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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 07:51

http://www.karmapolis.be/pipeline/petrol2.jpg

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NO PETROL


La fin du pétrole n'aura pas lieu

 

Depuis janvier 2008, le prix du baril crève les plafonds. En mai, il avait atteint 135 $, un cours spectaculaire qui, selon les spécialistes de la banque d’investissement Goldman Sachs[1], pourrait atteindre les 200 $ d'ici 6 mois à deux ans. Cette  flambée des prix présage-t-elle la fin du pétrole ? C'est ce que pensent les géologues de l'Association pour l'étude des pics de production de pétrole et de gaz naturel (Aspo) qui prêchent l'avènement d'une crise majeure des hydrocarbures en mesure de provoquer l'effondrement de l'économie mondiale. Cependant, l'éventualité d'un pic pétrolier ne fédère pas toute la communauté scientifique qui compte au contraire des détracteurs convaincus que le pétrole existe en quantités abondantes dans les entrailles de la terre. Vu sous cet angle, nous pourrions bien être victime d'un mensonge destiné à nous manipuler, mais dans quel but ? 

Depuis plusieurs années, les spécialistes nous signalent une diminution irréversible de la quantité des ressources pétrolières mondiales et annoncent un pic imminent dont les conséquences économiques et sociales pourraient se révéler catastrophiques. Beaucoup d'entre eux se sont réunis au sein de l'Aspo, une association qui fut fondée en 2000 par Colin Campbell, ancien géologue de prospection chez Texaco, British Petroleum, et Fina, et Jean Laherrère, ancien ingénieur chez Total. Leurs arguments reposent sur la théorie du pic pétrolier qui fut inventée dans les années cinquante par Marion King Hubbert. Le modèle élaboré par ce géophysicien américain et ancien expert chez Shell retrace l'évolution de la production d'un champ pétrolifère en fonction de ses conditions géologiques et des techniques de forage. Dans un premier temps, la production de pétrole y est représentée comme exponentielle, facile et rentable, pour ensuite atteindre un maximum -le pic- qui correspond au stade où la moitié des réserves récupérables[2] a été produite. Une fois le pic franchi, la poche souterraine se vide progressivement; il faut forer plus profondément, ce qui nécessite une plus grande consommation d'énergie et davantage d'outillage et rend par conséquent le pétrole moins rentable et plus cher. Finalement, le déclin de la production conjuguée à l'augmentation de la demande mondiale provenant, entre autres, des pays émergents tels que la Chine et l'Inde entraîne pénurie et hausse des prix.

 


Modèle d’évolution de la production et de la demande mondiale de pétrole aux alentours du pic de production (situé en 2015 pour les besoins de l’illustration).(Source : Aspo belgique 

 

Dans ces conditions, l'Aspo estime que le pic pétrolier a été franchi en 2007[3] et nous prévient de l'urgence de changer notre mode de vie si l'on souhaite passer en douceur dans une ère post pétrolière : « Compte tenu de l'importance du pétrole dans le fonctionnement de nos sociétés industrialisées aussi bien pour les transports, le fioul de chauffage, la pétrochimie ou l'agriculture... la diminution des quantités de pétrole disponible va entraîner des bouleversements importants qu'il est nécessaire d'anticiper. Or ce n'est pas réellement le cas actuellement. Nous pensons que la diffusion d'une information la plus réaliste possible à un large public est de nature à enclencher une prise de conscience et une réflexion sur nos modes de vie actuels, en vue notamment d'imaginer des alternatives[4]». D'autres scientifiques tirent les mêmes conclusions. Commandé en 2005 par le Département de l'Energie américain, le rapport Hirsh, rédigé par une firme spécialisée dans la recherche et l'ingénierie, la Science Applications International Corporation, se révèle également très alarmiste : « On estime que la demande mondiale en pétrole va croître de 50% d’ici 2025. Pour satisfaire cette demande, des volumes de pétrole plus larges que jamais vont devoir être produits. Etant donné que la production de pétrole provenant de chaque champ pétrolifère est exponentielle jusqu’à un pic pour ensuite décliner, de nouveaux champs doivent continuellement être découverts et le pétrole produit pour compenser l’épuisement des anciens champs et pour satisfaire la demande mondiale sans cesse croissante. Si de grandes quantités de nouveau pétrole ne sont pas découvertes et produites quelque part dans le monde, alors la production mondiale de pétrole ne satisfera plus la demande (…) Les compagnies pétrolières et les gouvernements ont conduits des recherches étendues à travers le monde, mais les résultats ont été décevants durant des décennies. Sur cette base, il y a très peu de raison de s’attendre à ce que les découvertes futures de pétrole augmentent de façon importante. (…) Durant le siècle dernier, le développement économique mondial a fondamentalement été façonné par la disponibilité et l’abondance du pétrole bon marché. Les transitions énergétiques précédentes (du bois au charbon, du charbon au pétrole, etc.) furent progressives et évolutives ; le pic pétrolier sera abrupte et révolutionnaire. Le monde n’a jamais fait face à un problème comme celui-ci. Sans une préparation massive au moins 10 ans avant les faits, le problème sera omniprésent et durable[5]".  

 

 

File devant une station service de Los Angeles en anticipation d'un rationnement, 11 mai 1979_KPA/dpa (Source : http://www.egodesign.ca)

 

Face à ces annonces apocalyptiques, le mouvement des survivalistes se popularise d'ailleurs de plus en plus. Le raisonnement est simple, logique et sans équivoque : la société telle que nous la connaissons ne peut subsister sans pétrole. L'or noir est le pilier de l'économie du monde industrialisé car notre système industriel fonctionne essentiellement grâce aux hydrocarbures: nos modes de transports, le chauffage de nos maisons, l'eau chaude, l’électricité, les matières plastiques, les produits de beauté, les vêtements, mais aussi et surtout l'agriculture devenue intensive et qui grâce -ou à cause, selon le point de vue-  aux engrais chimiques, aux traitements herbicides, fongicides et insecticides à permis durant le 20e siècle de multiplier la population mondiale par trois. Notre confort, nos loisir, notre sécurité alimentaire et sanitaire, les moindres de nos habitudes sont conditionnées et intégralement alimentées par le pétrole. Sa disparition équivaudrait par conséquent à une décroissance économique, à l'explosion du chômage massif et à la réduction drastique du niveau de vie dans les pays industrialisés. Une vision qui laisse en somme très peu d’espoir à notre civilisation puisque que ce sont la famine, la désolation urbaine, l'exode voire la mort qui nous attendent. De plus en plus d'individus, essentiellement aux Etats-Unis, se préparent à une rupture économique et sociale d'envergure : des chefs d'entreprise, des commerciaux, des employés, des journalistes, professeurs et écrivains. Au programme, kits de survie, stocks de nourriture, installations autosuffisantes voire même pour certains un entraînement physique adapté et la sécurisation du domicile par tous les moyens, y compris les armes.

 

 
Schéma représentant la théorie d’Olduvaï (Duncan 1989)- théorie de type survivaliste selon laquelle la phase industrielle sera suivie d'une phase caractérisée par un retour à l'âge des cavernes. Nous serions actuellement au point G, juste avant le point H, caractérisé par une consommation énergétique valant 37% de la valeur du pic (F).  

Allons-nous donc bientôt entrer dans une ère post-pétrole précédée d'une période transitoire, marquée par le déclin de la société industrielle et la difficile survie de notre espèce ?

Ce n'est pas l'avis de Daniel Yergin, spécialiste américain de l'énergie qui réfute la théorie du pic pétrolier : "C’est la cinquième fois depuis les années 1880 que l’on nous prédit une telle fin. En 1970, on utilisait déjà l’image du sommet de la montagne dont on allait tomber. Il faut analyser les réserves, les projets mais aussi l’évolution technologique. En prenant en compte tous ces éléments, nous estimons que les capacités mondiales de production de brut vont augmenter de 20% au cours des dix prochaines années. Il y a d’un côté un élargissement de la notion de « pétrole » avec les nouveaux gisements issus des sables bitumineux[6] ou des eaux très profondes par exemple. De l’autre, il ne faut pas sous-estimer le progrès technologique. Certains parlent de « pic » depuis plus de trente ans mais ne cessent, année après année, de repousser la date du début du déclin annoncé (…) Il ne faut pas perdre de vue que les ressources naturelles sont là et que la technologie n’a jamais cessé de progresser. Ce n’est ni la fin de l’histoire, ni la fin de la technologie." [7] 

Peut-être Daniel Yergin a-t-il raison ? L'histoire pourrait bien être plus longue que le laisse supposer l'Aspo et tous les prêcheurs de la fin du monde. C'est du moins ce qu'avancent des géologues russes ayant examiné le pétrole sous toutes ses coutures.

Le pétrole coule à flots dans les abysses de la terre 

Le modèle de Hubbert prend pour acquis l’origine fossile du pétrole. En Occident, il est en effet communément admis depuis le 18e siècle que les hydrocarbures se seraient formés à partir de résidus de matières organiques végétales et animales enfouies sous des couches de sédiments depuis des millions d’années. En d'autres termes, au cours des millénaires, les fossiles se seraient transformés en hydrocarbures dans des conditions bien précises de température et de pression dans la roche-mère. La quantité de végétaux et d'animaux fossilisés étant forcément limitée, les experts en ont déduit que le pétrole l'était aussi. Reconnue par la majorité de géologues occidentaux, cette théorie dirige depuis deux siècles la prospection et les politiques menées par les compagnies pétrolières et les gouvernements américains et européens. 

Cependant, il existe une autre théorie sur l'origine du pétrole. Elle n’est pas occulte, juste largement ignorée par l'establishment. Développée dans les années cinquante par des géologues russes et ukrainiens, la  théorie « abiotique », en opposition au terme « biologique», réfute l’hypothèse selon laquelle le pétrole provient de détritus biologiques fossilisés et affirme qu’il dérive de molécules hydrocarbonées qui furent emprisonnées dans la croûte terrestre lors de la formation de la terre, il y a 4,5 milliards d’années. Le pétrole se serait donc formé à partir de la roche cristalline précambrienne et non de fossiles.

Cette hypothèse ne date pas d'hier, au contraire, durant tout le 19e siècle et le début du 20e siècle, plusieurs scientifiques ont réfuté l'origine fossile des hydrocarbures : le naturaliste et géologue Alexandre von Humboldt, le chimiste et thermodynamicien français Louis Joseph Gay-Lussac, ainsi que le chimiste français Marcellin Berthelot, connu pour avoir mené une expérience qui lui a permit de démontrer la possibilité de générer du pétrole dans des conditions abiotiques. Enfin, le chimiste russe Dmitri Ivanovitch Mendeleïev a également repris les travaux de ses prédécesseurs et énoncé le postulat du pétrole en tant que matière primaire émergeant des structures géologiques d’origine. Mais c'est surtout après la Seconde Guerre Mondiale que le postulat abiotique prend de l'ampleur. L'Union soviétique ne dispose alors pas d'énormes ressources pétrolières et, n'ayant pas accès aux régions riches en or noir, est contrainte d’en trouver sur son sol. Le gouvernement russe décide donc de lancer un vaste projet visant l'examen de tous les aspects du pétrole : son origine, sa formation, et l'étude des meilleurs moyens de prospection et d'extraction. Il réuni les plus grands scientifiques soviétiques : géologues, chimistes, pétrochimistes, physiciens et thermodynamiciens qui dénombrent de nombreuses erreurs et incohérences dans la théorie conventionnelle que leur science permet de corriger. Une fois les recherches effectuées et sa crédibilité assise, l'équipe de scientifiques menée par les professeurs Nikolai Krudyavtsev et Vladimir Porfir’yev présente ses travaux au gouvernement russe qui les valide. C'est sur ces bases que l’Union soviétique découvrira plus tard de nombreux gisements sur son territoire.

A la suite du projet, une quantité impressionnante d'études fut publiée par le corps scientifique dans les journaux soviétiques, mais aucune ne fut traduite en anglais. Seul Thomas Gold, un astronome américain d'origine autrichienne qui parlait couramment russe s'intéressa à la théorie abiotique jusqu'à en devenir l'un des adeptes les plus fervents. Cependant, malgré les années de travaux menés pour vérifier son postulat et malgré les résultats probants rapportés par les scientifiques, elle reste encore aujourd'hui impopulaire et dénigrée. Les arguments implacables semblent, sous plus d'un aspect, déranger le jeu stratégique et financier qui s'opère actuellement à l'échelle mondiale.

Aux Etats-Unis, un ancien « croyant » du pic pétrolier « reconverti » à la science abiotique, F. William Engdahl, économiste et auteur de nombreux livres dont Anglo-American Oil Politics explique[8] : "S'ils (NDA : les scientifiques russo-ukrainiens) avaient raison, les réserves de pétrole sur terre ne seraient limitées que par la quantité de constituants d'hydrocarbures présents dans les entrailles de la Terre au moment de sa formation. La disponibilité du pétrole dépendrait uniquement de la technologie pour forer des puits ultra profonds et pour explorer dans les régions intérieures de la terre. Ils ont également réalisé que d'anciens gisements pourraient être restaurés et continuer à produire, à la manière de gisements qui se rempliraient à nouveau par eux-mêmes. (…). La nouvelle théorie sur le pétrole a été utilisée au début des années 90 pour rechercher du pétrole et du gaz dans le bassin Dnieper-Donets, région située entre la Russie et l'Ukraine et considérée pendant plus de quarante-cinq ans comme un bassin géologiquement stérile. Suivant leur théorie (…), les géophysiciens et les chimistes pétroliers russes et ukrainiens ont commencé par une analyse détaillée du passé tectonique et de la structure géologique du sous-sol cristallin du bassin de Dnieper-Donets. Après des analyses tectoniques et des analyses de la structure profonde du secteur, ils ont mené des investigations géophysiques et géochimiques. Un total de 61 puits a été foré, dont 37 étaient commercialement productifs, ce qui représentait un taux de succès d'exploration extrêmement impressionnant de près de 60%. La taille du champ découvert était comparable à celle du North Slope en Alaska. En revanche, le forage sauvage des États-Unis a été considéré un succès avec un taux de réussite de 10%. Neuf des dix puits sont pour ainsi dire des trous secs. (…) L'expertise géophysique russe permettant de trouver du pétrole et du gaz a été hermétiquement enveloppée dans le traditionnel voile soviétique de la sécurité d'état pendant l'ère de la Guerre Froide et elle est demeurée en grande partie inconnue des géophysiciens occidentaux, qui ont continué à enseigner les origines fossiles et par conséquent, les sévères limites des réserves de pétrole".

Les russes ont effectivement trouvé du pétrole dans le secteur de la mer caspienne, à partir de roches cristallines (des roches issues du magma). Or, la théorie fossile affirme que seuls les terrains sédimentaires sont susceptibles de contenir du pétrole. Pourtant, beaucoup de gisements présentent cette géologie : celui du bassin de Dnieper-Donets et celui du Tigre Blanc, au Vietnam (une région qui fut longtemps considérée comme stérile par les Etats-Unis). En Sibérie occidentale, 90 % des champs qui ont été découverts produisent leur pétrole partiellement ou complètement à partir de la roche cristalline. Actuellement des projets de prospection sont menés en Azerbaïdjan, au Tatarstan et en Sibérie orientale dans des régions géologiquement similaires.

Afin de prouver l'origine abiotique du pétrole, Thomas Gold est parvenu, il y a 20 ans, à convaincre le gouvernement suédois de forer à plus de 5 km de profondeur dans le granite cristallin du cratère qui fut formé par l’impact de la météorite Siljan. Le forage, réalisé entre 1986 et 1993, a révélé la présence de pétrole brut, plus précisément, 80 barils furent extraits. Cependant, l'expérience se révéla très coûteuse et peu rentable et s'acheva à ce stade bien que Gold fut certain d'y trouver davantage de pétrole, plus en profondeur. Très controversée, cette tentative est encore partiellement, mais fortement dénigrée et réfutée par les défenseurs de la théorie fossile qui expliquent l'existence de pétrole brut dans la roche cristalline par la présence de terrains sédimentaires à quelques kilomètres des gisements.

 

 

Impact de la météorite Siljan, Suède (Source : NASA)

De nombreuses expériences réalisées en laboratoire ont confirmé qu'il est possible de produire du pétrole à partir des minéraux. Par contre, pas une seule n'est parvenue à en créer à partir des matières végétales et animales. C'est un fait connu des scientifiques et, pourtant, la théorie abiotique reste systématiquement dépréciée bien que des incohérences majeures persistent chez sa rivale. L'une d'elles se rapporte aux conditions dans lesquelles le pétrole est sensé s'être formé. Selon la théorie officielle, le phénomène de sédimentation des restes biologiques aurait provoqué l'augmentation de la température et de la pression dans la roche-mère, ce qui aurait permit à la matière organique de se transformer en kérogène. La roche aurait ensuite atteint au minimum 50°C pour que du pétrole puisse être produit. Les géologues soviétiques affirment que ce processus est absolument absurde car il est formellement impossible que le pétrole se soit formé dans les couches sédimentaires puisque celles-ci se situent entre 500m et 4 km de profondeur et, à cette distance, les conditions de pression et de température ne permettent pas aux restes de plantes et d'animaux fossilisés de se transformer. Du pétrole a d'ailleurs été retrouvé à plus de 6 km de profondeur, c'est-à-dire là où il n'y aurait pas dû y en avoir si l'on s'en tient à la version communément admise.

Une étude[9] probante fut d'ailleurs menée en 2002 par J. F. Kenney, un scientifique américain membre de l'Académie russe des sciences et Président-Directeur-Général de la Gas Resources Corporation. En recréant en laboratoire les conditions de température et de pression de la croûte terrestre, 100 km au-dessous de la surface, l'équipe de Kenney a mimé les conditions de formation du pétrole et obtenu des résultats qui ont soulevés une controverse retentissante au sein de la communauté des géologues et pétrochimistes. Le modèle mathématique conçu à la suite de cette étude a effectivement démontré que, mis à part du méthane, il est impossible que du pétrole se soit formé à moins de 100 km de profondeur et que, par conséquent, il se serait formé entièrement à partir de sources inorganiques et dans des conditions abiotiques. A défaut de pouvoir réfuter ce modèle, les défenseurs de la théorie fossile ont reconnu que le pétrole pouvait effectivement s'être formé à partir de minéraux, mais en insistant sur le fait que cela ne prouvait pas qu'il soit exclusivement produit chimiquement, et qu'au contraire, il restait majoritairement d'origine fossile. En somme, deux processus de formation coexisteraient. Pour reprendre les termes[10] de Dave Mc Gowan, auteur du site the Centre for an Informed America: "Ce à quoi nous faisons face ici, est une situation claire dans laquelle les géochimistes occidentaux ne peuvent contester la validité de l'invulnérable modèle mathématique de Kenney, et ils ont donc par conséquent, assez remarquablement, adopté une stratégie inhabituelle qui consiste à prétendre qu'il y a en fait plus d'une façon de produire du pétrole. Il peut se former dans des conditions de température et de pression extrêmes, ou il peut se former dans des conditions de température et de pression relativement basses. Il peut se former biologiquement ou il peut se former chimiquement. Il peut se créer au fond de la terre, ou proche de la surface de la terre. Vous pouvez le faire à partir de la roche, comme vous pouvez le faire dans une poche. Vous pouvez le faire ci et là. Vous pouvez le faire partout. (…) Ce dont nous prenons connaissance, ne nous méprenons pas, c'est que le pétrole que nous extrayons des poches souterraines situées proches de la surface de la terre, et le pétrole qui se génère spontanément et continuellement dans les abysses de la terre, pourrait très bien être le même pétrole."

Kenney explique, dans un article publié sur le site de la Gas Resources Corporation[11], le raisonnement qui le mène à penser que la théorie abiotique prévaut sur celle de l'origine fossile du pétrole: "Il n'y a pas réellement eu de débat sur l'origine des hydrocarbures depuis plus d'un siècle. Les physiciens, chimistes et ingénieurs chimistes compétents ainsi que les meilleurs experts en thermodynamique savent  depuis le dernier quart du 19e siècle que le pétrole naturel n'évolue pas à partir de matière biologique. (…) A travers l'histoire de l'industrie pétrolière, il y a eu une quantité d'articles ou de rapports prédisant sa fin imminente, tous ont fait ces prédictions sur base d'hypothèses selon lesquelles l'approvisionnement en pétrole brut dans le monde était (prétendument) rapidement en train de décliner, et que bientôt il serait (donc) épuisé. En bref, que le monde était en train de "manquer de pétrole". Heureusement, toutes ces prédictions ont été, sans aucune exception, prouvées fausses. Bien au contraire, les statistiques de l'industrie pétrolière  internationale prouvent que, loin de diminuer, les réserves pétrolières prouvées ont augmenté de façon constante durant les 50 dernières années. Ces statistiques montre que, chaque année depuis 1946, l'industrie pétrolière internationale a découvert au moins 5 nouvelles tonnes de pétrole récupérable pour 3 tonnes de consommées. Comme le Professeur Peter Odell (NDA : P. Odell est Professeur Emérite de l'Université Erasmus de Rotterdam) le souligne, au lieu de «manquer de pétrole», la race humaine semble plutôt (…) "nager dans le pétrole". (…) En éliminant le postulat selon lequel le pétrole serait une sorte de manifestation de matières organiques transformées, mais limitées provenant de la surface de la Terre, les erreurs résultant des soi-disant limites en quantités et en habitats disparaissent. Par conséquent, toutes les prédictions de "fin du monde" liées à la déplétion du pétrole, qui ne se sont en réalité jamais produites, sont expliquées, - ou, plus simplement, éliminées. (…) Non seulement les prédictions qui annoncent la "fin du pétrole" sont invalides,  mais le sont aussi les hypothèses selon lesquelles la prospection et la production pétrolières sont "matures" ou "en déclin"."

Mais les arguments ne s'arrêtent pas là, car, de preuves, la théorie abiotique en regorge. Des applications récentes du postulat abiotique mènent à penser que les champs du Moyen-Orient seraient en mesure de produire du pétrole pour toujours et que les champs pétrolifères et gazeux dans le golf du Mexique seraient également en mesure de se reconstituer naturellement. Il a effectivement été constaté que des puits forés en grandes profondeurs s'étaient totalement reconstitués car le pétrole situé dans les abysses était appelé à remonter là où la pression était moindre. Il y aurait donc une migration du pétrole des abysses à la surface terrestre. Le gisement de l'île d'Eugène située au large des côtes de Louisiane, figure parmi les cas observés. Dans un article paru sur World Net Daily[12], le journaliste Chris Bennett relate les faits: "A environ 130 km au large des côtes de la Louisiane se situe une montagne pratiquement submergée, son sommet est connu sous le nom de l'île d'Eugène. (…) A la fin des années 60, un réservoir important de pétrole brut fut découvert près de l'île. Et dès 1970, un gisement nommé "Eugene 330" produisait activement près de 15.000 barils par jour de pétrole de grande qualité. Et dès la fin des années 80, la production du gisement avait chutée à moins de 4000 barils par jour et fut considérée comme vidée. Soudainement, en 1990, la production revînt à 15.000 barils par jours, et les réserves qui avaient été estimées à 60 millions de barils dans les années 70 furent recalculées à près de 400 millions de barils. Etonnement, l'estimation de l'âge géologique du "nouveau" pétrole fut considérablement différent du pétrole extrait dans les années 70. L'analyse des enregistrements sismiques révéla la présence d'une brèche profonde au fond de la poche souterraine de l'île d'Eugène, d'où jaillissait une rivière de pétrole provenant d'une source plus profonde et préalablement inconnue. Des résultats similaires furent remarqués dans d'autres puits de pétrole du Golfe du Mexique, ainsi que dans les champs pétrolifères Cook Inlet d'Alaska et ceux d'Ouzbékistan. Au Moyen-Orient, où la prospection et l'extraction de pétrole étaient en route depuis 20 ans, des réserves connues ont doublé. Aujourd'hui, il y a près de 680 milliards de barils de réserves de pétrole au Moyen-Orient. Produire tant de pétrole nécessiterait un énorme tas de dinosaures morts et de plantes préhistoriques sédimentées. Pourrait-il donc y avoir une autre origine au pétrole brut ?". Pour Larry Cathles[13], une chimiste géologue en charge de l'étude de ces gisements, le phénomène est bel et bien réel: " Au-dessous du Golfe du Mexique, les hydrocarbures coulent vers le haut par un réseau complexe des conduits et des réservoirs. Ils partent des couches minces de la roche et, à partir de là, montent légèrement à la surface. En montant, les hydrocarbures se rassemblent en petits ruisseaux, et créent des poches provisoires comparables à un étang qui serait rempli par la pluie. Finalement, la plupart fuit vers l'océan. Et, tout ceci se produit maintenant, non pas il y a des millions et des millions d'années (…) Nous avons affaire à un immense système d'écoulement où les hydrocarbures se produisent maintenant, circulent maintenant à travers les strates supérieures, construisent maintenant des réservoirs et s'échappent maintenant dans l'océan."

 

Forage Eugene 330 (Source: PrisonPlanet.com)

De plus, un simple calcul de la quantité totale potentielle d'hydrocarbures contenu dans les couches sédimentaires de la surface terrestre montre qu'il y eu trop peu de matériel fossile pour fournir les volumes de pétrole extraits durant tout le 19e et le 20e siècle. Un biologiste de l'Université américaine de Utah, Jeffrey S. Dukes[14] a calculé que produire 1 litre de pétrole nécessitait 23,5 tonnes de détritus organiques. Le chercheur a également établi qu'il aurait fallu 400 fois la biomasse présente en 1997 sur la terre pour satisfaire la consommation mondiale d'hydrocarbures cette année là. Multiplié par le nombre d'années de production pétrolière, le volume devient incroyablement immense, une année équivalant à 4 siècles de déchets de plantes et d'animaux. Conjugués à d'autres éléments de la science moderne, les probabilités pour que le pétrole soit d'origine fossile s'amenuisent : l'atmosphère contenait plus d'oxygène à l'époque des dinosaures, ce qui implique une décomposition beaucoup plus rapide des organismes morts tandis que le processus de sédimentation se faisait de façon extrêmement lente. En d'autres termes, les plantes et les animaux morts restaient soumis aux conditions atmosphériques pendant une longue période. Or, s'il l'on se réfère au cycle du carbone, cela suppose que si les végétaux et animaux n'étaient pas rapidement enterrés sous les couches de sédiments, leurs restes étaient soit ingérés par des organismes vivants plus petits, soit évacués sous forme de gaz dans l'atmosphère. Seule une minuscule quantité de résidus a donc pu être transformée en hydrocarbures. L'origine fossile du pétrole semble dorénavant tenir beaucoup plus du miracle que du postulat scientifique.

La sacrosainte vérité de l'origine fossile du pétrole. Intouchable paradigme ? Peut-être pas, car malgré l'indifférence visible des compagnies pétrolières à l'égard de la science abiotique, il semblerait qu'elles la reconnaissent officieusement. Cette information nous provient d'un internaute se présentant comme un ancien employé de la société Schlumberger, une multinationale dans les services pétroliers. Sur un forum de discussion de Futura Science[15], il témoigne: " J'ai travaillé pendant plusieurs années pour la société Schlumberger, leader mondial de la prospection pétrolière (et de très loin) auquel font appel la plupart des compagnies pétrolières pour leur exploration et leur forages. Bien qu'électronicien ne travaillant pas à proprement parler dans la division pétrole, j'ai pu à de nombreuses occasions discuter de cela avec des géophysiciens de la compagnie. Et je vous assure qu'en interne la question du pétrole abiotique est largement admise. Je vous parle d'un sujet concret, vécu, donc ne généralisez pas tout de suite en théorie du complot. Mais la doctrine de la société est "No-comment" car cela ne correspond pas aux intérêt économiques à court/moyen terme.". En effet, on peut aisément imaginer que le pétrole perdrait totalement sa valeur s’il l’on venait à apprendre qu’il existe en réalité en énormes quantités disponibles sur la quasi-totalité du globe, sans restrictions régionales et ce pour des centaines de milliers d'années. Les compagnies pétrolières ont donc tout intérêt à faire du pétrole une denrée rare, car la seule façon de rester maître des profits que leur procurent le pétrole est d'éviter la concurrence dans ce domaine.

Un autre témoignage[16] mérite que l'on s'y attarde, celui de Leroy Fletcher Prouty[17], un ancien colonel de l'Air Force : "Mon expérience sur le sujet remonte à 1943. J'étais le pilote qui menait une équipe d'inspection géologique américaine de Casablanca à Dhahran, en Arabie saoudite. (…)Nous sommes ensuite allés au Caire pour rencontrer le président Roosevelt pendant la "Conférence du Caire" en Novembre 1943 avec Churchill et Chiang Kai Shek, et Roosevelt  y a ordonné la construction immédiate d'une raffinerie de pétrole à cet endroit pour les besoins de la Seconde Guerre mondiale. Ceci a mené vers ARAMCO[18]. Pendant la crise énergétique des années 70, je représentais l'industrie du transport américain dans le cadre du programme "Federal Staff Energy Seminar", une initiative du Centre des études stratégiques et internationales, sponsorisé par l'université de Georgetown. Cela a commencé en Janvier 1974 et a continué pendant 4 ans. C'était conçu pour discuter du "fonctionnement du système national américain d'énergie, et les nouveaux horizons de la recherche en matière d'énergie". Parmi les membres réguliers, il y avait des hommes tels qu' Henry Kissinger and James Schlesinger (…). Pendant l'une de ces réunions, nous avons eu une pause pour déjeuner et j'étais assis avec Arthur Kantrowitz[19] de la Société AVCO… les "laboratoires Kantrowitz" près de Boston. A nos côtés, il y avait quatre jeunes géologues occupés à discuter du pétrole quand l'un d'entre eux fit référence au pétrole "en tant que matière organique et combustible fossile". (…) Kantrowitz se tourna vers le géologue qui était à coté de lui et lui demanda "Croyez-vous vraiment que le pétrole est un combustible fossile" L'homme dit : "Certainement" et tous les quatre étaient d'accord. Kantrowitz écouta calmement et dit : "les fossiles les plus profondément enfouis jamais trouvés l'ont été environ à 16.000 pieds (+/- 5 km) sous le niveau de l'océan, alors que nous forons déjà à plus de 30.000 pieds (+/- 9 km). Comment du combustible fossile a-t-il bien pu atterrir là ? Si ce fut un jour du combustible fossile, cela devait être à la surface à un moment donné. Si cela s'est effectivement transformé en pétrole, à la surface ou proche de la surface, comment est-ce que cela a-t-il pu arriver à une telle profondeur ? Qu'est-ce qui est le plus lourd ? L'eau ou le pétrole ? L'eau : donc elle irait vers le bas, pas le pétrole. Le pétrole serait à la surface, si cela était "organique" ou "plus léger"". Le pétrole n'est pas "organique" ou "plus léger". Ils étaient tous d'accord que l'eau était plus lourde et que, par conséquent, s'il y avait du avoir une fêlure ou un autre espace ouvert pour que cette "matière organique" puisse passer profondément dans le magma de la Terre, l'eau se serait écoulée en premier, et le pétrole serait resté en surface. C'est logique. Même si nous sommes d'accord que le "magma" est un "mélange brut de minéraux et de matière organique dans un état de mince pâte", cela n'en fait pas du pétrole, et si c'était du pétrole, ce serait resté en surface (…). Le pétrole doit provenir depuis les profondeurs et graduellement faire son chemin vers la surface, accessible aux forages. Par conséquent, le pétrole n'est pas un combustible "fossile" qui trouve son origine sous la surface de la terre. C'est une hypothèse émise par les producteur de pétrole du 19e siècle afin de faire du pétrole une ressource limitée et donc extrêmement précieuse."

Si les dirigeants et les scientifiques occidentaux ont bâti un consensus autour de la théorie fossile, cela sous-entend qu'ils sont tous d'accord sur le caractère fini du pétrole. Le pouvoir en place a donc toujours eu toutes les cartes en main pour raisonner de façon préventive. Pourtant, depuis le début, les dirigeants et les compagnies pétrolières agissent comme s'ils savaient  que le pétrole existait en abondance. Mais si les compagnies pétrolières et les dirigeants politiques sont au courant, pourquoi continuer à garder le silence sur le pétrole abiotique ? La situation mondiale est explosive et nous vivons déjà les prémisses d'une crise économique planétaire. Dans ces conditions, pourquoi ne pas profiter de ces ressources, certes polluantes, mais actuellement irremplaçables ? Pourquoi sommes-nous manipulés et à qui profite le mensonge ?

La menace du pic pétrolier, une des nombreuses composantes au service du Nouvel Ordre Mondial

En faisant du pétrole un bien précieux, les riches familles du secteur, les compagnies pétrolières et les gouvernements des pays exportateurs de pétrole se sont assuré l'argent et donc le pouvoir durant près de deux siècles. Rien ne leur pourrait être plus défavorable que d'admettre l'abondance du pétrole. Parallèlement, les élites ont laissé les géologues tels que ceux de l'Aspo diffuser leur message apocalyptique sans pour autant y faire obstacle. Ils ont sciemment laissé cette théorie se développer et aujourd'hui, la pomme est mûre et s'inscrit dans une logique propagandiste. En effet, depuis le début du 21e siècle,  le changement climatique presse les gouvernements à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, essentiellement produits par les hydrocarbures. Jusqu'ici, les énergies alternatives étaient considérées comme une fantaisie d'écologiste et furent longtemps ignorées afin de pouvoir préserver la préciosité de l'or noir, mais aujourd'hui, l'argument écologique s'avère de plus en plus rentable. En effet, les nations industrielles, pic ou pas, vont bientôt devoir passer à de nouvelles énergies et, alors que mentir sur l'origine du pétrole en a fait une valeur sûre sur le long terme durant le 19e et le 20e siècle, le système stable sur lequel s'est basée la richesse des élites au pouvoir est aujourd'hui défié par le challenge écologique. Comment dès lors s'assurer un gros coup financier, celui de la dernière chance, si ce n'est en alimentant la propagande du pic, en nourrissant l'idée que la société sera vidée de sa source d'énergie principale ? Certainement en exacerbant le mythe de la rareté, histoire d'en profiter avant que le pétrole ne perde complètement sa popularité et sa valeur.

Par ailleurs, le profit n'est sans doute pas le seul moteur de la duperie. La théorie du pic pétrolier présente de nombreux avantages dans une stratégie plus complexe visant, sur le long terme, la mise en place de nouvelles structures de pouvoir. Paul Joseph Watson de Prison Planet, dénonce une manipulation[20] orchestrée au sein du club Bilderberg, un groupe informel et secret comptant parmi ses membres tous les puissants de la planète. Selon les sources de ce journaliste, ce groupe qui se réunit chaque année aurait décidé en mai 2005 de faire doubler le prix du baril (alors à 40$) au plus tard dans les deux années suivant sa rencontre. En 2006, il aurait été ensuite décidé de le faire monter à plus de 100$ avant la fin de l'année 2008, et ce dans le but de provoquer un crash économique mondial dont l'objectif final serait l'élimination de la classe moyenne et corrélativement un élargissement du fossé entre pauvres et riches accentuant l'asservissement des premiers aux seconds.

La fin du pétrole est associée, comme l'est aussi le changement climatique d'ailleurs, à la fin de notre monde. Ce message permet de véhiculer une paranoïa aussi forte que celle qu'a suscitée la menace nucléaire en son temps. Au-delà du pic, il s'agit donc d'analyser ce à quoi l'idée de fin du monde contribue. La société de consommation est construite sur le désir de ses membres d'atteindre un standard de vie toujours plus élevé, permettant de consommer toujours plus de produits et de loisirs. Qui dit :"fin du pétrole", dit :"fin du confort". Mus par leurs intérêts et la préservation de leurs acquis, les individus consommateurs seront amenés par la propagande à tolérer de grands bouleversements tels que l'agriculture massive visant la production de biocarburants; la prolifération de l'énergie nucléaire à des fins civiles (il a d'ailleurs été récemment constaté que le nucléaire était aujourd'hui plébiscité alors qu'il y a à peine une décennie, on ne voulait pas en entendre parler) et la multiplication des manipulations génétiques. En effet, en alimentant la psychose, les élites façonnent les mentalités afin de les préparer à accueillir tous leurs programmes de domination du monde. Dans un premier temps, les biocarburants sont présentés comme l'issue aux problèmes du pétrole et du changement climatique. Lorsqu'une grande partie de notre nourriture sera ensuite  convertie en piles, une famine généralisée s'ensuivra. Pour survivre, les populations seront amenées à accepter les cultures OGM en tant que solution palliant le manque. Bientôt, l'agriculture sera entièrement biotechnologique. L'alimentation sera alors contrôlée au même titre que l'énergie par de grosses sociétés spécialisées dans la biotechnologie. Ceux qui détiendront le pouvoir sur les récoltes seront les maîtres de la société de demain. Le plan est en marche. Déjà Monsanto, leader sur le marché OGM, a développé un programme de brevetage des graines qu'elle commercialise. 

Le contrôle de la population par le contrôle de l'alimentation
(Source : www.educate-yourself.org)

 

Le futur qui nous attend n'est peut-être pas celui que les survivalistes envisagent, néanmoins, il sera probablement fait d'un nouvel ordre mondial constitué uniquement de deux classes sociales : l'une extrêmement riche et l'autre extrêmement pauvre. La seconde sera complètement dépendante et asservie à la première, la classe moyenne étant vouée à disparaître.

 

 

http://www.karmapolis.be/pipeline/petrole.html

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 07:25

http://a7.idata.over-blog.com/500x351/4/23/42/31/11/aap1.jpg

Ingérence occidentale et guerres impérialistes: Syrie… Russie et Chine garantes de la paix !

le novembre 20, 2011 par Résistance 71

 

Qui aurait pu imaginer cela il y a vingt ans ?…  Russie et Chine protégeant de l’agression perpétuelle d’une Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord obsolète et devenue folle !

Effarant non ?

– Résistance 71 –

 

Pourquoi le verrou russe ne sautera pas

Par Louis Denghien

Le 18 Novembre 2011

Url de l’article original:

http://www.infosyrie.fr/decryptage/pourquoi-le-verrou-russe-ne-sautera-pas/

 

Recalés à plusieurs reprises devant le Conseil de sécurité par la Russie et les 4 nations du BRICS – Brésil/Inde/Chine/Afrique du Sud – les Euro-américains vont à présent essayer de faire condamner la Syrie par l’Assemblée générale de l’ONU. Mardi 22 novembre, la troïka – ou le trio infernal atlantiste, c’est selon – France/Grande-Bretagne/Allemagne devraient soumettre un texte devant le Comité des droits de l’homme de l’Assemblée générale, avec le soutien « des » pays arabes. Si un tel texte était adopté par la majorité des membres de l’A.G., la coalition antisyrienne « réattaquerait » le Conseil de sécurité, espérant avoir cette fois de bonnes chances de faire basculer les BRICS et surtout la Russie.

Nous verrons. Mais nous ne croyons pas, sur la foi des déclarations répétées du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov (voir notamment notre article « Catherine Ashton remise à niveau par Sergueï Lavrov », mis en ligne le 18 novembre), que la Russie se laissera dicter sa conduite vis-à-vis de la Syrie : le précédent libyen est là, et il ne témoigne guère en faveur de l’honnêteté et de l’humanisme des Occidentaux. Et les Russes n’ignorent rien des réalités que les Occidentaux feignent d’ignorer, nient ou relativisent : la violence, ancienne et croissante, des groupes armés, que l’armée syrienne ne peut laisser commettre leurs exactions sans réagir, le soutien d’une majorité de Syriens à leur gouvernement, ne serait-ce que par refus du chaos ou de la théocratie à la séoudienne. Et, « accessoirement », les conséquences catastrophiques, pour toute la région, d’une déstabilisation du pays.

 

La Syrie enjeu d’un « Grand jeu » géostratégique


Force est de constater d’ailleurs qu’à la pression sur le gouvernement syrien – l’Union européenne vient à son tour de réclamer le « départ » de Bachar al-Assad – s’est ajoutée une pression, guère moins forte, sur les alliés de la Syrie, du moins ceux siégeant au Conseil de sécurité, au premier rang desquels la Russie. Aujourd’hui, le tandem Medvedev-Poutine est, presqu’au même titre que Bachar, dans le collimateur des atlantistes. Ces deux hommes d’Etat ne nous paraissent pas du genre à se laisser marcher sur les pieds ou dicter leur conduite. Voila pour la dimension  humaine du problème. Mais quid des rapports de force géostratégiques ? Est-ce que Moscou pourrait considérer que le jeu syrien ne vaut pas la chandelle, autrement dit que soutenir Bachar apporterait plus d’ennuis, de marginalisation diplomatique, que d’avantages ?


Pour nous, là encore, il n’y a pas photo : sans même parler des intérêts militaires ou économiques liant Moscou à Damas, les Russes ne toléreront plus les tentatives d’encerclement de leur pays par les Américains et l’OTAN. La direction russe n’a évidemment pas oublié les intrigues ou les ingérences évidentes de la Maison Blanche en Ukraine, en Géorgie et dans les républiques musulmanes ex-soviétiques – où les Américains ont « pondu » des bases militaires, plus ou moins durables. Poutine a du reste largement contré ces manoeuvres, aujourd’hui.

 

Mais le « pré carré » traditionnel russe n’est pas seul en cause : les Américains et leurs alliés ont, on sait dans quelles conditions, poussé leurs pions en Irak et en Afghanistan, ils continuent aujourd’hui de menacer l’Iran et la Syrie. Bref, c’est plus que jamais la « guerre des dominos » entre Moscou et Washington. Alors, oui, les Russes n’ont absolument pas intérêt à ce que la Syrie bascule. Il y a vraiment une nouvelle guerre froide qui traverse le globe, et qui implique aussi la Chine, dont tout indique qu’elle sera un des rivaux majeurs des Etats-Unis dans les décennies à venir. Et Pékin, certes étroitement et massivement lié à l’économie américaine, est parfaitement au fait des enjeux géostratégiques au coeur desquels se retrouve la Syrie.


Au fond, la seule chose qui pourrait changer cet équilibre serait une insurrection massive, ou suffisamment importante d’une partie du peuple syrien contre son gouvernement, avec une alternative politique crédible. Or rien de tout ça n’existe – sauf bien sûr dans les communiqués du CNS et de l’OSDH et les délires lyriques des facebookeux « démocrates »…


http://resistance71.wordpress.com/

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 07:12
Mardi 15 novembre 2011

sweet-crude.jpgDans la concurrence mondiale que se livrent la Chine et les Etats-Unis pour le contrôle du pétrole, la Chine a marqué quelques points ces derniers temps : elle a ainsi persuadé le Kazakhstan et l'Angola de résilier des contrats pétroliers passés avec les Etats-Unis pour signer plutôt des accord avec elle.

 

Les Etats-Unis cherchent-ils une revanche au Sud-Soudan ? Un projet d'oléoduc est en tout cas à l'étude, a-t-on appris en juillet, pour acheminer le pétrole du Sud-Soudan vers le Kenya (engagé en Somalie dans la lutte contre les milices islamistes Shebab), ce qui marginaliserait définitivement le Nord. Les revenus de ce pétrole pourraient au passage servir à récompenser les alliés de Washington (le gouvernement de Nairobi, mais aussi celui de l'Ouganda (où Washington vient d'envoyer des hommes), ainsi qu'à lutter contre les groupes armés qui, dans le Sahel, ne manqueront pas de proliférer avec notamment la dissémination des armes issues de la guerre civile libyenne.

 

Selon l'analyste militaire Brian M Downing,la Chine qui a des intérêts pétroliers aussi bien au Nord-Soudan qu'au Sud a tout intérêt de ménager les deux pays, ec qu'a confirmé David Loro Gubek, sous-secrétaire au ministère de l'énergie du Sud-Soudan. Les Etats-Unis, eux pourraient avoir un intérêt à obtenir un "changement de régime" au Nord-Soudan ce qui leur permettrait d'augmenter les bénéfices qu'ils ont obtenus de la sécession de leurs alliés du Sud.

 

Le Nord Soudan, depuis qu'il a perdu le pétrole du Sud (75 % des réserves, alors que les raffineries sont au Nord), traverse une grave crise économique. L'inflation y a atteint 19,8 % en octobre. L'opposant en exil à Londres Farouk Abu Issa a déclaré hier que Khartoum serait "candidate pour la prochaine révolution arabe". En août dernier les Etats-Unis ont dû retirer au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution condamnant le Nord-Soudan pour sa répression des rebelles pro-sudistes dans l'Etat du Kordofan du Sud en raison de la menace de veto sino-russe. Mais le 10 novembre dernier, le président sud-soudanais Salva Kiir a de nouveau accusé le Nord de bombarder son territoire dans la région de Guffa (Etat du Haut-Nil). Tirant prétexte de ces conflits frontaliers les Etats-Unis, qui s'étaient pourtant engagés à lever les sanctions en échange de la reconnaissance de l'indépendance du Sud les ont prolongées début novembre.

 

Cette situation délicate explique peut-être que Khartoum ait voté le 12 novembre pour la suspension du siège du gouvernement syrien à la Ligue arabe (tout comme l'Algérie). Le gouvernement nord-soudanais a  par ailleurs saisi le Conseil de sécurité pour le convaincre que le Sud soutenait les guérillas actives sur son territoire dans les Etats du Nil-Bleu et du Kordofan du Sud. L'issue de la bataille diplomatique reste des incertaines.

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 07:07
Dimanche 13 novembre 2011

moldova.pngDepuis plusieurs années, le parti communiste moldave (PCRM) est un obstacle à l'alignement de la petite république de Moldavie sur les standards de Bruxelles, face à une droite qui, à la chute de l'URSS, a rêvé d'une "Grande Roumanie" dont l'adhésion à l'Union européenne pouvait permettre de parachever le projet.

 

Après avoir été au pouvoir de 2001 à 2009 sous la présidence de Victor Vorodine, le PCRM a dû quitter le pouvoir à l'issue des élections législatives de d'avril 2009 (cf article sur ce blog) face à des troubles possiblement orchestrés par les Occidentaux (on a  alors évoqué les similitudes avec les révolutions colorées). Une longue période de blocage institutionnel s'en est suivie.


À la suite des élections législatives de juillet 2009, quatre partis d'opposition (Libéral-démocrate, Libéral, social-démocrate, et chrétien-démocrate) se sont unis pour former une Alliance pour l'intégration européenne (AIE) qui a remporté 53 sièges contre 48 au Parti communiste (44,7 % des voix). Cependant la coalition n'a pu élire son candidat à la présidence de la République, car selon les amendements constitutionnels votés en juillet 2000, cela nécessite 61 voix sur les 101 membres du Parlement.


Dans une telle configuration, de nouvelles élections auraient dû avoir lieu, mais la même Constitution limite le nombre d'élections pouvant être tenues dans un laps de temps aussi court, produisant une situation de blocage. Pour y pallier, la coalition de droite au pouvoir a décidé d'organiser un référendum prévoyant l'élection du Président de la République au suffrage direct.

 

Le Parti communiste a alors appelé au boycott du référendum.Le taux de participation n'a atteint que 30 %, alors qu'il aurait dû dépasser 33,3 % pour être valide.

 

De nouvelles élections législatives se sont tenues le 28 novembre 2010. Le PCRM malgré une érosion obtenait 42 sièges ce qui privait toujours la coalition sortante des 61 sièges nécessaires pour élire le président de la République. Le nouveau parlement n'a même pas pu élire son président pour assurer l'intérim de la présidence de la république prise en charge par le Premier ministre démissionnaire, Vlad Filat. ce n'est que le 30 décembre dernier que Marian Lupu a pu accéde à la présidence du Parlement le 30 décembre, et à la fonction de chef de l'État par intérim.

 

L'impasse institutionnelle vient de trouver une issue peu glorieuse le 4 novembre dernier avec la trahison de trois députés élus sur la liste du parti communiste : Igor Dodon, 36 ans, ex vice-premier ministre qui dirigeait en juin la liste communiste aux élections municipales de la capitale Chisinau (remportant plus de 48 % des voix), Zinaida Greceanii, - ex-premier ministre du gouvernement communiste - et Veronica Abramtchouk, chef du parti socialiste moldave bizarrement élue trois fois sur les listes du Parti Communiste de la République de la Moldavie (PCRM).

 

Ce coup de poignard dans le dos devrait permettre à la droite pro-roumaine d'accéder enfin au contrôle de la présidence. Au lendemain de cette défection le parti communiste a déclaré  dans un communiqué que "les conséquences politiques de cette trahison pourraient porter un préjudice sévère à l'Etat moldave. Les résultats de cette trahsion sont évidents : l'Alliance pour l'intégration européenne a déjà le nombre de voix nécessaire pour élire le président et plus de la moitié de la société moldave est complètement ignorée". L'ancien président V. Voronine à l'occasion d'une commémoration militaire le 7 novembre a estimé que les trois députés ont trahi pour de l'argent versé par des lobbys puissants, en précisant que ces lobbys n'étaient pas russes selon lui (donc que l'argent venait de l'Occident). Il a reconnu qu'il anticipait la trahison de Dodon mais pas celle de ses deux acolytes : " Nous ne nous y attendions pas parce que ce sont des dames. C'est plus dur pour les dames de trahir. Les dames ne trahissent pas. Elles avaient probablement des raisons plus importantes" a-t-il ajouté. Dodon pour sa part a avoué qu'il espérait comme prix de sa trahison serait que son acolte Zinaida Greceanii obtienne la présidence de la République. Il a reconnu qu'il s'était même rendu à Bruxelles spécialement pour faire reconnaître que Greceanii était la meilleure candidate pour ce poste. Il a aussi souligné qu'elle avait par ailleurs de bonnes relations avec Gazprom pour garantir la neutralité russe dans cette opération.

 

L'élection est prévue pour le 18 novembre. L'histoire devra dire un jour précisément quels organismes en Europe occidentale ou à Washington auront été derrière cette manipulation...

 

Delphine Jaen

 


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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:38

VRAIE OU FAUSSE DEMOCRATIE

http://ascop-cdm.over-blog.com/article-vraie-ou-fausse-democratie-60793012.html

En France, pendant que meure le premier SDFde la saison dans l'indifférence de la mediacrature,
que le gouvernement le plus réactionnaire depuis Guy Mollet humilie les chômeurs et les pauvres, ponctionne les malades, poursuit les sans-papiers, bénit les suppressions d'emplois, soumet de plus en plus le prolétariat au joug patronal, que devient la politique côté "forces du progrès" ?


Le vert-europe prend la nuance moisissure au contact de la gauche institutionnelle (ce qui n'est pas nouveau, reconnaissons-le, au niveau de l'Europe).


L'auto-proclamée "gauche de la gauche" n'ayant pas à l'évidence les moyens de ses intentions officielles fait dans l'imprécation et le grand-gueulisme. Ses syndicats aussi.


Les massives manifs indignées débouchent sur des remaniements gouvernementaux incluant les inspirateurs mêmes du ressentiment populaire (Italie, Espagne) - et pire encore (Grèce). Le peuple se demande: et demain pour la France ?

La comédie de la démocratie de marché, si nécessaire pour légitimer le capitalisme, bat son plein. Il ne se passera rien d'utile si les masses ne se mettent pas en mouvement. La responsabilité est à la fois individuelle et collective: qu'est-ce que nous faisons là où nous sommes pour reconquérir le monde dont nous excluent le capitalisme et son camouflage, la démocratie de marché.


Posté par Alaindependant à 18:14 -

 

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2011/11/20/22746914.html

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:12

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dans les jours qui ont précédé le 11 novembre, de nombreux maires ont reçu de leur préfecture l’ordre de lire un discours préparé par l’Elysée.



Une première pour René Balme, maire de Grigny (en banlieue de Lyon) qui se plaint de cette confusion des genres au service du discours présidentiel. Le 9 novembre, les maires du Rhône ont ainsi reçu une lettre de leur préfet, Jean-François Carrenço, donnant les règles du jeu de ces nouvelles cérémonies.


 [Lire l'article complet sur owni.fr]

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

 

 

 

René Balme administre cet excellent site :

 

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 05:28
Le secret des Sept Soeurs (vidéo)

10 oct

Il était une fois… les Sept Soeurs.

http://mecanoblog.files.wordpress.com/2011/10/august_2011_f3_bigoil.jpg?w=463&h=302

 

Cette série de quatre documentaires d’environ 50 minutes retrace l’histoire des Sept Sœurs, le cartel des plus grandes compagnies pétrolières et de leurs manipulations pour s’emparer du pétrole mondial.

 

Retracer l’histoire du pétrole… vaste sujet. Comment vous êtes-vous lancé dans une telle aventure ?

Arnaud Hamelin : C’était un véritable challenge ! L’idée de ce film est née au cours d’un banal déjeuner. Il se trouve que Frédéric Tonolli et moi-même faisons partie des rares personnes à connaître l’accord d’Achnacarry qui, en 1928, marque la création d’un cartel international visant à partager entre ses membres les réserves mondiales de pétrole. Après une partie de chasse en Ecosse, les magnats du pétrole de l’époque se sont entendus dans le plus grand secret… Ce cartel, qui va dominer la planète durant un siècle, est encore omniprésent. Dans les nouvelles zones d’exploitation, il y a toujours une, voire plusieurs des Sept Sœurs présentes. C’est leur histoire, véritable et inavouable, que nous avons voulu raconter.

Comment avez-vous pensé votre récit ?

Arnaud Hamelin : Nous avons découpé Le Secret des Sept Sœurs de telle manière que chaque film puisse être vu indépendamment des autres. Raconter à chaque fois le début de l’histoire, c’est-à-dire le fameux rendez-vous à Achnacarry, permet d’avoir des unitaires qui font partie d’un ensemble et d’entrer tout de suite dans le vif du sujet. L’idée était de retracer l’histoire du pétrole sur un siècle avec ses innombrables dérapages, ce qui, convenons-en, n’a rien de simple. Pour rendre le sujet plus compréhensible, nous avons choisi de le faire de manière chronologique, mais en nous intéressant à chaque fois à une partie différente du globe. Ainsi, le premier épisode, Tempêtes et fortunes du désert, nous emmène au Moyen-Orient (Iran, Irak, Arabie saoudite…), où tout a commencé ; Safari dans l’eldorado noir plante le décor en Afrique (au Gabon, en Libye, au Nigeria, en Algérie…) ; La Danse de l’ours analyse plus particulièrement l’histoire du pétrole en Russie et dans les anciennes républiques soviétiques (Azerbaïdjan, Géorgie) ; Le Temps des mensonges constitue la fin de l’exposé et revient sur la guerre économique que se livrent aujourd’hui les Etats-Unis, la Chine et la Russie pour la conquête de nouveaux marchés et de nouveaux territoires à exploiter.

Le film est jalonné de témoignages d’experts. Comment les avez-vous choisis et avez-vous essuyé des refus ?

Arnaud Hamelin : Pour un producteur, ce film a été un pari difficile et périlleux. C’est un projet d’envergure qui nous a demandé deux ans et demi de travail. Trouver les bons interlocuteurs n’a pas été de tout repos. Nous ne souhaitions pas donner la parole à des « stars ». Nous voulions des gens qui sachent de quoi ils parlent et qui fassent avancer nos propos. Et nous avons réussi à obtenir l’accord de quasiment tous ceux que nous avons approchés. Leur qualité et celle de leurs interventions valaient bien les attentes et les doutes… Cheikh Yamani, l’ancien ministre saoudien du Pétrole, par exemple, apporte un témoignage exceptionnel. C’est quelqu’un qui a une vision très moderne de la question.

Dans le film, vous utilisez à la fois le récit à la première personne et le commentaire…

Arnaud Hamelin : Au départ, notre idée était de réaliser un road-movie mondial sur le pétrole. Frédéric Tonnoli, dont les qualités de réalisateur ne sont plus à démontrer — il a reçu notamment le prix Albert-Londres —, devait partir à la rencontre des populations dans une vingtaine de pays ; mais il n’est pas un expert en matière de pétrole. La double écriture s’est donc imposée naturellement. En parallèle des déplacements de Frédéric Tonolli, nous avons décidé d’insérer un commentaire qui soit à la fois le prolongement du road-movie et le lien entre ce dernier, la géopolitique, la géoéconomie et la géostratégie. Cela nous semblait essentiel pour éclairer au mieux nos propos. Ce qui nous intéressait, c’était de montrer le côté sociologique de l’affaire, de s’interroger sur ce que le pétrole a apporté aux populations locales. Finalement, pas grand-chose…

Propos recueillis par Beatriz Loiseau pour France 5.

Episode 1 : Tempêtes et fortunes du désert

 

 

 

 

Episode 2 : Safari dans l’eldorado noir

 

 

 

 

 

 

Episode 3 : La danse de l’ours

 

 

 

 

 

 

Episode 4 : Le temps des mensonges

 

 

 

 

 

 

Lien : http://mecanoblog.wordpress.com/2011/10/10/le-secret-des-sept-soeurs-video/

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 04:48

Les listes de juifs du bon docteur Prasquier

Philippe Cohen - Marianne | Vendredi 18 Novembre 2011 à 18:41


Incroyable mais vrai : dans un éditorial lamentable, le Président du CRIF dresse la liste des juifs évincés par les investitures du PS.



Les listes de juifs du bon docteur Prasquier
On se frotte les yeux. On se pince. On reprend la lecture depuis le début. Mais il n'y a pas d'erreur : c'est bien Richard Prasquier, le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) qui dresse une incroyable liste : celle des « évincés juifs » des investitures que s'apprête à attribuer le Parti socialiste : « Les négociations entre le PS et EELV (les Verts) pour le choix des candidats d’union aux prochaines élections législatives ont abouti à l’éviction de Serge Blisko (6e circonscription, 13 et une partie du 14e), de Tony Dreyfus (5e circonscription 10e et une partie du 3e où Martine Billard élue écologiste a rejoint Jean Luc Mélenchon) et de Danièle Hoffman Rispal (6e circonscription, 11e et une partie du 20e). Un autre « évincé » est Daniel Goldberg (sixième circonscription de la Seine Saint Denis, Aubervilliers-Pantin, pour faire la place à Elisabeth Guigou). »

Bien sûr, le Président du CRIF ne hurle pas à l'antisémitisme. Ce serait trop gros. Il préfère fonctionner au déni : « L'effet d'affichage des noms des évincés est désatreux. Il est tentant de parler d'antisémitisme, certains l'ont déjà fait et je me garderai de les suivre. » Pour ajouter immédiatement que les évincés seraient les garants « d'une mémoire des persécutions et des luttes communes dont nous ne pouvons accepter qu'elle soient rangées au rayon des vieilles lunes à honorer du bout des lèvres. »

Richard Prasquier devait être le dernier abonné à l'application « Juif ou pas juif » qui permettait de repérer les citoyens d'origine juive sur I-Tunes (et non sur Twitter, comme je l'avais indiqué par erreur) avant qu'elle ne soit retirée pour des raisons évidentes. Il sait du coup repérer les juifs dans une série pour en constituer une liste. Si les représentants des autres groupes ou minorités faisaient de même, les partis politiques deviendraient des conglomérats de minorités.

La proportionnelle n'étant pas favorable à la communauté juive - Pascal Boniface l'avait déjà fait remarquer dans une intervention devenue célèbre au PS - Richard Prasquier invoque le poids de l'histoire, le génocide de la seconde guerre mondiale. Mais pourquoi, à cette aune, les Arabes ne pourraient-ils invoquer le colonialisme dans les pays du Maghreb, les Français d'origine africaine, l'esclavagisme ou le génocide du Rwanda ? C'est vraiment cette France-là que veut Monsieur Prasquier ? Doit-on vraiment faire de listes de candidats aux élections en fonction des blessures de l'histoire et de ceux qui sont censés les porter dans leur tête ?

J'ai connu Richard Prasquier avant qu'il ne devienne Président du CRIF. Il faisait plutôt partie des institutionnels juifs modérés et attachés aux principes de la République. Le Richard Prasquier d'aujourd'hui, qui s'est déjà fait remarquer en évoquant un soutien inconditionnel à Israël (personnellement, le mot me rappelle les marxistes-léninistes maoïstes de l'après-68), n'est que l'ombre de ce qu'il fut.

Est-ce la condition requise pour diriger le CRIF que de devenir ultra-communautariste ? Le R de CRIF renvoie à « représentatif ». Heureusement pour la République et pour les juifs, le genre d'initiative que vient de prendre Richard Prasquier (2) ne risque pas de le rendre plus représentatif auprès des gens qu'il prétend représenter et qu'il abuse, je l'espère, de moins en mois. Bien avant de devenir, comme tous les Prasquier de France et de Navarre, des supporters inconditionnels d'Israël, les juifs se sont fait connaître en tant que fous de la République (1). Si l'on parle de mémoire, c'est celle-ci que devrait honorer Prasquier. 

(1) Cf. le livre de Pierre Birnbaum (Seuil).

(2) Dans une dépêche publiée par l'AFP à 18h29, Richard Prasquier admet qu'il y a peut-être « des ambiguïtés de compréhension ». Tiens donc !  Actualisation  (19h10)
http://www.marianne2.fr/Les-listes-de-juifs-du-bon-docteur-Prasquier_a212599.html
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L'opinion d'eva R-sistons
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La liste prouve en tous cas que les Juifs, minoritaires en France (1%), occupent une grande partie des sièges politiques, ce qui est scandaleux. Jusqu'à celui de Maire de Paris et de Président de la République ! Au risque du soutien inconditionnel à Israël, état voyou,  comme Delanoë, avec le soldat de Tsahal prisonnier à Gaza, ou du choix de politiques n'ayant rien à voir avec la Gauche, et tout à voir avec l'adhésion à la Pensée unique impériale, militaro-financière.  Il est temps, en effet, de réparer ce privilège intolérable, de retrouver la diversité, de laisser tous les courants s'exprimer. La France occupée par un groupe, ça suffit ! Sinon, on finira même par être fustigé parce que, comme ici, les citoyens juifs n'occupent plus la plupart des  postes ! On croit rêver, en effet, ou cauchemarder. Et après, on va traiter d'antisémites ceux qui protestent contre l'occupation de la plupart des postes importants par un seul groupe ? Ca suffit, le terrorisme intellectuel, la Police de la pensée et l'occupation de la France par un seul groupe ! Retrouvons la diversité républicaine ! Notre liberté est à ce prix.... Eva R-sistons
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63.Posté par Ponpon BIETDASE le 20/11/2011 21:12
La détestable liste de Prasquier

Voici ce que l'on peut lire sur le site du CRIF, de la part de Prasquier:

" L’effet d’affichage des noms des évincés est désastreux. Il est tentant de parler d’antisémitisme, certains l’ont déjà fait et je me garderai de les suivre "

Prasquier viole donc la loi sur les statistiques ethniques ! Il établit clairement des listes de juifs qui le "représentent" dans les partis politiques !

Et s'il faisait de même à la radio et à la télé ?

Sachant que les juifs de france ne sont que 1% de la population, il devrait être satisafait de constater qu'ils sont largement sur-représentés.....

Peut-être serait-il d'ailleurs approuvé par le vieux Le Pen ?

Détestable !!!!!! BOYCOTT du CRIF par nos hommes politiques !
http://www.lesmotsontunsens.com/les-listes-de-juifs-du-bon-docteur-prasquier-11682
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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 04:12

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http://membres.multimania.fr/crisyaves/pm/liberte_colombe_cage.jpg

http://membres.multimania.fr/crisyaves/pm/liberte_colombe_cage.jpg

 

 

1) Je refuse la compétition qui est la base de l’ancien système, car j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants. Chacun avance à la mesure de ses possibilités et de ses prises de conscience. Le plus faible dans un domaine est le plus fort d’un autre domaine. L’échange d’expérience entre nous permet à chacun de s’exprimer tel qu’il est et de faire son chemin à son rythme. Nous sommes tous en phase constante d’apprentissage. C’est ainsi…


2) Je refuse l’humiliation et l’exploitation. Je me traite avec tendresse, je traite les autres avec tendresse et je n’accepte pas que l’on me traite autrement. Par extension, tout ce qui est matière est conscience et appartient à ma Source qui le met à ma disposition sans condition. Aussi, je traite tout ce qui m’entoure, tout ce qui est avec tendresse, gratitude et respect, car ce qui m’est donné peut être amené à servir à d’autres et je me dois d’en respecter l’essence et l’aspect afin que tous puissent en profiter de la même manière que moi. 
 



3) Je refuse l’exclusion sous toutes ses formes. Celui qui voudra partager des moments de vie avec moi devra me respecter dans mon chemin tout comme je le respecte dans le sien, sans jugement.


4) Je refuse de rémunérer les banques, les commerces, les professionnels qui investiront avec ces revenus dans des processus qui sont contraires à mon éthique personnelle. Je refuse l’argent-dette qui maintient l’être humain en captivité, je refuse l’exploitation sans respect des ressources humaines, animales, végétales, géophysiques….



5) Je refuse toute forme de gâchis, d’irrespect et de malversation


6) Je refuse l’acharnement médical pour maintenir en vie des personnes coûte que coûte sans respect pour le choix de leur âme, tout comme je refuse en conscience de laisser une prise manipulatrice à l’intoxication lente des vaccins ou l’inhalation et l’absorption de substances toxiques autorisées par les états à des fins d’aliénation.

7) Je refuse d’accepter la justification d’une guerre comme unique moyen de retrouver la paix.


9) Je refuse de cautionner une quelconque condamnation à mort, quelque soit le prétexte évoqué.


10) Je refuse d’adhérer à la division de l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. Je refuse d’ailleurs toutes les sortes de divisions possibles, surtout si elles ont pour objectif de faire focaliser ma colère vers des ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux. 


11) Je refuse de donner du crédit à un pouvoir dit «politique», «médiatique», «religieux» pour qu’il puisse façonner mon opinion. Je refuse que ce pouvoir de façonner mon opinion et mes pensées soit aux mains d’affairistes sans conscience et au coeur fermé et que ces gens puissent contrôler librement l’espace où je vis et l’expression de qui-je-suis.

 

12) Je refuse d’adhérer aux idées véhiculées par l’air du temps et les publicitaires qui cherchent à me faire croire que le bonheur se résume à acquérir du confort, des biens, à l’amour-dépendance, au sexe-objet, et la liberté d’assouvissement de tous mes désirs issus de mes peurs. Je refuse d’adhérer au concept que je dois chercher par ma consommation à soulager ma souffrance.


13) Je refuse d’apprécier la valeur d’une personne à la taille de son compte bancaire, et à l’importance de son rôle egotique. Je refuse d’apprécier l’utilité d’un être humain, je refuse d’en évaluer sa productivité, sa compétitivité et son niveau.


14) Je refuse de rémunérer un être humain pour un travail qui le nie, le tue à petit feu, exploite ses peurs et ses blessures. Chacun a des talents qui doivent être mis en avant et bonifiés. Ces talents sont l’expression même de son chemin de vie. Travailler et être rémunéré pour nos talents est juste. Travailler et être rémunéré pour des actes qui nous coupent de nos talents est une injustice et une torture pour l’être humain. Les talents ne sont pas uniquement des valeurs artistiques, littéraires ou sportives…. chacun a des talents qui couvrent tous les secteurs de la vie. Encore faut-il y croire et les écouter.
 


 

15) Je refuse le rejet des personnes âgées car leur expérience est précieuse. L’être âgé qui a conscience que la vie va bientôt s’arrêter, nous permet, quand on prend le temps de l’écouter, de nous ouvrir aux bonheurs simples et d’aspirer à la paix.

 

16) Je refuse de livrer mon corps émotionnel aux nouvelles négatives et terrifiantes et je cherche toujours le sens caché de ce qui m’est présenté. Je sais que la peur est mon ennemie.

17) Je n’ai aucun sens de la soumission envers les industriels, les militaires et les politiciens qui se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète. Je continue à faire selon ma conscience, selon mon coeur, en pleine conscience de ma nature divine.




18) Je refuse de consommer de la viande d’animaux sacrifiés et torturés au nom de tous les profits. Je le refuse par respect envers eux pour ne pas encourager cette barbarie mais je le fais aussi par respect pour moi. Tout comme je refuse d’ingérer des organismes génétiquement modifiés.

 

19) Je refuse que le moindre centime que je possède puisse servir à l’industrie de l’armement ou à piller les ressources de la planète. Je prends mes dispositions en connaissance de cause quand il s’agit d’acquitter un impôt quelconque ou de payer un produit. Si je suis encore parfois obligée de m’y exécuter, je pose l’intention concrète et les actes nécessaires pour que cette situation ne soit que momentanée. Les solutions existent, il faut juste parcourir le chemin nécessaire pour y arriver, avec coeur et attention.




20) Je refuse l’idée même de multinationales. Je désire investir mes forces, mon temps et mes quelques sous dans une économie à l’échelle humaine, qui respecte la valeur du travail de l’être humain et qui respecte celle de ses enfants. 


21) Je refuse de considérer et de donner du crédit à ceux qui se disent «hommes politiques» et qui n’ont aucune conscience. Je refuse d’être représentée par quiconque d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompue. 


22) Je refuse que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire puissent avoir une quelconque influence. La santé est une affaire personnelle. La mauvaise santé est mon guide pour mieux comprendre ce qui se passe. La nature est ma pharmacie. C’est à moi d’apprendre d’elle et de découvrir toutes ses vertus et ses bienfaits. 


23) Je n’ai rien à prouver, rien à vendre, aucune volonté de pouvoir à assouvir. Je répond à l’appel de mon coeur, du mieux possible, sans pression. J’ai beaucoup de tendresse envers moi-même. J’ai confiance en ma foi mais je refuse de l’imposer à quiconque. Aussi, je refuse à quiconque l’opportunité de m’imposer la sienne, tout comme je le laisse libre de vivre ce qu’il désire vivre.

24) Je refuse l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Nous sommes doués d’une conscience. Je prélève dans la nature ce dont j’ai besoin pour vivre.

 

25) Je refuse de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques.


26) Je refuse d’adhérer aux théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines qui ne s’appuient que sur le monde physique et ne voient l’humanité et l’univers que d’un point de vu matérialiste. Et je refuse l’idée que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain avec comme seul passe-temps la destruction de sa propre espèce et de la nature elle-même.

 

27) Je refuse de participer à la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine.

 

28) Je refuse de participer à la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. Je refuse de participer à l’augmentation de la pollution industrielle et à la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. Je refuse de cautionner l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation. 
 



29) Je refuse de prendre part à la guerre économique sévissant sur la planète et je m’emploie à aider au développement du tissu économique local de proximité. 


30) Je refuse de voir la situation actuelle du monde comme une fatalité, et même si j’admets que je n’ai pas les clés pour la faire changer radicalement, je connais mon rôle et mes devoirs. La maturité de la conscience collective va irrémédiablement en grandissant.  Les gens seront tentés de reconstruire ce qu’ils ont perdu à l’identique, mais bien vite ils s’apercevront qu’il est impossible de revenir en arrière et qu’il faut évoluer, changer et s’ouvrir à d’autres choses.

 

31) Je refuse de me considérer comme du bétail et donc d’être traitée en tant que tel

32) Je refuse de ne poser aucune question, de fermer les yeux. 
 
(..°

 

extraits (choisis par eva R-sistons, qui a retiré tout l'ésotérique pour atteindre l'universel)


http://bodyspiritzen.wordpress.com/2011/04/21/desobeissance-civile-un-excellent-travail-dune-internaute-a-lire/  

 



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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 03:36

 

http://media.paperblog.fr/i/499/4997970/precarite-principale-raison-miracle-economiqu-L-FLxfb3.jpeg

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L'ALLEMAGNE LE FAIT BIEN. POURQUOI PAS NOUS ?   


Propagande, propagande... qui, justifie en plus que Sarkozy, avec les félicitations des Merkel et autres membres du G20, passe à quatre pattes sous les fourches caudines de la Contremaîtresse de l'UE. La compétence claironnée partout de l'Allemagne ne supporterait pas un quelconque désaccord. Aussi, remettons la vérité sur ses pieds, bien campée dans la réalité économique et politique.
Je vous propose tout d'abord un extrait du blog de Jean-Luc Mélenchon, concis et humain, et pour ceux qui craignent un manque d'objectivité la confirmation dans une étude plus officielle faite par un citoyen allemand.
Bonne lecture. Pour le peuple et le vérité...et avec mes amitiés. Danièle.

Le « modèle allemand » est la nouvelle coqueluche. Nicolas Sarkozy s’enthousiasme : "Tout mon travail c'est de rapprocher la France d'un système qui marche, celui de l'Allemagne." Une fascination partagée par l'entourage de François Hollande. Test : les investisseurs font-ils d'avantage confiance à l'Allemagne qu'à la France ? Non. La France est largement devant l'Allemagne pour les investissements directs étrangers : plus d'un milliard de dollars en France contre 674 millions en Allemagne, selon les statistiques publiées par la CNUCED. Les Allemands sont-ils meilleurs que nous en matière de dette ? Non. En 2010, l'Allemagne avait une dette de 83,2 % du PIB contre 81,7 % pour la France selon Eurostat. L'Allemagne est donc tout autant que la France en dehors de la limite des 60 % du PIB exigée par le Pacte de stabilité. La croissance allemande est-elle meilleure que chez nous ? Non plus. Sur la dernière décennie elle a été inférieure à celle de la zone euro et moindre qu’en France. D’ailleurs, le "modèle allemand" n'a pas protégé ce pays de la crise : avec une chute de 4,9 %, du PIB il a subi en 2009 une récession deux fois plus importante qu’en France. L'embellie en 2010 est donc un rattrapage. Au final, par rapport à 2008, l'Allemagne marque encore un retard de croissance plus grand qu’en France.

Le Taux de chômage en Allemagne est-il vraiment plus faible que chez nous ? Non. Officiellement de 6 % contre 9,9 % en France, il a été visuellement dégonflé grâce à la réforme social-démocrate. Elle a rayé des comptes 1,5 millions de sans emploi. Cela correspond exactement à la baisse du chômage affichée depuis 2002. En septembre dernier, le journal Die Welt a aussi révélé que 200 000 chômeurs âgés avaient été radiés. Le ministère allemand du travail a reconnu que 57 % seniors chômeurs n'étaient plus comptés. Autre artifice : la généralisation du chômage partiel, invisible dans les statistiques. Ainsi en 2010 selon Eurostat, il concernait 26,2 % des salariés allemands contre 17,8 % des salariés français.

La croissance allemande basée sur les exportations est-elle un modèle généralisable? Non. 65 % des exportations allemandes sont destinées à la demande des autres pays européens. S’ils imitaient le « modèle allemand » en contractant leurs achats l’export made in germany s’écroulerait. De plus, ces exportations ne révèlent pas une plus grande performance technique. Selon Eurostat, 16 % de celles-ci concernent  des produits de haute technologie. La France c’est  26 % des exportations. L’OCDE note aussi que les Français travaillent 154 heures de plus par an que les Allemands. Et la productivité des travailleurs français est la plus élevée d'Europe. Elle a progressé sur la dernière décennie deux fois plus vite qu'en Allemagne.

Peut-on importer le modèle allemand ? Non. La démographie Allemande est trop différente de la France. Le taux de fécondité allemand est moitié moindre qu’en France. Depuis trente ans, il y a donc davantage de décès que de naissances outre Rhin. Le pays est donc poussé à privilégier une économie de rente. La France a un besoin vital d’activité. D'ici 2060, la population allemande devrait passer de 82 millions à 65 millions d'habitants. Celle de la France devrait passer dès 2050 à 73 millions d'habitants.

On ne peut donc pas transposer le "modèle allemand" en France. D’ailleurs est-ce souhaitable ? Les Français veulent-ils vraiment aller plus loin dans la contraction des salaires et la précarité de l'emploi ? Car c'est là l'unique secret qui distingue l'Allemagne des autres pays depuis 10 ans. Ce bilan d'une décennie d'application des lois social-démocrates sur l’emploi est un désastre social. 20 % des salariés sont des travailleurs pauvres. 5 millions de travailleurs doivent se contenter de mini-jobs à 400 euros par mois, sans protection sociale. Faute de SMIC, 2 millions de salariés gagnent moins de 6 euros par heure, alors qu'aucun salarié ne peut gagner moins de 7,06 euros nets de l'heure en France. En 10 ans l'intérim a augmenté de 130 % et les CDD de 22 %. Résultat de cette politique de compression salariale : selon l'OCDE c’est une baisse record de la part du travail dans le PIB allemand : de 76 %  à 67 % en sept ans. Neuf points de PIB pris aux travailleurs. Et un taux de pauvreté de 20 % plus élevé en Allemagne qu'en France.

Pour moi, chez nous, la priorité est au contraire de rallumer le moteur de l’activité en rendant aux salariés les 10 points de la richesse produite qu'ils ont perdus au profit du capital depuis 30 ans. Le « modèle allemand » est un leurre. Etendu à l'ensemble de l'Union européenne, il mènerait tout droit à la récession. L'intérêt général du pays nous appelle donc à finir avec cette fascination morbide pour l'Allemagne. Il faut soutenir le cœur vivant de notre économie, c'est-à-dire ses productifs et les besoins sociaux de la population.

(extrait du blog de Jean-luC Mélenchon. J'ai oublié de noter la date : 1ère quinzaine de novembre 2011)

 

 

second texte

 


(source : "myeurope.info")

Allemagne

 

La compétitivité allemande? 20% de travailleurs pauvres

 

1€ la saucisse, soit 1 heure de travail pour certains / HECHTENBERG/CARO FOTOS/SIPA5.10.2011 | 18:02

 

 

Marc Meillassoux (Berlin)

Le miracle allemand, à quel prix?

Une société à deux vitesses. Pour renforcer sa compétitivité et exporter, l'Allemagne à libéralisé son marché du travail et précipité une part croissante des salariés dans la précarité: absence de salaire minimum, travail à temps partiel, "mini jobs" sans assurance maladie ou petit boulots payés 1 euro de l'heure. Aujourd’hui, près d’un travailleur allemands sur cinq est « pauvre ».

Deuxième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand".

L’économie sociale de marché: Bismarck en avait jeté les premières bases, Konrad Adenauer l’avait institutionnalisé et Gerhard Schröder a cherché à l’adapter… Jusqu’à la tuer ? La "Sozial Markt Wirtschaft", basée sur le principe de cogestion, un syndicalisme de concertation, un système de hauts salaires et une redistribution forte des ressources a longtemps été un facteur d’intégration professionnelle et sociale en Allemagne.

Son empreinte est encore présente, en témoigne les 1,5 millions d’emplois sauvés lors de la récession de 2009. Au plus fort de la crise, l’Etat, les entreprises et les salariés avaient joints leurs efforts pour instaurer le système de chômage partiel et permettre ainsi à l’Allemagne de ne pas tomber de la récession à la dépression économique.

Un euro de l'heure

Pourtant depuis la mise en place des lois Hartz, au début des années 2000, la machine semble s’être enrayée. La libéralisation du marché du travail, destinée à rendre l'Allemagne plus compétitive, a d'abord eu pour conséquence de reléguer les chômeurs de longue durée dans la pauvreté.

La réforme Hartz s’appuyait sur le slogan "Fördern und fordern" ["promouvoir et exiger"]. Avec son entrée en vigueur, tous les chômeurs de plus d’un an ont vu leurs allocations chômage diminuer jusqu’au niveau de la Sozial Hilfe, l’équivalent pour nous de l’ancien RMI. Pour ces chômeurs, la réforme signifiait une descente immédiate dans la pauvreté,

détaille Brigitte Lestrade, professeur de civilisation contemporaine allemande à l’Université de Cergy-Pontoise.

Les recherches de cette spécialiste des questions d’emplois* établissent aussi clairement un lien entre ces réformes et l’accroissement important du nombre de salariés précaires.

Afin d’"activer" les chômeurs, les lois Hartz ont choisi de s’attaquer en priorité aux "Anspruchdenker", les "profiteurs du système". En clair, les sans-emplois accusés de se complaire dans leur situation au frais du contribuable. Depuis 2005, le demandeur d’emploi doit faire des démarches "positives" bimensuelles, et peut surtout être contraint d’accepter un emploi moins payé que le précédent, plus éloigné ou en-dessous de ses qualifications sous peine de perdre ses subsides.

On a également assisté à la prolifération de deux nouveaux types de contrats:

  1. Les Mini-Jobs: des contrats à temps partiel, payés 400 euros par mois, qui permettent aux employeurs d’être exonérés de charges mais prive ses bénéficiaires d’assurance maladie et travail. Ils n'ouvrent aucun droit à la retraite ou aux allocations chômage.
  2. Les 1 euro-jobs, ces fameux contrats payé un euro de l’heure: généralement pour des travaux d’intérêt public.

L’équivalent de l’Insee en France, le bureau Destatis, rend compte de l’augmentation de la précarité et des formes qu’elle recouvre: entre 1999 et 2009, toutes les formes de travail atypiques se sont accrues d’au moins 20%.

Les mini-jobs tiennent le haut du pavé, avec une augmentation de 47,7%, simplement devancés par le boom de l’intérim (+134%). Ces formes de contrats sont également très répandus chez les retraités: 660 000 d’entre eux combinent leurs pensions à un Minijobs. [A lire, le 3ème volet de notre série: Ces retraités allemands obligés de retourner au travail]

"Dumping salarial" pour rester compétitif

En mai 2011, les statistiques officielles faisaient désormais état de 5 millions de mini-jobs. Plusieurs scandales ont éclatés en Allemagne ces dernières années, mettant en cause des grands groupes accusé de "faire leur beurre" sur ces salariés précaires.

Certaines entreprises ont voulu tirer profit du système, privilégiant, par exemple, deux ou trois mini-jobs, fiscalement neutres, à l’embauche d’un salarié en plein-temps. Ce fut notamment le cas de la chaîne Schlecker, leader des drogueries en Allemagne, accusée l’an passé par le syndicat Verdi de faire du "dumping salarial". A l’époque l’affaire avait fait grand bruit, obligeant la ministre du Travail, Ursula Van der Leyen, à monter au créneau.

Plusieurs rapports ont également mis en avant les dérives d’un système, qui s’apparentent à une déflation compétitive: quand l’amélioration de la compétitivité passe par une baisse des coûts salariaux.

Au niveau international, l'Allemagne se distingue comme une société à deux vitesses en ce qui concerne le marché du travail (…) En Allemagne, encore plus que dans les autres pays membres, les employés sans emploi fixe sont les principales victimes de la crise.

concluait l’OCDE en janvier 2010.

2 millions de salariés à moins de 6 € l'heure

Les salariés occupant un mini-job ne sont en effet pas les seuls à être mal payés en Allemagne où aucune loi fédérale ne fixe de salaire minimum (chaque branche d'activité dispose de sa propre grille de salaire, négociée avec les syndicats). Une situation quasi unique en Europe. Résultat, les travailleurs pauvres représentent près de 20 % des employés allemands.

En août 2010, un rapport de l'Institut du travail de l'université de Duisbourg-Essen a en effet établit que plus de 6,55 millions de personnes en Allemagne touchent moins de 10 euros brut de l'heure - soit 2,26 millions de plus en 10 ans. En majorité d'anciens chômeurs que le système Hartz a réussi à "activer": les moins de 25 ans, les étrangers et les femmes (69% du total).

Par ailleurs, 2 millions d’employés gagnent moins de 6 euros de l’heure Outre-Rhin et, en ex-RDA, ils sont nombreux à vivre avec moins de 4 euros par heure, c'est-à-dire moins de 720 euros par mois pour un temps complet. Les allocations sociales permettent alors de compléter leurs ressources.

Un système contre-productif

En Allemagne, on les appelle les Aufstockers: ils travaillent en général moins de 15 heures par semaine, et vivent de leurs revenus du travail et des aides sociales. Début 2010, ils étaient aux alentours d’un million, nombre en constante augmentation.

Pourtant, avec le système Hartz censé les inciter à reprendre un emploi, ils n’ont pas intérêt à travailler plus. Contrairement à ce que Martin Hirsh a cherché à faire en France avec le RSA, le supplément de salaire gagné est annulé par une perte d’allocation chômage.

Le système Hartz n’est pas incitatif, c’est un leurre. En analysant les chiffres, nous avons établi que pour 100€ de salaire, le travailleur perd 20% de ses aides, pour 800€ il en perd 80%,

affirme Brigitte Lestrade.

Le "minimum vital digne" estimé à... 374 euros

A l’été 2010, en soustrayant le million d’Aufstockers aux 4,9 millions d’actifs bénéficiaires de Hartz, on arrivait alors à 3,9 millions de chômeurs longue durée, vivant exclusivement des allocations. Au sein de cette catégorie, deux populations sont en première ligne : les familles monoparentales et les seniors.

Le problème des conditions d’existence des bénéficiaires d’Hartz IV a pris un tour dramatique quand trois familles se sont portées partie civile devant la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. En février 2010, le tribunal a finalement déclaré la Loi Hartz IV constitutionnelle, mais de demandé au législateur de revaloriser l’allocation de base.

La Cour a notamment jugé que le mode de calcul retenu violait le droit au "minimum vital digne" garanti par la constitution. De 359 euros par personne, l’allocation minimum a depuis été revalorisée à 374 euros...


*Auteur de plusieurs ouvrages sur le marché du travail en Europe, notamment L’emploi des seniors – Les sociétés européennes face au vieillissement de la population active, éditions-harmattan, 2006.

Demain, 3ème volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand" : les retraités pauvres forcés de travailler pour compléter leur pension.

 

 


 

ÉconomieAllemagne 

Chômage: la face cachée du "miracle...

04.10.2011

 

ÉconomieAllemagne

  

 

 

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