des déchets radio-actifs dispersés par des explosifs classiques peuvent faire un mal terrible. Tout le monde le sait, y compris bien entendu d'éventuels terroristes.

Quant aux armes les plus meurtrières, probablement ne seront-elles jamais employées, chaque grande puissance sachant très bien que le choc en retour l'annihilerait aussi. Il suffit de voir ce que promet de faire à la terre entière une "simple" centrale productrice d'électricité, quand elle a un hoquet. Il y a eu jusqu'à présent cinq cas graves, et un nombre déjà important de cas plus bénins : qui est en mesure de dire pour les deux derniers s'ils ont exhalé tout leur potentiel mortel ? Même Tchernobyl pourrait encore nous étonner, dans le sens très fort qu'avait ce mot au XVIIe siècle.

L'Humain s'est créé un serviteur, qui pourrait bien un jour tuer son maître. Chose grave, on ne <b>peut pas</b> revenir en arrière. Mais on peut tout arrêter, ce qui limitera les risques. Au Japon, les deux derniers réacteurs encore en service seront arrêtés en mai. Pour toujours, espérons-le.
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