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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 14:12

 

L'effroyable vérité dans cette vidéo :

A voir absolument ! eva 

 

 

 

 

 

Des citoyens américains expliquent pourquoi le monde les déteste. Les vrais terroristes, semant partout souffrances, ruines, morts dans le monde, sont Américains ! Cette vidéo dit tout en mots simples, elle accuse - il faut la voir en entier ! Eva

 

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http://a1.idata.over-blog.com/434x331/1/04/56/21/IMAGES-2010/terroristes-usa-gi-americains.jpg

 

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http://www.ubest1.com/?page=video/34170/Des-citoyens-américains-expliquent-pourquoi-le-monde-déteste-les-États-Unis#null

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 14:00

Les Mayas nous annoncent l'apocalypse en décembre 2012 ?

Les gogos crédules les croient ?

Pas nous, avec Maya l'abeille ! eva

 

maya2012-1.jpg

 

 

 

Coucou Eva,


Une ligne pour te souhaiter une superbe année 2012 malgré tous les signes qui disent qu'elle sera difficile.

L'image jointe est aussi une véritable prédiction Maya pour cette année nouvelle mais en moins dramatique que celle que l'on nous persuade de croire pour dissimuler une vérité bien plus financière que chamanique puisque cette Maya la n'est qu'une gentille abeille qui connait la puissance des sourires.

J'espère qu'elle participera à te faire croire davantage encore que nôtre demain peut vraiment être joli !

Comme le magnifique discours de cette femme courageuse qu'est DAHLIA WASFI qui résume avec passion les causes de nos principaux ennuis :  
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Bref que du positif pour ces voeux,
  A très bientôt, eva
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Aspeta, je pense donc je suis !

Blog à découvrir ! eva
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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 13:55

Payer en liquide est suspicieux…

Le Big Brother américain nous dit comment reconnaître les citoyen terroristes

 

http://1.bp.blogspot.com/-helBCeuvLYU/TcLnEU-7wQI/AAAAAAAAF_A/ygNMJ7myFXo/s1600/Paranoia.jpg

http://1.bp.blogspot.com/-helBCeuvLYU/TcLnEU-7wQI/AAAAAAAAF_A/ygNMJ7myFXo/s1600/Paranoia.jpg

Nouvel Ordre Mondial: la paranoïa de l’empire américain

grandit de jour en jour…

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Possédez-vous une lampe torche ? Ou payez-vous en espèce vos achats au lieu de payer avec une carte de crédit ? Faites-vous vos courses pour la semaine ?. Je le fais. Probablement le faites-vous aussi, et bien voici la nouvelle: d’après le département de la sécurité de la patrie (NdT: Department of Homeland Security ou DHS, la Stasi ou Securitate américaine…) et le FBI, ceci pourrait bien faire de nous des terroristes. Récemment une vidéo du DHS a abondamment circulée sur la toile; cette vidéo dit aux gens de manière non équivoque que “payer en espèces est suspicieux et bizarre.” Avec une voix calme et assurée, le narateur explique à l’audience que “si un client apparaît nerveux ou anxieux, ou insiste pour payer en liquide, contactez les agents de sécurité, car cela EST une attitude suspicieuse.”

Donc il en découle, que si vous avez eu une journée stressante et n’avez pas de carte de crédit, vous êtes bon pour la romaine.

Cette suggestion, ainsi que bien d’autres, a été envoyée aux hotels à travers les Etats-Unis comme partie intégrante de la campagne actuelle du DHS “Vous voyez quelque chose, dites quelque chose”. Cela inclut même un manuel de 84 pages, pompeusement titré “Guide des mesures de protection pour l’industrie de l’hôtellerie américaine”, qui stipule entr’autre que demander une certaine intimité est suspicieux et alarmant.

Et cela est vraiment de a quoi tout cela est fait pour: une guerre contre la vie privée et l’intimité. Un terroriste potentiel, argumente le DHS, est bien plus facile à tracer s’il utilise une carte de credit. Une carte de crédit donne à Big Brother un accès quasi immédiat aux informations de contact de l’acheteur, son historique d’achats, et si besoin est, la capacité de couper son flot financier en un instant.

Mais l’application de cette idée est en fait un noir projet: au lieu d’utiliser un système de contrôle déjà existant pour les aider dans leur tâche, les agences comme le DHS et le FBI suppriment de facto la liberté de choix garantie dans un pays supposé libre.

Vous ne voulez pas vivre à crédit ? Vous êtes un terroriste potentiel. Nerveux ? Vous êtes un terroriste potentiel. Vou ne voulez pas être dérangé / Vous êtes un terroriste potentiel.
Et il y a pire. Dans une brochure du FBI distribuée aux grossistes et maisons de surplus, les gens “qui font des achats en gros incluant des munitions tout temps ou des containers d’allumettes, des repas tous préparés ou des outils de vision nocturne y compris les lampes torches” doivent être dénoncés, parce que toutes ces marchandises sont “des indicateurs d’activité terroristes potentielles.”
 
RT

url de l’article original: http://rt.com/news/terrorism-credit-cards-government-613/
 
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 13:50

 

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L'incroyable vérité qui se cache derrière les négociations de la zone Euro

révélée par François Asselineau

 

 

 

C'est depuis le printemps 2010 que les allemands ont fait savoir aux américains qu'ils voulaient sortir de l'Euro.


Les américains ont refusé et si merkel "passe outre", l'Allemagne pourra s'assoir sur son stock d'or entreposé aux USA.


ci dessous LIEN VIDEO 3 mn :


 http://www.wikistrike.com/article-l-incroyable-verite-qui-se-cache-derriere-les-negociations-de-la-zone-euro-revelee-95375749.html

 

 

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 13:34
2012, une vision d’apocalypse    
Tout indique que 2012 sera une année déterminante dans la crise économique dévastatrice qui s’étend de l’Europe et des États-Unis vers l’Asie et leurs états-clients d’Afrique et d’Amérique Latine. La crise sera vraiment mondiale.
James Petras
 
Mercredi 28 Décembre 2011


2012, une vision d’apocalypse
La perspective économique, politique et sociale de 2012 est profondément négative. Quasiment tous les économistes orthodoxes de le pensée dominante sont pessimistes en ce qui concerne l’économie mondiale. Bien que, là aussi, leurs prédictions sous-estiment l’étendue et la profondeur de la crise, il y a de grandes raisons de croire que 2012 sera le début d’un déclin plus important que celui engendré par la Grande Récession de 2008-2009. Avec moins de ressources, plus de dette et une résistance populaire croissante, les gouvernements ne pourront pas sauver le système.

Beaucoup des principales institutions et relations économiques qui ont été la cause et la conséquence de l’expansion capitaliste régionale et mondiale des 30 dernières années sont en train de se désintégrer et de sombrer dans le chaos. Les anciens moteurs économiques de l’expansion globale, les États-Unis et l’Union européenne, ont épuisé leurs ressources et sont clairement en déclin. Les nouveaux centres de croissance, la Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie, qui pendant une "courte décennie" ont donné un nouvel élan à la croissance mondiale arrivent en fin de course, leur décélération est rapide et continuera pendant toute l’année prochaine.

 

L’explosion de l’Union européenne

En particulier l’Union Européenne gangrenée par la crise se désintègrera et au lieu des relations croisées actuelles on aura des accords de commerce ou d’investissement bilatéraux ou multilatéraux. L’Allemagne, la France, les Pays-Bas et les pays nordiques essayeront de négocier le virage. L’Angleterre — c’est à dire la Cité de Londres — dans son splendide isolement, basculera en croissance négative, ses organismes financiers s’évertuant à trouver de nouvelles opportunités de spéculation dans les états pétroliers du Golfe et autres "niches". L’Europe centrale et l’Europe de l’est, en particulier la Pologne et la République tchèque, se rapprocheront de l’Allemagne mais souffriront des conséquences du déclin général des marchés mondiaux. L’Europe du sud (la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie) entreront dans une profonde récession et le règlement de l’énorme dette par des assauts sauvages sur les salaires et les avantages sociaux réduira drastiquement la demande des consommateurs.

Le chômage et le sous-emploi dus à la récessions atteindront un tiers des personnes en âge de travailler et cela provoquera des conflits sociaux de longue durée qui s’élargiront en soulèvements populaires. L’explosion de l’Europe est presque inévitable. L’Euro, en tant que monnaie de référence, sera abandonné au profit de monnaies nationales nouvelles ou anciennes accompagnées de dévaluations et de mesures protectionnistes. Le nationalisme sera à l’ordre du jour. Les banques allemandes, françaises et suisses subiront d’énormes pertes sur les prêts consentis au Sud. Leur sauvetage engloutira des sommes énormes, clivant les sociétés allemandes et françaises en opposant les contribuables majoritaires aux banquiers. Le militantisme syndical et le pseudo "populisme" de droite (néo-fascisme) intensifieront les luttes nationalistes et les luttes de classe.

Une Europe fragmentée et socialement déchirée sera moins susceptible de se joindre à une opération militaire israélo-étasunienne d’inspiration israélienne contre l’Iran (ou même la Syrie). L’Europe en crise s’opposera à une attitude agressive des États-Unis à l’égard de la Russie et de la Chine.

 

États-Unis : la récession revient pour de bon

Les États-Unis subiront les conséquences de leur énorme déficit fiscal et ne seront pas capables de contrecarrer financièrement la récession mondiale de 2012. Ils ne pourront pas non plus "externaliser" leur solution de la crise en se tournant vers l’Asie auparavant dynamique car la Chine, l’Inde et le reste de l’Asie sont en perte de vitesse économique. La Chine aura une croissance bien inférieure à ses 9 % habituels. L’Inde passera de 8 % à 5 % ou moins encore. De plus, la politique militaire "d’encerclement" pratiquée par le régime d’Obama et sa politique économique d’exclusion et de protectionnisme écarteront la possibilité que la Chine contribue à la relance.

 

Le militarisme aggrave le déclin économique

Les États-Unis et l’Angleterre seront les plus grands perdants de la reconstruction économique de l’Irak après la guerre. Les entreprises étasuniennes et anglaises obtiendront moins de 5 % des 186 milliards de projets d’infrastructures (Financial Times, 12/16/11, p 1 et 3). Ce sera sans doute la même chose en Libye et ailleurs. L’armée impériale étasunienne détruit un adversaire, creuse sa dette pour le faire, et des pays qui n’ont pas pris part au conflit récoltent les juteux contrats de la reconstruction économique d’après guerre.

L’économie des États-Unis sombrera dans la récession en 2012 et la "relance sans emplois de 2011" sera suivie d’une hausse importante du chômage en 2012. En fait la force de travail toute entière se contractera au fur et à mesure que ceux qui ne touchent plus d’indemnités de chômage cesseront de s’inscrire.

L’exploitation des travailleurs ("la productivité") s’intensifiera à mesure que les capitalistes forceront les travailleurs à travailler toujours plus pour un salaire toujours moindre, creusant ainsi le fossé entre les salaires et les profits.

La récession économique et la hausse du chômage seront accompagnées de coupes sauvages dans les programmes sociaux pour subventionner les banques et les industries en difficulté. Les débats entre les partis politiques porteront sur l’importance des coupes qu’il faut imposer aux travailleurs et aux retraités pour gagner "la confiance" des actionnaires. Confronté a des choix politiques aussi limités, l’électorat réagira en ne réélisant pas les dirigeants sortants, en s’abstenant de voter et en organisant des mouvements de masse spontanés comme “occupy Wall Street”. L’insatisfaction, l’hostilité et la frustration domineront la culture. Les démagogues du Parti démocratique se serviront de la Chine comme bouc émissaire ; les démagogues du Parti républicain blâmeront les immigrants. Et les deux partis fulmineront contre les "fascistes islamistes", en particulier contre l’Iran.

 

Nouvelles guerres au milieu des crises : les sionistes tirent les ficelles

Les "52 présidents des principales organisations juives étasuniennes" et leurs partisans "Israël avant tout" du Congrès étasunien, de Département d’État, du Trésor et du Pentagone inciteront à la guerre contre l’Iran. S’ils parviennent à leurs fins, il y aura une explosion régionale et une dépression mondiale. Étant donné la capacité du régime extrémiste israélien à obtenir du Congrès étasunien et de la Maison-Blanche une adhésion inconditionnelle à tous ses plans belliqueux, on ne peut écarter l’éventualité d’une aussi terrible catastrophe.

 

Chine : les mécanismes compensatoires en 2012

La Chine affrontera la récession mondiale de 2012 avec plusieurs options disponibles pour diminuer son impact. Beijing peut modifier sa production et produire des marchandises et des services pour les 700 millions de consommateurs qui ne sont pas pris dans la tourmente économique. En augmentant les salaires, les services sociaux et la qualité de l’environnement, la Chine peut compenser la perte des marchés étrangers. La croissance économique de la Chine, qui s’origine en grande partie dans la spéculation du marché immobilier, sera affectée par l’éclatement de la bulle. Un recul sévère s’ensuivra provoquant des pertes d’emplois, des faillites municipales et l’augmentation des conflits sociaux et des conflits de classes. Cela pourra entraîner soit une plus grande répression soit une démocratisation graduelle. L’issue affectera profondément les relations commerciales de la Chine. La crise économique renforcera probablement le contrôle de l’état sur le marché.

 

La Russie affronte la crise

L’élection du Président Poutine diminuera le soutien de la Russie aux soulèvements et aux sanctions fomentés par les États-Unis contre les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie. Poutine se rapprochera de la Chine et bénéficiera de l’éclatement de l’Europe et de l’affaiblissement de l’OTAN.

L’opposition russe soutenue par les médias occidentaux utilisera son poids financier pour discréditer Poutine et promouvoir le boycott des investissements, ce qui ne les empêchera pas de perdre largement les élections présidentielles. La récession mondiale affaiblira l’économie russe et la forcera à choisir entre les nationalisations ou l’utilisation croissante des fonds de l’état pour tirer d’affaire les oligarques influents.

 

La transition 2011-2012 : de la récession et la stagnation régionales aux crises mondiales

L’année 2011 a posé les fondations de l’explosion de l’Union européenne. Les crises ont commencé avec la déconfiture de l’euro, la stagnation aux États-Unis et la déferlante dans le monde des manifestations populaires contre les indécentes inégalités. Les événements de 2011 ont donné un aperçu de ce que nous prépare 2012 : des guerres commerciales débridées entre les principales puissances, l’exaspération des luttes entre impérialistes et la perspective de soulèvements populaires qui tournent en révolutions. De plus, l’escalade de la fièvre belliciste orchestrée par les sionistes contre l’Iran en 2011 laisse présager la plus terrible guerre régionale depuis le conflit étasuno-indo-chinois. Les campagnes électorales et les résultats des élections aux États-Unis, en France et en Russie aggraveront les conflits mondiaux et les crises économiques.

En 2011 le régime Obama a initié une politique de confrontation militaire avec la Russie et la Chine et des politiques destinées à gêner et retarder la montée de la Chine en tant que puissance économique mondiale. A cause de l’aggravation de la récession économique et du déclin des marchés étrangers surtout en Europe, une guerre commerciale d’envergure éclatera. Washington poursuivra une politique agressive visant à limiter les exportations et les investissements chinois. La Maison-Blanche intensifiera ses efforts pour empêcher le commerce et les investissements de la Chine en Asie, en Afrique et ailleurs. On peut s’attendre à des efforts renouvelés de la part des États-Unis pour exploiter les conflits ethniques et populaires intérieurs de la Chine et augmenter sa présence militaire le long des côtes chinoises. Une provocation majeure ou des incidents montés de toutes pièces ne sont pas à exclure. Tout cela pourrait mener en 2012 au nationalisme fanatique et à une nouvelle et coûteuse "Guerre Froide". Obama a fourni le cadre et la justification d’une confrontation à grande échelle et de longue durée avec la Chine. Ce sera un effort désespéré pour maintenir l’influence étasunienne et ses positions stratégiques en Asie. Le "quadrilatère de pouvoir" de l’armée étasunienne — les États-Unis, le Japon, l’Australie et la Corée — avec le soutien des satellites philippins, essayera de détruire les liens commerciaux de la Chine au moyen de la puissance militaire de Washington.

 

Europe : intensification de l’austérité et de la lutte des classes

Les programmes d’austérité imposés à l’Europe, de l’Angleterre à la Lettonie en passant par l’Europe du Sud, seront la marque de 2012. Des licenciements massifs dans le secteur public et des salaires et des offres d’emploi en réduction dans le privé engendreront une guerre continuelle entre les classes sociales et la remise en question des régimes. Les "politiques d’austérité" du Sud provoqueront une incapacité de payer la dette qui entraînera la faillite de banques françaises et allemandes. La classe financière dominante anglaise, isolée de l’Europe, mais dominante en Angleterre, obligera le gouvernement conservateur à "réprimer" les révoltes populaires et syndicales. Un nouveau style de règle autocratique néo-thatcherienne verra le jour ; l’opposition syndicale formulera des revendications de pure forme tout en serrant la bride à la populace rebelle. En un mot, les politiques sociales économiques régressives développées en 2011 ont préparé le cadre dans lequel de nouveaux régimes policiers pourront réprimer dans le sang les travailleurs et les jeunes chômeurs sans avenir.

 

Les guerres qui vont sonner le glas de "l’Amérique telle que nous la connaissons"

Aux Etats-Unis, Obama a préparé le terrain pour une guerre plus importante au Moyen-Orient en déplaçant des troupes d’Irak et d’Afghanistan pour les concentrer sur l’Iran. Pour déstabiliser l’Iran, Washington multiplie les opérations militaires et civiles secrètes contre les alliés de l’Iran, en Syrie, au Pakistan, au Venezuela et en Chine. Voilà les ingrédients de la stratégie belliqueuse israélo-étasunienne contre l’Iran : des guerres dans les États voisins, des sanctions économiques internationales, des attaques cybernétiques pour mettre à mal les industries vitales et des assassinats ciblés de savants et d’officiels militaires. Le projet en son entier, de sa planification à son exécution, peut être attribué, sans risque d’erreur, à la configuration du pouvoir sioniste qui tient les positions stratégiques dans l’Administration étasunienne, les médias dominants et la "société civile". Une analyse systématique des politiciens étasuniens du Congrès qui promeuvent et mettent en oeuvre la politique de sanctions montre que les rôles principaux sont tenus par des méga-sionistes (les adeptes du "Israël avant tout") comme Ileana Ros-Lehtinen et Howard Berman, Dennis Ross à la Maison Blanche, Jeffrey Feltman au Département d’Etat et Stuart Levy et son remplaçant David Cohenson au Trésor. La Maison-Blanche est entièrement aux mains des collecteurs de fonds sionistes et fait ce que veulent les 52 présidents des principales organisations juives étasuniennes.

La stratégie israélo-sioniste est d’encercler l’Iran, de l’affaiblir économiquement et de l’attaquer militairement. L’invasion de l’Irak a été la première guerre des États-Unis au bénéfice d’Israël ; la guerre de Libye, la seconde ; la guerre par personnes interposées contre la Syrie, la troisième. Ces guerres ont détruit les adversaires d’Israël ou sont en passe de les détruire. En 2011, les sanctions économiques destinées à créer de l’agitation intérieure en Iran ont été la principale arme sélectionnée. La campagne pour les sanctions internationales a mobilisé toute l’énergie des lobbys sionistes. Ils n’ont rencontré aucune résistance dans les médias dominants, ni au Congrès, ni dans les bureaux de la Maison-Blanche. La Configuration de Pouvoir Sioniste (CPS) n’a pas été l’objet de la moindre critique de la part des groupuscules, mouvements ou journaux de la gauche progressiste, à part quelques notables exceptions.

Le repositionnement des troupes étasuniennes de l’Irak aux frontières de l’Iran, les sanctions et l’influence grandissante de la cinquième colonne israélienne aux États-Unis signifie que la guerre va s’étendre aux Moyen-Orient. Cela implique sans doute une attaque aérienne "surprise" de missiles par les forces étasuniennes. Elle sera justifiée par une prétendue "attaque nucléaire imminente" inventée par le Mossad israélien et transmise dans les termes exacts par le CPS à ses laquais du Congrès étasunien et de la Maison-Blanche pour être officialisée et diffusée au monde entier. Ce sera une guerre meurtrière, sanglante et longue au profit d’Israël ; les États-Unis en paieront le prix militaire direct et le reste du monde paiera un prix économique élevé. La guerre étasunienne fomentée par les sionistes fera évoluer la récession du début de 2012 en une profonde dépression vers la fin de l’année et provoquera sans doute des soulèvements populaires massifs.

 

Conclusion

Tout indique que 2012 sera une année déterminante dans la crise économique dévastatrice qui s’étend de l’Europe et des États-Unis vers l’Asie et leurs états-clients d’Afrique et d’Amérique Latine. La crise sera vraiment mondiale. Les conflits entre les pays impérialistes et les guerres coloniales saperont touts les efforts pour mettre fin à la crise. En réaction, des mouvements de masse verront le jour et les manifestations et les soulèvements se transformeront avec le temps, espérons-le, en révolutions sociales qui amèneront un changement du pouvoir politique.



(JPG) James Petras, ancien professeur de Sociologie à l’université de Binghamton, New York, conseille les personnes qui n’ont ni terre ni travail au Brésil et en Argentine. Il a co-écrit Globalization Unmasked (Zed Books). Son dernier livre est : The Arab Revolt and the Imperialist Counterattack.

Son site : http://petras.lahaine.org/
 

 
26 décembre 2011 - Pour consulter l’original : http://dissidentvoice.org/2011/12/a... - et sur son site : Petras - Traduction : Dominique Muselet

info-palestine.net
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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 12:54

terre_nuit_2000.jpg

Source: agoravoxtv - WikiStrike soutient les indignés. Explosons les banques, le temps est venu.

 

 

 

"Aucune armée ne peut arrêter une idée dont le temps est venu..." Victor Hugo 


La déclaration officielle du mouvement Occupy Wall Street lue par Keith Olbermann le 05/10/2011 sur une chaîne de télé américaine : Current TV.

 

 

 

"Alors que nous sommes réunis de façon solidaire pour exprimer un sentiment d’injustice générale, nous ne devons pas perdre de vue ce qui nous réunit.

 

Nous écrivons ceci pour que tous les individus qui se sentent trompés par des entreprises mondiales, sachent que nous sommes leurs alliés.

 

En tant que peuple, uni, nous constatons cette réalité : L’avenir de l’espèce humaine exige la coopération de ses membres ; notre système doit protéger nos droits et en cas de corruption de ce système, ce sont les individus qui doivent protéger leurs propres droits et ceux de leurs voisins.

 

Un gouvernement démocratique tire son pouvoir légitime du peuple mais les entreprises se passent d’autorisation pour extraire les richesses du peuple et de la Terre ...

 

Aucune VRAIE DEMOCRATIE n’est atteignable si le processus est déterminé par le pouvoir économique.

 

Nous venons à vous à une époque où les entreprises, qui placent le profit au dessus des gens, l’intérêt personnel au dessus de la Justice et l’oppression au dessus de l’Egalité, pilotent nos gouvernements.

 

Nous sommes réunis pacifiquement, comme le droit nous l’autorise, pour rendre ces faits publics.

 

Ils ont pris nos maisons par des procédés de liquidation illégaux, sans détenir les hypothèques originales. Ils ont pris les budgets de sortie de crise et continuent à octroyer des bonus exorbitants. Ils perpétuent les inégalités et la discrimination sur les lieux de travail, en se basant sur l’âge, la couleur de peau, l’appartenance, l’orientation et l’identité sexuelle.

 

Ils ont empoisonné nos ressources alimentaires par négligence et ont déstabilisé le monde rural par des pratiques monopolistiques. Ils ont profité de la torture, du confinement et des traitements cruels envers d’innombrables animaux, et cachent activement ces pratiques. Ils ont continuellement cherché à enlever le droit des employés de négocier pour un meilleur salaire et des conditions de travail sécurisées.


Ils ont pris en otage les étudiants en les endettant de plusieurs dizaines de milliers de $ pour une éducation qui est un droit.

 

Ils ont constamment délocalisé le travail et utilisé cette ressource extérieure comme levier pour diminuer les couvertures de santé et les salaires. Ils ont influencé les tribunaux pour atteindre les droits des peuples, sans la moindre culpabilité et sans la moindre responsabilité. Ils ont dépensé des millions de $ dans des équipes juridiques pour pouvoir échapper à leur obligation en assurance santé. Ils ont vendu notre intimité comme une marchandise.Ils ont utilisé les forces de police et l’armée pour empêcher la presse d’exercer en toute liberté.

 

Ils ont délibérément "oublié" de rappeler des produits défaillants mettant des vies en danger, dans la poursuite de profits. Ils déterminent les politiques économiques, malgré les faillites catastrophiques qu’elles ont engendrées et qu’elles continuent à engendrer. Ils ont donné des sommes importantes d’argent aux politiciens responsables de les contrôler.

 

 

 

Ils continuent à bloquer le développement des énergies alternatives pour nous garder dépendant du pétrole. Ils continuent à bloquer des médicaments génériques qui pourraient sauver des vies ou les soulager, afin de protéger leurs investissements dont ils ont déjà substantiellement profité. Ils ont volontairement couvert les marées noires, les accidents, les falsifications comptables et les produits inactifs dans la recherche de profits.

 

Ils gardent la population dans la désinformation et dans la peur au travers de leur contrôle des médias.
Ils ont accepté des contrats privés pour assassiner des prisonniers, même lorsqu’il y avait de sérieux doutes sur leur culpabilité.
Ils ont perpétué le colonialisme ici comme à l’étranger.
Ils ont participé aux actes de tortures et aux meurtres de civils innocents à l’étranger.
Ils continuent à créer des armes de destruction massives afin de bénéficier des contrats étatiques.

 

A la population du Monde, nous, Assemblée Générale de la ville de New-York, occupant le quartier de Wall-Street dans le Square Liberty, nous vous recommandons d’affirmer votre pouvoir.

 

EXERCEZ VOTRE DROIT À VOUS RASSEMBLER DE FAÇON PACIFIQUE. OCCUPEZ L’ESPACE PUBLIC. CRÉEZ UN PROCESSUS POUR APPRÉHENDER LE PROBLÈME AUQUEL NOUS FAISONS FACE ET GÉNÉREZ UNE SOLUTION À LA PORTÉE DE TOUS.

 

A TOUTES LES COMMUNAUTES QUI AGISSENT ET FORMENT DES GROUPES DANS L’ESPRIT DE LA DÉMOCRATIE DIRECTE, NOUS VOUS OFFRONS SOUTIEN, DOCUMENTATION ET TOUTES LES RESSOURCES A NOTRE DISPOSITION.

 

REJOIGNEZ-NOUS ET FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX !

 

http://www.wikistrike.com/article-le-moment-est-venu-message-du-mouvement-occupy-wall-street-a-l-humanite-95375223.html

 


Voir aussi :

 

http://www.ubest1.com/?page=video/34170/Des-citoyens-américains-expliquent-pourquoi-le-monde-déteste-les-États-Unis#null

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L'Angleterre se prépare
à bloquer les frontières
dans l'éventualité
de l'effondrement de l'euro

 

* Les avertissements sont donnés, les conséquences sont énoncées, il n'appartient donc qu'à nous d'agir en sachant que ces choses risquent de se produire.   
Les ministres envisagent des plans draconiens pour éviter la sortie massive de l'argent et des citoyens de la Grande-Bretagne si la monnaie devait s'effondrer.
Les experts craignent que l'effondrement de l'euro conduirait à l'exode des gens et de leur argent, conséquences néfastes pour le pays.  Le Trésor a élaboré des plans d'urgence pour empêcher les investisseurs de déplacer d'énormes sommes d'argent de la zone euro en Grande-Bretagne.
Les frontières seraient fermées pour ainsi empêcher temporairement les réfugiés économiques, pour contrer les troubles civils.

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 04:35
Alexandre Latsa
12:30 28/12/2011
Un autre regard sur la Russie
par Alexandre Latsa

L’année 2011 se termine et avec elle un mois de décembre placé sous le signe des  manifestations politiques. Rappelons les faits: suite aux élections du 04 décembre 2012 qui ont entraîné une baisse de Russie Unie et une forte hausse des partis nationalistes ou de gauche, des fraudes électorales ont été dénoncées. Ces fraudes auraient permis au parti au pouvoir et disposant de la ressource administrative, de gonfler son score et de fausser les résultats. Pourtant, près de deux semaines après les élections, alors que des enquêtes sont en cours suite aux plaintes déposées, le nombre de fraudes recensées dans le pays y compris Moscou ne semble pas avoir faussé notablement le scrutin, dont les résultats sont conformes aux nombreux sondages et estimations d’avant et d’après vote.


Revenons aux manifestations: Le 10 décembre 2011, un grand meeting unitaire  d’opposition avait lieu à Moscou, rassemblant 30 à 40.000 personnes. J’ai déjà décrit la relative incohérence politique de cette manifestation qui rassemblait côte à côte des membres de la jeunesse dorée Moscovite, des nationalistes radicaux, des antifascistes, ainsi que des libéraux et des communistes. Souhaiter le départ à la retraite de Vladimir Poutine n’est pas un programme politique, et quand à la tenue de nouvelles élections, on se demande en quoi elle concerne des dizaines de sous-groupuscules politiques non candidats à la représentation  nationale. 


Le 17 décembre le parti d’opposition libérale Iabloko a rassemblé quelques 1.500 partisans, alors que le meme jour qu’un millier de sympathisants du mouvement eurasien et du syndicat des citoyens russes (Профсоюз Граждан России) se réunissaient pour dénoncer les manipulations oranges et rappeler la nécessité d’un état fort. Le lendemain, le 18 décembre, ce sont près de 3.500 militants du parti Communiste qui se sont réunis. Le 10 décembre, lors de la grosse manifestation dopposition, l’un des leaders de l’opposition liberale, Mikhaïl Kassianov, avait affirmé que "Si aujourd'hui nous sommes 100.000, cela pourrait être 1.000.000 demain". Celui ci a appelé à un printemps politique en Russie, un discours étrangement similaire à celui de l’excessif républicain John Mc Cain ces dernières semaines. Pour autant aucune marée humaine n’a  déferlé dans les villes du pays, au grand dam de nombre de commentateurs occidentaux qui annonçaient déjà l’Armageddon en Russie, et c’est seulement une neige abondante qui a recouvert le pays le 24 décembre, jour de la manifestation unitaire.


Cette journée du 24 décembre n’aura finalement été un succès qu’a Moscou. En province, dans les autres villes de Russie, la mobilisation aura faibli par rapport aux rassemblements du 10 décembre. A Vladivostok, la manifestation a réuni 150 personnes, contre 450 le 10 décembre. A Novossibirsk 800 personnes ont défilé contre 3.000 le 10 décembre. A Tcheliabinsk dans l’Oural, les manifestants étaient moins de 500 contre 1.000 le 10 décembre, à Iekaterinbourg 800 personnes ont manifesté contre 1.000 le 10 décembre dernier. A Oufa, 200 manifestants se sont rassemblés, soit autant que le 10 décembre. Enfin 500 personnes ont défilé à Krasnoïarsk contre 700 le 10 décembre. Notons qu’à Saint-Pétersbourg, haut lieu de la contestation et bastion libéral en Russie, de 3 a 4.000 personnes ont défilé, contre près de 10.000 le 10 décembre dernier. (Sources : Ria-Novosti et Ridus.ru).


Dans la capitale le 24 décembre, 3 meetings différents ont eu lieu. 2.000 nationalistes du parti nationaliste Libéral-Démocrate de Vladimir Jirinovski, et 3.000 sympathisants du politologue Sergueï Kurginyan ont manifesté séparément pour répondre à la "peste orange". Enfin et surtout dans ce qui est sans doute le plus gros meeting d’opposition de l’année, avenue Sakharov, ce sont 40 à 50.000 personnes qui se sont rassemblées.

 

La manifestation de Moscou s’est déroulée sans incidents notables, si ce n’est à la fin du meeting, quand des radicaux d’extrême droite ont tenté de monter sur la tribune en force, alors même que le leader ultra nationaliste Vladimir Tor (dirigeant du mouvement NazDems) avait pris la parole quelques minutes auparavant. On peut du reste se demander pourquoi les nombreux journalistes occidentaux présents n’ont pas relevé le fait que plusieurs milliers de jeunes nationalistes radicaux sifflaient ou criaient "russophobe" en direction de certains orateurs de diverses confessions et scandaient  des slogans tels que: "les russes ethniques de l'avant", ou "donnez la parole aux russes ethniques". Un deux poids deux mesures pour le moins surprenant.


Dans le pays et donc surtout à Moscou, les rassemblements du 24 décembre ont tourné à la  cacophonie politique totale. Les meetings ont de nouveau rassemblé  toutes les composantes politiques les plus improbables, des nationalistes radicaux aux antifascistes, en passant par les libéraux, les staliniens, les activistes gays et lesbiennes ou quelques stars du Show Business russe.

 

Plus surprenant, toujours lors de la manifestation de Moscou, la présence du milliardaire Prokhorov et de l’ancien ministre des finances Aleksei Koudrine, pourtant proche de Vladimir Poutine. Aleksei Koudrine a d’ailleurs pris la parole, ajoutant à la cacophonie ambiante et déclenchant un record de sifflements du public. Pour la première fois un député d’opposition très connu a  mis le doigt sur cette désunion systémique de la soi disant opposition, en quittant la manifestation avant même de prendre la parole. Même son de cloche pour  l’analyste politique Vitali Ivanov, pour qui l'opposition à Vladimir Poutine est une nébuleuse qui mène des conversations de cuisine.


La prochaine grande journée de manifestation devrait avoir lieu en févier, c’est à dire pendant le mois précédant l’élection présidentielle du 4 mars 2012. Pour autant, on imagine difficilement comment Vladimir Poutine ne serait pas réélu et tout d’abord au vu de la situation économique que connaît le pays. La croissance du PIB devrait frôler les 4,5% en 2011 et sans doute autant en 2012.

 

Le taux de chômage est descendu à 6,3%, la dette du pays est faible, inférieure a 10% du PIB, et les réserves de change sont d’environ 500 milliards de Dollars. L’inflation est à la baisse, estimée pour cette année à 6,5% soit son plus faible niveau depuis 20 ans. La Russie est aujourd’hui la 10ieme économie du monde en produit intérieur brut nominal et la 6eme économie mondiale à parité de pouvoir d'achat. Selon les analyses du centre de recherche britannique CBER la Russie devrait être la 4ieme économie de la planète aux environ 2020.


Il est donc très difficile d’imaginer comment la personne jugée directement responsable de ce redressement économique par la majorité des citoyens pourrait ne pas être réélue. Bien sur il est plausible que la vague de mécontentement se reflète dans les scores de la présidentielle de mars 2012, et que Vladimir Poutine ne soit pas élu au premier tour avec 71% des voix, comme en 2004, ou avec 72% des voix, comme Dimitri Medvedev en 2008, dans une Russie en totale euphorie économique.

 

Celui ci devra probablement envisager un score plus proche de celui de mars 2000 (Vladimir Poutine avait obtenu 52% des voix) voire se préparer à un second tour. Si tel est était le cas, il y affronterait probablement le candidat du parti communiste, Guennadi Ziouganov. Un choix cornélien pour les occidentaux, mais qui refléterait parfaitement la tendance électorale initiée par les dernières élections législatives russes qui ont vu les partis de gauche augmenter fortement leur poids électoral.


L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

 

* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

 


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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 03:59
Mouna Alno-Nakhal :  
Syrie : Comment on transforme un homme en un être monstrueux.
Médias associés aux préparatifs de guerre.

 

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Jihad Makdessi, porte parole du ministère des Affaires Étrangères syrien, remet dans son contexte l’entretien accordé par le Président Bachar el-Assad à ABC News.
14 décembre 2011

L’interview du Président Bachar el-Assad, réalisée par la journaliste Barbara Walters et diffusée sur ABC News le 7 décembre 2011, a été l’objet d’une campagne de calomnies hystériques de la part de nos médias. Nombre de journalistes, commentateurs, analystes, se sont employés à présenter ce que le Président syrien avait déclaré, pour le retourner contre lui, le qualifiant de «  fou », de « dictateur sanguinaire », etc.

D’une chaîne de télévision ou de radio à l’autre, on a pu constater une approche et des procédés identiques, de la part d’intervenants pourtant de sensibilités différentes.

La Palme d’Or pourrait revenir à France 24 [1] pour l’émission Focus/ Répression en Syrie : « Assad nie avoir ordonné de tuer des manifestants. »

Un reportage long format décrypté par son auteur Ben Barnier ; et un présentateur ironique qui, d’emblée donne le ton : «  Il fallait oser ! ».

Chose étonnante en effet qu’un Président puisse accorder un entretien à une journaliste d’un pays ennemi déclaré, qu’il sait indocile et roulant pour son propre compte ! Ce n’est pas ce à quoi nous avons été habitués jusqu’ici.

« La Syrie est cette année l’exemple le plus caricatural… le plus emblématique… le mot est meilleur… de l’usage de la torture pour tenter de mettre au pas toute une population, une barbarie comme on en voit peu, notamment parce qu’elle s’exerce à l’égard des enfants … » affirme Jean Etienne Linaries de l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Jean Etienne Linaries n’a-t-il pas entendu les évêques, archevêques, patriarches, prêtres, et chrétiens d’Orient affirmer, sans peur, que tout ce qu’il raconte est un tissu de mensonges et que la barbarie en Syrie est le fait de bandes armées soutenues par des puissances étrangères dont la France ? Barbarie, volontairement ou involontairement, légitimée par ces journalistes qui font mine de l’interroger ? Tout cela devant conduire à diviser les syriens et à les jeter dans la guerre civile, dans le seul but d’assassiner leur arabité et leur laïcité au profit d’un islamisme radical qui en ce moment sert l’agenda de ces puissances qui veulent, à tout prix et par n’importe quel moyen, déstabiliser la Syrie comme cela s’est fait en Libye ?

Trop compliqué pour Monsieur Linaries qui comme attendu récite sa leçon et la Messe est dite !

Passons sur l’opposant anglophone qui arrive juste à temps pour nous dire « honnêtement », et sur tous les tons, qu’el-Assad fabule et ment parce qu’il aurait perdu le contrôle des événements. Il n’est là que pour nous conditionner à recevoir la parole d’un éminent communicant de nationalité syrienne : « Samir Aïta, directeur rédacteur en chef du “Monde diplomatique - Editions Arabes” et qu’il avait du reste contribué à créer en 2005 en partenariat avec l’édition française. En 2000, il a fondé une société de conseil en économie et en technologies de l’information, qu’il dirige toujours. Il est également président du “Cercle des économistes arabes” » [2] ! Par conséquent, le «  training » des politiciens, il connaît.

À la question : « Que pensez-vous de la réaction de Washington qui considère qu’il s’agit, soit d’un Président aujourd’hui carrément coupé de la réalité, soit carrément fou ? Faut-il le prendre au mot lorsqu’il dit que seul un fou peut commettre ce type d’acte ? », Samir Aïta reprend les arguments bien connus de la Ligue Arabe et du CNS (sans le nommer) ; prétend que l’assassinat révoltant des sept pilotes par des terroristes relève de la responsabilité du Président et de son armée ; nous dit que le régime est tombé depuis des mois…

Il a proclamé tout cela en faisant mine d’ignorer que la Syrie se dirige d’ores et déjà vers une nouvelle constitution et des élections. Fin stratège, il a pris le pari qu’une fois les 200 observateurs de la Ligue arabe entrés dans le pays, deux millions de Syriens rassemblés à Damas réclameront la chute de leur Président.

Pour finir, Monsieur Aïta arrive à juger, d’un regard, qu’el-Assad est très gêné et qu’ « on a fait un montage pour montrer de l’assurance et ce que ça donne, de l’autre côté, c’est un surréalisme total » ! Sur ce dernier point, il n’a pas tort.

En effet, le porte parole du ministère des Affaires Étrangères syrien, le Dr Jihad Makdessi, lors d’un point de presse, a dû remettre dans son contexte l’entretien tel qu’accordé par le Président el-Assad à ABC News. Dans la vidéo que nous vous présentons ici [3] il s’exprime en anglais ainsi que des journalistes présents à la conférence de presse. Le tout est entrecoupé d’interventions en langue arabe.

Il ne sera pas difficile, pour qui le voudra, de comprendre que le Docteur Makdessi compare la version trafiquée par la chaîne ABC News (d’environ 5 : 53 minutes) [4] [5] qui nous a été proposée, avec des séquences de la version initiale et intégrale de l’entretien (de 46 : 18 minutes) [6] telle qu’elle figure sur le site même de cette chaîne américaine. Séquences dont le contenu a été détourné de son sens premier et qu’il s’est proposé de rétablir au moins sur trois points : l’armée syrienne, la déraison américaine, et la crédibilité de l’ONU.

En résumé, le Docteur Makdessi qualifie de « regrettable », la déformation des déclarations du Président el-Assad à laquelle s’est livré le Département d’État américain avant même que l’entretien ne soit diffusé par ABC News, déclarations sur lesquelles s’est alignée cette chaîne malgré le « gentlemen’s agreement » passé avec elle. Et… déclarations que France 24 rappelle en ces termes [7] : « De tels propos ne sont "pas dignes de foi", a réagi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney : "Le monde entier est témoin de ce qui s’est passé en Syrie. Les États-Unis et de nombreux pays (...) savent exactement ce qui se produit, et qui en porte la responsabilité" ». Par conséquent, après ABC News, à France 24 de s’aligner à son tour !

Ce qui pour le Docteur Makdessi témoigne, une fois de plus, d’une volonté manifeste de sabotage du message du Président syrien et concorde avec le fait que, chaque fois que la direction syrienne a ouvert la porte à une «  certaine » presse, celle-ci s’est livrée à une falsification des faits.

Toujours pour le Docteur Makdessi, dans ce cas précis, le but évident de la manœuvre était de faire passer le Président pour un irresponsable, de s’en prendre à la dignité de l’armée syrienne et, à travers elle, au peuple syrien tout entier. Mais l’armée n’en sort que plus renforcée dans sa détermination à « défendre la patrie » puisqu’il est désormais très clair qu’elle n’a été mise en cause qu’une fois que les sanctions économiques, politiques, diplomatiques, et même confessionnelles se sont révélées vaines. Il en est de même pour la dignité du peuple syrien qui se retrouve encore plus solidaire et confiant en l’héroïsme de son armée.

Finalement, pour la diplomatie syrienne, ce n’est qu’une falsification de plus qui est loin d’avoir atteint son but. Au contraire elle démontre la déraison et le manque de professionnalisme de la diplomatie américaine aussi bien que de la chaîne ABC News, lesquelles ne pouvaient se résoudre, par exemple, à laisser entendre la véritable réponse données par le président syrien à la question : «  Ne pensez-vous pas que l’ONU est une organisation crédible ? ». Sa réponse qui pourrait remettre en cause les certitudes du citoyen américain a été la suivante : « Non, pour la bonne raison qu’ils n’ont jamais appliqué aucune des résolutions ayant trait au monde arabe comme, par exemple, celles concernant les territoires palestiniens et syriens. S’il fallait ne considérer que les droits de l’homme dont ils ne cessent de parler, qu’en est-il de la souffrance des Palestiniens sous occupation territoriale et qu’en est-il de ma terre et de mon peuple qui vit sous occupation israélienne ? Non bien sûr. Non. »

D’un conflit à l’autre, d’une guerre à l’autre, faut-il que les journalistes, par parti pris ou par paresse, continuent à aller systématiquement dans le sens du vent, dans le sens où les pouvoirs veulent les diriger ? Après l’Irak, après la Libye, les gouvernements occidentaux, France en tête, cherchent à accréditer aux yeux du public, qu’il y a urgence à renverser el-Assad.

Cette campagne anti Bachar el-Assad revient à légitimer les tentatives de déstabilisation de la Syrie en faisant recours à des groupes armés, en effet « fous » et « sanguinaires », qui servent les visées stratégiques d’Israël, de la France, du Qatar, de la Grande Bretagne et des États-Unis et non pas les intérêts de leur peuple. Elle participe des mêmes stratagèmes qui ont été utilisés pour monter l’opinion contre Saddam Hussein en 2003, et pour justifier l’intervention étrangère contre Mouammar Kadhafi en février 2011.

À quoi cela a-t-il abouti ? À détruire ces deux pays ; à jeter leurs peuples dans l’horreur, à les ruiner. La majorité des Syriens soutiennent Bachar el-Assad, n’est sourd que celui qui ne veut pas l’entendre ! Ils ne veulent pas d’une intervention étrangère qui conduirait à une déstabilisation régionale majeure, leurs problèmes sont à régler en « interne », opposition comprise, non par des intervenants « extérieurs » qui ont clairement démontré leur irresponsabilité par leurs agissements et leurs déclarations allant à l’encontre des intérêts de leurs compatriotes et de leur patrie.

Si tous les immigrés, expatriés, exilés, réformateurs, ou opposants patriotes syriens, réunissaient leurs efforts pour contrer cette guerre médiatique, la Syrie n’aurait plus rien à craindre... les Syriens le méritent !


Mouna Alno-Nakhal

 

 

PHOTOMONTAGE Le président syrien Al-Assad pose en Gruyère avec sa famille.
DR

http://www.hebdo.ch/bachar_alassad_le_gruerien_47771_.html

 

Sommaire de la lutte pour la libération du territoire.

Tiré à part

Philip Giraldi* : Otan contre Syrie - Des avions de l’Otan à Iskenderun.

Mouna Alno-Nakhal : Syrie : Comment on transforme un homme en un être monstrueux.

Compassion à géométrie variable.

A.Chatta : L’archevêque Capucci : « La Syrie affronte un complot injuste visant à mettre fin à son rôle national historique.»

Ikram Ghioua : SYRIE : A qui profite la désinformation?

2  Politique Syrienne  

1 Paroles & action du président

3 Les institutions

1 Ligue arabe

2 Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité condamne les attaques, bloque sur une résolution  

Europe

Les grandes manœuvres

IRIB : L'historien français Borde: "le soutien par la France des gangs armés en Syrie est une agression contre un Etat membre de l'Onu

2 Les actions dans le monde

Usa

 Un colonel américain dirige les groupes terroristes.

3 Les réactions dans le monde

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki manifeste son désaccord avec Obama sur la Syrie.

"Zaftra" (journal russe ) dévoile un rôle turc dans la coordination des actes de sabotage contre la Syrie. 

4 Médias et Manipulation de l’opinion / Vidéos. 

4-1 Louis Denghien : La-Télé nous offre 20 minutes « exceptionnelles » de désinformation et de bonne conscience sur Homs.

4-2 Gaston PELLET : 3D du dimanche 27.11.2011 - A France Inter  

4-3 Jihad Makdessi : La Syrie fait l'objet d'une "guerre médiatique".

4-4 Webster Tarpley : « Les escadrons de la mort de la CIA derrière le bain de sang en Syrie. »

4-5 Thierry Meyssan : «L'expression printemps syrien est une pure fiction».

 

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http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/ 

http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/

 

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RAPPEL :

Iran : 15 hauts responsables US et européens
mettent en garde contre
« une confrontation militaire désastreuse »
 

27 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Un groupe international de hauts responsables gouvernementaux, militaires et diplomatiques ont adressé au Président américain une lettre mettant en garde contre la « possibilité accrue d’une confrontation militaire désastreuse », si les liens diplomatiques ne sont pas renoués avec l’Iran. La lettre, intitulée Vers une solution diplomatique au problème nucléaire iranien, a été rendue publique le 19 décembre par le Conseil national irano-américain.

Bien qu’adressée à Obama – dont le maintien en poste à la Maison Blanche constitue la garantie même d’une guerre – la lettre affirme :

L’absence d’avancées diplomatiques avec l’Iran a mené certains à appeler au retrait de l’option diplomatique de la table des négociations. Nous craignons que le fait de franchir une telle étape limite la capacité des Etats-Unis à empêcher que l’Iran se dote de l’arme atomique, limite la capacité de la communauté internationale à résoudre effectivement la question des droits de l’homme en Iran, réduise la pression internationale sur l’Iran en raison du scepticisme concernant les motifs des Etats-Unis, et accroisse la probabilité d’une confrontation militaire.

La lettre fournit des pistes spécifiques concernant la manière de procéder pour mener à bien des discussions sur les objectifs de l’Iran en matière d’enrichissement de l’uranium, d’accès au combustible pour la recherche et pour d’autres problèmes concrets, soulignant que « les Etats-Unis ont besoin de renforcer l’initiative diplomatique sur ce point critique. »

Parmi les signataires se trouvent trois anciens ambassadeurs en Iran – François Nicoullaud (France), Roberto Toscano (Italie) et Richard Dalton (Royaume-Uni) –, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, en Russie, en Inde, en Israël et en Jordanie Thomas Pickering, d’anciens hauts responsables civils et militaires du Pentagone et du ministère américain des Affaires étrangères, et des experts en non-prolifération comme le Suisse Bruno Pellaud, ancien directeur général adjoint de l’AIEA.

 

http://www.solidariteetprogres.org/Iran-15-hauts-responsables-US-et-europeens-mettent-en-garde-contre-une_08437

« Les menaces américaines de guerre nucléaire contre l’Iran
sont un acte criminel ! »
 

MàJ : le discours de Francis Boyle date en réalité du 4 septembre 2010, mais la pertinence de son contenu n’en est que renforcée — la rédaction.


27 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Expert américain en droit international ayant milité pour la destitution des présidents Bush père et fils pour leurs guerres anticonstitutionnelles en Irak, le professeur Francis Boyle est désormais mobilisé contre la présidence Obama depuis l’intervention illégale des forces américaines en Libye. Lors d’une conférence internationale en Autriche sur la démocratie, Boyle a développé de nouveaux arguments pour la destitution urgente de Barack Obama ; c’est le site internet de la télévision officielle iranienne qui a produit cette information samedi sous le titre « Les menaces américaines de guerre nucléaire contre l’Iran sont un acte criminel ! » :

Un expert américain reconnu en droit international affirme que les menaces proférées par le gouvernement des Etats-Unis contre l’Iran et impliquant une guerre nucléaire, relèvent d’un acte criminel selon les normes du droit international. 

Francis Boyle, professeur de droit international à l’Université de l’Illinois à Champaign, souligne que lorsque l’administration Obama affirme que « toutes les options sont sur la table » contre l’Iran, elle fait en réalité allusion à une guerre nucléaire qui est interdite par le droit international.

S’adressant à la 18ème conférence sur la « démocratie directe » de Feldkirch en Autriche au sujet de la dissuasion nucléaire, Boyle a ajouté que le gouvernement des Etats-Unis est en train de menacer d’attaquer l’Iran « sous le prétexte complètement fallacieux » qu’il pourrait posséder l’arme nucléaire.

Il a ajouté que la seule autorité mondiale en matière de contrôle des activités nucléaires, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déjà réfuté les charges contre l’Iran comme n’étant « tout simplement pas vraies ». L’expert juridique a cité l’Article 2 de la Charte des Nations Unies qui « interdit à la fois la menace et l’utilisation de la force, sauf en cas de légitime défense », ajoutant que les guerres des Etats-Unis en Afghanistan, en Irak et au Pakistan « ne remplissent pas ces conditions ».

Le professeur a également dit que les armes nucléaires et la « dissuasion nucléaire » n’ont « jamais été des instruments légitimes de politiques d’Etat, mais ont toujours constitué des instruments de comportement criminel et d’anarchie internationale ». Boyle a noté que la doctrine de guerre préventive de l’ancien président des Etats-Unis George W. Bush, qui n’a pas été officiellement abrogée par Obama, avait en fait été concoctée par les juristes nazis pour la défense des nazis à Nuremberg, et que cette Cour l’avait rejetée.

« Si nous n’agissons pas maintenant, Obama et ses acolytes pourraient tout à fait déclencher une Troisième Guerre mondiale sur l’Iran, menace déjà proférée publiquement par (l’ancien président George W.) Bush Jr. », a-t-il affirmé. Le professeur a noté que les Etats-Unis sont « aujourd’hui engagés dans des activités relevant du crime international » afin de « planifier, préparer, solliciter et conspirer en vue de commettre des crimes contre la paix, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des génocides ».

Il a conclu en disant que les leaders des Etats membres de l’OTAN qui « s’accommodent des politiques nucléaires des Etats-Unis sont tous, également, complices. »

 

Dans une interview début novembre avec nos camarades américains du LaRouche PAC, qui mènent la mobilisation contre la guerre et pour évincer de toute urgence le président des Etats-Unis, Boyle l’avait énoncé clairement : « Si Obama n’est pas stoppé à temps, ça pourrait très vite dégénérer en guerre mondiale ».

 

http://www.solidariteetprogres.org/Les-menaces-americaines-de-guerre-nucleaire-contre-l-Iran-sont-un-acte_08438

 

 

Lire aussi :

 

 

 

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Lucien PONS :

 

Les préparatifs de guerre vont bon train concernant la Syrie. La flotte américaine et otanienne ainsi que la flotte russe sont en manoeuvres dans la mer noire. C'est vrai que c'est une magnifique destination pour une croisière, mais je doute fort que ces armadas soient là pour ça.

 

La guerre médiatique est menée elle depuis fort longtemps pour endormir nos consciences et nous pousser à admettre que le massacre des civils en Syrie par un despote sanguinaire mérite une intervention armée des forces du bien pour protéger des civils innocents.

 

Pour justifier la conquête de la Libye par les forces de l'axe des gentils, pareilles billevesées avaient été proférées en boucle sur les média aux ordres. Sous la houlette du philosophe post moderne de gôche, l'infatigable BHL, la propagande officielle assénait au bon peuple des pseudo vérités comme, "Khadafi donnait massivement du viagra à ses troupes afin que celles-ci puissent violer indéfiniment les femmes rebelles". Comment avons-nous pu entendre ses énormités sans réagir? Je ne sais pas. La seule explication possible semble être dans les propos du Docteur Goëbbels, ministre nazi de la propagande du 3° Reich, lorsqu'il disait: "Plus la corde (ficelle) à avaler est grosse et mieux ça passe !"

  

Essayons de ne pas sombrer encore une fois sous le coup de ces énormes manipulations et n'oublions pas qu'il n'y a jamais de guerre propre, fut-elle pour sauver des vies. Quel abominable oxymore ne nous présente-t-on pas sous cet odieux élément de langage, préparé à notre intention par des agences de communication formées à la manipulation de masse.

 

Le principe d'ingérence humanitaire ne doit jamais nous faire oublier que faire la guerre est toujours illégitime si notre patrie n'est pas directement en danger.

 

La même oligarchie qui aujourd'hui, sous couvert d'apporter la liberté et la démocratie à certains "peuples opprimés" dans le fracas des bombes, qui fait couler le sang d'innocents, envisageait lors de l'étrange défaite de 1940 une collaboration avec les nazis sans se poser d'autres questions.

 

C'est peut-être une question de génération et les nécessaires préparations psychologiques sont bien évidemment une arme redoutable. Faire avaler des sornettes à l'opinion médusée, toujours sensible au côté émotionnel, est une priorité dans la préparation d'une intervention armée. Il faut se parer de vertu et faire croire que la croisade du bien contre l'axe du mal que nous menons de plus en plus souvent est indispensable.

 

La théorie du "choc des civilisations", chère aux idéologues néo conservateurs américains s'est manifestée particulièrement sous la présidence de G.W. Bush. Leur caniche préféré de l'époque n'étant plus aux commandes en l'Angleterre, le locataire actuel de l'Elysée essaie de se montrer à la hauteur de cette noble tâche.

 

Un acte fort pour "le président qui aimait les riches", consiste à offrir sur un plateau d'argent les deniers des contribuables aux fabriquants d'armes qui se trouvent être également les principaux patrons de presse.

 

 La France est peut être ruinée pour sauver les services publics, la retraite par répartition, etc..., mais qu’importe, la priorité absolue reste bien entendu de plaire et de servir les insatiables prédateurs que sont les ultra-riches.

 

Après la Libye, Ces marchands de mort veulent nous engager dans un autre conflit tout aussi contestable, l’intervention en Syrie pour raisons humanitaire. Essayons de déciller nos yeux engourdis par la propagande éhontée des média dominants, appartenant pour la plupart aux mêmes bienfaiteurs chargés de bombes.

 

Allons chercher d'autre information, évitons par notre silence coupable de mettre le doigt dans un engrenage destructeur. Les bruits de bottes dans cette région sont très alarmants. La suite c’est quoi ? L’attaque de l’Iran ? L’attaque de la Russie ? L’attaque de la Chine ? Un conflit mondial avec des risques majeurs pour la survie de l’humanité ?

 

Ne laissons pas à ces va-t-en guerres qui nous gouvernent, le loisir de décider pour nous. Je vous invite à méditer une citation du pasteur Martin Niemöller mort à Dachau pour avoir résisté à la barbarie nazie.

   

 

 

Martin Niemöller : « Car il est des silences coupables, plus assassins qu’aucune parole, qu’aucune arme peut-être.

Car il est des silences complices dont le nombre fait la force, et la force la loi.

Celle des majorités silencieuses qui sert de caution et d’alibi aux crimes contre l’humanité. ».

 

Lucien PONS

 

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 03:57
http://johan.lemarchand.free.fr/cartes/afrique/africa02.jpg

 

Voici comment l'Afrique va bientôt contrôler l'Europe
par Jean-Paul Pougala


 

Le Germano-américain Henry Kissinger, conseiller à la Défense Nationale du président américain Richard Nixon de 1969 à 1975 et Secrétaire d'Etat de 1973 à 1977 avait déclaré : « qui a le contrôle sur le pétrole contrôle l'économie. Qui a le contrôle sur les céréales contrôle le monde ! »

Par un concours de plusieurs circonstances favorables, l'Afrique est en passe de contrôler toute l'Union Européenne, grâce à ses terres arables, grâce à son agriculture, grâce à sa nourriture. C'est pour empêcher ce scénario catastrophique que l'Europe a tout fait pour freiner l'accès du continent africain à la culture du céréale en l'occupant avec des cultures inutiles et néfastes comme le cacao, le café et le coton. Lorsque cela ne suffisait pas, c'est la Politique Agricole Commune, la PAC qui est venue faire le reste avec le dumping agricole, en finançant à outrance les exportations de certains produits vers l'Afrique pour tuer son agriculture et son élevage. Mais la crise économique profonde de l'Europe, couplée avec l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle génération d'Africains plus instruits et plus courageux sont en train de changer la donne. Et l'Afrique est en passe de contrôler l'Europe dans les prochains 20 ans. Pour le comprendre, examinons le Pourquoi et le Comment de cette révolution.

POURQUOI ?

1- SURPEUPLEMENT DE L'EUROPE

Lorsqu'on pose la question : quel est le pays le plus densément peuplé au monde, la réponse donnée est habituellement : la Chine. C'est pourtant faux. La Chine a la même densité de population du Nigéria, 134 habitants au km². C'est l'Europe qui concentre les pays les plus peuplés au monde. L'Italie par exemple a 199 habitants au km², la Belgique 385 habitants au km² et le Pays-Bas, 400 habitants au km². C'est pourtant en Europe qu'on constate la plus grande perte de terres labourables, alors que c'est elle qui a plus de bouches à nourrir sur un espace des plus exigus au monde. Pire, avec une densité de 1.217 habitants par Km² de terres labourables selon l'OCSE (Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe), la Belgique compte un taux d'urbanisation de 92,7% soit uniquement 7,3% de zone rurale. Comme le font remarquer Cazaux, Carels et Van Gijseghem dans un rapport publié en 2007, même ces 7,3% sont menacés par une forte pression immobilière avec pour conséquence la disparition programmée non seulement de la production agricole mais aussi des habitats de la faune et de la flore sauvage.

2- DIMINUTION DES ESPACES AGRICOLES EN EUROPE

Selon le magazine économique français La Tribune, dans son édition du 21/12/2011, la première puissance agricole de l'Union européenne, la France perd chaque seconde 26 m² de terrain agricole, grignoté par l'urbanisation, c'est-à-dire que la France perd 82.000 hectares de terres agricoles chaque année. Diego Furia, Directeur pour la région du Piémont du Syndicat italien des agriculteurs COLDIRETTI déclare le 25/07/2011 que la ville de Turin, qui avait une certaine autosuffisance alimentaire, avait perdu en 15 ans 7.000 hectares de terres cultivables au profit de la spéculation immobilière. Pour les mêmes raisons, 100 hectares de terres agricoles disparaissent chaque jour en Italie. Le déficit agricole européen est donc très préoccupant: pour atteindre son autosuffisance alimentaire en 2011, il manque à l'Europe 35 millions d'hectares de terres agricoles. Selon Robert Levesque, directeur du Terres d'Europe-Scafr, le centre d'études de la fédération des Safer (Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Établissement Rural), avec une augmentation des pertes de 9 millions d'hectares en 10 ans, une véritable catastrophe alimentaire se profile pour l'Europe dans les années à venir puisqu'il dit qu' « en Europe, l'homme s'est historiquement installé sur des terres fertiles et les villes actuelles ont grossi autour de ces premières implantations ». En 1960, l'urbanisation en France a entraîné la perte de 40.000 hectares de ces terres fertiles par an. En 2011, ce chiffre a doublé, ce qui signifie que ce sont les terres les plus fertiles qui sont envahies par le ciment, comme l'a justement fait remarquer Levesque. Il s'agit d'un véritable gâchis pour des populations qui consomment le plus de produits alimentaires au monde, et en Afrique, des petits malins l'ont compris. On assiste à une accélération de ce processus à hauteur de 26 m² par seconde de disparition des terres agricoles, et ils se frottent les mains pour palier à ces insuffisances alimentaires de l'Europe. Au Cameroun par exemple, les autorités se précipitent pour assembler non pas les deux-roues ou les voitures, mais les tracteurs. Sur tout le continent africain, c'est la course à l'apprentissage de la productivité et de la compétitivité. Chacun veut son morceau du gâteau Europe, tels des charognards en attente de leur festin agonisant. Les moins avertis n'y ont vu que du feu en construisant leur nouvelle campagne sur une hypothétique course à l'accaparement des terres en Afrique, mais la vérité est toute autre: en accueillant à bras ouverts les investisseurs étrangers sur leurs terres, les Africains veulent en fait importer les techniques agricoles modernes que 200 ans de culture de café, de cacao et de coton n'ont jamais nécessitées.

3- SPECULATIONS BOURSIÈRES DES PRODUITS AGRICOLES

S'il y a un évènement qui a fait beaucoup de bruit pendant les révoltes de 2008 à 2011 un peu partout dans le monde, c'est l'augmentation des prix des denrées alimentaires dues à la spéculation boursière. En d'autres termes, les traders qui avant spéculaient sur le pétrole, le gaz ou les minerais ont soudainement décidé de spéculer sur des produits alimentaires. Ce qu'on a sous-estimé, c'est l'avantage que l'agriculture africaine allait tirer de ces spéculations. En effet, plus les prix des céréales augmentent et plus l'aubaine pour l'Afrique est grande, qui par sa position géographique, son climat favorable, sa forte pluviométrie et son ensoleillement continu sur les 12 mois de l'année, peut très facilement obtenir 3 bonnes récoltes contre une seule dans les pays européens. C'est ainsi que la dépendance alimentaire européenne vis-à-vis de l'Afrique est incontournable et les déficits risquent de se calculer en plusieurs centaines de milliards de dollars par an d'ici 10 à 15 ans.

COMMENT ?

4- RECUPERATION DES TERRES AGRICOLES AFRICAINES ACCAPAREES PAR LES EUROPEENS DEPUIS 1884

Selon une étude rendue publique le 22 avril 2011 par Shouwang Maitian du Centre d'Information de Chine de Pékin, il existait en Afrique 270 millions d'hectares de terres cultivées, soit 2,17 fois la quantité de terres cultivées en Chine. Le problème est que sur cette quantité, 230 millions d'hectares abritent des cultures inutiles, nuisibles à l'économie du continent, comme les cultures de cacao, café, coton et bananes. En fait, la quasi totalité des terres agricoles africaines sont accaparées de facto depuis la période de l'occupation européenne en 1884 aussi bien directement qu'indirectement, sans que cela permette à un seul pays africain de s'en sortir. Si elle veut profiter de l'aubaine européenne, l'Afrique doit éradiquer toutes les cultures dites coloniales, pour passer à celle qu'elle aura choisie elle-même, sans l'ombre de pseudo experts occidentaux. En utilisant moins de la moitié des terres africaines, la Chine arrive à nourrir convenablement 1,3 milliards d'habitants et de fournir l'Europe en divers produits alimentaires comme le soja, la tomate etc. même si dans des pays comme l'Italie, c'est encore un sujet tabou de reconnaître que la tomate qui fait la fierté nationale vient désormais de la Chine. L’Afrique a besoin de détruire tous les champs de café et cacao (qui ont la fâcheuse caractéristique de ne rien laisser pousser en dessous) pour mener sa propre révolution agricole en cultivant ce qu’elle peut contrôler et ce qui peut lui donner une récolte tous les 3 mois et non 12 comme pour ce même café.

REACTIONS DU MALADE PRESUME

Devant cette mort annoncée de l'agriculture européenne et la conséquente dépendance à l'Afrique, on peut malheureusement constater que l'Europe n'a pris aucune disposition pour cette transition obligée. Au contraire elle insiste dans une politique déraisonnée d'utiliser son armada d'ONGs qu'elle finance pour détourner l'attention des Africains des vraies priorités qui l'attendent :

5- LA FAUSSE GUERRE DE L'ECOLOGIE SUR LA FORET AFRICAINE

La forêt équatoriale africaine est un handicap au développement économique des pays qui ont cédé aux sirènes malveillantes de l'impérialisme version écologique. Il existe des ONG qui font de cette question une sorte de religion et réussissent à détourner l'attention des vrais problèmes africains pour les concentrer sur un faux problème de préservation de la forêt équatoriale. La Conversion des terres agricoles de l’Åboland en est un exemple: il y a un pays européen qui vit de sa forêt, c'est la Finlande. L'Union Européenne lui conseille-t-elle de préserver sa forêt pour qu'elle devienne une réserve d'oxygène pour toute l'Europe, comme ses lieutenants écolos le font en Afrique ? Bien sûr que non. Il est surprenant de constater que c'est même le contraire qui est conseillé. L'UE finance la Finlande afin qu'elle détruise sa forêt et transforme ces espaces dans la région de l'Aboland en zone agricole, et ce même si le rude climat nordique ne permet pas une agriculture florissante comme en Afrique. L'UE a raison, il suffit d'observer en Afrique la pauvreté des populations des zones forestières, milieu doublement hostile à l'homme que le désert. En voici les raisons :

A- La forêt est incompatible avec l'agriculture . "Par nature, l’agriculture empêche les arbres de gagner du terrain (la disparition de l’agriculture entraîne généralement un accru forestier). Dans les pays nordiques, le problème est la forêt, c'est la perte d’espaces non boisés" récite à la page 58 le rapport de l'OCDE 2009 de 82 pages intitulé : "La conversion des terres agricoles" pour justifier le financement par l'Union Européenne pour détruire la forêt zfin de passer à l'agriculture à Aboland, dans le sud de la Finlande.

B- La forêt est incompatible avec le tourisme: "L e tourisme augmente la valeur des terres et renforce la concurrence foncière. Il a pour avantages de multiplier les sources de revenus non agricoles, en particulier avec l’agrotourisme, et d’accroître la demande de produits alimentaires locaux" C'est ce que dit le même rapport en citant la publication "Andersson, Eklund et Lehtola, 2006". La forêt est vécue comme un handicap au tourisme, générateur de nombreux emplois : " Les espaces agricoles offrent des vues dégagées, ce qui renforce l’attrait touristique de la région, [...] l’agriculture peut contribuer à préserver le marché du travail local " conclut le rapport.

En d'autres termes, ceux qui multiplient les séminaires et colloques pour inciter la préservation de la forêt équatoriale africaine savent qu'ils sont en train d'empêcher des pays entiers de sortir de la pauvreté, en utilisant les moyens naturels à leur disposition. Pire, ils vont même jusqu'à financer leurs lieutenants pour qu'ils viennent raconter aux africains à quel point ils adorent les gorilles qu'il faut à tout prix sauver, avec un cynisme des plus incroyables comme à signifier qu'ils acceptent une Afrique avec ses animaux et sans ses habitants, sans les Africains.

C- Les idées reçues des écolos mal informés sur la forêt tropicale. Un des mensonges savamment véhiculés par les lieutenants du non-développement de l'Afrique, pour convaincre les Africains à ne pas développer ces zones aujourd'hui occupées par la forêt est de dire que l'Afrique est l'un des poumons du globe fournissant l'Oxygène même à l'Europe. Ceux qui font ce genre d'affirmations pèchent par ignorance ou par mauvaise foi, parce que les arbres centenaires de ces forêts ne peuvent pas produire plus d'oxygène que les jeunes arbres, parce que sur le plan scientifique, il a été prouvé qu'un arbre centenaire, comme tout vieillard, produit moins d'oxygène qu'il n'en consomme. De plus, un arbre centenaire fait un grand ombrage autour de lui, empêchant la croissance et toute autre plante en dessous de lui, ce qui veut dire qu'il est deux fois nuisible.

D- Les bois précieux africains, simples niches pour les bourgeois européens. Les Africains peuvent crever de faim et les humanistes Européens du dimanche continueront à leur répéter qu'il vaut mieux ne pas toucher à la forêt, aussi parce que les bois précieux qui sortent des forêts africaines sont destinées à une niche de bourgeois Européens qui sont les seuls à se permettre un piano, une porte ou un mobilier fait d'ébène ou d'aloa qui a 300 ans d'âge. Or, l'Afrique n'a pas pour vocation de se mettre au service des caprices d'une poignée de riches européens.

QUE DOIT FAIRE L'AFRIQUE ?

Qui contrôle la nourriture, contrôle le monde. Si la nouvelle génération d'Africains qui prendra le pouvoir dans les prochains 10 à 20 ans est suffisamment avertie et bien imprégnée des notions de géostratégie africaine, ils miseront au contrôle alimentaire de l'Europe, une proie au final bien trop facile, puisque ce sont ses propres pratiques de l'appât du gain facile et l'égoïsme démesuré de ses populations, qui sont ses propres ennemis et qui la fragilisent dans ce domaine très stratégique. Mais pour y arriver, il est urgent de continuer avec les politiques très sélectives et de limitation de l'accès des terres aux étrangers, en privilégiant les coopérations d'Etat à Etat et non d'Etat à privés. Et dans tous les cas, aucune terre ne peut être vendue, mais juste louée même à vil prix pour des périodes ne pouvant dépasser 20-30 ans, le temps nécessaire pour que les populations africaines apprennent à se défaire des pratiques séculaires des plants inutiles de cacao et café, pour passer à la modernité des céréales. et commencer le mimétisme de copier les techniques agricoles venues d'ailleurs. Unepriorité sera accordée aux collèges et lycées agricoles.

Les produits résultants des plantations louées aux étrangers ne doivent en aucun cas finir sur le marché local. Le marché national doit être réservé aux nationaux. La population africaine ne doit être nourrie que par les africains eux-mêmes comme espace d'opportunité et d'entrainement réel pour développer leur créativité vers cette mission de la conquête du grand marché de l'Europe.

6- CONCLUSION

Le contrôle de l'Afrique par l'Europe était d'abord mental. Le contrôle de l'Europe par l'Afrique qui a démarré avec l'huile de palme (voir chapitre précédent) sera tout aussi effectif en gagnant la bataille sur le plan mental des Africains pour comprendre que la richesse et la pauvreté sont des notions purement fictives et psychologiques.

Tout ceci n'atteindra pas l'objectif final escompté si l'Afrique ne finalise pas au plus vite sa fédération par la création des Etats-Unis d'Afrique, fédération qui nous permettra d'optimiser nos moyens de production et de mieux cordonner nos stratégies d'encerclement alimentaires de l'Europe avec une plus grande diversités de l'offre. Il n'y a pas que l'Afrique qui s'intéresse à ce marché. En Russie on mise tous les espoirs sur le réchauffement climatique qui fera augmenter la température de 1 ou 2 degrés, ce qui transformera la Sibérie en véritable grenier de l'Europe, mettant à mal l'offre d'une Afrique divisée et sans coordination. Le chemin est long et tout aussi difficile, mais si l'Afrique sera unie et parlera d'une seule voix, aucun concurrent ne pourra la battre à la loyale puisqu'elle a de son coté : le climat, la pluviométrie, l'humidité et l'acidité des sols (Ph), garantissant 3 récoltes par an pour les principaux céréales, légumes et fruits.

 


 

Jean-Paul POUGALA est Camerounais et Directeur de l'Institut d'Etudes Géostratégiques de Genève en Suisse

Source : Le site de l'auteur
http://www.pougala.org/index.html

Posté par Alaindependant
 
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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 03:44
La Henry Jackson Society de Londres publie son plan pour une invasion de la Syrie

 

 

27 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – La Henry Jackson Society de Londres, un think tank de l’impérialisme libéral britannique, vient de publier son plan pour une invasion anglo-américaine de la Syrie. Une telle opération, pour laquelle tous les moyens sont actuellement mis en œuvre par Londres, précipiterait le monde vers un conflit nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie.

 

La HJS a été fondée à Cambridge en 2005 par des membres de l’establishment impérialiste britannique et leurs disciples néo-conservateurs américains.


Dans leur scenario, les partisans de Scoop Jackson (un sénateur américain va-t-en-guerre de la période Maccarthyste) proposent à l’OTAN ou à une coalition anglo-franco-americano-turque, de commencer par une campagne de frappes aériennes préventives afin de neutraliser les défenses antiaériennes de la Syrie, suivie d’opérations réduites au sol.

 

Le SAS britannique et les forces spéciales des Etats-Unis, de Turquie et du Qatar se déploieraient en coordination avec les forces rebelles pour établir une « zone de sûreté en Syrie » – une « Benghazi syrienne » – servant de base d’opérations pour les insurgés et où seront installés des équipements de cryptage et de télécommunication, notamment pour diffuser des programmes radio et télé « Syrie libre ».

 

En ce qui concerne la justification légale de l’attaque, la HJS suggère : « Une résolution de l’ONU critiquant simplement le régime Assad pourrait toujours être utilisé comme prétexte à une intervention ».

 

Mais comme la Russie et la Chine bloqueraient toute décision du Conseil de sécurité, poursuit le document, l’Assemblée générale de l’ONU pourrait invoquer la résolution 377A d’« Union pour le maintien de la paix » utilisée en 1950 pour autoriser le recours à la force en Corée malgré le véto soviétique.


Evidemment, le rapport affirme que les risques sont quasiment nuls car l’armée syrienne est faible, vieillissante et démoralisée ; il suffira d’empêcher l’infiltration de forces du Hezbollah côté libanais et de forces chiites côté irakien. En outre la HJS affirme que la Russie ne s’engagera pas militairement en cas de conflit, la présence de ses navires de guerre n’étant qu’une « posture symbolique » visant à dissuader l’OTAN ; Affaibli par la contestation et faisant face à la 6ème flotte américaine, Poutine ne s’engagera pas dans « une épreuve de force militaire internationale ». La HJS promet tout au plus des « désagréments géopolitiques » ; une simple « pression américaine, britannique et européenne devrait être exercée sur le Kremlin pour qu’il retire ses forces navales de Syrie ». Et l’on promet que le renversement du régime Assad « sera vraisemblablement accueilli avec reconnaissance ».


Il s’agit donc de précipiter les dirigeants occidentaux dans un conflit mondial en leur faisant miroiter, comme en Irak et en Afghanistan, une opération facile pour aller tuer un méchant, à la veilles d’élections où tant Obama que Sarkozy sont en manque de popularité. Et le grand problème, c’est que l’alliance anglo-américaine est déjà à pied d’œuvre en Turquie pour déclencher ce scénario. Mais comme ce fut le cas en Libye, une intervention en Syrie (et aussi en Iran) serait impossible sans les forces américaines, le plus court chemin pour enrayer cette escalade vers un conflit mondial est d’évincer le président narcissique fou qu’est Obama.

 

http://www.solidariteetprogres.org/La-Henry-Jackson-Society-de-Londres-publie-son-plan-pour-une-invasion-de_08439

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