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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 11:05

Vers une « zone euro à deux vitesses »

Article placé le 11 nov 2011, par Frédéric Courvoisier (Genève)

Nous évoquions il y a trois mois, sur la chaine de télévision SAHAR, la possibilité d’une partition de la monnaie unique européenne en deux entités, l’Euro Mark d’un côté, réunissant autour de l’Allemagne les pays du nord et Israël dans l’immédiat puis l’intégration progressive des pays de l’est dont l’économie le permet, et l’Euro Franc, emmenés par la France, qui regrouperait pour les pays du sud de l’Europe en difficultés, soit la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, les pays des Balkans et, à terme, la Turquie et les pays du Maghreb. Nous avons ensuite repris et détaillé cette idée il y a un peu plus d’un mois dans deux articles publiés sur Mecanopolis (1).


L’idée d’une « zone euro à deux vitesses » prend de l’ampleur et des chefs d’Etat commencent à l’évoquer à demi-mot, sans doute pour préparer les opinions, alors que des économistes, tels que Bruno Jacquier de la Banque privée Edmond de Rotschild ou Fabrizio Quirighetti de la Banque Syz & Co, l’évoquent aujourd’hui sans complexe comme une solution aux problèmes de la crise de la dette des Etats.

 

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel séduisent Barroso

 

Selon plusieurs médias, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel réfléchiraient à la possibilité d’une zone euro de taille réduite et plus intégrée. Des propos qui ont immédiatement été démenti par la chancelière allemande, de même par l’entourage du président français. Néanmoins, l’idée semble avoir séduit José Manuel Barroso et la commission européenne, qui ont évoqués mercredi dernier la possibilité « d’une Europe à deux vitesses, séparant une zone euro intéressée par une plus forte intégration et le reste des pays de l’Union européenne de l’autre ». L’idée serait que que « plusieurs pays quittent la zone, tandis que les autres se concentreraient sur une intégration plus profonde, notamment en ce qui concerne la politique budgétaire ».

 

Une devise des forts et une devise des faibles

 

L’économiste en chef de la Banque Syz & Co est plus précis : « Il faudrait créer deux devises, celle des forts et celle des faibles. La première s’envolerait, freinant les exportations, tandis que la deuxième se déprécierait, aidant les exportations mais créant de l’inflation ». Pour le bonheur de marchés tout en appauvrissant les classes moyennes, devenue pauvres entre-temps – mais pour un économiste ce n’est qu’un détail puisque l’objectif principal reste d’utiliser la crise pour rendre l’économie plus compétitive.

Bruno Jacquier, de la Banque privée Edmond de Rothschild, indique le chemin à prendre, que nous évoquions déjà dans notre agenda mondialiste : « La solution passe par un défaut de paiement, partiel ou total de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, pour ramener la dette à des niveaux raisonnables (…) Cela entrainerait des pertes pour des banques qu’il faudrait recapitaliser ». M. Jacquier ne dit pas avec quel argent, sans doute parce que la réponse est trop évidente : avec celui que les Etats pourront emprunter grâce aux économies réalisées avec des plans de rigueur fait sur le dos des populations.


Nous le comprenons bien, l’idée d’une partition de la monnaie unique en deux entités n’est plus une simple rumeur, ni même un sujet tabou, mais bel et bien l’hypothèse qui semble séduire de plus en plus les marchés financiers, qui sont de toute évidence les dirigeants réels de l’Europe.

 

Qui dirige l’Europe ?

 

Depuis plusieurs année, nous évoquons ici la possibilité de l’instauration d’un nouvel ordre mondial qui voudrait établir mettre fin aux libertés individuelles comme aux principes démocratiques qui ont fondés notre société. Une question cruciale se pose aujourd’hui : n’est-il pas déjà en place ?

Si on ne peut que se réjouir de la disparition de la scène politique de Berlusconi, on peut néanmoins s’interroger sur les propos chef de l’Etat italien, Giorgio Napolitano, qui a publiquement insisté pour que la démission du « Cavaliere » soit effective avant l’ouverture de la bourse lundi matin. Mais qui donc gouverne l’Italie ? On sait aujourd’hui que c’est Mario Monti qui va le remplacer. L’homme n’est pas un inconnu. Il a été commissaire européen dès 1995, responsable pour les secteurs « marché intérieur, services financiers et intégration financière, droits de douanes et taxes ». Depuis Depuis 2005, il est « International Advisor » pour la banque Goldman Sachs. Depuis 2010, il est le président de la section Europe à la Commission Trilatérale et membre du comité de direction du groupe Bilderberg.

Selon les propres termes de l’ancien juge Antonio Di Pietro, Mario Monti s’apprête à mettre en œuvre une « boucherie sociale » en Italie. Qui en douterait ?


Frédéric Courvoisier, Mecanopolis

http://www.mecanopolis.org/?p=24629


Les différente citations sont issues du quotidien Le Temps (Suisse), édition du 11.11.11

1. Lire La nuit tombe sur l’Europe et L’agenda mondialiste de la crise de la dette des Etats européens

 

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:54

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De nombreux ouvrages soulignent les traits dramatiques de notre époque. Celui d’André Bellon a pour mérite de mettre en évidence l’un des plus durs d’entre eux : le reniement des principes démocratiques orchestré par la classe dirigeante. Une dictature se mettrait-elle en place ? se demande l’auteur, par ailleurs ancien parlementaire.

 

Le livre donne la réponse au-travers de dates clés (21 avril 2002, 29 mai 2005, 16 juin 2009, etc.) et d’arguments qui décrivent et anticipent un avenir antidémocratique. L’apparition de la « démocratie d’expertise », par exemple, et l’aveuglement orchestré par les médias et les sondages mettent en grande difficulté la République, voire, n’ont d’autre but que de la détruire. « Le risque existe d’une dictature politique, jointe à une sorte de barbarie de la vie sociale ». Ce risque est bien évidemment aussi la conséquence d’une somme de prescriptions économiques dont la construction européenne n’est pas peu responsable.

 

Exit Victor Hugo, au diable Jean Jaurès, adieu Voltaire, fini les Lumières. Dans cette nouvelle démocratie « apaisée », où les dirigeants réhabilitent Napoléon III tout en détricotant les services publics et mènent une lutte imbécile pour l’obtention du pouvoir, c’est de la tyrannie de la norme dont les citoyens doivent apprendre à ce défaire. Nous sommes aujourd’hui à un tournant historique. Le printemps arabe fut l’illustration d’une respiration salutaire pour retrouver la démocratie. En France, seule la convocation d’une Assemblée constituante permettra de retrouver la République.

 

vendredi 23 septembre 2011
par  Jérémy Mercier

 

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JaquetteBellon2011

André Bellon, Ceci n’est pas une dictature, Paris, Mille et une nuits, 2011, 179 pages, 10€.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 22:29

Les Bacchanales financières

 

Par Denissto – La troïka financière européenne  vient d’accoucher de son énième rustine sans aller au cœur du problème : quand interdirez-vous les marchés financiers de spéculer sur les dettes souveraines ? Quand assumerez-vous quatre décennies de mensonges, toutes classes politiques confondues ? Heureusement, le Gvain de Cannes nous a offert de grand moment de vacuité. Obama prétendant à la palme y est allé de son petit compliment acerbe sur le physique de Mr Sarkozy ! Heureusement, c’est en off qu’il nous ont offert le meilleur, outre l’acrimonie de notre président, il est tout de même curieux que le président des Etats-Unis soit l’obligé de Mr Netanyahou tous les jours au téléphone !

Mr Obama eut été un peu plus avisé de s’expliquer  sur les rapports incestueux de la banque Goldman Sachs avec l’establishment américain, de son rôle dans la pantomime grecque, et dans la crise mondiale……pour faire court !


Il eut été tout autant heureux que les belligérants du G Vain expliquent au monde que les agences de notation décident dorénavant des politiques économiques de l’Occident, qu’elles n’exigent que de  la rigueur pour les peuples, et du profit pour quelques autres.

 

La crainte de nos gouvernants vis a vis de ces agences n’a d’ailleurs d’égale que le laxisme dont ils ont fait preuve quant à leurs responsabilités dans les faillites en cascade de ces dernières années. Combien de ruines sont dues a leurs notations triple A sur les montagnes de déchets financiers  toxiques que les plans de rigueurs de toute la planète n’arriveront pas a éponger ?

 

http://www.marc-aragon.net/article-agences-de-notation-44952440.html

La palme du cynisme devrait être décernée au président de la plus grande blanchisserie mondiale, J C Juncker, qui, désabusé, constatait qu’on ne pouvait faire le bonheur des Grecs malgré eux !

 

Les pompiers pyromane

Nos gouvernants ont tendu la sébile à tous les marchands d’esclaves que la terre peut porter, après avoir pendant 20 ans détruit la classe ouvrière, les professions libérales et les paysans de l’Occident au profit d’une mondialisation libéralisée de la pire espèce qu’il soit !

 

Le comble de l’ironie veut que ce soit vers les Chinois, grand pourvoyeur de chômage en Occident, destructeur du savoir-faire occidental au profit du merde in china que l’on se tourne pour en faire les pseudo sauveur d’une Europe en agonie… avec quelques joyeusetés (exigences) que les escronomistes éviteront de commenter, histoire de ne pas gêner un illusoire rebond des marchés financiers !

 -ils apporteraient PEUT ÊTRE 100 milliards au FESF, si… les garanties étaient assurées principalement par l’Allemagne et accessoirement la France. Bonjour l’avenir en cas de défaillances d’autres Etats !

 -Si les gouvernements européens s’engageaient dans plus de rigueur.

 -Si ces aides se faisaient en coordinations avec le FMI. Quand on connaît cet organisme et son œuvre depuis sa création ! Ceux qui ont la mémoire courte ont sans doute oublié que Mr Harry Dexter White, confondu comme espion communiste au service du régime stalinien alors qu’il exerçait  au sein même du gouvernement américain, fut remercié en étant intronisé au sein du FMI et fut également le penseur et fondateur du nouvel ordre économique mondial, imposé au monde depuis 1945 (1).


Décidément, capitalisme et communisme ressemblent de plus en plus aux deux faces d’une même farce ! Deux penseurs modernes tels Soljenitsyne et Israël Shamir se sont penchés sur l’épineuse question de ce curieux nouvel ordre mondial. A chacun de se faire une opinion : 

http://bouddhanar-2.blogspot.com/2010/06/les-protocoles-de-lanonyme-par-israel.html

Une chose est dorénavant perceptible pour ne pas dire indiscutable aux yeux des plus ignorants : ce sont les financiers internationaux qui font les lois, le suffrage universel est une immense foutaise !

 

Nos gouvernants pourront autant qu’ils veulent imprimer de l’argent, inventer des dettes, ils ne feront qu’alourdir le joug des banquiers. Ce n’est pas une nouveauté. Napoléon 1er l’avait déjà fort bien exprimé il y a deux siècle : 


»Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. » (Napoléon Bonaparte – 1769/1821, Empereur Français)


Tous les présidents américains et d’autres qui essayèrent de se mettre en travers de ce pouvoir  sont passés de vie à trépas : John Fitzgerald Kennedy, pour n’en citer qu’un :

http://alarecherchedelaverite.blogspot.com/2008/10/jfk-la-suite-de-lenqute.html

 http://denissto.eu/forumv3/viewtopic.php?f=8&t=3224&start=0


Le problème de la dette grecque est une peccadille à côté de celles qui arrivent, Italie en tête. La financiarisation de l’Occident depuis plus de 20 ans a phagocyté toutes ses forces vives, au nom de la mondialisation. 

 

C’est à une Europe moribonde que l’on demande des plans d’austérité pour les pauvres et des rendements financiers pour une minorité. Ils sortent d’où ces milliards du FESF ? Combien de dettes supplémentaires Mr Sarkozy va t-il rajouter sur le dos de son peuple qu’il ne voit même pas mourir de faim ? On peut feindre de l’ignorer, mais ce sont des cohortes de moribonds qui font la queue en Occident pour mendier leur pain quotidien ; alors que l’Europe a coupé avec une incroyable indécence son programme d’aide alimentaire. Aux USA, ce sont plus de 45 millions d’habitants qui en dépendent : 

http://www.momagri.org/FR/temoignages/Aux-Etats-Unis-le-programme-d-aide-alimentaire-durement-frappe-alors-que-le-chomage-reste-eleve_979.html

 

Si le diable gouvernait ce monde enflé de richesses, de technologies, de moyens illimités, il y a fort à parier qu’il obtiendrait les mêmes résultats. A suivre…

  

_______________________________ 

 

(1)   

 

Le FMI

 

est né en juillet 1944 lors de la conférence de Bretton Woods afin d’essayer de garantir la stabilité du système monétaire international de l’après Seconde Guerre mondiale. L’objectif était d’empêcher les grandes économies mondiales de retomber dans la situation des années 1930, où les dévaluations de monnaies et les décisions de politique économique unilatérales avaient aggravé les tensions internationales. Le nouvel ordre économique proposé par le représentant américain Harry Dexter White  reposait sur trois règles : 1) Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à l’or, ou au dollar américain lui-même convertible en or. Il en découlait pour chaque monnaie une parité officielle en or ou en dollar (système dit d’« étalon de change-or » ou « gold exchange standard »). La valeur des monnaies sur le marché des changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 % par rapport à leur parité officielle. Chaque État était chargé de défendre cette parité en veillant à équilibrer sa balance des paiements. 2) Le rôle du système monétaire international est donc de promouvoir l’orthodoxie monétaire afin de maintenir un contexte favorable à l’essor du commerce mondial, tout en accordant des prêts à certains pays en difficultés dans le contexte de la reconstruction d’après guerre. Le FMI est plus ou moins complémentaire des autres grandes institutions économiques créées à l’époque : la BIRD (Banque internationale pour le développement et la reconstruction, aussi appelée Banque mondiale) qui fut créée en même temps que le FMI, et le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) signé peu de temps après. 3) Lors des négociations de Bretton Woods, le représentant britannique, l’économiste John Maynard Keynes, souhaitait la création d’une institution bien plus importante, une véritable Banque centrale mondiale destinée à émettre une monnaie internationale, le « Bancor ». Cette proposition fut rejetée. Elle aurait signifié pour les États-Unis une perte de souveraineté vis-à-vis d’une institution internationale et les aurait empêchés de profiter de la position dominante du dollar américain à l’époque.

 
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Publié par le 11 novembre 2011 in Non classé

 

 

Sur ce site,

 

Trader Noé – Analyse générale du 11 novembre 2011

Le Gold Spot présente une configuration intéressante qui se met en place. Il reste toujours haussier tant que le cours évolue au-dessus des 1710.
Le Gold spot pourrait poursuivre sa hausse et se rapprocher progressivement des résistance 1820-1840 puis 1900-1930. Au delà, le métal pourrait s’envoler parallèlement à l’écroulement de l’indice CAC 40 et des bancaires.

Il faudra encore patienter un peu pour voir le dernier 1/3 se former sur la configuration en arc à poulies.
Une fois ce scénario validé le mouvement baissier sera très puissant. (si validation il y a bien sur).

Tant que l’indice Future E-mini SP 500 évolue sous les 1280 points, la tendance reste incertaine pourtant bien mieux orientée que l’indice Future CAC 40.
Au dessus des 1280, il faudrait surveiller les résistances 1350-1400 points. Sous les 1230, l’indice pourrait regagner son support vers 1210 et sa rupture permettrait le déclenchement d’une baisse vers 1190-1180 points puis 1090.

L’indice Future CAC 40 n’évolue pas du tout de la même façon; il faudrait qu’il franchisse les 3450 points pour avoir une bouffée d’oxygène.
Actuellement l’indice Future CAC 40 termine le dernier 1/3 de la configuration de l’arc comme pour les bancaires d’ailleurs.
Si cette configuration se termine, nous pouvons nous attendre à une baisse de 17 % – 45 % et 75 % par rapport aux cours actuels. (pour 2012-2013).
Bien sûr, en lisant cette analyse certains pourraient douter. Pourtant, c’est malheureusement ce qui risque de se passer.

Les conséquences seront: ralentissement de l’économie/croissance, forte augmentation du chômage, chute de l’immobilier.
Dernièrement j’ai lu un article qui mentionnait (sauf erreur de ma part) une chute de 25 % sur l’immobilier chinois et ce en 15 jours environ. Si des personnes pouvaient nous confirmer cela, ce serait intéressant. (Les informations françaises pouvant être déformées.)

Chaque week end (et plus si nous le pouvons), nous aborderons un thème qui pourrait être utile pour anticiper des situations inattendues.
Aujourd’hui chacun d’entre vous a une grande partie de confort. Téléphone, internet, banques, transactions électroniques, bourses, GPS, eau du robinet, chauffage, commerces de proximité, hôpitaux, un certain pouvoir d’achat pour se nourrir au moins etc…

Si le courant électrique venait à disparaître, que feriez vous ?

Sachez qu’au XIX ème siècle (en 1859 je crois), des éruptions solaires intenses avaient provoqué des dégâts importants aux Etats unis. Les poteaux télégraphiques avaient brulé paralysant ainsi les communications. Aujourd’hui nos technologies sont bien différentes (centrales nucléaires) et en cas de problème il faudrait plusieurs années pour refabriquer des transformateurs avec des moyens plutôt primaires.

Imaginez seulement les conséquences dans les grandes villes, l’économie et l’état des marchés financiers paralysés également…

Nous aborderons donc différents thèmes : filtrer l’eau, constituer un sac à dos pour quitter son domicile en urgence, stocker de la nourriture, les médicaments nécessaires, etc…

 
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Publié par le 11 novembre 2011 in Non classé

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 22:27

grece2_REDUIT.jpg

http://www.goubelle.net/5-categorie-10593085.html

 

 

"La clé est sous le paillasson" 

Eric Fry

 

 

▪ Papandréou à Merkel : "la clé est sous le paillasson".

Comme des propriétaires totalement insolvables, les Grecs se soustraient tout simplement à leurs obligations et disent à leurs créditeurs : "c'est à vous".

S'il est vrai que les Grecs ne sont pas encore partis, le Premier ministre Georges Papandréou, lui, est parti aujourd'hui... et c'est là la première étape.

"Attendez un peu !" me direz-vous. "Les Grecs ne sont-ils pas parvenus à faire émerger un accord politique pour sauver le renflouement ce week-end ? Papandréou n'a-t-il pas accepté de se retirer afin de permettre à un gouvernement intérimaire de coalition de garantir le plan de sauvetage de l'Union européenne à 130 milliards d'euros ?"

Réponse : oui, si vous croyez ce que raconte la presse américaine ou européenne ; pas du tout, si l'on en croit la presse grecque... ou si vous écoutez votre bon sens.

 

(..)

 

Papandréou ne s'est pas retiré pour "céder la place au plan de sauvetage". Il s'est retiré pour sortir du champ de bataille. Comme le dit hier le journal grec Ekathimerini, "n'oublions pas ce qui a provoqué l'effort malheureux et paniqué de Georges Papandréou pour se décharger du poids du gouvernement en appelant à un référendum : le besoin de réformes radicales, la colère populaire que cela a provoqué et la violence sporadique de groupes peu importants mais tenaces..."

Personne ne veut être le "candidat de l'austérité". Faire de la politique, c'est distribuer des cadeaux, pas les enlever. Papandréou a bien compris cette réalité et ne veut rien avoir à faire avec elle.

"Ce n'est pas une coïncidence", continue Ekathimerini. "Les deux fois où Papandréou a essayé de rejeter le fardeau gouvernemental, c'était durant les manifestations monstres et les violences qui les ont accompagnées. En juin dernier, au cours du débat parlementaire sur les nouvelles mesures d'austérité -- qui se sont accompagnées de violents affrontements sur la Place Syntagma -- Papandréou a soudain déclaré à Antonis Samaras, leader du parti Nouvelle Démocratie, qu'il démissionnerait de son poste de Premier ministre afin de laisser la place à un gouvernement d'unité nationale.

La seconde fois a eu lieu à la suite des manifestations du 28 octobre et de l'annulation du défilé militaire à Thessalonique, juste après un accord avec nos partenaires européens et le FMI pour effacer une grande partie de notre dette".


Sans surprise, Papandréou a préféré rendre les clés et exaspérer les créditeurs de la Grèce plutôt que de payer et exaspérer son propre peuple.

Publiquement, la plupart des hommes politiques grecs continuent à parler comme si le pays allait continuer à rembourser ses dettes. Mais cela est facile à dire tant que leurs créditeurs continuent à allonger de l'argent frais. Attendons de voir quand la source sera épuisée.

C'est à ce moment que les Grecs s'en iront et qu'ils mettront la clé sous le paillasson.

▪ Mais ne plaignez pas les Grecs. Les "chargés de la saisie" ne peuvent ni les expulser ni rentrer en possession de quoi que ce soit. Les prêteurs auraient dû demander des gages mais ils ne l'ont pas fait. Ce qui signifie que les emprunteurs grecs peuvent "garder leur maison" même après avoir fait faillite, tandis que les prêteurs devront faire une croix sur leurs mauvais prêts... exactement comme pour un défaut sur emprunt immobilier.

Pourquoi alors la Grèce ne devrait-elle pas mettre la clé sous le paillasson ? C'est ce qu'ont fait des millions d'emprunteurs américains depuis l'éclatement de la bulle immobilière. Le capitalisme c'est exactement cela : des échanges libres de capitaux et/ou de services entre adultes consentants. Parfois ces échanges produisent de la richesse et parfois des pertes. C'est cela le capitalisme.

Lorsqu'une banque prête de l'argent à un acheteur immobilier, elle comprend qu'elle recevra soit des intérêts mensuels... soit la maison elle-même. L'emprunteur comprend qu'il doit soit payer des paiements mensuels... soit donner la maison à la banque. C'est le deal. Il s'agit d'un contrat, pas d'une obligation morale.

La finance souveraine n'est guère différente. Lorsqu'une banque prête de l'argent à un emprunteur souverain, la banque comprend qu'elle recevra le paiement des intérêts aussi longtemps que l'emprunteur souverain restera solvable. Après cela, rien. C'est le deal. Il s'agit d'un contrat, pas d'une obligation morale.

Ce n'est pas la faute de l'emprunteur souverain si la banque n'a pas exigé de gage avant d'augmenter le montant du prêt. C'est la responsabilité du prêteur de garantir ses prêts, pas celle de l'emprunteur.

La plupart des Grecs dans la rue sont conscients de cette réalité, c'est pourquoi ils préfèrent la faillite à l'austérité. Clairement, Papandréou est sur la même longueur d'onde, c'est pourquoi il a demandé un référendum national sur le renflouement. Il savait que le peuple voulait mettre la clé sous le paillasson et n'avait aucun intérêt à l'empêcher de le faire.

Mais les banquiers du nord de l'Europe avaient tout intérêt à empêcher les Grecs de rendre les clés, c'est pourquoi ils ont fait pression sur Papandréou pour qu'il annule le référendum. C'est ce qu'il a fait, à contrecoeur... puis s'est retiré.

Cela pourrait être un événement qui "sauvera le plan de sauvetage grec", comme le rapportait la presse américaine. Mais c'est également un événement qui rapproche un peu plus la Grèce d'une faillite inévitable.

 

 

Retrouvez-nous en ligne sur :
http://www.publications-agora.fr
http://www.la-chronique-agora.com

 

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τραγῳδία… tragôidía… tragédie

 

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Les récents épisodes de la tragédie grecque ont eu pour principal effet de mettre en lumière, de révéler la nature profonde, les craintes et ambitions des différents protagonistes qui y ont participé.
  
bild2.jpgD’un côté Angela Merkel et la presse allemande – le journal populaire Bild notamment (voir ci-contre une accroche d’article de ce journal que l’on pourrait traduire par « Vendez vos îles, Grecs ruinés, et l’Acropole par la même occasion ! ») – qui traitent Papandréou et les Grecs avec tout le mépris, le dédain et la condescendance dont ils sont capables.
  
obama-and-sarkozy2.jpgAu centre, se voulant le plus visible possible, le Prince-Président, soufflé d’orgueil et bouffi de suffisance, qui s’auto-congratule et se considère comme un des dirigeants les plus importants de la planète. Convoquant Papandréou pour le morigéner comme on le fait d’un laquais désobéissant, il roucoule comme une colombe dès qu’Obama lui manifeste la moindre attention.
 
dallara-and-barroso2.jpgDans la coulisse, le lobby bancaire, mené par Charles Dallara, directeur général de l’Institute of International Finance, qui s’affaire pour que les décisions politiques cadrent avec ses intérêts
  
Sans oublier tous ceux qui exhortent les Grecs à sortir de l’Union européenne et à abandonner l’euro, rêvant – pour des raisons parfois peu avouables – de précipiter la chute de la monnaie unique.
  
  
Quelques rappels
  
En premier lieu, ne soyons pas trop étonnés par ce qui se déroule aujourd’hui. Ce scénario, nous l’avions envisagé et décrit dès cet été dans deux billets, Les marches d’Odessa et Timeo Danaos. Nous vous proposons de les relire car, rédigés « à froid » avant le déclenchement de la crise grecque, ils sont vierges de l’influence de la pression du quotidien, qui perturbe bien plus souvent l’analyse qu’elle ne l’éclaire.
  
En second lieu, rappelons le deal proposé à la Grèce le 27 octobre par le trio Merkel-Sarkozy-Dallara :

• les banques renoncent, sur la base du volontariat, à la moitié de leurs créances sur la dette publique grecque ;

• un nouveau prêt de 100 milliards d’euros est accordé, sous conditions, à la Grèce d’ici 2014. Les conditions ? Plan d’austérité draconien, privatisations en série et contrôle permanent de la politique budgétaire grecque par une « troïka » composée de représentants de l’Union européenne, de la BCE et du FMI. En clair, une mise sous tutelle économique de la Grèce par des institutions chargées de pérenniser la structure du système financier actuel.

Ceci posé, quels enseignements tirer des événements de ces derniers jours ?
  
  
Un recul démocratique majeur
  
Papandréou, qui voulait faire ratifier par référendum l’accord ci-dessus mentionné, a du bien vite faire machine arrière devant la réaction et les menaces du lobby bancaire et du couple Merkel-Sarkozy (comme le dit servilement Paris Match, « il s’était attiré les foudres des Dieux européens, le président de la République française Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel »). On ne peut dire aujourd’hui si cet accord aurait été ou non ratifié par le peuple, celui-ci n’ayant plus son mot à dire sur des décisions qui vont changer complètement le sort et l’avenir du pays.
  
  
Une première victoire du lobby bancaire et financier…
  

À l’inverse, on peut affirmer qu’une bataille importante a été gagnée par le lobby bancaire dans sa volonté de soumettre le politique à ses intérêts. Le meilleur indicateur a été l’évolution en Bourse des actions des banques : à la hausse lorsque l’accord du 27 octobre a été conclu, elles ont plongé à l’annonce du référendum avant de remonter quand Papandréou a jeté l’éponge.
  
De façon très révélatrice, très significative, la plupart des commentateurs ont présenté cet abandon du référendum comme une bonne nouvelle, un « soulagement », se faisant l’écho d’un Christian Estrosi qui avait jugé le recours au peuple « totalement irresponsable ». Ces réactions montrent à quelle vitesse nous sommes en train de sortir du modèle républicain que nous avons connu pour entrer dans une « démocratie sous contrôle », à la russe ou à la chinoise.
  
  
… en attendant la prochaine
  

Nous en verrons une nouvelle preuve lors des prochaines « crises » qui ne manqueront pas de toucher l’Italie, l’Irlande ou le Portugal… en attendant la France. Dans tous les cas, le discours adressé aux citoyens sera le même que celui qui a été tenu aux Grecs : « tenez-vous à carreau, acceptez ce que nous vous proposons et dîtes merci, sinon ce sera pire encore. »

*        *
*

Lorsque nous avons commencé la rédaction des premiers billets de La Lettre du Lundi il y a près de trois ans, nous nous étions alors définis comme « extrêmement préoccupés par l’évolution que prennent nos institutions, l’économie, les relations sociales et désireux d’offrir aux lecteurs de La Lettre un point de vue et une analyse que l’on ne retrouve pas souvent dans les médias grand public ».
  
Au fil de nos billets, nous n’avons cessé de vous alerter sur ce qui était en train de se préparer : importance croissante des lobbies et, plus particulièrement, du lobby financier ; faillite, mise sous tutelle, voire quasi-disparition des États-nations ; transfert des compétences régaliennes aux TGE (très grandes entreprises) ; accélération du développement des inégalités ; naissance d’une nouvelle aristocratie tirant sa puissance d’une incroyable concentration des richesses ; marchandisation de l’ensemble des activités humaines et de l’homme lui-même ; régressions démocratiques majeures dans les pays occidentaux.
  
Ce qui se préparait est maintenant une réalité. Ce qui arrive aujourd’hui aux Grecs nous arrivera demain, se généralisera demain : ce n’est que la première étape d’un processus qui ne s’arrêtera pas. Pardonnez-nous de nous « auto-citer » une fois de plus mais, pour reprendre l’image utilisée dans Les marches d’Odessa, le landau a commencé sa descente. Pour l’arrêter, il n’y aurait qu’une solution dont la probabilité d’occurrence est quasi-nulle : dynamiter l’escalier.
  
 
Lundi
© La Lettre du Lundi 2011

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 22:26

De quelle manière Dominique Strauss-Kahn et ses réseaux vont-ils réagir ?

Le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot décortique dans Le Tout Politique les origines familiales de 89 personnalités du monde politique et syndical. On peut lire concernant Dominique Strauss-Kahn :


« Au regard des différentes affaires dans lesquelles est impliqué Dominique Strauss-Kahn, c’est certainement l’histoire la plus surprenante du livre de Jean-Louis Beaucarnot. L’arrière arrière grand-père de DSK, un professeur de violon nommé Léon Bricot, gérait à Lons-le-Saunier (Jura) un hôtel, qui était en réalité… une maison close. Le 18 juin 1888, il tue un de ses clients, un soldat trop turbulent. L’aïeul de l’ancien directeur du FMI est condamné à sept ans de travaux forcés et est envoyé au bagne de l’île Noire, où il mourra au bout d’un an, en 1889″ (source).

« DSK explosera en vol »

Citons maintenant l’extrait du numéro 240 de LIESI (15 octobre 2011, page 6):

« DSK explosera en vol… Il sera pulvérisé par une bombe atomique, une déflagration, un tsunami. Cela se produira en mai. Il ne pourra même pas participer aux primaires du PS ». Ces propos, je ne les oublierai jamais. Ils m’ont été tenus le mercredi 6 avril 2011 vers midi dans une salle de l’annexe de l’Assemblée nationale, située au 4 rue Aristide-Briand à Paris. Leur auteur est une femme qui travaille alors pour un grand ministère français. Elle fait partie de la catégorie des gens « bien informés ». Ce 6 avril, nous assistons ensemble à une conférence de presse donnée par des opposants iraniens en présence de Manuel Valls et Nicole Ameline, respectivement députés PS et UMP. Ayant écrit trois ouvrages sur l’Iran, je suis particulièrement intéressé par cette conférence de presse.

Sur le coup, je ne prête guère attention aux propos de mon interlocutrice. Je suppose qu’elle pense à la publication d’un livre révélant un scandale sur le probable candidat de la gauche à la prochaine présidentielle. Je lui réponds que, travaillant depuis deux ans à la biographie de Dominique Strauss-Kahn, je ne vois pas quel scandale jusqu’alors « étouffé » pourrait entraver sa candidature. Je l’informe aussi qu’à ma connaissance, en dehors de mon livre, aucun ouvrage sur DSK ne devrait paraître en mai 2011. Puis je quitte rapidement la conférence de presse. Je suis surtout préoccupé par le chantier qui m’attend, en l’occurrence la relecture des épreuves de mon livre Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn.

Depuis l’arrestation du directeur général du FMI, le 14 mai 2011, les étranges propos entendus à l’Assemblée nationale me sont revenus en mémoire. J’ai contacté leur auteur qui me les a formellement confirmés lors d’un rendez-vous en tête-à-tête le 26 mai. Elle m’a confié tenir cette « information » d’une personne haut placée dans le monde des affaires en France. Tout comme moi, mon interlocutrice était a posteriori extrêmement troublée. Ces propos, je les avais rapportés à mon épouse, sur un ton amusé. J’avais entendu tant de bobards au cours de mon enquête sur Dominique Strauss-Kahn. On m’avait promis tant de « tuyaux » présentés comme explosifs mais toujours percés… La « prophétie » entendue un jour d’avril à l’Assemblée nationale accrédite-t-elle la thèse d’un complot fomenté contre Dominique Strauss-Kahn ? Il faudrait d’autres éléments pour s’avancer dans cette voie. Prémonition ? Coïncidence ? Cette « prophétie du 6 avril » est au moins révélatrice du climat qui entourait dans certains milieux la candidature de DSK. La rumeur d’un scandale imminent accompagnait depuis deux ans la montée probable de DSK vers l’Elysée, tel le bruit sourd d’un tonnerre qui gronde au loin sans que jamais l’orage n’éclate.

« Michel Taubmann. Extrait du livre Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn »

Cela promet… Il y a bien eu un complot contre DSK.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 22:21
  
Attention danger, pour la santé 
 
Sans doute, les mêmes compteurs intelligents
 
que la loi "Nome" veut nous imposer, à nos frais
 
voir article "que choisir" , voir aussi liens cliquables
 
FAIRE SUIVRE
 
 
 
 
 

Smart_Meter_Stop_Radiation_Demontage_Compteur_News_05_11_2011

Next-up organisation 5 novembre 2011
Maintenant avec les retours d’informations nous pouvons affirmer que tous les programmes mondiaux des compteurs communicants types Smart Meters ou Linky sont des impostures des sociétés gestionnaires d’électricité, il est constaté que les factures augmentent, voire pour certains s’envolent, la consommation électrique ne diminue pas, mais le plus grave étant qu’ils sont nocifs pour la santé.
Dans ces conditions ce qui devait arriver est arrivée : au USA et notamment en Californie, PG & E (équivalent à ERDF) qui entrait dans la phase finale pour la généralisation de l’installation des nouveaux compteurs Smart Meters (France = Linky) commence une nouvelle phase qui n’était pas prévue, une marche arrière, celle du démontage des nouveaux compteurs pour les remplacer par les anciens !
« Il y a des centaines de milliers sinon des millions de personnes qui souffrent dans leurs maisons par rapport aux radiations imposées par ces nouveaux compteurs communicants, c’est inacceptable » a déclaré Joshua Hart, directeur de l’association Stop Smart Meters.
Pour les Californiens mécontents de leurs nouveaux compteurs communicants qui exigent le retour à leurs compteurs analogiques sans frais, le changement s’effectue en moins d’une minute ! . [Reportage vidéo : Pour la première fois, par une procédure supervisée par le Juge administratif de la Commission des Services publics de Californie, le distributeur PG & E remplace le 28 octobre 2011 un nouveau compteur électrique communiquant par un compteur analogique].
Comment en est-on arrivé à ce revirement et comment « la masse critique » citoyenne a été atteinte ? Le distributeur PG & E était pourtant, comme en France, largement soutenu par le Ministère de l’Énergie et l’administration d’Obama, mais c’était sans compter sur la pression des manifestations, des dizaines de groupes de consommateurs, des politiques, des autorités de Santé des États et des actions en justice. Pour la première fois aux USA nous avons assisté à la désobéissance civile de citoyens ordinaires au nom d’une conception et l’application des droits fondamentaux face à un système anti-démocratique (oligarchie) : ils ont dit non et ont participé à des actions de blocages de centres administratifs et de véhicules de PG & E, ils ont été arrêtés et retenus pour quelques heures, cela a eu un impact ravageur et sensibilisateur. [PDF – Criminalisation de l’irradiation issue des nouveaux compteurs]
En effet, même si les promesses de factures et des consommations inférieures n’ont pas été tenues et l’atteinte à la vie privée avérée, c’est l’impact sanitaire qui a fait basculer le devenir des Smart Meters.
L’évidence a été constatée et rapportée par de nombreux citoyens dans les médias et par devant les tribunaux lors des enquêtes et expertises sanitaires : Maux de tête, nausées, bourdonnements d’oreille, problèmes cardiaque et dermatologiques, démangeaisons, etc … ont été officiellement associés aux irradiations artificielles micro-ondes des Hautes Fréquences 2,44 GHz générées par les nouveaux compteurs. Le passage en force de l’installation des nouveaux compteurs est apparu et perçu au fil des mois dans l’opinion publique comme une agression anti-démocratique et inconstitutionnelle qui de surcroît portait atteinte à la santé des personnes dans leurs propres maisons.
Dans un second temps notamment en Californie se sont plus de 47 villes et Comtés qui ont exigé et obtenu l’arrêt des installations et une dizaine de Gouvernements locaux ont adopté des lois interdisant le déploiement de cette technologie controversée.
Maintenant le revirement spectaculaire Californien se répand à travers le pays et dans le monde entier incitant certains Gouvernements à mettre en attente le déploiement souhaité par les industriels. L’état du Nevada vient de demander des enquêtes sanitaires et d’autres sur les problèmes des ces compteurs.
Le basculement en faveur des citoyens consommateurs s’est réalisé lors de tests qui ont mis en évidence qu’en présence des nouveaux compteurs les personnes présentent des symptômes biologiques et sanitaires qui disparaissent dès le changement du compteur par l’ancien en analogique.
PG & E face à la contestation avait dans un premier temps changé les nouveaux compteurs communicants par des compteurs qui communiquent par un signal CPL (comme le Linky en France), mais cette option a été vite abandonnée car le courant électrique devenu sale qui irradie toute la maison par les câbles électriques avait les mêmes effets sur la santé en l’absence de câbles blindés anti-radiations.
PG & E (équivalent à ERDF) va peut être boire la coupe jusqu’à la lie, car Peevey Michael, le président de la California Public Utilities Commission (CPUC) vient de déclarer qu’il « ordonnera pour ceux qui le souhaitent de pouvoir revenir aux compteurs analogiques si c’est leurs choix ». Il faut savoir que la CPUC était depuis le début de la contestation farouchement contre les milliers de demandes de citoyens opposés aux compteurs communicants par rapport aux effets sur la santé, ce revirement est salutaire.
Les enquêtes ont aussi révélé, comme celle réalisée par Next-up organisation sur les nouveaux compteurs d’eau à relevés par Radiofréquences en France, que ce n’était pas quelques impulsions Hautes Fréquences micro-ondes que générait chaque jour l’émetteur d’un nouveau compteur comme le faisait croire les distributeurs, mais plus de 10 000 pulsations d’impulsions, ce qui engendre dans les appartements une augmentation phénoménale de l’Electrosmog !
C’est une très grande victoire pour les gens en Californie! Donc au Québec et en Europe, désobéissance civile, c’est dans notre droit aussi de les refuser et de leur dire NON, on en veut pas des ces compteurs intelligents.
Jo ^^
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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:46

http://www.nerrati.net/afrique-dossier/images/france/francafrique/la-francafrique-nuit-gravement-a-notre-sante.jpg

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POUR LES INTERËTS DE LA FRANCE, DES POLITICIENS AFRICAINS TUENT LEURS FRERES AFRICAINS.

 

Avant la traite négrière pratiquée par les européens sur les côtes du continent noir, les africains achetaient et vendaient certains de leurs frères entre eux.

Ces hommes et femmes achetés et vendus étaient intégrés pleinement dans leurs familles d’adoption, se mariaient et venaient augmenter le nombre des membres de leurs nouvelles familles. Ces « esclaves » achetés généralement très jeunes étaient élevés selon les us et coutumes de ces familles mais n’ont pas fait l’objet d’un trafic.


Quant à la traite négrière pratiquée par les européens du XVI au XIX siècle sur les côtes africaines, elle participe du génocide le plus dramatique que le monde ait  connu; il est vrai que cela s’est fait avec la complicité passive des africains qui, dans leur ignorance, croyaient avoir affaire au même type d’opération pratiqué entre eux, et ne recevaient en échange que des pacotilles. C’est ainsi que des millions d’africains furent déportés aux Amériques et que d’autres millions moururent et servirent de proies aux requins. Cet esprit cynique des européens qui les conduisit à tuer, par millions et sans regret  des africains continue de les habiter encore aujourd’hui ; c’est pourquoi pendant la colonisation, la France a continué d’exterminer des africains pour dominer ses colonies et se fournir en produits indispensables à son économie.

Elle se faisait encore là aider par d’autres africains recrutés sur place pour accomplir leur sale besogne.

Pauvre Afrique qui tue indirectement ses propres fils!

Après la seconde guerre mondiale qui a vu les africains combattre pour leurs bourreaux d’hier et d’aujourd’hui contre l’Allemagne nazie, la France n’as pas hésité à massacrer, déjà sur le chemin du retour, certains tirailleurs, puis tous ceux qui, dans les colonies s’opposaient à sa vision colonialiste jusque dans les années 60 où elle décida d’octroyer des indépendances factices à ses colonies, sans pour autant abandonner son désir de toujours accaparer les richesses africaines en tuant, si nécessaire, tous les opposants notoires.

Pendant les indépendances, deux catégories d’hommes d’états africains, les patriotes et les traîtres ou encore les valets vont apparaître ; et la France va continuer son système de domination, mais cette fois par l’exploitation de stratégies louvoyées pour toujours atteindre ses objectifs machiavéliques, utilisant ses valets pour combattre les nationalistes africains.

Devant cette situation d’avilissement de l’Afrique par la France qui utilise des responsables politiques indignes pour tuer d’autres africains et accomplir ses desseins, les peuples africains ne doivent pas rester indifférents mais au contraire chercher à mettre fin à ce néo colonialisme qui freine le développement de l’Afrique.

I – Les deux catégories d’hommes politiques africains

L’élite politique africaine d’aujourd’hui peut être subdivisée d’une part en patriotes, nationalistes, dignes fils d’Afrique et d’autre part en valets de la France, renégats d’Afrique.

Les valets présentent des attributs qu’il faut faire ressortir pour les distinguer des autres.

Ce sont des affairistes notoires, corrompus, cupides qui, avant toute transaction mettent en avant leurs intérêts personnels, financiers et monétaires. Ils sont avides de commissions et rétro- commissions et sont toujours prêts à tout céder à des multinationales étrangères, à tout accepter pourvu qu’ils gardent ou accèdent au pouvoir ; ils participent ainsi à l’appauvrissement de leurs citoyens. Quels graves crimes économiques !

De plus, ils sont, avec leurs maîtres de la métropole, membres des mêmes sociétés secrètes souvent rosicruciennes ou maçonniques dont le credo de la dernière secte est « tu me protèges, je te protège ». Il s’agit donc de ne pas protéger les intérêts des états africains et de leurs citoyens mais des intérêts personnels, même si pour cela il faille massacrer des populations.

Pour ceux qui ne sont pas encore au pouvoir et qui sont de la même catégorie de renégats, ils sont manipulés par la France pour fomenter des coups d’état, créer des rébellions, pour détruire voire assassiner des élites nationalistes. Ces dirigeants, acquis à la cause française font tout pour y détenir, de nombreux comptes bancaires alimentés par les fruits de la corruption, des biens immobiliers dignes de hauts bourgeois et aristocrates français. Ils sont « englués » par la France dans un système tel qu’ils ne peuvent plus défendre les intérêts nationaux de leurs pays. Ces traîtres deviennent alors des sous-préfets de France.

Ils se font aussi habiller par de grands stylistes de la métropole où ils effectuent fréquemment de nombreux voyages sans grande retombée préfèrent y passer leurs. Pour gérer l’état, ils ont recours à des assistants techniques étrangers alors que l’état dispose de cadres plus chevronnés. Ils ont une phobie des cadres nationaux réellement compétents, n’hésitent pas à jeter en prison et à éliminer physiquement leurs opposants, convaincus qu’ils sont de toujours bénéficier du soutien de leurs maîtres et surtout des médias à la solde de ces derniers.

Ils sont par ailleurs les suppôts de la France impérialiste, des complices et même des coauteurs des actions criminelles de leurs parrains à l’encontre de leurs concitoyens.

Ils fondent leur politique sur les clivages ethniques et religieux, semant parfois la mort pour des futilités et donnent ainsi l’occasion à la France et à ses médias de trouver là, des prétextes d’interventions. Ce sont donc de véritables dictateurs, de véritables criminels, que la France et ses médias présentent, toujours malhonnêtement comme des démocrates. Quelle ignominie ! 

Les patriotes et nationalistes qui forment la deuxième catégorie présentent également des attributs spécifiques faisant d’eux des fils dignes d’Afrique. On peut citer entre autres Lumumba, Nkrumah, Ngouabi, Sankara, Kadhafi, Gbagbo, tous tués ou chassés du pouvoir par la France par l’intermédiaire de ses larbins africains, faisant croire toujours que ce sont des conflits d’origine ethnique et/ou religieuse entre africains.

Les dirigeants africains, dignes fils d’Afrique comptent sur les richesses nationales, beaucoup plus que sur l’endettement, pour réaliser des investissements dans leurs pays. Ils font donc une gestion saine et transparente des ressources de l’état, limitant la corruption et exploitant prioritairement les relations Sud-Sud.

Ils ne manquent pas de faire la promotion des produits locaux : produits alimentaires, vêtements, industries locales, tourisme et hôtellerie, etc. Ainsi préfèrent-ils passer leurs vacances chez eux ou dans certains pays africains voisins pour valoriser le tourisme national et africain. Ils s‘habillent simplement, parfois traditionnellement, à l’africaine donc. Ces hommes d’état refusent le tribalisme et ne se fondent pas sur la religion, les coups de force pour se maintenir ou accéder au pouvoir d’état. Ils font donc la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. Ils n’utilisent la force, qu’en réaction à une autre force illégale, exploitée généralement par leurs opposants sur les conseils de la France déstabilisatrice.

Ces véritables démocrates font l’objet de dénigrements systématiques et continus par la France à travers ses réseaux mafieux et les médias à sa solde qui les présente à tort évidement comme des dictateurs, contre qui elle lève des rébellions qu’elle peut appeler, selon ses intérêts, révolutions, pour chasser ou tuer des patriotes africains.

Lorsque ces gouvernants sont confrontés à des problèmes politiques créés par la France, leurs collègues indignes ayant peur de perdre le pouvoir et à cause de la corruption dans laquelle ils sont empêtrés, sont obligés de garder le silence comme ce fut dernièrement le cas avec Kadhafi et Gbagbo.

Pauvres dirigeants africains! Réveillez vous ! Ouvrez les yeux sur les stratégies employées par la France pour faire de vous les bourreaux de vos propres frères africains.

II – les Stratégies employées

Ces stratégies ne sont pas conçues par ces valets de la France mais par les dirigeants français eux-mêmes.

Il s’agit d’exploiter à fond la corruption ; déjà dès qu’ils accèdent à des postes politiques élevés, Ils les invitent à adhérer à leurs cercles mystiques, sont suivis par les services secrets français, sont courtisés et noyés dans la corruption avec de fortes sommes d’argent, de  commissions de toutes sortes. C’est ainsi qu’ils les tiennent en laisse et qu’ils ne peuvent plus rien faire par eux-mêmes. Après les avoir gagnés à leurs desseins sordides, la France, en tête des pays occidentaux, veille toujours à les y maintenir en les soutenant au niveau international dans les groupements politiques régionaux et internationaux ; ce fut particulièrement le cas pour Bokassa, Mobutu, Amin DADA qui étaient de véritables bouffons que les Européens ont mis en avant pour ternir l’image de l’Afrique, tout comme bien d’autres encore au pouvoir.

Elle utilise parfois et sans regret, la rébellion pour semer la terreur, les tueries massives voire des génocides pour imposer ses hommes après avoir assassiné des patriotes : Lumumba au Congo-Léopoldville (aujourd’hui RDC), N’krumah au Ghana, NGouabi en République Populaire du Congo, Sankara au Burkina Faso, Gbagbo en Côte d’Ivoire, et Kadhafi en Libye.

Voici comment ces leaders ont été éliminés de la scène politique:

Lumumba : Pour le chasser du pouvoir, la Belgique, l’ONU, la France et d’autres pays occidentaux ont fomenté un coup d’état en utilisant comme pantin Mobutu. A cause de la popularité et l’esprit patriotique de Lumumba, les occidentaux, avec l’aide de Mobutu, appâté par le poste de Président, l’ont déporté dans la région du Katanga et l’ont livré à un opposant pour l’éliminer. Ce sont donc ses frères congolais qui ont été utilisés par les colons pour l’assassiner.

NKRUMAH : Un coup d’état l’a renversé. Nationaliste ghanéen et panafricaniste, il a prôné l’union de tous les pays africains pour former un bloc en vue de présenter une Afrique intervenant d’une même voix pour faire front aux occidentaux. Mais pour empêcher cette union jugée dangereuse par ces impérialistes, un coup d’état, fomenté par ces derniers en utilisant les militaires ghanéens, renversera le Président ghanéen, alors en voyage en Chine, le contraignant à l’exil jusqu’à la fin de ses jours.

SANKARA : Jeune Chef d’Etat, patriote qui a donné de la fierté et de la dignité à l’ex Haute Volta qu’il a dénommée Burkina Faso, pays des hommes intègres, comme pour montrer son désir ardent de voir l’intégrité se propager à tous les citoyens burkinabés et même africains. Il a été assassiné avec beaucoup d’autres de ses frères d’armes par son soi disant meilleur ami qui a été utilisé par les français avec la complicité d’autres Chefs d’Etat de la sous-région, tous sollicités par l’ancien colonisateur pour accomplir cette sale besogne. Le pouvoir fut remis depuis à ce valet qui, désormais règne d’une main toujours armée par la France pour désorganiser la sous-région Ouest Africaine.

GBAGBO : Voici un chef d’Etat qui s’est toujours mis à l’écart du réseau mafieux françafrique. Il a été attaqué par les rebelles hétéroclites envoyés en mission par la France, préparés et formés au Burkina Faso. GBAGBO a montré que l’Afrique, par elle-même, pouvait se prendre en charge et se développer. Pour éviter que cet exemple ne fasse tache d’huile, la France a mené contre ce digne fils d’Afrique, une guerre multiforme et totale en utilisant de nombreux mercenaires de la sous-région, des rebelles ivoiriens avec à leur tête le couple Soro-Ouattara pour massacrer des milliers d’ivoiriens avec des bombes et des missiles, chasser du pouvoir le patriote GBAGBO et placer à la tête de la Côte d’Ivoire leur homme de main.

KADHAFI : Voila un panafricaniste qui a été à la base de la création de l’union africaine et qui a toujours défendu vaillamment la dignité libyenne et africaine.

Il avait en outre des projets susceptibles de garantir le développement politique et économique de l’Afrique. C’est pourquoi les grands pays de ce monde avec la France en tête, se sont coalisés pour bombarder pendant plus de six mois et tuer des milliers de libyens en utilisant un assemblage de renégats libyens pompeusement appelés CNT.

Beaucoup d’autres exemples peuvent être donnés.

Les guerres du pétrole soutenues par la France avec le concours de plusieurs responsables politiques africains qui ont conduit à décimer des millions d’individus ; la guerre de sécession du Biafra créée par la France en utilisant une ethnie, les ibos , originaires la région pétrolifère du Sud-Est du Nigéria. Cette guerre a détruit l’économie de cette région et a décimé des centaines de milliers de Nigérians avec la complicité, encore une fois, de certains Chefs d’Etat africains.

Les guerres du pétrole d’Angola, et de la République Populaire du Congo, celle du diamant de Sierra Léone et celle du caoutchouc du Libéria, ont été toutes fomentées par la même France, parfois avec d’autres occidentaux aidés toujours de Chefs d’Etat de la sous-région. Ces foyers de tension ne sont pas exhaustifs.

Au final, toutes ces guerres, ces coups d’état ont vu des africains armés répondre aux ordres des occidentaux et particulièrement de la France pour tuer par millions d’autres africains. En plus de ces crimes avérés, le silence incompréhensible et coupable de certains dirigeants africains devant les nombreux crimes perpétrés par la France, fait d’eux les complices de cette France meurtrière. Elle met ainsi, au devant de la scène politique, des nationaux qu’elle manipule à souhait jusqu’à faire d’eux souvent des rebelles qui, pour la grande majorité, ignorent les fondements de ces rébellions et qui croient défendre les intérêts parfois tribaux ou religieux à travers un leader qui n’est que le bras séculier de la France soutenue par certains pays occidentaux. Pour elle, tous les conflits africains sont d’origine tribale, ethnique ou religieuse car le commun des africains et même des français ne voit pas encore que les problèmes politiques réels de l’Afrique, de l’appauvrissement de l’Afrique, sont du fait de la France impérialiste. Ainsi, pour ses concitoyens, la France se fait-elle passer pour la patrie qui s’investit dans la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie sur le continent noir. Mensonge et hypocrisie !

La France réussit presque toujours car elle bénéficie de l’aide de ses multinationales qui financent ces rébellions dans les pays africains où celles-ci sont solidement implantées. Ce fut le cas avec Elf en République Populaire du Congo pour chasser Lissouba du pouvoir en utilisant des miliciens congolais. En Côte d’Ivoire, pour renverser le régime de GBAGBO, Bouygues a utilisé des rebelles et mercenaires africains, encadrés et appuyés par les soldats français et onusiens. En Libye, c’est l’OTAN qui a tué Kadhafi en utilisant des marionnettes libyennes acquises aux intérêts français et autres occidentaux. Possédant des budgets de loin supérieurs à ceux de beaucoup de pays africains, ces multinationales peuvent se permettre de créer et entretenir des rébellions contre des pays appauvris par des occidentaux.

La France veillera toujours à ce que les armées des pays africains soient incapables de faire face aux rébellions, même les plus faibles. Elle imposera, si besoin est, des embargos sur les armes, et pire sur les produits pharmaceutiques. Pendant ce temps, elle continuera d’alimenter ses rebelles en armes de plus en plus sophistiquées comme ce fut le cas en la Côte d’Ivoire. Pour contrer ces stratégies, que doivent faire les dignes fils d’Afrique

III – Comment mettre fin à ces stratégies néocolonialistes.

Pour sauver les pays africains, des mesures draconiennes doivent être prises par l’Union Africaine, une organisation encore à la solde de ces français. La première de ces mesures doit permettre aux pays africains de se libérer du carcan des pays développés et particulièrement de la France. Il faut donc souhaiter que de plus en plus, à la tête de nos pays, soient élus de vrais patriotes.

« L’argent étant le nerf de la guerre », il faut à l’Afrique se donner les moyens d’en disposer et de vivre selon ses propres ressources. C’est pourquoi Kadhafi et Gbagbo ont prôné la création d’une banque africaine alimentée par le prélèvement d’un pourcentage infime (1%)  sur les richesses nationales; cette banque pourrait rivaliser avec le FMI et la BM, des institutions qui sont des instruments d’asservissement des pays africains et dont les programmes n’ont jamais permis à un seul pays de se développer.

Pour accéder au développement, l’Afrique doit compter sur elle-même, c’est-à-dire commercer le plus possible entre pays africains et pays en développement pour moins dépendre des pays occidentaux. L’Afrique doit éviter que les prix des matières premières agricoles et minières soient fixés sur des marchés européens ou américains, dominés par des offres et des demandes de multinationales de ces pays qui font ainsi la loi sur les marchés. A l’image de l’OPEP, les pays africains doivent augmenter les prix de leurs matières premières, mieux, en transformer le maximum sur place afin de gagner plus de valeurs ajoutées et donc d’obtenir plus de richesses. Comment expliquer que depuis plus de trente ans, les prix des matières premières soient presque toujours restés les mêmes, alors que les produits finis fabriqués à partir de ces matières premières voient leurs prix augmenter sans cesse?

En outre, les pays africains doivent sortir des groupements économiques et politiques dominés par les occidentaux et ne plus accepter de recevoir de ces pays, une quelconque contribution au budget des organisations de notre continent.

Au plan monétaire, chaque pays doit disposer de sa monnaie ; et des groupements monétaires propres aux africains doivent voir le jour pour défendre et impulser une véritable politique économique et monétaire. En mettant fin aux groupements politiques, économiques et monétaires franco-africains, la France ne pourrait plus s’immiscer dans les affaires africaines comme ce fut le cas en Côte d’ivoire.

Au niveau de la formation civique, patriotique et politique, un accent particulier doit être mis sur l’enseignement de ces disciplines dans les programmes scolaires dès l’école primaire. A cet effet, il convient de réinstaurer les cours d’alphabétisation pour sensibiliser les populations à la chose politique et patriotique.

C’est faute de connaissance et de formation civique et patriotique que des mercenaires sénégalais, maliens, burkinabés, nigérians, etc. se sont laissés acheter et convoyer par la France en Côte d’Ivoire pour massacrer des milliers d’ivoiriens, leurs frères africains.

Il est donc indispensable de faire la promotion de la vraie démocratie car la multitude d’ethnies et de croyances religieuses dans les pays africains impose que notre salut est dans ce système de choix des dirigeants.

Au plan militaire, pour pouvoir résister aux armées françaises et à leurs supplétifs africains appelés à tuer de l’africain pour la France, il faut éliminer de nos territoires les bases militaires étrangères et particulièrement françaises car par ces bases, il s’agit de maintenir l’emprise des occidentaux sur les économies africaines et les choix politiques des africains. C’est pourquoi les accords de défense actuels doivent être dénoncés et qu’aucun nouvel accord ne voie le jour entre les pays africains et une quelconque puissance mondiale. Il convient d’interdire à ces méchantes personnes de prendre pied sur le continent africain pour utiliser le prétexte de secourir leurs ressortissants en Afrique ; c’est pourquoi, ces armées génocidaires ne doivent plus intervenir pour soutenir leurs valets criminels et interdire à tout pays africain de préparer sur son sol une rébellion pour attaquer, pour l’intérêt de la France, un pays voisin.

Il revient ainsi aux états africains et à eux seuls de s’occuper de la sécurité des biens et des personnes sur leurs territoires. A cet effet, il importe de reprendre le service de préparation militaire dans les lycées et écoles d’enseignement supérieur et de rendre obligatoire, pour tous les jeunes âgés de 18 ans le service militaire. Cece, pour permettre aux états africains de disposer d’armées fortes, à même de rivaliser avec les armées de ces pays néocolonialistes. Comment l’Algérie et le Vietnam ont-ils pu vaincre la France et les USA ? Il importe de créer un esprit de solidarité réel entre africains pour éviter que l’ennemi ne divise toujours l’Afrique et que les fils de l’Afrique continuent de s’entretuer au bénéfice de la France et des occidentaux qui profitent de ces guerres pour piller les immenses richesses de ce continent.

La pauvreté et le désir de rattraper le plus tôt possible un retard illusoire entretenu par les pays développés poussent les africains à s’entredéchirer et à copier cette société occidentale en décrépitude où la pratique de l’homosexualité est légalisée et où des pays développés, sournoisement, créent des guerres chez les plus faibles qu’eux. Quelle abomination et quelle méchanceté !

Il est grand temps que les africains apprennent à se contenter de ce qu’ils ont et forment leurs élites aux vertus de la patience, de la paix et de la démocratie.

La France faisant un usage immodéré de la corruption et de la force, les pays d’Afrique doivent faire voter des lois anti corruption qui obligent les citoyens à déclarer l’origine de leurs ressources, et à ne pas ouvrir des comptes bancaires à l’étranger. C’est aussi un moyen de mettre les ressources nationales à la disposition des pays africains et non dans des banques de pays développés qui les prêteront aux africains à des taux exorbitants.

Qu’est-ce qui explique ce silence coupable des dirigeants africains dans cette guerre contre des élites de ce continent ? La peur ? Possible, surtout pour des dictateurs et des corrompus n’ayant pas le soutien de leurs populations et possédant dans les pays occidentaux des richesses, fruits de détournements considérables.

La France a, jusque là réussi à faire exécuter par ses hommes de main africains le sale boulot de « casser du nègre ». Depuis la traite négrière jusqu’à ce jour, elle a exploité négativement des africains pour tuer d’autres africains. Les derniers exemples sont ceux de la Côte d’ivoire et de la Lybie. De tels responsables politiques, auteurs de nombreux crimes avérés ne méritent- ils pas d’être traduits devant la CPI ? Pourquoi ce mutisme des dirigeants politiques africains après l’assassinat de Kadhafi et le renversement de Gbagbo du pouvoir ?

Ces africains qui, pour les intérêts de la France, tuent d’autres africains, ne sont pas des patriotes mais des valets armés par la France.

Le silence des dirigeants africains, corrompus pour la plupart, ayant dans les pays occidentaux des comptes bancaires bien fournis, des fortunes immenses, des biens immobiliers, ont peur de faire l’objet de dénigrements par la France, comme ce fut le cas pour Bokassa, Mobutu , Omar Bongo et bien d’autres, au soir de leur vie ou bien quand la France, après les avoir exploités à souhait, a voulu se débarrasser d’eux. Ces traîtres s’alignent donc sur les thèses françaises pour continuer de jouir tranquillement des biens extorqués aux populations de leurs pays. Ils se taisent, oubliant que demain ce sera leur tour. Jusques à quand ce silence coupable ?

Ce type de dirigeants, l’Afrique n’en a plus besoin.

Une contribution de patriotes seniors 

: http://www.ivoirediaspo.net/?p=6574 

 

Koné Katinan Justin : CPI: Gbagbo dénonce les combines à la CPI.    

Ce lundi 3 octobre 2011, la Cour Pénale Internationale a rendu public un communiqué selon lequel, la Chambre Préliminaire III a autorisé le Procureur de la République Près de cette Cour, à ouvrir une enquête sur les crimes présumés relevant de la compétence de la CPI qui auraient été commis en Cote d'Ivoire depuis le 28 novembre 2010.
Les juges ont par ailleurs demandé au « Procureur de leur fournir toutes les informations supplémentaires qui sont à sa disposition sur les crimes qui pourraient relever de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010 ».

Suite à ce communiqué de la CPI, le Président Laurent GBAGBO fait les observations suivantes:
I/ La Période couverte par l'enquête
L'autorisation de l'ouverture de l'enquête donnée par la Chambre préliminaire ne concerne que la période qui court à partir du 28 novembre 2010. Le Président GBAGBO fait remarquer que Cette période est celle demandée par Monsieur Ouattara, partie prenante au conflit.
Le Président Laurent GBAGBO s'interroge sur la raison pour laquelle l'autorisation de l'ouverture de l'enquête ne concerne que la pé-riode demandée par son adversaire, Monsieur Ouattara, alors que la chambre s'intéresse également aux crimes commis depuis 2002, qui est l'année de départ de la rébellion armée qui se réclame de Monsieur Ouattara.
Pourquoi n'a-t-elle pas attendu d'avoir suffisamment d'informations sur le reste de la période de la crise pour laquelle, elle sollicite des informations supplémentaires ? La jonction des faits entre les deux périodes étant une évidence, il aurait été juste que la Chambre reçoive toutes les informations sur les deux périodes qui en fait, ne font qu'une seule, puisque la situation post-électorale n'a été qu'une pique, comme il y en a eu d'autres, depuis la rébellion armée de 2002, dont tout le monde sait maintenant qu'elle agissait pour le compte du Président Ouattara.
L'alignement de la Cour sur la volonté d'une seule partie au conflit jette une suspicion sur sa décision. Cette suspicion se renforce lorsque l'on prend en compte les circonstances troublantes de l'ouverture de cette enquête.
B/ Les circonstances de l'ouverture de l'enquête
Le Président Laurent Gbagbo tient à informer l'opinion publique nationale et internationale que l'autorisation d'enquête est intervenue le lendemain de la visite qu'a effectuée monsieur Michel MERCIER, le Garde des sceaux et Ministre de la Justice et des libertés du Gouvernement Français, le jeudi 29 septembre 2011.
Au cours de cette visite, il a rencontré respectivement le Président de la Cour, Monsieur SANG HYAN SONG et Madame le Greffier en Chef, Madame Silvana ARBIA. Cette visite est intervenue immédiatement après celle effectuée par l'émissaire du Gouvernement ivoirien, le ministre des droits de l'homme, qui s'est également rendu à la HAYE au siège de la CPI pour y rencontrer les responsables de cette Cour après avoir été reçu préalablement par les autorités françaises.
L'on se rappelle les déclarations qu'il a faites à la presse selon lesquelles, le transfert du Président Laurent GBAGBO à la CPI constituait la condition de la réconciliation en Côte d'Ivoire et permettrait de dépassionner le débat sur les élections législatives.
Enfin, cette ouverture d'enquête intervient quelques jours seulement après la première rencontre que le Président Ouattara a enfin daigné accorder aux partis et groupements politiques qui sont proches du Président Laurent GBAGBO en vue de relancer le débat politique, condition sine qua non d'une vraie réconciliation.
Les visites de l'émissaire du Gouvernement ivoirien et de l'émissaire du Président SARKOZY, quelques jours seulement avant l'autorisation de l'ouverture de l'enquête, ne peuvent nourrir que des suspicions sur la crédibilité de cette décision.
Ces visites confirment le rôle politique que l'on veut faire jouer à la Cour. Le Président GBAGBO voit en la présence de l'émissaire du Président français à la HAYE, la manifestation visible de la pression politique que Monsieur SARKOZY exerce sur la Cour. Ce dernier continue d'utiliser le pouvoir d'Etat que le Peuple français lui a confié pour s'acharner contre lui et le peuple ivoirien.
Par ailleurs, Il faut bien s'inquiéter de l'impact que pourrait avoir l'ouverture d'une enquête judicaire suffisamment politisée sur le débat politique qui semble s'amorcer en Cote d'Ivoire. Le Président GBAGBO émet des doutes sérieux sur la volonté de ses adversaires à aller à la réconciliation nationale qu'ils disent pourtant rechercher.
En définitive, Le Président GBAGBO, reste attaché à la justice qui s'établit sur la vérité des faits. Le Président GBAGBO tient à ce que le monde entier sache ce qui s'est passé dans son pays.
Il attend que l'on lui explique pourquoi, alors qu'il a été élu démocratiquement en 2000, une rébellion armée dont l'on connait maintenant tous les parrains, a attaqué son pays dans l'indifférence de la Communauté internationale. Il voudrait savoir également pourquoi l'armée française a tué les ivoiriens en 2004 et en 2011 dans le silence du monde entier.
Le Président GBAGBO attend que la lumière soit faite sur tous ces crimes et tous les autres que l'on tente de cacher. Il attend que le droit soit dit et que justice soit rendue non pas seulement pour faire plaisir aux vainqueurs de la guerre illégale qui lui a été livrée; mais pour que enfin, la vérité soit définitivement connue sur la crise ivoirienne depuis 2002.
C'est à cette fin, qu'il a écrit au Secrétaire General de l'ONU, Monsieur BAN KI MOON, pour demander la mise sur pied d'une commission d'enquête internationale à l'effet d'établir la réalité des tueries présumées des femmes d'ABOBO et d'en déterminer le cas échéant, les auteurs et les commanditaires.
C'est pourquoi il dénonce l'activisme de ses adversaires déclarés qui vise à instrumentaliser la Justice pour l'écarter du débat politique, qu'il n'a de cesse de réclamer même sous les bombes.
Etant engagé sans réserve dans le combat pour la souveraineté des peuples africains, Le Président GBAGBO s'insurge contre le fait que les juridictions ivoiriennes, expression de cette souveraineté soient dessaisies du simple fait de la volonté du Président SARKOZY, d'un dossier aussi important qui intéresse en premier chef le Peuple Ivoirien.
Il est bon que l'opinion sache que le département des droits de l'homme de l'ONUCI émet aussi des réserves sur l'éventualité d'un transfert du Président Laurent GBAGBO à la CPI, puisqu'il ne constitue pas une menace pour la paix sociale en Cote d'Ivoire.
Enfin, le Président Laurent GBAGBO considère comme relevant de la diffamation, les propos relayés par certaine presse, notamment l'Agence France Presse (AFP) selon lesquels, la crise post électorale est née suite à son refus de reconnaitre la victoire de M.OUATTARA.
Ces propos le rendent responsable sans jugement et entame son honneur. Il tient à rappeler qu'il ne s'est pas autoproclamé vainqueur de l'élection présidentielle. Il en a été reconnu vainqueur par une décision souveraine du Conseil Constitutionnel de son pays qui l'a investi également Président de la République. Il a instruit ses avocats d'analyser la possibilité de poursuites judiciaires contre les auteurs de telles affirmations.
Koné Katinan Justin
Notre Voie/
04/10/2011

http://www.afriquejet.com/cpi-gbagbo-cote-divoire-2011100424021.html

 

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Sommaire 

Tiré à part : 

Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye : les guerres de Sarkozy. 

POUR LES INTERËTS DE LA FRANCE, DES POLITICIENS AFRICAINS TUENT LEURS FRERES AFRICAINS.

Koné Katinan Justin : CPI: Gbagbo dénonce les combines à la CPI.  

Ahmed Halfaoui : La Côte d'Ivoire démocratique… ?

1 Côte d'Ivoire occupé :  

Président Gbagbo

 

De sa détention à Korhogo : Gbagbo écrit à Sarkozy. 

2 Politique

2-1 Ouattara : Gouverner ? 

3  Politique internationale -   

3-1 Les pays 

3-2 Otan - 3 Onu - 4 Nations Unies - Autres organisations

 

 


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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 19:59

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2011/09/Sarko_Le_fou_de_guerre.jpg

 

 

Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye : les guerres de Sarkozy.


Ce texte est peut-être étonnant venant de Zemmour. Il est surtout  critique envers l'émigration venant du Sud et envahissant l'Europe (ce qui est sa grande hantise) et envers les "isamistes" qu'il confond avec les Musulmans (ce qui est sa deuxième hantise).

Le combat que mènent les Libyens, fidèles au guide n'est pas perdu. Ils se battent comme des lions pour empêcher la recolonisation de leur terre et le pillage de leurs ressources.

Si les bombardements criminels de l'OTAN s'arrêtent, ce machin crée artificiellement à l'initiative du couple maléfique, Sarko/BHL  retournera dans sa tanière


Voici le texte "étonnant" d' Eric Zemmour…

A lire absolument.


Insurrections populaires encadrées par les services secrets occidentaux ;

troupes rebelles formées à la hâte par des instructeurs français ;

bombardements de l’aviation pour user la résistance des adversaires ;

discours ronflants sur la démocratie, les droits de l’homme, le sang des civils épargné ;

tyran diabolisé, ostracisé, chassé ;

triomphe final après avoir frôlé l’enlisement.

 

En Côte d’Ivoire comme en Libye, les guerres de Nicolas Sarkozy se suivent et se ressemblent. 

 

Guerres à la fois archaïques, au fumet colonial,

et très modernes, faites au nom de la « protection des populations », version, en langage onusien, du droit d’ingérence humanitaire cher à nos french doctors.


Le cousinage n’est pas hasardeux : ce fut déjà pour éviter « les effusions de sang » qu’en 1827, à Navarin, une escadre franco-britannique intervint contre la flotte de l’Empire ottoman dans la guerre d’Indépendance grecque. C’est au nom de la civilisation, que les mêmes envoyèrent soldats et prêtres dans toute l’Afrique.


Certes, les anciennes puissances coloniales n’envoient plus de troupes au sol et ne veulent plus conquérir de territoires. Trop coûteux en hommes et en argent. Les vieilles nations sont devenues économes. Mais les matières premières et les marchés commerciaux les intéressent toujours.


On n’imaginait pas Nicolas Sarkozy en « chef de guerre ». Paradoxalement, le premier président de la Ve République qui n’ait pas connu physiquement le baptême du feu se révèle l’un des plus va-t-en-guerre. Au printemps 2011, les troupes françaises se battaient sur trois fronts : Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye !


On connaît les arguments étroitement politiciens qui encouragent les interventions militaires : le patriotisme populaire se réveille, s’identifie au chef de l’Etat ; celui-ci prend une autorité de « rassembleur », une aura de « chef de guerre ».


Le pouvoir fragile de Margaret Thatcher s’affermit avec la guerre des Malouines ; la cote de popularité de François Mitterrand gravit des sommets après la première guerre du Golfe.


Pour un Nicolas Sarkozy qui ne parvient toujours pas à endosser les habits monarchiques taillés par le général de Gaulle pour le président de la Ve République, l’occasion paraît inespérée. Mais la martingale n’est pas absolue : l’expédition réussie de Kolwezi n’empêcha pas Giscard d’être battu en 1981 ; les socialistes furent écrasés aux législatives de 1993 ; et le grand vainqueur de cette guerre du Golfe, Georges Bush père, fut vaincu par un inconnu, Bill Clinton.


Des trois guerres de Sarkozy, la Libye est la plus personnelle. Le maintien en Afghanistan est le tribut payé à l’allié américain et il avait hérité en partie de Chirac la querelle contre le président ivoirien Laurent Gbagbo. La Libye a payé pour la Tunisie voisine ; Kadhafi pour Ben Ali. Parce qu’il n’avait pas vu venir la révolte tunisienne (et égyptienne), parce qu’il avait soutenu jusqu’au bout des tyrans, amis de la France (Ben Ali, puis Moubarak), Sarkozy a saisi la première occasion pour prendre sa revanche médiatique et déployer fastueusement les valeurs démocratiques de la France éternelle.

 

Il a retrouvé pour l’occasion les accents droits-de-l’hommistes de sa campagne de 2007, qui avaient séduit un André Glucksmann ; il s’est réconcilié pour l’occasion avec BHL, au grand dam de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Il a ignoré, en réaliste des rapports de force, la répression de Bahreïn par les chars de l’Arabie saoudite et les massacres de Syriens par la garde prétorienne d’Assad.


La campagne de Libye a permis au Rafale de montrer ses éblouissantes qualités comme le Mirage, qui avait connu la gloire commerciale grâce à l’efficacité des aviateurs israéliens, lors de la guerre des Six- Jours (1967).


Mais plus la guerre durait, plus le budget de la Défense souffrait. On raclait les fonds de tiroir ; chaque missile tiré faisait autant souffrir les chars de Kadhafi que les gestionnaires d’un ministère réduit au minimum vital par les coupes successives depuis plus de dix ans. Cette guerre en Libye a aussi dégonflé la plus grande baudruche médiatico- stratégique de ces vingt dernières années : l’Europe de la défense.


L’Allemagne a refusé catégoriquement de suivre l’« ami français » ; l’Italie a traîné des pieds ; les autres ne comptent pas. On a renoué avec les classiques de l’Entente cordiale et de l’expédition de Suez. Mais les deux vieilles gloires européennes ne sont plus que l’ombre militaire de ce qu’elles furent. Sans les drones américains et les satellites de l’oncle Sam, elles sont aveugles et handicapées. Or, une autre leçon de cette guerre – décidément riche en enseignements – est que les Américains en ont fini avec les poisons et les délices de l’hyperpuissance. Hyperendettée, l’Amérique se concentre sur l’Asie et confie la police des rivages de la Méditerranée aux gendarmes européens. Le vieux rêve français de Mare Nostrum, toujours contrecarré par les Anglo-Saxons, redevient réalité, mais dans le cadre peu glorieux d’une sous-traitance otanienne.


On ne tardera pas à s’en rendre compte, lorsque l’heure des contrats de la reconstruction sera venue. Les Britanniques ont déjà investi la place ; les Américains passeront tout au bulldozer comme ils l’ont fait en Irak. La Libye, aux énormes richesses en pétrole, est une proie de choix ; les Français risquent d’être réduits à la portion congrue, en dépit de la popularité de Sarkozy à Benghazi.


Les entreprises françaises sont pourtant les championnes du monde de ces contrats d’Etat, qui marient les affaires à la politique pour de grands travaux. Encore faudrait-il qu’il y ait un Etat libyen. Or, il n’y en a jamais eu. Avec Kadhafi, déjà, en son temps, les mirifiques contrats signés sont pour la plupart restés lettre morte. La Libye est de ces pays, plus nombreux qu’on le croit, qui cumulent à la fois une tyrannie et une sous-étatisation. Kadhafi régnait seul en jouant des rivalités de tribus qui se côtoient et s’ignorent, selon un mode de vie traditionnel dans ces régions quasi désertiques. Il dominait un système complexe et fragile d’allégeances personnelles et de vassalités seigneuriales. Cette révolte contre Kadhafi fut avant tout la revanche des tribus de l’Est du pays (la Cyrénaïque), qui n’ont jamais accepté la domination de l’Ouest (la Tripolitaine). C’est parce que les tribus Zentane ou Misrati se sont révoltées que Tripoli a fini par tomber. La Libye est un pays reconnu à l’ONU, mais elle n’est pas une nation.

 

C’est ce qui fait ressembler les discours exaltant la démocratie future à des placages en faux marbre. La démocratie exige un débat rationnel entre citoyens éduqués (et donc une population qui a vaincu l’analphabétisme) et la soumission de la minorité à la loi de la majorité. Toutes ces conditions manquent en Libye. L’unique élément fédérateur reste la religion commune, l’islam, à la fois vérité révélée et code civil. Les islamistes ont pris une part active dans l’affrontement avec Kadhafi, qui les a pourchassés pendant des années et les a désignés comme ses ennemis principaux dès les premières manifestations.


Pour se venger, ils ont prétendu que Kadhafi était juif. Ils auraient aussi assassiné, à Benghazi, le 28 juillet, le chef de l’armée insurgée, le général Abdul Fattah Younes, qui fut jadis un ministre de l’Intérieur de Kadhafi, réprimant sans relâche les islamistes. Ils ne rendront pas les armes distribuées par la France. Le désordre libyen leur permettra de prendre leurs aises dans cette région où, profitant de l’inexistence de l’Etat du Niger, les émules maghrébins d’Al-Qaïda ont déjà fait parler la poudre. Mille trafics pourront s’épanouir : cigarettes, drogue, armes. Et immigrés.

 

Kadhafi, comme Ben Ali, était devenu un rempart de l’Europe contre les poussées d’immigration venues d’Afrique. Il n’hésitait pas à faire tirer contre certaines embarcations de clandestins. En l’abattant après Ben Ali, la France et l’Europe s’ouvrent encore davantage aux migrations venues du Sud. Les islamistes trouveront dans ces populations déshéritées un terreau inépuisable.


Les soldats français renoueront ainsi avec les affres sanglantes de la guérilla islamiste qu’ils s’apprêtent à quitter en Afghanistan, où Nicolas Sarkozy attendait visiblement la bénédiction américaine pour sonner l’heure du départ. D’un bourbier l’autre.

 

Eric ZEMMOUR

 

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Guerres de Sarkozy : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois ! (selon al-Manar)

Dans un article publié sur le site internet en langue arabe d’al-Manar, intitulé « Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois », le journaliste Nidal Hamadé évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés-acteurs des USA dans les événements au Proche-Orient, à savoir la France et le Qatar !

Selon des sources françaises, citées par Nidal Hamadé sur une conversation qui a eu lieu enter le président français Nicolas Sarkozy et le Président du Conseil de transition de la Libye Mustafa Abdul Jalil, et ce à l’occasion de la visite de ce dernier en France, Sarkozy a affirmé à son hôte, qui se plaignait de l’Algérie : « patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l’Iran dans trois ans ».

Des propos quoi prouvent bien que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte des jeunes de l’Egypte, c’est-à-dite la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger à travers lesquelles les puissances occidentales « colonisatrices » veulent redessiner un Proche-Orient à leur taille !

En effet, selon Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre l’Iran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents !

 

Au contraire, non seulement, ils révèlent «  l’alliance secrète qui lie la France et le Qatar, dans le monde arabe sous le parrainage des Etats-Unis », mais en plus ils interviennent après « l’échec de la visite de l’Emir du Qatar (Hamad Bin Khalifa Al-Thani) à Téhéran, et dont le rôle de simple courtier pour le compte de Washington était de faire parvenir à Téhéran une demande américaine de couvrir le l’occupation américaine en Irak en acceptant sa prolongation pendant encore deux ans », en échange les USA promettent d’ouvir des négociations sur tous les dossiers chauds de la région, y compris le dossier nucléaire » souligne Nidal Hamadé.

Or selon ce dernier, « la réponse de l’Iran à l’Emir du Qatar est la même que celle donnée aux Saoudiens à savoir que l’Iran ne couvrira pas la présence des forces américaines sur le territoire irakien, au contraire elle va défendre la position de ses alliés irakiens, en particulier le Premier ministre Nouri al-Maliki, qui exigent un retrait des forces américaines selon le délai fixé par la Convention américano-irakienne c’est-à-dire l’année prochaine ».

Et donc, poursuit Nidal Hamadé : « Ce rejet de l’Iran a poussé la France et le Qatar, alliés immédiats des Etats-Unis dans les crises du monde arabe à commencer par la guerre déclenchée contre la Libye et les provocations contre la Syrie, à se départager les tâches : d’un côté l’émir du Qatar a lancé une virulente campagne contre la Syrie immédiatement après sa rencontre avec les responsables iraniens en concordance avec une campagne sans précédent menée par al-Jazira qui a diffusé de fausses informations sur de prétendues manifestations monstres à Damas ! Informations démenties par la télévision syrienne qui pendant cinq heures a retransmis en direct des images des places de la capitale syrienne au même moment où al-Jazira et une autre chaîne satellitaire diffusaient leurs informations erronées ! »

Mais le Qatar ne s’est pas arrêté là…

« Sa campagne contre la Syrie s’est poursuivi au sein de la réunion de la Ligue arabe tenue au niveau des ministres des Affaires étrangères pour discuter le dossier syrien, et où le ministre des Affaires étrangères du Qatar (Hamad Bin Jassim)a exprimé des positions trop rigides contre la Syrie », selon Nidal Hamadé.

Pour ce qui est de la France, « le président Sarkozy s’est attaqué à l’Iran, au point de menacer la République islamique d’Iran de frappes contre ses sites nucléaires pacifiques » ajoute le journaliste !

A la lumière de ce qui a été dit, « il semble que la campagne ciblant seule Syrie risque fort de s’élargir pour inclure l’Iran et .. l’Algérie : la première à cause de son programme nucléaire et sa position sur la présence américaine en Irak sans oublier son soutien aux mouvements de résistance dans les mondes arabe et islamique ; et la deuxième pour sa position envers la Libye en y provoquant de l’instabilité pour renverser l’actuel régime et assurer le retour de la France dans un pays riche en pétrole, en gaz et en uranium » souligne Nidal Hamadé!

« Sachant qu’il n’est pas possible à quiconque de lancer une guerre préventive contre l’Iran ou la Syrie, ce qui laisse l’Algérie exposée à toutes les éventualités » conclut le journaliste !

 

 

 

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La guerre de Sarkozy

par eva R-sistons

 

Libye: Sarkozy a "sa" guerre ! Place à la propagande de guerre...

 

§§§§§§§.

 

Pour Sarko la mort des soldats français est un sujet de plaisanterie.
  Voici une vidéo-preuve extraite du journal de France 2 du 20 aout 2008 :
  
.
L’État français commandite-t-il
des braquages ultra-violents ?
  
 
  
    Bonjour à toutes et à tous,
  
Comme il y a des vidéos extraites des journaux de France 2 et de France 3 en guise d'éléments d'analyses, je vous conseille de cliquer directement au lien ci-dessus pour les regarder.
  
    Bien à vous,
    do
  
Ci-dessous le corps de l'article, mais sans les vidéos :
 
Le braquage ultra-violent du 21 septembre 2011 aurait-il été commis par un quelconque service secret militaire ? Peut-être pour financer la guerre de Libye ?
 
En tout cas, le braquage du 21 septembre 2011 ressemble à s’y méprendre à une action commando menée par des militaires très entraînés et sans peur. Les journalistes n’ont d’ailleurs pas hésité à parler de scènes de guerre !
 
Si c’est bien un Service Secret militaire, comme je le pense, qui a commis ce crime, cela explique parfaitement pourquoi les membres de ce commando avaient un tel sang-froid, étaient si bien renseignés, si bien équipés, si bien organisés, si bien entraînés, aussi déterminés, et qu’ils n’aient pas hésité à tuer !
 
L’on nous dit dans les reportages de France 3 et de France 2 que ce sont des "professionnels" qui ont commis ce braquage en utilisant des techniques de guerre. Pas de doute, les membres des services secrets militaires sont les mieux placés pour correspondre à cette description. Et ils n’ont aucune difficulté pour se procurer des uniformes de policiers afin de se déguiser.
 
La guerre coûte cher, et la France manque d’argent, à ce qu’on nous dit. Peut-être en manquait-il juste un peu pour financer l’assassinat de Kadhafi ?
 
On nous dit que ce braquage a rapporté 5 millions d’Euros aux braqueurs, mais peut-être y avait-il beaucoup plus ? Comment savoir ?
 
Notez bien que l’on a très vite cessé de nous parler de ce braquage ultra-violent du 21 septembre 2011. Pourquoi ? Fallait-il qu’on oublie ? C’est loupé !
 
Comme pour l’affaire AZF que l’on n’oubliera pas non plus ! :
 
 
 
Ce n’est peut-être pas la première fois que des commandos des services secrets commettent des braquages :
 
À Services Secrets fonds secrets !
 
Notez bien la dernière phrase du journaliste de France 2 :
 
« Si ces malfaiteurs finissent presque toujours par être arrêtés, leur butin est en revanche rarement retrouvé. »
 
Cela signifie que, pour ce genre d’opérations, l’État utilise et manipule souvent des hommes de main qu’il est prêt à sacrifier, peut-être pêchés dans le "milieu" ou dans les prisons, mais qu’il n’oublie pas de récupèrer le butin !
 
Pour voir les vidéos extraites des journaux de France 2 et de France 3, c'est le lien ci-dessous :
  
.

 

L'enfant brandit le poing en montrant l'inscription: maudite soit la guerre , sous-entendu "qui nous a fait orphelins"

..

gentioux

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 17:38
eurogenflor-armee-UE.jpeg
http://euro-police.noblogs.org/gallery/3874/IMG_4537.jpeg
.
Rappel. « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis » Thomas Jefferson (1802)

Fallait oser !


Mettre à la tête de la BCE Mario Draghi, ancien collaborateur de Goldman Sachs, l’institution même qui maquilla les comptes de la Grèce tout en spéculant contre elle, est une putain de riche idée ou une idée de putain riche.

Donner à la maladie le statut du médecin, n’est-ce pas finalement le principe même du vaccin. Se soigner par le virus ?

Et c’est Lucas Papademos, ex-vice-président de la Banque centrale européenne (2002-2010) et ex-gouverneur de la Banque centrale grecque (1994-2002), bras droit de Jean-Claude Trichet qui est pressenti à Athènes comme futur premier ministre.

Et c’est l’économiste Mario Monti, ancien commissaire européen, qui est pressenti comme président du conseil à Rome.

Et c’est le malade, pressenti pour soigner.

Et que les agences de notation dégradent le AAA français et c’est Nabot premier qui bouffe le thermomètre, et qu’elles maintiennent le AAA et c’est François Normal qui se le carre dans l’oignon. Nonobstant le fait que l’on a du bêtement se priver des services programmés d’un brillant patron de FMI, qui se le cala sous l’aisselle pour causes de spéculation précoce.

Trichet président !

Que les marchés, mieux que les peuples, aient chassé du pouvoir Socratès au Portugal, Papandréou en Grèce, bientôt Zapatero en Espagne ou Berlusconi en Italie, montre combien la ploutocratie du crédit revolver revolving est balèze !

Du multipartisme donc au bipartisme de bon aloi, de la coalition à l’union nationale voici venir enfin le triomphe de la pensée unique débarrassée de ses fioritures démocratiques pour l’avènement d’un despotisme éclairé versus BEP comptable.

Il n’y a pas le choix.

Et ce sont les états mis sous tutelle, et les peuples mis sous surveillance et les démocraties mises en parenthèses le temps d’une petite phase totalitaire puissamment glycériné du suppositoire.

Et ce sont tous les Diafoirus de la doxa compétitive, du fascisme bancaire, les techniciens de la calculette titrisée, les experts du subprime visionnaire, fort de leur compétence avérée dans le carnage, qui vont pouvoir à coups de scalpels infectés, charcuter, achever puis autopsier ‘l’état providence’ et bousiller l’ultime potion qui les sauva même du coma.

Bienvenue donc en la dictature financière du pompier pyromane, du médecin légiste, du chirurgien pochtron, sous le regard clinique de Bruxelles, vers un suicide collectif sur ordonnance.

Ou

Comment mourir en bonne santé par la purge et la saignée.

Comment sauver les marchés en saignant les peuples à blanc.

Patientes, patients, chers cadavres citoyens, avalez donc vermifuges et comprimés, mettez à la diète votre bulletin de vote, que votre sang impur abreuve les sillons de l’économie de marché libre et non faussée.

Souscrivez à la thérapie par les plantes des pieds devant.

Rendez vous à la morgue des pseudo-puissants.

Quant au choix des figurants 2012, tapez A, tapez B, si ça vous amuse..

l’appel téléphonique étant naturellement surtaxé pour cause de rigueur.

T
 
 
 
D'autres éléments pour compléter  cette information.
 
  • INDIGNES DE FRANCE  (Un article de Judith Bernard,  journaliste chroniqueuse à Arrêt Sur Image).
Reportage (honteux) sur les (valeureux) Indignés de la Défense.

J’écris dans le RER qui me ramène de la station «Grande Arche de la Défense», où résiste tant bien que mal la mobilisation des Indignés de France. Enfin disons d’Ile de France. Et puis disons esquisse de mobilisation : à peine un commencement, peut-être déjà la fin, et surtout l’impression d’un immense écart, douloureux, pathétique, entre la grandeur du principe, de l’enjeu, du propos, et les dimensions dérisoires de l’événement…

Bref, disons plutôt la vérité : j’écris dans la honte. ( Suite dans le lien ci-dessous)

 
 
 
 
 
 
  • Grèce, Italie : L’Empire européen installe ses nouveaux proconsuls. 9 novembre 2011.     (Un texte du PRCF)
 

Nul ne pleurera la démission acquise ou imminente de Georges Papandréou, le « socialiste » le plus haï des Grecs, ni celle de Silvio Berlusconi, le fascisant milliardaire à scandales que l’oligarchie italienne avait installé à sa tête toute honte bue. Quant au peuple français, il n'a pas les moyens de pavoiser, lui qui a porté à sa tête en 2007 un « président de la République » qui, pour complaire à ses maîtres de la finance, n’a cessé de ridiculiser la France et de violer les principes républicains et constitutionnels…

Mais la méthode utilisée pour chasser les marionnettes « nationales » en place et en mettre d’autres moins usées est significative de la dictature oligarchique de plus en plus cynique qu’est ouvertement l’Union européenne du traité de Lisbonne.

Il aura suffi qu’Angela Merkel, suivie  par son vassal Sarkozy, convoque Papandréou à Cannes, qu’elle humilie publiquement le peuple grec en la personne de son premier ministre, pour que le lamentable président de l’Internationale socialiste qu’est Papandréou (ce que les médias acquis au PS comme France-Inter ne signalent jamais à leurs auditeurs) se couche immédiatement en renonçant à son référendum, pour qu’il démissionne et pour qu’il mette prestement en place un « gouvernement d’union nationale » avec la Nouvelle démocratie (droite) et peut-être même avec l’extrême droite du LAOS : but unique, « sauver l’euro » en étranglant les Grecs et mettre un terme à l’insurrection populaire en marche en tentant d’isoler le PC grec et le PAME, forces principales de la résistance........

Pour lire la suite:  Reportez-vous au document joint.

 

 

Lucien Pons

 

 

COMITE VALMY

L’impossible gestion de l’Euro - Samir Amin

mercredi 28 juillet 2010, par Comité Valmy

Nous relayons cette analyse de Samir Amin avec lequel nous observons régulièrement des convergences de vision stratégique. C’est encore le cas avec cet article dans lequel il préconise la constitution de blocs historiques alternatifs "anti-oligarchiques", objectif qui nous apparait de la même nature que celle de notre démarche d’union du peuple de France.

Fleurus.


 

1. Il n’y a pas de monnaie sans Etat.

 

Ensemble, Etat et monnaie constituent dans le capitalisme le moyen de la gestion de l’intérêt général du capital, transcendant les intérêts particuliers des segments du capital en concurrence. La dogmatique en cours imaginant un capitalisme géré par le « marché », voire sans Etat (réduit à ses fonctions minimales de gardien de l’ordre), ne repose ni sur une lecture sérieuse de l’histoire du capitalisme réel, ni sur une théorie à prétention « scientifique » capable de démontrer que la gestion par le marché produit – même tendanciellement – un équilibre quelconque (a fortiori « optimal »).

Or l’Euro a été crée en l’absence d’un Etat européen, substitut aux Etats nationaux, dont les fonctions essentielles de gestionnaires des intérêts généraux du capital étaient elles mêmes en voie d’abolition. Le dogme d’une monnaie « indépendante » de l’Etat exprime cette absurdité. « L’Europe » politique n’existe pas. En dépit de l’imaginaire naïf appelant à dépasser le principe de la souveraineté, les Etats nationaux demeurent seuls légitimes. Il n’y a pas de maturité politique qui ferait accepter par le peuple d’une quelconque des nations historiques dont l’Europe est constituée le résultat d’un « vote européen ». On peut le souhaiter ; il reste qu’il faudra attendre encore longtemps pour qu’une légitimité européenne émerge.

L’Europe économique et sociale n’existe pas d’avantage. Une Europe de 25 ou 30 Etats reste une région profondément inégale dans son développement capitaliste. Les groupes oligopolistiques qui contrôlent désormais l’ensemble de l’économie (et au-delà la politique courante et la culture politique) de la région sont des groupes qui ont une « nationalité » déterminée par celle de leurs dirigeants majeurs. Ce sont des groupes qui sont principalement britanniques, allemands, français, accessoirement néerlandais, suédois, espagnols, italiens. L’Europe de l’Est et en partie celle du Sud sont dans un rapport à l’Europe du nord ouest et du centre analogue à celui qui commande dans les Amériques la relation entre l’Amérique latine et les Etats Unis. L’Europe n’est guère dans ces conditions qu’un marché commun, voire unique, lui-même partie du marché global du capitalisme tardif des oligopoles généralisés, mondialisés et financiarisés. L’Europe est, de ce point de vue, ai-je écrit, la « région la plus mondialisée » du système global. De cette réalité, renforcée par l’impossible Europe politique, découle une diversité des niveaux de salaires réels et des systèmes de solidarité sociale comme des fiscalités qui ne peut être abolie dans le cadre des institutions européennes telles qu’elles sont.

 

2. La création de l’Euro a donc mis la charrue avant les bœufs.

 

Les politiciens qui en ont décidé ainsi l’ont d’ailleurs parfois avoué, en prétendant que l’opération contraindrait « l’Europe » à inventer son Etat transnational, replaçant par là même les bœufs devant la charrue. Ce miracle n’a pas eu lieu ; et tout laisse entendre qu’il n’aura pas lieu. J’avais eu l’occasion dés la fin des années 1990 d’exprimer mes doutes sur cette manœuvre. L’expression (« placer la charrue avant les bœufs »), qui fut la mienne a été récemment reprise par un haut responsable de la création de l’euro, lequel, en l’occurrence, m’avait fait part de sa certitude que mon jugement était pessimiste sans raison. Un système absurde de ce genre ne pouvait donner l’apparence de fonctionner sans grave accroc, ai-je écrit, que tant que la conjoncture générale demeurait facile et favorable. Il fallait donc s’attendre à ce qui est arrivé : dès lors qu’une « crise » (fut-elle dans un premier temps d’apparence financière) frappait le système, la gestion de l’Euro devait s’avérer impossible, incapable de permettre des réponses cohérentes et efficaces.

La crise en cours est appelée à durer, voire à s’approfondir. Ses effets sont différents, et souvent inégaux, d’un pays européen à l’autre. Les réponses sociales et politiques aux défis qu’ils constituent pour les classes populaires, les classes moyennes, les systèmes de pouvoirs politiques, sont et seront de ce fait différentes d’un pays à l’autre. La gestion de ces conflits appelés à se développer est impossible en l’absence d’un Etat européen, réel et légitime ; et l’instrument monétaire de cette gestion n’existe pas.

Les réponses données par les institutions européennes (BCE incluse) à la « crise » (grecque entre autre) sont de ce fait absurdes, et appelées à faire faillite. Ces réponses se résument dans un seul terme – austérité partout, pour tous – et sont analogues aux réponses données par les gouvernements en place en 1929-1930. Et de la même manière que les réponses des années 1930 ont aggravé la crise réelle, celles préconisées aujourd’hui par Bruxelles produiront le même résultat.

 

3. Ce qu’il aurait été possible de faire au cours des années 1990 aurait dû être défini dans le cadre de la mise en place d’un « serpent monétaire européen ».

 

Chaque nation européenne, demeurée de fait souveraine, aurait donc géré son économie et sa monnaie selon ses possibilités et ses besoins, même limités par l’ouverture commerciale (le marché commun). L’interdépendance aurait été institutionnalisée par le serpent monétaire : les monnaies nationales auraient été échangées à taux fixes (ou relativement fixes), révisés de temps à autre par des ajustements négociés (dévaluations ou réévaluations).

Une perspective – longue – d’un « durcissement du serpent » (préparant peut être l’adoption d’une monnaie commune) aurait alors été ouverte. Le progrès dans cette direction aurait été mesuré par la convergence – lente, progressive – de l’efficacité des systèmes de production, des salaires réels et des avantages sociaux. Autrement dit le serpent aurait facilité – et non handicapé – une progression possible par convergence vers le haut. Celle-ci aurait exigé des politiques nationales différenciées se donnant ces objectifs, et les moyens de ces politiques, entre autre le contrôle des flux financiers, lequel implique le refus de l’absurde intégration financière dérégulée et sans frontières.

 

4. La crise de l’Euro en cours pourrait fournir l’occasion d’un abandon du système absurde de gestion de cette monnaie illusoire et la mise en place d’un serpent monétaire européen en consonance avec les possibilités réelles des pays concernés.

 

La Grèce et l’Espagne pourraient amorcer le mouvement en décidant : (i) de sortir (« provisoirement ») de l’Euro ; (ii) de dévaluer ; (iii) d’instaurer le contrôle des changes, au moins en ce qui concerne les flux financiers. Ces pays seraient alors en position de force pour négocier véritablement le rééchelonnement de leurs dettes, après audit, répudiation des dettes associées à des opérations de corruption ou de spéculation (auxquelles les oligopoles étrangers ont participé et dont ils ont tiré même de beaux bénéfices !). L’exemple, j’en suis persuadé, ferait école.

 

5. Malheureusement la probabilité d’une sortie de crise par ces moyens est probablement proche de zéro.

 

Car le choix de la gestion de l’euro « indépendant des Etats » et le respect sacro-saint de la « loi des marchés financiers » ne sont pas les produits d’une pensée théorique absurde. Ils conviennent parfaitement au maintien des oligopoles aux postes de commande. Ils constituent des pièces de la construction européenne d’ensemble, conçue elle-même exclusivement et intégralement pour rendre impossible la remise en cause du pouvoir économique et politique exercé par ces oligopoles, à leur seul bénéfice.

Dans un article publié sur de nombreux sites web, intitulé « Open letter by G. Papandréou to A. Merkel », les auteurs grecs de cette lettre imaginaire comparent l’arrogance de l’Allemagne d’hier et d’aujourd’hui. Par deux fois au XX ième siècle les classes dirigeantes de ce pays ont poursuivi le projet chimérique de façonner l’Europe par des moyens militaires, chaque fois surestimés. Leur objectif de leadership d’une Europe conçue comme « une zone mark », n’est il pas à son tour fondé sur une surestimation de la supériorité de l’économie allemande, en fait relative et fragile ?

Une sortie de la crise ne serait possible que si et dans la mesure où une gauche radicale osait prendre l’initiative politique de la constitution de blocs historiques alternatifs « anti-oligarchiques ». L’Europe sera de gauche ou ne sera pas, ai-je écrit. Le ralliement des gauches électorales européennes à l’idée que « l’Europe telle qu’elle est vaut mieux que pas d’Europe » ne permet pas de sortir de l’impasse, ce qui exige la déconstruction des institutions et des traités européens. A défaut donc le système de l’Euro, et derrière lui celui de « l’Europe » tel qu’il est, s’enfonceront dans un chaos dont l’issue est imprévisible. Tous les « scénarios » peuvent alors être imaginés, y compris celui qu’on prétend vouloir éviter, celui de renaissance de projets d’ultra droite. Dans ces conditions pour les Etats Unis, la survie d’une Union Européenne parfaitement impuissante ou son éclatement ne changent pas grand-chose. L’idée d’une Europe unie et puissante contraignant Washington à tenir compte de ses points de vue et de ses intérêts relève de l’illusion.

6. J’ai donné à cette réflexion un caractère concis, pour éviter les redites, m’étant étendu sur différents aspects de l’impasse européenne dans des écrits antérieurs :

L’hégémonisme des Etats-Unis et l’effacement du projet européen, section II, 2000

Au-delà du capitalisme sénile, chapitre VI, 2002

Le virus libéral, chapitre V, 2003

Pour un monde multipolaire, chapitre I, 2005

La crise, sortir de la crise du capitalisme ou sortir du capitalisme en crise ? , chapitre I, 2008

Samir Amin est directeur du Forum du Tiers-Monde

07.06.2010 - www.pambazuka.org


Publié par le Comité Valmy le 20 juin 2010

Répondre à cet article

2 Messages de forum

  • 27 juin 2010 21:28, par Jean-Michel DARIOSECQ

    En effet, il semble logique qu’une monnaie unique nécessite une politique monétaire et économique cohérente, donc une direction politique unique et des conditions économiques (productivité, salaires, protection sociale) semblables.

    Or ce n’est pas le cas, l’Allemagne faisant cavalier seul depuis 10 ans (en utilisant ses voisins de l’Est comme sous-traitants sous-payés et leurs immigrés comme sous-salariés) et tous les Etats tirant à hue et à dia.

    Mais attention, c’est un argument qui peut être (et est déjà) utilisé par les européistes qui voudraient renforcer la "gouvernance" supranationale et hors d’atteinte de la démocratie élective. Le contrôle a priori des budgets nationaux par la Commission est un pas dans ce sens !

    A ceux-là, il faut répondre que ce gouvernement financier européen est en réalité impossible avec le traité, qui comme les précédents, ne repose pas sur la coopération mais sur la "concurrence". Officiellement, celle-ci est "libre et non faussée" mais en réalité, elle est volontairement faussée par différents dumpings (social, fiscal, écologique). Et non seulement le traité n’impose pas, mais même il interdit toute harmonisation !

    Une "gouvernance" économico-financière européenne ne serait donc qu’une façon d’imposer des plans d’austérité à tous les peuples, et pour les gouvernements nationaux de se défausser davantage sur "Bruxelles".

    Pour sortir de ce scénario catastrophe, il faut donc d’abord que chaque pays sorte de l’Euro et retrouve la liberté de mener sa propre politique monétaire (en particulier dévaluation de sa monnaie pour rééquilibrer ses exportations), à l’intérieur d’un "serpent monétaire" avec des parités fixes et négociées (et non soumises aux "marchés").

    Ce qui n’empêcherait pas d’avoir, en plus des monnaies nationales, une monnaie commune (mais pas unique) comme l’a été l’Ecu avant l’Euro. Et bien sûr aussi un contrôle des changes, qui ne pénaliserait ni le tourisme ni les vrais échanges commerciaux mais viserait les mouvements spéculatifs.

    De plus, il faut aussi absolument que chaque Etat retrouve, à l’intérieur de ses frontières, le droit d’emprunter à taux d’intérêt zéro à sa propre banque centrale, donc de se passer des banques privées (et des agences de notation). Pour surtout ne pas avoir d’intérêts injustifiés à payer, qui constituent le plus gros poids de toutes les dettes publiques.

    Cette possibilité traditionnelle pour le Trésor d’emprunter à la Banque centrale a été interdite en France par une loi du 03 janvier 1973 (Pompidou président, Giscard premier ministre). Et cette interdiction a été généralisée à toute l’UE par le traité de Maastricht en 1992, puis reprise par les suivants (actuellement article 123 du traité de Lisbonne).

    Finalement, ce n’est donc pas avec des rafistolages qu’on sortira de la catastrophe, mais en sortant à la fois de l’Euro et du traité. Mais comme ce dernier ne peut être modifié qu’à l’unanimité (et que d’ailleurs personne chez les eurocrates n’envisage de le modifier), cela signifie sortir aussi de l’Union Européenne. De profundis.

    Mais quelle force politique aura le courage de proposer ce programme ? Alors que tous les appareils (mais pas les électeurs et pas non plus tous les militants) sont maintenant devenus européistes convaincus (il est vrai qu’avec un siège de député européen qui ne sert à rien mais qui est payé 7000 euros par mois, on ne va pas cracher dans la soupe...).

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 17:19

une « cagnotte » de 1,310 milliard d’euros qui dormirait tranquillement dans les caisses du Sénat

 

La Haute Assemblée, a engrangé un « excédent » cumulé de 1,3 milliard d’euros. En réalité, sur cette somme, plus d’un milliard concerne    des actifs destinés à couvrir le généreux système de retraite des sénateurs. Héritier de cette situation, le nouveau président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, va annoncer de « nouvelles    orientations ».

 

Copyright Reuters
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Jean-Pierre Bel, nouveau président socialiste du Sénat, tient à « réaffirmer sa volonté d’examiner, dans des délais rapides, toutes les questions qui touchent au      fonctionnement du Sénat ». Pour ce faire , il s’est entretenu avec Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, et il annoncera dans les « prochaines semaines les orientations      retenues et le calendrier de leur mise en œuvre ».

Une réaction motivée par la « révélation » sur le site Francesoir.fr de l’existence d’une « cagnotte » de 1,310 milliard d’euros qui dormirait tranquillement dans les caisses du Sénat. Une somme      qui correspondait aux excédents financiers accumulés année après année par la Haute assemblée. En réalité, comme le souligne d’ailleurs Francesoir.fr, cette cagnotte n’a, en tant que tel, ni un      caractère caché ni une existence illégale. Elle est inscrite noir sur blanc dans le rapport annuel 2011 (portant sur les comptes 2010) de « la Commission spéciale de contrôle des comptes et      d’évaluation interne ». Les conclusions de cette Commission sont d’ailleurs transmises à la Cour des comptes qui certifie les comptes du Sénat. C’est davantage le montant qui fait frémir dans      cette époque de disette.

Dans le détail, ce 1,310 milliard correspondant à des « immobilisations financières » se répartit en trois postes principaux. Le premier, pour environ 120 millions d’euros, correspond aux      placement en actions et obligations effectués par le Sénat. Le second, environ 153 millions, concerne les prêts accordés aux sénateurs et au personnel de la Haute Assemblée. Jusqu’en 2008      l’usage était d’accorder des prêts immobiliers à taux zéro. Mais le précédent président du Sénat, Gérard Larcher (UMP) a mis fin à cette pratique pour les taux accordés à compter de 2008.      Enfin, le troisième poste correspond aux placement (et intérêts) venant en couverture des engagements de retraite ( des anciens sénateur et employés) pour plus d’un milliard d’euros….

Globalement, donc, sur une cagnotte de 1,310 milliard, un milliard sont en réalité destinés à garantir le généreux régime de retraite du Sénat. Ce qui a permis à Jean-Pierre Bel d’émettre un      bémol sur les critiques adressées : « ces actifs assurent sur le long terme le financement des régimes de retraite des sénateurs et fonctionnaires. Ce système s’avère moins coûteux pour le      contribuable que de demander un financement intégral de ces retraites par l’Etat. A titre d’exemple, pour un euro de cotisation retraite d’un sénateur, l’Etat verse 2,5 euros, contre 7,3 euros      pour un député et 7,7 euros pour un fonctionnaires ».

Pour comprendre les propos de Jean-Pierre Bel, il convient de décrypter le très spécial régime de retraite du Sénat. Ce régime a été modifié à maintes reprises ces dernières années. L’âge à      partir duquel la retraite peut être perçue à été porté de 60 à 62 ans et les cotisations sont passées de 9,5% à 10,55% de l’indemnité de base d’un Sénateur. .En outre, élément encore peu connu,      la fameuse possibilité de « double cotisation » qui faisait bien des envieux vient d’être supprimée. Elle a tété remplacée depuis le 1er octobre 2011 par un régime complémentaire par points. .      Quoi qu’il en soit, un mandat de sénateur de six ans offre une pension mensuelle de 1.932 euros ; deux mandats, 3096 euro. La pension moyenne atteint…. 4.644 euros*.

Autre curiosité, ce régime de retraite fonctionne en partie par capitalisation. Les cotisations évoquées par Jean-Pierre Bel, ne couvrant que 43% des dépenses… Le reste est donc financé par les      placements et les intérêts, le fameux milliard cité plus haut. D’ailleurs, le taux de couverture est tel que qu’il permet de couvrir les prestations des vingt-trois années à venir.*

Alors, certes, le maintien d’un régime de retraite aussi favorable va sans doute faire partie des interrogations prochaines de Jean-Pierre Bel. Tout comme le président va devoir dans doute      réfléchir à l’avenir des 120 millions placés en actions et obligations, alors que la dotation annuelle de l’Etat à la Haute Assemblée – dont le montant est certes gelé depuis 2008 – s’élève à      327,694 millions d’euros.

* Données tirées de l’excellent ouvrage de Françoise Cariès et Suzette Bloch, « La Bataille du Sénat », Robert Laffont, 210 pages, prix : 19 euros

 

Jean-Christophe Chanut – 10/11/2011, 17:02  |

Source

http://panier-de-crabes.over-blog.com/

 

http://realinfos.wordpress.com/2011/11/11/une-cagnotte-de-1310-milliard-d%E2%80%99euros-qui-dormirait-tranquillement-dans-les-caisses-du-senat/

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